une étude avait montré que sur 1000 titres téléchargés, 1 seul aurait été réellement acheté.
Bon, déjà, je me demande comment cette étude a pu être réalisée.
Par exemple, demander aux gens s’ils auraient acheté est sans doute biaisé.
Autre élément: est-ce que l’achat n’est pas non plus motivé par le fait de pouvoir écouter de la musique ? Si je n’ai rien à écouter, je vais sans doute acheter un album alors que dans une autre situation où j’ai plein de chose à écouter, je considérerais cet achat comme inutile.
Et comment tu définis un titre pas acheté ? Est-ce que c’est un titre à 1 euro ? Ou bien un titre dans un “bundle” ou un abonnement ? Parce que le prix influence aussi l’achat et inversement la modalité d’achat influence le pourcentage de “réellement acheté” (à moins que quand on t’offre une promo “2 pour le prix d’1” tu refuses de prendre le deuxième).
d’autres études s’en occupent, et montrent bien que en grosse majorité, plus on télécharge, plus on achète
J’en ai déjà parlé: ce chiffre, sorti à tort et à travers (comme quoi, ce n’est pas l’apanage des politiciens), ne prouve rien.
l’industrie de la musique est largement gagnante au final par rapport à s’il n’y avait aucun téléchargement illégal
C’est ce que je pense également.
Mais de là à affirmer comme vraie des éléments qui ne sont pas prouvé sous le prétexte que la conclusion nous plaît, c’est donner le bâton pour se faire battre, surtout si on s’entête et refuse de reconnaitre le problème.
Conclusion:
NON, on ne peut pas dire qu’il n’y a pas préjudice.
OUI, le préjudice estimé par les majors est une grosse farce.
OUI, le préjudice réel est sans doute faible, voire inexistant (mais on ne peut pas prétendre qu’il est inexistant juste par “intime conviction”)
Et OUI, si un anti-major vient dire que les majors sont des cons parce que le préjudice n’existe pas, il mérite d’être lui-même considéré comme con: tout comme les majors, il choisit de croire à la solution qui lui plaît même s’il n’y a pas de réelle preuve à son affirmation.
Le
04/05/2015 à
13h
56
Oula j’ai jamais dit que tu était un méchant pro-major xD
Oui, c’était juste une remarque “au cas où”, sans vraiment présumer si toi-même faisais ça ou non. Les autres commentaires ont montré que ça valait le coup d’être précisé.
… est très différent de …
Si “10 titres piratés = 0 titre pas acheté” est p-e vrai, alors, “10 titres piratés = 10 titres pas achetés” est p-e vrai. Pourquoi favoriser un des deux, si au final, il n’y a pas de démonstration, mais juste une “intime conviction” de la part de celui qui défend une de ces assertions.
Sinon, effectivement, quand je dis: “c’est faux de dire que”, j’aurais du dire “c’est faux d’affirmer que”.
Ce qui est faux n’est pas la situation (elle est p-e fausse, mais p-e vraie), mais c’est le fait de considérer qu’elle est vraie sans avoir de preuves.
(en d’autres termes: je voulais dire: “c’est faux de dire que X”, et pas “c’est faux que X” )
Je n’ai pas dit qu’une baisse des dépenses prouverait que le piratage a
un effet néfaste, je dis juste que si la part est au moins égale (ou
supérieure) alors on peut se dire qu’il n’en a pas.
Il faut se méfier. De nouveau, il se peut que la part soit plus grande, mais qu’en absence de piratage la part soit encore plus grande (c-à-d que le piratage a un effet néfaste).
Le
04/05/2015 à
13h
29
Ben tiens, je suis même devin. Je disais dans mon commentaire précédent:
Pour ceux qui ont du mal avec le gris, je fais quand même remarquer que
personnellement, je suis carrément pour l’interdiction de rendre payant
la diffusion d’un bien non rival (…).
Donc, si tu penses que tu t’opposes à un méchant pro-major, tu te plantes.
Ah, ils ont de beaux jours devant eux, les majors, vu la qualité de discernement de ceux qui s’opposent à eux.
Au fait, ma position est: il y a p-e préjudice, mais dans ce cas, les majors doivent le prouver, ce qui pour l’instant n’est pas fait -> pas de sanctions financières tant que les majors ne peuvent pas quantifier correctement le préjudice.
Tu te rends compte que cette position est tout aussi bénéfice pour “ton camp”, avec l’avantage qu’on ne passe pas pour un con ?
Le
04/05/2015 à
13h
24
Les chiffres sortis de mon chapeau, c’est un contre-exemple que cette loi ne s’applique pas.
Tout ce que je dis, c’est que:
si les majors veulent prouver que 1 titre piraté = 1 vente perdue, c’est à EUX de me montrer que c’est toujours le cas.
de la même façon, si quelqu’un veut me prouver que 1 titre piraté = JAMAIS 1 vente perdue, c’est à CETTE PERSONNE de me montre que c’est toujours le cas.
Pour ceux qui ont du mal avec le gris, je fais quand même remarquer que personnellement, je suis carrément pour l’interdiction de rendre payant la diffusion d’un bien non rival (en d’autres termes: vous pouvez faire payer le service, mais aussitôt que le contenu est duplicable, interdire sa diffusion gratuite devrait, selon moi, être interdit).
Donc, si tu penses que tu t’opposes à un méchant pro-major, tu te plantes. Tu t’opposes juste à quelqu’un qui en a marre de voir les anti-majors passer pour des cons en se comportant exactement comme les majors.
Le
04/05/2015 à
13h
16
C’est une démonstration par l’absurde:
Je veux démontrer: “le fait ‘les pirates sont les plus grand payeurs’ n’implique pas qu’il n’y a pas de préjudice”.
Je prends donc l’hypothèse contraire: “chaque fois qu’on a un pirate plus grands payeurs, c’est donc qu’il n’y a pas de préjudice”
Je décris donc un cas où on a un pirate plus grand payeur.
Et on voit que dans ce cas, l’hypothèse contraire ne tient pas.
Le cas particulier est ce qu’on appelle un contre-exemple, c-à-d un exemple de situation totalement possible (si tu penses qu’elle est impossible, à toi la charge de la démontrer) qui pourtant contredit la loi qui était considérée comme vraie.
Le
04/05/2015 à
13h
05
Source que c’est faux de dire que 10 titres piratés = 10 titres pas achetés ?
Et ne sort pas l'étude "les pirates sont les plus grand payeurs", car cela ne prouve rien du tout.
Démonstration par l'absurde:
Sans piratage, monsieur A se paie 10 cd par mois et écoute 10 cd par mois et monsieur B écoute 2 cd par mois et se paie 2 cd par mois.
Avec piratage, monsieur A se paie 8 cd par mois et écoute 16 cd par mois et monsieur B écoute 3 cd par mois et se paie 2 cd par mois.
Conclusion: on a à la fois "les pirates sont les plus grand payeurs" et à la fois "16 titres écouté dont 8 piratés = 8 titres achetés et 8 titres pas achetés, donc: 8 piratés = 8 pas achetés"
L'équation est en réalité complexe.
Dire, comme ces cons de majors, que 1 titre piraté = 1 vente perdue, c'est stupide.
Dire l'inverse, c'est prouver qu'on est tout aussi stupide. Et ça donne du poids aux majors qui ensuite montrent aux politiciens que les anti-mesures-contre-le-piratage sont des idiots.
Le
04/05/2015 à
12h
51
Non, Ricard dit précisement:
sans préjudice*, …
*1 titre piraté =/= 1 titre pas acheté.
C’est faux de dire que 10 titres piratés = 10 titres pas achetés.
C’est également faux de dire que 10 titres piratés = 0 titre pas acheté.
Or, s’il y a des titres non achetés, il y a donc préjudice. or, Ricard disait: sans préjudice.
Dans les deux cas (gnome2 et gnome3), les développeurs ont choisit de brider la configuration, car dans gnome2, ils ont choisi d’interdire de supprimer la barre (la seule possibilité étant de la cacher).
Du coup, le comportement de gnome3 est dans la ligne de conduite de gnome: un environnement “pas si flexible que ça”. Ligne de conduite qui existe depuis le début (que personnellement je n’utilise pas (j’utilise kde), mais je n’ai rien contre ceux qui l’aime et je suis content que gnome3 existe et offre une bonne solution pour ces personnes).
Le problème vient plutôt de ceux qui utilisait gnome2 alors qu’ils voulaient un desktop qui ne correspond pas à la ligne de conduite de gnome.
Par ailleurs, le “bridage de configuration” n’est pas forcément une chose stupide. Par exemple, c’est stupide de placer la barre en bas si toute l’ergonomie des applications est conçue avec en tête la présence de la barre en haut. Si tu veux la barre en bas, c’est plus intelligent d’utiliser un desktop qui conçoit une ergonomie avec la barre en bas.
Bref, je ne comprendrais jamais ce qui râlent que tout les desktops n’adoptent pas exactement leur préférence en terme de “robustesse de l’ergonomie vs flexibilité” (car ces deux notions sont opposées. d’ailleurs, les utilisateurs de gnome2 reprochait à kde3 sa trop grande flexibilité qui fait qu’il est difficile à prendre en main): les développeurs ont fait un choix, qui convient à des utilisateurs qui ne sont pas “inférieur” à toi (si on voit l’argument “oui mais moi j’utilise mon desktop intelligemment, évidemment, si toi t’es pas un vrai, tu ne vois pas les problèmes”, la seule chose à faire, c’est ignorer la critique qui est faite par quelqu’un qui n’est pas capable de voir plus loin que ses propres préférences).
Le
27/03/2015 à
10h
00
Hm, sous Gnome2 aussi, la barre était impossible à virer (la meilleure solution consistait à lui donner la taille 0 après avoir appris à utiliser gconfig).
Je pense qu’au final, Gnome3 n’est pas beaucoup moins configurable que Gnome2. La différence, c’est que les nostalgiques de Gnome2 essaient de fortement personnaliser Gnome3, alors que sous Gnome2 ils utilisaient beaucoup d’éléments par défaut et ne voyaient donc pas à quel point la personnalisation était (relativement) difficile.
(ps: pareil pour compiz, qui a été conçu dès le départ avec les contraintes de gnome2. Donc, normal que compiz marche pour gnome2, mais ça veut pas dire que gnome2 permet plus que gnome3)
Le
26/03/2015 à
12h
48
Le thème gtk3 que tu choisis sera d’office appliqué correctement à toutes les applications utilisant gtk3, indépendamment de ce qu’a choisi le codeur initial.
Le problème est plutôt entre les applications gtk3 et les autres (qt, gtk2 ?, …).
Par exemple, si tu utilises KDE, tu peux t’en sortir en utilisant le thème oxygen, car il existe gtk-oxygen pour gtk2 et gtk3. Mais si tu utilises un thème différent, c’est plus compliqué.
À l’époque de gtk2, qtcurve était pas mal, mais là, je pense qu’il n’est pas disponible pour gtk3.
De la même façon, KDE permettait d’utiliser le thème de gnome, mais ce n’est plus le cas, il me semble, avec gnome3.
J’espère qu’à un moment ces solutions seront adaptées pour gnome3 et réapparaîtront.
De nouveau, il faut voir si l’attaque frontale que tu préconises est pertinente. Si au final une approche juridique respectant la voie classique est de toutes manières trop longue, alors, augmenter le nombre de magistrats, c’est juste jeter de l’argent du contribuable par les fenêtres. Si un des problèmes est la complexité de la procédure, augmenter le nombre de magistrats plutôt que de simplifier leur travail est également jeter de l’argent par la fenêtre. Dans les deux cas, revoir la loi est plus intelligent.
Je ne dis pas que c’est forcément le cas, je dis que dire que c’est forcément pas le cas ne me parait pas évident.
À propos de la collaboration internationale:
Justement, revoir la loi peut éventuellement permettre de se passer des accords internationaux (qui sont selon moi une direction de solution totalement irréaliste).
Prenons un exemple concret: si, par exemple, l’état français décide que la propagande islamique est interdite, et qu’il y a un site qui fait cette propagande et qui est situé dans une dictature islamique.
