#Le brief du 12 novembre 2024

Signal peut créer des liens pour rejoindre des appels en cours ou des réunions

Le 12 novembre 2024 à 17h41

L’application de conversation, du même nom que le protocole de communication chiffré de bout en bout (utilisé notamment par WhatsApp), modernise largement ses capacités et veut séduire les entreprises. Elle vient ainsi chasser sur les terres de Google Meet, Zoom et autres, notamment avec la création de liens d’appels.

Il ne s’agit pas seulement de liens pour des appels existants. Depuis le nouvel onglet Appels, un raccourci « Créer un lien » est désormais présent. Une interface classique apparait alors, dans laquelle on peut configurer le nom, l’approbation d’un administrateur (activée par défaut), la copie et le partage. Il suffit ensuite d’envoyer le lien aux contacts.

Ce fonctionnement, qui a fait le succès de services comme Meet chez Google, s’accompagne de quelques autres fonctions tout aussi classiques. Par exemple, la possibilité de lever la main pour demander à parler. De même, on peut envoyer des émojis pour réagir à l’intervention d’une personne. Les réactions apparaissent sur la gauche de la vidéo, accompagnées du nom des personnes. L’activation/désactivation du micro et de la caméra est également plus simple.

Enfin, la version de l’application pour ordinateurs intègre plus de choix pour l’affichage des participants. « Vous pouvez désormais choisir de les afficher en mode grille, en mode barre latérale ou en mode haut-parleur », indique Signal sur son blog.

Pour profiter des nouveautés, il faut posséder la dernière version (7.32.0) de l’application, qui a été mise à jour sur toutes les plateformes.

Le 12 novembre 2024 à 17h41

Signal peut créer des liens pour rejoindre des appels en cours ou des réunions

Bluesky fait le plein aux États-Unis et atteint 14,5 millions d’utilisateurs

Le 12 novembre 2024 à 17h28

Le 12 novembre 2024 à 17h28

Bluesky fait le plein aux États-Unis et atteint 14,5 millions d’utilisateurs

L’Europe demande à Apple de mettre fin au géoblocage dans ses services

Le 12 novembre 2024 à 17h07

Nouvelles frictions entre l'Europe et Apple. Dans un communiqué paru aujourd’hui, la Commission et le réseau des CPC (organismes de défense des consommateurs, dont l’UFC-Que Choisir fait partie) demandent à Apple de bien vouloir arrêter ses pratiques de géoblocage sur plusieurs de ses services : App Store, Apple Arcade, Music, iTunes Store, Books et Podcasts.

De quoi s’agit-il ? Du choix de ne proposer certains services ou contenus que dans des pays spécifiques. Conséquence, les différents consommateurs au sein de l’Union n’ont pas accès à la même chose, ni même ne voient parfois la même interface.

L’enquête, menée sous la coordination de la Commission par les autorités nationales compétentes de Belgique, d’Allemagne et d’Irlande, pointe plusieurs problèmes, répartis dans trois catégories. L’accès en ligne d’abord. « Les services multimédias d'Apple ont une interface différente selon les pays de l'UE/EEE », accuse la Commission. Les consommateurs ne peuvent voir que l’interface conçue pour leur pays. Il est très difficile d’en changer.

Même chose pour les méthodes de paiement : on ne peut payer un service dans un pays qu’avec les moyens de paiement émis dans ce dernier. Quant à l’App Store, les consommateurs européens ne peuvent télécharger que les applications présentes dans leur pays. Il n’est pas possible d’aller récupérer des applications, jeux et autres sur les boutiques des voisins.

Or, toujours dans une optique liée au marché unique, le Règlement sur le géoblocage et la Directive sur les services sont clairs : ces pratiques sont illégales.

