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États-Unis : Kamala Harris cherche le soutien de ses vieux amis de la Silicon Valley

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États-Unis : Kamala Harris cherche le soutien de ses vieux amis de la Silicon Valley

Si plusieurs personnalités de premier plan de l'industrie technologique se sont prononcées en faveur du candidat républicain, Kamala Harris peut compter sur un réseau riche et l'ancrage historique de la Californie dans le camp démocrate.

Le 14 août à 11h15

Dans l’industrie technologique, Donald Trump jouit d’appuis plus solides qu’autrefois : Elon Musk, entrepreneur le plus fortuné du monde, se positionne toujours plus ouvertement à l’extrême-droite de l’échiquier politique, et soutient officiellement le candidat républicain. À sa suite, plusieurs investisseurs de l’industrie ont, eux aussi, annoncé leur soutien au camp conservateur.

À quelques mois des élections présidentielles des États-Unis, qu’en est-il du camp démocrate ? Devenue candidate officielle après le renoncement du président Joe Biden, Kamala Harris a ses propres atouts, en tête desquels son ancrage dans la région qui a vu éclore l’industrie numérique états-unienne. Et la couleur historiquement démocrate de la région.

Ancrage historique en Californie



Originaire d’Oakland, ancienne sénatrice de Californie, Kamala Harris connaît bien le secteur. Lors d’une prise de parole au siège de Google, en 2010, elle avait lancé « Vous êtes ma famille ». Un écho à son discours prononcé ce 11 août, lors d’un événement qui lui a permis de lever 13 millions de dollars, et dans laquelle elle s’est adressée aux très nombreux participants issus de l’industrie numérique en déclarant : « cette pièce est remplie de chers, chers, chers amis ».

De fait, procureure à San Francisco entre 2004 et 2010, elle compte en Californie de nombreux proches. Comme son beau-frère Tony West, souligne Le Monde, ancien procureur général adjoint sous Barack Obama et directeur juridique d’Uber depuis sept ans. Ou ses amies Laurence Powell Jobs, veuve de Steve Jobs, ou Sheryl Sandberg, ancienne numéro 2 de Meta.

Autant de connexions que son prédécesseur n’avait pas – en quatre ans d’exercice, Joe Biden s’est d’ailleurs plutôt tenu à l’écart des patrons de la tech. Et un pedigree qui lui a permis d’attirer des personnalités qui n’auraient simplement « pas participé » à la levée de fonds démocrate si le candidat avait été Biden, selon les sources du New-York Times.

Réponse aux soutiens républicains

Ces connexions lui ont permis de rallier cent des plus gros investisseurs de la Silicon Valley, parmi lesquels le co-fondateur de LinkedIn Reid Hoffman, le milliardaire et cofondateur de Sun Microsystems Vinod Khosla, ou encore les figures du capital-risque Mark Cuban et Ron Conway.

Dans un texte commun publié sur le site VCsForKamala.org, ils se déclarent « pro-business, pro-rêve Américain, pro-entrepreneuriat et pro-progrès technologique ». Ils indiquent : « Nous croyons aussi en la démocratie comme colonne vertébrale de notre nation », appellent à ce titre à soutenir Kamala Harris et à faire une donation à sa campagne.

L’effort rejoint celui de Tech for Kamala, une autre initiative qui a rassemblé plus de 1 100 signatures en soutien à la candidate, et que le New-York Times qualifie de « peut-être la riposte la plus publique aux capital-risqueurs et aux cadres de droite » de l’industrie technologique. Ceux-ci s’étaient faits plus visibles au lendemain de l’attentat qui a visé l’ancien Président, le 13 juillet dernier.

Cyberviolences, IA… et l’inconnue de l’antitrust

Outre son historique dans la région, Kamala Harris a travaillé directement sur plusieurs sujets liés à l’industrie du numérique. Procureure générale de la Californie de 2011 à 2017, elle s’est engagée sur les questions de diffusion non consentie d’images à caractère sexuel et de harcèlement en ligne, pressant les entreprises concernées pour que la lutte contre ces phénomènes devienne systématique.

Au côté de Joe Biden, Kamala Harris a aussi été en charge du dossier de l’intelligence artificielle : après le décret présidentiel pris en octobre 2023, elle s’est occupée du suivi avec les entreprises, qui fonctionne sur le volontariat et non sur la contrainte.

Kamala Harris n’a par ailleurs jamais attaqué la concentration du secteur, au contraire d’une sénatrice démocrate comme Elizabeth Warren. La position précise de la candidate démocrate sur la concentration du pouvoir dans la Silicon Valley est autant une inconnue qu’un sujet sensible : sous la présidence Biden, les discours contre les pratiques anticoncurrentielles sont allés croissants. De même, sous la présidence de Lina Khan, la Federal Trade Commission (FTC) a affermi sa lutte contre les pratiques de concentration dans le secteur.

Résultat, certains des soutiens de Harris ne cachent pas souhaiter un assouplissement dans le domaine. Reid Hoffman a déclaré sur CNN espérer un changement de direction de la FTC si Kamala Harris est élue, demande renforcée par le patron de médias Barry Diller, lui aussi présent sur le plateau. Les deux hommes siègent dans les conseils d’administration d’entreprises sur lesquelles la FTC enquête actuellement, souligne Bloomberg.

Commentaires (9)

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STOP THE COUNT
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Covfefe
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Entre l'image de cet article, et celui à propos de l'évolution de la rédaction, je me demande si le prochain Flock ne va pas faire le récit du prochain article du samedi seulement en binaire....

Encore pire, que le binaire des images, à nous de les compiler avec le bon algorithme (jpeg, png, ou ...) :eeek2:
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M'enfin ! Ne lui donnes pas de telles idées ! Il pourrait bien suivre ta proposition :stress:
Bon, j'avoue, ça me ferait bien rire :bravo:
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C'est un hasard si c'est la tignasse de Trump qui coiffe tout les zéro ? 🤔
Non, je ne crois pas 😅
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Sans oublier le pansement sur l'oreille :santa_flock:
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tout ça pour une petite élection ...
C'est franchement plus folklo avec Maduro, quoique Macron, c'est pas mal aussi.
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En fait le 4 est terrible pour kamala, il vaut mieux qu'elle choisisse le vote en minuscules.

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