Ta solution est de passer un accord avec la dictature islamique pour qu’elle collabore à la condamnation de l’auteur du site (tu avoueras qu’il y a peu de chance) (à ce propos, on voit ici le problème avec l’argument “il y a déjà eu des condamnations, donc, ça prouve qu’il n’y a pas de problème”: il y a un problème s’il existe une situation où les condamnations ne sont plus possibles. l’existence de cette situation n’est pas invalidée par l’existence de situations où la condamnation a été possible).
Une reforme de la loi permet par exemple de considérer que le blocage de ce site sans passer par toutes les protections de la liberté de la presse est possible. Auquel cas, le blocage peut s’effectuer même si la dictature islamique ne collabore pas.
(ps: ce n’est pas une approche avec laquelle je suis d’accord, mais ça montre juste que, oui, changer une loi nationale peut aider même si le problème est au niveau international)
Le
25/03/2015 à
16h
46
Khalev a écrit :
J’adore, en gros, selon l’article, elle dit : les procédures judiciaires sont trop longues et la justice n’a pas assez de moyens, financiers ou de coercition.
Donc le problème est clairement posé : le pouvoir sensé faire le taff n’a pas assez de moyens.
Solution?
Pas d’accord:
Le fait d’avoir une procédure longue n’est pas le résultat d’une absence de moyen, mais le fait qu’il faut laisser le temps aux différents acteurs de préparer leur attaque/défense, sinon, cela court-circuite tout l’intérêt du recours judiciaire (“tu as le droit de te défendre, mais si t’avais piscine le jeudi après-midi, ben tant pis pour ta gueule, t’es reconnu compable sans savoir pu te défendre”).
Pareil pour l’absence de collaboration: c’est obligatoirement le cas en pratique. Par exemple, en cas de collaboration internationale, tu fais comment si un état dictatorial te demande de collaborer à propos d’un opposant au régime ? Si tu refuses, l’état refusera de collaborer pour tes demandes et, paf, il suffit de s’herberger chez l’état dictatorial. Avant même cet exemple extrême, tu as des tas de cas intermédiaire: es-tu prêt à accepter les lois très stricte sur le copyright US ? Es-tu prêt à accepter les lois très laxistes sur le copyright en Asie ?
Même chose pour le coût des dossiers et la coercition: ce n’est pas une question d’absence de moyen, mais de déséquilibre entre les coûts et les résultats.
Donc, je ne suis pas d’accord: ces faits soulignés dans l’article ne prouvent pas que tout les problèmes seront résolus en donnant plus de moyen au judiciaire.
Hm, je n’aime pas trop le fait qu’on retienne mon nom parce qu’associer à la “défense de Cavana”.
Mon but la dernière fois n’était pas de défendre Cavana, mais de défendre les pro-réformes en leur demandant d’être moins caricatural, car passer pour un con donne les armes à Cavana.
D’ailleurs, pour le panel ci-dessus, Cavana pourra maintenant dire: “mouais, la QdN, vous avez vu ce qu’ils disent: ils font à fond dans la caricature et discuter avec eux ne sert à rien”, et ce sera difficile de le contre-dire.
Bref, la réforme du droit d’auteur n’apparaitra pas de sitôt. Pas parce que Cavana est “trop méchant”, mais parce que pas mal de pro-réformes ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis.
(bon, c’est une erreur légitime vu que beaucoup d’entres eux n’ont pas d’expérience politique: c-à-d qu’ils ne savent même pas qu’une opinion différente de la leur peut être tout aussi légitime et qu’il faut savoir garder ça en tête si on veut vraiment faire avancer les choses)
Mais bien sur. Elle ne dit pas “Cavada a dit que …” et réduit son raisonnement à un gros cliché. J’appelle pas trop ça “ne pas rentrer dans son jeu”, pour moi, ça sonne comme “si tu ne m’engages pas, c’est bien la preuve que t’es raciste”.
Je comprends que tu trouves Cavada imbu et irrespectueux.
Ce que je dis, c’est que quand on met de côté son idéologie et qu’on se met à la place d’un individu d’un camp, l’autre camp a tout aussi l’air d’être imbu et irrespectueux.
Cavada n’a pas marqué des points contre son camp: quoiqu’il ait dit, il aurait de toutes façons été considéré comme un connard, puisque c’est l’a priori avec lequel il part. Par contre, il a renforcé la confiance dans son camp, en soulignant des points intéressants et ensuite en montrant que les pro-réformes ne savent pas réagir autrement qu’avec “bouh, il est méchant”.
Finalement, ce que je dis, c’est que les pro-réformes passent trop souvent pour des cons. Quel est la conséquence de cela ? C’est que les autres les prennent pour des cons et leur répondent le sourire au lèvres. Le manque de respect mutuel vient p-e de là: à force de prouver qu’on ne peut pas considérer l’autre sans le voir comme un corrompu machiavélique, ces derniers ont tendance, à raison, à ne plus prendre l’interlocuteu au sérieux.
Le
27/02/2015 à
16h
12
Citan666 a écrit :
On est tous d’accord sur ce point : utiliser “les” et non pas “des” pour quantifier la population d’artistes qui soutient, c’est une technique basique de communication pour appuyer artificiellement le propos. Et en tant que telle critiquable, qui que soit celui qui l’utilise.
Le souci, c’est qu’en l’occurrence, Reda n’a nulle part dans son rapport (j’ai pas regardé les réseaux sociaux) prétendu “qu’elle était soutenue par LES artistes”, le rapport ne fait mention que “des” artistes.
C’est donc Cavada, et Cavada seul qui a délibérément déformé le propos de Reda pour préparer le terrain de son argumentaire. " />
Cavada ne dit nulle part que Reda a dit quoi que ce soit. Cavada peut très bien réagir sur une observation à partir des éléments qui transparaissent lors des dialogues.
Même si personne n’a prétendu que les propositions de Reda sont soutenues par les artistes, je ne vois pas pourquoi il n’aurait pas le droit de remarquer que les soutiens de Reda sont particuliers.
C’est donc toi qui déforme les propos de Cavada.
Ensuite, c’est moi qui prétends que “la réforme du droit d’auteur est soutenu par les artistes” est le discours des pro-réformes. C’est effectivement ce que j’entends et qui est utilisé régulièrement sans plus de discernement que quand les Ayant-Droits disent qu’ils sont soutenus par les artistes.
En plus de ça, que penses-tu de la “réponse” de Reda, qui déforme les propos de Cavada en prétendant qu’il s’agit d’une marque de mépris ?
Elle ne fait que préparer le terrain de son argumentaire.
Ah mais non, là, c’est différent. Parce que là, Reda a raison parce qu’elle est dans le camp des gentils.
Hé bien figures-toi que Cavada, lui, il pense être dans le camp des gentils, et qu’il déforme tout autant involontairement les propos des pro-réformes. Et quand il voit que les pro-réformes disent qu’il l’a fait exprès de manière machiavélique (tu vas sans doute me dire que ce n’est pas ce qui est dit alors que c’est ce que tu dis), il sait très bien que c’est faux, et va donc allégrement considérer ceux qui ont dit ça pour des cons.
Le
26/02/2015 à
17h
48
Premièrement, JE TROUVE L’ARGUMENT DES PRO-REFORMES BON !
Je trouve que quand les majors disent qu’ils sont soutenus par les artistes, c’est faux ! Ils sont soutenu par une catégorie particulière d’artistes, non représentative de tout le secteur.
C’est justement parce que je trouve cet argument bon que j’accepte l’argument quand il est utilisé dans l’autre sens.
Lorsque les majors disent qu’ils sont soutenus par les artistes, ce que je fais, c’est remarquer que les artistes qui ont fait leur nom et qui maintenant profiter de leur rente sont une catégorie non représentative.
Sauf que parmi les artistes qui soutiennent les majors, il y a aussi des moins connus, et même des débutants. Mais là n’est pas la logique de mon argumentaire: mon argumentaire est de souligner le caractère particulier du groupe.
C’est ce qui est fait ici par Cavada: pour montrer qu’il y a une différence de pondération à accorder, il prend un exemple où cette pondération est claire. Mais ça n’implique pas qu’il prétend que l’exemple qu’il a pris correspond à la pondération que doit recevoir tout les supporters de Reda.
Regarde l’exemple que je donnais plus tôt: j’ai choisi de parler du PS et de LO. D’après toi, cela signifie que je devrais pondérer autant le FN que LO ?
Bien sur que non, ma démonstration est “il existe des pondérations à appliquer”, tout comme l’explication de Cavada sert à prouver qu’il existe des pondérations à appliquer, pas à prouver que les soutiens de Reda sont tous du niveau du voisin.
À moins de nouveau qu’on soit totalement pas objectif et qu’on parte avec le gros a priori “il est contre Reda, ses arguments sont donc forcément merdiques”.
Le
26/02/2015 à
16h
15
Hein ? Le type parle de son voisin de 18 ans, pas d’un professionnel.
Ensuite, QUI A DIT QUE l’avis du voisin est inutile ?
Ce qui a été dit, c’est que lorsque les avis recueillis sont issus d’un groupe de toutes évidences très particulier et très biaisé, on ne peut pas revendiquer représenter l’avis du secteur.
De nouveau, quand les anti-réformes disent qu’ils sont soutenus par les artistes, tout le monde se fout de leur gueule en disant qu’il s’agit des artistes qui gagnent plein d’argent et que ça met de côté l’avis des débutants.
On pourrait tout autant déformer ces propos pour dire que cet argument est nul car il se base uniquement sur le mépris qu’on a envers ces sales artistes riches et profiteurs.
Comment peux-tu trouver l’argument ci-dessus “normal” et crier à l’injure lorsqu’on fait EXACTEMENT la même chose dans l’autre sens ?
Dans l’article ci-dessus, il est sous-entendu “ouh, le méchant Cavada, il critique les soutiens sur twitter, mais il ‘oublie’ comme par hasard que la Quadrature du Net ou l’Asic soutiennent Reda”.
Déjà, on notera le hors-sujet de la QdN qui n’est pas un représentant du secteur alors qu’il est bien question de ça. Un anti-réforme aurait fait la même erreur, il se serait dé-mon-té. NextInpact le fait, ça passe inaperçu.
C’est normal, on cherche à contredire ceux avec qui on est pas d’accord. Mais quand un anti-réforme lit ça, il a vite fait de voir qu’il y a 2 poids 2 mesures et que ça sert donc à rien de discuter avec des gens incapables d’être objectifs.
Mais plus important, quand on lit NextInpact, qu’est-ce qu’on voit ? : “les Ayant-Droit s’attaque à Reda”, “Cavada flingue le rapport Reda”, …
N’est-ce pas hypocrite de dire “ouh, le méchant Cavada oublie de dire que …” alors que NextInpact et les commentateurs “oublient” de dire que Reda est aussi critiquée par les pro-réformes.
Ensuite, il ne suffit pas de critiquer pour être auto-critique. Être auto-critique, ça signifie reconnaitre les bons arguments des gens qui ont une opinion opposée (surtout qu’ici, les opinions sont idéologiques, et donc ni vraies ni fausses).
Ici, les critiques envers Reda sont surtout qu’elle ne va pas assez loin, mais les pro-réformes continuent à considérer que 100% des anti-réformes sont tous des cons corrompus (et après ils parlent de mépris).
Je serais bien plus rassuré si tu pouvais me donner le nom d’un anti-reforme (un vrai anti-réforme) qui a eu accès aux médias (par exemple sur NextInpact) et qui n’a pas été considéré comme malhonnête par les pro-réformes.
Le
26/02/2015 à
10h
19
Non, ça, c’est ce que tu souhaites lire en lisant ce qu’il dit.
Remplace le “je” par “mme michu” (je l’ai déjà fait plus tôt), et tu verras que cela reste cohérent sans devoir s’imaginer qu’il méprise son voisin.
C’est d’ailleurs incohérent avec ce qu’il dit sur son fils. Selon toi, il méprise son fils.
C’est ce que je dis: vous êtes incapable de lire une critique sans automatiquement interpréter les propos de la pire des façons qu’il soit. Et c’est TRÈS TRÈS visible (sauf par vous) et vous passez pour des imbéciles.
