Okki
est avec nous depuis le 11 novembre 2009 ❤️
Linuxien depuis 1996, actuellement sous Fedora avec l'environnement de bureau GNOME.
I ❤️ systemd, Flatpak, PipeWire, Wayland… et toutes les nouveautés qui font hérisser le poil des grincheux (sauf si ça vient de Canonical 😝)
1318 commentaires
Pourquoi les producteurs de disques veulent bloquer t411.me
18/02/2015
Le 19/02/2015 à 07h 24
Ça peut être également libre et gratuit, donc respectueux de l’utilisateur. Plutôt que d’utiliser les DNS de Google, tu peux installer ton propre serveur DNS.
LibreOffice 4.4 disponible avec « la plus belle » interface
30/01/2015
Le 01/02/2015 à 21h 06
Laisse tomber, encore un qui pense qu’en 2015, Linux s’utilise toujours en ligne de commande. Ou qu’il n’existe qu’Ubuntu et l’environnement Unity. Va savoir.
Alors qu’au final, il existe une foultitude de distributions et d’environnements de bureaux différents (GNOME, KDE, elementary OS, Budgie Desktop, Cinnamon, MATE…). J’en trouve certains infiniment plus jolis que Windows par défaut, même si c’est totalement subjectif.
Le 31/01/2015 à 21h 03
C’est vrai. Et je ne saurai l’expliquer. Peut être que d’envisager de contribuer à un aussi gros projet peut paraître effrayant. Peut être que le fait de contribuer à une suite bureautique n’est pas ce qu’il y a de plus sexy.
Pendant longtemps, du temps d’OpenOffice.org, Sun Microsystems avait du mal à accepter les patchs de la communauté (y compris quand ça provenait de grosses entreprises comme Red Hat) et refusait tout changement conséquent. C’est ce qui a d’ailleurs fini par pousser la communauté à forker, tout en créant LibreOffice et la Documentation Foundation, pour gérer tout ça de façon plus ouverte.
Quand les développeurs ont enfin eu les mains libres pour retravailler le code source, l’héritage de toutes ces années d’immobilisme fut particulièrement conséquent. Par exemple, OpenOffice.org fut lui-même créé suite au rachat et à la libération de la suite bureautique allemande Star Office. Le code contenait plus de 50 000 commentaires en allemand, qui n’avaient jamais été traduits. Sun ne voulait pas y toucher. Traduction dans un anglais technique qui a donc commencée avec la première version de LibreOffice en septembre 2010, et qui se termine finalement seulement maintenant. Ce n’était pas aussi facile que de traduire un bouquin, puisque les commentaires étaient de plus en plus difficiles à trouver, avec plein de faux positifs lors des recherches.
D’avoir des commentaires en allemand ne facilitait pas une première entrée dans le code, quand on ne souhaitait que contribuer occasionnellement.
Il y a également eu un gros nettoyage de code, et une grande simplification de ce dernier. Là encore, ça devrait faciliter l’arrivée de nouveaux contributeurs.
Faut lire les différents billets de blog de Michael Meeks (pour la version 4.1, la 4.2, la 4.3 et la 4.4) pour voir tout le travail accompli en coulisse.
Encore une fois, travail qui aurait du être fait du temps d’OpenOffice.org. Au final, même s’ils ne sont pas partis de zéro, j’ai presque envie de dire qu’il faudrait voir LibreOffice comme une suite bureautique toute jeune, qui n’aurait que 3-4 ans. L’aventure communautaire est finalement toute récente.
Le 31/01/2015 à 19h 32
Le 31/01/2015 à 17h 51
Par pure curiosité, puisque c’est libre et gratuit, vous faites un peu plus régulièrement des mises à jour et utilisez bien la dernière version stable conseillée, ou, comme souvent, faut faire des tonnes de tests de compatibilité avant déploiement, et vous vous traînez donc une vieille version depuis des lustres ?
