Accelerated Mobile Pages (AMP) : plus de partenaires et une utilisation par Google début 2016
Ils sont passés chez SFR, tout s'accélère
Le 26 novembre 2015 à 10h10
2 min
Internet
Internet
L'initiative open source AMP continue d'évoluer. Ainsi, plusieurs nouveaux partenaires se déclarent pour ce framework cherchant à réduire le temps de chargement sur mobile. Google indique de son côté que ses résultats de recherche exploiteront les contenus AMP dès le début de l'année prochaine.
Alors que les Instant articles de Facebook se déploient en France, et qu'Apple News est toujours aux abonnés absents chez nous, le projet AMP (Accelerated Mobile Pages), notamment porté par Google et Twitter (voir notre analyse), fait un petit point d'étape. Dans un billet publié mardi soir, l'équipe indique que six semaines après son annonce des milliers d'éditeurs ont déclaré leur intérêt.
Mais c'est surtout sur le terrain des partenariats publicitaires que les choses bougent. Ce point était relativement peu évoqué jusqu'à maintenant, mais on apprend qu'Adsense et DoubleClick (des services Google), mais aussi AOL, OpenX et Outbrain pourront être exploités. Et comme la publicité ne serait rien sans la mesure d'audience, on apprend que pour le moment les partenaires de ce secteur comptent désormais Nielsen, ClickTale et Google Analytics en plus de comScore, Adobe Analytics, Parse.ly et Chartbeat.
Pour le moment, 250 « pull request » ont été effectuées sur le dépôt GitHub, AMP étant open source. 4500 développeurs suivent les avancées et la construction de l'ensemble avance. Reste tout de même de nombreuses inconnues, notamment concernant son exploitation.
Car si certains services exploitent déjà AMP, tout devrait commencer à se débloquer dès le début de l'année prochaine. Google a ainsi indiqué que ses pages de recherches afficheront des résultats exploitant AMP dès le début de 2016, sans plus de précisions.
Commentaires (4)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 26/11/2015 à 13h43
Je suis allé voir l’article indiqué de NXI qui analyse ce AMP, pour moi ça reste fumeux, suis-je le seul ?
Si les développeurs de sites pour mobile ne savent pas bien coder (en accumulant des requêtes synchrones, des fichiers JS, etc.), je me demande ce qui va les pousser à utiliser de cadre de développement.
Le 26/11/2015 à 14h16
J’ai rien compris au principe..
Sur les sites mobile, ce qui plombe le chargement, ce sont les images, les vidéos, les pubs (voir pire, les pub vidéo), les scripts externes (tracking etc..), ou les libraires externes (google maps, youtube, facebook etc..).
Je ne comprend pas comment ce Framework pourrait éviter ça?!
Le 26/11/2015 à 18h19
En gros, ils ont réinventé le wap en 2015 ? Mon pseudo va revenir au goût du jour, merci Google ! " />
Le 29/11/2015 à 13h26
C’est assez interessant, mais tres limité et ca fait pas envie pour les codeurs. En gros seuls les scripts JS approuvés sont autorisés. Ils remplacent des tags HTML5 de base par les leurs (audio, video, etc), et l’avantage c’est une meilleure indexation et l’apparition immediate du site quand on clique sur un lien apres une recherche. Google s’est engagé a mettre en cache les pages respectant les conventions introduites ici. En pratique ca a l’air bien a l’usage (le site apparait vraiment de suite pour ce qui est du texte, les images et pubs etc se chargent apres). C’est bien pour les sites de news, mais ca ne va pas pour les pages dynamiques qui utilisent Angular, React ou autres.