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Sergent Huggies

est avec nous depuis le 3 octobre 2013 ❤️

Bio

Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?

20 commentaires

L'équipe de Next INpact vous souhaite une bonne année 2016 !

Le 01/01/2016 à 14h 43

Question bête: pourquoi ne pas intégrer du “travail” fait par vos lecteurs après relecture, une sorte de blog des lecteurs façons Le Monde ?


[Critique geek] Star Wars VII : le réveil de la force du merchandising, et après ?

Le 20/12/2015 à 01h 51

En sortant au bout d’une demi heure après mettre fait insulter sur le plan scénaristique (putain les ficelles sont plus grosses que celle du string de big mama) que visuel (première expérience en 3d pour ma part, la dernière du coup), je me dis que la concentration dans l’entertainement n’a vraiment pas que du bon.

Après avoir lu autant sur le lore développé par romans, comics ou jeux vidéos, et voir la pauvreté atteinte dans ce film, enfin les 30 première minutes, où à coup de phrases pourris tu vois d’où viens le méchant (et sa parenté, mais pourquoi le vieil allemand il ouvra sa bouche), à coup d’acteur mauvais tu vois que le héros faut pas compter sur son coté malin (quoi les méchants tuent les gentils Oo), que l’héroïne se la joue “115” du désert (pas malin non plus, et la bestiole bleue qui s’en fout Oo), le tout dans un décor qu’on à déjà vu mille fois.

Alors qu’il y a des milliards de possibilités. Et qu’on aurais kiffer vu l’annonce Disney expliquant qu’il s’affranchissait de quasiment tout le lore déjà existant.
 
 Liberté totale de création, pour en arriver là ? un pale remake avec acteur de seconde zone. M’a f


Et si on dépolluait Internet ?

Le 06/12/2015 à 16h 19

Merci pour ces exemples de différents modes de financement.


Le 05/12/2015 à 23h 44

Le souci, c’est que le paiement induit une différence entre ceux qui peuvent payer l’information et les autres.

 Donc moi qui n’ai pas les moyens, j’ai droit à l’internet pourri de pub, article clicàpute, niveau d’info zéro, et les gens aisés, qui sont généralement déjà en position de pouvoir ont droit la qualité…

C’est la perpétuation de l’ordre social réel, qu’internet à justement le pouvoir d’abolir virtuellement, avec le même accès pour tous. SI je n’avais pas eu accès à internet, je serais un de ces nombreux autres idiots scotchés devant les anges de la téléréalité.

 C’est pour ça que je salue la libération de vos articles de fonds au bout d’un temps plus ou moins long. Mais ça me gène quand même.


#Soldes d'été 2015 : le récap' des bons plans de la deuxième démarque

Le 25/06/2015 à 12h 26






Sutka a écrit :

Je vends des livres et fume des pétards avec des gens qui en écrivent


Je vois que c’est répandu dans la profession ^^



Archos 50 et 55 Helium Plus : Android 5.1 et 4G jusqu'à 150 Mb/s pour moins de 150 euros

Le 10/06/2015 à 08h 09

Question bête : Au niveau de la qualité sonore, on bénéficie de l’expérience Archos ?


La NSA et ses alliées ont cherché à s'infiltrer dans le Play Store d'Android

Le 22/05/2015 à 21h 00

Donc peut importe le Hardware, on est fliqué ?


Le régime des livres indisponibles soumis à la CJUE : l’arrêt du Conseil d’État

Le 14/05/2015 à 10h 31






balmaresco a écrit :

Voici une vue parfaitement synthétique et claire de la chose.
Nos ministre de la culture devraient s’entourer de ce genre de compétence


Oui cependant, il ne faut oublier que si révolution numérique il y a dans le mode de production et de distribution des ouvrages, ces sont des emplois de manutentionnaire qui risque de disparaître. (les dépôts ont l’air pas mal automatisés mais il doit forcément rester des humains là dedans).
Et des Inpacts sur les transporteurs.
Et surement d’autres acteurs oubliés dans ma courte vue
 
Et puis est  ce que ce sera possible pour tous les types de livres ? Typiquement des beaux livres ne pourront pas être produit en librairie du fait de leur façonnage.
L’impression à la demande soulève aussi le problème du respect du matériel de base fourni par l’éditeur. Je suis à peu près certain que des libraires ne joueront pas le jeu/magouilleront.

Mais on pourrais au moins tester sur les poches (imagine, plus de problème pour les poches des gamins en cours), et prendre de l’avance au niveau mondial plutôt qu’encore et toujours attendre le leadership américain.



