#Le brief du 15 octobre 2024

Apple renouvelle son iPad mini sans se fouler

Le 15 octobre 2024 à 15h50

Apple vient d'ouvrir les précommandes de son nouvel iPad mini, qui n’avait pas été mis à jour depuis trois ans. Pourtant, la rénovation de la petite tablette se fait avec des caractéristiques prévisibles.

La puce A15 Bionic laisse ainsi sa place à un SoC A17 Pro, celui qui équipe les iPhone 15 Pro. La tablette est donc compatible – sans surprise – avec Apple Intelligence. On peut en déduire qu’elle intègre également 8 Go de mémoire, le double du modèle précédent. Le stockage double également, avec 128 Go dans le modèle de base.

Pour le reste, on retrouve un port USB-C, une zone magnétique de chargement pour la compatibilité avec le Pencil Pro et la présence d’iPadOS 18. Bien que certaines couleurs soient nouvelles (bleu et violet), le design de la tablette n’évolue pas, et Apple n’en a pas profité pour réduire un peu les bordures.

Le tarif de la tablette débute à 609 euros. Le modèle 256 Go est à 739 euros et la version 512 Go à 989 euros. Ces tarifs dispendieux peuvent encore grimper de 170 euros si l’on ajoute l’option cellulaire. Les précommandes sont ouvertes pour des livraisons débutant le 23 octobre.

Le 15 octobre 2024 à 15h50

Apple renouvelle son iPad mini sans se fouler

Chrome prévient qu’uBlock Origin et d’autres extensions ne seront bientôt plus compatibles

Le 15 octobre 2024 à 15h21

Si vous utilisez Chrome, vous avez peut-être déjà reçu des avertissements concernant une ou plusieurs extensions, dont uBlock Origin. Le célèbre bloqueur de publicités ne sera en effet bientôt plus compatible.

La raison, déjà expliquée plusieurs fois dans nos articles, est que Chrome va abandonner le Manifest V2 au profit de la V3, une bascule prévue de longue date. Rappelons que le Manifest est le socle qui définit la manière dont vont fonctionner les extensions, ainsi que leurs capacités. Avec la V3, les extensions sont plus rapides et plus sécurisées. La contrepartie, c’est qu’elles ont moins de « pouvoir » (alimentant d’autant la hausse de sécurité).

Dans le cas des bloqueurs de publicité, il est devenu impossible de surveiller en temps réel les flux comme ils le faisaient. Raymond Hill, le développeur d’uBlock Origin, avait déjà expliqué le changement. Il a été obligé de recréer une nouvelle extension, uBlock Origin Lite, compatible mais moins puissante. Une FAQ avait été mise en ligne pour expliquer les différences.

Et voilà que Chrome se met à prévenir les internautes de ce qui se passera bientôt : « Cette extension ne sera peut-être bientôt plus disponible, car elle ne respecte pas les bonnes pratiques concernant les extensions Chrome ». Sur la page d’uBlock Origin, on peut voir un certain nombre de commentaires annonçant un passage à Firefox, ou même à Brave et Vivaldi pour ceux qui souhaitent rester sur une base Chromium.

Car ces trois navigateurs ont annoncé qu’ils supporteraient le Manifest V2 aussi longtemps que possible, même si Mozilla sait déjà qu’il ne pourra pas être maintenu indéfiniment.

Indiquons que Chrome permet d’utiliser la règle ExtensionManifestV2Availability, qui prolonge le fonctionnement des extensions MV2 jusqu’en juin 2025. Sur la page dédiée, Google explique comment l’utiliser, en fonction du système, car il ne s’agit pas d’un simple réglage ni même d’un flag.

Le 15 octobre 2024 à 15h21

Chrome prévient qu’uBlock Origin et d’autres extensions ne seront bientôt plus compatibles

Atos aura bientôt un nouveau PDG, Philippe Salle

Atos aura bientôt un nouveau PDG, Philippe SalleLe siège social d’Atos à Bezons en région parisienne – crédit Atos

Le 15 octobre 2024 à 14h04

Philippe Salle, ancien directeur général de la société Emeria, a été nommé mercredi président du conseil d’administration d’Atos. À compter du 1er février 2025, il remplacera Jean-Pierre Mustier au poste de directeur général, endossant de ce fait une casquette de PDG.

La société précise que Philippe Salle, sélectionné à l’issue d’un processus « rigoureux », s’est engagé à investir en propre dans la société, à hauteur d’au moins 9 millions d’euros. Un geste en forme de marque de confiance de la part de celui qui devra bientôt porter et incarner le plan de sauvegarde accéléré indispensable au sauvetage du groupe.

« J’ai conscience des défis qui nous attendent, mais également des forces du Groupe, de la qualité de ses services à l’engagement continu de ses collaborateurs, qui nous permettront, ensemble, d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire du Groupe. », se réjouit Philippe Salle dans un communiqué.