Tout comme le travailleur visiblement incompétent à qui il est clair qu’on a donné toutes ses chances et qui une fois viré dit “c’est parce que je suis étranger, c’est ça, hein, tous raciste”. Ou les associations juives qui disent que si on critique Israël, c’est qu’on est anti-sémite.
Le
26/02/2015 à
10h
12
cf mon commentaire numéro 122:
Je suis pour, au minimum, l’interdiction de l’entrave à l’échange non marchand, que ce soit via DRM ou via des règles de droit d’auteur.
Pour moi, si un album est sorti, il devrait être interdit de l’empêcher d’être diffusé sur un réseau P2P (et à charge des créateurs de trouver un moyen de se rémunérer correctement).
J’ai l’impression que tu pensais que j’étais de l’avis de Cavada. Cela irait dans le sens de mon propos: chez les pro-réformes, il y a trop de gens qui sont incapables d’être auto-critique, toutes critiques est forcément “un méchant corrompus par les majors”.
Le
26/02/2015 à
10h
08
Le parti pirate a également souvent pris position “avant les débats parlementaires”, et a également fait ce qui peut tout aussi bien être vu comme des “non réponse”.
C’est l’élément qui me dérange: le fait que la même action, ou la même logique dans l’argument, soit considérée comme “une honte” ou “un acte courageux” en fonction qu’il soit issu d’un type à l’idéologie anti-reforme ou d’un type à l’idéologie pro-réforme.
C’est typiquement un comportement qui est très visible pour la personne “attaquée”, car elle voit bien qu’on lui reproche quelque chose alors que ce quelque chose est permis par ailleurs. Du coup, cette personne hausse les épaules et se dit “ok, donc, eux, ce sont des trolls, je vais arrêter de perdre mon temps à les écouter” et il aura malheureusement raison.
Le
25/02/2015 à
23h
33
Donc, on est bien d’accord:
Quand Vivendi (par exemple) dit qu’il défend les artistes et que le parti pirate répond en disant que c’est trompeur parce qu’en réalité ils ne défendent que leur propre définition des artistes, alors:
c’est pas une critique des propositions
c’est au final une question de définition de “artiste”, et c’est quand même flou, donc bon …
Donc, je m’attends à ce que si on a un article où le parti pirate critique le discours de Vivendi, on retrouve tout autant de critique envers le parti pirate que celle qu’on trouve ici.
Même chose pour, par exemple, l’usage de “internet en tant que moyen de radicalisation”. Après tout, si le parti pirate peut utiliser le terme “soutenir les artistes” alors qu’en réalité ça correspond plutôt à “soutenir les créateurs débutants, tandis que les acteurs importants qui font la culture que voit Mme Michu ne sont pas représentés” et que mettre les choses au point est critiquable, dans ce cas, pareil lorsqu’on définit “personne se radicalisant” comme “ceux dont la famille a signalé la radicalisation”.
Enfin, voilà, fin de la discussion. C’est juste que c’est pesant de voir l’hypocrisie des 2 poids 2 mesures dès qu’il est question d’internet et d’ensuite subir la complainte comme quoi les journaux sont tous contre internet et les défenseurs sont pas pris au sérieux.
C’est pourtant un truc connu sur internet: si ta mauvaise foi est trop visible, tu perds ta crédibilité et tu passes pour un troll. La seule façon d’éviter ça: reconnaitre et dénoncer les cas de “2 poids 2 mesures”.
Le
25/02/2015 à
20h
59
Donc, on est d’accord: dire “on fait ça pour défendre les artistes”, ça ne veut rien dire.
C’est juste un message marketing, pour dire qu’on est gentil, ou mieux, pour faire croire qu’on est soutenu par les artistes en général.
C’est justement là-dessus que répond Cavada.
Il dit: “on m’a dit que vous défendez les artistes. Voilà ce que pour moi ça signifie. Là, quand je regarde, je vois que ça ne correspond pas du tout à ça.”
Et honnêtement, ce que ça signifie correspond sûrement à la définition d’une grande majorité de personne.
Donc, je ne vois toujours pas le problème.
Comme tu dis, l’extrême-droite peut prétendre défendre les étrangers. Si elle le fait, la première chose que je ferais, c’est de vérifier si ça correspond à la défense de ce que j’appelle “étrangers” ou si ça correspond à un sous-groupe très spécifique. Et si c’est très spécifique, je répondrais que c’est faux, elle ne défends pas les “mêmes” étrangers et qu’il ne faut donc pas prendre cette affirmation pour argent comptant.
D’après toi, si je fais ça, je suis “aussi stupide que Cavada”.
C’est quoi la bonne marche à suivre ?
Le
25/02/2015 à
20h
48
ok.
On est juste pas d’accord sur l’efficacité de la méthode.
Pour moi, une autre contradiction aurait souffert du même problème ou aurait été d’un ordre bien plus “subjectif” et donc pas très utile à l’avancement du débat.
Je pense que la meilleure façon de faire avancer le débat, c’est d’abord d’éliminer les arguments qui sont “objectivement” mauvais (même si on n’est pas “subjectivement” d’accord avec eux).
Je ne vois pas non plus pourquoi c’est un gros problème qui mérite des critiques. Par exemple, je ne suis pas d’accord avec “c’est donner le bâton pour se faire battre”. Pour moi, entre ceux qui battent le bâton et Cavada, les perdants sont ceux qui battent le bâton, vu qu’ils sont à côté de la plaque en considérant que c’est Cavada qui défend le point qu’ils contestent.
Le
25/02/2015 à
20h
42
À propos de ma fréquence de message:
ce n’est pas exceptionnel que lorsqu’on a un intervenant qui reçoit beaucoup de réponse, celui-ci écrive beaucoup. Je trouve aussi que les réactions sont intéressantes et peuvent m’être constructive pour me forger une meilleure opinion.
je suis en mission à l’étranger et j’ai rien à faire ce soir, donc, j’ai largement le temps de répondre. Je ne vais pas m’interdire de répondre juste parce que ça peut paraitre “suspect” aux yeux de certains.
Du côté de mon point de vue et de mon objectif, je suis personnellement idéalement pour une interdiction pure et simple de la restriction de la diffusion de contenu non rival.
C’est pour moi incompatible avec la nature d’un bien non rival et c’est même une forme (douce) d’escroquerie (car on fabrique artificiellement de la rareté, on favorise les acteurs “populaires” et défavorise donc la multiculturalité, on peut atteindre des prix faible ce qui fausse les perceptions nécessaire à la régulation par les acheteurs, …)
Je ne sais pas si cet idéal est partagé par beaucoup et donc s’il se réalisera (auquel cas, tant pis).
Par contre, j’ai vraiment l’impression qu’un “bon” débat est tué dans l’œuf par des pleurnicheries (des deux côtés), et j’aimerais bien que le côté avec lequel j’ai le plus de sympathise (le côté pro-réforme) prouve qu’il est le côté le plus intelligent des deux en faisant preuve d’auto-critique et en critiquant quand un argument est invalide aussi bien “dans son camp” que dans le camp d’en face.
Cela ne permettra pas aux choses de changer, mais avoir l’air ridicule ne le fera pas non plus. Et sans doute que ça ralliera ceux qui sont objectifs mais qui ont un a priori négatif envers les pro-réformes après avoir vu les mauvais arguments ou l’hypocrisie.
Le
25/02/2015 à
20h
20
Donc, il suffit que l’extrême droite dise “on défend les étrangers” pour que ce soit le cas ?
Lorsque qlq’un prétend défendre un groupe, on s’attend à ce qu’au moins une partie non négligeable et relativement homogène de ce groupe soutienne ce qlq’un. Ici, ce qui est dit, c’est que quand on regarde, on voit qu’on a un groupe particulièrement spécifique, pas représentatif du tout du secteur.
Désolé, mais dans les faits, la majorité du secteur ne se considère pas défendu par les propositions de Reda. Mais sans doute que cette majorité est selon toi “méprisable” et qu’il ne faut pas en tenir compte, et que donc on peut dire qu’on “défend les artistes (les bons, hein, les autres, ce ne sont pas des vrais)”.
Le
25/02/2015 à
20h
14
Pas d’accord du tout.
L’opinion du secteur peut être considérée intéressante sans que ça soit un signe de mépris pour tout ceux qui ne font pas partie du secteur.
C’est vraiment tordre la situation dans tout les sens pour essayer de prouver que Cavada est un connard.
Le
25/02/2015 à
20h
09
Donc, d’après toi, ceux qui ont fait l’argument initial sont très très cons, et Cavada, lui, est juste con, parce qu’il a répondu à un élément très très con d’une manière stratégiquement intelligente.
Dans ce cas, pourquoi ne réagis-tu pas envers ceux qui ont fait l’argument initial.
En plus, je trouve ton raisonnement foireux.
Il est bien plus intelligent de montrer que l’argument ne tient pas la route qu’il soit vrai ou faux que de convaincre que le point de vue subjectif est faux.
Perso, je ne vois pas pourquoi c’est stupide de trouver intéressant l’avis des premiers concernés. Du moins, je comprends que cela puisse être sujet de débat.
Mais ce débat n’a même pas à avoir lieu si on souligne que que ce soit vrai ou pas, ça ne change rien vu que l’argument se casse quand même la gueule.
Bref, c’est se chatouiller pour se faire rire, j’ai l’impression que t’essaies de trouver des excuses pour critiquer Cavada.
Le
25/02/2015 à
20h
01
Défendre “les auteurs”, cela signifie: défendre le secteur des auteurs.
Si tu es soutenu par UNE PARTIE DES auteurs (partie non représentative), et que tu dis que tu défends les auteurs, tu MENS.
Le Parti Communiste défend les entrepreneurs.
Bah ouais, il y a des entrepreneurs qui soutiennent le Parti Communiste.
Par contre, le secteur patronal est très loin de soutenir le Parti Communiste et ce serait un mensonge que de prétendre que le Parti Communiste défend le secteur patronal.
Donc, les phrases que tu soulignes sont cohérentes.
Le
25/02/2015 à
19h
55
Je comprends:
tu es d’accord pour dire que l’artiste débutant n’est pas représentatif du secteur.
dire que l’artiste débutant n’est pas représentatif du secteur est irrespectueux.
Mais alors, tu es irrespectueux, non ?
Je vois pas où il dit que son voisin n’est pas un artiste. Il dit même le contraire: “… est sans doute un musicien intéressant”.
Je ne vois pas non plus où est l’argument d’autorité. Il ne dit nulle part que son voisin doit la fermer ou que son avis ne compte pas. Il dit juste qu’il ne doit pas être considéré comme un avis représentatif du secteur et qu’on ne peut donc pas prétendre refléter l’avis du secteur sur base du soutien de ce dernier.
P-e que tu te bases sur le ton, mais là, c’est s’échauffer rapidement. On a accusé d’autres de “défendeur du politiquement correct” pour moins que ça.
Le
25/02/2015 à
19h
47
Mais de nouveau, ce n’est pas l’argumet utilisé par les pro-réformes.
Les pro-réformes disent “les propositions de Reda sont soutenues par le secteur”
Il répond donc: j’ai regardé, et ça ne correspond pas au secteur.
Effectivement, on peut dire “on s’en fout du secteur”, mais dans ce cas, on est hors-sujet.
Si tu ne parles pas “du secteur”, tu ne réponds PAS à l’argument de départ.
C’est stupide de reprocher d’avoir répondu de manière cohérente à un argument X sous prétexte que tu es contre l’argument X. Si tu es contre l’argument X, tu es contre ceux qui ont fait l’argument X, pas contre celui qui dit: “dans le cas où votre argument est ok, je constate que de toutes façons …”
Le
25/02/2015 à
19h
43
T’oublies le début de sa phrase, où il place son petit-fils au même niveau que son voisin musicien. Donc, pour toi, il considère son petit-fils comme faisant partie du petit peuple avec qui il refuse de se frotter ?
À moins que tout simplement, tu lis cette phrase avec un gros apriori et lui fait dire ce que tu as envie d’entendre.
Pareil pour le procédé outrancièrement simpliste et racoleur: tu ne racoles pas un racoleur, tu racoles un racoleur de racoleur. Le procédé n’avait pas pour but de duper, mais d’illustrer à quel point les procédés de certains discours pro-réforme sont outrancièrement simpliste et racoleur.
