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Médiateur des télécoms : 5 484 avis rendus en 2018, un taux de refus toujours élevé chez Free

Finalement, la liberté a un prix

Médiateur des télécoms : 5 484 avis rendus en 2018, un taux de refus toujours élevé chez Free

Le 19 février 2019 à 14h20

En 2018, les plaintes au Médiateur des télécoms étaient en baisse, mais les dossiers plus complexes. Les 5 484 avis rendus ont globalement été bien acceptés, à l'exception de Free. La situation globale s'améliore, mais le Médiateur reconnaît avoir « quelque difficulté à comprendre » la logique de certains opérateurs. Il formule enfin six recommandations.

Le Médiateur des télécoms intervient en cas de désaccord avec votre opérateur fixe ou mobile (facturation, service, etc.). Il tente de trouver une solution à l'amiable. Si aucun accord n'est trouvé, vous avez toujours la possibilité d'intenter une action en justice. Ce service créé en 2003 est proposé par l'Association Médiation des communications électroniques (AMCE). 

Un service indépendant et gratuit

Il « fédère la quasi-totalité des fournisseurs de service de communications électroniques (mobile, fixe, fibre), ainsi que d’autres professionnels, soit 45 membres ». Dans sa charte, il rappelle qu'il « exerce sa mission en toute indépendance et ne reçoit aucune directive de qui que ce soit », et qu'il « est soumis à une obligation de confidentialité ».

Avant d'envoyer votre dossier au Médiateur, il faut contacter le service client de votre opérateur. En l'absence de réponse ou si celle-ci ne vous convient pas, vous devez ensuite écrire à son service consommateur (courrier, formulaire, email, etc.).

Médiateur des télécoms

Une procédure amiable en trois mouvements

Si vous n'êtes toujours pas satisfait de la réponse, vous pouvez alors vous tourner gratuitement vers le Médiateur des télécoms. Notez qu'il peut être saisi directement « si vous ne recevez pas de réponse du service clients depuis plus de deux mois ». Attention, aucune action en justice ne doit avoir été engagée par l'une des parties.

Le Médiateur dispose alors d’un délai de 90 jours pour faire connaître son avis aux deux parties. En 2018, la moyenne était de 66 jours, largement en baisse par rapport aux années précédentes : 80 jours en 2017 et plus de 130 jours en 2016. Chacun dispose ensuite d’un mois pour accepter ou refuser la proposition.

Le bilan 2018 vient d'être mis en ligne, permettant de se faire une image des plaintes des utilisateurs sur l'année écoulée, qui se chiffrent encore en milliers. Six recommandations sont aussi mises en ligne, avec des exemples de litiges et des fiches pratiques pour les consommateurs (déménager, changer d'opérateur, comprendre sa facture, constituer son dossier pour recourir à la médiation, etc.).

Des dossiers moins nombreux, mais « nettement plus complexes »

« Après l’explosion de 2016 (+ 28 %), et l’augmentation mesurée de 2017 (+ 8%), le nombre des saisines baisse sensiblement :- 12% en 2018 », note le Médiateur, qui n'avait pas enregistré une telle baisse depuis 2014. Il se félicite du résultat : « c’est un signal fort, et la preuve évidente d’une amélioration de l’état de santé du secteur ». 

En 2017, le Médiateur avait pour rappel reçu 13 030 dossiers et délivré 6 026 avis largement acceptés par les opérateurs... sauf par Free (68,26 % alors que la moyenne était à 93 %). L'année 2018 ressemble en bien des points à la précédente. En effet, 11 481 demandes de médiations ont été adressées, pour 5 484 avis. Mais cette baisse cache une autre réalité : les « dossiers sont nettement plus complexes ».

En cause, le regroupement de plusieurs offres chez un même opérateur, avec des promotions « alléchantes » à la clé : « Bien souvent, ce n’est pas un mais deux, trois ou quatre litiges concomitants et ayant des liens entre eux que les clients portent à la connaissance de la Médiation. Le dysfonctionnement de l’internet ou du fixe, objet principal du litige, entraine une explosion des consommations mobile et des hors forfait, contesté par la même occasion ».

Pour le Médiateur, les clients ne sont pas blancs dans cette histoire : « de nombreux consommateurs, au premier problème venu, veulent partir avec armes et bagages chez un autre opérateur pour tous leurs contrats au risque de s’exposer à de fortes pénalités de résiliation, sources de litiges collatéraux… Pourtant, on ne voit pas pourquoi une surfacturation sur un abonnement mobile devrait ipso facto entrainer la résiliation du contrat ADSL. Dans la très grande majorité des cas, ces demandes ne sont aucunement justifiées ».

