Internet par satellite : comment choisir son abonnement, les pièges à éviter
Et ils sont nombreux...
Notre dossier sur les offres internet en juin 2018 :
Le 05 juin 2018 à 12h00
10 min
Internet
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Pour tous les exclus du haut débit (bout de ligne xDSL, oubliés de la 4G, etc.), l'accès internet satellite représente une alternative possible. Il n'est par contre pas toujours facile de s'y retrouver dans la jungle des offres – c'est peu de le dire – et des conditions. Avant de sauter le pas, voici les points à connaître.
En France, une écrasante majorité des habitants profitent d'un accès à Internet par le xDSL, la fibre optique ou le câble, mais tout le monde ne peut pas en profiter dans de bonnes conditions. En attendant 2022 ou des jours meilleurs, le satellite apparaît comme une solution à prendre en compte pour obtenir du « bon débit ».
Au dernier recensement, fin 2017, moins de 100 000 abonnés y ont souscrit, bien souvent parce que c'était la seule solution. Car cette technologie n'est pas sans imposer quelques limites : les offres actuelles ne dépassent pas les 30 Mb/s (maximum théorique), disposent de quota, ont un ping important, nécessitent du matériel et une vue dégagée, etc.
L'occasion pour nous d'effectuer un grand comparatif de ce que proposent les différents opérateurs et des conditions qu'ils imposent à leurs clients. Mais avant cela, commençons par quelques rappels sur le fonctionnement de cette solution.
- Internet par satellite : comment choisir son abonnement, les pièges à éviter
- Internet par satellite : notre comparatif d'une vingtaine d'offres de cinq FAI
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Deux problèmes : latence très élevée, bande passante partagée
Les abonnements par satellite reposent tous sur le même principe : le client doit installer une parabole à son domicile, qui est ensuite utilisée pour envoyer et recevoir des données via un satellite. De son côté, le satellite se connecte à une station d'émission au sol, elle-même reliée à Internet.
Dans la pratique, lorsque vous cherchez à accéder à un site, votre requête est transmise par votre parabole au satellite, qui la renvoie vers une station au sol et cette dernière s'occupe de récupérer la page. La station renvoie alors les données au satellite qui vous les transfère sur votre parabole pour qu'elles arrivent enfin sur votre ordinateur... soit un trajet de plus de 140 000 km à chaque requête (soit environ 3,5x le tour de la Terre).
L'un des principaux problèmes du satellite découle directement de ce (très) long voyage : une latence très élevée. Il faut au minimum 240 ms à un signal pour effectuer un aller/retour entre la terre et le satellite. En effet, ceux utilisés pour l'Internet sont géostationnaires (c'est-à-dire qu'ils sont toujours à la même position dans le ciel) et se trouvent à environ 36 000 km d'altitude. 240 ms représente le temps nécessaire pour que la lumière effectue les 72 000 km aller-retour.
La latence minimum est donc aux alentours des 500 ms (deux allers-retours), mais dans la pratique la moyenne est plutôt aux alentours de 700 ms selon les différents FAI. Si cela ne pose en général pas trop de problèmes pour surfer, il n'en est pas de même pour les jeux en réseau et autres solutions de bureau à distance, qui nécessitent un ping faible.
D'ailleurs, les FAI satellitaires expliquent généralement qu'ils déconseillent leurs offres pour des usages du type jeux en réseau. Autre point important à prendre en considération : la bande passante du satellite est partagée entre tous les utilisateurs et n'est pas extensible à l'infini. Nous ne parlons pas uniquement des abonnements pour les particuliers, mais aussi des professionnels et des services de télévision qui utilisent un satellite.
Les fournisseurs d'accès expliquent donc que le débit maximum théorique peut être abaissé lorsque le satellite est fortement sollicité par l'ensemble des clients. Les sociétés qui gèrent les satellites ont d'ailleurs mis en place une « politique d'usage équitable » ou « fair use policy » afin de prévenir que le débit peut être limité en cas de forte demande.
