Couverture 4G : où se situe la France par rapport aux autres pays du globe ?
Europe, Amérique, Asie, Afrique, tout y passe
Le 07 octobre 2013 à 14h16
17 min
Société numérique
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Avec une couverture de la population de 63 %, Bouygues Telecom permet à la France de réaliser un véritable bond en matière de 4G (LTE). Nous nous sommes ainsi demandé ce qu'il en était en dehors de nos frontières, afin de mieux situer la notre pays par rapport au reste du monde. Bilan.
Comment atteindre une couverture de 63 % en moins d'un an
Encore inexistante il y a un an, hormis dans quelques villes pour les professionnels sur le réseau d'Orange, la 4G s'est développée à très grande vitesse en France, explosant toutes les prévisions. Pour les trois grands opérateurs, le but est d'infliger une claque à Free Mobile, qui doit avant tout se concentrer sur son propre réseau 3G. Résultat, Orange et SFR devraient couvrir environ 40 % de la population fin 2013, et Bouygues Telecom propose 63 %, tout du moins en extérieur. Une performance quand on sait que les obligations des opérateurs sont de couvrir 25 % de la population d’ici fin 2015, 60 % d’ici fin 2019 et 75 % d’ici fin 2023.
Mais quid des autres pays dans le monde ? En lançant leurs services 4G en 2012 ou en 2013, nous savons que les opérateurs français avaient un retard important sur leurs homologues étrangers. Ces derniers, tout du moins dans certains pays d'Asie, d'Amérique et d'Europe, proposent en effet de la 4G depuis deux, trois voire quatre ans pour les plus précoces. Une avance considérable qui permet à quelques uns, comme vous allez le voir ci-dessous, de s'approcher déjà d'une couverture intégrale de la population en 4G.
Gros débit théorique, mais avec généralement qu'une poignée de Go
Il est toutefois important de noter que les débits et les prix sont très différents selon les pays. Certains n'offrent ainsi que du 50 Mb/s théoriques au maximum tandis que d'autres vont jusqu'à 150 Mb/s, voire au-delà. Reste que, parfois, la différence entre la théorie et la pratique est relativement importante, un point que nous avons récemment analysé.
De plus, la plupart des opérateurs n'intègrent qu'une poignée de Go au sein de leurs offres. Mais d'autres vont jusqu'à 100 Go, quand ils ne proposent pas de l'illimité. C'est le cas de Telia et de 3 au Danemark, de 3 encore au Royaume-Uni (pour la 3G et bientôt la 4G), ou encore de Saunalahti en Finlande.
Tous les chiffres avancés ci-dessus concernent la couverture de la population. Les différences avec la couverture du territoire sont parfois très importantes du fait de la concentration des habitants sur une surface réduite. Les informations au sujet du territoire sont de toute façon très rarement communiquées par les opérateurs et les autorités locales.
Notez enfin que si nous parlons ici exclusivement de la 4G LTE, à savoir la 3.9G, avec des débits maximum théoriques situés entre 50 et 150 Mb/s généralement. La véritable 4G, soit la LTE-Advanced, n'est pas concernée dans cet article. Remarquez que certains opérateurs, au Canada par exemple, utilisent même parfois le terme 4G pour parler en réalité de 3G+ ou de H+. Ils font ainsi la distinction entre 4G et 4G LTE, ce qui est bien pratique pour troubler le consommateur.
Commençons par le top 20 des couvertures 4G dans le monde :
Les pays leaders dans le monde
Sans surprise, les pays disposant du meilleur taux de couverture 4G sont ceux qui ont fait leurs premiers pas en 2009, 2010 ou dans le pire des cas en 2011. La Corée du Sud, portée par son opérateur phare SK Telecom, dispose ainsi d'un taux 99 % de la population, ceci depuis plus d'un an. La 4G est même présente dans les métros et d'autres lieux plus ou moins accessibles. SK Telecom est aussi l'un des opérateurs comptant le plus d'abonnés 4G au monde derrière NTT DoCoMo, Verizon et AT&T.
Au même niveau que la Corée du Sud, nous retrouvons donc la Suède. Grâce à un partenariat, Tele2 et Telenor couvrent ainsi 99 % de la population depuis quelques mois. TeliaSonera, opérateur majeur, couvre pour sa part 95 % des Suédois, et il compte atteindre 99 % de cette population d'ici ces prochains mois. Cette avance de la Suède est logique quand on sait qu'elle a été l'un des premiers pays (si ce n'est le premier) à goûter à la 4G il y a de cela près de quatre ans.
