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Bruxelles enquête sur Apple et l’Irlande pour un traitement de faveur fiscal

La quatrième feuille du trèfle en question

Bruxelles enquête sur Apple et l'Irlande pour un traitement de faveur fiscal

Le 12 juin 2014 à 14h20

La Commission européenne a annoncé hier officiellement l'ouverture d'une enquête visant trois grandes entreprises : Apple, Starbucks et une filiale de Fiat. Toutes sont accusées de manœuvres fiscales illégales en collaboration avec l'Irlande, les Pays-Bas et le Luxembourg, pays où sont basées ces sociétés en Europe. Les trois entreprises ont démenti tout traitement de faveur de la part de ces pays.

« Nous ne mettons pas en cause les "décisions fiscales" en général » 

Depuis de très nombreuses années, le plus légalement du monde, de grandes entreprises, américaines mais aussi européennes, exploitent les règles fiscales de l'Union pour s'établir dans des territoires avantageux afin de piloter leurs activités continentales. Dans notre secteur, des compagnies comme Microsoft, Google, Yahoo, Apple, Facebook, Amazon et plus récemment Netflix sont vivement critiquées, non pas pour s'établir dans ces territoires, mais pour déclarer des chiffres d'affaires ridicules dans les grands pays comme la France, l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni, réduisant par conséquent les bénéfices qu'ils y réalisent (quand il y en a) et donc leurs impôts. À l'heure où les gouvernements cherchent à faire rentrer de l'argent, la manœuvre fait désordre et crée bien des polémiques.

 

La Commission européenne ne s'attaque pas spécifiquement à ce problème, mais s'en rapproche néanmoins. Dans son communiqué, l'institution explique ainsi vouloir vérifier si l'impôt sur les sociétés appliquées par l'Irlande, les Pays-Bas et le Luxembourg aux trois entreprises citées ci-dessus est conforme aux règles d'aides d'État de l'Union européenne. Plus qu'Apple, Starbucks et Fiat, ce sont donc les trois pays qui sont dans le collimateur de la commission, même si les enquêtes ne sont pas générales et visent spécifiquement les deux Américains et l'Italien.

 

Joaquín Almunia, le vice-président de la Commission européenne et surtout commissaire à la Concurrence, précise que les enquêtes ont pour but de vérifier sur des décisions fiscales individuelles sont bien conformes aux règles continentales. « Nous avons de sérieux doutes quant à la compatibilité de ces trois décisions particulières avec les règles relatives aux aides d'État. Nous ne mettons pas en cause les "décisions fiscales" en général, mais certaines décisions pour trois entreprises dans trois États membres » a-t-il tenu à indiquer.

 

Il ne faut donc pas s'attendre à une révolution et une remise à plat du système suite à ces enquêtes, même s'il s'agit d'un premier pas évident. Joaquín Almunia note d'ailleurs qu'il « est bien connu que certaines multinationales utilisent des stratégies de planification fiscale afin de réduire leur fardeau fiscal global. Ces pratiques de planifications fiscales agressives érodent les bases d'imposition de nos États membres. » Il explique ainsi que leurs manœuvres permettent de transférer les activités des filiales des grands pays vers les plus petits, mais aussi de réduire leurs bénéfices déclarés, en particulier dans les territoires où l'impôt est le plus important. « Et c'est là que le contrôle des aides d'État au niveau de l'UE » entre en compte. 

« Ce qui constitue une aide d'État est l'octroi d'avantages fiscaux sélectifs »

Mais comment un traitement de faveur pourrait-il être appliqué ? La commission explique que ces États membres ont pu accepter que le chiffre d'affaires des filiales des trois entreprises visées ne correspond pas aux conditions du marché, « compte tenu des conditions de concurrence normales, alors cela signifierait que cette société pourrait s'être vu accorder un traitement de faveur, un traitement "sélectif". » Or si cela venait à être avéré, cela impliquerait donc qu'une aide d'État a été fournie, aide « incompatible avec le marché unique, car ce serait donner à ces entreprises un avantage injuste qui fausserait la concurrence ».

 

C'est donc spécifiquement ces éventuelles aides d'État qui sont dans le collimateur de la Commission européenne, et rien d'autre. Il est d'ailleurs parfaitement précisé qu'il n'est pas question de remettre en question les différents régimes d'imposition des pays européens. « Ce qui constitue une aide d'État est l'octroi d'avantages fiscaux sélectifs », et rien d'autre, rajoute Joaquín Almunia.