Le 31/01/2015 à 16h 03
Le 31/01/2015 à 15h 37
Le 31/01/2015 à 10h 37
Le 31/01/2015 à 00h 08
Il faut également se demander si ce n’est pas non plus juste une question de moyens, si des entreprises l’ont réellement déjà demandé, ou si le travail n’était pas déjà en cours (comme le changement de toolkit dont on parlait précédemment, qui demande un travail monstre).
LibreOffice n’est pas développé par un géant comme Microsoft. Les moyens ne sont absolument pas les mêmes. La méthode de développement non plus. Tout le monde peut y contribuer.
Maintenant, il faut savoir que parmi les principaux contributeurs, il y a l’entreprise Collabora, qui propose une version adaptée aux entreprises, avec du support, et surtout, des améliorations demandées par ses clients.
Par conséquent, si une entreprise ou une administration chouine dans son coin comme quoi ce n’est pas assez joli ou qu’il lui manque telle ou telle fonctionnalité, plutôt que de jouer les pingres en récupérant la version gratuite, ils pourraient prendre du support auprès d’une entreprise telle que Collabora, tout en leur faisant part de leurs doléances.
Plus Collabora, Red Hat et compagnie gagneront de l’argent avec le libre, plus ils pourront allouer de nouveaux développeurs aux logiciels qu’ils supportent. Au final, tout le monde est gagnant.
Le 30/01/2015 à 21h 05
Elle est bel et bien considéré comme stable, mais plus à destination des early adopters (adopteurs précoces ?). Pour le monde professionnel, ça sera plutôt l’ancienne version 4.3.5 qui sera conseillée. Cette dernière, ayant déjà bénéficié de cinq révisions apportant leur lot de correctifs, sera beaucoup plus stable.
Le 30/01/2015 à 19h 33
Je peux me tromper, mais de ce que j’ai compris, ils ne pourront pas se débarrasser de VCL tant que tous les éléments qui se basent dessus n’auront pas été convertis. Ça semble être une dépendance obligatoire pour le moment (ce qui oblige donc à ce que les boîtes actuelles soient toujours en VCL).
Ensuite, il y a le facteur temps. On voit bien que la conversion de près d’un millier de boîtes de dialogue prend du temps. Le travail semble avoir commencé du temps de LibreOffice 4.0, sorti le 7 février 2013, il y a donc déjà deux ans.
Par contre, une fois qu’ils auront des fichiers XML standards pour toutes les boîtes (à voir ce qu’il reste d’autre), ils pourront enfin travailler sur l’interface principale. Et ce jour là, plutôt que de convertir toutes ces boîtes en VCL, ils pourront les convertir en Qt ou whatever.
Le 30/01/2015 à 19h 07
Ils y travaille. Ils ont déjà converti près d’un millier de boîtes de dialogue dans un autre format, déjà plus facile à maintenir, mais qui sera également beaucoup plus simple à convertir à l’avenir, dans le cas où ils basculeraient vers un autre toolkit.
Le 30/01/2015 à 18h 25
Il n’y a pas à dire, t’es vraiment le roi du FUD.
Aucune idée de comment ça se passe sous Windows, mais sous Linux (alors que j’utilise pourtant une distribution de type rolling release), avec l’environnement de bureau GNOME, et que des drivers et logiciels libres, mon système et mon environnement de travail sont d’une stabilité, c’en est impressionnant.
Jamais le moindre plantage (que ce soit système ou applicatif). C’est d’une sérénité, qui m’étonne moi-même (comme quoi, moi aussi je sais rester modéré. Même si, pour le coup, je trouve effectivement les problèmes particulièrement rares).
Et personnellement, j’aurai avancé des arguments strictement opposés aux tiens, en parlant du libre. Pour moi, au contraire, ils font énormément d’efforts sur la qualité du code et du développement. Et à l’inverse d’une bonne distribution Linux (tu n’as peut être pas essayé la bonne, ou peut être que ton matériel n’était pas aussi bien supporté qu’il aurait du… parce que oui, sous Linux, on doit malheureusement tout faire nous-même), mes rares expériences sous Windows m’ont donné l’impression d’un environnement mal pensé, mal conçu, et source de nombreux problèmes (comme le fait qu’il faille accorder une attention toute particulière au processus d’installation d’un logiciel, sous peine de se retrouver avec énormément de merdes non désirées).
