CES 2016 : le monde de la technologie face à ses démons et à ses révolutions
Suivisme ou innovation ?
Le 06 février 2016 à 17h00
11 min
Sciences et espace
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Alors que le CES a fermé ses portes le mois dernier, nous avons décidé de faire un petit bilan du salon, de ses tendances et de nos impressions, alors que l'équipe se prépare pour affronter le MWC de Barcelone.
L'édition 2016 du CES de Las Vegas ouvrait ses portes le mois dernier. Si nous avons déjà eu largement l'occasion de revenir sur ce que nous y avons découvert, et que nous allons continuer de vous détailler les produits et les startups qui vont marquer l'année dans nos colonnes, il est temps de dresser un bilan du salon.
Comme nous l'avions évoqué avant son ouverture, le CES continue de muter en un grand show de l'électronique grand publique au sens large. Il n'est plus vraiment question d'y découvrir des technologies qui changeront le monde d'ici quelques années, mais plutôt de sentir les tendances du moment, et de discuter avec certains passionnés qui veulent faire exploser leurs idées qui commencent à prendre forme.
CES : le besoin d'un bon coup de ménage
On y retrouve ainsi sans doute le meilleur et le pire de notre secteur. Le pire, parce que derrière les tendances, il se cache une multitude qui n'a rien à envier à une bande de Zergs. Les clônes s'enchaînent et, comme l'on retrouve des centaines de stands de sociétés chinoises qui copient les dernières tendances du moment, cette façon de faire se retrouve aussi chez des constructeurs plus proches de nous.
Cette année, la réalité virtuelle, l'impression 3D, les drones mais aussi les objets connectés en tous genres étaient au cœur de cette pratique. Nous avons été un peu plus étonnés par l'ampleur déjà prise par la capture de vidéo à 360° où l'on retrouve déjà des dizaines d'acteurs qui cherchent à vanter leurs solutions (nous y reviendrons), certaines avec de vraies bonnes idées, d'autres parce qu'elles ont flairé le bon filon.
Si l'on comprend la volonté des organisateurs d'annoncer un salon toujours plus grand, et d'accepter toujours plus de sociétés désireuses de se payer un stand, le CES gagnerait sans doute à être un peu plus sélectif. Surtout que la plupart des usages intéressants concernent en général des besoins de type B2B ou de communication, où VR et impression 3D peuvent avoir toute leur place, comme on a pu le voir chez SyFy qui s'en servait pour promouvoir intelligemment certains de ses programmes par exemple.
Le plus flagrant est néanmoins le manque de vision ou d'ambition de la plupart des acteurs, qui, lorsque vous discutiez un peu avec eux, vous expliquaient vouloir révolutionner un secteur avec leur produit qui fait ce que font déjà des tas d'autres, sans réellement savoir quelle plus-value est apportée.
Et si l'idée d'une bataille de drônes ou de petits robots est marrante, il faudra sans doute plus que ça pour révolutionner un secteur. Cette remarque vaut d'ailleurs pour un point qui n'était pas présent en tant que tel mais tout de même assez largement au cœur de certains produits : la sécurité.
Nombreux étaient ceux à vouloir protéger vos données, vos paiements, votre connexion, ou votre vie privée en bloquant la publicité et les tracker, le tout avec des solutions annoncées comme toujours plus sécurisées. Mais lorsqu'il est question du fonctionnement dans les détails, d'audit ou d'ouverture du code... tout le monde se fait moins prolixe. Rares étaient ceux qui étaient ouverts à un véritable échange, comme les Français de Ledger, dont nous aurons l'occasion de vous reparler.
Ainsi, des sites comme le générateur de pitch French Tech prennent tout leur sens.
French Tech : avant tout de la visibilité
Nous avons d'ailleurs été étonnés par la bonne tenue des acteurs français sur le salon, malgré la présence de 190 startups annoncées. La plupart des sociétés présentait des produits intéressants, même si certains pouvaient paraître un peu insolites, et l'on était toujours assez loin de ce phénomène des clones.
