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Okki

est avec nous depuis le 11 novembre 2009 ❤️

Bio

Linuxien depuis 1996, actuellement sous Fedora avec l'environnement de bureau GNOME.

I ❤️ systemd, Flatpak, PipeWire, Wayland… et toutes les nouveautés qui font hérisser le poil des grincheux (sauf si ça vient de Canonical 😝)

1318 commentaires

Le 19/02/2015 à 07h 24

Ça peut être également libre et gratuit, donc respectueux de l’utilisateur. Plutôt que d’utiliser les DNS de Google, tu peux installer ton propre serveur DNS.

Le 01/02/2015 à 21h 06

Laisse tomber, encore un qui pense qu’en 2015, Linux s’utilise toujours en ligne de commande. Ou qu’il n’existe qu’Ubuntu et l’environnement Unity. Va savoir.



Alors qu’au final, il existe une foultitude de distributions et d’environnements de bureaux différents (GNOME, KDE, elementary OS, Budgie Desktop, Cinnamon, MATE…). J’en trouve certains infiniment plus jolis que Windows par défaut, même si c’est totalement subjectif.

Le 31/01/2015 à 21h 03

C’est vrai. Et je ne saurai l’expliquer. Peut être que d’envisager de contribuer à un aussi gros projet peut paraître effrayant. Peut être que le fait de contribuer à une suite bureautique n’est pas ce qu’il y a de plus sexy.



Pendant longtemps, du temps d’OpenOffice.org, Sun Microsystems avait du mal à accepter les patchs de la communauté (y compris quand ça provenait de grosses entreprises comme Red Hat) et refusait tout changement conséquent. C’est ce qui a d’ailleurs fini par pousser la communauté à forker, tout en créant LibreOffice et la Documentation Foundation, pour gérer tout ça de façon plus ouverte.



Quand les développeurs ont enfin eu les mains libres pour retravailler le code source, l’héritage de toutes ces années d’immobilisme fut particulièrement conséquent. Par exemple, OpenOffice.org fut lui-même créé suite au rachat et à la libération de la suite bureautique allemande Star Office. Le code contenait plus de 50 000 commentaires en allemand, qui n’avaient jamais été traduits. Sun ne voulait pas y toucher. Traduction dans un anglais technique qui a donc commencée avec la première version de LibreOffice en septembre 2010, et qui se termine finalement seulement maintenant. Ce n’était pas aussi facile que de traduire un bouquin, puisque les commentaires étaient de plus en plus difficiles à trouver, avec plein de faux positifs lors des recherches.



D’avoir des commentaires en allemand ne facilitait pas une première entrée dans le code, quand on ne souhaitait que contribuer occasionnellement.



Il y a également eu un gros nettoyage de code, et une grande simplification de ce dernier. Là encore, ça devrait faciliter l’arrivée de nouveaux contributeurs.



Faut lire les différents billets de blog de Michael Meeks (pour la version 4.1, la 4.2, la 4.3 et la 4.4) pour voir tout le travail accompli en coulisse.



Encore une fois, travail qui aurait du être fait du temps d’OpenOffice.org. Au final, même s’ils ne sont pas partis de zéro, j’ai presque envie de dire qu’il faudrait voir LibreOffice comme une suite bureautique toute jeune, qui n’aurait que 3-4 ans. L’aventure communautaire est finalement toute récente.

Le 31/01/2015 à 19h 32







Labsyb a écrit :



Que c’est triste de voir le logiciel libre stagner de la sorte.  

Des gens plein de bonne volonté, mais malheureusement mauvais.







Ou alors, c’est l’inverse. Difficile de trouver combien d’employés (développeurs, ergonomes…) travaillent à temps plein sur Microsoft Office. Néanmoins, d’après ce document officiel, Microsoft aurait 122,935 employés, dont 49% d’ingénieurs, ce qui nous en ferait plus de 60 000. Alors bien sûr, Micorosoft possède de multiples produits, mais les deux produits phares restent Windows et Office.



Et d’après cet article, près d’un millier de développeurs auraient travaillé sur Windows 7 (cet autre article semble carrément monter jusqu’à 2000 personnes). On peut donc en conclure que l’équipe de MS Office est elle-même particulièrement conséquente.



Le budget de l’équipe de développement de Windows 7 était également évalué à 100 millions de dollars par an.



Maintenant, en face, qu’est-ce qu’on a ? La Document Foundation avait un budget global (donc infrastructure, frais juridiques, frais pour envoyer des développeurs à telle ou telle conférence…) de seulement 123 000 euros pour l’année 2013. Même pas un petit million. Fondation qui ne semble d’ailleurs employer que deux personnes, vu le budget si ridicule.



Bien entendu, la Document Foundation n’est pas seule à travailler sur LibreOffice. Certaines entreprises, comme Collabora, Red Hat, Suse ou Canonical y ont dédié quelques employés, mais ça reste encore une fois, complètement ridicule. À vue de nez, d’après ce billet de blog écrit par Michael Meeks, le vice-président de Collabora, on ne semble retrouver qu’une petite vingtaine de noms réguliers. Le graphique de bas de page semble indiquer qu’une moyenne de 80 personnes semblent avoir contribué en 2014. Mais sur ces 80 personnes, très peu seront payés pour travailler dessus à temps plein. Dans tous les cas, ça reste ridicule face aux armées de Microsoft.



De mon point de vue, pour qu’aussi peu de personnes arrivent tout de même à concurrencer Microsoft, franchement, ils doivent être loin d’être mauvais.


Le 31/01/2015 à 17h 51

Par pure curiosité, puisque c’est libre et gratuit, vous faites un peu plus régulièrement des mises à jour et utilisez bien la dernière version stable conseillée, ou, comme souvent, faut faire des tonnes de tests de compatibilité avant déploiement, et vous vous traînez donc une vieille version depuis des lustres ?

Le 31/01/2015 à 16h 03







Lawliet a écrit :



C’est dommage que certains intégristes refusent catégoriquement les logiciels privatives, ils ratent quelque chose. C’est vrai aussi dans l’autre sens.







Il ne faut pas non plus oublier que MS-Office n’est pas complètement multi-plateforme. Même si je le voulais, étant sous Linux, je n’ai pas accès à ce dernier. Ça vaut également pour les logiciels Adobe, et finalement, pour l’écrasante majorité des logiciels non libres.


Le 31/01/2015 à 15h 37







carbier a écrit :



Oui sauf que la tu me parles plus de “support” et développement de “fonctions” spécifiques quand je te parle d’ergonomie générale…

Je ne suis pas sur du tout qu’en termes de fonctions LO soit à la ramasse par rapport à MSO.







J’ai parlé de développeurs, mais ils pourraient très bien embaucher des ergonomes, des créateurs de modèles ou que sais-je encore. Le fait est que pour pouvoir payer des gens compétents à temps plein, il faut de l’argent.



