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j-c_32

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1245 commentaires

Le 12/06/2013 à 11h 34







misterB a écrit :



Quelqu’un veut te piquer ton role <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Pour comprendre l’origine de cette acerbité, il faut remonter au commentaire 17 qui a vraiment touché misterB sur un point sensible, ou bien vous vous disputez comme ça à chaque récré depuis toujours pour un vol de sucettes dont personne ne se souvient ?


Le 10/06/2013 à 20h 03

Que deviennent les applications Apple de l’Apple Store ?

Le principe était que le contrôle d’Apple était en partie justifié par le fait qu’ils assurent que les applis suivent les normes graphiques et une bonne intégration (même si c’est qu’une excuse, on le sait).

Est-ce qu’on va se retrouver avec un gros clash entre l’interface iOS7 et la majorité des applis ?

Le 09/06/2013 à 14h 36







chambolle a écrit :



Comme tous les physiciens tu n’as que mépris pour a peu pres tout ce qui n’est pas de la physique fondamentale ou ce qui ne coute pas 1 milliards de $.





Hein ? Où ai-je dis que la physique fondamentale était plus honorable que le boulot des ingénieurs ou autres ?



Mais je ne suis pas de ton avis alors je suis forcément un gros connard prétentieux, c’est ça ?

C’est tellement plus facile comme argument.





Il existe de la recherche fondamentale en informatique : la decidabilité, la calculabilité en sont deux GROS exemples.

Maintenant l’informatique c’est aussi bcp des maths discretes. Bon c’est dans des domaines finis ou énumérables (donc méprisable si tu veux). Mais bon c’est du discret donc c’est difficile



Et J’AI DIT “àmha” et “mais je connais peu le secteur”.



Quant au mépris, il ne semble exister que de ton côté, vu que tu sembles avoir lu mon commentaire avec un TRÈS GROS a priori.



Pour le reste, je le répète, ça ne change rien. Je dis juste “dans le cas A, on applique la demande 1 et on trouve ça normal. Il n’y a pas de raison pour soudainement considéré la demande 1 comme immorale sans justification dans le cas B”.







chambolle a écrit :



Sauf que c’est justement un tres mauvais argument.

L’acces aux articles est payant pour la très grande majorité



Voila tu l’as ton contre exemple. Il faut repayer et a chaque fois





Faux. Le CERN doit proposer un accès gratuit au grand public pour les résultats de la recherche. Les universités doivent permettent un accès gratuit aux résultats de leur recherche.

Ce qui est payant, c’est consulter les revues qui pratiquent la révision par les pairs, ce qui n’a rien à voir (qui par ailleurs sont accessibles gratuitement dans les bibliothèques universitaires).


Le 05/06/2013 à 10h 45







chambolle a écrit :



Vu que j’ai un doctorat en informatique. J’ai aussi le droit de donner mon avis. Je n’ai pas le temps de rentrer dans le detail mais le page que tu as donné en référence montre un projet de portage ce qui n’est clairement pas de la recherche en informatique.





Le fait d’avoir un doctorat n’implique pas forcément d’être au courant des pratiques dans la recherche fondamentale (par exemple, un docteur en droit, en lettre, en ingénierie, …)

La part de recherche fondamentale dans l’informatique est àmha très faible (et la culture scientifique y est aussi sans doute peu développée: les informaticiens sont plus des ingénieurs que des scientifiques, la formation philosophique est très différente). Mais je connais peu ce secteur.



Tu es de mauvaise foi. Maintenant tu parles de recherche fondamentale en insistant bien sur le fait que cela exclu a peu pres tout.



Euh ?

Tout d’abord, je parle bien depuis le début uniquement de la recherche fondamental.

Mon argument était: on applique une règle à la recherche fondamentale, pourquoi cette règle devient-elle soudainement immorale dans un autre cadre (ce n’est pas impossible, mais pas sans justification).

Maintenant, que ça ne soit pas le cas dans d’autres secteur, cela ne change rien: l’existence d’un seul contre-exemple est suffisant pour rejeter l’hypothèse.



Si tu parles de recherche “fondamentale” au sens : aucune application possible alors on s’en fout que ca soit public ou privé



Je parle de recherche fondamentale au sens normal du terme: sans finalité appliquée ou économique (ce qui n’implique pas “sans application”: les circuits intégrés, le gps, le web, … n’existeraient pas sans la recherche fondamentale)


Le 04/06/2013 à 12h 34

@ chambolle:



On a une vision totalement différente de la recherche. De mon côté, je suis docteur en physique des particules et je travaille actuellement au cern

(du coup, quand tu dis que CMSSW n’est pas de la recherche, ça me fait doucement rigoler)



En ce qui concerne la création de startup, ce n’est évidemment pas la même chose. Le but est à ce moment là est de développer le secteur privé. Il est dès lors évident qu’on ne peut pas développer le secteur privé en lui imposant d’être public. Moi, je parle de la recherche fondamentale, qui est publique. J’ai bien dit “la recherche fondamentale”, pas la technologie, donc, parler des start-ups ou des brevets est en général un autre sujet.

Le 04/06/2013 à 12h 18







sepas a écrit :



Ton raisonnement n’est pas bon, car dans le cas des logiciels propriétaires, ce n’est pas l’état qui les crée…

En cas, tu payes 2 fois?





Tout comme ce n’est pas l’État qui crée le circuit imprimé Phillips utilisé dans un détecteur. Et pourtant, ça n’empêche pas que Phillips soit contractuellement obligé de fournir les spécifications de son circuit imprimé et ne peut pas s’opposer à ce que ces spécifications soient rendues publiques (s’il ne le veut pas, ben il ne collabore pas avec les scientifiques).





Ensuite, une autre façon de voir le problème, pour t’aider à comprendre:

On a une entreprise A qui propose: on vous propose un logiciel proprio de bureautique. Ça vous coute 5 euros pour le suivi et 5 euros pour l’achat de la licence. Si ensuite un contribuable veut l’utiliser sans suivi, il devra payer 5 euros pour la licence.

On a une entreprise B qui propose: on vous propose un logiciel libre de bureautique. Ça vous coute 10 euros pour le suivi et 10 euros pour financer le développement. Une fois le développement fait, le contribuable peut l’utiliser sans suivi gratuitement.



Face à ça, étant donné que l’argent utilisé est l’argent du contribuable et son rôle de favoriser l’intérêt public, la meilleure solution pour un État est la deuxième solution. Car mieux vaut pour un État dépenser 20 euros et faire économiser 1000x5 euros aux contribuables que dépenser 10 euros et voir les contribuables payer un total de 1000x5 euros.



Évidemment, ces chiffres sont fantaisistes, c’est juste pour t’expliquer (on pourrait dire “oui mais que ce passe-t-il si le logiciel maison n’est pas utilisé par le contribuable” ou “oui mais une entreprise proprio peut diffuser un logiciel gratuitement auprès des contribuables”, … Je rappelle: 1) ce n’est qu’UN des arguments (la pérennité, l’ouverture des formats, …) 2) le texte initial dit de favoriser le logiciel libre, pas de l’imposer systématiquement).



Mais dans ce cas, ce n’est PAS DU TOUT de la discrimination de dire à l’entreprise A que son offre ne correspond pas.

On a deux entreprises qui proposent une méthode de rémunération différente (qui par ailleurs a été choisie par elles). Cela ne devrait pas pouvoir être interdit de favoriser une méthode qui est fondamentalement plus proche des objectifs de l’État.


Le 03/06/2013 à 18h 01







HarmattanBlow a écrit :



J’aurais pu être d’accord en substance avec cette partie-là (pas la conclusion qui contraindrait toute entreprise cliente du public à livrer tous ses secrets industriels). Sauf que qu’en pratique…




  • Les travaux des fonctionnaires répondent généralement à un besoin maison qui n’aurait d’intérêt pour personne d’autre, alors que l’ouverture du procédé de développement et des sources coûte du temps et de l’argent.





    Si le besoin maison est très spécifique, alors: 1) l’état paie bel et bien pour le développement. Il n’y a pas de raison que ce qui est alors appliqué aux (collaborateurs parfois privés) scientifiques ne le soit pas dans ce cas-ci (les articles scientifiques sont parfois tenu d’être traduit dans la langue du contribuable, alors que le niveau technique de ces articles requiert d’avoir lu d’autres articles non traduits car non financé par cet état-là) 2) l’ouverture du procédé et des sources ne demande aucune réelle maintenance.



