Au ministère de la Culture, des discussions sur la lutte contre les sites illicites
SOPA dance
Le 05 septembre 2014 à 09h40
3 min
Droit
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Le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique va relancer ses travaux sur l’avenir de la directive 2001/29 sur les droits d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information. À cette occasion, cette instance chargée de conseiller le ministère de la Culture sur le droit d’auteur va ausculter de près les propositions du rapport Imbert Quaretta sur la contrefaçon en ligne.
Vendredi prochain, le CSPLA va poursuivre les travaux menés par le professeur de droit Pierre Sirinelli sur l’avenir de la directive sur le droit d’auteur, celle d’où sont nées les lois DADVSI (mesures techniques de protection, etc.) et Hadopi (riposte graduée, blocage d’accès, etc.). Mais dans l’ordre du jour, un autre point sera examiné de près selon nos informations : ce sont les propositions du rapport de Mireille Imbert-Quaretta (MIQ), la présidente de la Commission de protection des droits, « sur les outils opérationnels de prévention et de lutte contre la contrefaçon en ligne ».
Si bon nombre d’ayants droit sont refroidis à l’idée de rafraichir la directive sur le droit d’auteur, ils sont tout aussi nombreux à espérer la mise en œuvre des préconisations de la coprésidente de la Hadopi. (voir le cas de la SACD ou de la SCAM).
Liste noire et Stay Down
MIQ propose en effet une panoplie d'outils pour raboter la problématique des sites de streaming et de direct download qui diffusent des contenus illicites. L’auteure du rapport a ainsi marqué son intérêt pour la mise en place d’une liste noire des sites massivement contrefaisants, afin d’inciter fortement les intermédiaires à des mesures de blocage d’accès préventifs. Surtout, elle compte bien installer dans notre droit un mécanisme de « Stay Down ». Avec lui, un hébergeur notifié par un titulaire de droits pour un contenu illicite devrait non seulement le retirer, mais également empêcher sa réapparition.
Pour être en conformité avec la jurisprudence de la CJUE, qui prohibe les mesures de blocage sans limites de temps, elle propose de limiter ce « Notice & Stay Down » à 6 mois maximum. Seulement, ce mécanisme changera des pans entiers de l’économie puisque les hébergeurs seraient contraints non de surveiller une adresse internet (retrait de telle URL), mais de tracer les contenus par un mécanisme d’empreinte numérique. C’est en effet la principale façon d’assurer ce contrôle. Problème : tous ces intermédiaires n’ont pas les mêmes outils que YouTube ou Dailymotion, ni les capacités financières de se les offrir.
Au ministère de la Culture, des discussions sur la lutte contre les sites illicites
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Liste noire et Stay Down
Commentaires (27)
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Abonnez-vousLe 05/09/2014 à 12h22
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Le 05/09/2014 à 14h25
Le 05/09/2014 à 16h28
Déjà que 0range et autres grosses boites se font piratées allègrement avec tous leurs ingénieurs payés rubis sur l ‘ ongle, alors imaginez le quidam qui n ’ a pas un rond pour finir la fin du mois investir dans une sécurisation sophistiquée à prix d ‘ or, c ’ est peine perdue.
Le partage est et restera. Déjà avec POPCORN-TIME ils ont de quoi se ronger les ongles.
Le 05/09/2014 à 20h00
Avant même leur entré sur scène ils avaient un coup de retard, plus le temps passe et plus l’écart se creuse. Ils seront bientôt si loin de nous qu’on les prendra pour une chiure de mouche sur notre rétroviseur. " />
Le 05/09/2014 à 20h35
L’économie du cinéma français entrave la diversité de la création.
Le 05/09/2014 à 21h26
Le 08/09/2014 à 21h41
Le 09/09/2014 à 08h26
Bande de clows qui nous coutent un bras !!!
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Le 05/09/2014 à 09h46
Je crois que cette photo me fait autant marrer que celle de Marais. " />
Le 05/09/2014 à 09h50
Si c’est la Hadopi qui finance tout ça, alors feu vert.
Le 05/09/2014 à 09h58
L’auteure du rapport a ainsi marqué son intérêt pour la mise en place d’une liste noire des sites massivement contrefaisants, afin d’inciter fortement les intermédiaires à des mesures de blocage d’accès préventifs.
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Depuis le temps que l’on dit que ça sert à rien…
Demandez aux australiens ce qu’ils en pensent !
Surtout, elle compte bien installer dans notre droit un mécanisme de « Stay Down ». Avec lui, un hébergeur notifié par un titulaire de droits pour un contenu illicite devrait non seulement le retirer, mais également empêcher sa réapparition.
Bon courage…
Le 05/09/2014 à 10h57
Ca va encore nous coûter combien tout ça… pour une efficacité qu’on sait déjà très limitée.
Ils sont au courant de l’état de notre pays?
Ca me fait penser à quelqu’un vivant au pôle qui ne voudrait pas de neige et qui tenterait de la faire fondre sur son passage au lieu de prendre en compte le fait qu’il y a de la neige et de vivre avec/s’en accommoder et voir comment il peut en tirer le meilleur.
Le 05/09/2014 à 11h03
Depuis le temps qu’ils tournent autour du pot avec ça… Ils finiront par le mettre en place leur blocage automatique de sites…
Le 05/09/2014 à 11h08
C’est dur de mal vieillir…En plus de dire que des bétises, on fait tout pour continuer à se faire un max d’argent perso en pensant que cela comblera le vide d’une vie ratée
Je lui proposerai une solution de type soleil vert car je suis un humaniste
YouTube
Le 05/09/2014 à 11h20
Ils auront toujours un temps de retard, d’abord les plus gros sites de téléchargement sont hébergés à l’étranger, même les français et ensuite l’usage des VPN est devenu courant maintenant.
Leurs mesures équivalent à essayer de faire marcher un cul de jatte. " />
Le 05/09/2014 à 11h24
Pour résumé, elle ne sait pas de quoi elle parle ….
Le 05/09/2014 à 11h36
C’est du délire, cela revient à demander aux FAI d’indexer et de surveiller l’intégralité du web à la recherche de doublons.
Si un tel mécanisme est mis en place, cela doit être à la charge de la police.
Le 05/09/2014 à 11h38
" /> le sous titre hey hey
Le 05/09/2014 à 12h12
Encore une idée à la noix et qui ne pourra pas s’appliquer !
Bref, ça revient à soit on ferme le site pace qu’on a des doutes, soit on laisse les choses en l’état !
Le 05/09/2014 à 12h14
Et si ils réfléchissaient d’abord à la faisabilité technique et économique d’un “stay down” en commençant par définir ce qu’ils entendent par stay down (que le fichier ne réapparaisse pas, que le média ne réapparaisse pas ou que l’œuvre ne réapparaisse pas). Que l’inventaire des techniques existante avec leur limitation soit fait. Qu’il monte le coût nécessaire par type d’œuvre et de fichier. Que ce coût soit rapporté à l’état actuel des finances des hébergeurs (selon leur taille et leur utilisation).
Et de toutes façon, au final, une simple archive crypté suffi à mettre à mal n’importe quelle solution proposé. Pour du streaming, on peut imaginer une version elle aussi crypté décryptable au travers d’un plugin navigateur et une clé comme le fait Canal+ depuis quelques décennie (ou par l’incrustation de données dans une vidéo banale)…
Mais bon, si il fallait s’embarrasser de problème technique, on avancerait jamais.