Le 13/05/2015 à 15h 42






numerid a écrit :

Vous connaissez bien le domaine ou c’est un préjugé ?


J’ai quelques années d’expérience en tant que libraire, qui m’a permis de me forgé une opinion. Le problème c’est que hormis les rapport du sne/slf, et les études xerfi (qui ne sont pas toutes accessibles), je ne peut que donner une vision imparfaite du domaine.

En ce qui concerne l’imprimerie à la demande, et le numérique en générale, j’ai bien l’impression que les éditeurs n’avancent pas sciemment. Ils sont aujourd’hui incontournable du fait de la chaîne du livre, et le numérique comme dans d’autre domaine professionnel remets en cause cela.

Imaginons que Houellebecq décide de s’auto-éditer, flammarion peut dire adieu à une certaine rente. Hors la branche repose sur les best sellers pour être rentable. Du moins dans l’esprit général. En plus les éditeurs sont souvent également des diffuseurs et des distributeurs. Ce qui a aboutit à une concentration financière (lagardère-Hachette/Gallimard-Sodis-UD-Flammarion/MDS-Dargaud-Dupuis-Lombard/Interforum qui viens de racheter Volumen, anciennement éditions de la Martinière)
 
 Si la mécanique des Offices/Retours s’arrête, ils devront dire adieu à la trésorerie fournie par les libraires. et ils devront arrêter de surproduire, ce qui créera de l’espace pour de nouveaux entrants.

Après c’est une vision parcellaire du fait du manque d’infos, et du fait que je sois libraire, qui a des enjeux bien différents des éditeurs/distributeurs/diffuseurs et des auteurs.
 



Le 13/05/2015 à 12h 22






yvan a écrit :

Merci à vous pour ce lien, j’aurais appris l’existence de la chose… impressionnant.
Manque juste une idée du coût d’impression qui est forcément bien plus cher qu’en imprimerie.


regarde en france y àhttp://www.orsery.fr/ qui est intéressant.



Le 13/05/2015 à 11h 30






127.0.0.1 a écrit :

Xerox “Espresso Book Machine” <img data-src=" />

https://www.youtube.com/watch?v=31F5QbDdZtI


Yes merci ! D’après un repré croiser il n’ya pas longtemps c’est en train de s’implanter aux US. Mais bon en France vu l’âge de la chaine du livre on est pas prêt de voir débarquer un objet pareil.



Le 13/05/2015 à 10h 55

le fantasme du libraire:
-une bdd des livres épuisés (dans un premier temps)
combinée avec
-une imprimante façonneuse (xerox a un modèle mais pas moyen de retrouver la machine)

Plus de délais de livraison, personnalisation des livres.
Mais bon ça fait sauter l’éditeur, donc en France ça n’aura jamais lieu.


Livres et ebooks : des contrôleurs du ministère de la Culture bientôt sur Internet

Le 13/05/2015 à 17h 14

Le problème du prix unique n’est pas le prix selon moi, mais comment celui ci est partager par les professionnels.

Après je vois pas trop ce que vont pouvoir réaliser quelques dizaines de personnes pour toute une branche professionnelle. et au vu des effets de bords possibles…


Face à la concurrence d’Internet, le Sénat autorise les disquaires et libraires à ouvrir le dimanche

Le 05/05/2015 à 17h 44






dematbreizh a écrit :

ça me fait juste penser à ce que l’on reproche sur Nxi habituellement aux majors du disque.

Malheureusement je crains que tmtisfree ait raison quand il prophétise la fin des libraires:
Je suis un bon lecteur, mais comme la plupart des gens, internet est devenu la référence.

Je ne parlerai même pas de mes achats par ce biais, pour des tarifs que je peux comparer entre eux,
mais de l’absence de communication client-vendeur qui est la valeur ajoutée d’un petit commerce.
Internet est aussi mon premier média de découverte d’auteurs & d’oeuvres, par exemple wikipédia.

Une fois un titre/auteur repéré, internet donne des avis de lecteurs, il ne reste plus qu’à choisir comment acheter le bouquin. Et très souvent, si ce n’est pas internet, la FNAC ou Leclerc est le réflexe commun.

Il m’est déjà arrivé de fureter dans des rayons de “vieux” livres… c’était à Emmaus. Désolé.

Bref, je n’ai aucune idée de comment vous sortir de cette impasse. Les gens aiment le gain de temps que donne le web.