Bien entendu il y avait quelques cas et outils nous ayant laissé dubitatifs, mais dans l'ensemble, la fournée était plutôt bonne. On a d'ailleurs pu voir que le dispositif French Tech avait de réels atouts. Tout d'abord la visibilité dans des allées comme celle de l'Eureka Park, permettant de donner une véritable impression de débarquement de frenchies. C'était aussi le cas lors de la présentation CES Unveiled qui permet de discuter en amont avec des sociétés sélectionnées, où les français étaient nombreux.
Pour ces sociétés, c'est aussi l'occasion de faciliter l'accès aux journalistes et acteurs français qui peuvent plus facilement les identifier. Ce n'était pour autant pas le but principal puisque la majorité des sociétés vient au CES pour se trouver des investisseurs ou des partenaires à l'étranger. Nombreuses étaient d'ailleurs celles qui se trouvaient un peu démunies face à deux Français qui voulaient leur parler, alors que leur représentant sur place parlait principalement anglais. Un comble.
Un dispositif phagocyté par les grands groupes, avec ses qualités et ses défauts
Bien entendu, tout n'est pas parfait, et le CES était aussi l'occasion de comparer les discours autour de la French Tech. Toutes les sociétés présentes n'affichaient d'ailleurs pas fièrement le logo officiel. Certains par oubli, d'autres qui s'en moquent sans doute un peu (notamment les grands groupes) mais aussi quelques autres (assez rares) qui veulent rester hors d'un tel dispositif évoquant avec un peu d'amertume leur difficulté de trouver des investisseurs locaux et de se retrouver dans cet ensemble.
Notamment parce qu'ils veulent rester loin des gros groupes qui ont tendance à prendre énormément de place tant à l'échelon local que national dans les évènements autour de la French Tech. Une manière pour eux de tenter d'identifier les startups qu'ils pourraient préférer associer à leurs équipes plutôt que d'avoir à les combattre demain.
Hors de la petite sauterie organisée par le ministère autour de la visite d'Emmanuel Macron, pendant laquelle certains se sont étonnés de voir le ministre interrogé sur scène par l'américain TechCrunch (appartenant à AOL, filiale de Verizon), on pouvait donc discuter un peu franchement avec ceux qui vivent la French Tech au quotidien.
Soirée French Tech à Vegas, ils ont choisi un journaliste de TechCrunch pour itw E. Macron sur scène. On joue pas French Media ?
— Alexandre Laurent (@Onesque) January 7, 2016
La plupart se félicite ainsi de voir les acteurs se fédérer au niveau local, ce qui n'était pas toujours le cas. On voit d'ailleurs les régions qui s'organisent, parviennent à faire émerger des acteurs et qui envoient un véritable bataillon sur place, face à celles qui, bien que labellisées, étaient presque invisibles.
Mais hors des questions d'image et d'organisation locale, tout le monde nous confirme que « la French Tech, ça ne fait pas de chiffre d'affaires ». Comprendre que ce n'est pas l'apposition du fameux logo rouge qui attire investisseurs et acheteurs en masse, sous prétexte de savoir faire français ou de belle barbe de ministre.
Cette année le but était de renforcer le dispositif mis en place. Reste maintenant à voir comment tout cela va se transformer tout au long de l'année, et si la French Tech arrivera à convaincre au-delà de la communication.
L'intelligence artificielle partout
Mais outre ces deux premiers points, cette édition 2016 du CES était aussi l'occasion de confirmer des tendances où l'innovation va avoir toute sa place. Notamment l'intégration du numérique dans notre quotidien de manière bien plus large que les objets connectés en tout genre qui ne manqueront pas, pour la plupart, de peupler les prochaines listes de soldes.