Ensuite, pour la question du bêta test, ça dépend. Selon la taille de l’entreprise ou de l’administration, une migration ne se fera jamais du jour au lendemain. On commence par évaluer les différentes offres, voir les plus et les moins, le coût de la migration, la formation nécessaire… Puis en général, tu ne le fais pas non plus tout seul dans ton coin. Collabora possède par exemple une offre pour aider durant toute la phase de migration.



Par conséquent, en amont, rien n’empêche de leur parler de tes besoins, voir avec eux si ça serait rapidement implémentable dans la version suivante, qui serait donc prête le jour où tu lance enfin la phase de migration elle-même.


Le 31/01/2015 à 10h 37







blob741 a écrit :



Bref, sinon j’ai une petite question après une visite infructueuse sur framasoft et M6 boutique.

J’ai démarré une activité libérale le 2 janvier et j’aimerais savoir si quelqu’un a un logiciel de compta, nécessairement hyper simple et si possible gratuit à recommander pour un type aux micro BNC et en franchise de TVA ?







J’ai un pote auto-entrepreneur qui est récemment passé sous Linux et qui utilise désormais Dolibarr (application web, donc multi-plateforme), qu’il trouve au final bien mieux que Ciel. Sinon, t’as également Odoo.



L’April a également publié un guide du logiciel libre à destination des associations. Un certain nombre de conseils sont finalement également applicables aux entreprises.


Le 31/01/2015 à 00h 08

Il faut également se demander si ce n’est pas non plus juste une question de moyens, si des entreprises l’ont réellement déjà demandé, ou si le travail n’était pas déjà en cours (comme le changement de toolkit dont on parlait précédemment, qui demande un travail monstre).



LibreOffice n’est pas développé par un géant comme Microsoft. Les moyens ne sont absolument pas les mêmes. La méthode de développement non plus. Tout le monde peut y contribuer.



Maintenant, il faut savoir que parmi les principaux contributeurs, il y a l’entreprise Collabora, qui propose une version adaptée aux entreprises, avec du support, et surtout, des améliorations demandées par ses clients.



Par conséquent, si une entreprise ou une administration chouine dans son coin comme quoi ce n’est pas assez joli ou qu’il lui manque telle ou telle fonctionnalité, plutôt que de jouer les pingres en récupérant la version gratuite, ils pourraient prendre du support auprès d’une entreprise telle que Collabora, tout en leur faisant part de leurs doléances.



Plus Collabora, Red Hat et compagnie gagneront de l’argent avec le libre, plus ils pourront allouer de nouveaux développeurs aux logiciels qu’ils supportent. Au final, tout le monde est gagnant.

Le 30/01/2015 à 21h 05

Elle est bel et bien considéré comme stable, mais plus à destination des early adopters (adopteurs précoces ?). Pour le monde professionnel, ça sera plutôt l’ancienne version 4.3.5 qui sera conseillée. Cette dernière, ayant déjà bénéficié de cinq révisions apportant leur lot de correctifs, sera beaucoup plus stable.

Le 30/01/2015 à 19h 33

Je peux me tromper, mais de ce que j’ai compris, ils ne pourront pas se débarrasser de VCL tant que tous les éléments qui se basent dessus n’auront pas été convertis. Ça semble être une dépendance obligatoire pour le moment (ce qui oblige donc à ce que les boîtes actuelles soient toujours en VCL).



Ensuite, il y a le facteur temps. On voit bien que la conversion de près d’un millier de boîtes de dialogue prend du temps. Le travail semble avoir commencé du temps de LibreOffice 4.0, sorti le 7 février 2013, il y a donc déjà deux ans.



Par contre, une fois qu’ils auront des fichiers XML standards pour toutes les boîtes (à voir ce qu’il reste d’autre), ils pourront enfin travailler sur l’interface principale. Et ce jour là, plutôt que de convertir toutes ces boîtes en VCL, ils pourront les convertir en Qt ou whatever.

Le 30/01/2015 à 19h 07

Ils y travaille. Ils ont déjà converti près d’un millier de boîtes de dialogue dans un autre format, déjà plus facile à maintenir, mais qui sera également beaucoup plus simple à convertir à l’avenir, dans le cas où ils basculeraient vers un autre toolkit.

Le 30/01/2015 à 18h 25

Il n’y a pas à dire, t’es vraiment le roi du FUD.



Aucune idée de comment ça se passe sous Windows, mais sous Linux (alors que j’utilise pourtant une distribution de type rolling release), avec l’environnement de bureau GNOME, et que des drivers et logiciels libres, mon système et mon environnement de travail sont d’une stabilité, c’en est impressionnant.



Jamais le moindre plantage (que ce soit système ou applicatif). C’est d’une sérénité, qui m’étonne moi-même (comme quoi, moi aussi je sais rester modéré. Même si, pour le coup, je trouve effectivement les problèmes particulièrement rares).



Et personnellement, j’aurai avancé des arguments strictement opposés aux tiens, en parlant du libre. Pour moi, au contraire, ils font énormément d’efforts sur la qualité du code et du développement. Et à l’inverse d’une bonne distribution Linux (tu n’as peut être pas essayé la bonne, ou peut être que ton matériel n’était pas aussi bien supporté qu’il aurait du… parce que oui, sous Linux, on doit malheureusement tout faire nous-même), mes rares expériences sous Windows m’ont donné l’impression d’un environnement mal pensé, mal conçu, et source de nombreux problèmes (comme le fait qu’il faille accorder une attention toute particulière au processus d’installation d’un logiciel, sous peine de se retrouver avec énormément de merdes non désirées).



Sur la question des forks, qui sont finalement plutôt rares, je trouve, ça apporte souvent du bon. Devant l’immobilisme du serveur d’affichage XFree86 en son temps, nous sommes bien contents qu’il y ai eu le fork X.org pour faire avancer les choses dans le bon sens (une bien meilleure stabilité et l’ajout de nouvelles fonctionnalités pour vivre avec son temps). Même chose vis-à-vis d’OpenOffice.org et LibreOffice, quand on voit à quel point le développement de ce dernier, que ce soit au niveau du nettoyage du code, tâche particulièrement ingrate s’il en est, l’amélioration de la stabilité, l’ajout de nouvelles fonctionnalités, et surtout, une bien plus grande ouverture à la communauté, n’aura apporté que du bon.



Et pour finir sur la collaboration et la coordination, je trouve que les différents acteurs collaborent plutôt bien entre eux, même s’il y a toujours moyen d’améliorer les choses (il aura fallu du temps pour mettre en place des fondations pour les différents gros projets, ou une structure de normes communes).



Maintenant, ça reste aussi, selon les points de vue, à la fois une force et une faiblesse de Linux et du libre. C’est bien qu’on puisse avoir de nombreuses distributions et environnements de bureau différents, histoire de pouvoir répondre à tous les besoins, quels qu’ils soient. Mais dans le même temps, ça divise effectivement la force de travail, qui aurait pu aller plus loin sur un projet unique.