Du mieux, mais une information toujours perfectible

Fait étonnant, le Médiateur affirme que les saisines en série « ont aujourd'hui disparu ». Elles concernaient « plusieurs dizaines de consommateurs critiquant individuellement la même modification contractuelle introduite par l’opérateur ». Fréquentes il y a trois ans à cause de « pratiques commerciales souvent peu respectueuses du droit de la consommation », elles feraient partie de l'histoire ancienne... Elles pourraient néanmoins se rappeler au bon souvenir du Médiateur avec le retour des options payantes obligatoires (une hausse des Go en mobile par exemple) ou l'ajout de Yoobox « sans surcoût » chez Free et SFR.

Bref, c'est mieux dans l'ensemble, même s'il reste du travail. Du côté positif : « Les informations lapidaires sur des modifications de forfait excluant en bas de page, en police de caractère difficilement lisible sans loupe, certaines destinations à l’international ou changeant la composition de bouquets de chaine se font de plus en plus rares ». De plus, les informations sur le droit de rétractation sont mieux indiquées.

De l'autre par contre, « l’absence de confirmation de commande dans le cas d’une vente à distance ou l’insuffisance des informations contenues dans cette confirmation (comme le prix du forfait !) sont toujours à déplorer ». 

  • Médiateur des télécoms bilan 2018
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11 481 dossiers reçus, 5 484 avis rendus

En 2018, 11 481 dossiers sont arrivés sur le bureau du Médiateur, soit une baisse de 12 % par rapport à l'année précédente. Les déclarations par Internet sont toujours plus nombreuses (77 % en 2018 contre  64 % en 2017). 46 % des demandes étaient recevables en 2018 (4 points de plus en un an), une conséquence « de la mise en place du nouveau site internet », selon le Médiateur. 

Dans la grande majorité des cas (64 %), le principal motif d'irrecevabilité tient au fait que les voies de recours n'ont pas été épuisées (contacter le service client et commercial). Le nouveau site internet et son quizz tendent à mieux les mettre en avant.

Sur les 11 481 demandes, 5 484 avis ont été rendus, soit 9 % de moins qu'en 2017 (6 026 avis). Dans l'ensemble, le taux d'acceptation des conclusions par les consommateurs est stable : 95 %, comme en 2017, mais un peu moins qu'en 2016 (97 %). La situation est identique pour les opérateurs : 93,4 % ont accepté la proposition, contre 93 % en 2017 et 97 % en 2016.

Un taux de refus des avis toujours élevé chez Free

Le détail par opérateur est intéressant : ils sont une vingtaine avec un taux d'acceptation de 100 %, dont SFR, Budget Telecom, Prixtel et OVH. Cela ne signifie pas que le Médiateur leur a donné gain de cause à chaque fois, seulement qu'ils étaient d'accord avec les propositions faites.

Ils ne sont que cinq à ne pas faire un carton plein : Orange et Bouygues Telecom sont tous les deux à plus de 99 %, SRR (filiale de SFR) est juste au-dessus de 90 %, tandis que Coriolis est à 76,92 %. Dans ce dernier cas, le taux de refus n'est « pas significatif dû au très faible nombre d'avis », précise le Médiateur.

De tous les opérateurs, c'est encore une fois Free qui se démarque largement avec un taux de 72,57 % seulement, soit le score le plus faible tous opérateurs confondus. Il est tout de même meilleur qu'en 2017 et ses 68,26 %. Aucune explication n'est donnée sur refus de Free, ni sur les éventuelles suites données par les consommateurs.

  • Médiateur des télécoms bilan 2018
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Plus de 50 % des plaintes sur la téléphonie mobile 

Dans le détail, les plaintes concernent les mêmes domaines d'année en année : la téléphonie mobile arrive largement en tête (51,9 %,+ 3,57 points), suivie par le fixe et les offres combinées (35,2 %,- 2,48 points), ainsi que la fibre (11 %,+ 0,07 point). Dans ce dernier cas, « ce sont essentiellement des questions liées aux "dommages" engendrés dans les locaux d’habitation par les sous-traitants des opérateurs lors de l’installation de la fibre ». Les 1,82 % restants (- 1,17 point) sont pour la téléphonie fixe (sans box).