Cette nomination constitue un nouveau rebondissement dans le feuilleton qui anime le top management d’Atos. En octobre 2023, la société restructure sa direction et nomme à sa tête Yves Bernaert, ancien patron Europe d’Accenture. Quatre mois plus tard, en janvier 2024, il est remplacé par Paul Saleh, qui passe de la direction financière d’Atos à sa direction générale.

En juillet, Paul Saleh remet sa démission au conseil d’administration d’Atos, qui l’accepte et choisit de nommer Jean-Pierre Mustier, son président, au poste de directeur général.

Ce même Jean-Pierre Mustier se prépare donc désormais lui aussi à céder son siège, alors même que le groupe informatique passe aujourd’hui devant le tribunal de commerce de Nanterre pour faire valider les termes de sa restructuration financière.

En attendant le délibéré, qui pourrait prendre plusieurs mois, Jean-Pierre Mustier se félicite aujourd’hui que le groupe a « franchi une étape clé de sa restructuration financière ».

Passé par Total, Accenture, McKinsey et Vedior (devenu Randstad), Philippe Salle a tour à tour été PDG du groupe d'ingénierie Altran, du spécialiste de la restauration et des services Elior puis du groupe européen Emeria, fournisseur de services et de technologies dans le domaine de l’immobilier.

Le 15 octobre 2024 à 14h04

Atos aura bientôt un nouveau PDG, Philippe Salle

Windows 11 24H2 a du mal à supprimer les fichiers d’installation de la mise à jour

Le 15 octobre 2024 à 12h19

Depuis Windows 10, on peut supprimer facilement les données ayant servi à l’installation de mises à jour. Cette consommation d’espace augmente avec le temps, même si l’assistant automatique finit par s’en débarrasser. Dans le cas des mises à jour majeures, ce sont entre 5 et 10 Go que l’on peut ainsi supprimer après l’installation.

Avec la mise à jour 24H2 cependant, il y a un problème : les 8,63 Go résiduels semblent ne pas vouloir être supprimés. Dans un article publié il y a quelques jours sur Neowin, on pouvait voir que les commentaires en ce sens affluaient. La piste envisagée était une conséquence du nouveau système de mises à jour entériné par Microsoft.

Il n’en est finalement rien. Comme Microsoft l’a expliqué à nos confrères, il y a effectivement un bug, mais uniquement d’affichage : « Après avoir utilisé l'application Windows Disk Cleanup, il se peut qu'elle affiche une quantité incorrecte d'espace disque pouvant être libéré dans la catégorie "Nettoyage de Windows Update". Veuillez noter qu'il s'agit d'une erreur de signalement ».

On imagine que le problème sera réparé dans une prochaine mise à jour. L’outil fonctionne correctement et supprime bien les données listées, affirme l’éditeur.

Le 15 octobre 2024 à 12h19

Windows 11 24H2 a du mal à supprimer les fichiers d’installation de la mise à jour

Spotify lance ses livres audio en France, mieux vaut ne pas être trop gourmand

Le 15 octobre 2024 à 10h03

Il aura fallu deux ans depuis le lancement initial dans les marchés anglo-saxons, mais l’offre de livres audio de Spotify est disponible en France. Le service est également disponible en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Il y a actuellement 15 000 ouvrages disponibles en français.

Comment paye-t-on le service ? Spotify a choisi une approche hybride. Les comptes Premium, Duo et Famille disposent d’un crédit temps de 12 heures par mois. Tant que l’on ne dépasse pas ce quota, la lecture des livres audio est gratuite. Attention, comme précisé par Spotify, ces 12 heures ne sont exploitables que par le détenteur du compte. Dans un forfait Famille par exemple, personne d’autre ne reçoit des heures. Même chose pour Duo.

Au-delà des 12 heures, on peut acheter une recharge temps de 10 heures pour 9,99 euros. Contrairement aux 12 heures qui se réinitialisent tous les mois, les recharges sont valables un an, et les heures utilisées sont reportées de mois en mois. Les recharges ne peuvent s’acheter que depuis la version web, Spotify étant allergique aux commissions prélevées par Apple et Google sur les achats intégrés (in-app).

Sur sa page d’informations, Spotify précise certains points importants. Par exemple, qu’il ne sert à rien de vouloir tricher en jouant sur la vitesse de lecture. Les livres possèdent tous une valeur en temps. Si vous lancez la lecture d’un ouvrage marqué comme devant 5 heures, le lire en vitesse 2X décomptera quand même 5 heures.

En outre, le décompte du temps s’effectue en temps réel. Si vous avez commencé 30 min sur un livre et qu’il ne vous plait plus, seules 30 min seront décomptées. Si vous souhaitez vous faire relire certains passages d’un livre déjà lu, le temps sera de nouveau décompté.