  • Cela leur empêcherait d’utiliser certaines libs proprios du fait de la nature contaminante de nombreuses licences.



    Tout comme certains formats proprios empêchent l’usage d’un autre logiciel, à la différence que personne n’interdit de créer une libs non proprios correspondantes.

    Dans le pire des cas, de toutes façons, cela signifie qu’on a une bonne raison pour ne pas choisir la solution libre.



  • Il y a des questions de sécurité (y compris par exemple le fait de ne pas dévoiler les techniques utilisées pour détecter automatiquement des fraudes fiscales) dans un domaine où très peu de bénévoles seraient à mêmes d’étudier les sources (qui connaît la prog ET les règles fiscales ? la prog ET les systèmes d’armement ?) alors que les incitations financières seraient fortes dans le camp adverse. Si bien que la sécurité par le secret est souvent pertinente dans ce cas.



    Au delà de l’éternelle question de la sécurité par le secret, si c’est le cas, cela signifie que la solution libre ne convient pas -&gt; on prend la solution proprio, problème réglé, au suivant.



  • Que les dévs publics aient une obligation aussi souvent que possible d’ouvrir leurs sources ne plaide pas en faveur ou en défaveur de l’utilisation d’outils open source, sauf à rendre celle-ci obligatoire pour éviter les problèmes de contamination de licence.



    Le but n’est pas de promouvoir le logiciel libre. Le but est de ne pas dépenser l’argent du contribuable à une solution fondamentalement non optimale pour un organisme dont le but est de favoriser le contribuable.

    Pour une entreprise privée, payer et ensuite voir ses potentiels concurrents profiter de ça n’est pas une bonne chose. Pour un État, c’est au contraire son rôle de choisir la solution qui peut potentiellement être le plus profitable par d’autre que lui.


Le 03/06/2013 à 17h 26







sepas a écrit :



Ca n’a rien à voir, tu parles de projets de recherche. En informatique, c’est comme si tu demandais à une société de t’aider sur du développement.

Là, on parle d’une solution logiciel. En aucun cas, les entreprises publiques ne demandent de participer à une recherche de développement quelconque.



Le but n’est pas de faire de la recherche sur la création d’un OS mais d’équiper un parc.



C’est exactement comme les médicaments. L’état achète des médicaments ou des vaccins.

Ils ne prennent pas une prestation de recherche pour concevoir de l’aspirine.



J’ai l’impression que tu mélanges tout…





Le problème, c’est que c’est l’argent du contribuable qui est utilisé, et ce, pour financer des entreprises qui font un développement pour un logiciel que le contribuable paie une seconde fois.



Lorsque le gouvernement achète des médicaments, il utilise une gélule sur une personne qui ne doit pas ensuite racheter cette même gélule pour l’avaler.



C’est le même raisonnement avec la recherche: la raison pour laquelle l’État interdit de faire de l’argent lorsqu’un contribuable veut accéder au produit qui a été financé par l’État, c’est pour éviter à celui-ci de payer deux fois.



Pose-toi la question: pourquoi y a-t-il cette règle dans le cadre de la recherche scientifique ?

Et une fois que tu as compris pourquoi, pose-toi la question suivante: pourquoi le principe justifiant cette règle ne peut pas être appliqué à l’informatique.


Le 03/06/2013 à 17h 17







chambolle a écrit :



Il y a deux choses que tu ignores manifestement:




  1. les brevets. Ailleurs qu’en info (et en europe) il y a des brevets. Publier n’empeche pas de déposer des brevets. Ce que font des tas d’universitaires dans le monde





    Justement, déposer un brevet rend le contenu de la déposition de brevet publique.

    Ensuite, ces brevets sont souvent le résultat d’un financement privé, et donc, les règles de collaboration pour la dépense de l’argent public ne s’y applique évidemment pas.

    Il y a aussi bcp de débat sur l’aspect scientifique des brevets (cf. Merton,fr.wikipedia.org WikipediaÇa dépend des circonstances atténuantes, mais si un brevet n’était pas nécessaire, c’est en général un coup à briser sa carrière de scientifique (et donc à ne plus être payé par le public, ce qui boucle la boucle).



    Au final, cela ne change rien à l’argument : il y a un argument qui est utilisé dans la recherche. Il n’y a pas de raison qu’il ne soit pas utilisé dans l’informatique.



  2. il y a une difference entre ce que produit un chercheur et le developpement professionnel d’un logiciel et tout ce qui va avec



    Je vais alors te poser une question:

    en quoi est-ce le role d’un chercheur de travailler sur Linux ? Ou de faire des copies de logiciels existants ? A mon avis le chercheur se transforme en developpeur. Or il n’est pas payé pour cela et devrait etre viré. Il est payé par la colelctivité pour faire de la recherche, pas de clone de produits existants



    Quel est ton métier ?

    Je travaille dans la recherche, et je suis payé pour développer mes outils informatiques. Ces outils n’existent en général pas sous Windows (ou alors, il faut faire sa propre maintenance, …). 90% des gens que je croise ont à un moment ou un autre passé plus de 75% de leur temps pour faire du développement informatique, qui va d’un outil très spécialisé à la conception de page web (oui, ça fait partie du travail d’un scientifique. Ça s’appelle “communication scientifique”). Je connais même des gens qui sont payés, en tant que scientifiques, pour faire 100% de maintenance informatique (par exemple pour le grid ou pour les fermes de calcul).

    Je suis même obligé de faire des tâches de maintenance informatique, sinon, je ne suis plus considéré comme membre de la collaboration.

    Les gens qui ont inventé le Web étaient des scientifiques payés pour inventer le web.

    Bref, pour être dans le domaine, j’ai une vision totalement différente de la tienne: oui, être un scientifique, c’est développer des logiciels, y compris existants (un exemple:http://pcbunn.cacr.caltech.edu/CMSSW_Windows.htm désolé, c’est un portage de linux vers windows, je n’ai pas trouvé dans l’autre sens, et ça a l’air abandonné depuis un bout de temps)



    Enfin, merci pour ta contribution qui m’a bien fait rire: tes contre-arguments sont justement chaque fois hors contexte (le fait que les accords de brevets sont justement dans le cadre de financement privé ou défavorise une carrière dans le financement public, le fait que tu soulignes que certaines choses ne font pas partie du boulot de scientifiques alors que c’est justement des points importants que je dois respecter dans mon contrat)


Le 03/06/2013 à 15h 58







sepas a écrit :



C’est de la pure mauvaise foi!

Bien sûr qu’il y a une différence. Tout ce que tu fais dans le cadre de ton travail appartient à ton employeur. C’est la loi.

Alors que la société qui développe un logiciel le possède. Elle vend un package.



Dans le cas d’un achat de licence, tu achètes une propriété intellectuelle. En aucun cas, elle n’achète les sources d’un produit.





C’est exactement la même logique avec les entreprises extérieures qui participent aux projets de recherche: elles ne peuvent pas s’opposer à la publication des spécifications du matériel utilisé qu’elles ont pourtant créé.

Ou plutôt: si elles n’acceptent pas que ça soit rendu public, alors, on contacte une autre entreprise, car le fait que les spécifications doivent être rendues publiques fait partie du deal.



Ce que tu dis revient à dire: si tu veux ne pas rendre tes articles publics, devient “scientifique indépendant” et là, l’état ne peut pas refuser de t’engager (puisque tu prétends qu’il ne peut pas refuser d’engager un éditeur sous licence proprio) et tu pourras faire ce que tu veux avec tes articles.


Le 03/06/2013 à 14h 02







sepas a écrit :



A la différence que tu es salarié du public. Tu n’est pas un fournisseur tiers





Je suis payé par le public.

Quelqu’un qui travaille pour une infrastructure informatique du public est également payé par le public (sinon, d’où vient l’argent).

Faire la distinction en fonction du status de tiers ou pas n’a aucune légitimité (sauf vouloir trouver des excuses de mauvaise foi). Dire “qui donne l’argent” est une bonne distinction, et c’est dans les deux cas le public.

Par ailleurs, il arrive que des “entreprises indépendantes” soient engagées dans le cadre de projets de recherche, et les mêmes règles s’appliquent à eux également.