Personnellement, je préfère le libre et sa communauté, tels qu’ils sont, mais je conçoit parfaitement que ça ne puisse pas être adapté à tout le monde.

Le 30/01/2015 à 17h 59

Aucune idée si c’est également le cas sous Windows, mais sous Linux, il suffit d’aller dans Outils, Options, Affichage, puis à Style et taille d’icône, choisir Sifr.

Le 30/01/2015 à 17h 15

Surtout au prix où ils nous le vende…



Sinon, pour ceux qui s’intéressent à la technique, le blog de Michael Meeks traite de tous les changements qui ne sont pas toujours visibles par l’utilisateur. Billet qui sera peut être traduit par LinuxFR, comme ce fut le cas des précédents.

Le 22/01/2015 à 14h 29







methos1435 a écrit :



Au delà, combien de ceux qui ont été interessé par Linux y sont resté sur le long terms. C’est bizarre mais là, en dehors du fanboy convaincu sur les forums qui affirme qu’il ne retournera jamais sur Windows, j’ai jamais vu d’étude là dessus…







Difficile de chiffrer le nombre réel d’utilisateurs de Linux, quand il n’y pas de licences vendues qu’on pourrait comptabiliser, et que les distributions peuvent circuler, légalement, par tout un tas de canaux de distribution, ce qui empêche également de comptabiliser le nombre de téléchargements. Néanmoins, en mars 2014, pour la seule distribution Ubuntu, cette dernière estimait avoir plus de 22 millions d’utilisateurs. Alors, même si on est loin du milliard de windowsiens qui se sont vus imposer leur système par de la vente liée, on est tout de même loin des trois clampins dans un garage.







methos1435 a écrit :



Oh mais j’accepte le débat. Quelqu’un de convaincu qui me vante les avantages de Linux par rapport à Windows ou OS X, oui et grand oui.







En ce qui me concerne, je dirais le choix. Dans tous les domaines de la consommation, que ce soit une voiture, une télé ou un grille pain, les gens vont comparer les différentes offres, regarder les avantages et les inconvénients, pour choisir le produit qui répond le plus à leur besoin. Sous Windows, tout comme les Trabant du temps de l’ex-RDA, tout le monde a le même système, la même interface, la même façon de travailler qui leur est imposée.



Tandis que sous Linux, il existe de multiples environnements de bureaux, aux concepts radicalement différents, qui permettent d’obtenir un flux de travail (workflow) le plus adapté possible. Et il y en a pour tous les goûts. Pour les développeurs et les Michus, pour ceux qui adorent tout customiser, comme ceux qui ont peur de tout casser.



Ensuite, je dirais la légalité. Dans nombre de commentaires, on a pu lire que Windows était bien mieux, puisque on y trouvait Photoshop et compagnie. ok. Qui va payer plusieurs centaines d’euros, voir plusieurs milliers d’euros, pour corriger des yeux rouges et autres opérations basiques. Je prends le cas de Photoshop, mais ça vaut pour tous les logiciels. Il ne faut pas se leurrer, les gens sont contents de Windows, tout simplement parce qu’ils peuvent pirater tous les logiciels qu’ils utilisent. À partir de là, je trouve le débat finalement complètement faussé.



Et pour conclure, on entend souvent dire que le grand public ne s’intéresse pas à Linux, ou que telle offre avec Linux pré-installé a pu faire un bide. La raison en est toute simple. Ce n’est pas que le public ne s’y intéresse pas, mais plutôt qu’il ignore totalement son existence. Demandez autour de vous si vos proches ont déjà entendu parler de Linux, et vous verrez qu’au mieux, personne n’en a jamais entendu parler, au pire, les gens ont entendu du FUD ou sont restés bloqués vingt ans en arrière, et sont persuadés qu’encore aujourd’hui, ça ne s’utilise qu’en ligne de commande, et qu’il faut être ingénieur à la NASA pour l’installer. Alors de citer les avantages de Linux et du libre, et de ce que ça pourrait leur apporter, n’en parlons même pas.



Comme je l’ai déjà dit plus tôt, tant que Linux sera uniquement téléchargeable sur le net et que ça sera à l’utilisateur de se débrouiller, qu’il n’y aura pas un constructeur pour le proposer sérieusement, pour y croire, en faire la promotion et investir dessus, il est évident que ça n’atteindra jamais le grand public.


Le 22/01/2015 à 13h 58

Je dirais plutôt à partir de la page 35, après qu’on ai eu plusieurs centaines de commentaires inintéressants et redondants. Ça devient tellement chiant, que peu importe le sujet, quand ça traîne en longueur, ça finit toujours par partir en sucette.



Et pour les avoir tous lus, franchement, j’étais venu en tant que linuxien qui s’intéresse à ce que propose la concurrence, mais je n’ai strictement rien appris d’intéressant dans les commentaires, qui tournaient majoritairement autour de la gratuité ou non pour telle ou telle version, et comment ça se passe si on le réinstalle, et blah blah, et blah blah, alors que le produit n’est pas encore sorti et que la politique commerciale du produit n’est absolument pas arrêtée.



Mais oui, je te l’accorde, c’est devenu légèrement hors sujet <img data-src=" />

Le 22/01/2015 à 13h 13







hurd a écrit :



Après il est vrai qu’il y à des lacunes au niveau graphique pour linux, mais ce n’est pas vraiment à ce niveau du tout, il s’agit des drivers graphique qui sont toujours moins bon.

Mais on commence à avoir des choses de bonne facture.







Ça vaut ce que ça vaut, mais si on regarde les benchs de Phoronix, on constate que dans bien des cas, on fait jeu égal, voir qu’on obtient même parfois de meilleures performances sous Linux







Le 22/01/2015 à 12h 38

Je reprenais surtout ses exemples. Pour le coup, Krita, qui semble effectivement être un excellent logiciel, est plutôt dédié au dessin et à la création artistique, plutôt qu’au traitement photo ou à la retouche.



D’ailleurs, en parlant de Krita, on notera qu’une université parisienne a prévue de remplacer Photoshop par ce dernier, dans son cursus : Remplacement de Photoshop par Krita dans une université parisienne.



Mais sinon, parmi les nombreux très bons logiciels libres, on peut également citer Blender pour la 3D et l’animation, Ardour pour l’audio, Inkscape pour le dessin, Scribus pour la publication…



Enfin bon, ce n’est pas ce qui manque.

Le 22/01/2015 à 12h 09







ouvreboite a écrit :



Support de l’OS gratuit et pérenne, peut être, mais des drivers pour les périphériques ?







À chaque nouvelle version de Windows, il se peut que certains périphériques ne soient plus supportés. Tandis que du côté de Linux, le support des drivers libres par la communauté me semble nettement plus pérenne. Et avec le fait que de plus en plus de périphériques soient directement supportés par le kernel, ça rend leur utilisation encore plus facile, puisque rien à installer / configurer. Il reste encore quelques cas sans support, mais plus le temps passe, plus ils vont se faire rares.







ouvreboite a écrit :



Quid de la qualité de l’aide et de l’ergonomie ?