Le Japon, avec un taux de couverture de 97 % aujourd'hui, figure aussi parmi les meilleurs de la classe. D'autant plus que la guerre entre NTT DoCoMo, KDDI et SoftBank Mobile devrait permettre au pays d'atteindre un taux proche de 99 % d'ici le début de l'année prochaine.
Derrière ces trois leaders, nous retrouvons les États-Unis et l'Estonie, avec environ 95 % chacun. Concernant l'Estonie, petit pays de 1,3 million d'habitants pour une superficie de 44 000 km², la société fino-suédoise TeliaSonera a fait le travail en un laps de temps très rapide. Du côté des États-Unis, à la population infiniment plus nombreuse et surtout à la superficie incomparable, ce niveau élevé est dû essentiellement à Verizon. L'opérateur, dans sa guerre avec AT&T et mis sous pression par les tarifs de T-Mobile, a ainsi mis les bouchées doubles pour créer un écart conséquent avec ses concurrents en matière de 4G. Une opération a priori réussie qui lui permet d'être l'opérateur comptant le plus d'abonnés LTE au monde.
N'oublions pas non plus le Portugal, qui a aussi investi rapidement dans la 4G. Portugal Telecom (TMN) se vante ainsi de couvrir déjà plus de 90 % de la population lusitanienne, ceci pour des débits allant jusqu'à 150 Mb/s. L'opérateur prévoit même de proposer du 300 Mb/s à ses clients d'ici peu.
Quid de l'Europe de l'Ouest ?
Si les pays comme la Suède, l'Estonie, le Portugal ou encore le Danemark ont déjà d'excellents niveaux de couverture, qu'en est-il de l'Europe de l'Ouest ? Au Royaume-Uni, EE (Everything Everywhere), fusion d'Orange UK et T-Mobile UK, grimpe au moins à 60 % de la population aujourd'hui, ceci grâce à la réutilisation de fréquences 2G, soit la même situation que Bouygues Telecom. Cela a donné un avantage précieux à EE par rapport à ses concurrents, mais cela devrait surtout permettre au pays de s'approcher d'une couverture intégrale dès l'an prochain si tout va bien.
Outre-Rhin, l'Allemagne développe elle aussi sa 4G. Vodafone a ainsi couvert 66 % de la population locale, et il prévoit d'atteindre 75 % des citoyens d'ici ces prochains mois. En Suisse, l'opérateur Swisscom a passé la seconde afin de distancer ses concurrents et couvre déjà 60 % des habitants. Il compte même atteindre 70 % à la fin de l'année selon ses dires. Orange, en retard sur Swisscom, a toutefois déclaré qu'il grimpera à 71 % d'ici fin 2013. Un petit point de différence qui ressemble plus à de la communication qu'autre chose.
En Belgique, le réseau se déploie petit à petit. L'opérateur Proximus (Belgacom) tente de sortir du lot et couvre 35 % de la population depuis le mois de juin. Malheureusement, le pays ne pourra passer la vitesse supérieure qu'à partir de l'an prochain au plus tôt. À l'instar de Paris, Bruxelles a en effet bloqué toute expansion de la 4G pour une question de normes et d'émission d'ondes. Le conflit s'est néanmoins débloqué cet été, ce qui devrait permettre aux opérateurs de couvrir la région rapidement. Nous ne connaissons toutefois pas leurs ambitions à court, moyen et long terme.
En Espagne, la situation est plus complexe. La 4G est bien déployée par plusieurs opérateurs dans une poignée de villes, mais ces derniers ont une communication assez spécifique. Vodafone, le premier à s'être lancé dans le grand bain, précise par exemple être présent dans quinze villes. La moitié a un taux de couverture extérieure de 58 %, et une couverture intérieure (dans les bâtiments) de 27 %, tandis que l'autre moitié a un rapport de 85 / 60 %. Orange, pour sa part, ne s'occupe que certaines grandes villes du pays, et il faudra attendre la fin de l'année prochaine pour avoir des taux plus importants.