Ensuite, d’accord avec son statut de parlementaire: il aurait du savoir que cette tournure de phrase allait être prise au premier degré plutôt qu’être comprise comme une critique de la réthorique de certains pro-réforme.
Le
25/02/2015 à
19h
35
Dis moi, dans ta collection de cd, tu as combien de cd du voisin de Cavada , ou de mon voisin ?
TU pars du principe que Cavada prend le “petit peuple” pour de la merde, et c’est à partir de là que tu en conclus qu’il méprise le petit peuple.
Sauf qu’il n’y a aucune raison que cette interprétation soit la bonne.
Une interprétation tout aussi valide et sans doute bien plus réaliste, c’est de dire qu’il a utilisé le “je” au même titre que Mme Michu.
Utilisons “Mme Michu” à la place:
“Le voisin
de Mme Michu qui fait de la musique et a acheté une guitare est sans doute un
musicien intéressant, mais pour l’instant cela n’intéresse pas
beaucoup Mme Michu d’en prendre une dose plus importante que celle qu’il lui file à
travers les cloisons”
D’après toi, en lisant ceci, il est évident que Mme Michu se considère comme supérieur à son voisin ?
Ou alors, tout simplement: Mme Michu préfère écouter du “mainstream” et pas du “débutant”.
Tu noteras aussi qu’il parle aussi de son petit-fils auteur, qu’il place ensuite au même niveau que le voisin musicien. Donc, d’après toi, il considère que son petit-fils fait parti du petit peuple avec qui il ne veut pas se frotter ?
Le
25/02/2015 à
19h
29
Mon point c’est de dire que l’argument de Cavada est malvenu.
Il est malvenu s’il s’agissait d’un contre-argument pour l’argument “cette réforme correspond à une volonté de certains”.
Sauf que l’argument était “cette réforme correspond à une volonté du secteur”.
Là, le fait de dire que son voisin qui joue de la guitare n’est pas un élément du secteur est totalement vrai et pertinent.
Le
25/02/2015 à
19h
08
Donc, en gros, on lui dit:
“cet avis est représentatif”
il répond:
“j’étais content d’entendre qu’il l’est, mais j’ai jeté un œil et je vois que c’est surtout un groupe peu représentatif qui est considéré comme représentatif”
Et tu en conclus que c’est un type dans sa tour d’ivoire qui méprise le bas peuple.
En voilà une réaction raisonnable de qlq’un qui est capable de se mettre à la place de l’autre et qui n’a pas besoin de tout le temps prétendre que ce dernier est haineux pour comprendre ce qu’il dit …
J’aime aussi le “si j’étais de mauvaise foi”, puisque tu as repris la même feinte que Cavada, qui sans doute lui-même a dit ça après avoir entendu des milliers de pro-réforme dire “je ne suis pas du genre à dire ‘tous pourri’, mais si je l’étais, je dirais bien qu’il est corrompu”.
C’est une belle illustration du biais qui fait que tu ne remarques même pas que cette phrase est justement Cavada qui se fout de la gueule des arguments ridicules des pro-réformes.
(bon, j’ai pris le cas du filtrage parce que là je sais que l’avis moyen est opposé à l’avis du secteur, mais ça marche avec le reste si vous opposez un argument circonstentiel au filtrage. Là n’est pas la question: le point est que par ailleurs vous ne voyez pas de problème à considérer l’avis du secteur comme intéressant)
“pas représentatif”: pas représentatif du groupe sur lequel l’argument des pro-réforme s’appuient.
La Cavana, tout ce qu’il a fait, c’est réagir à un argument qu’on lui a donné: le fait que Reda est soutenu par le secteur. Et il constate que finalement, les soutiens ne correspondent pas au secteur.
Si tu lui réponds: “non mais pourquoi les soutiens devraient correspondre au secteur”, dans ce cas, il faut d’abord que tu ais réagi avant en critiquant les gens qui ont quelque chose avec lequel tu n’es pas d’accord: le fait que Reda soit soutenu par le secteur.
J’aime aussi beaucoup le mépris du “politique”, qui illustre bien qu’on ne se gène pas pour tomber dans le cliché.
Bizarrement, le voisin guitareux, ça choque, mais mettre tout les propos, pourtant pas si incohérent que ça (même si le type n’est pas le plus diplomatique), sur le compte d’un gros cliché, ça, c’est normal.
Si tu étais à la place de Cavana, je suis persuadé que tu aurais dit exactement la même chose que lui, et que tu aurais autant de mépris envers certains que le mépris que tu as aujourd’hui, qui est construit sur exactement le même raisonnement.
Le
25/02/2015 à
18h
22
Mais justement, ce n’est pas Cavana qui dit que la réforme du droit d’auteur est soutenue par des créateurs et que donc cela correspond à une volonté du monde des créateurs.
C’est bien gentil, mais pour une action “anti-libre” de Microsoft, on peut aussi trouver des créateurs de logiciel libre qui soutiennent cette action. Ça veut pas dire que le monde du libre soutient cette action.
C’est exactement ce que dit Cavana: j’étais content de savoir que vous étiez soutenue par des créateurs, mais quand j’ai regardé de plus prêt, j’ai constaté que ça ne correspond pas vraiment à un échantillon qu’on peut considérer comme représentatif.
Parallèlement, les mêmes qui disent que l’avis de tout le monde se vaut sont souvent là pour critiquer quand les “professionels du secteurs” ne soutiennent pas un projet du gouvernement.
Le
25/02/2015 à
18h
00
en quoi Pascale Hugues est elle une artiste plus méritante que les
“sombres débutants sans valeur” qui comptent parmis les soutiens de Reda
?
Hein ? Qu’est-ce que ça a à voir ?
Si je veux évaluer un impact sur les créateurs de logiciel libre, connaitre l’avis des créateurs de logiciels libres est intéressant.
En quoi le fait de ne pas considérer l’avis des créateurs de logiciel non libre ou des non-créateurs implique que ceux-ci sont “moins méritants” ?
Si je divise mes avis en deux groupes: les avis des créateurs de logiciel libre qui ont une expérience de > 20 ans et les avis des créateurs de logiciel libre qui n’ont pas écris autre chose d’un simple script, est-ce qu’il serait ensuite normal de faire la moyenne de ces deux avis pour obtenir l’avis qui m’intéresse, ou est-ce qu’il serait intelligent d’examiner les avis des deux groupes séparément, en sachant qu’ils correspondent à des vécus différents ?
Ensuite, autre problème: quel est le pourcentage des soutiens de Reda ?
Si mon voisin qui joue de la guitare soutien Reda, cela veut dire que comme mon voisin qui joue du tambourin, mon voisin qui joue du piano, mon voisin qui joue du ukulele, mon voisin qui joue du tamtam et mon voisin qui joue du clairon ne l’ont pas soutenu, 83% des créateurs ne soutiennent pas Reda.
Le
25/02/2015 à
17h
50
Il n’est pas du tout question de “représentativité démocratique”.
Ce que je dis, c’est que le nombre d’individu dans l’échantillon ne correspond pas à la répartition dans l’objet final.
Si tu prends un échantillon avec 2 individus, l’un PS et l’autre LO, tu ne peux pas dire que pour avoir une idée de la politique française, tu dois considérer l’avis de l’individu PS comme 50% de l’avis total et l’avis de l’individu LO comme l’autre 50% du total.
Pareil ici: si tu veux l’avis des acteurs de la culture, tu dois pondérer leur avis en fonction de leur impact sur la culture. C’est d’ailleurs exactement ce que tu fais en excluant les gens qui ne sont pas créateurs: tu les pondères à 0. Si tu dis que tout les créateurs, peu importe leur impact, doivent avoir le même poids, alors, comment justifies-tu l’exclusion des non-créateurs ?
Le
25/02/2015 à
17h
14
Je ne pense pas que ça va changer.
Par contre, ce qui est sur, c’est que actuellement, ça changera encore moins et ce n’est que de l’énergie dépensée pour rien.
Je préfère “perdre” en sachant que j’ai fait quelque chose d’intelligent plutôt que “perdre encore plus” en sabotant le débat et en faisant reculer le progrès dans cette direction (même si celui-ci n’aurait pas été suffisant).
Le
25/02/2015 à
17h
11
Je ne suis pas d’accord: “Goethe” ou “Victor Hugo” serait effectivement plus représentatif, car ils ont un plus grand impact dans l’objet final qu’on veut évaluer et qui l’objet “culturel” global (c’est un peu comme dire qu’il faut autant compter l’avis d’un politicien PS que l’avis d’un politicien de LO, alors que l’objet final “opinion politique française” contient bien plus d’avis proche du PS que d’avis proche de LO).
Maintenant, ça dépend évidemment de ce que tu veux faire et ce que tu veux mettre en avant, mais si le monsieur veut évaluer ça, alors, tu ne peux pas dire que sont raisonnement est incohérent.
Je pense que si tu vas dans la rue et que tu demandes “quels sont les créateurs culturels qui vous marquent aujourd’hui”, la très grande majorité te donneront très très très peu de créateurs débutants (et parmi ceux-ci, comment savoir quel est le pourcentage de ceux qui soutiennent Rena ?). Par contre, les créateurs “non-débutants” ont à un moment donné été débutant et, à moins qu’ils soient systématiquement tous des connards, on peut raisonnablement penser qu’ils vont répondre en tenant compte de la difficulté qu’ils ont vécu en tant que débutants. Donc, on ne perd pas de représentativité sans les débutants et on en gagne pas, tandis qu’on en perd beaucoup s’il n’y a que des débutants.
Le
25/02/2015 à
16h
34
Ben en lisant les commentaires, les seuls qui veulent faire quelque chose qui est du niveau d’“interdire”, ce sont ceux qui veulent “faire payer à ces enfoirés corrompus”.
Ce qui est le plus triste, c’est de voir tout ces efforts pour s’auto-saborder. Et puis ça crie encore plus fort que si ça ne marche pas, ce n’est pas parce qu’on fait des trucs qui décrédibilisent mais à cause des méchants corrompus.
Le
25/02/2015 à
16h
28
Je prends au sérieux les discours contaminés par les crétins où on condamne le discours des crétins.
Tout ce que je dis, c’est de dire: “et si on condamnait les crétins ?” ce qui me parait une excellente idée.
Malheureusement, je vois beaucoup trop de trucs crétins qui sont tolérés (et même parfois repris).
Le
25/02/2015 à
16h
26
Et moi, ce que je dis, c’est que j’en ai marre qu’on dise que c’est une mauvaise critique. Je ne dis pas qu’il faut “une réponse de fond”, je dis: “soit vous donnez une réponse de fond, soit vous la fermez”. C’est ce que je dis dans mon premier commentaire.
Je trouve ça également con, mais dans les faits, c’est dur de nier qu’un des plus gros arguments pour vouloir un haut débit, c’est la possibilité de consommer du produit créé. C’est stupide parce que cela n’implique pas que le contenu “consommé” a forcément pas été payé correctement. Mais leur façon de voir est “celui qui profite de l’existence fait partie du marché”, et si on leur répond “non, c’est stupide, ma façon de voir est meilleure que la tienne”, ils ne vont pas changer d’avis.
Déjà, sans l’illustration, je ne suis pas sur que ça aurait été aussi compréhensible. Mais ce qui me dérange, c’est que si la Quadrature du Net avait fait autant dans la caricature (et elle le fait régulièrement), tout serait passé comme une lettre à la poste.
Le
25/02/2015 à
16h
13
Ce que je reproche est l’attitude des pro-réformes à employer des arguments d’une certaine logique et ensuite crier à l’insulte quand un argument utilisant la même logique est utilisé contre eux.
Le contenu du rapport Reda est indépendant de ça.
Ce que je critique, c’est les réactions aux critiques du rapport Reda qui sont totalement hypocrites par rapport aux critiques des Ayant-Droits qui sont elles totalement acceptées et parfois reprises en sous-entendu dans les discours officiels des pro-réformes.
Le
25/02/2015 à
16h
10
C-à-d ?
En quoi son discours est détestable ?
Il reconnait que les artistes débutants sont intéressant et constituent des créateurs comme les autres, sauf qu’ils ne sont pas représentatifs.
