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Élections : la CNIL et le CSA préviennent les partis et candidats

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Élections : la CNIL et le CSA préviennent les partis et candidats

Le 08 novembre 2016 à 16h30

Alors que la course à l’Élysée s’intensifie, la CNIL et le CSA rappellent aujourd’hui quelles sont les principales recommandations à suivre en matière de communication politique (prospection, collecte de données, temps de parole...). Lors de la dernière élection présidentielle, les partis et candidats s’étaient fait tirer les oreilles.

Quelques semaines après avoir adressé un avertissement public au Parti socialiste, le gendarme des données personnelles a publié mardi 8 novembre un guide rédigé main dans la main avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel – et très logiquement intitulé « Campagnes électorales : tout savoir sur les règles CSA et CNIL ».

Chacun a visiblement rédigé sa petite partie de son côté, mais l’essentiel est là : rappeler quelles sont les pratiques à suivre (et celles à proscrire) en matière de communication politique « à l’ère du numérique ». Temps de parole, clips de campagne officiels, fichiers et prospection politique par téléphone ou par email... Tout y passe ou presque, sans qu’il n’y ait forcément de grands changements par rapport aux précédentes recommandations publiées sur ces questions, notamment en 2012.

L’organisation des primaires sous le regard de la CNIL

La Commission nationale de l’informatique et des libertés explique dans le même temps qu’elle s’est « déjà rapprochée des partis organisant des primaires afin de leur rappeler les règles à respecter ».

L’institution promet surtout de vérifier, comme en 2012 avec le PS, si EELV ou Les Républicains ont bien procédé à la destruction des fichiers créés afin d’enregistrer les participants. « Au-delà de la proclamation officielle des résultats de la consultation primaire et de l’écoulement d’un éventuel délai de recours, la base des participants et ses extractions sur support papier n’ont pas vocation à être conservées » souligne à cet égard la CNIL.

D’une manière plus générale, les organisateurs sont tenus d’assurer « un haut niveau de sécurité et de confidentialité » aux traitements sensibles (fichier des participants, etc.). Si la formation politique organisatrice souhaite recontacter les participants durant la campagne officielle qui suit la primaire, elle devra d’autre part recueillir « l’accord éclairé et explicite » des personnes concernées avant de les inscrire dans un fichier de sympathisants.

Exploitation des données « publiques » issues des réseaux sociaux

La CNIL annonce enfin avoir « conduit, de mars à juin 2016, des auditions des principaux prestataires de logiciels de stratégie électorale auxquels les candidats et partis français ont recours de façon croissante ». L’objectif : voir dans quelles conditions les données disponibles sur les profils publics des utilisateurs de réseaux sociaux peuvent être utilisées par ces entreprises.

La gardienne des données personnelles se veut d’ailleurs très claire sur le sujet : « Le « crawling » des réseaux sociaux par les logiciels, aux fins de collecte et de traitement de données disponibles publiquement, n’est pas légal en l’absence d’information des personnes. » Sauf à obtenir préalablement votre consentement, la collecte de données « publiques » issues de vos pages Facebook ou Twitter sont donc proscrites.

La CNIL dit vouloir présenter « prochainement » ses règles aux prestataires de logiciels.

La question du croisement de données issues des réseaux sociaux devrait d’ailleurs être également abordée à ce moment-là. L’autorité administrative indépendante accorde davantage de souplesse à ce sujet dès lors que les internautes « suivent » un candidat ou un parti sur Twitter (ou sont « amis » sur Facebook), mais elle prévient : « En l’absence totale de contact préalable entre un candidat ou parti et un internaute, aucune collecte de données n’est possible. Il n’est donc pas possible de collecter et d’utiliser à des fins de communication les carnets d’amis des personnes avec qui le responsable est en contact, qu’il s’agisse d’un contact régulier ou d’un contact occasionnel. »

Un « observatoire des élections » régulièrement réactivé depuis 2012

Restera maintenant à voir si les efforts de pédagogie de la Commission porteront leurs fruits. En 2012, l’institution avait déploré de nombreux incidents : courriels non sollicités, non-respect des demandes de désinscription, etc. À l’époque, l’autorité soulignait que ces difficultés auraient pu être évitées « si les candidats et partis politiques avaient davantage respecté les dispositions de la loi "Informatique et Libertés" et les recommandations de la CNIL », émises pourtant quelques mois plus tôt.

Commentaires (14)

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Mais sérieux … on peut pas disband le CSA ??




  • Qu’est-ce qu’on s’en fou d’avoir les résultats en avance ? ca risque de motier des gens a se bouger et changer d’avis le jour même ? Hé bien soit ! osef total….