Sur la question des forks, qui sont finalement plutôt rares, je trouve, ça apporte souvent du bon. Devant l’immobilisme du serveur d’affichage XFree86 en son temps, nous sommes bien contents qu’il y ai eu le fork X.org pour faire avancer les choses dans le bon sens (une bien meilleure stabilité et l’ajout de nouvelles fonctionnalités pour vivre avec son temps). Même chose vis-à-vis d’OpenOffice.org et LibreOffice, quand on voit à quel point le développement de ce dernier, que ce soit au niveau du nettoyage du code, tâche particulièrement ingrate s’il en est, l’amélioration de la stabilité, l’ajout de nouvelles fonctionnalités, et surtout, une bien plus grande ouverture à la communauté, n’aura apporté que du bon.
Et pour finir sur la collaboration et la coordination, je trouve que les différents acteurs collaborent plutôt bien entre eux, même s’il y a toujours moyen d’améliorer les choses (il aura fallu du temps pour mettre en place des fondations pour les différents gros projets, ou une structure de normes communes).
Maintenant, ça reste aussi, selon les points de vue, à la fois une force et une faiblesse de Linux et du libre. C’est bien qu’on puisse avoir de nombreuses distributions et environnements de bureau différents, histoire de pouvoir répondre à tous les besoins, quels qu’ils soient. Mais dans le même temps, ça divise effectivement la force de travail, qui aurait pu aller plus loin sur un projet unique.
Personnellement, je préfère le libre et sa communauté, tels qu’ils sont, mais je conçoit parfaitement que ça ne puisse pas être adapté à tout le monde.
Le 30/01/2015 à 17h 59
Aucune idée si c’est également le cas sous Windows, mais sous Linux, il suffit d’aller dans Outils, Options, Affichage, puis à Style et taille d’icône, choisir Sifr.
Le 30/01/2015 à 17h 15
Surtout au prix où ils nous le vende…
Sinon, pour ceux qui s’intéressent à la technique, le blog de Michael Meeks traite de tous les changements qui ne sont pas toujours visibles par l’utilisateur. Billet qui sera peut être traduit par LinuxFR, comme ce fut le cas des précédents.
Le futur de Microsoft : Windows 10, Xbox App, Spartan et HoloLens
21/01/2015
Le 22/01/2015 à 14h 29
Le 22/01/2015 à 13h 58
Je dirais plutôt à partir de la page 35, après qu’on ai eu plusieurs centaines de commentaires inintéressants et redondants. Ça devient tellement chiant, que peu importe le sujet, quand ça traîne en longueur, ça finit toujours par partir en sucette.
Et pour les avoir tous lus, franchement, j’étais venu en tant que linuxien qui s’intéresse à ce que propose la concurrence, mais je n’ai strictement rien appris d’intéressant dans les commentaires, qui tournaient majoritairement autour de la gratuité ou non pour telle ou telle version, et comment ça se passe si on le réinstalle, et blah blah, et blah blah, alors que le produit n’est pas encore sorti et que la politique commerciale du produit n’est absolument pas arrêtée.
Mais oui, je te l’accorde, c’est devenu légèrement hors sujet " />
Le 22/01/2015 à 13h 13
Le 22/01/2015 à 12h 38
Je reprenais surtout ses exemples. Pour le coup, Krita, qui semble effectivement être un excellent logiciel, est plutôt dédié au dessin et à la création artistique, plutôt qu’au traitement photo ou à la retouche.
D’ailleurs, en parlant de Krita, on notera qu’une université parisienne a prévue de remplacer Photoshop par ce dernier, dans son cursus : Remplacement de Photoshop par Krita dans une université parisienne.
