L’autorité australienne de la concurrence réclame 2,1 millions d’euros à Valve
Ca fait combien en kangourous ?
Le 23 novembre 2016 à 14h15
3 min
Droit
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La politique de remboursement de Steam n'a pas toujours été aussi claire qu'aujourd'hui. C'est pour cette raison que Valve doit comparaître devant la justice pour une affaire l'opposant à l'autorité australienne de la concurrence (ACCC), qui requiert une amende d'environ 2,1 millions d'euros.
Il n'y a pas si longtemps que ça, obtenir le remboursement d'un jeu sur Steam pouvait parfois relever du parcours du combattant. Aucune règle n'était écrite, et il n'était pas rare de devoir argumenter longuement avec le service client maison afin de se rétracter après l'achat d'un titre défectueux ou dont la fiche produit ne reflétait pas sa véritable qualité.
La procédure a été largement simplifiée depuis juin 2015, avec la mise en place d'un système automatisé permettant aux joueurs de se faire rembourser de façon quasi immédiate. Il leur suffit d'en faire la demande dans les 14 jours suivant l'achat, dès lors qu'ils n'ont pas excédé un total de 2 heures de jeu.
Down under
Il n'est pas interdit de penser que la mise en place de cette nouvelle politique est une des réponses apportées à Valve aux poursuites judiciaires engagées par l'autorité australienne de la concurrence en 2014. À l'époque, de nombreux consommateurs locaux s'étaient plaints de la loterie à laquelle ils étaient confrontés lorsqu'ils souhaitaient exercer leurs droits, conformément à leur législation.
Le problème repose en effet sur deux points : d'abord, Valve avait une politique de « zéro remboursement », ce qui est une première entorse aux lois australiennes, mais l'éditeur gérait tout de même les demandes au cas par cas, ce qui constitue un deuxième écart.
Nos confrères de Kotaku ont récemment relayé les derniers rebondissements de l'affaire. Lors de la dernière audition en date, l'ACCC a requis une amende de 3 millions de dollars (australiens donc) soit environ 2,1 millions d'euros. Une somme que l'autorité juge nécessaire « dans un objectif de dissuasion spécifique et générale mais aussi à cause de la nature sérieuse de cette conduite ».
La défense Chewbacca
Forcément, Valve n'est pas de cet avis et demande une sanction plus clémente, à hauteur de 250 00 dollars seulement. Pour justifier cela, l'avocat de l'entreprise explique que celle-ci se voit « comme une entreprise américaine faisant commerce avec des clients du monde entier » et que par conséquent elle est soumise au droit américain. Un argument qui n'est pas vraiment du goût de la justice locale, qui trouve la proposition de l'éditeur bien trop faible pour être prise au serieux.
Il faudra toutefois attendre encore quelques semaines avant de connaître le verdict de cette affaire. La cour fédérale australienne qui doit trancher l'issue de cette procédure ne se prononcera en effet qu'entre mi-décembre et début janvier prochain.
L’autorité australienne de la concurrence réclame 2,1 millions d’euros à Valve
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La défense Chewbacca
Commentaires (18)
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Abonnez-vousLe 23/11/2016 à 14h28
“La défense chewbacca” " />
J’adore la référence !
Le 23/11/2016 à 14h29
Qu’ils en profitent car avec les accords qu’ils ont signés (TAFTA, CETA , … pour eux TPP) avec les Oligarques (multinationales etc) ce sont eux qui vont bientôt se faire trainer en justice !
Gouvernance globale ou … révolte des nations !
Le 23/11/2016 à 14h31
#LesGrosSous #MoneyMoney.
Partout où on peut pomper du fric, on en pompe.
Le 23/11/2016 à 14h40
Putain. Même sur une news sur Valve on est obligé de se farcir les obsédés des “oligarques/multinationales” et autres commentaires de comptoir à base de hashtag facile, simpliste et démagos ?
Sérieusement ?
Le 23/11/2016 à 14h47
Le 23/11/2016 à 14h50
Le 23/11/2016 à 15h00
Mdr.. Parce que ton commentaire est plus construit et plus pertinent peut-être ? " />
Le 23/11/2016 à 15h02
C’est juste inadmissible de voir autant de caricatures.
News sur une grosse société : “argent roi” “mutlinational” “partage des richesses” “ne pensent qu’au fric” “évasion fiscale.”.
News qui concerne de près ou de loin une donnée privée dont on a fait quoi que ce soit : “Big brother” “Orwell” “cazeneuve/hollande” “dictature” “nazi” “moutons” “ceux-qui-n’ont-rien-à-cacher” “stasi.”.
News sur le revenu universel, complètement HS par rapport au reste du site : commentaires identiques.
News sur un NAS Synology : “Oh ben c’est plutôt pas mal !”
Oui, je sais, je fais une caricature moi même, merci. Mais par pitié. Stop. De l’air. N’allez pas critiquer le manque de réflexion sur Facebook pour sombrer par la suite dans de tels automatismes ridicules.
Ca et le fait que ça rend la lecture de votre prose parfaitement insupportable, en plus de me stresser davantage vis à vis de la démocratie. Si vous n’avez rien d’autre à dire qu’un énorme cliché, pas la peine de l’ écrire ici : on le retrouvera ailleurs sur soixante sites différents.
Le 23/11/2016 à 15h12
Le 23/11/2016 à 15h12
On a “payé” comme toi le droit d’écrire notre avis et notre ressentiment sur une news.
Qui plus est, si en plein TAFTA tu ne vois pas le rapport … tu ferais mieux de ne plus écrire et de te lancer dans le transhumanisme , l’homme 2.0 … tu auras droit à une upgrade de premier choix..
Si tu ne supportes plus les autres (leurs commentaires) et leurs avis divergents du tien .. libre à toi : il existe d’autres sites.
Alors … merci. " />
Le 23/11/2016 à 15h13
… près de chez moi tu as la Larzac : je t’invite. " />
Le 23/11/2016 à 15h18
Le 23/11/2016 à 15h43
Le 23/11/2016 à 15h46
« comme une entreprise américaine faisant commerce avec des clients du monde entier »
C’est clair que c’est faiblard comme défense…
Le 23/11/2016 à 15h48
Plutôt que le conseiller de quitter le site, pourquoi ne pas le conseiller de t’ignorer ? Cette fonction sert à ça.
Je partage son avis, ces commentaires sont franchement redondants, et quand je lis des commentaires sur une actualité numérique, je trouve ça assez chiant d’avoir en continue tes appels au vote Raciste et autres cris au complot (je te rassure, tu n’es pas le seul)…
Je vais pas tarder à faire du ménage je pense.
Le 23/11/2016 à 15h54
et puis si le droit local vient contredire ça (comme en France où c’est clairement indiqué que le droit local s’applique sur une vente sur le territoire, même vente en ligne), tu as rien le droit de dire, et c’est tout.
Le 23/11/2016 à 16h10
Le 23/11/2016 à 21h04
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