Concernant l'Italie, un certain retard est aussi à noter. Telecom Italia (TIM) couvre certes déjà 37 % de la population grâce à une présence dans près de 300 municipalités, mais il ne prévoit d'atteindre un taux de 60 % que d'ici fin 2015. Une ambition bien faible qui risque de faire passer le pays en seconde catégorie. Vodafone, l'autre opérateur transalpin à déployer massivement la 4G, affiche pour sa part une taux inférieur, et il n'est pas certain qu'une guerre commerciale accélère les choses.
Les pays à forte superficie pas logés à la même enseigne
Si l'on sort de l'Europe et des autres pays déjà cités plus haut, nous pouvons noter que l'Australie, pays gigantesque, mais dont la population est très concentrée sur les côtes, est déjà couverte à 66 % depuis fin juin dernier. Telstra, son opérateur principal, compte même couvrir 85 % de la population d'ici la fin de l'année ou au début de l'année 2014.
Le Canada, autre pays au territoire démesuré, mais dont la population est pour sa part concentrée au sud, près de la frontière avec les États-Unis, est un cas spécial. Certains opérateurs avancent ainsi des taux de 4G à plus de 90 % de la population (et même 97 %). Mais en y regardant de plus près, nous pouvons nous rendre compte qu'il n'est en fait question que de 3G+ ou de H+. En réalité, le taux de couverture de la LTE est bien plus faible, même s'il a réalisé des bonds importants ces derniers mois. Bell, l'un des opérateurs les plus importants du pays, couvre ainsi en LTE 25 millions de personnes selon ses dires, soit près de 72 % de la population. Telus en couvrirait 24 millions alors que Rogers, l'autre opérateur phare du pays, compte atteindre à peu près le même résultat d'ici la fin de l'année.
N'oublions pas aussi la Russie, qui a d'ailleurs les mêmes caractéristiques que les deux pays ci-dessus, avec une population importante du côté européen. L'opérateur Yota (Scartel/Skartel), racheté par MegaFon cet été, s'intéresse depuis trois ans au LTE, sans oublier son développement du WiMAX depuis cinq ans déjà. Présente dans de nombreuses grandes villes de Russie, sa 4G s'étend assez rapidement, mais cela ne représentait tout de même que 27 % de la population en juin dernier. Notez que les autres opérateurs (VimpelCom, MTS) ont un réseau moins développé et que devant l'immensité du territoire (la Russie est le plus grand pays du monde), certains prédisent une couverture complète pour 2019/2020. Rappelons aussi que Yota teste depuis l'an passé la LTE Advanced à 1 Gb/s à Moscou.
Source : 4GAmericas.org
Autre pays majeur du globe : le Brésil. Si en Amérique Latine, la 4G se développe, il s'agit principalement de zones de tests où la couverture est encore limitée. Le pays de Gilberto Gil et Paulo Coelho est cependant en avance sur les autres, poussé par son besoin de proposer un bon réseau en vue des différentes compétitions sportives récentes et à venir (Coupe des Confédérations, Coupe du Monde de Football, Jeux Olympiques, etc.). Un peu plus d'un quart de la population brésilienne (27 %) est aujourd'hui couverte, pour près de 60 villes concernées. L'opérateur Vivo est le leader en la matière avec 24,4 % de la population depuis août dernier. Le nombre d'abonnés n'en reste pas moins famélique. Selon 4GAmericas.org, l'Amérique Latine dans son ensemble ne comptait que 165 000 abonnés LTE en juin 2013, sur 125 millions dans le monde. Néanmoins, ce nombre augmente assez rapidement. Les dernières données pour le Brésil seul font d'ailleurs état de 257 000 clients 4G, dont 116 000 uniquement pour Vivo. Celui-ci a même recruté 34 500 clients juste au mois de juillet, preuve que le secteur progresse à grande vitesse.
Enfin, l'autre très grand territoire manquant dans cette liste est évidemment la Chine. Son cas est assez spécial, dès lors que China Mobile, le plus important opérateur au monde, investit massivement dans la 4G afin de retrouver des couleurs. En effet, son réseau 3G est médiocre par rapport à la concurrence (China Unicom, etc.), qui propose des débits plus rapides. Quelques grandes villes sont couvertes en LTE, souvent partiellement, mais nous n'avons pas de données précises sur ses taux de couvertures 4G actuels. Il ne serait toutefois pas étonnant que le rythme s'accélère dans les trimestres à venir quand on sait que China Mobile compte investir l'équivalent de plusieurs milliards de dollars. Alcatel-Lucent vient d'ailleurs d'annoncer un accord avec l'opérateur afin d'aider son déploiement. Qui plus est, les autorités chinoises valident les appareils 4G qui seront autorisés sur le territoire, ce qui devrait là encore permettre au pays le plus peuplé au monde de rattraper son retard.