  • Le respect des temps de parole ? à la limite why not mais les chaines pourraient s’autogérer.

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bord a écrit :




  • Le respect des temps de parole ? à la limite why not mais les chaines pourraient s’autogérer.



    Exact, elles ont montré par le passé qu’elles savaient s’auto-gérer et rester neutres <img data-src=" />

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En même temps le temps de parole ne fait pas tout, quand tu te fais bashé par le journaliste pendant 30 minutes ou que tu as une interview avec des questions qui te permettent de donner des gros arguments, en 10 minutes, je préfère faire 10 bonnes minutes pour le coup …

Dès lors il est impossible d’avoir une impartialité sur les chaines, donc avoir des écarts … on le sait que BFM c’est orienté c’est pas nouveau …

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Attention Nanard (et tes potes !), la CNIL t’a prévenu !

Ah oui c’est vrai tu t’en fout….&nbsp;<img data-src=" />

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On le sait que le temps d’exposition influence certains pour le vote :)



C’est incroyable comment le cerveau humain peut se faire manipuler…. <img data-src=" />

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Exact, le plus important, c’est la répétition d’un message court. Au bout d’un moment, l’esprit humain adhère à l’idée (ou alors il s’entête et devient fou ou complotiste).

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bord a écrit :



Mais sérieux … on peut pas disband le CSA ??




  • Qu’est-ce qu’on s’en fou d’avoir les résultats en avance ? ca risque de motier des gens a se bouger et changer d’avis le jour même ? Hé bien soit ! osef total….

  • Le respect des temps de parole ? à la limite why not mais les chaines pourraient s’autogérer.





    J’ai presque tout compris.<img data-src=" />

    Tes parents savent que tu te connectes à ton age ?


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Tu iras loin dans la vie a passer tes soirées a critiquer l’orthographe des gens, pauvre mec

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Le CSA ferait bien de fermer sa grande gueule et de commencer par donner la parole à M. Asselineau et ses 12700 adhérents de l’UPR qui sont blacklistés de tous les grands média français - surtout quand on constate le temps de parole effarant déjà accordé à de nombreux pseudo-candidats bouffons et à leurs primaires dont on se tape !!!

Ah oui : c’est le gouvernement en place qui élit les membres du CSA ! Tout s’explique !

Quand on voit aujourd’hui comment ces gens&nbsp; trahissent la France et les français, ils peuvent littéralement se foutre leurs règles où je pense ! Qu’ils commencent par respecter les règles démocratiques !

Au moins c’est dit !

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Naneday a écrit :



Tu iras loin dans la vie a passer tes soirées a critiquer l’orthographe des gens, pauvre mec





<img data-src=" />&nbsp;Dit-il en insultant les autres…


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hansi a écrit :



Ah oui : c’est le gouvernement en place qui élit les membres du CSA ! Tout s’explique !





Dommage, c’est pas le gouvernement qui élit les membres du CSA… <img data-src=" />


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@Mihashi



&nbsp;Si déjà vous faire l’effort d’exactitude, allez jusqu’au bout : sur les 7 membres du CSA :

&nbsp;




  • 3 sont désignés par le président de l’Assemblée nationale

  • 3 sont désignés par le président du Sénat

  • le président du Collège est désigné par le président de la République.



    Autrement dit, c’est bien l’oligarchie dans son ensemble qui contrôle et verrouille l’organisme qui ira ensuite choisir les présidents des grands média télé.

    &nbsp;

    Mieux encore dans cet article en 2013, ou le CSA s’emploie à vouloir singer le système américain et ses “deux partis uniques” - cf.&nbsp;http://www.wikistrike.com/article-le-csa-veut-mettre-fin-a-l-egalite-du-temps-de…



    Vous ne répondez en rien à l’omerta sur l’UPR qui est l’expression la plus évidente d’une dictature.

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Alors si le temps de parole et les promesses de campagne permettent de se faire élire:Corrélation temps de parole et vote

Le CSA essaye de vérifier les 6 derniers mois de l’élection présidentielle. Le temps de parole doit être EQUITABLE:&nbsp;http://etrecitoyen.org/temps-de-parole/

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@niok35



Merci pour ces liens qui prouvent que les partis traditionnels, via la Loi Urvoas, ont “verrouillé” le terrain médiatique pour donner un temps de parole maximal aux grands partis, au détriment des partis plus modestes.



La peste soit de ces ignobles traîtres qui foulent la démocratie à leurs pieds !

Élections : la CNIL et le CSA préviennent les partis et candidats

  • L’organisation des primaires sous le regard de la CNIL

  • Exploitation des données « publiques » issues des réseaux sociaux

  • Un « observatoire des élections » régulièrement réactivé depuis 2012

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