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SebGF

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Blogger, writer, amateur photograph, tinkerer, solutions architect, problem solver, coffee addict.

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14048 commentaires

Le 20/10/2024 à 19h 01

Pareil. Je suis sur une Kobo Sage après avoir eu une Vivlio (je voulais un plus grand écran). Elle répond bien à mon usage.

Je n'ai pas acheté beaucoup de livres sur Kobo à cause des DRM (je les achète chez Numilog qui fait pas mal de sans DRM, et les éditions de Belial sont aussi DRM free) en dehors de l'intégrale de The Expanse ou encore un autre sur Fnac qui m'a obligé à installer l'immondice d'Adobe pour le récupérer. Ce fut la première et dernière fois que j'achetais ainsi sur la Fnac. Je pensais naïvement que leur partenariat avec Kobo aurait été plus transparent.

Et sinon comme cité par d'autres, je gère tout avec Calibre.

Et Amazon en tant qu'auto édité demande aussi de faire attention. Pour pouvoir être dispo dans l'abonnement Kindle il faut leur donner l'exclusivité du livre. Pour ma part, c'est fuck them. Kobo ne demande rien de tel et permet d'arroser bien plus de plateformes.

Le 20/10/2024 à 14h 22

Sur le boulevard des minis tunnels il y a des pistes cyclables dédié et pourtant pas plus tard que la semaine dernière je le suis pris la tête avec un cycliste qui roulait sur la route au couché de soleil sans lumière. Je me suis à son niveau et lui ai fait remarquer la stupidité de rouler sur la route pour sa sécurité alors que la piste cyclable avec revêtement flambant neuf était à 4 mètres.... J'ai eu le droit à un beau discours que il avait le droit de rouler sur la route toussa toussa bref

Des idiots et des c... Il y en a des deux côtés. La différence c'est qu'une voiture c'est une arme par définition quand le mec derrière le volant pète un fusible. Après c'est malheureux comme situation mais pas très étonnant vu que les gens sont individualistes et ne savent plus vivre ensemble... Suffit de prendre le vélo, le métro pour voir que c'est un bordel. Si on en revient aux cyclistes and Co, il n'y a qu'à voir que globalement ils se sentent au dessus des voitures, ils savent pertinemment que de toute façon même si ils crament un feu rouge etc ils auront raisons. Du coup on a des personnes qui se mettent en danger continuellement, qui, en grillant des feux à des carrefours foutent le bordel sur la circulation et que à la fin c'est tout un ensemble qui fini par être un bordel et énerve tout le monde.

C'est si complexe que ça de respecter le code de la route, l'emplacement sur les routes etc etc ?

C'est si complexe que ça de respecter le code de la route, l'emplacement sur les routes etc etc ?
Hélas, avec une société qui s'individualise à l'extrême, oui.

Dans mon ancienne copropriété, nous avions fini par installer des panneaux de stationnement interdit dans les voies de passages. Parce que c'était des voies de passage et non de stationnement (mais probablement pas assez évident).

Les panneaux ont été taggés "fachos".

C'est là que j'ai compris la définition moderne du terme.

Le 19/10/2024 à 20h 12

Indeed.

Le problème de fonds n’est pas le nombre de roues. Qu’il y en ait 4, 3, 2, 1, 0, que l’engin soit à moteur thermique, électrique, ou à oxygène, c’est la même : un comportement autocentré, une négation de faire partie d’une société de « zotres ». C’est chiant les zotres. Ça fait que venir enquiquiner, on aimerait bien s’en passer (sauf quand ils sont nous sont utiles et au moment où ils nous sont utiles). Parce que sinon c’est que des emmerdeurs.

Moi je fait ronfler ma Harley à toute heure du jour et de la nuit parce que ça ME fait plaisir, les vibrations, le beau bruit étourdissant : peu importe si sur mon passage j’ai réveillé et emmerdé 3000 personnes. Ce qui compte c’est MON plaisir à la con.

Moi quand je roule j’ai pas le temps à perdre vous comprenez, j’ai des trucs importants à faire, alors tous ces cons là pour qui le temps est forcément moins important, et qui m’empêchent d’aller aussi vite que je voudrais : je les emmerde, Qu’ils se poussent putain! On n’a pas idée de venir me faire chier là, oh.

Moi quand je regarde mon tik et tok, ma série, ou que je visiophone tout en parlant bien fort sur mon smartphone en marchant dans la rue, vous comprenez je ne peux pas regarder ailleurs : c’est trop prenant. Tant pis si je vous bouscule parce que j’étais lobotomisé sur mon écran : je n’ai pas fait exprès de vous rentrer dedans, vous allez pas me faire chier non plus hein, ça va! Tu veux mon poing dans la gueule connasse?

Moi si je fais du vélo c’est pas pour me faire chier avec les feux rouges et les priorités : et puis le vélo c’est LE truc coolos, bon pour la planète, alors j’ai tous les droits de faire n’importe quoi, après tout. Enfin n’importe quoi, c’est vous qui le dites : je maîtrise la situation quand même. Bah oui. Argh putain de piéton, là tu vois pas que je tourne putain de merde!

Moi je promène ma progéniture dans sa poussette. Me demandez pas pourquoi je fonce, même moi je ne le sais pas. Mais il est hors de question que je fasse attention aux autres. J’ai un enfant vous n’avez pas l’air de comprendre, je suis l’unique zumain à avoir un enfant alors poussez vous que JE passe.

Moi je suis bien avec moi. Je suis tout seul. Le reste, les zotres, ça n’existe que comme un brouillard malsain, qui a le malheur de se matérialiser parfois, pouf comme ça, comme pour venir me faire croire qu’il y a autre chose d’important que moi. C’est quand même pénible non ?

Cette semaine j'ai eu le combo d'ailleurs.

Déboule comme un boulet de canon sans regarder, pas d'éclairage, casque audio sur les oreilles.

Un suicidaire en gros.

Le 19/10/2024 à 20h 08

Ils ont fait encore mieux vers mon boulot : ils ont « rajouté » (juste des coups de peintures sur les voies pré-existantes, hein, pas du goudron en plus) deux larges pistes cyclables sur les côtés de la route et il n'y a plus qu'une seule voie à double sens pour les voitures !
Les voitures doivent s'écarter lorsqu'elles arrivent face à face, en roulant sur les pistes cyclables…
Jamais vu un truc aussi stupide et dangereux, pour les voitures et pour les vélos…

Mais bon, du coup, personne ne respecte cette règle et toutes les voitures roulent en permanence à cheval sur la piste cyclable, même quand il n'y a pas de voiture en face.

Cette aberration est aussi présente sur la métropole lilloise. J'ai peur d'y aller en voiture et en vélo, c'est de la connerie criminelle une telle idée.