Hé oui, peut être que le métier disparaitra comme tant d’autres avant.

D’ailleurs si des outils pros existent (comme Electre pour la bdd), beaucoup se contentent d’internet pour la recherche biblio.
C’est un outil extrêmement puissant et ouvert sur tous les sujets, qui représente une masse impossible à assimiler. Et dont l’aspect pratique est indéniable/incontournable aujourd’hui.
&nbsp;
Comme je le disait, la surproduction et la création effréné, les marchés de niche nécessitant des connaissances pointues (et donc souvent peu rentable sur le court terme) et exhaustive rendent la réponse client ardue. (un mauvais conseil, même si on propose la reprise du livre, ça passe mal). Et impose des délais parfois important quand un éditeur n’a pas saisit que le fax c’était un poil démodé et peu rapide.

En revanche, un point que j’aime à croire important, c’est vis à vis des populations n’ayant pas accès à internet, et là, la question de l’accès au savoir se pose.
Il y a aussi la question du social (honnêtement, je m’attendait pas à ça).
Celle du fonctionnement même de notre société basé sur la consommation énergétique gargantuesque et de l’Inpact écologique qui en découle.
&nbsp;
Mais tout n’est pas noir, il y a des secteurs en hausse sur le marché, et je suis persuadé qu’une web librairie ayant également pignon sur rue, qui crée des contenus en ligne et des animations en librairie survivra. Regardons l’évolution d’NXi, qui a évoluer pour ne pas disparaitre.



Le 05/05/2015 à 12h 01

Bonjour à tous, désolé si je redit des choses mais 16 pages de com, je n’ai pas le temps.

Etant libraire (Librairie indé, 480 000 de Ca, ville de 15000 Habitants), je suis le premier affligé par cette décision.

Premièrement, un libraire ne peut pas se contenter de travailler 35 heure dans ce type de structure.
&nbsp;
Deuxièmement, les heures sup payés, on oublie, alors le travail du dimanche payés plus…
&nbsp;
Troisièmement, les clients deviennent de plus en plus con, avec leur tout, tout de suite (voir on m’a demandé à quoi je servais une fois vu que le délais était d’une semaine).
&nbsp;
Quatrièmement, quand on veut lutter contre internet, on utilise internet (un exemple de ma prod ici :https://www.youtube.com/watch?v=4RAqw04a4WA), malheureusement dans le métier, ça reste encore “sale”, alors qu’il a des retombés économiques ( 30 ventes sur 30 de stock, plus une fidélisation accrue, une image de marque renforcé). Parce qu’un libraire, je ne sais pas pourquoi, trouve ça honteux de générer un CA.
Chercher le site internet de la boite, je le trouve moisi perso, je ne paierais pas pour ça (cms de merde, aucun lien avec le stock, pas de gestion logistique).

Cinquièmement, peut être que si les commerces de centre ville avaient des loyers plus modérés (c’est de l’escroquerie à ce niveau là) et moins de taxes pros, ça nous permettrais d’avoir plus de levier financiers, et moins de problème de tréso (mais ça les banquiers aiment bien, vu qu’on s’endette).

Le plus gros problème des libraires, c’est que y a une part non négligeable d’abrutis qui avant internet avaient un quasi monopole et pouvaient se permettre d’être désagréable et sans qualité de service. Et malheureusement, cette mentalité est transmise à certain nouveau arrivant dans le métier.
&nbsp;On peut ajouter à ça les regards condescendants que j’ai pu essuyer au long de ma jeune carrière (5 ans) lorsque j’explique que la structure même de la chaîne du livre est aujourd’hui au détriment des libraires, avec des éditeurs, touchant sur la distribution et la diffusion, vivant sur la tréso des librairies (avec le système des retours). Pendant ce temps là les auteurs, crèvent la dalle.
Combinons cela avec une stratégie de surproduction et vous obtenez un cocktail fumant.