La résiliation, les contrats, la facturation et les problèmes techniques se partagent à peu de chose près un quart des litiges chacun, comme en 2017. On note quand même une augmentation significative des problèmes techniques sur le fixe : « La qualité de service de l’ADSL est notamment en cause (pertes de synchronisation, baisses de débits) ». Au contraire, les litiges liés à la facturation sont en « très forte baisse depuis deux ans ».

  • Médiateur des télécoms bilan 2018
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Le Médiateur fier de son action

Le Médiateur publie aussi les résultats d'une enquête interne de satisfaction. Elle porte sur 992 consommateurs l'ayant contacté entre le 1er juin et le 30 octobre via son site : « 85 % des répondants considèrent que la médiation répond à leurs attentes »... ou s'en approche. Ils sont par contre 14 % à penser le contraire. 

81 % sont globalement satisfaits du résultat, dont 57 % « très satisfaits ». 12 % ne le sont par contre pas du tout. Au final, 85 % recommanderaient le Médiateur, qui semble donc remplir son rôle auprès des utilisateurs. Un service d'autant plus appréciable qu'il est gratuit et qu'il n'exclut pas une action en justice par la suite.

Les chiffres sont là encore stables par rapport à 2017. Tous les détails de l'enquête interne sont disponibles ici.

« Quelque difficulté à comprendre » la logique des opérateurs

En guise de conclusion, le Médiateur se pose plusieurs questions ouvertes : « Pourquoi certains opérateurs prennent-ils, délibérément ou non, des décisions d’investissement ou de "non-investissement" qui ne peuvent qu’avoir pour effet de "saccager" leurs relations avec leurs clients, quitte à s’enorgueillir quelques années plus tard, après une sanction boursière sévère, du nombre de clients "reconquis" ? ». 

Le Médiateur avoue ainsi avoir « quelque difficulté à comprendre » la logique de certains : « L’évidence de l’adage mille fois répété selon lequel il coûte moins cher de garder un client que de le reconquérir sautant une nouvelle fois aux yeux ». Autant d'indices pointant vers SFR, même si l'opérateur n'est pas cité.

Il constate aussi « une amélioration sensible du traitement des réclamations des clients chez l’opérateur qui avait ces dernières années massivement concentré leurs foudres et, effet quasi mécanique, leur désertion au profit d’opérateurs concurrents… ». Là encore, il est très certainement question de la marque au carré rouge, même si elle n'est pas mentionnée explicitement. « Le climat est en effet apaisé. On n’exige plus systématiquement, comme en 2016, la formulation d’excuses de la part de son opérateur « dont on ne veut plus entendre parler ». L’exaspération n’est plus aussi palpable », note le Médiateur.

De manière générale, le Médiateur se demande « Pourquoi, dans l’environnement concurrentiel extrêmement compétitif que connaissent les opérateurs, ces derniers affectent-ils aussi peu de moyens humains et financiers à leur service clients ? ». Il liste les griefs souvent remontés : « Délais de réponse exaspérants, langue française imparfaitement maitrisée, incohérences des réponses entre service commercial et service technique ».

Il propose enfin une piste de développement aux opérateurs : « Et si les services clients étaient considérés non comme des centres de coûts, à compresser nécessairement, mais comme des centres de profit ? ». L'appel sera-t-il entendu et la proposition retenue ? Rien n'est moins sûr...

Six recommandations pour les opérateurs

Après le constat sur l'année 2018, voici une série de six recommandations, dont certaines avaient déjà été formulées l'année dernière. C'est notamment le cas de l'usurpation d'identité et des frais de roaming :

  • Prendre toutes les mesures nécessaires à l’identification du souscripteur de l’abonnement [...] en limitant la livraison des téléphones acquis à l’adresse de l’abonné, à une boutique sur présentation d’une pièce d’identité ou à un point relais à proximité de son domicile.
  • Notifier par mail ou courrier à leurs abonnés leur facture dès le jour de leur émission [et] de prévoir dans leurs Conditions Générales d'Abonnement (CGA) le délai à l'issue duquel le prélèvement d'une facture peut être effectué à compter de sa notification.
  • Procéder dans les meilleurs délais aux modifications requises sur leur système informatique à l'effet d'accepter les prélèvements auprès d'une banque située dans un autre État européen.
  • Dans l'hypothèse où une offre d'accès internet fixe comporte la location payante d'une box, de se conformer à l'arrêté du 3 décembre 1987 et aux dispositions de l'article L.224 - 30 du Code de la consommation en indiquant clairement, sur le contrat qu'il propose à ses clients, la somme totale qui devra être effectivement payée par le consommateur.
  • Conformément à l'avis rendu par le Conseil National de la Consommation, le 31 octobre 2017, relatif à l'accès des jeunes aux services, lorsqu’ils sont informés de l'utilisation de la ligne par un mineur, de notifier simultanément au titulaire ayant donné un numéro de contact, toute atteinte et déblocage d'un plafond de consommation par l'utilisateur, notamment en cas d'utilisation à l'étranger.
  • Veiller à mettre à disposition de leurs clients une adresse mail de contact permettant de joindre le service client.