Le 19/10/2024 à 15h 48

Encore mieux que des données biométriques pour les cyclistes, ça créé une base de donneurs d'organes.

Car j'appelle pas ça autrement, surtout qu'on revient dans la période des vélos ninja qui roulent n'importe comment (avec leurs copains trottinettes électriques 50km/h). Et en tant que cycliste moi-même, j'ai envie de les jeter par dessus le pont de l'autoroute. Si la vitesse ne risque pas de les tuer (sur Lille, dépasser le 30 sur autoroute est un miracle), la hauteur devrait déjà contribuer.

Le 20/10/2024 à 12h 55

De ce que j'ai retenu du débat de l'époque, c'était surtout la perte financière sur la vente des pièces qui inquiétait l'industrie.

Il n'y avait pas trop de réflexion sur l'aspect moral ou criminel, a part la fabrication de pièces pour faire/modifier des armes. Mais ca n'a pas eu d'impact sur les textes de loi, il me semble.

L'impression 3D a bien levé des inquiétudes sur la fabrication d'armes, mais aussi le viol de propriété intellectuelle.

Cependant, le cadre de la fabrication, détention et port d'arme est d'ores et déjà défini dans notre droit. Pas d'impact législatif à ma connaissance, car il n'y a pas de distinction entre une arme "traditionnelle" et une fabriquée par ce moyen.

Quant au second point, le cadre de la propriété intellectuelle ne semble pas avoir bougé non plus.

En fouillant un peu j'ai retrouvé une proposition de loi de 2016 (un peu farfelue dans son écriture d'ailleurs) qui n'a pas aboutie.

La différence avec le cas de l'IA ici est que, oui, la loi va peut-être devoir intégrer un critère supplémentaire pour indiquer que l'image est synthétisée par ordinateur sans réelle intervention humaine en dehors d'une requête. Le code pénal étant trop précis (ce qui est normal), il peut potentiellement ne pas considérer la génération d'images pédopornographies par IA comme illégales (vu qu'il considère "fixer" et "enregistrer"), par contre la détention ou la diffusion restent sanctionnées par le texte actuel dans la mesure où il ne fait plus de dinstinction du moyen de production à ce moment-là.

Le 19/10/2024 à 19h 56

(@anagrys aussi)

Comme ça non, mais sinon sur quelle base légale se feraient fermer les sites de partage de torrent ?

Un texte n'est pas une image ou une représentation, mais s'il permet d'y accéder alors, il est autant illégal que l'image.

Dans le cas des sites de téléchargement de contenus protégés par le droit d'auteur, c'est le code de la propriété intellectuelle qui s'applique. L'ex-Hadopi se trouve dedans.

Dans le cas de la contrefaçon, c'est l'atteinte au droit d'auteur qui est utilisée avec par exemple l'article L112-4 du code de propriété intellectuelle qui interdit la reproduction d'une oeuvre sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droits. Et concernant les plateformes de torrent, ce sont les articles L336 du même code qui servent de base (cas de Yggtorrent par exemple, décision de 2022, il y a encore eu le coup ce mois-ci mais je n'ai pas trouvé la décision).

Tu imagines qu'avec le raisonnement que tu proposes, tu rends illégal l'Internet tout entier puisqu'il permet d'y accéder ? Dans le cas de la pédopornographie, on est dans le pénal, et ce code ne s'interprète pas, il s'applique strictement. La formule retenue dans le code de la propriété intellectuelle est "mise à disposition". Il ne rend pas illégal le torrent, uniquement l'usage à des fins de piratage.

Le 19/10/2024 à 12h 27

Le fait … de détenir une telle image ou représentation par quelque moyen que ce soit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende
Effectivement cette partie de l'article est applicable, pour peu que le criminel garde un copie de l'image et ne la regénère pas à partir du prompt à chaque fois. Auquel cas on pourrait ajouter "générer" en plus de "acquérir ou de détenir".

Pour ma part, j'assimile plutôt "prompt+IA" à "fichier modèle+imprimante 3D". Je ne sais pas trop quel est l'état du droit de ce coté. J'ai l'impression que les imprimantes 3D ne se sont pas démocratisées au point de faire évoluer le droit.

Il y a eu un vent de panique pourtant sur les imprimantes 3D quelques années auparavant de la part d'industrielles qui y voyaient l'apocalypse.

Le 19/10/2024 à 11h 11

Le fait … de détenir une telle image ou représentation par quelque moyen que ce soit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende
 

Et sinon, pour le prompt au lieu de l'image, ça va être comme pour les url vers des torrents illégaux ou le code source de DeCSS : ça sera certainement assimilé au fichier en lui-même.

Concernant le fait qu'un fichier torrent (la mise en relation) soit assimilé au contenu illégal, as-tu une source juridique ?

Dans le cas de l'article cité du code pénal, ici c'est le visuel qui est retenu (image ou représentation - je suppose que le second concerne les dessins par exemple) et l'application est stricte. Commencer à légiférer sur du texte risquerait d'avoir un effet de bord plutôt risqué dans le domaine de l'écriture (les histoires de romance entre majeur et mineur ne doivent pas être rares dans la littérature je pense). Si une évolution du code pénal devait avoir lieu pour intégrer l'IA générative, il devrait plutôt inclure le mot "générer" ou "produire" avec "fixer, enregistrer ou transmettre".

Le 20/10/2024 à 10h 28

J'ai vu passer ce week end un propos intéressant. La personne parlait d'une estimation de 90% de contenus générés par LLM en 2026 (aucune source, mais là n'est pas le souci) et se demandait quand est-ce qu'un nouvel "Internet" (amalgame avec le Web je pense) apparaîtrait en parallèle.

Cela faisait un peu écho dans ma tête avec le protocole Gemini) qui s'est construit sur la simplicité et la complexité de l'étendre (car HTTP est devenu un fourre-tout). Mais aussi aux médias sociaux dépourvus d'algorithmes comme Mastodon en opposition aux centralisés dont les contenus ne sont pour ainsi dire que de la pub. Une des réponses faisait un parallèle avec l'email qui fait transiter presque autant de spam que de messages légitimes (46% des mails quotidiens sont du spam si j'en crois ce premier lien choppé) sans pour autant déprécier le protocole.

Bref, la question que ça soulève de mon point de vue, c'est si nos réseaux de communication ne vont pas finir par imploser à force d'avoir voulu automatiser à l'extrême les publications. Je ne parlerai même pas d'interactions, il n'y en a presque pas sur les médias sociaux.

De mon point de vue, j'ai peur que les entreprises de la Tech ne se soient engouffrées dans une connerie en automatisant la production de contenus. Les LLM sont des outils formidables pour l'interaction humain/machine, mais ça ne doit pas tout faire comme ils l'imaginent.