Notez que d'autres très grands pays du globe, l'Inde par exemple, n'ont pas encore déployé de réseaux 4G LTE, d'où leur absence dans cet article. Cela devrait toutefois être le cas d'ici un à deux ans.
De fortes disparités au Moyen-Orient
L'Arabie Saoudite, autre pays à forte superficie, est aussi très bien placée dans le monde, ceci grâce à son opérateur Saudi Telecom Company (STC). Il vient ainsi d'annoncer il y a quelques jours avoir grimpé sa couverture du pays à 76,1 %. Nous ne savons toutefois pas s'il parle bien du territoire (ce qui semble être le cas) ou de la population.
Son voisin, les Émirats arabes unis, beaucoup plus petit en superficie, est pour sa part couvert à plus de 80 % par Etisalat. Il faut dire que ce dernier propose des forfaits LTE depuis déjà près de deux ans. Au Qatar, la société Ooredoo (ex-Qtel) a récemment lancé la 4G sur le territoire. Seuls quelques endroits sont concernés pour le moment, mais l'opérateur promet que l'intégralité, y compris les zones inhabitées, seront couvertes d'ici fin 2014. Avec une superficie de 11 586 km², soit près de 200 fois moins que l'Arabie Saoudite (et 60 fois moins que la France), couvrir rapidement le pays est en effet plus aisé.
Un peu plus au Nord, en Turquie, TurkCell prépare la 4G LTE, mais ne l'a toujours pas déployé. L'opérateur a même déjà testé de la LTE Advanced à 900 Mb/s récemment, sans pour autant le proposer à ses clients, faute d'appareils compatibles. Officiellement, sa couverture 2G est de 99,19 % et de 84,26 % pour la 3G. Concernant la 4G, le développement devrait vraiment débuter d'ici deux à trois ans.
Du côté d'Israël, la 4G tarde aussi à décoller. Le pays est très en retard et les opérateurs attendent impatiemment le lancement des appels d'offres. Ce retard est d'autant plus dommageable qu'Israël est plutôt bien loti en 3G et les smartphones y sont très développés. La demande pour la 4G doit donc être forte, d'autant que le territoire compte de nombreuses jeunes pousses de haute technologie.
La 4G se développe petit à petit en Afrique
L'Égypte, l'un des pays les plus peuplés d'Afrique avec le Nigéria et l'Éthiopie, s'intéresse bien à la 4G malgré les troubles qui secouent le territoire ces dernières années. Telecom Egypt et Etisalat ont déjà réalisé des annonces en ce sens. Il faudra toutefois attendre au moins l'année prochaine pour avoir une meilleure vision de la situation.
Concernant le Maroc, la presse locale annonce l'arrivée de la 4G pour l'année prochaine ou pour le début de l'année 2015. Les opérateurs qui ont répondu aux appels d'offres connaitront les réponses de l'agence de régulation début 2014.
La Tunisie, pour sa part, devrait elle aussi goûter à la 4G d'ici peu. Des tests ont été réalisés cette année et tout semble indiquer qu'elle arrivera l'an prochain ou en 2015. Les informations sur le sujet restent néanmoins assez imprécises.
L'Algérie est un cas différent. Le pays a connu durant de très longues années un blocage au niveau de la 3G du fait d'un conflit judiciaire avec l'opérateur Djezzy. Avant même de regarder du côté de la 4G, l'Algérie doit donc penser à l'UMTS, même si ce dossier avance depuis quelques mois. Pour autant, cela n'empêche pas certains de déjà annoncer de la LTE dans le pays. Algérie Télécom, qui craint de perdre des abonnés ADSL avec l'arrivée de la 3G, pourrait ainsi contrer ces offres en développant sa fibre optique ou encore de la 4G. Reste à savoir de quels débits nous parlons ici, et quand précisément ces offres seront proposées.
Du côté du Nigéria, le pays le plus peuplé d'Afrique, la 4G est déjà disponible depuis peu via Spectranet. Mais seule Lagos, la plus grande ville du pays, est couverte pour le moment.