Là, pour le coup, ça varie d’une personne à l’autre. Mais en ce qui me concerne, je trouve GNOME infiniment plus simple et ergonomique que Windows.







ouvreboite a écrit :



99% des applications compatibles ? Ca se discute aussi : il manque beaucoup de jeux, Skype, Office, la majorité des logiciel de compta/management que grand mère utilise pour son asso, pas Lightroom que tonton utilise depuis qu’il s’est mis à la photo.







Si tu souhaites absolument retrouver les mêmes applications que sous Windows, effectivement, il vaut mieux rester sous Windows. Maintenant, le fait que les applications puissent différer ne signifie pas qu’elles ne puissent pas parfaitement répondre aux besoins de l’utilisateur.



Skype est dispo sous Linux. Pour la comptabilité, t’as des applications natives comme Grisbi ou des applications web comme Dolibarr (un pote auto-entrepreneur en est d’ailleurs pleinement satisfait, le trouvant bien mieux que Ciel). Pour la photo, t’as darktable ou digiKam



Sincèrement, les logiciels libres sont de plus en plus pro et couvrent de plus en plus de besoins. Alors oui, bien sûr, les pros pourront les trouver parfois inférieurs à certains logiciels propriétaires et commerciaux, mais pour les particuliers, c’est bien souvent amplement suffisant.



Ensuite, il y a la question de la légalité. Particuliers ou TPE, ça pose problème à bien des gens de devoir se mettre dans l’illégalité, quand ils n’ont pas toujours les moyens de s’offrir des licences parfois hors de prix.







ouvreboite a écrit :



Si tu veux que les gens changent d’eux même, il faut qu’il ne manque AUCUN logiciel. Et pour ca, il faut prendre le problème dans l’autre sens. C’est au libre de proposer, sur windows, les meilleurs logiciels de chaque domaine grand public. On ne doit plus aoir à chercher d’alternative en passant sur linux.







Je ne suis pas d’accord. Le libre, c’est avant tout une communauté. Nous n’avons pas de parts de marché à conquérir. On fait des logiciels pour nous. Et de par leur liberté, des gens peuvent contribuer à effectuer des portages pour d’autres systèmes d’exploitation. Mais le but, c’est tout de même de pouvoir utiliser des logiciels libres sur un système libre.



Puis bon, le fait que LibreOffice soit disponible sous Windows, n’empêche pas énormément de gens de pirater MS Office, alors qu’ils ont seulement besoin d’écrire un CV des plus basique.



Le libre, c’est la philosophie du partage, de la collaboration, de l’égalité… Sous Windows, les gens ne verront que la gratuité.







ouvreboite a écrit :



Par contre, un des avantages directs sur lequel communiquer, ce n’est pas l’absence de virus mais plutôt l’absence “d’encrassage” du aux toolbars et autre bloatware. Mais c’est un avantage qui va disparaitre si linux obtient un succès grandissant.







Là encore, je ne suis que moyennement d’accord. Alors oui, il y aura sûrement des distributions populaires comme Ubuntu, qui n’ont que faire du libre, et qui ressembleront sans doute au cauchemar que peut être Windows, si elles ont un jour du succès.



Mais contrairement à Windows, qui est développé et dirigé par une seule entreprise, Microsoft, sous Linux, il existe une foultitude de distributions. Certaines sont commerciales, et d’autres communautaires. Certaines sont pragmatiques et autorisent les éléments non libres, quand d’autres sont plus respectueuses de certains principes. Par conséquent, même si ça devient l’enfer sur certaines distributions, les autres seront épargnées. Puis dans tous les cas, si tu te limite aux logiciels libres proposés par les dépôts officiels de ta distribution, il n’y a aucune raison pour se retrouver avec toutes ces merdes.


Le 22/01/2015 à 10h 46







thedan a écrit :



Et aussi à la non acceptation du grand public. Quel est réellement l’intérêt aujourd’hui pour madame Michu ou autre de passer à une machine sous Linux ? Interface moins connu (j’ai pas dit pas bien ou pas utilisable j’ai dit moins connu), les logiciels grand public sous windows marche très bien….







Je ne sais pas. Quelques années en arrière, Windows était ultra-dominant. Puis les smartphones sont apparus, et on vu que les gens n’avaient aucun mal à utiliser Android ou iOS, qui ne sont pourtant pas Windows. Puis les Mac, sous OSX, ont vu leurs ventes progresser. Puis aujourd’hui, ce sont les Chromebook qui se vendent de plus en plus.



Les gens ne semblent donc pas avoir de mal à utiliser autre chose que Windows. Il faut juste répondre, ou créer, un besoin.


Le 22/01/2015 à 10h 36







Jed08 a écrit :



Pour les chromebook l’argument majeur c’est qu’ils sont pas cher du tout.

Quelqu’un qui une utilisation d’un ordinateur qui se limite à Mail/Internet, un chromebook c’est tout à fait suffisant, ça n’a rien à voir avec le fait qu’ils soient libre.







Ah, mais je suis complètement d’accord sur le fait que ça ne se vende absolument pas pour sa liberté :)



Je voulais juste signaler que d’un côté, c’était basé sur du Linux (qui plus est avec un BIOS libre), mais également qu’un nouvel entrant, qui proposait autre chose que du Windows ou de l’OSX, pouvait percer rapidement s’il s’en donnait les moyens.







Konrad a écrit :



Ce qui manque réellement, c’est un business model : comment vendre des PC sous Linux de sorte que ça soit profitable ? Canonical s’y est essayé avec Ubuntu et différents services associés, ça a eu son petit succès mais c’est incapable de rivaliser avec le trio Microsoft, Apple, Google, qui engrangent des milliards. Aucun constructeur ne se lance, car ils ne voient pas comment faire de l’argent en vendant du Linux. L’essentiel du problème est bien là : du point de vue d’un constructeur, pourquoi se risquer à essayer de vendre du Linux (ou à y mettre de la pub, des bloatwares, etc.), alors que très vite les gens sauront qu’ils peuvent le télécharger gratuitement, sans payer et sans bloatware ? Et quel constructeur perdrait son temps à filer Linux gratuitement, alors qu’ils se font plus de marge en vendant des PC sous Windows ?…



Ceci dit, j’utilise Linux quotidiennement au boulot et chez moi, je suis donc 100% d’accord sur le fait que les distributions GNU/Linux sont prêtes pour le desktop, depuis un moment déjà. Mais la qualité de l’OS ne fait pas tout, ce qui compte pour une commercialisation, c’est la plus-value et le profit.







Bah, pour être franc, je pense qu’on pourrait faire comme Apple. Pourquoi Linux ne se vend pas ? Tout simplement, parce qu’il n’est pas en vente. Les gens n’ont pas envie de télécharger une distribution sur Internet, prier pour que leur matériel soit bien supporté, se lancer dans une installation, prier à nouveau pour ne pas faire de conneries et perdre des données dans le cas où la machine contiendrait plusieurs disques.