« Le règlement sur le géoblocage interdit toute discrimination injustifiée entre les clients de l'UE sur la base de leur nationalité, de leur résidence ou de leur lieu d'établissement lorsqu'ils souhaitent acheter des biens et des services à des commerçants situés dans un autre État membre. La directive sur les services exige que les conditions générales d'accès à un service ne contiennent pas de dispositions discriminatoires relatives à la nationalité ou au lieu de résidence du destinataire du service, à moins qu'elles ne soient directement justifiées par des critères objectifs », explique ainsi la Commission.

Comme l’indique le communiqué, Apple a maintenant un mois pour répondre. La société n’aura que deux solutions : soit apporter des justifications crédibles à la Commission et au réseau des CPC, soit harmoniser ses pratiques dans l’Union européenne.

Le 12 novembre 2024 à 17h07

L’Europe demande à Apple de mettre fin au géoblocage dans ses services

Data centers : Tencent investit 500 millions de dollars en Indonésie

Data centers : Tencent investit 500 millions de dollars en Indonésie

Le 12 novembre 2024 à 14h09

Tencent prévoit de dépenser un demi-milliard de dollars dans le développement d’un troisième data center en Indonésie.

L’opération fait partie d’un partenariat entre les groupes GoTo et Alibaba pour déployer des infrastructures cloud dans le pays, relève Data Center Dynamics.


Le géant chinois, qui détient déjà deux centres de données à Jakarta, doit investir les 500 millions de dollars annoncés d’ici 2030.

En parallèle, Alibaba Cloud prévoit de doubler le nombre de personnes qu’elle forme à l’intelligence artificielle et à l’informatique en nuage en Indonésie.

Elle devrait créer un centre d’expertise au sein de l’université d’Indonésie.

Le 12 novembre 2024 à 14h09

Data centers : Tencent investit 500 millions de dollars en Indonésie

Smartphones reconditionnés : Back Market accuse Cdiscount de fraude à la TVA

Le 12 novembre 2024 à 11h35

BFM Business, qui a pu consulter la missive de Back Market, résume la situation : « En début d’année, la société a mis en demeure son rival de "respecter la règlementation en matière de TVA". À défaut d’avoir été entendue, elle a envoyé fin octobre un courrier à la Direction générale des finances publiques (DGFIP) pour dénoncer ces agissements ».

Back Market et Cdiscount proposent des smartphones reconditionnés, via leur marketplace. Mais le premier accuse le second de fraude à la TVA, pour un montant de 500 millions d’euros. Back Market dénonce une pratique à travers laquelle « les vendeurs se déclarent européens auprès des plates-formes d’e-commerce qui n’ont ainsi pas d’obligation de leur prélever la TVA », explique BFM Business. L’enjeu est important avec une TVA à 20 % sur le prix final du produit.

Comme le rappelle le Service Public aux entreprises, « lorsque vous réalisez des importations en France de biens provenant d'un pays situé en dehors de l'Union européenne, vous devez procéder à l’autoliquidation de la TVA due à l'importation (TVAI) ». « En revanche, ceux qui sont domiciliés en Europe sont tenus de la verser directement au fisc lorsqu’ils vendent en France. Cette règlementation offre un boulevard pour la fraude », expliquent nos confrères.

Toujours selon BFM Business, Back Market « demande désormais des justificatifs: des factures, des déclarations Urssaf ou des baux de leurs bureaux. Il a "expulsé" plusieurs vendeurs qui se retrouvent aujourd’hui en partie chez Cdiscount, ce que dément le site de e-commerce ». Nos confrères ajoutent que Back Market aurait perdu 10 % de parts de marché en France « … que Cdiscount semble avoir récupéré ».

Bien évidemment, Cdiscount affirme que sa politique « en matière de collecte de la TVA s’inscrit en total respect de la réglementation en vigueur […] En cas de suspicion de fraude à la TVA, nous demandons au vendeur concerné de fournir les preuves de sa conformité fiscale. À défaut, nous prélevons d’office la TVA sur ses ventes ».