Le 19/10/2024 à 15h 44

mais j'ai déjà pas mal de chats à fouetter
J'appelle la SPA ! :sm: :mad::cartonrouge::D:francais::humour::pastaper:

Je suis membre du CCC, c'est une obligation légale, morale, contractuelle, et un plaisir personnel :langue:

Le 19/10/2024 à 12h 33

...Je ne dirait qu'une seule chose : au boulot, l'écrivain ! :kimouss: Il y a vraiment de quoi faire, une bonne matière de départ c'est essentiel, c'est déjà au moins 25% du boulot, le reste, pour un jeune talent tel que toi, c'est du pancake in the noze ! :yaisse:

Dans tous les cas, je te lirais avec plaisir !

Merci, mais j'ai déjà pas mal de chats à fouetter sur le sujet en ce moment :transpi:
Les réécritures, ça prend un temps fou.

Le 19/10/2024 à 11h 34

DoH va vers qq gros acteurs. il suffit d'assigné les FAI et ces gros acteurs pour que cela s'applique aussi sur DoH.
Dernièrement Google (partie DNS) a été obligé de bloqué des sites de diffusion de foot.

Oui, les DNS de Google, CloudFlare et Cisco ont été assignés par Canal+ pour bloquer les IPTV. Ils sont généralement proposés dans les choix par défaut de DoH.

Mais la possibilité de mettre un autre serveur reste toujours présente, même si ça s'adresse à un public plus aguerri comme les VPN et compagnie. Avec tous les risques que ça engendre derrière.

Le 19/10/2024 à 11h 25

Je te propose un scénario de SF : Un entrepreneur plus ou moins maffieux, excédé par tous ces règlements, décide de créer un gros serveur qui opérerait depuis... l'espace, à bord d'un vaisseau spatial ! Sur ce serveur, il installe donc (entre autres) un site "hum-hum" :bocul: qui ne serait pas soumis à toutes ces réglementations.

Le gars habitant à bord de son vaisseau, dans un espace extra-territorial, serait théoriquement à l'abri de toute poursuite. Mieux valant prévenir que guérir, il a pris soin d'équiper son vaisseau d'une quantité astronomique de provisions de nourriture, d'eau, d'oxygène et autres nécessités (non, il n'a même pas oublié le PQ !), ce qui en théorie le rend totalement indépendant de la Terre et élimine le besoin d'affréter une navette de ravitaillement (qui pourrait être bloquée par les autorités).

Il a également pris le soin d'embarquer à bord, en plus de quelques copains maffieux, d'alcool, de drogue et de quelques prostituées, toute une équipe médicale dispo 24H / 24 et tout le matos qui va avec. Donc, en théorie, il est supposé être totalement autonome et à l'abri de toutes sortes de pressions ou de chantage.

Un blocage de type dns ou autre ne servirait à rien : on pourrait "capter" ce site grâce à une banale antenne satellite (du genre de celles que fournit Starlink... Et voilà !!! Comme par hasard !!!.. :cartonjaune: ).

Jusqu'à ce qu'un jour, une jeune avocate surdouée, spécialiste en droit international...

Si tu souhaites être plus terre à terre, ou océan à océan, le scénario peut se dérouler dans les eaux internationales ;)
Et pour le coup, le ravitaillement serait possible.

Par contre le blocage DNS continuerait aussi dans l'espace : il est mis au niveau des opérateurs, donc Starlink va forcément être concerné.

Plutôt qu'un vaisseau, c'est une colonie spatiale suffisamment grande pour être autonome en production des moyens de subsistance qu'il faudrait. Et l'idée serait plus intéressante avec des réseaux informatiques parallèles qui fonctionnent en vase clos avec des relais privés et accès sur invitation par exemple (un peu comme les trackers torrent privés).

Perso dans la todo j'ai plutôt envie d'écrire un truc qui se passe sur une station spatiale casino (un peu comme le deuxième épisode de Cowboy Bebop de mémoire) mais j'ai pas encore de matière. C'est généralement un bon terrain de jeu pour les activités louches cachées :)

Le 18/10/2024 à 16h 43

Aylo (pornhub/redtube/youporn) a son siège au Canada, mais elle opère depuis le Luxembourg pour l'Europe.

Le 18/10/2024 à 10h 11

Avec le DoH qui se généralise dans les navigateurs Web, je me demande quelle sera la robustesse du blocage.

Le 19/10/2024 à 15h 43

Par contre, bloquer l'accès aux sources derrière un paywall est mal vu niveau communautaire.
Ca dépend où est situé le paywall.

Si c'est un paywall pour accéder au logiciel (et donc devenir utilisateur), il n'y a aucun soucis légal.

Si c'est un paywall pour accéder aux sources alors qu'on est déjà utilisateur du logiciel, c'est même possiblement une violation de la GPL (aussi bien v2 que v3) :
- GPL v2 : on peut mettre les sources derrières un paywall si le logiciel est lui même derrière un paywall, et le montant du paywall des sources ne doit pas être supérieur à celui du logiciel
- GPL v3 : on peut mettre les sources derrière le même paywall que celui du logiciel (autrement dit : pas de frais supplémentaire pour accéder aux sources une fois qu'on a accès au binaire)

petit rajout :
Voici le lien vers la FAQ de la FSF, qui a la même interprétation que moi (enfin, c'est plutôt moi qui ait la même interprétation qu'eux ! Ouf !!) : https://www.gnu.org/licenses/gpl-faq.html#DoesTheGPLAllowDownloadFee
La GPL me permet-elle de réclamer une redevance pour le téléchargement d'un programme sur mon site de distribution ? (#DoesTheGPLAllowDownloadFee)
Oui. Vous pouvez demander le montant que vous souhaitez pour distribuer une copie du programme. Selon les termes de la GPLv2, si vous distribuez des exécutables en téléchargement, vous devez fournir un « accès équivalent » pour le téléchargement des sources ; par conséquent, vous ne pouvez pas demander une somme plus importante pour télécharger les sources que pour télécharger les exécutables. Si les exécutables sont distribués sous la GPLv3, vous devez offrir un accès équivalent au code source, de la même façon et au même endroit, sans frais supplémentaires.

Si c'est un paywall pour accéder aux sources alors qu'on est déjà utilisateur du logiciel, c'est même possiblement une violation de la GPL (aussi bien v2 que v3) :
J'entendais bien le modèle à la Red Hat : souscripteur ayant accès aux sources du logiciel via un accès payant aux binaires :)

Le cas de Wordpress est différent puisque ce n'est pas un logiciel compilé, mais l'idée reste applicable.

