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Android : Google chamboule son Developer Policy Center, avec de nouvelles restrictions

Développeurs, à vos lunettes

Android : Google chamboule son Developer Policy Center, avec de nouvelles restrictions

Le 03 mars 2016 à 15h40

Google propose depuis peu une version remaniée de son Developer Program Policy Center. La nouvelle interface se veut beaucoup plus accessible et doit permettre aux développeurs de trouver plus rapidement l’information qu’ils cherchent. La firme en profite pour glisser quelques nouvelles règles plus restrictives.

Le Developer Program Policy Center est le site de Google réservé aux développeurs qui souhaitent publier du contenu sur la boutique Google Play. Cela concerne notamment les applications mobiles, avec un certain nombre de ressources qui doivent permettre d’aiguiller les éditeurs face à toutes les questions qu’ils peuvent se poser. Avec le temps cependant, l’interface du service s’était encrassée. Google propose donc une nouvelle version.

Un passage à la moulinette Material Design

La nouvelle organisation du site supprime la longue liste d’éléments pour les disposer sous forme de vignettes. L’ensemble fait largement appel au langage graphique Material Design, ce qui permet de souligner que les propres services de la firme n’y passent finalement qu’assez lentement. Les vignettes, très colorées, représentent autant de thématiques et doivent naturellement orienter le développeur vers ce qui l’intéresse.

L’ensemble se veut très clair et particulièrement direct. L’une des problématiques auxquelles sont confrontés les éditeurs d’applications mobiles sont les raisons pour lesquelles leurs créations peuvent être supprimées ou refusées. Les premières vignettes donnent le ton : contenu non autorisé, propriété intellectuelle, confidentialité et sécurité… On retrouve également tout ce qui touche à la monétisation, aux promotions, à la manière dont les règles sont appliquées ou encore aux mises à jour et ressources.

Developer Policy Center

Des sections claires, des informations directes

Chaque vignette peut être cliquée pour emmener le développeur vers la section correspondante du site. Cependant, on trouvera sous chacune d’elle un petit menu dépliable et donnant accès à plusieurs sous-rubriques. Dans contenu non autorisé par exemple, on peut trouver le contenu à caractère sexuel explicite, la mise en dangers des mineurs, la violence, l’intimidation ou le harcèlement, l’incitation à la haine, les jeux d’argent et de hasard ou encore l’ensemble des activités illégales.

Ces détails sont importants à plus d’un titre. La mise en ligne d’une application passe par une phase de validation manuelle depuis l’année dernière. Cette étape, qui a manqué cruellement, intervient après l’exécution d’un certain nombre de routines automatiques, notamment la détection des malwares, des violations manifestes du contrat développeur, le contenu pornographique et ainsi de suite. En cas de rejet de l’application pour une raison quelconque, il est donc important de pouvoir indiquer au développeur ce qui a coincé, et les ressources qu’il devrait consulter pour remédier au souci.

Google indique dans son annonce que le site propose aussi désormais des exemples pour les causes les plus communes de violations du code de conduites, basées sur les retours des développeurs. Ces exemples sont clairs et très directs. Dans le chapitre consacré à la violence, Google aborde ainsi les « représentations visuelles ou les descriptions de violence réaliste ou de menaces violentes contre des personnes ou des animaux », les « groupes terroristes donnant des preuves de leurs attaques », tout ce qui touche à « la fabrication de bombes ou d'armes » ou même la « marche à suivre pour se suicider ».

Developer Policy CenterDeveloper Policy Center

De nouvelles règles çà et là

Autre point important : la révision du site ne concerne pas seulement les nouveaux développeurs. Certaines règles qui pouvaient sembler parfaitement maitrisées, mais Google en a profité pour les mettre à jour. Par exemple, la section dédiée à la publicité met en avant toutes celles qui sont inappropriées, quand elles interfèrent notamment avec le fonctionnement normal de l’appareil. De nouvelles restrictions sont également apparues pour les applications qui contournent les fonctionnalités liées à la gestion de l’énergie et de l’autonomie.