Et c’est bien ce que propose Apple. La sérénité. T’achètes un produit directement prêt à l’emploi, avec une machine bien pensée et un système parfaitement intégré, sans bloatwares, et avec toute une suite de logiciels permettant de couvrir un large choix de besoins. Et tout ça, le libre pourrait également le proposer.



Quand à la différence avec les trois autres, on pourrait mettre en avant le respect de l’utilisateur et de sa vie privée, un plus large choix de logiciels libres et une meilleure interaction avec les différents écosystèmes concurrents, puisque, à l’inverse des trois autres, on ne va pas supporter uniquement l’écosystème maison. Mais bon, si on regarde encore une fois Apple, les gens ne vont pas jusque là. Faut juste que ce soit design, et qu’on mette en avant toutes les choses merveilleuses qu’ils pourront accomplir. Leur famille et leurs souvenirs seront plus beaux :)



Au final, l’argent se ferait donc, tout d’abord sur la vente de la machine, et non du système, comme le fait déjà Apple, puis ensuite, sur les ventes d’un éventuel AppStore.


Le 22/01/2015 à 09h 48

En soit, Linux est déjà prêt pour le desktop. Puis 2015 va être une très bonne année, avec l’abandon du vieillissant serveur d’affichage X.org au profit de Wayland, ou l’arrivée des applications sandboxées. Les environnements sont également de plus en plus matures et complets, avec des logiciels libres qui couvrent quasiment tous les besoins des particuliers.



Le seul truc qui manque réellement, c’est finalement un constructeur pour y croire, capable d’en faire la promotion, de le mettre en avant. Par exemple, Dell a bien sorti un unique modèle sous Linux, mais planqué au fin fond de son site, et plutôt réservé aux développeurs. Ça ne risquait donc pas de percer.



À l’inverse, quand on voit le succès des Chromebook, qui sont basés sur Linux, et qui font déjà 25% de PdM aux US sur la vente de portables, on se dit que oui, c’était faisable, et qu’il suffisait de se donner les moyens d’y croire. C’est juste dommage que ce soit Google qui soit derrière, et qu’au final, non seulement ce ne soit pas un système d’exploitation complet, mais que ce soit en plus à l’opposé de la philosophie du libre.

Le 22/01/2015 à 08h 45







neokoplex a écrit :



Libre ou pas libre n’a que peu d’importance au final, il s’agit lus de philosophie qu’autre chose. Surtout lorsque l’on voit les “backdoors” mis au sein de certaines distributions linux et qui sont resté durant des années.







Autant je suis d’accord avec ton discours, et il est clair que les gens ne réalisent pas les changements en cours et ce qui va leur tomber sur la gueule d’ici quelques années, autant je ne peux pas laisser passer ça.



Alors, déjà, OpenBSD est un système indépendant, et n’a strictement rien à voir avec Linux.



Ensuite, il y a bien eu des allégations comme quoi il y aurai des backdoors dans la pile IPsec, mais ils ont eu beau analyser tout le code source, ils n’ont strictement rien trouvé. Ou, du moins, ça leur a effectivement permis de trouver quelques problèmes de sécurité, mais apparemment rien d’intentionnel, et rien qui aurait pu amener à considérer ça comme une backdoor.



Pour les anglophones, Ars Technica avait rédigé un papier sur le sujet.


Le 21/01/2015 à 00h 34

Pour un système uniquement composé de logiciels libres, c’est effectivement un peu moins intéressant. Quand il s’agit de drivers ou de logiciels libres, la communauté ou les équipes dédiées des différentes distributions commerciales peuvent corriger les bugs, les failles de sécurité, s’assurer que ça ne fait rien dans ton dos, comme envoyer des informations te concernant à un éditeur tiers…



Par contre, dès que tu te met à installer des logiciels propriétaires, la communauté est tout de suite écartée, et tu dois avoir une confiance aveugle dans l’éditeur. Nous n’avons aucun moyen de corriger ou d’améliorer quoi que ce soit, tout comme nous n’avons plus aucun moyen de savoir ce que fait réellement le logiciel.



Par conséquent, puisque nous ne pouvons pas avoir confiance, on enferme le logiciel dans une boîte, et on contrôle beaucoup plus finalement ce qu’il a le droit de faire, à quoi il peut accéder, et ce qui peut en sortir.



Ensuite, au delà des questions de sécurité, il y a la toute bête question de la distribution des logiciels par les éditeurs. Sous Windows, un éditeur choisi quelle version minimum de Windows il souhaite supporter, il compile son logiciel en fonction, et ça tournera sur toutes les versions suivantes. S’il vise Vista, ça tournera également sous Windows 7 et 8.



Tandis que sous Linux, de part l’extrême liberté qu’on a d’assembler différents composants pour créer une distribution, que ce soit les versions des logiciels et des bibliothèques qui diffèrent, le système d’init qui peut changer lui aussi (upstart sous Ubuntu, systemd sur les autres), le serveur d’affichage (actuellement X.org pour tout le monde, mais bientôt Mir pour Ubuntu, et Wayland pour les autres), que ça devient compliqué pour un éditeur de logiciels propriétaire de supporter plusieurs distributions.



Dans le cas de logiciels libres, chaque distribution fait elle-même le boulot qui la concerne, mais pour un logiciel propriétaire, c’est à l’éditeur de se démerder.



Donc là, l’idée, ça serait de continuer à avoir des distributions telles qu’on les connaît aujourd’hui, avec les systèmes de packages habituels (DEB, RPM…), tout en pouvant, dans la foulée, installer des conteneurs fournis par différents acteurs. Par exemple, GNOME pourrait fournir un conteneur contenant une version complète de chacune de ses versions. Un éditeur commercial qui développerait une application pour cet environnement, proposait lui aussi un conteneur avec son application et tout ce dont il a besoin, en indiquant pour quelle version de GNOME son application est prévue.



Au final, en tant qu’utilisateur, même si t’as une Debian avec une version de GNOME beaucoup plus vieille que ce qui est nécessaire pour ce programme, tu récupères les deux conteneurs, tout en pouvant ainsi utiliser l’application sans problème.



Ça simplifie la vie de tout le monde, tout en améliorant la sécurité.



Par contre, n’étant pas développeur sur ces questions et n’ayant suivi tout ça que de loin, j’ai peut être mal interprété certains points, même si ça doit être ok pour l’idée générale.

Le 20/01/2015 à 02h 23

Christian Schaller vient de publier un billet de blog où il décrit toutes les nouveautés de Fedora 22 (Wayland devrait être pleinement fonctionnel et proposé par défaut, de grosses améliorations sur la consommation d’énergie et la durée de vie des batteries sont également attendues…)



Puis il traite également du cas des applications sandboxées (voir le paragraphe Application bundles). Apparemment, ça ne sera pas prêt pour Fedora 22, mais ça sera tout de même proposé en tant que preview technologique. Dès aujourd’hui, on peut d’ores et déjà récupérer des environnements GNOME 3.14 et 3.16 (version en cours de développement) par ce biais, et utiliser des applications sandboxées de démonstration (gedit, builder, puis des trucs plus anecdotiques pour tester le fonctionnement d’OpenGL ou de l’audio au sein d’une sandbox).