Commentaires (13)

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Il propose enfin une piste de développement aux opérateurs : « Et si les services clients étaient considérés non comme des centres de coûts, à compresser nécessairement, mais comme des centres de profit ? ».





Un vœu pieu de tous les services “support”…

En attendant, à moins de multiplier par 10 le cout des appels au service client, ce n’est pas près de devenir un “centre de profit” qui sera visible dans les tableaux de suivi financier. Ou alors, il faudrait trouver un moyen de chiffrer financièrement la satisfaction ou la “non-perte” d’un client mais je vois même pas par quel bout prendre cette question…


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J’ai failli devoir faire appel au médiateur. Abonné chez Free, j’ai dû, après une coupure totale des services pendant 32 jours, faire 2 LRAR et attendre 3 mois pour être remboursé de cette coupure. Le 3ème LRAR pour saisir le médiateur était prêt que Free a enfin daigné m’appeler au téléphone pour m’annoncer qu’une partie de mes demandes étaient acceptées.



Vu l’échange téléphonique avec eux (aucune explication sur le délai, aucune excuse, rien, nada), j’ai tendance à croire qu’il s’agit là d’une attitude délibérée de leur part. Combien de client en panne ont la patience de faire ces procédures pour être remboursé d’un mois de coupure ? Moins de 1 sur 1000 probablement, c’est donc tout bénéf’ pour notre opérateur. Il devrait y avoir une obligation pour imposer aux opérateurs de rembourser les coupures de plus de 3 semaines de façon automatique si le client n’est pas en cause.



À noter qu’effectivement Free a refusé de me rembourser l’explosion du forfait DATA du fait de cette coupure prolongée, pourtant avec trois abonnements Free mobile. Un comble.



Bref, pris isolément, le client n’a aucune importance pour ces gens là.

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comme on parle du service client il eu un bon exemple, un peu long a lire, mais ça fait rêver.

 

https://medium.com/@djo/obsession-service-client-captain-train-cb0b91467fd9



Le probleme c’est qu’il n’y a pas de relevé bancaire: ce mois ci le service client a rapporté 3M€

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KP2 a écrit :



Un vœu pieu de tous les services “support”…

En attendant, à moins de multiplier par 10 le cout des appels au service client, ce n’est pas près de devenir un “centre de profit” qui sera visible dans les tableaux de suivi financier. Ou alors, il faudrait trouver un moyen de chiffrer financièrement la satisfaction ou la “non-perte” d’un client mais je vois même pas par quel bout prendre cette question…







Avec l’IT qui est encore considérée comme un centre de coûts et une variable d’ajustement par trop d’entreprises au lieu d’un investissement et d’un moyen, c’est pas demain la veille qu’ils se poseront cette question pour le support.


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Certains aussi s’y entendent pour se tirer un obus dans le pied. Ici, je considère l’IT comme un parasite : financés par le boulot des autres, service rendu médiocre, entrave systématique et refus de progresser.

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La réponse est facile, même si il y’a concurrence, il y’a entente tacite des opérateurs pour la médiocrité de service.

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mtaapc a écrit :



Certains aussi s’y entendent pour se tirer un obus dans le pied. Ici, je considère l’IT comme un parasite : financés par le boulot des autres, service rendu médiocre, entrave systématique et refus de progresser.







Ce sont des choses qui arrivent… après, ils ont certainement aussi leurs contraintes budgétaires et leurs crises internes.


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Merci pour le partage ! J’ai travaillé pour une boite spécialisée dans le support sous-traité (bien que le site où j’étais ne faisait pas de support ou de télédémarchage), et c’était en effet assez incroyable de voir à quel point ils étaient à côté de la plaque en général, mais surtout par rapport à notre site en particulier.



Par contre, ce qui me manque vis-à-vis de Captain Train / Trainline Europe, c’est que les notes de mise-à-jour sont maintenant insipides au possible…

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Après, ça dépend de pleins de facteurs. Si l’entreprise n’investit pas pour que le département informatique fonctionne correctement, tu te retrouves soit avec une équipe démotivée qui n’a pas les ressources pour travailler dans de bonnes conditions, voire une bande de bons-à-rien (refus d’investir = bas salaires = les bons gars trouvent des meilleurs postes ailleurs voire n’essaient même pas de postuler). Dans un cas comme dans l’autre l’expérience pour les utilisateurs est excécrable.