(pour info, une étude intéressante sur la bdhttp://www.du9.org/dossier/chiffres-et-etat-des-lieux/)


Vente de livres sur Internet : le Sénat adopte la loi « Anti-Amazon »

Le 09/01/2014 à 17h 35

J’ai même plus envie de commenter au vu des commentaires précédents.
Tant pis pour mon beau métier, où je gagne quedal en ayant un travail de folie.
Vive amazon, le géant pourvoyeur d’emploi qui fait plus pour le pouvoir d’achat visiblement que les petits commerces à taille humaine, générant de l’animation en centre ville, faisant vivre plusieurs familles et participant au financement de l’état via les innombrable taxe

Vivement qu’il devienne éditeur en librairie physique, ça sera marrant d’avoir encore plus de merde en librairie. et qu’il

Et j’adore le coup du “modèle économique” dépassé. Je trouve extrêmement fort de voir le darwinisme social pousser à ce point là dans la tête des gens. l’évolution n’est pas toujours un progrès, et en l’occurrence, ce que fait amazon en gagnant ce marché par une guerre de prix est à mon sens bien loin de ce que j’appelle “progrès”.
Mais vivement que ma librairie ferme et que je trouve un autre travail mieux payer, ça m’évitera de lire des commentaires stupides sur ce que les libraires devrais faire par des gens qui n’ont visiblement aucune idée du travail sur lequel il bave.

et merci à ceux qui continue de nous faire vivre, ne devenez pas comme ces cinglés presser par le temps, a court d’argent et sans conscience économique.


Au Sénat, la gratuité des frais de port pour les livres en débat

Le 09/01/2014 à 17h 24






Gorkk a écrit :

Bah non on pleurera pas, parce que justement à l’heure actuelle, sauf rares exceptions qui vivent encore très bien parce qu’ils ont des clients réguliers, ils ne font pas le boulot attendu par les clients…

Quel est l’intérêt, court, moyen ou long terme, d’aller dans une librairie où :




  • Il n’y a jamais ce que tu cherches en stock parce qu’il n’a toujours que les torchons best-sellers du moment

  • Il faut toujours attendre plus d’une semaine pour qu’il l’ait si tu commandes, et qu’il faut alors que tu viennes le chercher, mais quand tu viens à la date prévue, c’est pas encore là, et quand tu reviens quelques jours après (c’est vrai c’est con de pas y aller tous les jours voire plusieurs fois par jour, bosser ou faire autre chose c’est très surfait) il peut arriver qu’il l’ait vendu à quelqu’un d’autre et ne l’ai plus en stock (cf. commentaire de gkarr)

  • Quand tu te pointes en magasin et que tu lui demandes des conseils sur quoi acheter par rapport à ce que tu aimes, il t’envoie chier ou te proposes des trucs qui n’ont rien à voir

  • Quand tu te pointes en magasin et que tu lui demandes s’il a un bouquin particulier en stock, il te répond comme si t’étais une merde qui le faisait chier “cherchez dans les rayons”

  • Accessoirement les prix sont plus élevés (non, les 2 € d’écart, c’est pas le critère principal, et de très loin…



    Donc, l’intérêt quel que soit le terme, il est où ?

    Par contre les libraires qui continuent de faire un boulot de libraire (conseillent le client, l’aident dans sa recherche, le tiens informé de la livraison quand une commande est nécessaire, le lui garde le temps qu’il vienne le chercher parce qu’il bosse et peut pas venir tous les jours, etc.), ils continuent de bien vivre aujourd’hui, parce que les clients continuent de venir chez eux.

    TL;DR: les mecs qui font pas leur boulots correctement, il n’y a aucune raison de faire payer les autres pour qu’ils le conservent ; et ce projet de loi de toute façon ne changera rien à leurs affaires, ni à ceux d’entre eux qui font bien leur boulot.

    Pour en revenir au sujet, c’est encore une loi complètement débile, mais ça a été déjà noté plusieurs fois : plutôt que de lutter contre l’évasion fiscale d’Amazon (mais pas que), on va faire une loi qui va :


  • Nuire au client (coûts plus élevés)

  • Nuire aux éditeurs qui se sont adaptés au marché électronique et font de la vente en ligne avec frais de ports gratuits aussi (parfois avec un montant minimum d’achats)

  • Nuire aux petits libraires qui se sont aussi adaptés à l’évolution du marché et qui aujourd’hui proposent la livraison à leurs clients quand ils doivent commander (ou même qu’ils font de la vente en ligne également), alors même que c’est un point qu’ils relèvent eux-mêmes !