Le 19/01/2015 à 18h 41

Il y a quelques mois, Gaming on Linux avait publié un article sur les jeux qui s’installaient n’importe où et foutaient la merde dans le répertoire de l’utilisateur.



Alors que normalement, il existe une norme à respecter quand à l’emplacement des fichiers. Par exemple, les fichiers de configuration du jeu devraient aller dans \(XDG\_CONFIG\_HOME (ce qui correspond par défaut à \)HOME/.config). Les sauvegardes devraient aller dans \(XDG\_DATA\_HOME (ce qui correspond à \)HOME/.local/share). Et ainsi de suite.



Ce qui permet de faire aisément la distinction entre toutes ces données, et lors d’une demande de désinstallation, de pouvoir laisser le choix à l’utilisateur de ce qu’il souhaite garder. Ça rend également les backups beaucoup plus simples.



Malheureusement, les éditeurs n’en ont rien à foutre, et ça va finir comme sous Windows…

Le 19/01/2015 à 18h 25

Si tu te contente juste de vérifier que la variable n’est pas vide, tu peux avoir tout autant de problèmes. Personnellement, j’utiliserai plutôt -dO, pour m’assurer qu’il s’agit bien d’un répertoire, bel et bien présent, et que le propriétaire de ce dernier est bien le même que celui qui exécute le script.

Le 19/01/2015 à 15h 17

Lennart Poettering, l’auteur de systemd, avait sorti un billet de blog il y a quelques temps, pour expliquer comment il voyait le futur de la distribution d’applications sous Linux, et le sandboxing de ces dernières.



Par la suite, Allan Day, qui s’occupe de l’ergonomie de l’environnement de bureau GNOME, en a publié deux autres (ici et ) pour expliquer sa vision de l’intégration de toutes ces technologies, et comment elles seraient exposées à l’utilisateur.

Le 13/01/2015 à 18h 31

On a souvent lu que la NSA faisait tout son possible pour abaisser la fiabilité des algorithmes de chiffrement, des générateurs de nombres aléatoires… voir, tout simplement, de la sécurité dans son ensemble.



Les États-Unis ont beaucoup misé sur leurs capacités offensives, au détriment de leur propre sécurité (et c’est à ce moment là que vous vous demandez quel peut bien être le rapport avec la choucroute).



Dans le même temps, la Chine, la Russie, et sûrement tout un tas d’autres pays (sans parler des groupes mafieux), se sont mis à engager des légions de développeurs, de hackers, d’experts en sécurité, pour lire chaque nouveau commit du kernel Linux et autres logiciels libres, pour voir si une faille exploitable ne se serait pas glissée dans la foulée. Et bien évidemment, même chose du côté de Windows, ou de tout autre logiciel populaire.



Croire que Microsoft et les USA peuvent encore prendre leur temps de corriger leurs failles, qu’il n’y a pas à s’inquiéter, qu’ils sont les plus forts et qu’il n’y a rien à craindre, me fait doucement rigoler.



Ça se trouve, la faille en question est déjà exploitée depuis belle lurette par le malware d’une force étrangère qui ciblerai précisément les USA. De l’un de ceux que l’on découvre de temps en temps et dont on apprend qu’ils sont en circulation depuis cinq ou six ans, et dont on apprend seulement maintenant l’existence.



Le monde a changé. De mettre trois mois à corriger une faille puis se décider à sortir le correctif, pour ensuite attendre encore quelques mois que les entreprises et autres administrations se décident enfin à mettre à jour, je trouve ça complètement aberrant et irresponsable.

Le 14/12/2014 à 05h 36

En 2014, il y avait une base de deux milliards d’ordinateurs personnels (« As of June 2008, the number of personal computers in use worldwide hit one billion, while another billion is expected to be reached by 2014. »)



Toujours en 2014, la part de marché de Linux sur le poste de travail semble être de 1.25% (« According to web server statistics, as of December 2014, the estimated market share of Linux on desktop computers is 1.25%. »)



Ça nous fait donc déjà 25 millions de machines sous Linux… Mais comme Linux est également utilisé sur plus de 60% des serveurs web, sur près de 80% des smartphones (parts de marché d’Android), mais également sur l’écrasante majorité des objets connectés qui commencent à débarquer, au final, ça représente des centaines de millions, voir des milliards de machines sous Linux.



Donc bon, je crois qu’il y a matière à s’amuser et à intéresser les créateurs de virus.



Puis le coup des sources ouvertes, ça ne tient pas non plus. Celles de Windows ne sont pas disponibles, et ça ne l’a pas empêché de voir apparaître des centaines de milliers de virus différents ces vingt dernières années.



Et le fait que les sources soient ouvertes, ça va dans les deux sens. Plus facile à trouver d’éventuelles failles, aussi bien du côté des black hat que des white hat, mais également plus facile à corriger. Sous Windows, seul Microsoft peut corriger un problème. Sous Linux, n’importe qui peut s’en charger. Les projets logiciels eux-même, les différentes distributions qui collaborent, les utilisateurs ou les entreprises (Google, Facebook… nombreuses sont celles qui contribuent).



Et quand il y a des failles à corriger, on attend pas bêtement le deuxième mardi du mois

Le 13/12/2014 à 14h 46

De toute façon, tout comme le prochain Windows, Linux aura également bientôt droit aux applications sandboxées



Billet de Lennart Poettering, Revisiting How We Put Together Linux Systems. Ainsi que deux billets d’Allan Day, Sandboxed applications for GNOME et Sandboxed applications for GNOME, part 2.



Après, pour plus de sécurité, il faut également bien choisir sa distribution. Certaines, comme Fedora, proposent une configuration adéquate de SELinux qui limite pas mal les risques, quand d’autres distributions ne proposent absolument rien de plus que les basiques droits Unix.

Le 13/12/2014 à 14h 56

C’est parce que tu t’es trompé de distro <img data-src=" />



Chez Fedora, ils sont pro GNOME, quand Apper semble destiné à KDE. Avec le bon environnement, t’aurais pu utiliser le bien plus joli, ergonomique et fonctionnel GNOME Software. Pour du KDE, personnellement, j’aurai plutôt opté pour openSUSE.

Le 02/12/2014 à 01h 07

Les licences Creative Commons ont bel et bien été adaptées au droit français. Voir la FAQ à ce sujet.



L’Europe et la France commencent timidement à s’y mettre :



* Bruxelles encourage les États à utiliser des licences Creative Commons

* Le site Internet du gouvernement passe à l’heure des Creative Commons

* Le site du ministère de la Culture passe (presque) sous Creative Commons

Le 25/11/2014 à 00h 01

Sous Linux, tu peux utiliser libfaketime pour fausser la date facilement, plutôt que de devoir tout refaire à chaque fois que t’as besoin d’utiliser ton logiciel.