À voir maintenant si l’offre va rencontrer le succès, car la tarification est élevée. Le ténor du secteur, Audible, propose en effet un accès illimité à sa bibliothèque pour 9,95 euros par mois. On trouve régulièrement des promos, en plus de 30 jours gratuits pour tester le service, 60 jours même pour les membres Amazon Prime.

Le 15 octobre 2024 à 10h03

Spotify lance ses livres audio en France, mieux vaut ne pas être trop gourmand

Google se tourne vers le nucléaire à son tour pour ses centres de données IA

Le 15 octobre 2024 à 09h30

Après Microsoft il y a quelques semaines, Google annonce à son tour un accord en vue d’obtenir une électricité provenant de centrales nucléaires. Le partenariat a été noué avec Kairos Power, qui construit actuellement plusieurs réacteurs.

L’approche est cependant différente. Là où Microsoft s’est rapprochée de Constellation Energy pour exploiter l’énergie de la centrale de Three Mile Island (remise en route prévue en 2028), Google s’est intéressée à un tout autre format : des réacteurs plus petits, refroidis par des sels fluorés fondus et délivrant chacun une puissance de 500 MW.

« La technologie de Kairos Power utilise un système de refroidissement à base de sels fondus, associé à un combustible céramique de type galet, pour transporter efficacement la chaleur vers une turbine à vapeur afin de produire de l'électricité. Ce système à sécurité passive permet au réacteur de fonctionner à basse pression, ce qui rend la conception du réacteur nucléaire plus simple et plus abordable », explique Google.

« Le réseau a besoin de nouvelles sources d'électricité pour soutenir les technologies de l'IA. Cet accord permet d'accélérer une nouvelle technologie pour répondre aux besoins énergétiques de manière propre et fiable, et de libérer le plein potentiel de l'IA pour tout le monde », indique Michael Terrell, chargé des questions d’énergie et du climat chez Google.

Le responsable indique dans le billet que ces réacteurs nucléaires viendront alimenter le mix énergétique de l’entreprise, complétant les investissements en énergies renouvelables. Le nucléaire étant classé dans les énergies décarbonées, il semble que les grandes entreprises impliquées dans l’IA y voient une solution rapide pour atteindre la neutralité carbone, une promesse difficile à tenir depuis l’explosion de l’intelligence artificielle.

Google adapte d’ailleurs sa communication au contexte et se présente comme une championne de décarbonation : « Le développement de ces sources d'énergie en partenariat étroit avec des communautés locales solidaires permettra d'accélérer la décarbonation des réseaux électriques dans le monde entier ».

Kairos Power, de son côté, évoque une conception itérative de ses réacteurs, lui permettant d’annoncer de multiples démonstrations matérielles avant le lancement commercial de sa première centrale. Kairos Power prévoit de mettre en route le premier réacteur en 2030, avec le lancement de plusieurs autres d’ici 2035.

Le 15 octobre 2024 à 09h30

Google se tourne vers le nucléaire à son tour pour ses centres de données IA

Fuite de données massive chez Game Freak, éditeur des jeux Pokemon

Le 15 octobre 2024 à 08h03

Le studio japonais Game Freak, éditeur des jeux de la série Pokemon sortis sur les différentes consoles de Nintendo, a confirmé dans un communiqué (PDF, en japonais) avoir été victime d'une intrusion informatique en août dernier.

Dans sa déclaration, Game Freak évoque le vol de données personnelles, à hauteur de quelque 2 600 enregistrements comprenant notamment les noms et adresses mail des employés, passés ou présents, de la société. L'éditeur affirme par ailleurs avoir entrepris de renforcer sa sécurité, et présente ses excuses aux personnes concernées.

Une archive, dont le lien circule sur Internet depuis samedi, laisse toutefois entrevoir une fuite de données nettement plus importante, avec des éléments de propriété intellectuelle liés aussi bien à des jeux déjà sortis qu'à des titres en cours de développement.

Dans le lot figurent par exemple des fichiers liés au futur Légendes Pokémon : Z-A, attendu sur Switch en 2025, des pans de code source de Pokémon X-Y, des allusions à un remake SNES de Mendel Palace (Quinty au Japon), le premier jeu édité par Game Freak en 1989, des textes liés au lore de la saga Pokémon, etc.

Certains miroirs de cette archive la référencent sous le surnom Teraleak (téra-fuite), en référence au Gigaleak, une fuite de données en provenance de chez Nintendo survenue entre 2018 et 2020, notamment par le biais de 4chan.

Game Freak a signalé l'incident sur son site le 10 octobre dernier

Le 15 octobre 2024 à 08h03

Fuite de données massive chez Game Freak, éditeur des jeux Pokemon

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