L'autre cas aussi utilisé (lui aussi sujet à contestation) est celui de Microsoft. Sources libres (MIT), mais binaires livrés selon une licence propriétaire qui n'équivalent pas à 100% de la compilation des sources (cf VS Code versus VS Codium).

Le 19/10/2024 à 12h 53

La GPL l'oblige pas à diffuser les sources à tout le monde mais seulement au détendeur de la licence qui accompagne le produit à l'utilisateur.
Je me permets cette petite correction ;)

Nuance importante, car quelqu'un qui souscrit auprès de RedHat à le droit de diffuser ensuite le logiciel (mais je crois que dans ce cas, la licence commercial devient caduque et il se retrouve bloqué pour les mises à jour et le support).

Oui tu as parfaitement le droit de redistribuer les sources. Mais indirectement, ça oblige à souscrire aux sources en accès payant pour bénéficier des mises à jour.

Ou de le fork.

Donc ça répond à la problématique de gagner des revenus sur un projet libre, ou bien de devoir s'occuper de la maintenance. Par contre, bloquer l'accès aux sources derrière un paywall est mal vu niveau communautaire.

Le 19/10/2024 à 12h 32

Le libre n'est pas incompatible avec le commercial, mais il faut partir sur un modèle économique qui ne repose pas sur la vente du produit à proprement parler mais des services autour.
Vendre de l'hébergement c'est justement "du service autour". Mais quel que soit le service vendu, le concurrent a un avantage déloyal s'il n'a pas besoin de contribuer au projet.

Sauf si l'éditeur du produit FOSS utilise un principe similaire à Red Hat en ne donnant accès aux sources qu'aux souscripteurs de licences commerciales. La GPL l'oblige pas à diffuser les sources à tout le monde mais seulement au détendeur de la licence qui accompagne le produit.

Pour moi le problème n'est pas le fait de faire du libre, c'est parfaitement compatible avec un modèle commercial et de nombreuses entreprises l'ont démontré. D'autres ont aussi paniqué et rétropédalé. Le problème, c'est de bien comprendre l'enjeu de la licence et faire le choix en connaissance de cause.

Le 19/10/2024 à 09h 15

Perso, je trouve que le drama en lui-même est assez pathétique.
Mais le problème de fond est assez intéressant: Maker vs Taker.

Peut-on financer le dev d'un projet open-source en commercialisant de l'hébergement, alors que n'importe quel concurrent est capable de proposer de l'hébergement sans contribuer au projet ?

Le concurrent a un avantage financier puisqu'il n'a pas besoin d'investir dans le dev.
 

La question est effectivement intéressante mais pas nouvelle.

Il suffit de voir les gesticulations de Red Hat pour limiter les rebuilds des sources de RHEL pour comprendre qu'il y a une torsion mentale sur le principe (c'est open source, libre, c'est beau, c'est bon, mangez-en, mais les rebuilds gratuits de nos sources ça fait chier).

Le libre n'est pas incompatible avec le commercial, mais il faut partir sur un modèle économique qui ne repose pas sur la vente du produit à proprement parler mais des services autour.

Quant au dernier point que tu cites, on va se répéter, mais c'est le risque à accepter lors du choix de la licence. Si l'idée qu'une entité prenne le produit, l'héberge, et vende le service sans contribuer à celui-ci (deux critères parfaitement compatibles avec la GPLv2 dans le cas de Wordpress) dérange, dans ce cas le produit ne doit pas être sous licence libre.

Il peut éventuellement utiliser une licence du type "source available" qui n'autorise que la consultation et peut donc amener à des poursuites pour violation, ou encore une licence non libre type BUSL comme l'a fait dernièrement Hashicorp.

Le 18/10/2024 à 10h 09

Va pu rester personne à ce rythme :transpi:

J'espère que Mullenweg s'entend bien avec lui-même.

Le 18/10/2024 à 15h 45

Ton expérience et ta vision est précieuse, pour moi en tout cas :chinois: C'est comme cela que l'on apprends et que l'on progresse, en écoutant les expériences et en acceptant de modifier - parfois radicalement - nos options et notre façon de fonctionner en fonction d'elles.

Mais pour en revenir strictement aux algos on ne peut conclure qu'une chose de ton message : pour changer les IA, il faut changer l'humanité ! :eeek2:

...Wahou ! Cela m'apparaît être une tâche digne d'Hercule, mais pas la version Disney ! Je crois que notre connerie n'a pas fini de tourner en orbite, un vrai fleuve sans fin, impossible à maîtriser et encore moins à arrêter...

Mais je me dit que, peut-être, les IA peuvent avoir une vertu pédagogique : en essayant de les rendre plus exemplaires (dans la mesure du possible, j'ai bien compris que c'est un travail de Titan), on provoque un choc de la pensée, on dessine l'ébauche d'un monde alternatif où nos relations seraient bien plus équilibrées, et où nous serions bien moins aveuglés par des à-priori et des préjugés...

Je sais bien, c'est un rêve, mais il faut bien commencer quelque part, n'est-ce pas ? Comme il est impossible de changer l'humanité (pour le moment... Dans le futur, qui sait, un coup de Krisper-Kas9 bien placé.... :xzombi: :perv: ), commençons par changer, modestement, ce qui peut être changé...

Mais pour en revenir strictement aux algos on ne peut conclure qu'une chose de ton message : pour changer les IA, il faut changer l'humanité !
Pour le coup, dans la réalité, j'ai du mal à concevoir comment quelque chose fait par les humains peut être meilleur qu'eux. L'IA est meilleure sur le plan technique car elle sait traiter beaucoup de données en peu de temps pour répondre à une problématique. Par contre, dans son état actuel, il lui manque "l'instinct" et "l'expérience". Elle n'est pas encore capable de faire un Eureka !.

Pour le reste, c'est surtout un système très candide qui n'a pas forcément les notions de philosophie et nos comportements sociaux parce qu'elle ne sait pas ce qu'elle raconte. En gros, l'IA est au même niveau qu'un enfant qui peut dire une chose blessante sans savoir que ça l'est.

À l'inverse, dans la fiction comme celle que j'écris, j'ai tendance à concevoir l'IA (mais aussi les constructions plus simples) comme plus humaine que les humains. Notamment parce qu'elle a atteint le stade où elle devient une vraie personnalité (et reconnue comme personne physique dans l'univers que je développe, une idée inspirée de Arthur C. Clarke), ou encore le cas où les robots se fondent dans la société et que leur intégration ne fait pas débat.

(et d'ordre général, je considère que le délire du l'IA et les robots vont nous tuer, skynet, terminator comme un cliché éculé)

Le 18/10/2024 à 08h 53

Intéressant, merci ! Les algos classiques (genres ceux écrit en JS pour les sites les plus connus) ont donc encore un futur devant eux...
J'en conclus qu'ils pourraient aider à diminuer la complexité de l'opération "débiaisage d'IA"... qui reste complexe malgré tout, du moins d'après ce que j'en déduis de toutes les réponses.