    Et le tout sous couvert de vouloir “défendre les petits libraires”, qui au final vont être simplement un peu plus dans la merde (en gros les seuls qui en bénéficient sont les supermarchés du livre - ou même supermarchés tout court qui font du livre entre les courgettes et les dentifrices) ; parce que les petits libraires, comme toutes les TPE et PME de France, leur principal problème c’est que eux croulent sous les prélèvements toujours plus importants, sous les charges administratives toujours plus importantes également, pendant que les grosses boîtes payent trois fois rien (8% en moyenne pour le CAC comme précisé par quelqu’un d’autre - on est très loin des 33% d’impôts sur les sociétés + les autres charges qui pèsent théoriquement sur toutes les boîtes mais en fait seulement les petites) parce qu’elles font de l’évasion fiscale légalement (et moins dans certains cas comme le montre les redressements récents d’Apple, Amazon et Microsoft, mais qui n’empêchent pas le gouvernement français de passer une commande super ouverte auprès de Microsoft sans appel d’offre, et de signer cette commande avec Microsoft Irlande, alors même que c’est la base de l’évasion fiscale qui leur est reprochée par le FISC…).


    ben visiblement vous avez eu une mauvaise expérience, je ne peut que m’en émouvoir.
    Mais ne dites pas que les libraires sont des escrocs corporatistes. Y’en a des biens comme dirai l’autre.

    En revanche du point de vu des charges, votre discours est plus que vrai.
    J’ai fait une fois un peu de compta pour voir à quoi ça ressemble d’être patron, et j’ai pleurer en observant à quel point l’état se gave…



Le 07/01/2014 à 18h 50

Cool, mais vu les commentaires, le mal est déjà fait.
Le libraire est visiblement mauvais, avec trop de délais, mal-aimable et sans stock infini.

Il est vrai que pour la lecture d’un livre qui vous prendra plusieurs heures et dont l’histoire n’aura pas changer entre le jour où vous le commandez et le jour où il est livrer, il y a une urgence vitale.
Mais bon aujourd’hui, il faut tout, tout de suite, à pas cher et avec un sourire en plus.

Quand on connais le salaire moyen en librairie pour la quantité de travail, j’ai envie de dire que les client je-veut-tout-mais-moins-cher-possible-et-le-plus-vite-possible-et-sourit-moi-abruti-je-te-lache-20€, ben on s’en passe bien, très bien.

Seulement le jour où vous n’aurez plus le choix, vous ne viendrez pas pleurer…

ps: ça semble un peu amère, ça l’est. si la majorité des français pense a court terme comme ça je comprends mieux les résultats électoraux.


Nolimbook : Carrefour se lance dans les liseuses, à partir de 69,90 euros

Le 11/10/2013 à 11h 35

Salut,

Alors ça c’est de la mauvaise nouvelle pour les libraires.
Autant amazon est purement web, autant carrefour avec tous ses points de ventes dispose du réseau pour effacer du territoire les quelques rares librairies qui avaient investit dans un tel système.

ça craint.


Fin du cumul des 5 % de réduction et des frais de port gratuits pour les livres

Le 03/10/2013 à 19h 02

Bonsoir, je Lurk depuis pas mal de temps pcinpact, et comme je suis libraire en librairie indépendante dans une ville de province de 15000 habitants (en regroupant les patelins alentours), je me suis décider à m’inscrire.
En vrac, parce que je suis claquer, et que j’ai le livre de sasha grey <img data-src=" />à lire pour demain.

Alors, pour nous, je dirais que cela ne changera pas grand chose:
-Les gens qui ont l’habitude de commander sur amazon ne changeront rien. Une habitude d’achat, c’est très dur a changer. Surtout si il n’y pas de point de vente à proximité. C’est un vrai problème mais qui est responsable ?
-Les libraires qui ont fermer dans les années 70 a cause de la guerre d’attrition menée par les grandes surfaces ?
-Les libraires qui ont fermer dans les années 90 à cause d’une explosion de l’offre pourrissant les fonds de roulement et les faisant passer pour des incompétent car il n’avait pas le livre en magasin ?
-Est ce à cause de l’augmentation des loyers centre villes et de leur accessibilités qui baisse chaque jour ?
Ou est ce à cause d’un lecteur qui devient de plus en plus pressé, impatient sur le délais et qui s’y prend à la dernière minute (quoi ?! vous pouvez pas l’avoir pour demain ?!) ?
-les libraires ont fait pire, ils se permettaient de juger les lectures et d’être méprisant et hautain du fait d’un “monopole” . Clairement, une génération de libraire a foutu en l’air le plaisir d’aller en librairie pour une grande part de lecteurs.

Sur le prix: Oui un livre c’est cher. J’en achète beaucoup et c’est l’une des parts les plus importantes de mon budget. Après, je relativise par rapport au prix de mes autres loisirs.
Une bouteille de sky/coca 15 €
Des clopes a rouler avec les feuilles 10€
Une soirée restau a 2 dans un truc correct environ 50 €
un carte graphique environ 100 € pour un truc correct
Une nouveauté en Blu ray : 1015
Est il nécessaire que je parles du prix des jeu vidéo (pc ou console) ?