Dans un script, tu peux donc mettre



LD_PRELOAD=/usr/lib/libfaketime.so.1 FAKETIME=“2014-10-28 20:30:00” ton_programme



Le script exécutera ainsi ton_programme, en lui faisant croire qu’on est le 28 octobre 2014 à 20h 30. En plus de l’avantage suscité, le reste du système continue d’être à la bonne date, ce qui peut t’éviter un certain nombre de problèmes, comme les certificats de ton navigateur, qui ont besoin d’une date correcte (trop tôt, ils peuvent ne pas avoir été encore émis, et trop tard, ils peuvent avoir expirés).

Le 23/11/2014 à 08h 31

Sur ce point, je trouve que c’était un gros bullshit de la part de Fleur Pellerin, puisque si l’on prend l’exemple des américains, toutes les oeuvres créées par le personnel des agences fédérales (NASA, NOAA, NIH, armée, gardes côte…) sont directement dans le domaine public. Ça concerne donc toutes les photos produites par la NASA, qu’on a plaisir à retrouver sur Wikipédia, les logiciels et données météorologiques ou scientifiques, et tout plein d’autres bonnes choses.



Ils ont beau être le pays le plus capitaliste qui soit, ça ne les empêche pas de trouver normal que du travail financé par de l’argent public appartienne au public, et que ce dernier n’ai donc pas à le payer deux fois pour pouvoir en jouir.



Copyright status of work by the U.S. government

Le 21/11/2014 à 21h 52







vcs2600 a écrit :



Le ministère ne travaille pas avec deux ou trois partenaires, mais avec des centaines de sociétés, grosses ou petites, dont la plupart utilisent MS Office. Décréter qu’on passe sur LO, même en étant un ministère, ne va rien changer au fait que les autres continuent d’utiliser les solutions MS, ce qui, au final, pénalise le ministère qui ne peut pas lire certains fichiers.







Le problème est bien là. La plupart des gens envoient des documents MS Office ou LibreOffice, conçus pour être modifiés, quand la seule lecture est suffisante. Si les gens envoyaient du PDF, qui peut être lu à l’identique partout (il a été conçu pour), quand la modification du document n’est pas requise, je suis prêt à parier que la démocratisation du libre aurait été bien plus rapide.


Le 21/11/2014 à 20h 05







ike a écrit :



Si pour surmonter les contraintes techniques ou t’affranchir de multinationales, tu dois payer 1,5 ou 3 fois le prix, tu le fais ?







Tout dépend si d’autres ministères ont les même contraintes. S’ils sont deux ou trois, d’améliorer LibreOffice, pourrait finalement valoir le coup. La flemme de chercher, mais il me semble avoir lu un article sur Next Impact, il n’y a pas si longtemps, où la Cour des comptes reprochait justement qu’il n’y ai pas une politique commune en matière d’informatique d’État. Qu’il n’y ai pas plus de développements mis en commun.



Ensuite, autre point important, l’État n’est pas une entreprise. Il n’a pas pour but d’être coté en bourse et de faire plaisir à des actionnaires. Normalement, il est censé privilégier l’intérêt commun, celui du peuple. Il doit également privilégier son indépendance, garder une certaine maîtrise… Même s’il y a également un certain nombre de contraintes à respecter.



Et je trouve que malheureusement, on le considère trop comme une entreprise, qui aurait les mêmes contraintes que ces dernières. Par exemple, l’État n’est pas censé voir les choses uniquement à court terme, mais au contraire, privilégier le long terme. Et là, pour le coup, je trouve que le logiciel libre y a beaucoup plus sa place, puisque il est le seul à pouvoir offrir certaines garanties (bien commun, indépendance, interopérabilité, emplois locaux et savoir faire, intérêt du peuple et des entreprises locales…)


Le 21/11/2014 à 19h 54

Ça dépend. Collabora propose une version de LibreOffice dédiée aux entreprises, avec support longue durée, correction de bugs et compagnie. Puis comme Collabora est l’un des contributeurs les plus important de la suite bureautique, prendre leur offre ou du support chez eux, les fait vivre, tout en étant bénéfique à l’ensemble des utilisateurs.

Le 21/11/2014 à 19h 40

Même par deux, ça ferait 45 000 euros. Un peu plus bas, tu descends à 110 euros, ce qui ferait encore 33 000 euros. On ne saura jamais combien ils paieront, et si dans le courant de l’année prochaine, ils n’en recommanderont pas une fournée.



Mais ce qui est sûr, c’est que tous les ministères y passent. Quelques dizaines de milliers d’euros par-ci, quelques centaines de milliers d’euros par-là. On a bien vu que tout type de logiciels propriétaires confondu, ça nous coûtait une fortune.



308 millions d’euros de dépenses logicielles en 2011 pour l’État



Et encore une fois, c’est de l’argent public. Alors, bien évidemment, on ne peut pas passer au tout libre du jour au lendemain. Ce qui m’ennuie, c’est que malgré les années qui passent, on achète encore et toujours du logiciel propriétaire, tout en ayant une attitude complètement passive en matière de logiciel libre. En gros, l’État attend qu’il arrive de lui-même à hauteur.



Ils n’ont donc rien compris à ce qu’était un logiciel libre, qui ne fait que ce que ses utilisateurs veulent bien qu’il fasse. Si personne ne contribue jamais, que ce soit en terme de code ou de dons, il n’avancera pas. Et j’ai beau suivre le développement d’un certain nombre de logiciels libres, je n’ai pas encore vu la moindre contribution conséquence de la part des pouvoirs publics.

Le 21/11/2014 à 19h 25

Dans le cas d’une entreprise privée, ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent de leur argent. S’ils préfèrent des solutions entièrement propriétaires, que ce soit chez Apple ou Microsoft, c’est leur droit.



Là, on parle d’un ministère, dont les achats se font donc avec l’argent public. Et personnellement, j’aurai préféré que mes impôts (300 licences, même au prix de gros, ça doit représenter quelques dizaines de milliers d’euros) servent à payer des développeurs qui auraient amélioré LibreOffice pour qu’il réponde aux besoins du ministère. Et par la même occasion, en plus de créer des emplois locaux, toutes ces améliorations apportées à la suite bureautique, auraient bénéficié à l’ensemble des entreprises et de la population.



Je considère le logiciel libre comme un bien commun. Il est donc normal que nos impôts privilégient une solution accessible au plus grand nombre. Devise de la France, tout ça…

Le 21/11/2014 à 19h 13

Je ne sais pas si ça résout le problème, mais dans la version 4.4 prévue pour janvier prochain, il y aura un nouveau sélecteur de couleurs.



Ce qui m’embête le plus dans cette histoire, c’est que dans le cas où LibreOffice aurait réellement des lacunes, plutôt que de mettre des développeurs sur le coup pour l’améliorer et que ça profite à tout le monde, aussi bien l’ensemble des ministères, des entreprises européennes ou de la population, ils vont bêtement dépenser leur argent. Et finalement, tout le monde devra sans cesse payer pour la même chose. C’est finalement le même dilemme entre le fait d’être locataire ou devenir propriétaire.