Le 03/06/2013 à 13h 22







sepas a écrit :



Je voudrais savoir quel argument sérieux il y a contre le propriétaire.







Un argument que je trouve très sérieux est le suivant (mais il y en a d’autres):



Dans la recherche fondamentale, les articles DOIVENT être rendu public (que ce soit via une publication accessible ou via l’accès à une bibliothèque publique), et doivent parfois même être traduit dans la langue des contribuables (même si ceux-ci sont incapables de comprendre un article scientifique).



Dès lors, pourquoi en serait-il autrement avec les autres infrastructures payées par le contribuable ? Pourquoi devrait-on faire deux poids deux mesures ? Et ce sous le seul prétexte que l’éditeur a fait le CHOIX d’une licence proprio.

Si moi, en tant que chercheur, je refuse que mon travail soit accessible parce que je choisis que je n’ai pas envie que ce soit le cas (parce que, par exemple, je gagnerai de l’argent en faisant payer l’accès), ben je me fais virer de mon poste de chercheur (et je vais dans la R&D dans le privé si je veux).

Si un développeur refuse que son travail soit publié sous licence libre parce qu’il n’a pas envie que ce soit le cas, ben, tout comme moi, il est foutu à la porte de son travail payé par les contribuables (et il développe des logiciels en licence proprios pour d’autres clients s’il le veut)



Bref, c’est comme ça que ça fonctionne pour tout les secteurs, sauf pour l’informatique. C’est pas normal que l’informatique ait un traitement de faveur sous prétexte que certains considèrent le choix d’une licence aussi intouchable qu’une opinion religieuse.


Le 03/06/2013 à 12h 05

Je ne comprends pas les commentaires qui disent que la formulation initiale est anti-concurrentielle.

Est-ce qu’on met le flingue sur la tempe de MS pour qu’il n’utilise pas de licence libre ? Est-ce que MSWord va soudainement devenir merdique si dans un univers parallèle il est sous licence libre ?



Le choix de licence, c’est un CHOIX de la part du développeur. Si ce choix n’est pas en adéquation avec ce que demande le client, alors, le client a tout à fait le droit de refuser l’offre. Et si le développeur ne veut pas perdre l’offre, alors, il change de licence.



Il y en a marre d’entendre parler des ayatollah du libre alors que là, c’est le proprio qui est considéré comme une religion sacrée et que c’est un viol de la liberté d’expression si on n’accepte pas le CHOIX du développeur.

Le 03/06/2013 à 12h 00







hadoken a écrit :



C’est ton point de vue, je suis totalement à l’opposé. L’école pour moi doit former à s’insérer dans la société, et être inséré dans la société, çà passe principalement par le travail. Donc l’école doit former au travail, et donc aux entreprises. L’école ne doit pas être le monde des bisounours, çà doit former à la réalité.





Ben inscris tes gosses dans une école privée.



Reste que les gens qui font vraiment avancer la société, ce sont ceux qui ont appris le latin, qui ont une grande culture de base, qui ne sont pas “formé à travailler à la chaîne sans comprendre ce qu’il se passe”.

Je comprends que tu penses à court terme et que tu te dis que tes enfants qui ne sont pas les meilleurs de la classe y gagneraient à être formé pour travailler dans une usine Renault, mais en faisant ça, tu décapites justement la majorité des créateurs d’innovation.



(sinon, à force de comparer avec les USA, tu renforces justement les a prioris sur les startup français, qui ne risquent pas de décoller vu que “c’est pas US, donc, vu que les US sont super forts, ben c’est moins bien”.

Et je ne suis pas fan de l’argument français: “oh mon dieu, que va penser le reste du monde si nous ne sommes pas les meilleurs”. En réalité, le reste du monde s’en fout pas mal de la France (qui a une réputation de péteux, à cause de ce genre de réactions) )


Le 01/06/2013 à 11h 14



plus d’un employé sur quatre passe une heure par jour à trier ses correspondances électroniques, 20 minutes au moins pour la moitié d’entre eux



Ça n’a pas vraiment de sens, cette affirmation.

Si tout était envoyé par courrier, est-ce que ça prendrait moins de temps ?

Une conversation téléphonique prend plus de temps et ne permet pas l’archivage (à moins de prendre des notes, qu’il faut ensuite trier de la même façon)

Est-ce que recevoir moins d’e-mail serait un avantage ou un inconvénient pour la productivité ?


Le 30/05/2013 à 17h 18

Il y a quand même une évolution dans leur proposition.

Le premier bundle regroupait des jeux très aboutis, avec une bonne durée de vie (si pas infinie lorsqu’il y a possibilité de créer des niveaux). En plus, au delà d’un certains prix, certains jeux libéraient le code source (Lugaru).

Maintenant, on a de plus en plus de jeu en version beta ou qui auraient pu être des jeux flash (et parmi eux, des très bons jeux, certes, mais bon).

Sans parler du fait que les versions linux sont de moins en moins paufinée (usage de wine, …)



Bref, les consommateurs ont baisser leurs critères à chaque bundle et les créateurs des bundles l’ont remarqué et en ont profité.

Le 30/05/2013 à 17h 03







sydbarrett55 a écrit :



Donc, S’il fallait que je choisse entre la version basée sur Ubuntu et celle sur Debian.

Vous me conseillez laquelle ???





Je ne peux pas vraiment te conseiller, car je n’ai pas assez de recul pour avoir une conclusion non circonstancielle, et en plus, je ne sais pas ce que tu préfères. Mais je peux te donner mon feedback personnel de LMDE pour te donner des éléments pour décider.



C’est donc à prendre avec des pincettes: dans d’autres circonstances, les choses se seraient p-e déroulées différemment.



J’utilise de temps en temps LMDE (pas tout le temps, j’utilise de plus en plus mon laptop sur lequel je bosse au boulot).





  1. il me semble qu’ils insistent sur le fait que LMDE est moins “grand public”, c-à-d qu’ils ne garantissent pas des petits soucis non réellement bloquant ou bien qu’il faut parfois lire la doc pour faire un truc un peu particulier. Je ne pense pas que ça soit insurmontable en lisant le forum ou leur blog, mais c’est une différence entre les deux.



  2. J’ai été un peu déçu de l’aspect “rolling-release mais finalement non”: il n’y a pas de numéro de version, je pense, mais des upgrades réguliers. Je m’attendais à avoir plein de petites mises à jour tout le temps, mais en fait, à un moment, ils décident de mettre tout à jour et tu as droit à une mise-à-jour qui dure 1h. Ça a ses avantages et ses inconvénients.



  3. lors de ces mises à jours, ‘faut lire la doc sur le blog de linuxmint, il y a parfois des subtilités, comme “n’oubliez pas de changer l’adresse de ce dépôt avant la mise à jour”



  4. j’y ai installé des jeux des humbles indies bundles. J’ai du installer plus ou moins manuellement une version plus récente du driver graphique (proprio). Pas insurmontable pour qlq’un qui sait lire la doc.


Le 30/05/2013 à 15h 31

Bon, ce système est totalement foireux (quid de la redistribution, de la détermination des pallier en pratique, …)

Mais ça va être amusant de voir la levée de bouclier que ça va engendrer du côté de l’industrie de la culture qui n’a pas réellement d’arguments contre ça sauf que ça les gêne dans leur petit confort de distributeurs exclusif.

Le 30/05/2013 à 13h 50







ra-mon a écrit :



Ah, ok, donc tu nous a exposé des principe généraux liés à la rentabilité en fonction des types de licence et des parts de marché mais ça s’applique pas forcément au cas qui nous intéresse ici, en gros le marché du navigateur Web <img data-src=" />





Plus ou moins exact.

Tout le monde ici semble surpris que soudain Opera utilise un principe de base, alors que c’est justement un principe de base.

Tout ce que je dis, c’est “hey, les gars, c’est pas étonnant, c’est un principe de base, il n’y a pas de quoi être surpris. C’est la situation d’avant qui était surprenante”.



Donc, si je te suis bien cette fois, cette proposition ne signifie pas forcément qu’un éditeur de logiciel libre n’aurait pas le contrôle de son logiciel… ça dépend de mystérieuses méthodes, quoi, okééééé…



Oui.