Mais sinon, parmi les nombreux très bons logiciels libres, on peut également citer Blender pour la 3D et l’animation, Ardour pour l’audio, Inkscape pour le dessin, Scribus pour la publication…
Enfin bon, ce n’est pas ce qui manque.
Le 22/01/2015 à 12h 09
Le 22/01/2015 à 10h 46
Le 22/01/2015 à 10h 36
Le 22/01/2015 à 09h 48
En soit, Linux est déjà prêt pour le desktop. Puis 2015 va être une très bonne année, avec l’abandon du vieillissant serveur d’affichage X.org au profit de Wayland, ou l’arrivée des applications sandboxées. Les environnements sont également de plus en plus matures et complets, avec des logiciels libres qui couvrent quasiment tous les besoins des particuliers.
Le seul truc qui manque réellement, c’est finalement un constructeur pour y croire, capable d’en faire la promotion, de le mettre en avant. Par exemple, Dell a bien sorti un unique modèle sous Linux, mais planqué au fin fond de son site, et plutôt réservé aux développeurs. Ça ne risquait donc pas de percer.
À l’inverse, quand on voit le succès des Chromebook, qui sont basés sur Linux, et qui font déjà 25% de PdM aux US sur la vente de portables, on se dit que oui, c’était faisable, et qu’il suffisait de se donner les moyens d’y croire. C’est juste dommage que ce soit Google qui soit derrière, et qu’au final, non seulement ce ne soit pas un système d’exploitation complet, mais que ce soit en plus à l’opposé de la philosophie du libre.
Le 22/01/2015 à 08h 45
Quand le client Steam sur Linux efface toutes vos données
19/01/2015
Le 21/01/2015 à 00h 34
Pour un système uniquement composé de logiciels libres, c’est effectivement un peu moins intéressant. Quand il s’agit de drivers ou de logiciels libres, la communauté ou les équipes dédiées des différentes distributions commerciales peuvent corriger les bugs, les failles de sécurité, s’assurer que ça ne fait rien dans ton dos, comme envoyer des informations te concernant à un éditeur tiers…
Par contre, dès que tu te met à installer des logiciels propriétaires, la communauté est tout de suite écartée, et tu dois avoir une confiance aveugle dans l’éditeur. Nous n’avons aucun moyen de corriger ou d’améliorer quoi que ce soit, tout comme nous n’avons plus aucun moyen de savoir ce que fait réellement le logiciel.
Par conséquent, puisque nous ne pouvons pas avoir confiance, on enferme le logiciel dans une boîte, et on contrôle beaucoup plus finalement ce qu’il a le droit de faire, à quoi il peut accéder, et ce qui peut en sortir.
Ensuite, au delà des questions de sécurité, il y a la toute bête question de la distribution des logiciels par les éditeurs. Sous Windows, un éditeur choisi quelle version minimum de Windows il souhaite supporter, il compile son logiciel en fonction, et ça tournera sur toutes les versions suivantes. S’il vise Vista, ça tournera également sous Windows 7 et 8.
Tandis que sous Linux, de part l’extrême liberté qu’on a d’assembler différents composants pour créer une distribution, que ce soit les versions des logiciels et des bibliothèques qui diffèrent, le système d’init qui peut changer lui aussi (upstart sous Ubuntu, systemd sur les autres), le serveur d’affichage (actuellement X.org pour tout le monde, mais bientôt Mir pour Ubuntu, et Wayland pour les autres), que ça devient compliqué pour un éditeur de logiciels propriétaire de supporter plusieurs distributions.
Dans le cas de logiciels libres, chaque distribution fait elle-même le boulot qui la concerne, mais pour un logiciel propriétaire, c’est à l’éditeur de se démerder.