En Afrique du Sud, le pays le plus riche d'Afrique, la LTE est aussi accessible depuis l'an passé. Il s'agit en fait du pays le plus avancé en matière de 4G, tout du moins en nombre de clients. L'opérateur Vodacom, le premier à s'être lancé dans ce marché, propose d'ailleurs une couverture très haut débit mobile dans la plupart des quartiers des principales grandes villes du pays. La plupart des abonnés 4G d'Afrique sont d'ailleurs présents en Afrique du Sud pour le moment.
Notez que d'autres pays africains disposent de la 4G. C'est par exemple le cas de l'Ouganda et de la Tanzanie, qui proposent à leurs habitants 3, 5 voire 10 Go de données. Les débits sont toutefois très variables selon les opérateurs, et les taux de couverture sont encore limités car concentrés dans les grandes villes des pays.
Où se situe donc la France finalement ?
Avec deux opérateurs qui couvriront entre 35 et 40 % de la population fin 2013, et un autre à plus de 63 %, la France reste évidemment en retard par rapport aux pays qui ont amorcé la 4G il y a deux, trois ou quatre ans. Un rattrapage rapide est toutefois possible et a d'ailleurs déjà débuté, ceci grâce à la guerre imposée par Free Mobile mais aussi à la multiplication des fréquences allouées pour cette technologie. La bande 700 MHz pourrait d'ailleurs être exploitée en ce sens d'ici deux ans, et n'oublions pas que Free dispose d'une licence WiMAX sous la bande 3,5 GHz et qui pourrait aussi être utilisée pour la LTE à partir de 2016 (même s'il ne faut pas s'attendre à des miracles en termes de performances).
Outre la question de la couverture ou encore des débits maximums théoriques, la véritable question que chacun se pose et se posera porte sur la qualité du réseau en lui-même et donc de sa congestion. La 4G est avantageuse pour afficher encore plus rapidement des pages web, mais surtout pour télécharger des fichiers volumineux, que ce soit des vidéos, des applications ou des mises à jour. Encore faut-il tenir la charge lorsque la base de clients devient importante.
Couverture 4G : où se situe la France par rapport aux autres pays du globe ?
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Gros débit théorique, mais avec généralement qu'une poignée de Go
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Où se situe donc la France finalement ?
Commentaires (19)
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Abonnez-vousLe 07/10/2013 à 16h11
Le 07/10/2013 à 17h01
Eh bien ce qui est navrant ce n’est pas tant d’être à la traine mais surtout de n’avoir défini aucun objectif, je pense surtout aux offres alléchantes de la 4G qui ne peuvent pas trouver écho chez tous les usagers voire faire de la publicité mensongère… " />
Le 07/10/2013 à 18h30
Merci pour cet article très complet et très intéressant! " />
Le 07/10/2013 à 21h04
En parlant de Alcatel-Lucent :
Le MondeC’est pas sa qui va améliorer l’économie.
Le 08/10/2013 à 10h23
Le 08/10/2013 à 10h24
Le 08/10/2013 à 10h48
Le 08/10/2013 à 11h33
Le 07/10/2013 à 14h36
On est quand même bien à la traîne encore… " />
Le 07/10/2013 à 14h47
Des articles payants maintenant… Je crois que la pc inpact à vraiment franchi la ligne rouge. Et c’est un abonné qui le dit :(
Le 07/10/2013 à 14h48
on est le tiers-monde de la 4G " />
Le 07/10/2013 à 14h52
Le 07/10/2013 à 14h52
On nous parle toujours des débits théoriques, puis on nous dit qu’ils ne sont jamais atteints (ca on savait) et que donc ils sont pas fiables et peu représentatifs.
Donc peut-on nous fournir des débits pratiques ? Genre des moyennes de speedtest ou autres dans différentes conditions (intérieur, extérieur, train, …) par opérateur / pays / technologies (3G, H+, 4G, …).
Est-ce qu’une telle étude existe ?
Le 07/10/2013 à 14h54
Le 07/10/2013 à 15h05
Le 07/10/2013 à 15h07
Le 07/10/2013 à 15h16
Le 07/10/2013 à 15h24
Le 07/10/2013 à 15h29
En tout cas ça montre clairement que c’est la concurrence qui fait bouger les choses dans tous les pays…