Pendant ce temps-là, il y a plein de pro-réforme qui parlent clairement de corruption, d’enculage, d’escroquerie.
Désolé, mais en quoi est-ce plus “violent” que les sous-entendus des grands artistes qui fraudent tous le fisc ou profitent de leur rente ?
Dire que les petits artistes sont pas biens est “détestables”, dire que les grands artistes sont pas bien est “pas détestables” ?
Le
25/02/2015 à
16h
04
De nouveau, je ne te visais pas toi du tout.
Mais c’est une vraie bonne illustration: ce que dit Cavana est “plus sensé” que pleiiiiin de discours de pro-réforme.
Ce que je dis, c’est que si on veut pas passer pour des idiots, on ferait bien de nettoyer devant sa porte et dire clairement que ces pro-réformes idiots ne doivent pas être pris au sérieux. Et je vois que la tendance est de totalement ignorer ça (et même reprendre certains arguments idiots).
D’où ma conclusion: le discours pro-réforme ne mérite pas d’être pris au sérieux, car trop contaminé par les arguments idiots (et il faudrait nettoyer tout ça avant de pouvoir avancer).
Le
25/02/2015 à
15h
59
Exactement, ce sont les jeux du cirque, dans lequel Reda est autant un clown que Cavana: ils utilisent tout les deux les mêmes arguments, ils pleurnichent tout les deux que les contre-arguments sont pas gentils, …
Si tu veux te contenter d’un statu-quo pendant des années, grand bien te fasse. Moi, je veux que les droit d’auteurs soient réformés, et pour ça, je veux qu’on arrête de passer son temps à ce concours de bite de gamin “bouh, il est vendu” et qu’on fasse des vraies avancées, c-à-d en prenant en compte les contre-arguments et en les démontant (ce n’est pas dur. Par exemple la question de la représentation est légitime, il suffit d’y répondre sérieusement: “ce soutien est complémentaire au soutien des AD et correspond à une preuve d’une fracture dans la communauté des créateurs, preuve qu’il faut une réforme”. La réponse “bouhouh, vous avez dit que mon soutien pue” ne fait que détruire cette occasion d’avancer).
Le
25/02/2015 à
15h
53
Houlà, si t’as été conclure que je suis contre une reforme du droit d’auteur, tu confirmes ce que je dis: il y a trop de cons chez les pro-réformes.
Moi, ce que je veux, c’est qu’on foute une vraie branlée aux AD, c-à-d pas en jouant aux gamins, mais en faisant son boulot correctement et pas en pleurnichant à chaque argument contre soi et en applaudissant à chaque argument pour soi qui est tout autant stupide.
Le
25/02/2015 à
15h
51
Sauf que là, on lui reproche de faire cette remarque. Si cette remarque est légitime, ben elle est légitime, et lui reprocher de faire cette remarque sous pretexte que c’est “hors-sujet”, c’est juste hypocrite.
2. Ça, c’est une question de définition de Droit d’Auteur. Selon toi, Reda et moi, pour du contenu non-rival, les droits d’auteurs patrimoniaux liés à la diffusion n’ont pas de sens. Selon Cavada, ils ont du sens. Et dans ce cas, les FAI sont tout autant lié que les AD, vu que les FAI sont clairement lié aux droits d’auteurs patrimoniaux (ils correspondent, selon Cavada, aux éditeurs, ce qui est discutable, mais rejeter le point-de-vue sans discuter est hypocrite de nouveau)
Sauf que perso, je ne trouve pas du tout que c’est un mauvais argument: les soutiens des AD sont effectivement un ensemble biaisé. Mais du coup, je ne suis pas bête au point de prétendre que dire ça implique qu’on insulte l’ensemble biaisé.
Et pour la fin “s’il n’y a pas de critiques …”, c’est de nouveau la même chose:
je remarque que 90% des critiques “anti-Ayant-Droit” sont exactement du même genre.
Donc, d’après toi, les “anti-Ayant-Droit” n’ont pas fournis de critiques.
1245 commentaires
Les majors de la musique obtiennent la fermeture de Grooveshark et 50 millions de dollars
04/05/2015
Le 04/05/2015 à 16h 13
une étude avait montré que sur 1000 titres téléchargés, 1 seul aurait été réellement acheté.
Bon, déjà, je me demande comment cette étude a pu être réalisée.
Par exemple, demander aux gens s’ils auraient acheté est sans doute biaisé.
Autre élément: est-ce que l’achat n’est pas non plus motivé par le fait de pouvoir écouter de la musique ? Si je n’ai rien à écouter, je vais sans doute acheter un album alors que dans une autre situation où j’ai plein de chose à écouter, je considérerais cet achat comme inutile.
Et comment tu définis un titre pas acheté ? Est-ce que c’est un titre à 1 euro ? Ou bien un titre dans un “bundle” ou un abonnement ? Parce que le prix influence aussi l’achat et inversement la modalité d’achat influence le pourcentage de “réellement acheté” (à moins que quand on t’offre une promo “2 pour le prix d’1” tu refuses de prendre le deuxième).
d’autres études s’en occupent, et montrent bien que en grosse majorité, plus on télécharge, plus on achète
J’en ai déjà parlé: ce chiffre, sorti à tort et à travers (comme quoi, ce n’est pas l’apanage des politiciens), ne prouve rien.
l’industrie de la musique est largement gagnante au final par rapport à s’il n’y avait aucun téléchargement illégal
C’est ce que je pense également.
Mais de là à affirmer comme vraie des éléments qui ne sont pas prouvé sous le prétexte que la conclusion nous plaît, c’est donner le bâton pour se faire battre, surtout si on s’entête et refuse de reconnaitre le problème.
Conclusion:
NON, on ne peut pas dire qu’il n’y a pas préjudice.
OUI, le préjudice estimé par les majors est une grosse farce.
OUI, le préjudice réel est sans doute faible, voire inexistant (mais on ne peut pas prétendre qu’il est inexistant juste par “intime conviction”)
Et OUI, si un anti-major vient dire que les majors sont des cons parce que le préjudice n’existe pas, il mérite d’être lui-même considéré comme con: tout comme les majors, il choisit de croire à la solution qui lui plaît même s’il n’y a pas de réelle preuve à son affirmation.
Le 04/05/2015 à 13h 56
Oula j’ai jamais dit que tu était un méchant pro-major xD
Oui, c’était juste une remarque “au cas où”, sans vraiment présumer si toi-même faisais ça ou non. Les autres commentaires ont montré que ça valait le coup d’être précisé.
… est très différent de …
Si “10 titres piratés = 0 titre pas acheté” est p-e vrai, alors, “10 titres piratés = 10 titres pas achetés” est p-e vrai. Pourquoi favoriser un des deux, si au final, il n’y a pas de démonstration, mais juste une “intime conviction” de la part de celui qui défend une de ces assertions.
Sinon, effectivement, quand je dis: “c’est faux de dire que”, j’aurais du dire “c’est faux d’affirmer que”.
Ce qui est faux n’est pas la situation (elle est p-e fausse, mais p-e vraie), mais c’est le fait de considérer qu’elle est vraie sans avoir de preuves.
(en d’autres termes: je voulais dire: “c’est faux de dire que X”, et pas “c’est faux que X” )
Je n’ai pas dit qu’une baisse des dépenses prouverait que le piratage a
un effet néfaste, je dis juste que si la part est au moins égale (ou
supérieure) alors on peut se dire qu’il n’en a pas.
Il faut se méfier. De nouveau, il se peut que la part soit plus grande, mais qu’en absence de piratage la part soit encore plus grande (c-à-d que le piratage a un effet néfaste).
Le 04/05/2015 à 13h 29
Ben tiens, je suis même devin. Je disais dans mon commentaire précédent:
Pour ceux qui ont du mal avec le gris, je fais quand même remarquer que
personnellement, je suis carrément pour l’interdiction de rendre payant
la diffusion d’un bien non rival (…).
Donc, si tu penses que tu t’opposes à un méchant pro-major, tu te plantes.
Ah, ils ont de beaux jours devant eux, les majors, vu la qualité de discernement de ceux qui s’opposent à eux.
Au fait, ma position est: il y a p-e préjudice, mais dans ce cas, les majors doivent le prouver, ce qui pour l’instant n’est pas fait -> pas de sanctions financières tant que les majors ne peuvent pas quantifier correctement le préjudice.
Tu te rends compte que cette position est tout aussi bénéfice pour “ton camp”, avec l’avantage qu’on ne passe pas pour un con ?
Le 04/05/2015 à 13h 24
Les chiffres sortis de mon chapeau, c’est un contre-exemple que cette loi ne s’applique pas.
Tout ce que je dis, c’est que:
si les majors veulent prouver que 1 titre piraté = 1 vente perdue, c’est à EUX de me montrer que c’est toujours le cas.
de la même façon, si quelqu’un veut me prouver que 1 titre piraté = JAMAIS 1 vente perdue, c’est à CETTE PERSONNE de me montre que c’est toujours le cas.
Pour ceux qui ont du mal avec le gris, je fais quand même remarquer que personnellement, je suis carrément pour l’interdiction de rendre payant la diffusion d’un bien non rival (en d’autres termes: vous pouvez faire payer le service, mais aussitôt que le contenu est duplicable, interdire sa diffusion gratuite devrait, selon moi, être interdit).
Donc, si tu penses que tu t’opposes à un méchant pro-major, tu te plantes. Tu t’opposes juste à quelqu’un qui en a marre de voir les anti-majors passer pour des cons en se comportant exactement comme les majors.
Le 04/05/2015 à 13h 16
C’est une démonstration par l’absurde:
Je veux démontrer: “le fait ‘les pirates sont les plus grand payeurs’ n’implique pas qu’il n’y a pas de préjudice”.
Je prends donc l’hypothèse contraire: “chaque fois qu’on a un pirate plus grands payeurs, c’est donc qu’il n’y a pas de préjudice”
Je décris donc un cas où on a un pirate plus grand payeur.
Et on voit que dans ce cas, l’hypothèse contraire ne tient pas.
Le cas particulier est ce qu’on appelle un contre-exemple, c-à-d un exemple de situation totalement possible (si tu penses qu’elle est impossible, à toi la charge de la démontrer) qui pourtant contredit la loi qui était considérée comme vraie.
Le 04/05/2015 à 13h 05
Source que c’est faux de dire que 10 titres piratés = 10 titres pas achetés ?
Le 04/05/2015 à 12h 51
Non, Ricard dit précisement:
sans préjudice*, …
*1 titre piraté =/= 1 titre pas acheté.
C’est faux de dire que 10 titres piratés = 10 titres pas achetés.
C’est également faux de dire que 10 titres piratés = 0 titre pas acheté.
Or, s’il y a des titres non achetés, il y a donc préjudice. or, Ricard disait: sans préjudice.
GNOME 3.16 renforce encore sa cohérence graphique
26/03/2015
Le 27/03/2015 à 11h 25
Dans les deux cas (gnome2 et gnome3), les développeurs ont choisit de brider la configuration, car dans gnome2, ils ont choisi d’interdire de supprimer la barre (la seule possibilité étant de la cacher).
Du coup, le comportement de gnome3 est dans la ligne de conduite de gnome: un environnement “pas si flexible que ça”. Ligne de conduite qui existe depuis le début (que personnellement je n’utilise pas (j’utilise kde), mais je n’ai rien contre ceux qui l’aime et je suis content que gnome3 existe et offre une bonne solution pour ces personnes).
Le problème vient plutôt de ceux qui utilisait gnome2 alors qu’ils voulaient un desktop qui ne correspond pas à la ligne de conduite de gnome.
Par ailleurs, le “bridage de configuration” n’est pas forcément une chose stupide. Par exemple, c’est stupide de placer la barre en bas si toute l’ergonomie des applications est conçue avec en tête la présence de la barre en haut. Si tu veux la barre en bas, c’est plus intelligent d’utiliser un desktop qui conçoit une ergonomie avec la barre en bas.