« Il ne peut être admis que les multinationales ne paient pas leur juste part d'impôts »

Dans le cadre de l'enquête, les trois États membres visés seront interrogés, mais le commissaire n'hésite pas à demander à ce que des tiers envoient leurs commentaires, ce qui pourrait pousser certains concurrents ou d'autres États à s'épancher sur le sujet. Monsieur Almunia se rend néanmoins bien compte qu'au regard de la période économique actuelle, où les impôts et taxes envers la population augmentent afin de redresser les finances des pays, « il ne peut être admis que les grandes multinationales ne paient pas leur juste part d'impôts ».

 

Taxes impots
Crédits : 401(K) 2013 (licence: CC by SA 2.0)

 

Autre point majeur à ne pas oublier, la Commission européenne indique vouloir s'intéresser précisément au Luxembourg. Une procédure d'infraction contre le Grand-Duché a ainsi été ouverte du fait d'un manque de réponses précises à ses demandes de renseignements, notamment au sujet de ses décisions fiscales ainsi que des régimes fiscaux spéciaux en rapport aux droits de propriété intellectuelle et des brevets.

Nous payons « chaque euro de tous les impôts que nous devons »

Apple a rapidement réagi à cette nouvelle. La firme de Cupertino a ainsi indiqué à nos confrères de Bloomberg qu'elle « paie chaque euro de tous les impôts que nous devons ». Elle nie ainsi avoir reçu un quelconque traitement de faveur et sélectif de la part de l'État irlandais et assure qu'elle est soumise aux mêmes lois fiscales que les autres compagnies internationales. Même son de cloche de la part de Fiat et Starbucks.

 

Enfin, Joaquín Almunia n'a pas caché que d'autres sociétés et d'autres pays pourraient être concernés par des enquêtes plus ou moins similaires à l'avenir, tout en étant évasif. Les cas de la Belgique et du Royaume-Uni ont toutefois été cités. Notez que la nouvelle n'a pas eu une de réelles incidences en bourse pour les trois entreprises visées.

Commentaires (22)

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misterB a écrit :



Faut vraiment tous les faire raquer et pour ça va falloir réformer certaines règles au niveau de l’Europe <img data-src=" />



Comment peut on lutter si on monte une boite et qu’on paie nos taxes face a ces Encés <img data-src=" /><img data-src=" />





En commencant déjà par ne pas acheter les produits de ces sodoculés.

Suivez mon regard.


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ToMMyBoaY a écrit :



Je comprends bien ta démarche de simplification pas de souci. Par contre, la taxation dans le pays où se déroule le paiement est déjà réformé à l’échelle Européenne. Le Luxembourg notamment va perdre ainsi 1M€ annuel et la mise en place est planifiée de 2015 à 2018.



NB: Je suis résident à Luxembourg donc assez bien informé sur le sujet <img data-src=" />





1 million d’euros !

La vache, comme ca va les ruiner !







misterB a écrit :



Pour l’e-commerce maintenant et surtout le demat c’est taxé dans le pays d’achat,





Si c’est pas déjà le cas, ce serait logique que ca le devienne, en effet.

Et surtout pour le materiel physique, d’ailleurs.


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misterB a écrit :



Faut vraiment tous les faire raquer et pour ça va falloir réformer certaines règles au niveau de l’Europe <img data-src=" />



Comment peut on lutter si on monte une boite et qu’on paie nos taxes face a ces Encés <img data-src=" /><img data-src=" />







Et on fait quoi des boites françaises qui usent et abusent de l’évasion fiscale ?


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Drepanocytose a écrit :



1 million d’euros !

La vache, comme ca va les ruiner !





C’est 1 milliard je crois.


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Bug a écrit :



C’est 1 milliard je crois.





J’avais bien compris.


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Drepanocytose a écrit :



J’avais bien compris.





J’avais pas compris que tu avais compris, mais je suppose que ça aussi tu l’avais compris <img data-src=" />


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misterB a écrit :



Pas harmoniser, c’est impossible, mais interdire les montages à la Apple, Amazon ou SB.