La data est souvent limitée, parfois avec du « fair use »
Ainsi, il n'existe quasiment pas d'offres illimitées, à une exception près – SkyDSL – mais au prix de conditions strictes et parfois bien difficiles à comprendre (nous y reviendrons). Du coup, les forfaits proposés par les FAI pour le grand public varient généralement entre 2 et 100 Go (téléchargement et upload compris).
Certains FAI proposent par contre de ne pas décompter vos consommations la nuit (généralement entre 0 h et 6 h). Cette période peut par exemple être utilisée pour télécharger des jeux ou des mises à jour de plusieurs Go et ainsi consommer une partie non négligeable de votre forfait.
Si certains opérateurs coupent la connexion une fois votre quota atteint, d'autres optent pour une approche différente avec un « fair use » – c'est-à-dire un débit réduit – exactement comme en téléphonie mobile. Une majorité vend des packs de recharge avec des Go supplémentaires.
Bref, il faudra payer en fonction de votre utilisation, ce qui n'est en général pas le cas sur le fixe en France.
Trois satellites au-dessus de nos têtes
Les FAI ne peuvent pour le moment s'appuyer que sur trois satellites couvrant toute ou partie de la France métropolitaine. Ils agissent en tant que distributeurs ayant des accords commerciaux avec un ou plusieurs gestionnaires de satellites comme Eutelsat, SES et Avanti, qui ne proposent pas directement d'abonnements au grand public.
Lancé en 2010, et opérationnel depuis 2011, KaSat d'Eutelsat est le principal satellite fournissant Internet en France. Il propose une bande passante totale de plus de 90 Gb/s. Les particuliers peuvent obtenir des débits de 22 Mb/s en réception et de 6 Mb/s en émission. Mais il est (quasiment) saturé.
Au point qu'Eutelsat avait stoppé la commercialisation des offres grand public pendant un an sur un tiers du pays, avant de les relancer. Il couvre largement le vieux continent et est accessible partout en France métropolitaine et en Corse.
De son côté, SES a lancé le satellite Astra 2F en septembre 2012. Il n'est pas dédié qu'à l'Internet par satellite et propose également des services de télévision. Les débits pour les particuliers sont de 20 Mb/s en réception, mais 2 Mb/s seulement en émission. Là encore, il couvre toute la France métropolitaine.
Enfin, un dernier opérateur s'est lancé fin 2016 : Avanti, via son satellite Hylas 2. Celui-ci permet de grimper jusqu'à 30 Mb/s en téléchargement et seulement 2 Mb/s en upload, mais il ne couvre pas toute la France. Environ un tiers du territoire métropolitain est éligible (principalement dans l'est). Une carte de couverture est disponible sur le site de Numerisat (filiale d'Avanti), seul opérateur à commercialiser des abonnements via Hylas 2 dans l'Hexagone.
Quoi qu'il en soit, les fournisseurs d'accès à Internet du satellite ne vous laissent généralement pas le choix du satellite utilisé. Il faut généralement faire un test d'éligibilité pour avoir plus de détail concernant votre domicile.
Un THD en préparation, une constellation SpaceX en embuscade
La relève se prépare chez Eutelsat avec KONNECT VHTS : « D’une masse de 6,3 tonnes et doté d’une capacité de 500 Gb/s en bande Ka, KONNECT VHTS embarquera à son bord le plus puissant processeur numérique jamais mis en orbite, capable d’allier flexibilité dans l’allocation de capacité, usage optimal du spectre et déploiement progressif du réseau au sol ».
Eutelsat s'emballe dans son communiqué : « Au cours de cette prochaine décennie, les satellites VHTS fourniront des capacités permettant de desservir à grande échelle les marchés de la connectivité aérienne ainsi de l'Internet très haut débit, offrant un service comparable à celui de la fibre, tant en termes de prix que de débits »... passant sous silence que, peu importe la puissance du satellite, il sera toujours limité par la vitesse de la lumière. Cette dernière implique une latence d'une demi-seconde quoi qu'il arrive... nous sommes bien loin de la fibre optique.