Bref, je ne comprendrais jamais ce qui râlent que tout les desktops n’adoptent pas exactement leur préférence en terme de “robustesse de l’ergonomie vs flexibilité” (car ces deux notions sont opposées. d’ailleurs, les utilisateurs de gnome2 reprochait à kde3 sa trop grande flexibilité qui fait qu’il est difficile à prendre en main): les développeurs ont fait un choix, qui convient à des utilisateurs qui ne sont pas “inférieur” à toi (si on voit l’argument “oui mais moi j’utilise mon desktop intelligemment, évidemment, si toi t’es pas un vrai, tu ne vois pas les problèmes”, la seule chose à faire, c’est ignorer la critique qui est faite par quelqu’un qui n’est pas capable de voir plus loin que ses propres préférences).
Le 27/03/2015 à 10h 00
Hm, sous Gnome2 aussi, la barre était impossible à virer (la meilleure solution consistait à lui donner la taille 0 après avoir appris à utiliser gconfig).
Je pense qu’au final, Gnome3 n’est pas beaucoup moins configurable que Gnome2. La différence, c’est que les nostalgiques de Gnome2 essaient de fortement personnaliser Gnome3, alors que sous Gnome2 ils utilisaient beaucoup d’éléments par défaut et ne voyaient donc pas à quel point la personnalisation était (relativement) difficile.
(ps: pareil pour compiz, qui a été conçu dès le départ avec les contraintes de gnome2. Donc, normal que compiz marche pour gnome2, mais ça veut pas dire que gnome2 permet plus que gnome3)
Le 26/03/2015 à 12h 48
Le thème gtk3 que tu choisis sera d’office appliqué correctement à toutes les applications utilisant gtk3, indépendamment de ce qu’a choisi le codeur initial.
Le problème est plutôt entre les applications gtk3 et les autres (qt, gtk2 ?, …).
Par exemple, si tu utilises KDE, tu peux t’en sortir en utilisant le thème oxygen, car il existe gtk-oxygen pour gtk2 et gtk3. Mais si tu utilises un thème différent, c’est plus compliqué.
À l’époque de gtk2, qtcurve était pas mal, mais là, je pense qu’il n’est pas disponible pour gtk3.
De la même façon, KDE permettait d’utiliser le thème de gnome, mais ce n’est plus le cas, il me semble, avec gnome3.
J’espère qu’à un moment ces solutions seront adaptées pour gnome3 et réapparaîtront.
Axelle Lemaire veut revoir la loi de 1881 sur la liberté de la presse
25/03/2015
Le 25/03/2015 à 18h 25
À propos de la longueur de la procédure:
De nouveau, il faut voir si l’attaque frontale que tu préconises est pertinente. Si au final une approche juridique respectant la voie classique est de toutes manières trop longue, alors, augmenter le nombre de magistrats, c’est juste jeter de l’argent du contribuable par les fenêtres. Si un des problèmes est la complexité de la procédure, augmenter le nombre de magistrats plutôt que de simplifier leur travail est également jeter de l’argent par la fenêtre. Dans les deux cas, revoir la loi est plus intelligent.
Je ne dis pas que c’est forcément le cas, je dis que dire que c’est forcément pas le cas ne me parait pas évident.
À propos de la collaboration internationale:
Justement, revoir la loi peut éventuellement permettre de se passer des accords internationaux (qui sont selon moi une direction de solution totalement irréaliste).
Prenons un exemple concret: si, par exemple, l’état français décide que la propagande islamique est interdite, et qu’il y a un site qui fait cette propagande et qui est situé dans une dictature islamique.
Ta solution est de passer un accord avec la dictature islamique pour qu’elle collabore à la condamnation de l’auteur du site (tu avoueras qu’il y a peu de chance) (à ce propos, on voit ici le problème avec l’argument “il y a déjà eu des condamnations, donc, ça prouve qu’il n’y a pas de problème”: il y a un problème s’il existe une situation où les condamnations ne sont plus possibles. l’existence de cette situation n’est pas invalidée par l’existence de situations où la condamnation a été possible).
Une reforme de la loi permet par exemple de considérer que le blocage de ce site sans passer par toutes les protections de la liberté de la presse est possible. Auquel cas, le blocage peut s’effectuer même si la dictature islamique ne collabore pas.
(ps: ce n’est pas une approche avec laquelle je suis d’accord, mais ça montre juste que, oui, changer une loi nationale peut aider même si le problème est au niveau international)
Le 25/03/2015 à 16h 46
[MàJ] Droit d’auteur : l’équilibre du groupe de travail de Cavada mis en cause
24/03/2015
Le 23/03/2015 à 14h 37
Hm, je n’aime pas trop le fait qu’on retienne mon nom parce qu’associer à la “défense de Cavana”.
Mon but la dernière fois n’était pas de défendre Cavana, mais de défendre les pro-réformes en leur demandant d’être moins caricatural, car passer pour un con donne les armes à Cavana.
D’ailleurs, pour le panel ci-dessus, Cavana pourra maintenant dire: “mouais, la QdN, vous avez vu ce qu’ils disent: ils font à fond dans la caricature et discuter avec eux ne sert à rien”, et ce sera difficile de le contre-dire.
Bref, la réforme du droit d’auteur n’apparaitra pas de sitôt. Pas parce que Cavana est “trop méchant”, mais parce que pas mal de pro-réformes ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis.
(bon, c’est une erreur légitime vu que beaucoup d’entres eux n’ont pas d’expérience politique: c-à-d qu’ils ne savent même pas qu’une opinion différente de la leur peut être tout aussi légitime et qu’il faut savoir garder ça en tête si on veut vraiment faire avancer les choses)
Droit d’auteur : Jean-Marie Cavada flingue le rapport Reda
25/02/2015
Le 27/02/2015 à 17h 13
Mais bien sur. Elle ne dit pas “Cavada a dit que …” et réduit son raisonnement à un gros cliché. J’appelle pas trop ça “ne pas rentrer dans son jeu”, pour moi, ça sonne comme “si tu ne m’engages pas, c’est bien la preuve que t’es raciste”.
Je comprends que tu trouves Cavada imbu et irrespectueux.
Ce que je dis, c’est que quand on met de côté son idéologie et qu’on se met à la place d’un individu d’un camp, l’autre camp a tout aussi l’air d’être imbu et irrespectueux.
Cavada n’a pas marqué des points contre son camp: quoiqu’il ait dit, il aurait de toutes façons été considéré comme un connard, puisque c’est l’a priori avec lequel il part. Par contre, il a renforcé la confiance dans son camp, en soulignant des points intéressants et ensuite en montrant que les pro-réformes ne savent pas réagir autrement qu’avec “bouh, il est méchant”.
Finalement, ce que je dis, c’est que les pro-réformes passent trop souvent pour des cons. Quel est la conséquence de cela ? C’est que les autres les prennent pour des cons et leur répondent le sourire au lèvres. Le manque de respect mutuel vient p-e de là: à force de prouver qu’on ne peut pas considérer l’autre sans le voir comme un corrompu machiavélique, ces derniers ont tendance, à raison, à ne plus prendre l’interlocuteu au sérieux.
Le 27/02/2015 à 16h 12
Le 26/02/2015 à 17h 48
Premièrement, JE TROUVE L’ARGUMENT DES PRO-REFORMES BON !
Je trouve que quand les majors disent qu’ils sont soutenus par les artistes, c’est faux ! Ils sont soutenu par une catégorie particulière d’artistes, non représentative de tout le secteur.
C’est justement parce que je trouve cet argument bon que j’accepte l’argument quand il est utilisé dans l’autre sens.
Lorsque les majors disent qu’ils sont soutenus par les artistes, ce que je fais, c’est remarquer que les artistes qui ont fait leur nom et qui maintenant profiter de leur rente sont une catégorie non représentative.
Sauf que parmi les artistes qui soutiennent les majors, il y a aussi des moins connus, et même des débutants. Mais là n’est pas la logique de mon argumentaire: mon argumentaire est de souligner le caractère particulier du groupe.
C’est ce qui est fait ici par Cavada: pour montrer qu’il y a une différence de pondération à accorder, il prend un exemple où cette pondération est claire. Mais ça n’implique pas qu’il prétend que l’exemple qu’il a pris correspond à la pondération que doit recevoir tout les supporters de Reda.
Regarde l’exemple que je donnais plus tôt: j’ai choisi de parler du PS et de LO. D’après toi, cela signifie que je devrais pondérer autant le FN que LO ?
Bien sur que non, ma démonstration est “il existe des pondérations à appliquer”, tout comme l’explication de Cavada sert à prouver qu’il existe des pondérations à appliquer, pas à prouver que les soutiens de Reda sont tous du niveau du voisin.
À moins de nouveau qu’on soit totalement pas objectif et qu’on parte avec le gros a priori “il est contre Reda, ses arguments sont donc forcément merdiques”.
Le 26/02/2015 à 16h 15
Hein ? Le type parle de son voisin de 18 ans, pas d’un professionnel.
Ensuite, QUI A DIT QUE l’avis du voisin est inutile ?
Ce qui a été dit, c’est que lorsque les avis recueillis sont issus d’un groupe de toutes évidences très particulier et très biaisé, on ne peut pas revendiquer représenter l’avis du secteur.
De nouveau, quand les anti-réformes disent qu’ils sont soutenus par les artistes, tout le monde se fout de leur gueule en disant qu’il s’agit des artistes qui gagnent plein d’argent et que ça met de côté l’avis des débutants.
On pourrait tout autant déformer ces propos pour dire que cet argument est nul car il se base uniquement sur le mépris qu’on a envers ces sales artistes riches et profiteurs.
Comment peux-tu trouver l’argument ci-dessus “normal” et crier à l’injure lorsqu’on fait EXACTEMENT la même chose dans l’autre sens ?
Le 26/02/2015 à 15h 46
Le 26/02/2015 à 10h 19
Non, ça, c’est ce que tu souhaites lire en lisant ce qu’il dit.
Remplace le “je” par “mme michu” (je l’ai déjà fait plus tôt), et tu verras que cela reste cohérent sans devoir s’imaginer qu’il méprise son voisin.
C’est d’ailleurs incohérent avec ce qu’il dit sur son fils. Selon toi, il méprise son fils.
C’est ce que je dis: vous êtes incapable de lire une critique sans automatiquement interpréter les propos de la pire des façons qu’il soit. Et c’est TRÈS TRÈS visible (sauf par vous) et vous passez pour des imbéciles.
Tout comme le travailleur visiblement incompétent à qui il est clair qu’on a donné toutes ses chances et qui une fois viré dit “c’est parce que je suis étranger, c’est ça, hein, tous raciste”. Ou les associations juives qui disent que si on critique Israël, c’est qu’on est anti-sémite.
Le 26/02/2015 à 10h 12
cf mon commentaire numéro 122:
Je suis pour, au minimum, l’interdiction de l’entrave à l’échange non marchand, que ce soit via DRM ou via des règles de droit d’auteur.
Pour moi, si un album est sorti, il devrait être interdit de l’empêcher d’être diffusé sur un réseau P2P (et à charge des créateurs de trouver un moyen de se rémunérer correctement).
J’ai l’impression que tu pensais que j’étais de l’avis de Cavada. Cela irait dans le sens de mon propos: chez les pro-réformes, il y a trop de gens qui sont incapables d’être auto-critique, toutes critiques est forcément “un méchant corrompus par les majors”.
Le 26/02/2015 à 10h 08
Le parti pirate a également souvent pris position “avant les débats parlementaires”, et a également fait ce qui peut tout aussi bien être vu comme des “non réponse”.
C’est l’élément qui me dérange: le fait que la même action, ou la même logique dans l’argument, soit considérée comme “une honte” ou “un acte courageux” en fonction qu’il soit issu d’un type à l’idéologie anti-reforme ou d’un type à l’idéologie pro-réforme.
C’est typiquement un comportement qui est très visible pour la personne “attaquée”, car elle voit bien qu’on lui reproche quelque chose alors que ce quelque chose est permis par ailleurs. Du coup, cette personne hausse les épaules et se dit “ok, donc, eux, ce sont des trolls, je vais arrêter de perdre mon temps à les écouter” et il aura malheureusement raison.
Le 25/02/2015 à 23h 33
Donc, on est bien d’accord:
Quand Vivendi (par exemple) dit qu’il défend les artistes et que le parti pirate répond en disant que c’est trompeur parce qu’en réalité ils ne défendent que leur propre définition des artistes, alors:
Donc, je m’attends à ce que si on a un article où le parti pirate critique le discours de Vivendi, on retrouve tout autant de critique envers le parti pirate que celle qu’on trouve ici.
