Google va migrer vers un index « mobile first »
Et il va falloir s'y préparer
Le 08 novembre 2016 à 08h50
3 min
Internet
Internet
C'est fait : désormais Google pourra analyser la version mobile d'un site pour en comprendre l'organisation et la structure. Une migration vers un index « mobile first », qui va forcer les éditeurs à moins dépouiller la version pour smartphones de leur site.
Depuis son lancement, Google a basé tout son système d'indexation et de notation (rank) en analysant principalement la version classique d'un site, celle accessible depuis un ordinateur. Ces dernières années, avec la montée en puissance des smartphones, les équipes du géant de Mountain View ont néanmoins pris en compte la capacité d'un site à s'adapter correctement à un environnement mobile. Un aspect qui va largement se renforcer.
En finir avec les sites mobiles qui diffèrent trop des sites classiques
En effet, Google vient d'annoncer sa migration vers un index « mobile first ». Un tel changement était attendu – des essais étant en cours depuis un moment – et il est désormais officiel.
Dans la pratique, Google est clair sur deux éléments. Le premier est que son index reste unique. Il n'y aura donc pas cohabitation entre une version dédiée aux appareils mobiles et une autre. Le second concerne ce qui change principalement : la façon d'indexer les pages et de considérer une version mobile.
« Nos algorithmes finiront par utiliser d'abord le contenu de la version mobile d'un site pour noter ses pages, comprendre sa structure et pour afficher les extraits enrichis dans nos résultats » annonce ainsi le géant de la recherche. Le motif affiché : lutter contre les sites qui proposent un contenu incomplet sur le mobile, sans doute en pénalisant leur position dans les résultats de recherche.
Comment se préparer
Comme souvent avec Google, tout n'est pas encore très clair pour le moment. Impossible par exemple de savoir dans quel cas la version mobile sera principalement prise en compte et quand ce sera la version classique dans la phase de transition.
La société donne néanmoins quelques conseils à ceux qui ont une version mobile avec une URL ou un code qui diffère de la version classique :
- Proposer des données structurées identiques sur la version mobile ou classique
- Ne pas surcharger les pages avec des données structurées inutiles
- S'assurer que la version mobile est accessible pour le Googlebot
- Continuer de respecter les règles sur les URL canoniques
- Ajouter votre version mobile à la Search console
Google rappelle qu'outre cette dernière, elle met à disposition des éditeurs et des outils pour tester l'analyse du fichier Robots.txt ou l'affichage des données structurées, qui peuvent aider dans cette phase de transition.
Vers un nouveau chamboulement organisé par Google
Car un tel changement ne va pas se faire de manière brutale. L'équipe indique que le processus de migration vers ce dispositif n'en est qu'à son début, et qu'il prendra du temps. Ainsi, des expérimentations vont continuer à se dérouler à petite échelle pendant quelques mois, et cela montera en puissance lorsque les résultats seront assez satisfaisants.
Mais comme dans tout changement majeur chez Google, il y aura au final des gagnants et des perdants. Ceux qui basent une bonne partie de leur modèle économique sur leur capacité à drainer leur audience depuis les moteurs de recherche sont donc prévenus : l'année à venir risque de tanguer s'ils ne prennent pas rapidement les bonnes décisions.
Google va migrer vers un index « mobile first »
-
En finir avec les sites mobiles qui diffèrent trop des sites classiques
-
Comment se préparer
-
Vers un nouveau chamboulement organisé par Google
Commentaires (24)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 08/11/2016 à 09h17
Je ne lis pas que de la cohérence inter-media dans ce que dit Google
Le 08/11/2016 à 09h19
Et pourtant, il ne parle que de ça.
Le 08/11/2016 à 09h22
Ca a une forte odeur de “chose à lire entre les lignes”, surtout quand ça vient de Google
Le 08/11/2016 à 09h29
C’est déjà le cas depuis un moment ;)
Le 08/11/2016 à 09h41
Ah oui ? Donc en gros on en est à l’étape suivante déjà ? (uniformisation des résultats)
Le 08/11/2016 à 09h51
Supposons 2 sites de qualité de contenu et de version bureau équivalente :
Comment on va se retrouver dans le classement ??? Le B devant le A (le A n’ayant pas de version mobile) ???