D'autres sociétés tentent une approche différente. C'est le cas de SpaceX avec sa constellation Starlink (lire notre analyse) de près de 12 000 satellites placés sur des orbites entre 335 et 1 325 km. La latence fond comme neige au Soleil en passant de 500 ms à 16/17 ms, mais il faut pouvoir synchroniser les satellites tournant autour de la Terre. À cette altitude, ils ne sont plus géostationnaires. Ce projet n'est qu'à ses débuts et seuls deux satellites de test sont en place depuis peu.
Le matériel nécessaire, son coût et les aides financières
Qui dit satellite, dit forcément antenne parabolique pour l'émission/réception de données. Il faudra donc acheter ou louer le matériel nécessaire. Les coûts sont importants puisqu'il est question de plusieurs centaines d'euros lors d'un achat.
Néanmoins, comme le rappelait récemment le Sénat, « plus de la moitié des conseils départementaux ont mis en place une aide financière pour l'installation et/ou pour l'acquisition du kit de réception ». Elles sont par contre soumises à « des modalités diverses, ce qui ne facilite pas la lisibilité du dispositif » reconnait le palais du Luxembourg.
Les opérateurs proposent des cartes permettant de savoir à quoi vous avez droit suivant votre département. Vous trouverez des informations sur le site de Nordnet ou de Numerisat pour ne citer qu'eux. Dans tous les cas, n'hésitez pas à vous rapprocher de votre collectivité locale pour savoir ce qu'il en est exactement.
Les FAI proposent aussi de louer le matériel pour 1,99 à 9,90 euros par mois. Si cette location est intéressante sur le papier, sachez qu'il y a généralement des frais supplémentaires (activation, mise en service, etc.) qui s'ajoutent lors de la souscription, avec un engagement parfois plus long.
Il faut donc prendre en compte l'ensemble des paramètres au moment de choisir l'offre qui vous intéresse.
Le détail des conditions ? Circulez, il n'y a rien à voir...
Alors que sur les offres fixes et mobiles, les opérateurs doivent proposer des fiches d'informations standardisées regroupant l'ensemble des conditions, avec une présentation organisée, nous n'en avons quasiment jamais trouvé concernant les offres par satellite. Et quand elles l'étaient, tous les détails n'étaient pas forcément donnés.
Pour connaitre les restrictions, les frais de mise en service et toutes les autres petites subtilités, il faut donc passer du temps à fouiller les recoins des sites... quand ces informations sont affichées et/ou facilement compréhensibles. Bref, sur le satellite, l'information aux clients est (très) loin d'être claire et c'est bien dommage.
Nous avons interrogé la répression des fraudes (DGCCRF), pour savoir si les fournisseurs d'accès à Internet par le satellite étaient soumis aux mêmes obligations que ceux sur le fixe et le mobile. Sans réponse pour le moment. Il est dans tous les cas dommage que les autorités laissent ainsi faire, excluant encore plus ces abonnés ruraux des standards du marché.
Internet par satellite : comment choisir son abonnement, les pièges à éviter
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Le matériel nécessaire, son coût et les aides financières
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Le détail des conditions ? Circulez, il n'y a rien à voir...
Commentaires (12)
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Abonnez-vousLe 05/06/2018 à 12h32
Pour l’avoir utilisé longtemps. Priez pour avoir de la 4G et passez votre chemin…
Le 05/06/2018 à 13h24
Merci pour ces articles (même si je ne suis pas directement concerné)
Je me pose une question, peut être que JohnDeau pourra y répondre si il a utilisé cette solution pendant longtemps
Est-ce que la qualité de service est lié à la météo ? Genre gros nuage ? Pluie ?
