[MàJ] La concertation gouvernementale avec Twitter fixée au 8 février
L'abus fait le moine
Le 24 janvier 2013 à 07h36
3 min
Droit
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Article du 10 janvier : Comme prévu, la ministre des Droits des Femmes s’est entretenue hier avec Twitter. Pour l’heure, Najat Vallaud-Belkacem esquisse quelques traits, mais le résultat reste flou. La porte-parole du gouvernement, qui assure de sa « détermination », promet une réunion avec différents acteurs sur le thème des abus de liberté d’expression sur Twitter.
La ministre a promis l’engagement d’un « travail en commun » avec Twitter pour « permettre d'apporter les clarifications juridiques nécessaires » et « mettre en œuvre rapidement les mesures techniques utiles ». Une réunion doit être organisée avec les différents acteurs impliqués sur ce thème. Najat Vallaud-Belkacem affiche sa « détermination à ce que des résultats soient rapidement obtenus » indique l'AFP.
En somme, très peu de détails sur l’avancement de ce dossier.
Fin décembre, Najat Vallaud-Belkacem réclamait des mesures pro actives contre les messages considérés comme abusifs (hashtag #UnBonJuif et #UnJuifMort, etc.) : « l’entreprise Twitter doit trouver des solutions pour que des messages envoyés depuis notre territoire, dans notre langue et à destination de nos concitoyens ne portent pas une atteinte manifeste aux principes que nous avons fixés». La ministre déléguée à l’Économie numérique lui emboitait le pas avant-hier : « Je pense qu’il faut juste définir avec [Twitter] le degré d’inacceptabilité » des messages litigieux, avançait de manière ambitieuse Fleur Pellerin. « Une des mesures envisagées par le gouvernement est de négocier justement avec Twitter le fait de pouvoir retirer les contenus, les hashtags qui sont litigieux, et également d’obtenir de leur part qu’ils donnent l’identité des personnes qui postent de manière répétitive ou au-delà d’une certaine mesure, des posts de cette nature. » Des propos critiqués notamment par Benjamin Bayart (FDN).
Cette semaine, Twitter a toutefois refusé de fournir les adresses IP des auteurs de messages considérés comme incitant à la haine raciale. Contacté aujourd’hui, Jonathan Hayoun, président de l’Union des Étudiants Juifs de France, nous rappelle que son association, à l’origine de cette procédure, n’exige pas de contrôle a priori. Uniquement un contrôle a posteriori afin de permettre donc l’intervention de la justice française pour que le droit national puisse s’appliquer sur ce réseau social.
D’ailleurs, dans la nuit du 7 au 8 janvier, signale-t-il, Twitter a fait traduire dans notre langue sa page de signalement. Cependant, le réseau social reste vissé à une conception américaine de la liberté d’expression, nettement plus extensive qu’en France. Partisan d’un contrôle a posteriori, Jonathan Hayoun voit toutefois d’un bon œil la modération du classement des hashtags les plus populaires. Histoire d’éviter ceux qui inciteraient à la haine raciale. Cependant, le problème reste entier. Sur quels critères pourrait se baser Twitter pour décider sans juge de l’illicéité potentielle ou avérée d’un mot clef dans ce classement statistique ?
Commentaires (23)
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Abonnez-vousLe 11/01/2013 à 10h01
Le 11/01/2013 à 18h39
Le 10/01/2013 à 17h48
Rien contre le sexisme non plus, si on va par là. Entre ça et l’autre qui pense pouvoir faire censurer les vidéos de chauffard sur Youtube, c’est à se demander à quel point ils sont éloignés de la réalité…
Le 10/01/2013 à 17h55
Pas beoin de sous titre, l’humour se loge directement dans le titre
Le 10/01/2013 à 17h59
Le 10/01/2013 à 18h12
Le 10/01/2013 à 18h18
Le 10/01/2013 à 18h19
Le 10/01/2013 à 18h19
Le 10/01/2013 à 18h46
Le 10/01/2013 à 19h03
Le 10/01/2013 à 19h12
Le 10/01/2013 à 19h15
Le 10/01/2013 à 19h18
Le 10/01/2013 à 21h50
On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui © Pierre Desproges
Le 10/01/2013 à 23h50
Le 11/01/2013 à 01h41
Autant en france c’est quasiment la dictature de la pensée. Si tu sors du champ républicain, tu n’existes pas voire on te lapide et tu es directement dégagé des plateaux tv parce que tu as osé critiquer des minorités. Et encore parfois on est condamné pour dire la vérité en tout cas révélé une vérité: exemple : zemmour et les délinquants. Qu’on soit d’accord ou pas , c’est bien la raison qui pousse les flics a demander des papiers aux noirs
d’ailleurs cetait pas la seule. déja la plupart des immigrés sont plutot noirs et arabes donc beaucoup n’ont pas tous leur papier en regle. dont des clandestins L’autre raison c’est que beaucoup d’immigrés vivent dans des quartiers plus pauvres.
bref on peut etre condamné non pas pour dire la verité mais tout seulement pour une opinion qui devient alors un délit parce que raciste… comme si dire une vérité serait se tromper. ou comme si se tromper serait un mensonge.et donc condamnable.
Il y a d’autre affaires ridicules: celle de sevran de guerlain etc…
Ainsi on a créé un nouveau langage: la novlangue. ca sert a etre raciste en faisant croire qu’on ne l’est pas. Ainsi on ne dit plus noir jaune mais minorité diversité ou immigré, personne de couleur.
aux states, c’est le délire a l’envers. c’est a dire que cest la liberté totale mais la bas. ce sont les noirs qui affichent carrément leur haine vis a vis des blancs. des latinos. et on tombe dans le racisme de bas étage.
en france l(opinion devient un délit, et il faut etre antiracisme aux states, le racisme est la norme. et on le justifie par antiracisme en melant ca a la religion chrétienne. et au final on se demande pas si la liberté d’expression perd son sens si il n’ya pas de liberté de conscience veritable.d’ailleurs il me semble pas qu’a l’origine ca servait a diviser les jgens mais a réunir et ouvrir la parole.
je ne sais pas quelle est le juste milieu. peut etre l’angleterre qui sans interdire et restreindre la liberté d’expression
créé des limites qui est la violence (l’appel a la haine etc) et la foi aveugle alors qu’en france on a tendance a faire le contraire: on accepte les emeutes mais on enfermer les gens dans de cases tout en refusant aux gens le droit de pratiquer leur religion vraiment librement.
Le 11/01/2013 à 08h03
Le 10/01/2013 à 16h55
Liberté d’expression non négociable , fin du débat ;) " />
Le 10/01/2013 à 17h11
Dis donc, elle cumule les mandats Najat… Elle la temps pour tout faire ? Parce qu’elle a une famille aussi.. " />
Le 10/01/2013 à 17h21
Quand il s’agit de religion on peut dire tout ce que l’ont veux, mais quand il s’agit des pédé la non pas touche … triste monde
Le 10/01/2013 à 17h48
Partisan d’un contrôle a posteriori, Jonathan Hayoun voit toutefois d’un bon œil la modération du classement des hashtags les plus populaires.
Ca effectivement ça peut ce gérer.
Par contre les idiots qui tweets des trucs pareil, c’est à la police à ouvrir une enquête et à la justice de sanctionner. Pas à Twitter de décider ce qui doit être dit ou non.
Le 10/01/2013 à 17h48