Mais j'ai l'impression que si personne ne s'attaque efficacement à ces biais, sources d'inégalités, cela voudrait dire qu'en fait les acteurs s'en contrefoutent : dans ce cas je ne donne pas cher de toute cette techno...

Arrivera un moment où les gens en auront marre des conséquences (qui peuvent être tragiques, lorsque par exemple il s'agit de l'attribution des minimas sociaux, des retraites, du chômage...) de ces biais, et chercheront à renverser les responsables ou facilitateurs de tout ce bazar.

Pour moi, chercher une solution technique pour "débiaiser" un outil technique fabriqué par un humain, c'est réfléchir à l'envers. C'est installer le toit avant les fondations en le soutenant par une grue le temps que les murs poussent.

L'humain de base est biaisé. On a tous des référentiels sociaux et culturels qui vont orienter nos jugements, on ne peut pas le nier. Comme je disais dans un précédent message, la neutralité absolue n'existe pas. L'IA n'est pas magique, c'est un outil qui apprend sur ce qu'on lui donne à bouffer. Si on lui donne à bouffer un jeu incomplet et bourré de stéréotype (en gros, les médias de masse), il ne retiendra que ça.
Apprend toute sa vie à un gamin que le ciel est vert, il te dira que le ciel est vert. Comment pourrait-il te contredire ? Il n'a aucun référentiel sur lequel s'appuyer, la perception et le nommage des couleurs est une catégorisation culturelle, pas naturelle.
(ou plus réel : fais-le croire au père noel, il y croira jusqu'à ce qu'il ait la maturité pour arrêter - pareil pour les religions)

Les exemples cités de discriminations dans l'interview ne sont pas un problème technique mais humain. Un algo de tri de CV qui discrimine les profils estimés comme féminins ou considère qu'avoir fait du basket est une qualité requise pour le boulot signifie qu'il est de base mal branlé. Et qu'il n'a pas été testé ou insuffisamment.
Le ML c'est pas que de l'entraînement, c'est aussi de la vérification du résultat pour s'assurer qu'il produit l'attendu. Et un jeu de test ne doit pas être figé, il doit lui aussi contenir une part d'aléatoire car c'est un risque de biaiser le test !

L'image que j'aime le plus est de considérer l'IA comme un stagiaire : ça fait un travail, ça traite des tâches, mais on le contrôle et on le corrige. Qui serait assez débile pour pousser le code du stagiaire en prod sans le relire ? (beaucoup d'entreprises, en fait)

Perso, ça fait des années que je vois en entreprise des solutions techniques pour palier à des problèmes d'orga. Ces solutions miracles ne sont que des visions court terme de management qui pense uniquement par le prisme du coût et du Saint TTM.

De mon expérience, une entreprise a trois options dans un projet IT mais elle ne peut en prendre que deux :
- Rapide
- Pas cher
- De qualité

Elle opte pour les trois.

Spoiler alert : ça marche pas.

Oui, c'est cool, à court terme t'as viré deux ETP et l'ordinateur magique il s'occupe de tout. Maintenant tu dois réembaucher cinq ETP pour réparer la merde provoquée par un système en roue libre non contrôlé. Un exemple simple de la vie réelle pour constater l'inaptitude IT de nombreuses entreprises et l'incapacité à la considérer comme un moyen et non un coût : va dans un magasin et contrôle la qualité de donnée. Les prix qui diffèrent, les promotions à 0%, les libellés articles qui sont incompréhensibles, etc, tout ça témoigne d'une vision où tout est automatisé et lancé sans contrôle. L'étiquetage des prix, quand il ce n'est pas du balisage électronique, c'est juste une imprimante qui crache une planche à afficher en rayon. Ca vient de la centrale, c'est potentiellement adapté au magasin, mais derrière y'a pas de contrôle. Le réappro auto, j'ai connu une enseigne qui a fini avec trois palettes de sapins de noel dans ses magasins en janvier parce qu'elle ne vérifiait rien.

Autre exemple, les équipes de dev qui pissent de la feature au kilomètre car c'est bien, le client voit que l'appli évolue, ça fait de la valeur. La maintenance du code ? Les failles de sécu ? Les bugs invisibles qui ralentissent l'appli ? Bof, pas de budget pour ça, c'est pas une prio, on va upscale la plateforme, le silicium n'est pas cher et déployer sur du cloud c'est magique, ça marche tout seul. Et bim, TCO infra de 30k€ mensuels.

Bref, tout ceci trahi surtout des visions à court terme où l'on se dit "cool, ça va me permettre de réduire mes effectifs et baisser mes coûts". C'est le discours qu'on entend dans l'IT depuis avant ma naissance professionnelle (regarde WIndows Server c'est cool, y'a un environnement graphique, ton employé peut travailler dessus et ça t'épargne l'achat d'un ordinateur ! - témoignage véridique d'un vieux de la vieille à mes débuts sur les arguments des commerciaux Microsoft), et comme l'humain n'apprend pas de ses erreurs, il se répète encore en boucle aujourd'hui.

Le 17/10/2024 à 18h 09

Ce qu'il faut, c'est simplement être conscient de ces biais et avoir un regard critique sur le résultat de la machine.
C'est 100% ça. Sauf que dans les faits... :craint:

Il n'y a qu'à voir les gens parler d'hallucination quand un LMM dit une bêtise. La bêtise, ce n'est pas le LLM, c'est l'utilisateur derrière qui l'utilise sans en comprendre un minimum le fonctionnement et les limites...

C'est le souci habituel avec la technologie : les personnes ne comprennent pas comment ça marche, s'attendent à de la magie, et c'est le drame.

Typiquement, on brandit l'hallucination comme une tare alors que c'est l'une des features principales de l'IA générative. Elle génère du contenu, elle créé, et donc, elle invente. Si on veut un moteur de recherche déterministe, on prend une BDD, un index, ou alors on fait du RAG, mais on utilise pas un modèle tout seul.

Le 17/10/2024 à 16h 45

Donc, dans les faits, les IA secondaires agiraient comme autant de "filtres correcteurs" qui modifieraient, amélioreraient la réponse finale de l'IA principale.
Sauf que cela sous-entend que tes IA secondaires soient parfaites (ou en tout cas, ne génère pas de faux positif).

Si le texte d'origine est neutre, mais que l'IA secondaire décrète la présence d'un biais ? Tu vas corriger le texte initial qui n'aurait pas du être corrigé, introduisant potentiellement un biais qui n'existait pas.