Quand un poche est entre 6 et 9 €, un grand format à 19€ et du beaux livres aux alentours de 30 €, je trouve pas ça si cher.
En ce qui concerne la BD, on est a 14 € en franco belge, 7 € pour du manga et sur le comics de 15 à 20 €. Pour un objet avec un support durable, et qui a nécessite un travail intellectuel et artistique, ben je trouve que c’est cadeau. En plus je peut le prêter, le relire.
Bref le prix, n’est selon moi pas un argument valable. Vous avez des priorités d’achats différents, pas de soucis, mais ne venez pas dire qu’un livre coute cher.

sur la corporation: Quand je vois comment sont traiter les développeurs (entre autre), je suis plutôt content d’avoir un syndicat qui essaye de défendre mon métier.
Vous pensez peut être que nous roulons sur l’or ? Sur le site du slf vous trouvez les rémunérations moyennes des libraires, qui pour un métier exigeant en temps et en capacité intellectuelle sont tout simplement déconnectés.
Je touche personnellement avec un CAP et un BP Libraire 1110€ en début de carrière, pour minimum 40 heure de boulot déclaré 35. (le temps de lecture n’est pas inclus bien sur). Les marges sont tellement tendus que dans certaines boites indépendante la variable d’ajustement est le salaire du patron.
( il existe une licence pro, mais bon courage pour trouver du boulot)
(Pour info, la remise moyenne est de 35 %, sur le textile ils appliquent un coefficient 2 a 3 fois le prix d’achat)

Sur la remise de 5 %:
Vous connaissez beaucoup de commerce qui pratiquent une remise direct sur leur prix de vente TTC ? moi j’en vois pas.
Après certains offrent une carte de fidélité (certaine carte de fidélité sont payante dans les commerce autre que librairie).
Alors chouinez pour avoir 50 centimes de réduction sur une œuvre de l’esprit, je trouve ça mesquin. et c’est 5 % que le libraire ne touche pas sur le livre, ce qui le prive de ressources pour organiser des animations, renouveler ses meubles, son informatiques, former ses employés ou tout simplement mieux les payés.

Sur les services : Que voulez vous comme service? Je vous offre le sourire, le conseil, le papier cadeau (c’est gratuit chez leclerc ?), un café de temps en temps, mes critiques sur le site internet, la commande chez des petits éditeurs, le même prix sur le livre si ce dernier est épuisé (allez voir sur ebay les prix de comics indisponible pour rigoler), des auteurs en dédicace/entretien, un prix littéraire de lecteurs pour la rentrée de septembre et celui de notre équipe a la rentrée de janvier, une compétence de recherche bibliographique gratuite ainsi que la possibilité de revenir échanger le livre si vous l’avez déjà ou qu’il ne vous plait vraiment pas. Je peut aussi l’expédier via la poste et certaine fois j’ai livrer à pied.
Donc au niveau du service ça commence a être compliquer de trouver quelque chose d’utile pour le client et de faisable, vu la charge de travail journalière déjà importante. Alors quel service voulez vous ? (vrai question, on ne peut pas penser à tout ?)

Sur le livre électronique : Une plateforme drm, c’est sans moi. Il existe des alternatives, qui sont plus pertinentes. Après c’est là aussi un choix de vie auquel je n’ai pour l’instant pas de réponse. Je trouve que c’est extrêmement pratique, mais dans le même temps cela remet en cause accessibilité du savoir pour tous.

Pour le modèle économique:
Mon sentiment est que nous devons revenir a nos racines, c’est à dire Libraire-Editeur-Imprimeur. Grâce a la numérisation des ouvrages, imprimer le livre à la demande et le proposé à la vente le lendemain, avec un façonnage adapté aux besoins du client. Bon sur la BD, ça va être compliquer, et en matière de redistribution d’argent aussi, mais avec l’augmentation inéluctable des frais de ports je ne vois pas comment faire autrement.

Après, chacun fait ses choix. J’espère juste que mes futurs enfants pourront aller un jour dans une librairie, sentir l’odeur du papier, s’émerveiller des couleurs chatoyantes des albums, de la beauté d’un livre façonné avec goût, et finalement se l’offrir. Avec un sourire en prime.<img data-src=" />

PS: lire ne signifie pas avoir une orthographe/grammaire/conjugaison irréprochable, j’en suis malheureusement la preuve vivante. Désolé.