Il faut voir aussi que de bosser dans un département informatique est vachement ingrât, parce que du point de vue du reste de la boite quand tout va bien tu ne sers à rien puisque tout fonctionne, mais quand ça pète c’est de ta faute parce que tu ne fais pas ton boulot. Alors que dans la réalité, pas mal de problèmes sont complètement transparents pour les utilisateurs grâce au travail fourni, et des fois la connexion internet pète parce qu’il y a des travaux dans la rue et que dans un duel entre un marteau-piqueur et un fourreau téléphonique, je vois pas comment le fourreau ressort indemne, voilà ce que l’équipe se mange dans la gueule ! Alors ouais, OK, ils auraient pu mettre en place une seconde ligne (bonne chance pour qu’elle ne passe pas par le même fourreau sans que ça coûte un bras) avec un failover automatique, mais quand ta direction te dit que ça sert à rien donc t’as pas le budget, pour ensuite t’engueuler parce que t’as pas vu venir le problème, je ne me demande pas trop où est le vrai problème…

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en gros ca dépend de la direction, je faisait a mon niveau ce qu’il y a dans le blog, jusqu’a ce que l’on m’interdise de parler a des autres personnes que le responsable qualité. c’est moins pratique <img data-src=" />



du coup ca fait téléphone arabe, lorsque je reçois une demande qui a été traduite par moulte personne, impossible de répondre correctement. Le travail en direct a la source, avec du pouvoir financier ya que ca de vrai.

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Juste un exemple pour illustrer. La calculatrice Windows 10 plantait, avec le lien vers le store Windows pour la réinstaller, store bloqué par le proxy, réponse du support : il faut remasteriser le PC… Connexion filaire du PC sur un réseau ouvert, 2 clics, problème résolu !

Et là c’est juste un exemple bureautique tout bête, je suis dans le domaine automatisme / robotique. Pour l’industriel, c’est du grand n’importe quoi notre DSI, sortis de Windows, Office et SAP ils sont paumés mais imposent leur paranoïa (la sécurité oui, la paranoïa par manque de connaissance, non). Pourtant, ce qui nous et les fait vivre, c’est de produire des pièces.

Mais c’est pas tant une question de moyens financiers que de stratégie : politique 0 développement interne, tout en sous-traitance, les coûts et les délais sont délirants, aucune maîtrise. La hiérarchie ce sont uniquement des gestionnaires, voir les responsables de secteurs se servir de leurs PC c’est à pleurer. Par contre, la com sur la digitalisation ça tourne à fond !

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sscrit a écrit :



en gros ca dépend de la direction, je faisait a mon niveau ce qu’il y a dans le blog, jusqu’a ce que l’on m’interdise de parler a des autres personnes que le responsable qualité. c’est moins pratique <img data-src=" />



du coup ca fait téléphone arabe, lorsque je reçois une demande qui a été traduite par moulte personne, impossible de répondre correctement. Le travail en direct a la source, avec du pouvoir financier ya que ca de vrai.



Je ne vois pas comment on peut bosser correctement dans ces conditions, même avec la meilleure volonté du monde…

Je suis en contact avec tout le monde sans exception dans l’établissement, du buandier (qui a aussi besoin d’un PC, entre autre pour faire remonter les problèmes et gérer ses stocks) à l’intégralité de la direction, et même comme ca j’ai parfois du mal à avoir les infos nécessaires. Alors se limiter à une seule personne qui fait le téléphone arabe, heu… <img data-src=" />


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certaine entreprise c’est un peu Game of throne. Donc l’expérience utilisateur ca passe après le manque de papier toilettes dans les wc.

Médiateur des télécoms : 5 484 avis rendus en 2018, un taux de refus toujours élevé chez Free

  • Un service indépendant et gratuit

  • Une procédure amiable en trois mouvements

  • Des dossiers moins nombreux, mais « nettement plus complexes »

  • Du mieux, mais une information toujours perfectible

  • 11 481 dossiers reçus, 5 484 avis rendus

  • Un taux de refus des avis toujours élevé chez Free

  • Plus de 50 % des plaintes sur la téléphonie mobile 

  • Le Médiateur fier de son action

  • « Quelque difficulté à comprendre » la logique des opérateurs

  • Six recommandations pour les opérateurs

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