Au final, cela ne change pas grand chose, d'autant plus que les notions de biais et de neutralité peuvent être très subjectives... et donc soumises à des biais !

Au final, cela ne change pas grand chose, d'autant plus que les notions de biais et de neutralité peuvent être très subjectives... et donc soumises à des biais !
Exactement.

Personnellement, comme je l'ai déjà exprimé ici, je considère qu'avoir des biais n'est pas un problème en soi (après tout, la ligne éditoriale de Next sur l'IA est elle aussi biaisée car très portée sur le négatif). La neutralité absolue est une chimère qui n'existe pas, et quand on parle d'un moteur statistique (ce qu'est le ML), il y a forcément une part de poids dans les décisions qui influencent le résultat.

Ce qu'il faut, c'est simplement être conscient de ces biais et avoir un regard critique sur le résultat de la machine. Dans la proposition de @DantonQ-Robespierre , l'implémentation pourrait être des modèles identiques mais paramétrés de manière différente. Ou fine-tuned différemment. Et derrière ils pourraient évaluer le résultat et fournir une température de celui-ci (c'est un cliché, c'est potentiellement faux, c'est une déformation, un manque de données en entrée, etc), c'est une chose que les LLM savent faire au même titre qu'ils peuvent évaluer la tonalité d'une phrase.

Le 17/10/2024 à 14h 01

...Sauf que dans mon cas, les IA secondaires n'auraient pas accès au prompt, elles ne feraient que tenter d'empêcher l'IA principale (celle qui analyse et répond au prompt) de tomber dans des biais ou des hallucinations qui, avec le temps, deviennent prévisibles et pourraient être évités.

Dit autrement, les IA secondaires seraient un peu comme des "assistant.e.s de direction" ou des "conseiller.es ministériel.le.s" : iels ne prendraient aucune vraie décision, mais simplement éviteraient à l'IA principale ("Le.la Directeurice en Chef.fe") de dériver du sujet, de délirer, de dire ou de commettre les pires conneries qui soient.

Dans ma tête, tel que je vois le truc, les "IA secondaires" seraient des algos beaucoup plus simples et moins demandeurs de ressources qu'une IA complète.

Dans ma tête, tel que je vois le truc, les "IA secondaires" seraient des algos beaucoup plus simples et moins demandeurs de ressources qu'une IA complète.
Ah bah ça c'est déjà possible aussi avec les modèles plus petits. Ils sont moins précis mais suffisant pour traiter ça, pas besoin de 16 milliards de paramètre, un 7b ça bosse déjà bien et t'as des 3 ou 1b pour ce genre de tâche simple.

Tu peux t'amuser à faire ça avec Ollama par exemple.

Le 17/10/2024 à 07h 34

Le concept des IA qui se challengent entre elles, c'est l'une des bases d'AutoGPT justement où une série de modèles vont générer leurs propres prompts et itérer sur une problématique. Après, le revers de la médaille, c'est que plus on fait bosser de modèles ensemble, plus ça coûte cher à l'usage.

Le 16/10/2024 à 19h 06

C'est bien un des soucis.
Les concepteurs inventent des critères de qui est "à risque" qui ne sont justement pas justifiés, qui les arrange pour cibler des groupes sociaux.

Après, toute cette débauche d'énergie (des algos, des centaines de contrôleurs, etc...) pour récupérer moins que la fraude fiscale d'un seul groupe du CAC40, ça laisse songeur. (si si il faut comparer, c'est justement l'enjeu de la conversation autour de la pression de domination qu'on exerce sur ces populations). Pour fixer les idées, en gros, la CAF, c'est 100 000 personnes qui volent 1000 chacune par an, la fraude fiscale, c'est 100 groupes qui volent 1 milliard chacun. Du coup ça parait assez facile de voire comment être efficace pour ramener des sous à l'état. On voit très bien qui il faudrait stigmatiser.

Juste comme ça : la fraude sociale, des derniers chiffres, 13 milliards estimés, ce sont les entreprises (travail au noir pour ne pas payer de cotisations). Les allocations indues ne représentent que 34% contre 56% pour le premier.

Quant à la fraude fiscale, elle est difficile à exprimer et la valeur oscillant entre 80 et 100 milliards provient du syndicat Solidaires France qui est le seul à l'avoir annoncé. Là où la fraude sociale est une estimation de la Cour des Comptes.

Le 16/10/2024 à 12h 57

Fraude, indus : quinze organisations attaquent l’algorithme de la CAF devant le Conseil d’État
L'algorithme a le droit à une défense basée sur ChatGPT ?
« On attend l’interdiction de l’algorithme de la CAF, et par jurisprudence, l’interdiction des algorithmes similaires utilisés par France Travail, par l’assurance maladie, par l’assurance vieillesse, etc »
Je suis dubitatif sur cette affirmation. À ma connaissance, la jurisprudence en droit français ne fait pas office de loi (la loi étant la source du droit) et chaque affaire est jugée au cas par cas. Celle-ci sert surtout à orienter d'éventuels cas similaires ou lors d'un appel ou d'une cassation, mais elle ne fait pas office de décision. Les juges ne sont pas tenus de la suivre.
Le règlement européen interdit aussi les traitements de données qui prennent des décisions automatisées. S’appuyant sur un arrêt rendu par la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) en décembre 2023
A voir si le traitement en question ne ferait pas l'objet d'une des trois exceptions définies aux paragraphes l'article 22.2, comme le point 2 par exemple (cas où le traitement est une obligation légale).

Le 16/10/2024 à 13h 26

Justement, je pense qu'il y aurait une solution à creuser de ce coté là.

- Tu choisis ton fournisseur d'identité OpenID
- Tu fais valider ton âge par l'intermédiaire de celui-ci (reste à déterminer de quelle manière, FranceConnect me semble une solution assez fiable)
- Tu te connectes sur le site pornographique de ton choix, la seule info transférée est celle qui certifierait que tu es majeur.

Sauf que l'OIDC est un couplage fort entre l'IDP et le service et qu'il y a toujours un identifiant qui est transmis. Cet identifiant, même indirect, peut servir à réidentifier quelqu'un (et donc tombe sous le champ d'application du RGPD). La notion de double anonymat ne marchera pas dans le cas présent.

Les expérimentions et propositions faites par le passé indiquaient généralement un tiers de confiance dans la chaîne de valeur entre la personne et le service en ligne.

Le tiers de confiance sait que la personne est majeure car elle lui a fourni les indications nécessaires. Le tiers émet une preuve de majorité que la personne peut utiliser sur le service de son choix. Le couplage est faible s'il n'y a pas de connexion directe entre le tiers et le service (exemple : saisie d'un challenge, import d'un certificat, etc).