Je dis simplement: on a deux familles de méthodes, dont les principes de base sont différents. Là, Opera fait une opération qui est en phase avec les principes de base de sa “famille” (alors qu’il est possible de faire des choses qui ne sont pas forcément en phase avec les principes de base). Je dis juste: ben oui, pas de quoi être surpris, c’est un principe de base.



C’est pourtant un commentaire tout ce qu’il a de plus basique, pas de quoi commencer une guerilla “oh mon dieu, il semble dire que le logiciel proprio s’est pas bien, et Opera est proprio et j’aime bien Opera donc c’est un ennemi à abattre et il dit forcément des conneries”.


Le 30/05/2013 à 13h 02

@ ra-mon:

laisse tombé, tu prends le problème totalement de travers par rapport à moi (ou inversement, je prends le problème de travers par rapport à toi).

Tout ce que je dis, c’est que le modèle propriétaire est basé sur le fait que l’éditeur détient le contrôle du logiciel. Ça implique depuis le début que c’est forcément plus rentable s’ils ont de plus grandes parts de marché.

Maintenant, ça n’a rien à voir avec ce que fait Opera ou Firefox: ce n’est pas parce que 2 individus issus de méthodes différents finissent par faire la même chose que les deux méthodes sont identiques.

Le 30/05/2013 à 09h 52







ra-mon a écrit :



Tu crois vraiment que les revenus sont liés à l’étiquette sur le baril de lessive ?

Les revenus de Mozilla sont ÀMHA aussi liés aux nombre d’utilisateur qui iront exciter la régie de publicité de Google via le champ de recherche par défaut…





J’ai dit: “Ben c’est aussi le principe du logiciel proprio”. Je n’ai jamais dit que TOUT les logiciels proprios fonctionnaient comme ça, encore moins que Opera fonctionnait comme ça.

Simplement, le principe du logiciel proprio, c’est bel et bien de fournir une licence d’utilisation au client.

Ensuite, si le principe de base est détourné en fournissant une licence gratuite, cela ne change pas le principe de base.



Bref, ce que je dis, c’est simplement: c’est le fonctionnement de base: mieux vaut fournir un produit pour la masse et y prendre une petite part de marché que fournir un produit de niche et avoir en tout une part de marché encore plus petite.



Inversement, j’ai jamais dit que ce n’était pas le cas pour les logiciels libres. Simplement, ce n’est pas le principe de base. Le principe de base du logiciel libre, c’est qu’un logiciel dont le développement est payé peut être diffusé gratuitement.

De nouveau, ça n’empêche pas certain, comme Firefox, de détourner ce principe.



Par contre, pour Opera, c’est pas les parts de marché qu’ils ont engrangé sur le Desktop en 17 ans qui aura fait le plus gros de leurs revenus.



Mais ces revenus engrangé autrement ne dépendent pas du fait qu’Opera cible une niche ou le grand public. Donc, c’est normal qu’ils changent de cible.



Oui, si Microsoft avait été monopolistique avec une suite Internet au siècle dernier, les Mozilla, Apple et Google auraient eux aussi fait de la suite Internet et Opera aurait alors eu ses chance d’attirer madame Michu dans ses filets…

Opera Software vient de comprendre qu’il fallait juste faire comme les autres pour espérer glaner des parts de biscuit, mais, même si c’est pas surement pas sorcier de refaire from scratch “juste-un-autre-IE-Killer” avec un moteur de rendu existant, c’est probablement juste beaucoup trop tard <img data-src=" />



D’accord avec ça.



Les commentaires ici montrent que quasiment personne n’est intéressé par un nouveau IE-Firefox-Chrome-Safari-Killer. Mais il y aura peut-être des publicités à le télé pour vendre cette nouvelle merveille révolutionnaire aux autres internautes.



Et les commentaires ici correspondent à une très petite minorité. Si ce n’était pas le cas, cela impliquerait que beaucoup plus de personne utiliserait Opera jusqu’à présent.



Ce qui rapporte sur Internet c’est le web, donc effectivement, c’est pas la peine de faire plus et intégrer ou des clients non http ou même des fonctionnalité qui coutent plus qu’elles ne rapportent… Autant sous-traiter à des développeurs d’extensions…



C’est exactement ce que je dis: il y a une minorité qui a un besoin (un navigateur intégrant des fonctionnalités non web) mais comme ça rapporte pas, tant pis pour leur gueule.

Dans le monde du logiciel libre, 90% des projets s’en foutent de savoir ce qui rapportent. En général, c’est pour répondre à un besoin d’une minorité.

Cela ne veut pas dire que c’est tjrs 100% le cas chez le proprio et 100% le cas chez le libre, juste que les principes fondateurs des deux modèles sont différents et impliquent des choses différentes.


Le 28/05/2013 à 12h 30

Ben c’est aussi le principe du logiciel proprio: les revenus étant liés aux parts de marché, mieux vaut faire un logiciel qui plait à la masse plutôt qu’un logiciel qui correspond à une petite partie du public.



Même s’ils ne prennent que 5% de PDM à Firefox, Chrome et IE, ça reste pour eux plus rentable que 1% de PDM de leur base d’utilisateurs.

C’est comme ça que fonctionne le marché: si tu as des goûts différents, tu peux aller te faire foutre.

Le 30/05/2013 à 11h 56

@ yl:

Si je ne m’abuse, le fonctionnement est:

j’ai une adresse chez, par exemple, apinc.org. Lorsque je me connecte avec mon client, je me connecte sur le serveur d’apinc. Lorsque je veux parler avec quelqu’un avec une adresse chez, par exemple, gnubox.net, ce sont les deux serveurs apinc et gnubox qui vont communiquer pour faire le lien.



Ce que je ne comprends pas, c’est le surcharge de service que ça entrainerait. En soi, un serveur jabber n’est pas pire qu’un serveur email. Pourtant, il existe plein de serveur email gratuit ou à très bas coût pour des services avancés, alors que le protocole email est ouvert et que les clients peuvent être sous licence libre.

Quel est la différence qui fait que ce qui est possible avec l’e-mail ne l’est plus avec jabber ?



@ methos1435:

oui, on peut communiquer avec qlq’un inscrit sur un serveur différent. C’est un système similaire à l’e-mail. Tu ajoutes un contact [email protected], et le serveur bidule.com sera contacté.

Le 30/05/2013 à 10h 12







yl a écrit :









Globalement d’accord avec tout.



Qlq remarques:





  • d’accord avec le fait qu’interdire un protocole proprio peut être contourné. Je ne pense personnellement pas qu’une telle interdiction soit possible en pratique. Je réagissais surtout à ceux qui disaient “quoi ! vous voulez interdire un protocole proprio ! quel blasphème envers la liberté d’expression et ma liberté de choix !”. Le fait que ça soit pragmatiquement impossible ne fait pas disparaitre les problèmes soulevés



  • d’accord avec la killing feature de Skype qui lui a permis de décoller (le fait de donner une solution qui-marche-out-of-the-box).



  • par contre, je ne suis pas assez compétent pour la partie “Quand tu veux rendre la vie simple, il faut un tiers externe vers lequel les clients pourront initier des connections sortantes non bloquées et fera la “mise en relation”“. Mon client Jabber fait ça sans problème.


Le 30/05/2013 à 09h 58







methos1435 a écrit :



Non, les clients choisiront autre chose. Tout simplement.





Je répondais à ton affirmation stupide: “obliger un client à utiliser un service basé sur des protocoles ouverts pour d’obscures raisons politiques ou ethiques, c’est le priver également de sa liberté”.

Quand je dis “fout dans la merde”, c’est pour dire “priver de sa liberté”.

En d’autres termes, c’est toi qui dis qu’interdire Skype poserait des inconvénients.

Tout ce que je fais, c’est remettre les pendules à l’heure: les inconvénients ne sont pas du à une interdiction des protocoles proprios, mais au fait qu’une entreprise CHOISIT de ne pas libérer son protocoles alors que le protocole proprio est interdit.



D’ailleurs cette crainte soudaine de CISCO me fait bien marrer, car fût une époque ou CISCO était interessé pour racheter Skype…

Ils l’ont juste mauvaise de voir Skype emmerder leur business, rien de plus.



D’accord avec ça, CISCO ou MS, c’est la même chose. MS aurait fait exactement pareil.

Maintenant, ça ne veut pas dire qu’il faut arrêter son cerveau. CISCO dit “la concurrence ne marche pas” pour des mauvaises raisons, mais ça n’implique pas que la concurrence marche et qu’il n’est pas nécessaire de réagir.


