Après une salve de smartphones et de tablettes lors du MWC de Barcelone, Archos était relativement discret niveau annonce, hormis pour évoquer l'arrivée de son « stockage fusionné » via une mise à jour. Aujourd'hui, le fabricant présente deux smartphones 4G avec un écran IPS à partir de 99 euros, à condition d'utiliser une offre de remboursement temporaire.

Archos vient d'ajouter deux nouveaux smartphones à sa gamme Helium Plus  : les 50 et 55. Comme leur nom le laisse supposer, ils disposent respectivement de dalles IPS de 5 et de 5,5 pouces, avec une définition de 1280 x 720 pixels dans les deux cas. Ils ne sont pas spécialement fins, mais leurs dimensions sont tout de même raisonnables : 143 x 71 x 9,3 mm pour le modèle de 5 pouces et 155 x 78 x 8,3 mm pour son grand frère.

À l'intérieur, on retrouve un SoC 64 bits MediaTek MT6735P avec quatre cœurs à 1 GHz, épaulé par 1 Go de mémoire vive. 8 Go de stockage sont également de la partie, extensibles via un lecteur de cartes microSDHC (jusqu'à 64 Go de plus). La technologie Fusion Drive d'Archos est disponible afin de « fusionner » le stockage interne avec celui de la carte mémoire (voir cette actualité pour plus de détails).

On retrouve évidemment la connectivité habituelle avec du Bluetooth 4.0, du Wi-Fi (norme non précisée) ainsi que de la 4G jusqu'à 150 Mb/s. Deux emplacements pour cartes SIM sont de la partie, ainsi que deux capteurs optiques : 13 Mpixels à l'arrière et 5 Mpixels à l'avant. La batterie est de 2 000 mAh pour le modèle de 5 pouces, contre 2 400 mAh pour son grand frère. 

Bonne nouvelle par contre, les Helium 50 et 55 Plus seront directement livrés avec Android 5.1 (Lollipop), soit la dernière version du système d'exploitation de Google. Côté tarif, Archos annonce 129 euros et 149 euros respectivement pour les Helium Plus 50 et 55.

Afin de tenter de marquer les esprits avec un palier symbolique, le fabricant proposera une offre de remboursement de 30 euros du 15 juillet à fin septembre, ce qui ramène le prix du premier à 99 euros et celui du second à 119 euros. Une pratique courante chez certains fabricants de smartphones qui permet d'annoncer un prix de lancement artificiellement intéressant, puis de remonter le tarif par la suite.