Mais à aucun moment le tiers ne doit savoir à quel finalité la preuve de majorité est destinée (site porno, paris en ligne, etc). Il se contente de l'émettre à l'aveugle.

Un des exemples fournis à l'époque était par exemple un opérateur téléphonique, une banque, etc, qui délivrait ce certificat. Pour en faire quoi ? Il n'a pas à le savoir.

Le 14/10/2024 à 12h 54

Concept intéressant: la police ne peut pas quadriller tout le territoire 24/24h, donc elle ne sert à rien.

Et donc ?
Je te laisse à ton imagination.
Exemple: les banques mettent des règles spécifiques pour les CB de mineurs.

Exemple: les banques mettent des règles spécifiques pour les CB de mineurs.
Tu as des exemples d'offres qui explicitent ces règles ? Est-ce que chaque banque fait un peu ce qu'elle veut ou bien y a-t-il un cadre ?

De ce que j'avais vu sur Boursorama, en dehors d'une carte à autorisation systématique (vérification du solde) il ne me semblait pas avoir observé des conditions particulières d'usage. C'était plus orienté autour du contrôle de gestion par les parents et des possibilités de virement pour dépanner.

Le 14/10/2024 à 08h 40

Sauf s'ils se font bloquer car non conformes avec la loi française.

Oui, ça reste contournable, comme d'hab, le 80/20.

Le 13/10/2024 à 09h 16

C'est la loi qui ne va pas.
Au lieu de matraquer les sites, ils feraient bien de changer la loi pour interdire purement l'accès aux sites X aux ados, comme on leur interdit d'acheter de l'alcool, comme on leur interdit de conduire, évidemment il y a toujours des dérives, et des moyens de contournement..

Je ne sais pas comment fonctionne réellement le contrôle parental sur les objets connectés, si c'est quelque chose facile à contourner, parce que les ados sont doués avec la technologie (souvent bien + que les parents).

Mais hélas en évitant les biais cognitifs en tout genre, on se rend bien compte qu'aucune loi ne sera parfaite, et toujours possible d'être contournée...

C'est aussi mon point de vue, l'article L227-24 du code pénal est mal foutu de mon point de vue. Il déresponsabilise le cas où le mineur va sciemment consulter les contenus qui sont interdits de lui diffuser puisque l'interdiction ne pèse pas sur lui.

Et depuis que cet article a été amendé en 2020 pour dire que les bannières "j'ai 18 ans" ça ne marche plus, il génère ces usines à faire des usines à gaz qui éprouvent une grande difficulté à concilier la cible imposée par la loi avec les devoirs de respect de la vie privée imposés par le RGPD, surtout qu'on tombe dans le domaine des données catégorisées "sensibles" par ce dernier (vu que, par déduction basique, idiote même, on peut supposer l'orientation sexuelle par exemple).

Le 12/10/2024 à 21h 04

Ou alors, + radical, laisser en l'état, mais dès qu'un ado cherche à aller sur un site X avec son smartphone, le FAI connait l'ip du smartphone, checke en permanence le réseau, et un signal est envoyé à une nouvelle brigade anti-porno qui sera de faite crée, des sanctions seraient prises, et à un certains nombres de sanctions, une + importante et sévère finit par tomber (faut trouver les fameuses sanctions).
Ça laisse rêveur, mais la loi n'est pas écrite en ce sens. Un mineur peut parfaitement aller sur un site porno sans violer aucune loi, c'est le site qui est responsable de lui avoir donné l'accès.

Le code pénal est écrit ainsi.

Il puni le fait de diffuser à des mineurs des contenus à caractère pornographique (y compris zoophile), violent, incitant au terrorisme, atteinte à la dignité humaine, et se livrer à des jeux pouvant le mettre en danger.

Concernant ton premier point, la loi sur le contrôle parental obligatoirement installé sur les appareils connectés est entrée en vigueur depuis quelques temps il me semble.

Le 16/10/2024 à 07h 39

Oui, le live, le direct est payé au temps passé. Mais les films et vidéos pornographiques sont vendues en abonnement mensuel, location ou "achat" sur la plateforme. Ici, Spotify vend des oeuvres audio au forfait durée.

Cela-dit, je me rends compte que je ne suis probablement pas le public visé par cette offre, j'imagine qu'on écoute des livres comme on écoute la radio ?

Oui, le live, le direct est payé au temps passé. Mais les films et vidéos pornographiques sont vendues en abonnement mensuel, location ou "achat" sur la plateforme.
Non, certains te permettent d'acheter un forfait de minutes (par lot de 50 il me semble) en plus de la possibilité d'acheter ou louer le film ou la scène complète. C'est ce que je disais en #1.3

Le 15/10/2024 à 18h 16

Ou des 3615, 3617 ... les 0800... ;)
Qu'a pas que le bizz qui utilise çà... non mais ! :)

Là c'est un peu différent, tu payes un quota de minutes (genre 50, 200, etc, pour les personnes qui picorent le contenu je suppose) ou alors tu achètes/loues le film complet.

Le 15/10/2024 à 13h 00

Perso je suis pas un gros fan des livres audio, je préfère ma liseuse numérique dans mon lit.

Le 15/10/2024 à 12h 57

Et au final ça reviendrait presque plus cher que la version ebook (généralement dans les 7.99 ou 9.99).

Le 15/10/2024 à 12h 28

Rigole pas, mais le paiement à la minute est un des business models de certaines plateformes de streaming de X.

Le 15/10/2024 à 15h 25

J’ai une clé de licence W11 Pro à revendre si tu veux :santa_flock:

Je te l'échange contre une clé Manjaro :p

Le 15/10/2024 à 12h 45

Quand le revendeur nous facture 5,98 euros un… email
Ah ben bravo, voilà dans quoi passent nos abonnements ! :cartonrouge:

#cestunscandale #rembourseznosinvitations

Le 15/10/2024 à 13h 08

Projet intéressant, par contre je trouve le nom un peu malheureux. Il intègre une technologie dedans (GPT) alors qu'il ne repose pas forcément sur celle-ci puisqu'ici propose en backend différents modèles font GPT.

Le 15/10/2024 à 12h 51

De mémoire, HAL9000 se protège et protège la mission scientifique, le menant au meurtre.
C'est dans 2010 qu'on révèle le dilemme, mais c'est une entourloupette scénaristique.

Le roman de 2001 donne la réponse directement (là où le film 2010 l'a donnée après coup). Il a été écrit en même temps que le film même s'ils ont divergé ensuite en raison des contraintes de tournage ou de choix de Kubrick.

HAL-9000 a sombré dans la névrose à causes d'ordres contradictoire. Il devait garantir le succès de la mission, il devait conserver le secret de celle-ci, et il n'a pas la droit de mentir aux humains.

