Conditions d’utilisation d’Instagram : un Californien lance une class action
C'était à prévoir
Le 26 décembre 2012 à 12h50
2 min
Droit
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La semaine dernière, le service de partage de photos Instagram a provoqué un vent de contestations après que de nouvelles conditions d’utilisation ont été publiées. Racheté par Facebook plus tôt dans l’année pour 715 millions de dollars, le service a finalement fait machine arrière. Mais pas avant qu’un utilisateur américain ait décidé de lancer une croisade et une action de groupe (class action).
Instagram a donc tenté la semaine dernière de changer les conditions d’utilisation de son service. En quelques heures à peine, les utilisateurs se sont insurgés contre les nouveaux termes. Ces derniers laissaient en effet supposer que les photos seraient revendues pour générer du chiffre d’affaires. En effet, Instagram est depuis ses débuts entièrement gratuit et les applications n’affichent aucune publicité, ni sur iOS, ni sur Android.
Même si Instagram a indiqué ne pas vouloir revendre les photos des utilisateurs, un Californien a décidé d’attaquer le service pour d’autres raisons. Suite en effet à la polémique des nouvelles conditions, beaucoup se sont demandés s’il fallait clore les comptes. Or, selon la plainte déposée dans un tribunal du Northern District of California, clore un compte Instagram revient à abandonner ses droits sur toutes les photos publiées, laissant alors libre l’entreprise de les utiliser comme bon lui semble.
Du côté d’Intagram, on dément formellement un tel débouché : « Nous estimons que cette plainte n’a aucun fondement et nous la combattrons avec force ». Mais Reuters, qui rapporte les faits, cite également l’avocat Kurt Opsahl de l’Electronic Frontier Foundation. Selon lui, les conditions remises en place ne parlent plus de la capacité des photos à rester réellement privées quand le compte est configuré comme tel. Un sérieux problème qui rappelle malheureusement certains mouvements opérés par Facebook.
Il faut rappeler dans tous les cas que les conditions d’utilisation, qu’elles soient nouvelles ou anciennes, ont toujours permis à Instagram l’exploitation des contenus. L’ensemble est plutôt à rapprocher d’une communication très mal orchestrée autour de la transition.
Commentaires (18)
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Abonnez-vousLe 26/12/2012 à 13h25
Le 26/12/2012 à 13h26
Le 26/12/2012 à 13h45
Le 26/12/2012 à 14h28
On se donne le droit mais on le prend pas, sacrés guignols.
Le 26/12/2012 à 15h21
clore un compte Instagram revient à abandonner ses droits sur toutes les photos publiées, laissant alors libre l’entreprise de les utiliser comme bon lui semble.
" /> moi aussi.
Marrant comme quand ça arrange, les droits sont vite (soit-disant) abandonnés, lorsqu’ailleurs ils durent 80 ans et que Hadopi et autres nous tombent dessus ! " />
Le 26/12/2012 à 15h55
Le 27/12/2012 à 08h43
Dans le cardre d’un contrat la mention lue est approuvé ne s’applique pas aux paragraphe jugé abussif. C’est pour cela que l’on peut signer un bail ou il est indiqué que l”on ne doit pas avoir d’animaux domestique mais en prendre malgré tout.
Le 27/12/2012 à 08h52
Le 27/12/2012 à 09h07
Le 27/12/2012 à 09h20
Le 27/12/2012 à 12h55
Je ne crois pas que le probleme soit que les photos “privées” deviennent “publiques”, mais qu’ Instragram puissent en faire un usage commercial.
Pas normal que FB puisse utiliser une de tes photos de vacances pour illustrer sa future campagne commerciale, gratuitement sans te verser le moindre euro.
Le 26/12/2012 à 13h04
Selon lui, les conditions remises en place ne parlent plus de la capacité des photos à rester réellement privées quand le compte est configuré comme tel. Un sérieux problème qui rappelle malheureusement certains mouvements opérés par Facebook.
Marrant. Il y a donc des gens qui veulent que leurs photos “restent réellement privées”, mais qui les publient sur Facebook pour que d’autres personnes puissent les voir.
En gros, Facebook ne fonctionne pas comme ils croient / veulent. Donc procès. \o/
A part la cryptographie, je ne vois pas de moyen de diffuser sur le net tout en garantissant la confidentialité.
Le 26/12/2012 à 13h07
Du côté d’Intagram, on dément formellement un tel débouché : « Nous estimons que cette plainte n’a aucun fondement et nous la combattrons avec force ».
En même temps je les imagine mal balancer : “Ils sont raison de nous attaquer !, On va tout faire pour qu’ils gagnent le procès afin que nous ne puissions pas abuser de la situation dans laquelle nous nous sommes fourvoyer” " />
Le 26/12/2012 à 13h09
Le 26/12/2012 à 13h10
C’est vrai que niveau com’ ya du boulot " />
Ils ont un peu fait les bourrins
Le 26/12/2012 à 13h10
clore un compte Instagram revient à abandonner ses droits sur toutes les photos publiées, laissant alors libre l’entreprise de les utiliser comme bon lui semble.
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Le 26/12/2012 à 13h14
Le 26/12/2012 à 13h19