Donc là, l’idée, ça serait de continuer à avoir des distributions telles qu’on les connaît aujourd’hui, avec les systèmes de packages habituels (DEB, RPM…), tout en pouvant, dans la foulée, installer des conteneurs fournis par différents acteurs. Par exemple, GNOME pourrait fournir un conteneur contenant une version complète de chacune de ses versions. Un éditeur commercial qui développerait une application pour cet environnement, proposait lui aussi un conteneur avec son application et tout ce dont il a besoin, en indiquant pour quelle version de GNOME son application est prévue.
Au final, en tant qu’utilisateur, même si t’as une Debian avec une version de GNOME beaucoup plus vieille que ce qui est nécessaire pour ce programme, tu récupères les deux conteneurs, tout en pouvant ainsi utiliser l’application sans problème.
Ça simplifie la vie de tout le monde, tout en améliorant la sécurité.
Par contre, n’étant pas développeur sur ces questions et n’ayant suivi tout ça que de loin, j’ai peut être mal interprété certains points, même si ça doit être ok pour l’idée générale.
Le 20/01/2015 à 02h 23
Christian Schaller vient de publier un billet de blog où il décrit toutes les nouveautés de Fedora 22 (Wayland devrait être pleinement fonctionnel et proposé par défaut, de grosses améliorations sur la consommation d’énergie et la durée de vie des batteries sont également attendues…)
Puis il traite également du cas des applications sandboxées (voir le paragraphe Application bundles). Apparemment, ça ne sera pas prêt pour Fedora 22, mais ça sera tout de même proposé en tant que preview technologique. Dès aujourd’hui, on peut d’ores et déjà récupérer des environnements GNOME 3.14 et 3.16 (version en cours de développement) par ce biais, et utiliser des applications sandboxées de démonstration (gedit, builder, puis des trucs plus anecdotiques pour tester le fonctionnement d’OpenGL ou de l’audio au sein d’une sandbox).
Le 19/01/2015 à 18h 41
Il y a quelques mois, Gaming on Linux avait publié un article sur les jeux qui s’installaient n’importe où et foutaient la merde dans le répertoire de l’utilisateur.
Alors que normalement, il existe une norme à respecter quand à l’emplacement des fichiers. Par exemple, les fichiers de configuration du jeu devraient aller dans \(XDG\_CONFIG\_HOME (ce qui correspond par défaut à \)HOME/.config). Les sauvegardes devraient aller dans \(XDG\_DATA\_HOME (ce qui correspond à \)HOME/.local/share). Et ainsi de suite.
Ce qui permet de faire aisément la distinction entre toutes ces données, et lors d’une demande de désinstallation, de pouvoir laisser le choix à l’utilisateur de ce qu’il souhaite garder. Ça rend également les backups beaucoup plus simples.
Malheureusement, les éditeurs n’en ont rien à foutre, et ça va finir comme sous Windows…
Le 19/01/2015 à 18h 25
Si tu te contente juste de vérifier que la variable n’est pas vide, tu peux avoir tout autant de problèmes. Personnellement, j’utiliserai plutôt -dO, pour m’assurer qu’il s’agit bien d’un répertoire, bel et bien présent, et que le propriétaire de ce dernier est bien le même que celui qui exécute le script.
Le 19/01/2015 à 15h 17
Lennart Poettering, l’auteur de systemd, avait sorti un billet de blog il y a quelques temps, pour expliquer comment il voyait le futur de la distribution d’applications sous Linux, et le sandboxing de ces dernières.
Par la suite, Allan Day, qui s’occupe de l’ergonomie de l’environnement de bureau GNOME, en a publié deux autres (ici et là) pour expliquer sa vision de l’intégration de toutes ces technologies, et comment elles seraient exposées à l’utilisateur.
Microsoft fustige Google pour les détails publics d’une faille corrigée demain
12/01/2015
Le 13/01/2015 à 18h 31
On a souvent lu que la NSA faisait tout son possible pour abaisser la fiabilité des algorithmes de chiffrement, des générateurs de nombres aléatoires… voir, tout simplement, de la sécurité dans son ensemble.