Le 30/05/2013 à 00h 07







methos1435 a écrit :



D’ailleurs obliger un client à utiliser un service basé sur des protocoles ouverts pour d’obscures raisons politiques ou ethiques, c’est le priver également de sa liberté donc c’est pas mieux <img data-src=" />





Si le protocole de Skype passe du jour au lendemain d’un protocole fermé à un protocole ouvert, le grand public n’y verra aucune différence (sauf qu’il aura soudainement plus de choix pour le client de messagerie, mais personne ne lui mettra le revolver sur la tempe pour l’empêcher d’utiliser Skype).

Par contre, si on interdit un protocole proprio pour des raisons politique ou éthiques (ou plus probablement économiques) et que MSN refuse d’ouvrir le protocoles de Skype, alors, c’est MS qui fout ses clients dans la merde, pas ceux qui interdisent les protocoles proprios.

Parce qu’il n’y a aucune loi physique qui fait que rendre publique une spécification va soudainement détruire le monde (ça va p-e changer leur revenu, mais dans ce cas, que répondre aux contre-facteurs ? Tiens, d’ailleurs, c’est quoi l’argument non politique, non éthique ou non économique pour justifier l’interdiction de la contre-façon alors que l’utilisateur final adore acheter des produits moins chers ?)


Le 29/05/2013 à 23h 58







methos1435 a écrit :



Prends la majorité des utilisateurs de Skype. Ils s’en battent le cocotier que ça soit fermé.





On s’en fout de ce qu’aime l’utilisateur final. L’utilisateur final, il achète ses bonbons au vendeur qui vend le moins cher et se contre-fout de l’existence de la concurrence.

Si c’était le cas, les lois anti-trust n’auraient aucune raison d’exister parce que l’utilisateur final jouerait le rôle de régulateur. Or, les lois anti-trust sont réellement nécessaire, il n’y a que quelques extrémistes du libre-échange qui osent dire le contraire, ce qui prouve que l’argument de l’utilisateur final pour justifier qu’il n’y a pas de problèmes n’est pas un bon argument.

Jamais une entreprise ayant réalisé un trust n’a mis de revolver sur la tempe des consommateurs. Cela ne veut pas dire que le trust est une bonne chose.



Skype s’est développé à une époque où il devait sans doute pas y avoir grand chose pour concurrencer. Il à atteint une masse d’utilisateurs critique qui fait son succès aujourd’hui.



Justement, c’est la masse critique qui fait que la situation est particulièrement difficile pour la concurrence.

Le fait que la masse d’utilisateur de Skype a été fusionnée avec la masse d’utilisateur de MSN rend les choses encore plus compliquées.

La situation ne poserait aucun problème si Mme Michu pouvait utiliser le client Skype ou le client MachinChose sans devoir se poser de question. Or, aujourd’hui, si Mme Michu utilise le client MachinChose, elle ne sait pas contacter la majorité de personnes.

Il faut un incitant très important pour lui faire changer son utilisation vers un outil circonstanciellement moins intéressant



Pourtant ya rien d’inscrit dans le marbre.

Regardes MSN. Il ya quelques années on exposait les mêmes problèmes. MSN ne pourrait pas être détrôné. Pourtant il s’est fait botté le cul par les réseaux sociaux. Preuve qu’on peut détrôner ces mastodontes si on propose quelque chose de plus attractif pour l’utilisateur.



Sauf que les réseaux sociaux n’ont jamais été des concurrents directs des messagerie instantanée. Ils ont apporté des avantages que n’apportaient pas Skype, et c’est pour ça qu’ils ont capté leur public.

C’est justement un bon indice pour montrer qu’il y a un problème: un acteur (par ailleurs moins performant, il me semble) n’a réussit à détrôner le leader uniquement en créant un réseau avec un moyen détourné par rapport au produit dont il est question, preuve que l’utilisateur n’est pas contre de changer, mais que s’il ne l’a pas fait, c’est parce que la vraie concurrence (c-à-d ceux qui propose un produit ayant le même but) était entravée par la situation.

La question est: est-ce que si je sors un logiciel qui fait tout EXACTEMENT comme Skype et avec la même efficacité, je vais au bout d’un certain obtenir un équilibre où mon logiciel aura les mêmes parts de marché que Skype. Si la réponse est “non”, alors, il y a un problème.



On notera que si on parle de logiciel utilisant un protocole ouvert, la réponse à cette question est “oui”, puisqu’un nouveau venu n’a pas de problème pour permettre une communication avec un utilisateur d’un autre client.



Par ailleurs, pourquoi est-ce interdit d’envisager l’interdiction des protocoles fermés ? Le fait que le protocole soit fermé, c’est juste un choix du créateur qui défavorise ses clients (et c’est une aberration théorique: ça pose plein de problème avec la concurrence non faussée et le droit du client) . On interdit bien de vendre du matériel sans garantie, de passer des contrats trop défavorables aux clients, de garantir l’achèvement des travaux, …

Il faut arrêter de penser que “aimer le modèle proprio” est un droit: oui, il est possible que les licences proprios ou les protocoles proprios soient fondamentalement inadaptées à un marché sain, et dans ce cas, c’est normal de les remettre en cause.


Le 28/05/2013 à 22h 57







Sebdraluorg a écrit :



Sauf que chez nous Ecolo n’a plus que le nom d’un parti écologiste, ils sont de plus en plus dans libéraux !

De plus ils ont un électorat bien plus important qu’en France, ce qui change un peu la donne…

Quand tu vois le niveau de lobbyisme que subit l’Europe actuellement tant au niveau énergie que agro alimentaire, je m’étonne qu’un parti écolo étant si peu représenté n’ait rien de plus prioritaire !



On n’a pas entendu grand monde au même moment lorsqu’ils ont voté l’interdiction des graines non industrielles !

Tu imagines le nombre de variété que l’on va perdre ? Et le pouvoir que l’on donne aux détenteurs de brevets ?



Lorsque qu’il était question de brevet logiciel par contre, ça a crié de partout, tu ne trouves pas qu’ici les écologistes ont un peu failli à leur tâche ?





Tu rigoles ou quoi ?

T’es en train d’inventer que des élus verts, qui a priori ont la fibre écologique, vont délibérément choisir de faire du bruit sur l’Open Bar de MS pour flatter l’équivalent de 3 électeurs et qu’à côté de ça, ils vont renoncer à un combat auquel ils croient et qui est le fer de lance de leur électorat ?

Explique moi pourquoi il est plus intelligent pour les verts de laisser tomber un sujet aussi consensuel et rapporteur de voix que les graines industrielles pour se battre pour un truc dont 99% des gens n’en ont rien à battre.



Donc, non, à moins que tout les élus Verts aient un QI inférieur à 2, ton hypothèse à 2 balles ne tient pas la route.



Une hypothèse bien plus probable, c’est que tu nous fais une fixette “bouhouh les gens sont méchants avec MS”, et que tu gonfles un max les événements qui ne te conviennent pas et sous-estime toutes les autres actions dans les autres domaines.


Le 28/05/2013 à 20h 36







Sebdraluorg a écrit :



Effectivement je n’ai pas lu le programme des Verts Français et je connais très mal votre modèle, mais bon, j’ose espérer que le public de PCI est assez éclairer pour comprendre qu’un parti met ce genre d’éléments dans son programme pour racoler ?



De plus, ils étaient tout de même assez loin de la majorité, donc clairement dans le peu qu’ils peuvent faire on est en droit d’attendre que ce soit lié à l’écologie, ce n’est pas comme si ils étaient majoritaires et qu’ils devaient s’occuper de tout !



Vous avez le droit de penser que ce n’est pas populiste et que le contrat entre Microsoft et la défense est une vraie préoccupation du citoyen lambda.



Si j’étais vous, je regarderais quand même ce qui s’est voté cette semaine au parlement <img data-src=" />





Pour info, je suis belge, et justement, ça fait longtemps que le parti belge Ecolo ne se résume pas à l’écologie. Par exemple, Dubié au niveau de la place de la royauté, Genot au niveau du social et de l’immigration, Doulkeridis au niveau de Bruxelles, …

Pour rappel, le parti Ecolo a émergé à l’occasion des marches blanches, sujet qui n’a RIEN à voir avec l’écologie.