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Le 12 novembre 2024 à 11h35

Smartphones reconditionnés : Back Market accuse Cdiscount de fraude à la TVA

Chez Apple, la position des objets perdus peut être partagée avec des tiers

Le 12 novembre 2024 à 10h07

iOS 18.2, dont la bêta 3 est sortie hier pour les développeurs, intègre une évolution importante du réseau Localiser (Find My). Lorsque l’on perd un objet compatible, on peut désormais se servir d’un appareil ou de la version web d’iCloud pour générer un lien de suivi et l’envoyer à un tiers.

Ce lien est valable sept jours, mais on peut stopper sa validité à tout moment. Une fois ouvert, il permet à la personne tierce (physique ou morale) d’obtenir les mêmes informations de suivi en temps réel de l’objet. Le partage des données se fait avec un chiffrement de bout en bout.

Apple annonce également avoir travaillé avec une quinzaine de compagnies aériennes pour qu’elles prennent en charge cette fonction : Aer Lingus, Air Canada, Air New Zealand, Austrian Airlines, British Airways, Brussels Airlines, Delta Air Lines, Eurowings, Iberia, KLM Royal Dutch Airlines, Lufthansa, Qantas, Singapore Airlines, Swiss International Air Lines, Turkish Airlines, United, Virgin Atlantic et Vueling.

Ce support devrait être effectif dans quelques mois, assure Apple. Il pourra être exploité pour tout appareil compatible : iPhone sous iOS 18.2, iPad sous iPadOS 18.2, Mac sous macOS 15.2, l’ensemble des AirTags et tous les produits tiers certifiés pour le réseau Localiser. Comme dans le cas classique, le partage des informations se fera sur une base volontaire. Les compagnies aériennes ne pourront pas récupérer automatiquement les données de géolocalisation.

Parallèlement, Apple indique avoir noué un partenariat avec SITA, un spécialiste du transport aérien dont « le système de suivi des bagages [est] utilisé par plus de 500 compagnies aériennes et agents d'escale dans plus de 2 800 aéroports à travers le monde ».

« Cette collaboration avec Apple permettra aux compagnies aériennes qui utilisent notre solution WorldTracer, leader sur le marché, de mettre en œuvre la fonction Share Item Location pour une gestion plus efficace des bagages, ce qui constituera un avantage considérable pour les passagers », a déclaré Nicole Hogg, directrice de la division Bagages de SITA.

Ce type de capacité existe déjà dans des produits tiers comme Tile Tracker. La fonction reste néanmoins un ajout important dans la fonction Localiser.

Le 12 novembre 2024 à 10h07

Chez Apple, la position des objets perdus peut être partagée avec des tiers

Suède : un an plus tard, la grève contre Tesla continue

Suède : un an plus tard, la grève contre Tesla continue

Le 12 novembre 2024 à 09h42

Depuis la fin octobre 2023, des salariés suédois font la grève en attendant que Tesla accepte de signer un accord collectif sur les salaires avec le syndicat principal de la branche, IF Metall.

Maintenir le mouvement de protestation sur le temps long a représenté un défi pour IF Metall, mais l’opération a suffisamment fonctionné pour que Tesla prenne la décision rare de remplacer les travailleurs manquants sur place en faisant venir des travailleurs d’autres garages européens de la marque.

Comme le souligne le chercheur à la Stockholm School of Economics German Bender, les propres politiques de Tesla indiquent pourtant qu’ « en accord avec les réglementations locales, Tesla respecte le droit des travailleurs de constituer des syndicats de leur choix et de s'y affilier » et de « négocier collectivement ». 


Or le marché suédois du travail est régulé par des accords collectifs négociés par des syndicats depuis près d’un siècle.

Dans un pays où 90 % de la population est couverte par un accord collectif signé avec les syndicats concernés, le refus de coopérer de l’entreprise dirigée par Elon Musk a provoqué suffisamment d’émois pour que d’autres entités se joignent à la lutte par intermittence, en Suède, mais aussi au Danemark et en Finlande.