Les États-Unis ont beaucoup misé sur leurs capacités offensives, au détriment de leur propre sécurité (et c’est à ce moment là que vous vous demandez quel peut bien être le rapport avec la choucroute).
Dans le même temps, la Chine, la Russie, et sûrement tout un tas d’autres pays (sans parler des groupes mafieux), se sont mis à engager des légions de développeurs, de hackers, d’experts en sécurité, pour lire chaque nouveau commit du kernel Linux et autres logiciels libres, pour voir si une faille exploitable ne se serait pas glissée dans la foulée. Et bien évidemment, même chose du côté de Windows, ou de tout autre logiciel populaire.
Croire que Microsoft et les USA peuvent encore prendre leur temps de corriger leurs failles, qu’il n’y a pas à s’inquiéter, qu’ils sont les plus forts et qu’il n’y a rien à craindre, me fait doucement rigoler.
Ça se trouve, la faille en question est déjà exploitée depuis belle lurette par le malware d’une force étrangère qui ciblerai précisément les USA. De l’un de ceux que l’on découvre de temps en temps et dont on apprend qu’ils sont en circulation depuis cinq ou six ans, et dont on apprend seulement maintenant l’existence.
Le monde a changé. De mettre trois mois à corriger une faille puis se décider à sortir le correctif, pour ensuite attendre encore quelques mois que les entreprises et autres administrations se décident enfin à mettre à jour, je trouve ça complètement aberrant et irresponsable.
Kasperksy met la main sur une variante du malware Turla conçue pour Linux
12/12/2014
Le 14/12/2014 à 05h 36
En 2014, il y avait une base de deux milliards d’ordinateurs personnels (« As of June 2008, the number of personal computers in use worldwide hit one billion, while another billion is expected to be reached by 2014. »)
Toujours en 2014, la part de marché de Linux sur le poste de travail semble être de 1.25% (« According to web server statistics, as of December 2014, the estimated market share of Linux on desktop computers is 1.25%. »)
Ça nous fait donc déjà 25 millions de machines sous Linux… Mais comme Linux est également utilisé sur plus de 60% des serveurs web, sur près de 80% des smartphones (parts de marché d’Android), mais également sur l’écrasante majorité des objets connectés qui commencent à débarquer, au final, ça représente des centaines de millions, voir des milliards de machines sous Linux.
Donc bon, je crois qu’il y a matière à s’amuser et à intéresser les créateurs de virus.
Puis le coup des sources ouvertes, ça ne tient pas non plus. Celles de Windows ne sont pas disponibles, et ça ne l’a pas empêché de voir apparaître des centaines de milliers de virus différents ces vingt dernières années.
Et le fait que les sources soient ouvertes, ça va dans les deux sens. Plus facile à trouver d’éventuelles failles, aussi bien du côté des black hat que des white hat, mais également plus facile à corriger. Sous Windows, seul Microsoft peut corriger un problème. Sous Linux, n’importe qui peut s’en charger. Les projets logiciels eux-même, les différentes distributions qui collaborent, les utilisateurs ou les entreprises (Google, Facebook… nombreuses sont celles qui contribuent).
Et quand il y a des failles à corriger, on attend pas bêtement le deuxième mardi du mois…
Le 13/12/2014 à 14h 46
De toute façon, tout comme le prochain Windows, Linux aura également bientôt droit aux applications sandboxées
Billet de Lennart Poettering, Revisiting How We Put Together Linux Systems. Ainsi que deux billets d’Allan Day, Sandboxed applications for GNOME et Sandboxed applications for GNOME, part 2.
Après, pour plus de sécurité, il faut également bien choisir sa distribution. Certaines, comme Fedora, proposent une configuration adéquate de SELinux qui limite pas mal les risques, quand d’autres distributions ne proposent absolument rien de plus que les basiques droits Unix.
