Open as a business model?

Des institutions internationales s’engagent pour l’ouverture des données sur la recherche

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Plus de 30 institutions internationales de recherche appellent dans une déclaration leur communauté à s'engager dans l'utilisation de plateformes ouvertes d'analyse de données sur la recherche et ainsi abandonner les outils d'analyse propriétaires comme ceux des multinationales Elsevier et Clarivate Analytics.

Comme nous l'évoquions en mars dernier, les outils utilisés par les institutions de recherche pour analyser la production scientifique sont, la plupart du temps, Scopus d'Elsevier et le Web of Science (WoS) de Clarivate Analytics.

Mais d'autres solutions plus ouvertes commencent à émerger, comme OpenAlex, sur laquelle une partie des institutions de la recherche française parie.

Mardi 16 avril, plus de 30 institutions de recherche dans le monde ont publié un texte appelé « Déclaration de Barcelone » dans lequel [PDF en version française], elles affirment que « l’ouverture des informations de recherche doit être la nouvelle norme », que « le paysage de l’information de recherche nécessite un changement fondamental » et s'engagent à « piloter la réforme de ce paysage et la transformation de [leurs] pratiques ».

Parmi ces institutions, on peut retrouver des acteurs très hétérogènes de la recherche mondiale. Par exemple, sont signataires l'Université de Technologie de Hambourg, l'Université de Coimbra, la région italienne de Toscane ou encore la Fondation Bill & Melinda Gates qui finance nombre de recherches, notamment sur la santé. Mais beaucoup d'entre elles sont françaises : Aix-Marseille Université, Sorbonne Université, le fond français de financement de la recherche ANR, le Comité français de la science ouverte (qui dépend du Ministère de la Recherche et de l'enseignement supérieur) ou encore l'Université de Poitiers.

Soulignons l'absence du CNRS, qui s'est pourtant désabonné de Scopus et a expliqué à The Meta News investir les 500 000 euros économisés « dans le soutien à des solutions alternatives telles que OpenAlex, Dimensions, Crossref… », mais qui garde pour l'instant un abonnement au WoS.

Des informations relatives à la recherche « enfermées dans des infrastructures propriétaires »

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Commentaires (4)


Du coup Next pourrait peut être faire un article pour nous présenter OpenAlex ?
Ils en font quoi des 38% de marge ?
Et meme sans la marge, un autre truc que je ne comprends pas c'est pourquoi c'est aussi cher : ils font quoi à part héberger des PDFs et éditer des templates latex ? Les revues et le tri des articles est fait gratuitement par lea scientifiques, non ?
mmm... ils la distribuent généreusement aux actionnaires. Elsevier est un modèle de capitalisme prédateur. Je travaille dans le domaine des bibliothèques depuis bientôt 25 ans, et c'est la seule boite dont je n'ai jamais entendu quiconque dire du bien. Tout le monde les déteste, mais ils sont au cœur du système de la publication scientifique, qui est la principale source d'évaluation des chercheurs. Donc, ils font ce qu'ils veulent, tout le monde râle, mais personne n'ose s'en passer. Ca bouge cela dit, openAlex est le dernier avatar de cette lutte.
Un autre exemple qui me vient : il y a qq années, une grosse université (cambridge ? mit ?) avait mis fin à tous ses abonnements au profit d'un achat d'articles à l'unité. Bilan : 90% d'économie (Coût divisé par 10 quoi)
En gros, ce collectif demande la légitimisation de Sci-Hub ... Les lobbies des Elsevier et consorts seront vent debout contre, c'est sûr.
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