La voiture est ainsi de plus en plus au centre du salon, et le choix d'acteurs comme NVIDIA de chercher à s'y faire une place est un signe qu'il ne faut pas penser anodin. La société semble d'ailleurs avoir compris largement quelle pouvait être sa place, avec son dispositif basé sur ses puces Pascal. Car ce n'est non pas le côté « connecté » de la voiture qui importe, mais bien l'intelligence artificielle qu'elle commence à embarquer.
L'IA était l'une des tendances peu visibles mais bien présente, diffuse, dans de nombreuses innovations annoncées et montrées dans les allées. Comme un coup de semonce pour ceux qui en sont encore à penser que la problématique de demain sera de trouver des objets à nous vendre et de penser les réseaux.
Car les réseaux sont déjà là, notamment avec Sigfox qui continue de convaincre le monde entier et de s'étendre. Mais aussi à travers des solutions LoRa ou hybrides comme celles de Qowisio. Et ce, alors que la question de la 5G n'était presque pas évoquée, si ce n'est sur le stand d'Ericsson.
Cette arrivée de l'IA dans notre quotidien pourrait aussi se faire à travers des appareils qui nous touchent de manière plus directe que la voiture. Ainsi, les géants de l'électroménager présentaient tous leurs frigos, fours et autres hubs permettant de tout connecter dans la maison.
Pour le moment, les usages montrés ne sont sans doute pas à même de convaincre le plus grand nombre. Qui a besoin d'un écran sur son frigo pour lire de la musique ou gérer une liste de course ? Pas grand monde. Certes, on commence à voir des dispositifs capables de gérer l'intérieur de notre frigo et l'on imagine des interactions intéressantes entre un four et un détecteur de fumée.
Pour autant, il faudra encore sérieusement que la proposition s'améliore pour convaincre hors des sujets futuristes pleins de promesses que l'on retrouve dans les médias depuis les années 70. Et même si des sociétés comme Intel rêvent d'un monde où tout nécessitera une de ses puces, du BMX à la machine à thé en passant par le petit robot compagnon de la famille, cela sera sans doute un peu différent dans la réalité.
On note néanmoins que la robotique fait doucement son entrée dans les allées, avec des solutions plus ou moins complexes. Là aussi, la France était d'ailleurs présente, notamment avec le Buddy de Blue Frog Robotics qui est désormais disponible à la vente pour un peu moins de 650 euros.
La TV va faire sa révolution, les fabricants peinent à l'accompagner
À l'inverse, on s'étonne de voir d'autres appareils faire peu parler d'eux, comme les téléviseurs qui peinent à évoluer. Certes, ils sont toujours plus grands, plus fins, parfois même transparents ou modulaires comme chez Samsung, mais leur usage reste presque le même, alors que le média va subir d'énormes mutations.
Certains commencent à le comprendre et l'on voit des interfaces comme WebOS 3.0 commencer à réellement intégrer les contenus en lignes et les chaînes comme de véritables programmes à la manière des chaînes de TV ou des services OTT. C'est sans doute cette convergence qui fera basculer le secteur dans les années à venir, et l'on attend plus des fabricants sur ce point.
Ces derniers continuant de se focaliser plutôt sur des annonces comme celles de l'arrivée du HDR, de la 8K ou de la certification Premium qui accompagne l'arrivée de l'Ultra HD Blu-ray, comme s'ils n'avaient rien compris de leurs erreurs récentes, et comme si les grands évènements sportifs qui arrivent continuaient de les protéger d'une baisse importante des ventes.
Prochaine étape : le MWC de Barcelone !
Les fabricants de smartphones assuraient eux aussi une présence, mais assez discrète. Comme les constructeurs du secteur informatique ils étaient, au mieux, planqués dans des hôtels alentour afin d'assurer quelques présentations à la presse. Mais eux aussi peinent à réellement innover.