Merci " />
Le 05/06/2018 à 14h16
Le 05/06/2018 à 14h42
J’ai été abonné 2 ans sur le satellite Ka-Sat, chez un “FAI” qui n’existe plus (Connexion Verte). Mon expérience est assez ancienne , puisque j’ai été l’un des premiers abonnés en juin 2011 , jusqu’a ma résiliation en 2015.
Il faut savoir plusieurs choses:
1) “FAI” n’est pas le bon terme: “revendeur” serait plus juste: En effet , Eutelsat gère tout ce qui fait la connexion Internet, notamment l’IP. L’entité avec laquelle vous êtes en contact n’est qu’un “proxy de facturation et d’ouverture de tickets” vers Eutelsat , ce qui permet à ce dernier d’éviter d’avoir à gérer les récriminations des particuliers.
=> Dit autrement, les “FAI” cités dans les articles ne peuvent _rien_ pour vous , et encore moins diagnostiquer quoique ce soit.
2) Pour répondre à micdubs, j’ai été agréablement surpris de la “tenue aux intempérie” de la technologie : Le débit théorique était présent quasiment tout le temps (cad affiché sur le modem-sat) , une fois l’antenne bien pointée & serrée, bien sur (ce que j’ai fait moi-même). La seule chose qui fait tomber la connexion, c’est les temps d’orages intenses, comme ces derniers jours (et dans ces cas là mieux vaux débrancher le câble, sauf si la parabole est protégée).
Même la neige ne lui fait pas peur.
https://framapic.org/gallery#TjDAUMWo8HOj/GV5ZkflNl00z.jpg
3) La latence _est_ un problème, mais il est connu, anticipé, et le modem-sat dispose de certains mécanismes pour l’anticiper (une sorte de “proxy-tcp” pour anticiper les ACK) qui marche plutôt bien pour les pages web, très mal pour les streams. Bien sur, jeux & téléphonie, mais aussi Teamviewer ou autres trucs interactifs sont une horreur… mais là, rien que de très attendu.
4) Le VRAI problème, et qui est très très souvent masqué, ce sont les FAP (Fair User Policy), c’est à dire le bridage. Là c’est du pur Eutelsat, les FAI n’ont _aucun_ contrôle dessus (au moins était-ce le cas quand j’y était) - donc toutes les promesses sont que du bullshit.
Le principe du FAP c’est de “punir” un usage qui est défini par eux-même comme “excessif”… sans que ces conditions soient fixes ni explicites.
Typiquement, au plus fort de la congestion (cad juste avant que Eutelsat ne stoppe la commercialisation) , télécharger d’une traite 200Mo de donnée à 20Mbps (soit le débit normal) déclenchait une “punition” de 7 jours à 256Kbps.
Je vous laisse imaginer le cycle , avec une mise à jour Windows ou Apple….
(A une époque, en tant que “ami informaticien” du coin, je passait mon temps à prendre les PC des gens vers une DSL correcte pour laisser ces PC faire leur mise à jour, et une fois nettoyé & maj, ils pouvaient rentrer chez eux près de leur accès sat - sinon, le déclenchement de la mise à jour “plantait” la conection pour 1 semaine… on en était là)
=> Pour tout ça, à l’époque j’avais qualifié ce type de connection de “web/mail” (par opposition à “internet”) et pour ceux qui n’avaient pas le choix, j’avais préparé un linux épuré avec juste ces 2 applications, avec interdiction de vidéos, et mises à jours auto désactivés.
Je ne sais point si c’est encore comme ça… je pense qu’avec l’avènement des connections 4G “fixe” , une partie des gens a résilié, et donc il y a moins de congestion… mais il faut que je re-essaye.
Le 05/06/2018 à 15h06
Un peu de technique sur le Ka-Sat :
Le principe (innovant à l’époque) de ce sat est la réutilisation spatiale de fréquences : La surface de la terre est divisée en “zones” de fréquences , qui ne se recouvrent pas :
http://img.clubic.com/04308740-photo-carte-de-couverture-des-faisceaux-du-satell…
Ca requiert des émetteurs très complexes (http://www.techtir.com/sites/default/files/u1000004/satellite/feedcluster-ka-sat… ) mais permet bien sur d’augmenter grandement le nombre de clients atteignable, à condition qu’ils soient spatialement éloigné.