Même chose pour, par exemple, l’usage de “internet en tant que moyen de radicalisation”. Après tout, si le parti pirate peut utiliser le terme “soutenir les artistes” alors qu’en réalité ça correspond plutôt à “soutenir les créateurs débutants, tandis que les acteurs importants qui font la culture que voit Mme Michu ne sont pas représentés” et que mettre les choses au point est critiquable, dans ce cas, pareil lorsqu’on définit “personne se radicalisant” comme “ceux dont la famille a signalé la radicalisation”.
Enfin, voilà, fin de la discussion. C’est juste que c’est pesant de voir l’hypocrisie des 2 poids 2 mesures dès qu’il est question d’internet et d’ensuite subir la complainte comme quoi les journaux sont tous contre internet et les défenseurs sont pas pris au sérieux.
C’est pourtant un truc connu sur internet: si ta mauvaise foi est trop visible, tu perds ta crédibilité et tu passes pour un troll. La seule façon d’éviter ça: reconnaitre et dénoncer les cas de “2 poids 2 mesures”.
Le 25/02/2015 à 20h 59
Donc, on est d’accord: dire “on fait ça pour défendre les artistes”, ça ne veut rien dire.
C’est juste un message marketing, pour dire qu’on est gentil, ou mieux, pour faire croire qu’on est soutenu par les artistes en général.
C’est justement là-dessus que répond Cavada.
Il dit: “on m’a dit que vous défendez les artistes. Voilà ce que pour moi ça signifie. Là, quand je regarde, je vois que ça ne correspond pas du tout à ça.”
Et honnêtement, ce que ça signifie correspond sûrement à la définition d’une grande majorité de personne.
Donc, je ne vois toujours pas le problème.
Comme tu dis, l’extrême-droite peut prétendre défendre les étrangers. Si elle le fait, la première chose que je ferais, c’est de vérifier si ça correspond à la défense de ce que j’appelle “étrangers” ou si ça correspond à un sous-groupe très spécifique. Et si c’est très spécifique, je répondrais que c’est faux, elle ne défends pas les “mêmes” étrangers et qu’il ne faut donc pas prendre cette affirmation pour argent comptant.
D’après toi, si je fais ça, je suis “aussi stupide que Cavada”.
C’est quoi la bonne marche à suivre ?
Le 25/02/2015 à 20h 48
ok.
On est juste pas d’accord sur l’efficacité de la méthode.
Pour moi, une autre contradiction aurait souffert du même problème ou aurait été d’un ordre bien plus “subjectif” et donc pas très utile à l’avancement du débat.
Je pense que la meilleure façon de faire avancer le débat, c’est d’abord d’éliminer les arguments qui sont “objectivement” mauvais (même si on n’est pas “subjectivement” d’accord avec eux).
Je ne vois pas non plus pourquoi c’est un gros problème qui mérite des critiques. Par exemple, je ne suis pas d’accord avec “c’est donner le bâton pour se faire battre”. Pour moi, entre ceux qui battent le bâton et Cavada, les perdants sont ceux qui battent le bâton, vu qu’ils sont à côté de la plaque en considérant que c’est Cavada qui défend le point qu’ils contestent.
Le 25/02/2015 à 20h 42
À propos de ma fréquence de message:
Du côté de mon point de vue et de mon objectif, je suis personnellement idéalement pour une interdiction pure et simple de la restriction de la diffusion de contenu non rival.
C’est pour moi incompatible avec la nature d’un bien non rival et c’est même une forme (douce) d’escroquerie (car on fabrique artificiellement de la rareté, on favorise les acteurs “populaires” et défavorise donc la multiculturalité, on peut atteindre des prix faible ce qui fausse les perceptions nécessaire à la régulation par les acheteurs, …)
Je ne sais pas si cet idéal est partagé par beaucoup et donc s’il se réalisera (auquel cas, tant pis).
Par contre, j’ai vraiment l’impression qu’un “bon” débat est tué dans l’œuf par des pleurnicheries (des deux côtés), et j’aimerais bien que le côté avec lequel j’ai le plus de sympathise (le côté pro-réforme) prouve qu’il est le côté le plus intelligent des deux en faisant preuve d’auto-critique et en critiquant quand un argument est invalide aussi bien “dans son camp” que dans le camp d’en face.
Cela ne permettra pas aux choses de changer, mais avoir l’air ridicule ne le fera pas non plus. Et sans doute que ça ralliera ceux qui sont objectifs mais qui ont un a priori négatif envers les pro-réformes après avoir vu les mauvais arguments ou l’hypocrisie.
Le 25/02/2015 à 20h 20
Donc, il suffit que l’extrême droite dise “on défend les étrangers” pour que ce soit le cas ?
Lorsque qlq’un prétend défendre un groupe, on s’attend à ce qu’au moins une partie non négligeable et relativement homogène de ce groupe soutienne ce qlq’un. Ici, ce qui est dit, c’est que quand on regarde, on voit qu’on a un groupe particulièrement spécifique, pas représentatif du tout du secteur.
Désolé, mais dans les faits, la majorité du secteur ne se considère pas défendu par les propositions de Reda. Mais sans doute que cette majorité est selon toi “méprisable” et qu’il ne faut pas en tenir compte, et que donc on peut dire qu’on “défend les artistes (les bons, hein, les autres, ce ne sont pas des vrais)”.
Le 25/02/2015 à 20h 14
Pas d’accord du tout.
L’opinion du secteur peut être considérée intéressante sans que ça soit un signe de mépris pour tout ceux qui ne font pas partie du secteur.
C’est vraiment tordre la situation dans tout les sens pour essayer de prouver que Cavada est un connard.
Le 25/02/2015 à 20h 09
Donc, d’après toi, ceux qui ont fait l’argument initial sont très très cons, et Cavada, lui, est juste con, parce qu’il a répondu à un élément très très con d’une manière stratégiquement intelligente.
Dans ce cas, pourquoi ne réagis-tu pas envers ceux qui ont fait l’argument initial.
En plus, je trouve ton raisonnement foireux.
Il est bien plus intelligent de montrer que l’argument ne tient pas la route qu’il soit vrai ou faux que de convaincre que le point de vue subjectif est faux.
Perso, je ne vois pas pourquoi c’est stupide de trouver intéressant l’avis des premiers concernés. Du moins, je comprends que cela puisse être sujet de débat.
Mais ce débat n’a même pas à avoir lieu si on souligne que que ce soit vrai ou pas, ça ne change rien vu que l’argument se casse quand même la gueule.
Bref, c’est se chatouiller pour se faire rire, j’ai l’impression que t’essaies de trouver des excuses pour critiquer Cavada.
Le 25/02/2015 à 20h 01
Défendre “les auteurs”, cela signifie: défendre le secteur des auteurs.
Si tu es soutenu par UNE PARTIE DES auteurs (partie non représentative), et que tu dis que tu défends les auteurs, tu MENS.
Le Parti Communiste défend les entrepreneurs.
Bah ouais, il y a des entrepreneurs qui soutiennent le Parti Communiste.
Par contre, le secteur patronal est très loin de soutenir le Parti Communiste et ce serait un mensonge que de prétendre que le Parti Communiste défend le secteur patronal.
Donc, les phrases que tu soulignes sont cohérentes.
Le 25/02/2015 à 19h 55
Je comprends:
Mais alors, tu es irrespectueux, non ?
Je vois pas où il dit que son voisin n’est pas un artiste. Il dit même le contraire: “… est sans doute un musicien intéressant”.
Je ne vois pas non plus où est l’argument d’autorité. Il ne dit nulle part que son voisin doit la fermer ou que son avis ne compte pas. Il dit juste qu’il ne doit pas être considéré comme un avis représentatif du secteur et qu’on ne peut donc pas prétendre refléter l’avis du secteur sur base du soutien de ce dernier.
P-e que tu te bases sur le ton, mais là, c’est s’échauffer rapidement. On a accusé d’autres de “défendeur du politiquement correct” pour moins que ça.
Le 25/02/2015 à 19h 47
Mais de nouveau, ce n’est pas l’argumet utilisé par les pro-réformes.
Les pro-réformes disent “les propositions de Reda sont soutenues par le secteur”
Il répond donc: j’ai regardé, et ça ne correspond pas au secteur.
Effectivement, on peut dire “on s’en fout du secteur”, mais dans ce cas, on est hors-sujet.
Si tu ne parles pas “du secteur”, tu ne réponds PAS à l’argument de départ.
C’est stupide de reprocher d’avoir répondu de manière cohérente à un argument X sous prétexte que tu es contre l’argument X. Si tu es contre l’argument X, tu es contre ceux qui ont fait l’argument X, pas contre celui qui dit: “dans le cas où votre argument est ok, je constate que de toutes façons …”
Le 25/02/2015 à 19h 43
T’oublies le début de sa phrase, où il place son petit-fils au même niveau que son voisin musicien. Donc, pour toi, il considère son petit-fils comme faisant partie du petit peuple avec qui il refuse de se frotter ?
À moins que tout simplement, tu lis cette phrase avec un gros apriori et lui fait dire ce que tu as envie d’entendre.
Pareil pour le procédé outrancièrement simpliste et racoleur: tu ne racoles pas un racoleur, tu racoles un racoleur de racoleur. Le procédé n’avait pas pour but de duper, mais d’illustrer à quel point les procédés de certains discours pro-réforme sont outrancièrement simpliste et racoleur.
Ensuite, d’accord avec son statut de parlementaire: il aurait du savoir que cette tournure de phrase allait être prise au premier degré plutôt qu’être comprise comme une critique de la réthorique de certains pro-réforme.
Le 25/02/2015 à 19h 35
Dis moi, dans ta collection de cd, tu as combien de cd du voisin de Cavada , ou de mon voisin ?
TU pars du principe que Cavada prend le “petit peuple” pour de la merde, et c’est à partir de là que tu en conclus qu’il méprise le petit peuple.
Sauf qu’il n’y a aucune raison que cette interprétation soit la bonne.
Une interprétation tout aussi valide et sans doute bien plus réaliste, c’est de dire qu’il a utilisé le “je” au même titre que Mme Michu.
Utilisons “Mme Michu” à la place:
“Le voisin
de Mme Michu qui fait de la musique et a acheté une guitare est sans doute un
musicien intéressant, mais pour l’instant cela n’intéresse pas
beaucoup Mme Michu d’en prendre une dose plus importante que celle qu’il lui file à
travers les cloisons”
D’après toi, en lisant ceci, il est évident que Mme Michu se considère comme supérieur à son voisin ?
Ou alors, tout simplement: Mme Michu préfère écouter du “mainstream” et pas du “débutant”.
Tu noteras aussi qu’il parle aussi de son petit-fils auteur, qu’il place ensuite au même niveau que le voisin musicien. Donc, d’après toi, il considère que son petit-fils fait parti du petit peuple avec qui il ne veut pas se frotter ?
Le 25/02/2015 à 19h 29
Mon point c’est de dire que l’argument de Cavada est malvenu.
Il est malvenu s’il s’agissait d’un contre-argument pour l’argument “cette réforme correspond à une volonté de certains”.
Sauf que l’argument était “cette réforme correspond à une volonté du secteur”.
Là, le fait de dire que son voisin qui joue de la guitare n’est pas un élément du secteur est totalement vrai et pertinent.
Le 25/02/2015 à 19h 08
Donc, en gros, on lui dit:
“cet avis est représentatif”
il répond:
“j’étais content d’entendre qu’il l’est, mais j’ai jeté un œil et je vois que c’est surtout un groupe peu représentatif qui est considéré comme représentatif”
Et tu en conclus que c’est un type dans sa tour d’ivoire qui méprise le bas peuple.
En voilà une réaction raisonnable de qlq’un qui est capable de se mettre à la place de l’autre et qui n’a pas besoin de tout le temps prétendre que ce dernier est haineux pour comprendre ce qu’il dit …
J’aime aussi le “si j’étais de mauvaise foi”, puisque tu as repris la même feinte que Cavada, qui sans doute lui-même a dit ça après avoir entendu des milliers de pro-réforme dire “je ne suis pas du genre à dire ‘tous pourri’, mais si je l’étais, je dirais bien qu’il est corrompu”.