De fait, le site a tout intérêt à présenter plus efficacement les informations, car les développeurs vont devoir refaire un tour de piste et déceler les changements, qui n’ont pas été annoncés séparément. On peut d’ailleurs donner un exemple particulièrement important. Dans la partie concernant les données de l’utilisateur, on peut ainsi lire qu’une application a l’obligation d’informer ce dernier quand elle collecte ses contacts.

L’idée de Google est sans doute d’augmenter par répercussion la qualité des applications tierces. Des règles claires bénéficieront nécessairement à tous, si Google les fait bien entendu respecter, sans faire d’exception.

Commentaires (10)

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Arf, je dois submit une appli bientôt. Merci Vincent pour l’info, j’avoue que je suis un peu passé à côté.



En tout c’est plus clair, moins geek, plus casual coder , à voir donc à l’usage de tous les jours.



Feraient bien de s’en inspirer chez Apple&nbsp;<img data-src=" />

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De toute façon le mal est faite: le play store et celui d’apple sont des poubelles ambulante d’applications zombies, des clones en pagailles (meme apps mais de couleurs et noms différents, j’en ai vu…) et des applications vides d’intérêt, si ce n’est d’avoir juste pleins de pubs bien placés, histoire de se faire de l’argent facile… Bon j’imagine qu’aujourd’hui avec 1 millions d’apps, y a que les 100 premieres qui se font encore un peu d’argent.



Je crois que les développeurs, ce qu’ils en restent de nos jours, a part peux être se vanter d’avoir publié une app sur un store, je ne comprends pas pourquoi un tel acharnement… le pire que parmi les déchets, se cache de très bonne applications, mais aujourd’hui trouver ces perles rares, faut plonger dans le caca <img data-src=" />



Bref, c’est la saturation des stores ! Une solution ? Beh faire un truncate table voyons et on repart a 0 avec des règles plus strictes <img data-src=" />

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Folgore a écrit :



Une solution ? Beh faire un truncate table voyons et on repart a 0 avec des règles plus strictes <img data-src=" />





Ouais, le mythe du “on renverse la table et on aura des lendemains qui chantent”, quoi.&nbsp; <img data-src=" />

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Drop database playstore 😁

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Folgore a écrit :



Bref, c’est la saturation des stores ! Une solution ? Beh faire un truncate table voyons et on repart a 0 avec des règles plus strictes <img data-src=" />





Tu peux être certains que les champions qui repompent les applic en changeant couleur et noms seront les premiers à les publier et les auteurs originaux l’auront dans le c*l.


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Ah, vraiment joli et bien expliqué, j’adhère complètement ! Par contre, l’histoire de la validation manuelle, j’avoue que je ne sais pas trop quoi en penser. C’est une bonne idée, bien sûr, mais on se demande si c’est réellement appliqué, quand on voit le nombre d’applications plus que douteuses qui sortent presque tous les jours. Ou alors cette validation est bâclée, mais c’est pas vraiment plus encourageant.

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Peu importe le store, il est tellement facile de dissimuler le “mauvais” contenu d’une application.&nbsp;&nbsp;

Le contenu de mes applications par exemple est complètement administrable via un site internet, donc si je souhaitait y mettre du contenu “interdit”, je le pourrai sans aucun problème après la validation…&nbsp;

Beaucoup d’app reprennent aujourd’hui du contenu web dynamique, les appli des stores deviennent petit à petit des navigateurs internet et s’apparentent de plus en plus à de simples signets sur les mobiles…

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manu0086 a écrit :



Peu importe le store, il est tellement facile de dissimuler le “mauvais” contenu d’une application.  

Le contenu de mes applications par exemple est complètement administrable via un site internet, donc si je souhaitait y mettre du contenu “interdit”, je le pourrai sans aucun problème après la validation… 

Beaucoup d’app reprennent aujourd’hui du contenu web dynamique, les appli des stores deviennent petit à petit des navigateurs internet et s’apparentent de plus en plus à de simples signets sur les mobiles…







Tu peux te faire bannir dans ce cas là, comme une application de posdcast il y a quelques mois…


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Tu peux mais cela reste rare et sur dénonciation…

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manu0086 a écrit :



Tu peux mais cela reste rare et sur dénonciation…





C’est quoi les noms de tes applis déjà ?&nbsp;<img data-src=" />


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