Car il faut prendre en compte un fait très important : Le Ka-Sat dispose d’une bande passante totale de ~90Gbps (Up+down), mais ce débit est divisé en 82 faiseaux / beam comme indiqué ci-dessus !
sachant que le débit réel est moindre, car il faut inclure les informations de correction d’erreur et de garde, on arrive à environ 450Mbps descendant par beam.
Or si vous regardez la carte, on peux voir que les beam sont très large, une fois au sol : La France, par exemple est couverte par 4 beams , un 5ème un peu au nord, et inégalement répartis (celui qui couvre la corse, par exemple couvre aussi le nord-ouest de l’italie et beaucoup de méditerranée).
Et donc… vous commencez à comprendre que, dès que 22 personnes sur un seul beam tirent leur 20Mbps du contrat, ben il n’y a plus de place pour le 23ème… pour une région qui s’étend de bordeaux à Lyon et de Barcelone à Limoge….
=> C’est pour ça que Eutelsat a coupé la commercialisation uniquement sur certaines zones , et pas sur d’autres : Les beams dans ces zones étaient sur-sur-sur-bookées.
Et ça explique aussi ces “délires” de FAP , avec des tentatives plus ou moins malheureuses de gérer tous ces gens à qui on avait vendu 20Mbps “miraculeusement”, poussés par les collectivité locales qui remboursaient une partie des frais d’installation et par volonté de rentabilisé le plus vite possible cette machine…
Comme je disais , ça s’est peut-être calmé depuis, mais en tous cas , selon moi ce sat est arrivé soit 5 ans trop tard, soit avec une capacité 10x inférieure à celle qu’il aurait fallu en 2011 pour écouler la demande.
(Note : Eutelsat est une entreprise publique à 85% , dixit Wikipedia - elle n’a donc de compte à rendre à “personne”, et ce fait explique peut-être aussi pourquoi elle a été autant “poussée” par les pouvoirs publics, alors que la solution technologique a été très vite apparue comme sous-dimensionnée)
Dans mon cas, pendant la 1ère année (de Juin 2011 à début 2012), la solution a été un succès - car très peu de congestion.
Les problèmes sont apparus mi-2012 avec la mise en place des FAP, qui n’ont fait qu’empirer ensuite jusqu’à l’arrêt de l’utilisation régulière en 2013 , et la résiliation en 2015 (faut dire aussi que le revendeur avait mis la clé sous la porte).
Le matériel (qui m’appartient) marche encore, et je l’allume parfois pour valider un pointage, mais je ne m’en sert plus régulièrement.
Le 05/06/2018 à 15h22
Merci pour les détails, c’est super intéressant !!
Le 05/06/2018 à 16h34
Le VSAT c’est bien pour les pro qui en ont le besoin.
C’est une techno qui coute la peau des fesses. Et comme beaucoup de techno, le matériel compte énormément (modem, buc, lnb etc.), et le bon matériel, ca coute bonbon.
Bref, pour le particulier, le vsat c’est vraiment pour être raccorder au net sans autre possibilité.
Pour les pro (genre banque) c’est parce que l’argent transite dedans et que le VSAT c’est très fiable.
Pour d’autre, comme les miniers, c’est parce qu’ils sont en pleine brousse…
Le 06/06/2018 à 07h11
….. Il est dans tous les cas dommage que les autorités laissent ainsi faire,….
après ça…..ça donne, pas trop, envie !
(ou alors, faut avoir besoin d’Internet (avec “un assez bon débit”* )
* sic " />
Le 07/06/2018 à 03h18
Question : Certains pays étrangers sont ils en partie recouverts par des faisceaux Eutelsat permettant son utilisation ?
Le 07/06/2018 à 07h07
Le 07/06/2018 à 07h31
Le 07/06/2018 à 08h11