Éthique : les développeurs et développeuses ont-ils la possibilité de répondre à leurs questionnements ?

Pas des machines à coder

Éthique : les développeurs et développeuses ont-ils la possibilité de répondre à leurs questionnements ?

Le 19 avril 2023 à 15h14

Commentaires (12)

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Cet article me fait penser à l’excellent livre Cyberstructure de S. Bortzmeyer où ces questions de responsabilités du développeur son présentes.



Personnellement, le choix d’un employeur repose notamment sur ces questions éthiques et la finalité de mon travail. Ces questions sont beaucoup trop importantes pour être esquivées à mon sens. De plus, on a cette chance dans l’informatique d’avoir du choix.



Encore faut-il que les développeurs se rendent compte de la responsabilité qu’ils ont dans leur travail et c’est là que des articles comme celui-ci sont nécessaires. Merci Next Inpact 🙏

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développeurs et développeuses anglophones à travers le monde.


Ça se voit un peu que que c’est des anglo-saxons : Rien sur la finance ?!




  • Est-ce éthique d’implémenter des flux financiers étranges qui passent par différentes “filiales” dans différents pays ?

  • Est-ce éthique de pipeauter des dossiers CIR pour récupérer des subventions de l’état pour un produit rarement innovant et qui a déjà été facturé à un client ?

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[…] la géolocalisation d’un utilisateur pour une application d’assurance, par exemple



En voilà une bonne raison de ne pas installer ce genre d’applications.

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Sans vouloir polémiquer, même si j’apprécie le fait de mentionner que certains (pas des masses) développeurs peuvent faire parti de la gente féminine, la forme “neutre” du substantif de “développeur” est… “développeur”, ce que certains ont “traduit” faussement par: “le masculin l’emporte sur le féminin” mais la règle à énoncer serait plus finement ou plus exacte:



“la forme neutre est calquée sur la forme du masculin.”



Oui on aurait pu faire une règle genre un mot sur 2 sur du masculin et un mot sur 2 sur du féminin.
Sinon si on continue dans cette voie, il faudra bien penser pour toutes les phrases à inclure la version féminine à côté de sa version masculine.
Ex:



1 - “Les chiens et les chiennes étaient bien excité(e)s par… le bruit” :non:



ou



2 - “Les chats et les chattes étaient tout(es) mouillé(e)s par…la pluie” :non:



Bref…désolé un peu hors sujet mais ça fait bien parti un peu des sujets futurs (Next) de la société actuelle… :D



sinon substantif: en grammaire traditionnelle, synonyme de nom (Larousse).

C’était juste un mot savant pour se la péter un peu… Sorry! :incline:

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Bon, vu que le troll est sorti, je vais tenter de l’alimenter, aurais-tu une référence pour appuyer des propos, en particulier, d’où vient cette règle « la forme neutre est calquée sur la forme du masculin. ». ?

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pamputt a dit:


Bon, vu que le troll est sorti, je vais tenter de l’alimenter, aurais-tu une référence pour appuyer des propos, en particulier, d’où vient cette règle « la forme neutre est calquée sur la forme du masculin. ». ?


Heu sérieusement, mon post n’était nullement un troll par contre ta réponse, oui plutôt. Il m’a fallu moins de 10 secondes pour retrouver la référence, ce qui est sûrement moins de temps qu’il t’a fallu pour taper “Bon, vu que le troll est sorti, je vais tenter de l’alimenter, aurais-tu une référence pour appuyer des propos, en particulier, d’où vient cette règle « la forme neutre est calquée sur la forme du masculin. » ?”



Est-ce-que au moins tu as fait l’effort de chercher un minimum avant de répondre et de polémiquer? Hmm crois pas, en fait sûrement que non, par contre c’est moi qui ait du faire l’effort de (re)chercher pour couper court à du trollage de base.



Donc voila ici la référence et le lien pour info:



:windu:



“Pour l’Académie française, « le neutre, en français, prend les formes du genre non marqué, c’est-à-dire du masculin » ; c’est ainsi que l’on parle de « quelque chose de beau », même quand l’objet en question est désigné par un nom féminin (on ne dit pas : « une table, c’est quelque chose de belle »)” (Wikipedia)



Genre neutre en français moderne et contemporain



Encore une fois, mon post n’était absolument destiné à être un troll mais juste une interrogation du pourquoi ici dans le titre “développeuses” avait été spécifiquement rajouté à moins d’une raison sous-jacente.



Et sinon un début de commencement de contre-argumentation? Et ce coup-là, ça ne sera plus à moi de faire l’effort de chercher… et franchement je comprends pas la raison de troller sur “ la forme neutre est calquée sur la forme du masculin. ” qui est une règle grammaticale de base… Ça me dépasse…



:keskidit: :reflechis:

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Ce qui est intéressant, c’est de savoir d’où vient cette règle édictée par l’Académie française. Si on cherche un peu, elle vient de plusieurs grammairiens du 17e-18e siècle. On a par exemple Scipion Dupleix qui écrit en 1651 : « Parce que le genre masculin est le plus noble, il prévaut tout seul contre deux ou plusieurs féminins, quoiqu’ils soient plus proches de leur adjectif. » ou encore Nicolas Beauzée en 1767 : « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle »



Cette règle semble en effet reposer sur quelque chose de très solide…



Et dans le langage courant il semble que cette règle ne soit pas si bien suivi. Si quelqu’un dit « les hommes et les femmes sont beaux », ça sonne plutôt mal.



Bref, comme sur la féminisation des noms de métiers, l’Académie française est à la ramasse en ce qui concerne l’évolution de la langue.

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Merci et je vois que tu as fait une “due diligence” bien fouillée sur le sujet



:incline: :yes: :smack:

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(reply:2130104:Martin Clavey)


(hors) Sujet clos à l’instant :smack:

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(reply:2130098:pamputt)
Bonjour,


Est-ce possible de revenir au sujet de l’article en question sans dériver vers une discussion qui n’est pas directement en rapport avec l’éthique de la profession ? Merci et bonne fin d’après-midi.

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Est-ce qu’on a une idée de la proportion de devs pourqui l’éthique compte vs ceux qui n’en ont rien à faire ?

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La légende raconte que les 1er ont refusés de participer à l’étude sur le sujet pour des raisons éthiques.

Éthique : les développeurs et développeuses ont-ils la possibilité de répondre à leurs questionnements ?

  • Quelles questions éthiques les préoccupent ?

  • Confrontés concrètement à des problèmes éthiques

  • Quatre niveaux de préoccupation

  • Que se passe-t-il quand ces questions sont abordées ?

  • Quels freins ?

  • Le problème est d'avoir le pouvoir de les résoudre

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