Regarde une émission “Mise au point”, et t’y trouveras surement un Ecolo, qui n’est pas là pour parler écologie et qui ne se contente pas de dire “oui mais bon, notre priorité, c’est l’écologie, donc, on n’a pas d’avis sur la question”.

Et aucun autre parti ne les rembarre en leur disant “oui mais vous êtes écolo, donc, vous n’avez pas à réagir”.



Mais bon, j’imagine que tu considères que chaque fois qu’ils font ça, c’est pour racoler, excuse qui peut être sortie n’importe quand.

Le pire, c’est qu’à côté de ça, tu sembles avouer que le contrat Open Bar était une erreur et tu dis que les geeks sont négligeables, ce qui sont deux indices qui vont dans le sens contraire de ton hypothèse de racolage.



À la limite, tu aurais été français, où les Verts sont un parti encore “de niche”, je comprendrais même mieux.


Le 28/05/2013 à 15h 59







Sebdraluorg a écrit :



Désolé mais non, c’est femme est hors sujet, et si elle parle de ça c’est soit pour faire du bruit, soit pour faire diversion ! Ne sois pas naif !

Oui moi je suis écologiste, et assez engagé, oui ça me fous les boules de voir n’importe qui s’attaquer à n’importe quoi au lieu de faire SON travail !

Tu auras beau dire, cette femme est soi-disant une écologiste, le budget de la défense devrait être le cadet de ses soucis !

C’est en fait elle qui est hors sujet ! Ce n’est peut être pas la vision générale de la politique mais c’est la mienne, et j’ai le droit de la donner sans me faire taxer de quoi que ce soit ! Merci !





Si je ne me trompe pas, les Verts français ont déclaré qu’ils défendraient le logiciel libre durant leur campagne.

Du coup, ils DOIVENT réagir aux questions qui impliquent le logiciel libre, sinon, c’est qu’ils ont simplement menti durant leur campagne.

Si maintenant, tu as voté pour les Verts en pensant qu’ils seraient neutres par rapport au logiciel libre, c’est de ta faute car tu as mal ou pas lu leur programme.


Le 28/05/2013 à 21h 03







brazomyna a écrit :



Je suis déjà beaucoup moins d’accord sur ce point car Ubuntu Touch a justement beaucoup trop déteint sur les concepts dédiés aux périphériques tactiles style tablette (énormes icônes espacées, contrôles qui viennet du monde tactile, etc…).





Personnellement, cela ne me convainc pas qu’il s’agit d’une interface pensée à partir de concept d’interface tactile:




  1. les icônes espacées, ça peut être simplement dû au fait qu’afficher trop d’icônes réduit l’ergonomie pour certains et que ça sert à rien de tout regrouper dans un coin tandis qu’une interface aérée est plus agréable et peut aussi être plus ergonomique

  2. les contrôles ont tout intérêt à être unifié entre les différentes appareils même si l’interface est différente. Ça ne sert à rien à apprendre à l’utilisateur à comprendre deux types de contrôles si un seul convient aux deux sans perte pour l’utilisateur (même si perso je préfère de loin les cases à cocher). Il y a fort à parier que dans qlq années, le grand public ait un premier contact avec l’informatique via un smartphone, et il faudra alors leur expliquer le principe de la case à cocher (surtout par rapport au bouton radio).



    Ce sont deux justifications très valables qui pourtant n’impliquent pas que la conception de l’interface se soit préoccupé de la taille des doigts.


Le 24/05/2013 à 15h 41







nainbécile a écrit :



La personne en question est sénateur du Bas-Rhin, la région où actuellement énormément de parents doivent flipper à l’idée qu’un taré puisse venir dans l’école de leur enfant pour flinguer à vue.

Il doit donc se faire interpeler régulièrement sur la question par des gens qui l’ont élu pour justement réfléchir à la législation sur ce genre de situation.



Évidemment, toi derrière ton ordi tu peux te permettre de balayer la question avec une pointe d’ironie et de mépris, mais lui les parents il les a assis devant lui dans son bureau…





C’est justement ce qui est critiqué par ailleurs: le fait que les élus ne font pas ce qui est bien pour l’intérêt de la nation, mais ce qui est bien pour l’électeur individuel qui s’en contre-fout de l’intérêt de la nation face à son confort et sa tranquillité d’esprit.



Bizarrement, si un élu ne respecte pas la volonté du peuple alors que le peuple réagit avec ces tripes dans une direction qui ne correspond pas, selon l’élu, à l’intérêt de la nation, alors, le peuple pleure comme quoi la démocratie n’est pas appliquée.



Bref, je trouve qu’il est plus démocratique de voter pour des représentants qui vont prendre des décisions en connaissance de cause que de faire des référendums pour chaque question et se retrouver avec une solution simpliste parce que la majorité n’a pas voulu réfléchir plus loin que le bout de leur nez.


Le 24/05/2013 à 14h 04







nainbécile a écrit :



En même temps il faut bien faire quelque chose, l’anonymat du net a fait exploser tous les compteurs niveau insultes et menaces ces dernières années. Les gens interpellent les politiciens, qui essaient de s’en occuper.





De quels compteurs tu parles ?

Perso, je vois autant de commentaires agressifs sur les forums où il faut s’identifier avec prénom+nom qu’ailleurs (donc, il ne faut pas confondre “augmentation des commentaires agressifs en général, sans être réellement lié à l’anonymat” et “à cause de l’anonymat, les commentaires sont de plus en plus agressifs”).

Par ailleurs, ces commentaires agressifs ont une portée très très limitée: personne ne les prends au sérieux. Ceux qui sont d’accord avec le commentaire se disent “ouais, c’est bien vrai” et ceux qui sont pas d’accord se disent “la preuve que j’ai raison: ceux qui ne sont pas d’accord avec moi sont des haineux agressifs”. Donc, pour le public, l’effet est totalement nul.

Reste la personne visée qui peut se sentir blessée, alors qu’elle n’a qu’à ignorer puisque c’est sans effet.

Mais je ne vois pas pourquoi il faudrait mettre en place des usines à gaz pour satisfaire le caprice de certains qui apparemment n’ont jamais été dans une cours de récré quand ils étaient petits.


Le 24/05/2013 à 10h 01

Un autre problème, c’est que pour une entreprise commerciale, la politique de sécurité est influencée par des aspects marketing.

Par exemple, si on augmente les dates de mises à jour, comme souligné par certains ici, certains clients vont râler.

Autre exemple: mieux vaut risquer qu’une faille soit exploitée sur 100 machines que de faire une mise à jour qui va faire planter 100 machines (parce qu’une mise à jour foireuse, c’est vu comme étant à 100% la faute de l’éditeur, tandis qu’un exploit parce qu’une faille est comblée en retard, l’éditeur peut toujours sortir l’excuse qu’il n’était pas au courant ou qu’elle est plus compliquée que prévue)

Le 23/05/2013 à 21h 05







Oungawak a écrit :



Sauf que dans ton premier exemple, MS offre une nouvelle possibilité aux utilisateurs fuck-authority-style en prenant un risque (même si franchement faible), et dans ton second “Google” (ils sont pas impliqué officiellement) crée juste un risque pour la sécurité de utilisateurs sous Windows parce qu’ils ont la flemme de suivre une procédure… Ou même de se contenter de la fermer, s’ils trouvent que c’est trop contraignant pour eux, en laissant MS se démerder tout seul derrière.





À mon avis, on aurait eu la situation inverse, on aurait tout de suite eu:

mais d’un côté, Google viole sciemment des clauses d’utilisation pour profiter d’un service sous prétexte qu’ils veulent pas modifier leur appli. et dans le second cas, on a un ingénieur qui fait un cadeau à MS en remontant un bug, mais qui se fait jeter et alors, il décide d’être sympa et d’avertir tout les sys admin publiquement (et mettre la pression sur MS pour qu’ils corrigent).



Bref, c’est juste une question de supporter son équipe préférée. Si on part avec en tête “MS est méchant”, ben il l’est dans les deux cas. Si on part en tête “Google est méchant”, ben il l’est dans les deux cas. Si on est objectif, ben il y a de grosses probabilités qu’on ne défende pas toujours le même.


