Après l’arrivée des conférences audio il y a plusieurs mois, Slack propose désormais des conférences vidéo. Une fonctionnalité qui était très attendue, car elle permet pour les entreprises intéressées de réduire leur dépendance face à des solutions comme Skype.
L’arrivée des conférences audio était déjà une étape importante puisque Slack permettait alors de se parler sans quitter son interface. Ce client de messagerie pour entreprises, qui connait un énorme succès depuis sa création, franchit donc une barrière supplémentaire et propose cette fois la vidéo, pour les versions Windows, macOS et web de sa solution. Les versions mobiles peuvent également participer, mais uniquement en audio.
Le tête-à-tête gratuit, l'abonnement ensuite
Le lancement des conversations vidéo ne perturbera pas les utilisateurs puisqu’il passe par le même bouton que pour les conférences audio. Une fois l’appel actif, l’utilisateur peut alors appuyer sur la nouvelle icône de la barre de contrôle pour activer la vidéo. Une solution simple, mais certains critiqueront le choix de passer par deux boutons séparés pour lancer une vidéoconférence.
L’ensemble est évidement intégré et ne nécessite donc pas d’installer de logiciels supplémentaires. Il faudra par contre mettre à jour les clients Slack sur les postes concernés. Notez que dans sa version gratuite, la vidéoconférence ne fonctionne qu’en tête-à-tête. L’entreprise doit obligatoirement disposer d’un abonnement payant, auquel cas le nombre de participants grimpe jusqu’à 15.
La vidéoconférence prend en charge l’expression par emojis introduite avec les appels audio. Par exemple, on peut envoyer un « pouce en l’air » pour marquer son approbation à un propos, ou encore une main ouverte pour signaler que l’on souhaite poser une question. Ces éléments s’affichent pendant un court instant sur la vidéo, accompagnés par un petit signal sonore que Slack présente comme « discret ».
Couper l'herbe sous le pied de Microsoft
Toutes les entreprises ne seront bien entendu pas intéressées par une telle fonctionnalité, mais dans l’optique d’un Slack autonome, l’ajout reste marquant. La jeune société fait d’une pierre deux coups, puisqu’elle propose aux intéressés de se passer d’outils complémentaires comme Skype, tout en ajoutant une valeur supplémentaire à ses abonnements.
Il faut cependant rappeler que Microsoft se prépare dans l’ombre avec Teams, qui se veut un concurrent direct de Slack, avec les mêmes objectifs. Or, l’éditeur a pour lui une forte intégration avec ses autres produits et services, dont Skype. Teams n’est cependant pas encore prêt, et Slack lui coupe en quelque sorte l’herbe sous le pied.
Commentaires (13)
Réduisez votre dépendance à Skype … pour devenir dépendant de Slack !
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Il bosse dans quelle entreprise le barbu là ?
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Parce-que des coussins partout comme ça dans un bureau j’ai jamais vu ça
Possible en bêta sur Mattermost pour les autres.
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Slack c’est quand même un sacré phénomène de mode, malheureusement Teams est encore pas mal buggé.
C’est bien, il manque encore le partage d’écran et on sera pas mal.
C’est tout de même hallucinant le nombre de jeunes boites qui utilise Slack sans se soucier de la confidentialité de leurs échanges.
Chez Slack, ils s’amassent tranquillement un trésor, de la naissance d’une entreprise, jusqu’à sa mort, ou mieux, jusqu’à ce qu’elle devienne majeure dans son domaine. Échanges clients, conversations internes, fichiers partagés, code, tout y passe, du boss au graphiste en passant par le dév…
Je suis le seul a être perturbé par la photo ? ^^” La tête du gars et la position du cousin à gauche me donne une impression de détourage….
J’ai utilisé Slack et Skype reste meilleur je trouve.
C’est dans les conditions d’utilisation, dont voici un extrait : Content and information submitted by users to the Services is referred to in this policy as “Customer Data.” As further explained below, Customer Data is controlled by the organization or other third party that created the team (the “Customer”). Where Slack collects or processes Customer Data, it does so on behalf of the Customer. Here are some examples of Customer Data (but keep in mind they are only examples and there may be others): messages (including those in channels and direct messages), pictures, videos, edits to messages or deleted messages, and other types of files. A user may also choose to enter information into their profile, such as first and last name, job, a photo and a phone number.
C’est surement un admin sys, the sudo guy, les devs s’entretiennent un peu plus
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hum j’ai pas le temps de tout lire, mais en tout cas le passage cité indique juste que, en gros, tu autorises Slack a accéder aux données que tu lui demandes d’agréger ou que tu rentres toi même dans le système. Rien sur un éventuel chiffrement, et encore moins sur une éventuelle exploitation de ces données par Slack.
Vu que Slack ne repose pas sur un modèle gratuit/pub, on peut tout de même supposer qu’il ne joue pas avec les données de ses clients.
J’ai utilisé Skype et Slack est meilleur je trouve
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