Leur technique est plutôt basique, pour Apple, la division Irlandaise vend les mac a la div Fr (par exemple) avec une marge presque nulle à la revente, donc du coup elle ne fait pas de blé et donc paie très peu d’impôts, alors que la Fnac va se retrouver par exemple avec un produit au final moins cher hors benef, mais du coup ils vont faire plus de blé donc plus d’impôt.



La réforme serait d’empêcher cette technique, se basant sur le prix de vente aux autres distributeurs que sa filiale, empêcher de passer par une autre filiale pour facturer un achat en france comme Amazon fr ou SB.







hey merci. j’etais en train de me demander comment marche ce montage.



Du coup ca va pas etre simple de trouver une parade à ce truc en fait si ça se fait comme tu dis. deja que le gouvernement n’arrive meme pas à gerer la fusion des regions, des taxis, du logement, du chomage, de la corruption… alors un truc aussi compliqué :p


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metaphore54 a écrit :



Et on fait quoi des boites françaises qui usent et abusent de l’évasion fiscale ?





Pareil sauf que dans ce cas ce sont des montages hors Europe pour Total parexempl, donc moins facile a gérer


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(La firme de Cupertino a ainsi indiqué à nos confrères de Bloomberg qu’elle « paie chaque euro de tous les impôts que nous devons ».)



Le fisc américain doit avoir un autre avis sûrement.

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Ils n’ont qu’à claquer une amende équivalente à 16 000 000 000 USD.



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Hive a écrit :



Ils n’ont qu’à claquer une amende équivalente à 16 000 000 000 USD.



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Ah non !

Soyons logique, dans l’autre sens 1$ = 1€ donc l’amende doit être de 16 000 000 000 € <img data-src=" />


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Faut vraiment tous les faire raquer et pour ça va falloir réformer certaines règles au niveau de l’Europe <img data-src=" />



Comment peut on lutter si on monte une boite et qu’on paie nos taxes face a ces Encés <img data-src=" /><img data-src=" />

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misterB a écrit :



Faut vraiment tous les faire raquer et pour ça va falloir réformer certaines règles au niveau de l’Europe <img data-src=" />



Comment peut on lutter si on monte une boite et qu’on paie nos taxes face a ces Encés <img data-src=" /><img data-src=" />





On peut toujours attendre….

Je ne voudrais pas dire de bêtises, mais pour harmoniser la fiscalité il faut que l’ensemble des pays membres soient pour (d’où le fait que ça n’avance pas sur le sujet).

Hors quel est l’intérêt de pays comme l’Islande, le Luxembourg ou les Pays bas d’une harmonisation vers le haut?


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maestro321 a écrit :



On peut toujours attendre….

Je ne voudrais pas dire de bêtises, mais pour harmoniser la fiscalité il faut que l’ensemble des pays membres soient pour (d’où le fait que ça n’avance pas sur le sujet).

Hors quel est l’intérêt de pays comme l’Islande, le Luxembourg ou les Pays bas d’une harmonisation vers le haut?





Pas harmoniser, c’est impossible, mais interdire les montages à la Apple, Amazon ou SB.



Leur technique est plutôt basique, pour Apple, la division Irlandaise vend les mac a la div Fr (par exemple) avec une marge presque nulle à la revente, donc du coup elle ne fait pas de blé et donc paie très peu d’impôts, alors que la Fnac va se retrouver par exemple avec un produit au final moins cher hors benef, mais du coup ils vont faire plus de blé donc plus d’impôt.



La réforme serait d’empêcher cette technique, se basant sur le prix de vente aux autres distributeurs que sa filiale, empêcher de passer par une autre filiale pour facturer un achat en france comme Amazon fr ou SB.



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Plus qu’Apple, Starbucks et Fiat, ce sont donc les trois pays qui sont dans le collimateur de la commission, même si les enquêtes ne sont pas générales et visent spécifiquement les deux Américains et l’Italien.





Problème, bac éco.



Sachant que:

A. L’Europe est une personnalité juridique créée par les états membres

B. La personnalité juridique a un pouvoir de contrainte sur les états membres

C. Les états membres demeurent souverains (unitaires)



Est-ce que l’Europe peut reprocher à une société privée de se conformer aux lois d’un état membre, quand bien même ces lois violent un traité interne aux états membres ?



(Aide: on se demandera si, par exemple, un syndicat patronal peut punir un salarié dont le patron n’aurait pas respecté un accord syndical)

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maestro321 a écrit :



Hors quel est l’intérêt de pays comme l’Islande, le Luxembourg ou les Pays bas d’une harmonisation vers le haut?