Le 23/05/2013 à 18h 52

Bon, c’est un peu pour le plaisir de troller, mais bon:




  • quand MS sort une appli qui de toutes évidences ne respecte pas les clauses de youtube parce qu’ils en ont marre de discuter avec Google alors qu’ils auraient pu faire qlq chose de plus diplomatique, c’est la faute de Google.

  • quand un développeur affilié à Google fait quelque chose de tangent (mais pas interdit) parce qu’il en a marre de discuter avec MS alors qu’il aurait pu faire qlq chose de plus diplomatique, c’est de nouveau la faute de Google.



    edit: on peut aussi dire l’inverse pour les pro-google

Le 23/05/2013 à 17h 36







befa508 a écrit :



Pas compris la, tu pense que Firefox OS va cannibaliser tout les parts de marché d’OS mobile.



Aussi bon soit un OS, aujourd’hui il faut tout un écosystème pour faire son trou, ce que Apple, Google et Microsoft ont su faire. Blackberry n’a pas su le faire et on voit le résultat





Non, je ne veux pas dire ça.

Les appli FirefoxOS sont basées sur les technos web et utilisent une API ouverte.

Du coup, il suffit d’installer un navigateur mobile compatible avec cet API pour pouvoir utiliser toutes les applications FirefoxOS quelque soit l’OS du smartphone.

Et comme un navigateur est capable de faire tout ce que sait faire le site Youtube (ce qui satisfait amplement l’utilisateur), même pas besoin d’utiliser l’API interne de Google.


Le 23/05/2013 à 14h 17

vivement l’application Youtube pour FirefoxOS. Comme ça, plus de problème pour personne.

Le 17/05/2013 à 12h 53







ouvreboite a écrit :



On peut considérer que l’accès aux vidéos et l’accès à l’ensembles des autres fonctionnalités sont deux choses différentes. En l’occurrence, les API standard que propose Google ne gère pas l’ensemble des fonctionnalités, tout comme le site mobile ne les gère pas. A partir de là, est-ce que Youtube fournit vraiment son “service” à toutes les plateformes ?





La grande majorité des utilisateurs utilisent YT via le web, où les fonctionnalités sont forcément accessibles pour une appli basée sur un moteur de navigateur.

Donc les fonctionnalités “cruciales” sont bel et bien disponibles, tandis que les autres fonctionnalités n’ont pas d’impact important sur le marché (puisque la majorité n’est pas gênée de ne pas les utiliser) et ne sont donc pas un abus de position dominante (puisqu’il n’y a abus que lorsqu’il y a impact sur le marché).



Après, si on est obligé de passer par un sous-navigateur pour faire une appli (si Youtube ne nous as pas donné accès à son API interne), personnellement, je considère que les fonctionnalités ne sont pas “fournies”.



Les fonctionnalités “avancées”, non, mais les fonctionnalités que demande le grand public, oui, puisque celui-ci utilise massivement le site web de youtube.



Ca ne marche pas comme ca. Sinon l’entente sur les prix ne serait pas condamnable. “Hé, on monte les prix comme on veut !”.



Non, car une entente sur les prix n’est pas un échange marchand. Dans le cadre d’un accord dont je parlais, c’est “donner un truc que tu veux en échange d’un truc que je veux”, uniquement entre 2 acteurs ayant des intérêts opposés (c-à-d ils ont chacun intérêt à donner le moins possible à l’autre). Dans le cadre d’une entente sur les prix, c’est “ne nous échangeons rien, trouvons un moyen d’augmenter notre pression sur nos clients”. On a un système où 3 acteurs sont en jeu et 2 acteurs font une décision dans un système qui n’implique pas l’équilibre.



Un abus de position dominante peut être très large.

Quand on voit que “tu mets ton navigateur par défaut sur ton OS (majoritaire)” semble valable, alors “tu ne me permet pas d’accéder correctement à ton service (majoritaire)” pourrait l’être aussi. C’est le problème avec cette notion d’abus. C’est flou (et c’est fait pour).



Exact, mais dans le cas d’IE, on a des observations concrètes: le rapide gain des parts de marché de IE et la très très lente progression de Firefox alors que tout le monde s’accorde à dire que si on mettait un utilisateur Lambda face à 2 navigateur dont l’un est IE et l’autre est Firefox, il n’y avait aucune raison qu’il choisisse préférentiellement IE comme le donnait les pdm.



Pour la catastrophe que poserait l’absence d’une appli officielle utilisant l’API interne, c’est bcp moins clair. Est-ce qu’une appli basée sur un moteur de navigateur pour afficher la vidéo YT serait réellement moins bien pour les utilisateurs au point de réellement avoir un impact sur le marché ?

Étant donné que la grande majorité des utilisateurs de YT le font via le site web de YT, c’est peu probable.


Le 17/05/2013 à 11h 13







ouvreboite a écrit :



Je pense que personne ne nie le bon droit de Youtube ici.





Dans ce cas, j’ai mal lu certains, qui disaient pourtant que MS avait raison de faire ça.



Quand on fait référence à la standardisation forcée de Office, ce n’est pas pour dire que MS a le droit de diffuser sans pub. C’est pour pour dire que, au vu de la possible position dominante de Youtube, fournir les (accès aux) APIs pourrait être une obligation (avec en contrepartie l’obligation évidente pour les utilisateurs de ces APIs de se conformer à leurs conditions d’utilisation).



Mais Youtube fournis déjà l’accès aux vidéos pour n’importe quelle plateforme, il suffit d’utiliser un navigateur.

Je serais entièrement d’accord pour dire que Google doit être obligé de fournir qlq chose s’il était impossible de lire une vidéo youtube sur une plateforme à cause des restrictions de Youtube. Mais c’est faux: on peut soit utiliser un navigateur, soit créer une application contenant un sous-moteur de navigateur pour uniquement afficher la vidéo.



Evidemment c’est à la justice, au final, de juger de cela. Mais je pense que Google a tout à perdre à s’enliser dans un tel conflit. Surtout que l’argument de la pub ne tient pas réellement : la seule solution officielle sur WP c’est le site m.youtube.com, qui n’a pas de pub vidéo. Donc le seul intérêt de YT à faire supprimer cette nouvelle application n’est pas(directement) l’argent mais bien d’offrir une mauvaise expérience utilisateur sur WP (pcq m.youtube.com c’est bien de la m)



Il est évident que Google fait ça pour emmerder MS. Mais ça ne transforme pas magiquement ce cas en abus de position dominante, ça ne rend pas magiquement légal le fait de ne pas respecter les conditions d’utilisation de youtube ou ça ne rend pas magiquement illégal le fait de ne pas donner les API à tout ceux qui le demandent.



Reste deux solutions :




  • Soient ils donnent une clé à MS, si ils n’ont pas envie de faire le support

  • Soient ils font eux-même une application, si ils ont peur que l’application WP soit “trop” bonne. Rien de les empêche de faire le service minimum pour que leurs applis Android reste la meilleure “expérience Google”.



    À mon avis, il vont juste facturer la clé au max de ce qu’ils peuvent (c-à-d au delà de quoi l’accord est plus perdant pour MS que le gain d’avoir une jolie appli Youtube). C’est comme ça que le commerce marche: si la tête du client ne te convient pas et qu’à côté de ça, il n’a aucun moyen de prouver que ce choix n’est pas motivé par une raison financière objective, tu peux monter les prix comme tu le veux.

    Par exemple, cet article sur le droit belge explique cela:

    http://www.peeters-law.be/documents/news-items/49-verkoopweigering.xml?lang=fr

    par exemple:



    lorsque l’entreprise en question, ayant refusé de vendre, occupe une position dominante, le refus de vendre sans justification objective sera qualifié comme abus de position dominante et sanctionné en tant que tel. Lorsqu’il est question d’une entreprise dominante, le principe de la liberté contractuelle est donc tempéré par la responsabilité particulière qui repose sur cette entreprise. Dans ce cas, on tiendra également compte du fait que l’acheteur refusé dispose ou non d’autres alternatives. Ce n’est que lorsque le refus de vente repose sur une justification économique que l’on n’infligera pas de sanction.