Les syndicats représentant les électriciens, les dockers ou les livreurs postaux s’organisent ainsi régulièrement pour empêcher le déchargement de voitures Tesla dans les ports, bloquer la maintenance ou la réparation des véhicules, ou refuser la livraison de plaques d’immatriculation.

Ce contexte n’a pas empêché Tesla de voir ses parts de marché légèrement augmenter en Suède en 2024, rapporte Reuters, lui permettant d’atteindre 8,5 %, contre 7,8 % du marché automobile local l’année précédente.

Le 12 novembre 2024 à 09h42

Suède : un an plus tard, la grève contre Tesla continue

Amazon : fuite d’informations concernant des employés via un sous-traitant

Le 12 novembre 2024 à 09h24

Lundi 11 novembre, Amazon a confirmé avoir été victime d'une fuite de données, explique TechCrunch. Celle-ci concerne des informations de contacts professionnels de ses salariés : emails, numéros de téléphones et localisations dans les bâtiments de l'entreprise, a affirmé Amazon à nos confrères.

Boites en carton Amazon
Photo de ANIRUDH sur Unsplash

Elle tient à préciser que « les systèmes d'Amazon et d'AWS restent sécurisés et nous n'avons pas connu d'incident de sécurité. Nous avons été informés d'un incident de sécurité chez l'un de nos fournisseurs de gestion immobilière qui a affecté plusieurs de ses clients, dont Amazon ».

L'entreprise ne veut pas dire combien de salariés sont touchés par cette fuite. Mais cette confirmation arrive alors qu'un pirate a revendiqué la fuite sur BreachForums expliquant avoir en sa possession plus de 2,8 millions de lignes de données. Il aurait profité de la faille du logiciel de transfert de données MOVEit intervenue en juin 2023.

Comme le liste Bleeping Computer, cette personne revendique avoir récupéré les données d'employés de 25 autres entreprises comme MetLife, Cardinal Health, HSBC, US Bank, HP, Schwab ou 3M.

Le 12 novembre 2024 à 09h24

Amazon : fuite d’informations concernant des employés via un sous-traitant

VMware rend Workstation et Fusion gratuits en usage commercial

Le 12 novembre 2024 à 08h34

Le rachat de VMware par Broadcom n’en finit plus de créer des vagues. L’acquéreur a largement écrémé la liste des produits disponibles et revu la commercialisation de ceux restants, préférant un système de packs, au grand dam de plusieurs entreprises qui ont porté plainte.

VMware Workstation et Fusion, les clients de virtualisation pour Windows et macOS, étaient rapidement devenus gratuits pour un usage personnel. Désormais, ils le sont aussi pour un usage commercial. Le changement est effectif dès maintenant.

Fedora 41 dans WMware Workstation 17.6.1 pour Windows

Les entreprises se servant de ces logiciels voient leurs licences actuelles durer jusqu’à la fin de l’engagement. Après expiration, la licence passera automatiquement en utilisation gratuite. Il y a cependant une différence de taille : hors des ressources fournies par Broadcom, il n’y aura plus de support dédié à contacter. Dans son annonce, Broadcom pousse vers la communauté, la documentation et la base de connaissances.

Le passage au tout gratuit pourrait laisser penser qu’un abandon de ces produits est sur le tapis. Broadcom assure cependant que l’investissement sera continu, que ses ingénieurs s’engagent à maintenir des « normes élevées de stabilité, avec des mises à jour opportunes et des performances fiables », et que la croissance « sera centrée sur le client ».

On peut télécharger Workstation et Fusion depuis le site de Broadcom, particulièrement complexe à naviguer et qui nécessite un compte (c’était déjà le cas avec VMware avant le rachat).

Le 12 novembre 2024 à 08h34

VMware rend Workstation et Fusion gratuits en usage commercial

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