C’est une belle illustration du biais qui fait que tu ne remarques même pas que cette phrase est justement Cavada qui se fout de la gueule des arguments ridicules des pro-réformes.
Le 25/02/2015 à 18h 38
Quand on parle de filtrage du net, par exemple, là, bizarrement, l’avis des techniciens est plus important que l’avis moyen (http://www.freenews.fr/freenews-edition-nationale-299/presse-5/loi-antiterrorist… ), mais bizarrement, cela devient une considération stupide dans les autres cas.
(bon, j’ai pris le cas du filtrage parce que là je sais que l’avis moyen est opposé à l’avis du secteur, mais ça marche avec le reste si vous opposez un argument circonstentiel au filtrage. Là n’est pas la question: le point est que par ailleurs vous ne voyez pas de problème à considérer l’avis du secteur comme intéressant)
“pas représentatif”: pas représentatif du groupe sur lequel l’argument des pro-réforme s’appuient.
La Cavana, tout ce qu’il a fait, c’est réagir à un argument qu’on lui a donné: le fait que Reda est soutenu par le secteur. Et il constate que finalement, les soutiens ne correspondent pas au secteur.
Si tu lui réponds: “non mais pourquoi les soutiens devraient correspondre au secteur”, dans ce cas, il faut d’abord que tu ais réagi avant en critiquant les gens qui ont quelque chose avec lequel tu n’es pas d’accord: le fait que Reda soit soutenu par le secteur.
J’aime aussi beaucoup le mépris du “politique”, qui illustre bien qu’on ne se gène pas pour tomber dans le cliché.
Bizarrement, le voisin guitareux, ça choque, mais mettre tout les propos, pourtant pas si incohérent que ça (même si le type n’est pas le plus diplomatique), sur le compte d’un gros cliché, ça, c’est normal.
Si tu étais à la place de Cavana, je suis persuadé que tu aurais dit exactement la même chose que lui, et que tu aurais autant de mépris envers certains que le mépris que tu as aujourd’hui, qui est construit sur exactement le même raisonnement.
Le 25/02/2015 à 18h 22
Mais justement, ce n’est pas Cavana qui dit que la réforme du droit d’auteur est soutenue par des créateurs et que donc cela correspond à une volonté du monde des créateurs.
C’est bien gentil, mais pour une action “anti-libre” de Microsoft, on peut aussi trouver des créateurs de logiciel libre qui soutiennent cette action. Ça veut pas dire que le monde du libre soutient cette action.
C’est exactement ce que dit Cavana: j’étais content de savoir que vous étiez soutenue par des créateurs, mais quand j’ai regardé de plus prêt, j’ai constaté que ça ne correspond pas vraiment à un échantillon qu’on peut considérer comme représentatif.
Parallèlement, les mêmes qui disent que l’avis de tout le monde se vaut sont souvent là pour critiquer quand les “professionels du secteurs” ne soutiennent pas un projet du gouvernement.
Le 25/02/2015 à 18h 00
en quoi Pascale Hugues est elle une artiste plus méritante que les
“sombres débutants sans valeur” qui comptent parmis les soutiens de Reda
?
Hein ? Qu’est-ce que ça a à voir ?
Si je veux évaluer un impact sur les créateurs de logiciel libre, connaitre l’avis des créateurs de logiciels libres est intéressant.
En quoi le fait de ne pas considérer l’avis des créateurs de logiciel non libre ou des non-créateurs implique que ceux-ci sont “moins méritants” ?
Si je divise mes avis en deux groupes: les avis des créateurs de logiciel libre qui ont une expérience de > 20 ans et les avis des créateurs de logiciel libre qui n’ont pas écris autre chose d’un simple script, est-ce qu’il serait ensuite normal de faire la moyenne de ces deux avis pour obtenir l’avis qui m’intéresse, ou est-ce qu’il serait intelligent d’examiner les avis des deux groupes séparément, en sachant qu’ils correspondent à des vécus différents ?
Ensuite, autre problème: quel est le pourcentage des soutiens de Reda ?
Si mon voisin qui joue de la guitare soutien Reda, cela veut dire que comme mon voisin qui joue du tambourin, mon voisin qui joue du piano, mon voisin qui joue du ukulele, mon voisin qui joue du tamtam et mon voisin qui joue du clairon ne l’ont pas soutenu, 83% des créateurs ne soutiennent pas Reda.
Le 25/02/2015 à 17h 50
Il n’est pas du tout question de “représentativité démocratique”.
Ce que je dis, c’est que le nombre d’individu dans l’échantillon ne correspond pas à la répartition dans l’objet final.
Si tu prends un échantillon avec 2 individus, l’un PS et l’autre LO, tu ne peux pas dire que pour avoir une idée de la politique française, tu dois considérer l’avis de l’individu PS comme 50% de l’avis total et l’avis de l’individu LO comme l’autre 50% du total.
Pareil ici: si tu veux l’avis des acteurs de la culture, tu dois pondérer leur avis en fonction de leur impact sur la culture. C’est d’ailleurs exactement ce que tu fais en excluant les gens qui ne sont pas créateurs: tu les pondères à 0. Si tu dis que tout les créateurs, peu importe leur impact, doivent avoir le même poids, alors, comment justifies-tu l’exclusion des non-créateurs ?
Le 25/02/2015 à 17h 14
Je ne pense pas que ça va changer.
Par contre, ce qui est sur, c’est que actuellement, ça changera encore moins et ce n’est que de l’énergie dépensée pour rien.
Je préfère “perdre” en sachant que j’ai fait quelque chose d’intelligent plutôt que “perdre encore plus” en sabotant le débat et en faisant reculer le progrès dans cette direction (même si celui-ci n’aurait pas été suffisant).
Le 25/02/2015 à 17h 11
Je ne suis pas d’accord: “Goethe” ou “Victor Hugo” serait effectivement plus représentatif, car ils ont un plus grand impact dans l’objet final qu’on veut évaluer et qui l’objet “culturel” global (c’est un peu comme dire qu’il faut autant compter l’avis d’un politicien PS que l’avis d’un politicien de LO, alors que l’objet final “opinion politique française” contient bien plus d’avis proche du PS que d’avis proche de LO).
Maintenant, ça dépend évidemment de ce que tu veux faire et ce que tu veux mettre en avant, mais si le monsieur veut évaluer ça, alors, tu ne peux pas dire que sont raisonnement est incohérent.
Je pense que si tu vas dans la rue et que tu demandes “quels sont les créateurs culturels qui vous marquent aujourd’hui”, la très grande majorité te donneront très très très peu de créateurs débutants (et parmi ceux-ci, comment savoir quel est le pourcentage de ceux qui soutiennent Rena ?). Par contre, les créateurs “non-débutants” ont à un moment donné été débutant et, à moins qu’ils soient systématiquement tous des connards, on peut raisonnablement penser qu’ils vont répondre en tenant compte de la difficulté qu’ils ont vécu en tant que débutants. Donc, on ne perd pas de représentativité sans les débutants et on en gagne pas, tandis qu’on en perd beaucoup s’il n’y a que des débutants.
Le 25/02/2015 à 16h 34
Ben en lisant les commentaires, les seuls qui veulent faire quelque chose qui est du niveau d’“interdire”, ce sont ceux qui veulent “faire payer à ces enfoirés corrompus”.
Ce qui est le plus triste, c’est de voir tout ces efforts pour s’auto-saborder. Et puis ça crie encore plus fort que si ça ne marche pas, ce n’est pas parce qu’on fait des trucs qui décrédibilisent mais à cause des méchants corrompus.
Le 25/02/2015 à 16h 28
Je prends au sérieux les discours contaminés par les crétins où on condamne le discours des crétins.
Tout ce que je dis, c’est de dire: “et si on condamnait les crétins ?” ce qui me parait une excellente idée.
Malheureusement, je vois beaucoup trop de trucs crétins qui sont tolérés (et même parfois repris).
Le 25/02/2015 à 16h 26
Le 25/02/2015 à 16h 13
Ce que je reproche est l’attitude des pro-réformes à employer des arguments d’une certaine logique et ensuite crier à l’insulte quand un argument utilisant la même logique est utilisé contre eux.
Le contenu du rapport Reda est indépendant de ça.
Ce que je critique, c’est les réactions aux critiques du rapport Reda qui sont totalement hypocrites par rapport aux critiques des Ayant-Droits qui sont elles totalement acceptées et parfois reprises en sous-entendu dans les discours officiels des pro-réformes.
Le 25/02/2015 à 16h 10
C-à-d ?
En quoi son discours est détestable ?
Il reconnait que les artistes débutants sont intéressant et constituent des créateurs comme les autres, sauf qu’ils ne sont pas représentatifs.
Pendant ce temps-là, il y a plein de pro-réforme qui parlent clairement de corruption, d’enculage, d’escroquerie.
Désolé, mais en quoi est-ce plus “violent” que les sous-entendus des grands artistes qui fraudent tous le fisc ou profitent de leur rente ?
Dire que les petits artistes sont pas biens est “détestables”, dire que les grands artistes sont pas bien est “pas détestables” ?
Le 25/02/2015 à 16h 04
De nouveau, je ne te visais pas toi du tout.
Mais c’est une vraie bonne illustration: ce que dit Cavana est “plus sensé” que pleiiiiin de discours de pro-réforme.
Ce que je dis, c’est que si on veut pas passer pour des idiots, on ferait bien de nettoyer devant sa porte et dire clairement que ces pro-réformes idiots ne doivent pas être pris au sérieux. Et je vois que la tendance est de totalement ignorer ça (et même reprendre certains arguments idiots).
D’où ma conclusion: le discours pro-réforme ne mérite pas d’être pris au sérieux, car trop contaminé par les arguments idiots (et il faudrait nettoyer tout ça avant de pouvoir avancer).
Le 25/02/2015 à 15h 59
Exactement, ce sont les jeux du cirque, dans lequel Reda est autant un clown que Cavana: ils utilisent tout les deux les mêmes arguments, ils pleurnichent tout les deux que les contre-arguments sont pas gentils, …
Si tu veux te contenter d’un statu-quo pendant des années, grand bien te fasse. Moi, je veux que les droit d’auteurs soient réformés, et pour ça, je veux qu’on arrête de passer son temps à ce concours de bite de gamin “bouh, il est vendu” et qu’on fasse des vraies avancées, c-à-d en prenant en compte les contre-arguments et en les démontant (ce n’est pas dur. Par exemple la question de la représentation est légitime, il suffit d’y répondre sérieusement: “ce soutien est complémentaire au soutien des AD et correspond à une preuve d’une fracture dans la communauté des créateurs, preuve qu’il faut une réforme”. La réponse “bouhouh, vous avez dit que mon soutien pue” ne fait que détruire cette occasion d’avancer).
Le 25/02/2015 à 15h 53
Houlà, si t’as été conclure que je suis contre une reforme du droit d’auteur, tu confirmes ce que je dis: il y a trop de cons chez les pro-réformes.
Moi, ce que je veux, c’est qu’on foute une vraie branlée aux AD, c-à-d pas en jouant aux gamins, mais en faisant son boulot correctement et pas en pleurnichant à chaque argument contre soi et en applaudissant à chaque argument pour soi qui est tout autant stupide.
Le 25/02/2015 à 15h 51
2. Ça, c’est une question de définition de Droit d’Auteur. Selon toi, Reda et moi, pour du contenu non-rival, les droits d’auteurs patrimoniaux liés à la diffusion n’ont pas de sens. Selon Cavada, ils ont du sens. Et dans ce cas, les FAI sont tout autant lié que les AD, vu que les FAI sont clairement lié aux droits d’auteurs patrimoniaux (ils correspondent, selon Cavada, aux éditeurs, ce qui est discutable, mais rejeter le point-de-vue sans discuter est hypocrite de nouveau)
Et pour la fin “s’il n’y a pas de critiques …”, c’est de nouveau la même chose:
je remarque que 90% des critiques “anti-Ayant-Droit” sont exactement du même genre.
Donc, d’après toi, les “anti-Ayant-Droit” n’ont pas fournis de critiques.