    Pour moi, les points en gras sont loin d’être triviaux. Pour le premier point, difficile de dire que l’accès par le web n’est pas une alternative (même si elle est pourrie. Et de nouveau, il suffit de faire une appli avec un sous-moteur de navigateur pour corriger ça). Pour le deuxième point, il existe plein de petits arguments que Google peut utiliser (par exemple: “l’usage de l’API interne est un service premium pour nos partenaires privilégiés en échange d’autres accords qui nous sont favorables économiquement” (après tout, c’est ce que fait MS avec ses offres OEM pour les constructeurs))


Le 17/05/2013 à 10h 49







Lafisk a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" />

en fait j’ai perdu du temps à t’expliquer des choses tu as pas l’air doué car tu as même pasl’air de piger la comparaison avec le problème des fichier doc à l’époque car aller dire que libreoffice ne va pas piocher de donnée dans les serveurs de ms alors qu’on te parle de lecture de fichier qui sont encodés dans un format propriétaire, donc protégé … à l’époque, si Ms aurait justement pu faire chier et dire “hey ho, lesgars vous êtes gentils mais vous avez pas le droit d’utiliser notre format pour votre programme” mais ils ne l’ont pas fait





Justement, Google ne reproche pas à MS de faire de la retroingénieurie sur un de ses formats ou un de ses protocoles.

Ce qui est reproché à MS, c’est: 1) de ne pas afficher les pubs, 2) de permettre la sauvegarde du fichier. Si MS corrige ça, alors, plus de problèmes, y compris si MS n’utilise pas l’API de Google ou la contourne d’une façon ou d’une autre.



Donc, dire MS permet LibreOffice donc Google doit permettre ça, ça n’a pas de sens, ce n’est pas du tout la même chose qui est reprochée.


Le 17/05/2013 à 09h 31







after_burner a écrit :



Je n’ai pas souvenir, quand le format DOC n’était pas standardisé, que MS ait réclamé le retrait de solutions alternatives quoiqu’il en soit.



Pour le reste, même WINE ne semble pas les déranger plus que ça.







Ben ni LibreOffice ni WINE n’utilisent des données issues des serveurs de microsoft et les utilisent de façon à ne pas respecter les accords passés entre microsoft et d’autres partenaires.



Youtube reste un service géré par Google, et MS utilise ce service et doit donc respecter les règles de ce service. Un document doc n’est pas un service de Microsoft, un logiciel compilé pour Windows n’est pas un service de Microsoft. Si Microsoft disparait, tes documents doc et tes logiciels ne s’effaceront pas magiquement de ton disque dur.



Ici, on a google qui a dit “vous mettez votre vidéo sur Youtube, et on vous donne des revenus via les pubs et essaie de compliquer le téléchargement de la vidéo”. La méthode de MS permet d’exploiter ces vidéos sans que les pubs soient utilisées et permet de sauver la vidéo. Du coup, tu m’étonnes que ça la fout mal chez Google.

D’autres applications permettent de faire ça (et certaines d’entre elles ont été contactée par Google pour leur notifier la même chose), mais là, c’est l’application officielle pour Windows Phone, qui, selon certain, est très importante pour l’utilisateur.


Le 16/05/2013 à 22h 07







Tolor a écrit :



C’est la PS Vita, pas la XBOX Vita <img data-src=" />



Et ils ne vont pas dire non aux autres OS, vu que actuellement, ils disent non qu’à WP, les autres OS ont accès <img data-src=" />





Je ne m’inquiète pas trop pour Google qui trouvera une excuse de mauvaise foi pour justifier ça. Après tout, il suffit de dire: c’est un avantage obtenu dans le cadre d’un accord sur un autre sujet pour que ça soit OK.

Mais ça ne justifie en rien l’attitude de MS (moins nulle que celle de Google, mais de là à dire que c’est normal ou juste, ça m’a vraiment l’air d’être des réactions émotionnelles de gens ayant un a priori contre Google et voulant en profiter)


Le 16/05/2013 à 22h 02







Sebdraluorg a écrit :



Non mais c’est une pratique discriminatoire si tu ne peux le justifier par un argument légitime.

Si tu refuse de donner un prix ou toute autre négociation ou encore que ce que tu demande est disproportionné parce que tu t’appel Microsoft ça devient discriminant.





Donc on est bien d’accord: si Google est de mauvaise foi, c’est condamnable, mais fermer une API, ça n’est pas interdit.

Le reste, c’est de nouveau, comme d’habitude, une question d’argumentation de mauvaise foi des deux côtés. Et ce n’est pas sur ça que je réagis (j’ai déjà dis que je pense que Google n’est pas dans son droit).


Le 16/05/2013 à 21h 43







Tolor a écrit :



Ce qui empêcherait d’afficher les video en HD (ce n’était pas possible avec la première version de l’appli par exemple)





Oui, la vidéo HD est un service. Si tu le veux, il faut soit payer, soit trouver un accord avec lequel Google soit content.

Mais ça ne constitue surement pas un abus de position dominante.


Le 16/05/2013 à 21h 39







Lafisk a écrit :



l’accès à un service ne représente pas un contrat, surtout que dans le cas qui nous intéresse, il n’est pas payant, juste restreint à certaines règles.





Et si je veux accéder au service “éditer un document MSWord avec la dernière version de la suite”, que se passe-t-il ?

Suis-je en droit de demander l’accès à l’API de Office 365 même c’est à perte pour MS ?



A partir, du moment où ce service représente une part dominante sur sonmarché tu ne peux refuser l’accés à un tiers alors que tu l’autorise à d’autre pour cause de concurrence déloyale. Si tu crois que tu ce que tu peut créer t’appartient, tu as tords…



L’accès n’est pas refusé, vu qu’on peut y accéder par le web. Ensuite, oui, l’accès à l’API est refusé et limité à certains partenaires. Tout comme MS refuse l’accès à ses promos et offres gratuites pour ceux qui ne sont pas visés par ces offres.





Sauf qu’en faisant ça, tu empêches la concurrence de grossir et potentiellement tu te tires une balle dans le pied car les gros d’aujourd’hui ne sont pas forcément les gros de demain



Mais ça ne devient pas illégal pour autant.

Avec ton raisonnement, il faudrait toujours parier sur les petits, alors qu’il y a 100% de chance que l’un d’entre eux se plante et ne soit donc pas rentable. La bonne solution est donc de ne pas parier sur tous. Tu places la limite où tu veux, y compris assez haut si tu le souhaites.


Le 16/05/2013 à 21h 33







Sebdraluorg a écrit :



C’est illégal lorsque c’est discriminatoire, hors c’est le cas <img data-src=" />





Ce n’est pas discriminatoire si c’est justifié par un raisonnement comptable.

Ce n’est pas discriminatoire d’interdire l’usage de ton service à quelqu’un qui ne peut de toutes façons pas payer (mais ça l’est si tu supposes que c’est le cas en fonction de son look).

Ici, difficile de prétendre qu’il n’y a aucun argument comptable.


Le 16/05/2013 à 21h 30







Tolor a écrit :



Parce que tu penses qu’ils gagnent plus à avoir un appli youtube pour la vita (par exemple) que pour Windows Phone?





Si la xbox vita est vue par ses utilisateurs comme un centre multimedia, ceux-ci utiliseront sans doute plus les appli que le navigateur. Le site youtube mobile est p-e même pas adapter au périphèrique de la vita.

Au final, j’en sais rien, mais ça me parait pas trivial de prétendre que c’est évident que si l’un l’est, l’autre l’est aussi.



Tu peux aussi ajouter d’autres aspects: par exemple, le fait que s’ils acceptent MS, ils ne pourront pas dire non à d’autres OS de smartphones, ce qui est plus dangereux que pour la xbox vita, …


Le 16/05/2013 à 21h 25







Tolor a écrit :



Et tu voudrais qu’ils les mettent comment les pub? Ils en prennent une au hasard? D’où?





Ils utilisent un sous-moteur de navigateur pour afficher la vidéo.


Le 16/05/2013 à 20h 54







darth21 a écrit :



Et justement, si tu te fais lécher le derrière par d’autres mais que tu refuses pour lafisk, faudra te lever tôt pour justifier ça autrement que par “j’aime pas lafisk”.

Tu comprends mieux ?





Il me suffit de dire: quand je me fais lécher le derrière par d’autres, ça me rapporte bcp d’argents, parce qu’ils ont de grosses parts de marché.

Tandis que si je me fais lécher le derrière par Lafisk, j’y gagne que dalle.

Donc, non, ce n’est pas de la discrimination, c’est sur une base objective de bénéfice.