En gros, le problème n'est pas HAL mais ses concepteurs.

Le 15/10/2024 à 09h 09

Je suis en train de voir un truc... Matt vient de se foutre dans une merde noire si c'est bien le cas (oui encore plus que celle dans laquelle il s'est mise tout seul).

Le code source d'ACF est disponible ici. Aucune licence n'est précisée. Donc, en théorie, le plugin n'est pas open source.

Autrement dit : le fork est totalement illégal (sans même parler de la prise de contrôle du plugin sur Wordpress.org, qui est un autre sujet)

[edit]
Je me corrige. J'ai trouvé une référence à la licence. Le plugin est bien sous GPLv2. On trouve la licence dans le fichier readme.txt (mais attention, il faut bien l'ouvrir, car c'est dans le fichier readme.txt, et pas dans le fichier README.md qui est en prévisualisation).

Mais la référence est plutôt bien planquée...

Oui j'avais téléchargé les sources justement pour voir la licence ;)

Elle n'est pas visible sur GitHub tout simplement parce qu'il manque le fichier LICENSE.

Mais j'ai des doutes que ce genre de hijack soit compatible avec la GPLv2.

Le 15/10/2024 à 07h 33

Oui, j'ai vu ça. Et ça continue. Depuis tout à l'heure, une bonne dizaine de 1 étoile en quoi, 2/3 h ?

En même temps, ce fork hostile a été fait en prenant le contrôle du produit existant. Il suffit de regarder les URL pour s'en rendre compte.

Depuis qu'il a sortie l'arme nucléaire pendant le WordCamp, Matt ne fait que jouer au con, mais d'une manière telle qu'il faut vraiment être siffoné pour agir ainsi. WP Engine dispose maintenant d'un dossier assez costaud pour accuser Automattic de chantage et d'abus de position dominante.

WP Engine a encore un coup à jouer : lancer son fork, et sa propre plateforme de plugin. Ce serait un excellent coup à jouer pour eux.

L'espace d'un moment j'ai eu un doute si ce n'était pas aussi une violation de la GPLv2, mais après relecture de celle-ci je ne suis pas certain. Quoique effacer l'auteur original (le copyright holder dans le texte) ne me semble pas dans l'esprit de la licence. Après, WP Engine reste listé dans les contributeurs.

Je te rejoins là-dessus, ils ont un coup à jouer en faisant un fork de WordPress et le proposer en lieu et place sur leur plateforme.

Le 14/10/2024 à 18h 48

Et si je te dis que c'est encore pire que ça ? Non seulement il forke, non seulement il "prend" la réputation du plugin forké, mais en plus... j'ai lu qu'il remplacerait automatiquement le plugin ACF par SCF !

Il est en train de se faire descendre dans les avis, en tous cas.

Bah, que dire à part que ce type est un connard ? Rien d'autre.

Il est en train de tuer un produit qui jouissait d'une forte réputation avec son comportement de débile.

Le 14/10/2024 à 15h 09

En fait mon opinion sur ce type se confirme. Un wannabe Elon Musk.

Mais sans les miyards en poche.

Cela dit, il semble avoir accès à la même came.

Le 14/10/2024 à 13h 02

Je confirme, j'ai eu une très belle expérience avec le Lumia 735 et WP était prometteur comme système. La home était très efficace et pratique.

Edit : damned, je vais me prendre un procès d'Automattic. Whatever.

Le 13/10/2024 à 09h 04

Je pensais plutôt à toute la partie "pour Entreprises", et donc OpenAI dans Azure.
La construction des modèles applicatifs sur ces briques technologiques crée du vendor-locking.

Combien de boites vont mettre des pièces dans l'open source / auto hébergement alors qu'elles sont déjà full "goto le cloud, gérer son propre IT c'est has-been" ?

faut pas se leurrer, le plus gros du marché de l'IA viendra de là (tous leurs chatbot, moteur d'IA et cie dans les sites et applications)

Ensuite, regardes les % d'usages des cloud : Aws reste loin devant Azure et Google, parce qu'il a démarré le 1er et que les entreprises ont signé avec le premier.

Faire l'effort de quitter Aws est TRES couteux.
Ils ne s'en rendent pas encore complètement compte mais sortir d'un cloud Aws, c'est pire que de changer d'outil de virtu (vmware) qui est déjà pas simple.

Je pense qu'ici, ils sont dans une target de préparation de monopole "classique silicon valley" :
* marche forcée du CA -> faut être le 1er et le rester
* levées de fond à balle donc bénéfices osef
* dans 5 ans, 1st provider et 60-70% du marché captif, on augmente les tarifs.

Je dis pas qu'ils vont réussir mais je pense que c'est leur fond de pensée et leur cible.
Après, on est pas à l'abri que l'IA soit une vraie bulle (pas comme le Cloud), et qu'elle fasse psshhhiittt si on rentre en difficultés économiques et que les "belles promesses" ne donnent pas les résultats escomptés et survendus

(remplacer les gens, remplacer les devs .... euh lol ?)

Justement c'est bien ce que je disais. Les services OpenAI ne sont que des API pour attaquer un modèle hébergé par eux, ou managé par Azure et mis à disposition d'un client. Le client a juste un endpoint à taper.

Derrière, tu as besoin d'un SDK pour l'exploiter dans tes applications dans tous les cas. Même s'il y a quelques applis prêtes à l'emploi en quickstart, c'est pas la panacée.

Et il se trouve que les concurrents intègrent un mode de compatibilité avec le même contrat d'API pour faciliter la réversibilité.

La partie vendor lock est plutôt dans le cas de l'utilisation des services managés comme tout ce qui est AI search et compagnie. Sauf que là, c'est au final le cloud provider qui met tout ceci à disposition. Chez Azure c'est du OpenAI (parce qu'ils ont mis quelques pépettes dedans), chez les autres, ce sont aussi leurs produits.

Le 12/10/2024 à 19h 04

Ah non, je pense que le message est hautement clair en fait ...

Jusqu'en 2029, petit prix, développement de l'usage, attrait des capitaux et investissement, et donc implicitement "destruction de la concurrence" pour se foutre en situation de monopole.

Une fois tous les services mis en place et basés sur ChatGPT et contrats passés avec les boites, augmentation drastique de l'abonnement mensuel.

Allez hop, à la caisse les clients coincés et drogués.

Pas certain.

Les SDK de Google pour Gemini reprennent le format des API d'OpenAI par exemple.

Tout comme LLaMA est en train de s'imposer comme un standard dans les modèles auto hébergés et open weight. Mistral un peu moins, Large n'étant pas ouvert ils se ferment des portes là où Meta s'impose par ce biais.

Et Microsoft développe elle aussi ses propres modèles avec Phi en open models, comme LLaMA.