Peut-être se réservent-ils pour le Mobile World Congress de Barcelone qui se tient à la fin du mois. Celui-ci sera l'occasion de découvrir les habituels nouveaux modèles annoncés en masse par les constructeurs, mais aussi, espérons-le, de véritables bonnes idées.
Nous serons là encore sur place afin de vérifier ce qu'il en est et de discuter avec les différents acteurs, notamment ceux de la French Tech. Rendez-vous donc d'ici peu pour de nouvelles aventures !
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Commentaires (24)
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Abonnez-vousLe 09/02/2016 à 00h49
Je crois que le monsieur d’au dessus veut une médaille en chocolat pour sa persévérance ! " />
Le 09/02/2016 à 00h51
Le 10/02/2016 à 08h05
Le 10/02/2016 à 11h16
Non pas d’alimentation par mouvement d’électrons :) si on est dans le scientifique.
Je pensais plus à de la Biomécanique et pourquoi pas de la thermodynamique comme tu dis :)
Le 06/02/2016 à 18h35
Merci pour ce retour au calme loin de la folie du moment. :jap:
Le 06/02/2016 à 18h44
Je me suis abonné pour lire les articles spéciaux. Ces articles deviennent plus intéressants et offrent beaucoup plus de perspectives. Les éditoriaux commencent à me manquer et je commence à comprendre pourquoi ils ont disparu.
Merci pour cet article clair sur l’avenir des nouvelles technologies. Le passage sur le détecteur de fumée et le four m’a bien fait rire.
Le 06/02/2016 à 18h46
Les éditos ne disparaissent pas, disons que ça reste aléatoire pour le moment en fonction des sujets. Mais on fige les décisions au fur et à mesure, notamment pour que certains éléments puissent être plus réguliers " /> (mais j’avoue qu’un jour comme aujourd’hui, ça aurait fait beaucoup " />)
Le 06/02/2016 à 18h50
J’allais détailler § par § pourquoi cet papier trop sentencieux et focalisé (biaisé) à souhait s’apparente à l’art du bricolage appliqué à la voltige but why bother?
Pour comparer, j’ai été relire celui publié sur Anandtech. Wow.
Pourquoi ne pas en revenir aux fondamentaux et s’occuper de traiter la substance sur un ton léger et plus digeste, plutôt que de s’essayer à un meltingpot d’analyses subjectives pseudo-prédictives qui n’apportent rien sur le fond (et surtout nous épargner ce ton de moraline si français mais si peu opportun et approprié au sujet) ?
Heureusement que cet article est confidentiel.
Le 06/02/2016 à 18h55
Par contre un truc ou je suis pas d’accord. C’est à propos de l’ITW de Macron.
J’ai beau détester ce type pour des raisons politiques, je trouve parfaitement normal qu’en étant aux USA ils soit interviewer par un journal américain.
Le but c’est de promouvoir la french tech dans les pays anglophone ou juste de rester entre nous ? Car si c’est pour se faire interviewer par un médias français, autant le faire en France. :)
Le 06/02/2016 à 19h58
Tu confonds deux choses, ici on parle du salon au sens large, ce n’est pas un récap de produits. Surtout que les 3⁄4 des produits dans le domaine hardware sur le CES, c’est des rendez-vous privés dans les chambres d’hôtels hors du salon, donc pas vraiment le sujet ici…
Le 06/02/2016 à 20h02
On parle de l’animation sur scène là ;) Après de toutes façons les deux points de vue se défendent, disons que je comprends aussi le côté “French Tech, US Media”. On le voit pas mal avec certaines startups dont l’un des premiers buts est d’avoir un papier chez TC. Et qui dans le même temps vont aller pleurer que tout le monde ne parle que de Google & co ;)
Le 06/02/2016 à 21h38
Le 06/02/2016 à 21h46
En fait j’ai du mal à voir ton souci.
Si tu veux du produit, ce n’est pas les articles pendant la période qui ont manqués.