Posée ainsi, la réponse est évidente. Mais le problème est plutôt de trouver une attractivité ailleurs que dans la fiscalité pour (certains de) ces pays. A l’échelle nationale, il suffit de voir la dépendance de l’économie Française à la région IDF pour saisir toute la difficulté du sujet.







misterB a écrit :



Leur technique est plutôt basique, pour Apple, la division Irlandaise vend les mac a la div Fr (par exemple) avec une marge presque nulle à la revente, donc du coup elle ne fait pas de blé et donc paie très peu d’impôts, alors que la Fnac va se retrouver par exemple avec un produit au final moins cher hors benef, mais du coup ils vont faire plus de blé donc plus d’impôt.







Le problème est bien plus large et complexe fiscalement parlant dès qu’on touche à la notion d’e-commerce.


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La vérité doit être ailleurs. S’ils la trouve, on peut dire byebye aux promos (hormis Apple). Mais l’Europe est la seule responsable, c’est elle qui établit les règles.

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ToMMyBoaY a écrit :



Le problème est bien plus large et complexe fiscalement parlant dès qu’on touche à la notion d’e-commerce.





J’ai simplifié, sinon ça va faire des pages <img data-src=" /><img data-src=" />



Pour l’e-commerce maintenant et surtout le demat c’est taxé dans le pays d’achat, pour Amazon ça devrait être tout aussi simple, les entrepôts sont en france donc toute l’opé se déroule en France, c’est juste qu’au moment de payer, ton paiement part au Luxembourg qui ordonne à la france d’envoyer le colis, c’est ce qu’il faut interdire, et il n’y a qu’une loi Européenne pour ça <img data-src=" />



Encore une fois c’est simplifié, mais l’idée est là <img data-src=" />


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Fantassin a écrit :



La vérité doit être ailleurs. S’ils la trouve, on peut dire byebye aux promos (hormis Apple). Mais l’Europe est la seule responsable, c’est elle qui établit les règles.





Les Achats sur Amazon seront moins intéréssant d’un seul coup en effet <img data-src=" />


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misterB a écrit :



J’ai simplifié, sinon ça va faire des pages <img data-src=" /><img data-src=" />



Pour l’e-commerce maintenant et surtout le demat c’est taxé dans le pays d’achat, pour Amazon ça devrait être tout aussi simple, les entrepôts sont en france donc toute l’opé se déroule en France, c’est juste qu’au moment de payer, ton paiement part au Luxembourg qui ordonne à la france d’envoyer le colis, c’est ce qu’il faut interdire, et il n’y a qu’une loi Européenne pour ça <img data-src=" />



Encore une fois c’est simplifié, mais l’idée est là <img data-src=" />







Je comprends bien ta démarche de simplification pas de souci. Par contre, la taxation dans le pays où se déroule le paiement est déjà réformé à l’échelle Européenne. Le Luxembourg notamment va perdre ainsi 1M€ annuel et la mise en place est planifiée de 2015 à 2018.



NB: Je suis résident à Luxembourg donc assez bien informé sur le sujet <img data-src=" />


votre avatar







ToMMyBoaY a écrit :



Je comprends bien ta démarche de simplification pas de souci. Par contre, la taxation dans le pays où se déroule le paiement est déjà réformé à l’échelle Européenne. Le Luxembourg notamment va perdre ainsi 1M€ annuel et la mise en place est planifiée de 2015 à 2018.



NB: Je suis résident à Luxembourg donc assez bien informé sur le sujet <img data-src=" />





Ce n’est pas juste sur le demat ?



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misterB a écrit :



Ce n’est pas juste sur le demat ?







Les services donc un peu plus que le demat. Pour les biens, la domiciliation de la taxation se définit par le CA il me semble. Mais je ne suis pas spé sur la question.


Bruxelles enquête sur Apple et l’Irlande pour un traitement de faveur fiscal

  • « Nous ne mettons pas en cause les "décisions fiscales" en général » 

  • « Ce qui constitue une aide d'État est l'octroi d'avantages fiscaux sélectifs »

  • « Il ne peut être admis que les multinationales ne paient pas leur juste part d'impôts »

  • Nous payons « chaque euro de tous les impôts que nous devons »

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