Fedora 21 est disponible, en trois versions : Workstation, Server et Cloud
10/12/2014
Le 13/12/2014 à 14h 56
C’est parce que tu t’es trompé de distro " />
Chez Fedora, ils sont pro GNOME, quand Apper semble destiné à KDE. Avec le bon environnement, t’aurais pu utiliser le bien plus joli, ergonomique et fonctionnel GNOME Software. Pour du KDE, personnellement, j’aurai plutôt opté pour openSUSE.
La fausse polémique de la revente des photos Flickr par Yahoo
01/12/2014
Le 02/12/2014 à 01h 07
Les licences Creative Commons ont bel et bien été adaptées au droit français. Voir la FAQ à ce sujet.
L’Europe et la France commencent timidement à s’y mettre :
* Bruxelles encourage les États à utiliser des licences Creative Commons
* Le site Internet du gouvernement passe à l’heure des Creative Commons
* Le site du ministère de la Culture passe (presque) sous Creative Commons
HandBrake 0.10 : H.265, VP8 et QuickSync Video d’Intel au menu
24/11/2014
Le 25/11/2014 à 00h 01
Sous Linux, tu peux utiliser libfaketime pour fausser la date facilement, plutôt que de devoir tout refaire à chaque fois que t’as besoin d’utiliser ton logiciel.
Dans un script, tu peux donc mettre
LD_PRELOAD=/usr/lib/libfaketime.so.1 FAKETIME=“2014-10-28 20:30:00” ton_programme
Le script exécutera ainsi ton_programme, en lui faisant croire qu’on est le 28 octobre 2014 à 20h 30. En plus de l’avantage suscité, le reste du système continue d’être à la bonne date, ce qui peut t’éviter un certain nombre de problèmes, comme les certificats de ton navigateur, qui ont besoin d’une date correcte (trop tôt, ils peuvent ne pas avoir été encore émis, et trop tard, ils peuvent avoir expirés).
Les députés ne veulent pas d’une définition positive du domaine public
21/11/2014
Le 23/11/2014 à 08h 31
Sur ce point, je trouve que c’était un gros bullshit de la part de Fleur Pellerin, puisque si l’on prend l’exemple des américains, toutes les oeuvres créées par le personnel des agences fédérales (NASA, NOAA, NIH, armée, gardes côte…) sont directement dans le domaine public. Ça concerne donc toutes les photos produites par la NASA, qu’on a plaisir à retrouver sur Wikipédia, les logiciels et données météorologiques ou scientifiques, et tout plein d’autres bonnes choses.
Ils ont beau être le pays le plus capitaliste qui soit, ça ne les empêche pas de trouver normal que du travail financé par de l’argent public appartienne au public, et que ce dernier n’ai donc pas à le payer deux fois pour pouvoir en jouir.
Copyright status of work by the U.S. government
Marché public Microsoft Office : la réponse du ministère de la Culture
21/11/2014
Le 21/11/2014 à 21h 52
Le ministère de la Culture veut 300 licences Microsoft Office
21/11/2014
Le 21/11/2014 à 20h 05
Le 21/11/2014 à 19h 54
Ça dépend. Collabora propose une version de LibreOffice dédiée aux entreprises, avec support longue durée, correction de bugs et compagnie. Puis comme Collabora est l’un des contributeurs les plus important de la suite bureautique, prendre leur offre ou du support chez eux, les fait vivre, tout en étant bénéfique à l’ensemble des utilisateurs.
Le 21/11/2014 à 19h 40
Même par deux, ça ferait 45 000 euros. Un peu plus bas, tu descends à 110 euros, ce qui ferait encore 33 000 euros. On ne saura jamais combien ils paieront, et si dans le courant de l’année prochaine, ils n’en recommanderont pas une fournée.
Mais ce qui est sûr, c’est que tous les ministères y passent. Quelques dizaines de milliers d’euros par-ci, quelques centaines de milliers d’euros par-là. On a bien vu que tout type de logiciels propriétaires confondu, ça nous coûtait une fortune.