Dans l’article il y a les liens, et c’est même marqué que d’autres articles plus spécifique sur des produits vont voir le jour.
Le 07/02/2016 à 06h29
Le 07/02/2016 à 14h18
A vous lire j’ai l’impression que les technologies sont là, mais que beaucoup de sociétés essayent encore d’en trouver un usage utile/intéressant (et donc vendable).
Le 07/02/2016 à 14h18
Je pense que tu n’as pas compris cet article.
Il ne s’agit pas de faire un récapitulatif des produits du salon mais bien de donner un avis et une vision sur le fonctionnement du salon avec ses défauts, ses avantages et les critiques bonnes ou mauvaises qui en ressortent (vision globale du salon).
C’est d’ailleurs bien ce que le titre de l’article exprime (ainsi que son intro).
Après, tu peux ne pas être d’accord avec cette vision des choses (c’est logique quand on exprime un avis), libre à toi d’exposer ton point de vue du coup, mais en restant bien évidemment le plus factuel possible (ce qui fait la valeur ajoutée de cet article: la présence des journalistes sur place qui ont vu et vécu ce qu’il se passait là-bas… contrairement à toi et la quasi-totalité des lecteurs du site)
Le 07/02/2016 à 17h44
Le 07/02/2016 à 19h51
Ah tmtisfree…..
Je me suis fait avoir une fois, pas deux. " />
Le 08/02/2016 à 02h41
Bah lit pas qu’est-ce que tu veux qu’on te dise ^^
Certains d’entre nous y voient un intérêt. Je pense qu’on est tous capables de savoir que l’article est subjectif, mais au moins ça apporte des infos qui changent d’une liste de produit sans intérêt (disons que ça tout le monde sait le faire).
Le 08/02/2016 à 06h36
Tu sais, si le sujet ne t’intéresse pas et que l’angle non plus, tu peux aussi ne pas le lire et passer à autre chose. Ce n’est pas parce que c’est ton ressenti, que ce sera celui de tous ou qu’il doit être considéré comme vérité universelle.
Comme chaque lecteur, tu n’es pas seul sur terre et nous ne publions pas qu’un papier sur ce genre de sujet ;) (sans oublier que le web, notamment pour ce qui est de la couverture du CES, est vaste).
Le 08/02/2016 à 11h07
tu sais, peut-être que sur NextINpact on veut voir autre chose que du déballage de 50 produits sans opinion, la tête dans le guidon pendant 15 jours.
Pour le factuel et l’objectif on a les specs techniques. tout le reste est du domaine du ressenti et du subjectif, pas besoin de journalistes pour ça.
Le 08/02/2016 à 14h44
Ce qui m’agace le plus dans ces salons de la technologies c’est que tout tourne autour du connecté et d’écran , écran et encore des écrans…
C’est sur que si c’est pour annoncer le donneur de bouff automatique, le frigo qui sait qu’il y a dedans (pour ça il suffit de l’ouvrir lol), la cuisine connecté mais in fine la cuisine se fait pas toute seule ni les courses etc…
Pour moi c’est pas des inventions tout ça, c’est la pensée collective mise à jour doucement pour que le marché soit en mode tranquillou, (les smartphones et les TV sont les pires dans ce domaine).
L’analyse rendu est exactement ce que j’ai ressentit tout au long des articles du CES, cela ne veut pas dire que je n’ai pas aimé lire, mais au final j’ai eu l’impression de consommé un Big mac comme je consommerai la dernière idée de la caméra de surveillance connecté… Elle marque pas l’esprit pour autant.
Une véritable invention ? Les hologrammes je ne fait que me répéter la dessus. Il faut réduire la voilure en proposant des choses innovantes comme des outils qui s’auto alimente en énergie. La moindre techno dans ce salon fonctionne au lithium, USB, etc.. et j’en passe.
Le 08/02/2016 à 15h30
Analyse et prise de recul tres interessantes !
Le 08/02/2016 à 15h46