WarZ n'en finit plus de faire parler de lui en cette fin d'année. Cette fois-ci, le jeu de survie d'Hammerpoint Interactive ne s'attire pas les foudres des joueurs ou des autorités, mais Sergey Titov, son producteur, vient présenter ses excuses à la communauté pour son « arrogance » de ces derniers jours.

Dans une lettre ouverte qui se veut moins agressive et hautaine que les messages auxquels l'homme nous avait habitués jusque-là, Sergey Titov fait son mea culpa en revenant sur les diverses controverses qui ont secoué son jeu.

« Je dois admettre que nous n'avons pas réussi à communiquer correctement certains de nos plans et de nos actions, aux nouveaux joueurs comme à ceux présents depuis le début. Cet échec s'est accompagné de retours très négatifs de la part d'une fraction de la communauté qu'il était facile de qualifier de " haters " ou d'autres termes inconvenants, honnêtement, tout ceci est de ma faute. Le rapide succès rencontré par WarZ m'a rendu arrogant et aveugle, tout comme les résultats de nos sondages, j'ai alors choisi de ne pas tenir compte des remarques faites par ces joueurs, et par les autres. Cet échec est à mettre entièrement sur mes épaules, et je dois remercier cette minorité bruyante et admettre que j'aurais dû lui prêter attention plus tôt. »

Un discours, dont le style contraste avec celui de ses précédentes allocutions, où la mauvaise foi « Un peu plus de 100 km², c'est bien compris entre 100 et 400 km² » se mêlait à l'arrogance. Après une série d'excuses où l'homme admet avoir « pris la grosse tête », Sergey Titov dévoile ses plans pour la suite ainsi que les améliorations prévues pour le jeu et au niveau de la communication de l'éditeur.

La communication avec la communauté passe au premier plan

Concernant la communication, Hammerpoint Interactive promet de réévaluer la performance des équipes du marketing et de la publication, sans donner plus de détails à ce sujet. On comprendra en filigrane que certaines têtes pourraient tomber.

De nouveaux modérateurs seront formés sur les forums, et l'éditeur se propose d'inviter 10 personnes issues de la communauté du jeu au sein de ses studios à Los Angeles afin qu'ils puissent découvrir l'avancement de WarZ ainsi que les travaux en cours. Ils auront également l'occasion de partager leurs avis avec l'équipe de développement, qui peut-être le prendra en compte. Enfin, la communauté au sens large sera mise à contribution afin d'entendre son avis sur la prochaine carte du jeu, baptisée « California ».

Concernant la politique des forums, certains faisaient état de bannissements justifiés par le seul fait d'avoir critiqué le jeu. L'éditeur veut remédier à ce problème en ajoutant une équipe de community managers chargés de remonter les problèmes décrits sur le forum. Toutefois, Sergey Titov précise que s'il souhaite que toutes les opinions soient entendues, les restrictions concernant le harcèlement et le langage grossier seront toujours de la partie. Bref, il sera possible de critiquer, mais dans le calme et la bonne humeur.

La « Foundation Release » n'est que le début

Actuellement, WarZ est disponible sur le site de l'éditeur dans une version baptisée « Foundation Release » qui selon le producteur ne correspond qu'à « une première étape utilisée comme les fondations sur lesquelles nous construirons le reste. Elle inclut les fonctionnalités principales et est tout à fait jouable telle quelle. Il faut la voir comme une version 1.0 que nous ne cesserons d'améliorer ensuite ».

Une version 1.0 qui sent bon l'alpha test

Enfin, Titov conclut en annonçant que le recrutement de personnes ayant une meilleure expérience des jeux en ligne est en cours. Il a bon espoir qu'en s'appuyant sur des employés plus expérimentés dans ce domaine, le jeu ne puisse que s'améliorer. Cela suffira-t-il ?

Aucune date n'est annoncée pour la disponibilité des prochains ajouts au titre, dont le plus attendu est probablement l'implémentation d'arbres de talents, et aucune information n'a encore filtré sur une éventuelle remise en vente sur Steam.