Le 08/11/2016 à 09h57
Le 08/11/2016 à 09h59
Google exploitera sûrement le site “desktop” de A faute de mieux si l’information y est de qualité. En signalant pour les utilisateurs mobiles que ce n’est pas un site mobile. Comme il le fait aujourd’hui.
En fait, je ne pense pas que ça remette en cause le critère essentiel de l’algorithme de Google, la pertinence du contenu. Là, pour eux, c’est surtout favoriser les bonnes pratiques (selon eux) et la comparaison est plutôt un site A avec des contenus pertinents sans site mobile/responsive Vs. un site B avec les mêmes contenus mais un site adapté. Le site B gagne, ce qui est déjà le cas, le sujet de la news étant plutôt la chasse aux disparitions de contenus entre mobile et desktop (certains sites retirant facilement la moitié de leurs contenus de l’un à l’autre).
Le 08/11/2016 à 10h05
Pas du tout.
Si A n’a pas de site mobile et qu’on accède donc au site desktop depuis un mobile, il ne sera pas pénalisé, il sera référencé de la même façon demain qu’hier. (C’est d’ailleurs une bien meilleure pratique d’avoir un site responsive design plutôt qu’une version mobile du site vu que le contenu est iso)
Par contre B sera pénalisé s’il fait le choix d’une couche mobile et que celle-ci est de moins bonne qualité et le contenu moins complet que la version desktop.
Le 08/11/2016 à 10h21
Sauf que là il ne fait pas référence à une version mobile, mais à une application à part entière à récupérer sur le store (en tout cas je comprends le terme application comme ça).
Pour moi ça ne sera pas pris en compte ; et d’ailleurs tant mieux, car si il fallait N applications pour visiter N sites différents… alors que ça ne sera au final que de l’enrobage applicatif différent sur les mêmes données à la base, autant avoir un site responsive bien foutu.
Le 08/11/2016 à 10h32
Ce que cela donne et ce qui nous attend.
Bref avoir un site responsive bien travaillé, rapide et complet reste le plus sûr pour le ranking.
Quid de la version mobile de Nextinpact qui présente beaucoup moins de contenu que la version desktop ? " />
Le 08/11/2016 à 10h35
De manière plus général ça dépend du type de contenu et de la fréquence de visites. Pour des sites à visites ponctuelle (restaurant par exemple) l’application n’a pas de sens. En revanche une version mobile aux petits oignions est pertinente. Pour un site à visite fréquentes (wikipedia, presse, banque ou université par exemple), l’application prend tout son sens. Ça évite de télécharger le soft à chaque utilisation, on ne DL que les données.
Le 08/11/2016 à 10h41
Bref ils vont privilégié le responsive plutôt que les URL adaptées.
Le 08/11/2016 à 10h55
Oui bon ça c’est un choix historique " />
Le 08/11/2016 à 11h29
Le 08/11/2016 à 08h59
Plutôt bonne nouvelle
Ça ne peut qu’aider à aller vers un web compréhensible pour une IA
Le 08/11/2016 à 09h02
En gros, encore une fois, pour monter dans les résultats il faudra avoir un site web pratique et bien conçu.
Pendant ce temps-là, les pros paniquent et cherchent éternellement comment continuer à tricher plutôt que d’investir dans un meilleur site. :p
Le 08/11/2016 à 09h04
Aucun rapport. Le web sémantique et la cohérence inter-media n’ont aucun rapport.
Le 08/11/2016 à 09h04
Ca aurait été mieux si dans un premier temps (au moins), les résultats dépendaient du type d’appareil servant à la recherche : si smartphone -> critères “mobile” renforcés, sinon meilleurs résultats “classiques”.
Le 08/11/2016 à 09h08
+1
Le 08/11/2016 à 12h10
En tant que débutant je m’en remets à mon thème WordPress pour faire tout ça tout seul (thème Avada).
Le 09/11/2016 à 07h53
Responsive - euh non version mobile - ah non responsive…
Le 09/11/2016 à 09h54
Le 10/11/2016 à 10h43