308 millions d’euros de dépenses logicielles en 2011 pour l’État
Et encore une fois, c’est de l’argent public. Alors, bien évidemment, on ne peut pas passer au tout libre du jour au lendemain. Ce qui m’ennuie, c’est que malgré les années qui passent, on achète encore et toujours du logiciel propriétaire, tout en ayant une attitude complètement passive en matière de logiciel libre. En gros, l’État attend qu’il arrive de lui-même à hauteur.
Ils n’ont donc rien compris à ce qu’était un logiciel libre, qui ne fait que ce que ses utilisateurs veulent bien qu’il fasse. Si personne ne contribue jamais, que ce soit en terme de code ou de dons, il n’avancera pas. Et j’ai beau suivre le développement d’un certain nombre de logiciels libres, je n’ai pas encore vu la moindre contribution conséquence de la part des pouvoirs publics.
Le 21/11/2014 à 19h 25
Dans le cas d’une entreprise privée, ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent de leur argent. S’ils préfèrent des solutions entièrement propriétaires, que ce soit chez Apple ou Microsoft, c’est leur droit.
Là, on parle d’un ministère, dont les achats se font donc avec l’argent public. Et personnellement, j’aurai préféré que mes impôts (300 licences, même au prix de gros, ça doit représenter quelques dizaines de milliers d’euros) servent à payer des développeurs qui auraient amélioré LibreOffice pour qu’il réponde aux besoins du ministère. Et par la même occasion, en plus de créer des emplois locaux, toutes ces améliorations apportées à la suite bureautique, auraient bénéficié à l’ensemble des entreprises et de la population.
Je considère le logiciel libre comme un bien commun. Il est donc normal que nos impôts privilégient une solution accessible au plus grand nombre. Devise de la France, tout ça…
Le 21/11/2014 à 19h 13
Je ne sais pas si ça résout le problème, mais dans la version 4.4 prévue pour janvier prochain, il y aura un nouveau sélecteur de couleurs.
Ce qui m’embête le plus dans cette histoire, c’est que dans le cas où LibreOffice aurait réellement des lacunes, plutôt que de mettre des développeurs sur le coup pour l’améliorer et que ça profite à tout le monde, aussi bien l’ensemble des ministères, des entreprises européennes ou de la population, ils vont bêtement dépenser leur argent. Et finalement, tout le monde devra sans cesse payer pour la même chose. C’est finalement le même dilemme entre le fait d’être locataire ou devenir propriétaire.
Ubuntu 14.10 se renforce, mais ne crée pas de vagues
23/10/2014
Le 25/10/2014 à 18h 52
Le 25/10/2014 à 03h 15
Tu dois également pouvoir éditer ~/.profile et y ajouter
EDITOR=nano
export EDITOR
alias editor=$EDITOR
Le 24/10/2014 à 16h 12
Changer l’éditeur par défaut sur Debian
« Dégooglisons Internet », la nouvelle campagne de Framasoft
09/10/2014
Le 11/10/2014 à 22h 08
Vous avez une idée, de quels seront les besoins en espace disque ? Autant certains services ne devraient pas consommer énormément (et encore, si ça devient populaire, ça risque de vite grimper), autant ceux qui nécessitent l’hébergement de fichiers multimédia (photos haute définition, vidéos…), comme le réseau social, l’hébergeur de photos, l’envoi de gros fichiers… risquent de vite consommer énormément, non ?
Et pour ce genre de cas, on n’utilise plus des serveurs avec un ou deux disques, mais des baies de stockage, qui coûtent un bras. Même chose pour la bande passante. Plus les services deviendront populaire, et plus il y aura de fichiers stockés, plus les besoins en bande passante risquent de chiffrer.
Vous me direz, il n’y a plus qu’à espérer que la quantité de dons suive la même courbe.
Le kernel Linux 3.17 apporte de nombreuses améliorations
07/10/2014
Le 09/10/2014 à 10h 17
Le 08/10/2014 à 18h 12
Le 08/10/2014 à 08h 18
Le 08/10/2014 à 06h 49