Le 25/10/2014 à 18h 52







ethanfel a écrit :



&nbsp;Y’a que les mecs superficiels ou les incompétents qui pensent qu’utiliser la ligne de commande ou avoir une installation non graphique d’un OS c’est un signe de supériorité.





Tu peux également préférer te passer d’installeur graphique pour le contrôle que ça peut t’apporter. Sous Ubuntu, quasiment le seul contrôle que tu as, c’est le choix du mapping clavier, et le fuseau horaire.



À l’inverse, sous Arch, pas d’installeur, tu dois tout faire toi même de A à Z. Ça peut paraître rebutant, mais ça te permet d’apprendre plein de choses, de tout configurer exactement comme tu le souhaites, de n’installer que les logiciels dont tu as besoin, et de ne démarrer que les services qui te sont utiles.



Maintenant, je comprends parfaitement que certaines personnes ne soient absolument pas intéressées, et préfèrent qu’on fasse tout à leur place.



Sinon, un autre avantage de la ligne de commande, c’est de pouvoir être aisément installé sur un serveur dédié, ou pouvoir installer / configurer le système d’un ami, à distance par ssh. Je n’ai aucune idée de ce que proposent les systèmes propriétaires (généralement graphiques) à ce sujet, mais personnellement, je trouve ça beaucoup plus simple ainsi.


Le 25/10/2014 à 03h 15

Tu dois également pouvoir éditer ~/.profile et y ajouter



EDITOR=nano

export EDITOR

alias editor=$EDITOR

Le 11/10/2014 à 22h 08

Vous avez une idée, de quels seront les besoins en espace disque ? Autant certains services ne devraient pas consommer énormément (et encore, si ça devient populaire, ça risque de vite grimper), autant ceux qui nécessitent l’hébergement de fichiers multimédia (photos haute définition, vidéos…), comme le réseau social, l’hébergeur de photos, l’envoi de gros fichiers… risquent de vite consommer énormément, non ?



Et pour ce genre de cas, on n’utilise plus des serveurs avec un ou deux disques, mais des baies de stockage, qui coûtent un bras. Même chose pour la bande passante. Plus les services deviendront populaire, et plus il y aura de fichiers stockés, plus les besoins en bande passante risquent de chiffrer.



Vous me direz, il n’y a plus qu’à espérer que la quantité de dons suive la même courbe.

Le 09/10/2014 à 10h 17







flamwolf a écrit :



J’attends avec impatience que tu me donnes un cours. Mais je doute pas qu’une manette xbox soit indispensable pour la compatibilité.





Ben c’est là la problème. Un noyau généraliste ok ça facilite la vie, mais d’un autre côté quand tu te montes une debian serveur devoir se taper la compilation à chaque modèle je trouve ça très ch..

Après je suppose que chacun voit midi à sa porte mais, perso je préférerais qu’on ne surcharge pas trop le noyau et qu’on laisse les gens se le compiler quand ils veulent ajouter des pilotes de manette de jeu.

&nbsp;Après certainement qu’il est plus compliqué de demander à certains utilisateur de compiler leur noyau qu’à d’autres.





Fut un temps, sous Linux, il n’y avait quasiment rien de compatible. Il fallait bien faire attention à se contenter d’une carte son Sound Blaster, une carte graphique Matrox, et ainsi de suite. Ça me fait donc sourire de constater qu’aujourd’hui, on a un choix si large de matériels supportés, que certains aimeraient le voir restreint…



De nos jours, les disques dur font plusieurs To. Alors que t’ai ou non des drivers pour des milliers de périphériques que tu ne possèdes pas, osef. Sous Windows, un driver d’imprimante fait facilement 300 Mo, parce qu’il vient avec tout plein de conneries. Sous Linux, ça n’a rien à voir. Le kernel et l’ensemble des drivers, ne font que 78 Mo (kernel 3.16.4 sous Arch).



Et personnellement, j’adore le fait de pouvoir brancher un périphérique, et de le voir aussitôt reconnu et utilisable, sans qu’il n’y ai eu besoin de galérer à chercher le bon driver à télécharger, l’installer, rebooter… Tout comme je suis heureux de pouvoir changer de carte mère ou n’importe quel composant critique, sans qu’il n’y ai obligation de réinstaller le système. Sans oublier les liveCD, qui ne pourraient sans doute pas exister, si l’ensemble des drivers n’étaient pas présents et utilisables d’entrée de jeu.


Le 08/10/2014 à 18h 12







Koubiacz a écrit :



Petite question stupide quand ils parlent de suppression de vieux pilotes, c’est que du matériel un peu ancien ne sera plus supporté ou c’est que les pilotes supprimés faisant doublon avec du plus récent.



Ceci dit si il y’a une amélioration au niveau de ACPI ce sera pas mal, sur un de mes PC portables, la batterie se vide très vite comparé à Windows 7’ j’ai du renoncer à Debian à cause de ça et sur l’autre c’est la puce Intel Centrino AC7260 qui n’a jamais fonctionné.





T’as tenté d’installer un programme comme TLP, qui vient avec une configuration clé en main optimisée pour améliorer la durée de fonctionnement des portables ?



Une nouvelle version vient d’ailleurs récemment de sortir. Web Upd8 avait écrit un article sur ce dernier, ainsi que sur la dernière version.


Le 08/10/2014 à 08h 18







Winderly a écrit :



<img data-src=" />



    Car pour pas mourir bête lorsque j'ai réinstallé ma distrib j'ai testé les pilotes nvidia libres.          

À moins que le jeu soit prévu de base pour openGL et tourne à une résolution inférieure ou égale à 1024*768, c'est mort.

Quand je dis c'est mort je parle du mode diapositive si cher au JdG.






L'éditeur auto refuse obstinément de barrer du texte, je suis obligé de le faire à la main. :( raaaaaaah ça a encore sauté







Ça s’améliore petit à petit. La grosse lacune, c’est la capacité de re-clocking, qui est souvent manquante, ce qui contraint à utiliser la carte à sa fréquence la plus basse. Ça commence à être faisable pour certaines cartes, sans être encore totalement au point, tandis que c’est complètement manquant pour d’autres modèles.



Phoronix avait fait des benchs d’une vingtaine de cartes nVidia avec le driver Nouveau, cet été. Pour certaines, ont voit que les performances sont catastrophiques, tandis que pour d’autres, même si le matos est loin d’être exploité au mieux, c’est suffisant pour certains jeux.



Mais c’est sûr que ça aurait été bien mieux si nVidia avait joué le jeu, comme peut le faire Intel. On notera tout de même qu’il semble y avoir de plus en plus de contacts entre les développeurs de Nouveau et les équipes de nVidia, ce qui devrait être bénéfique pour l’avenir.


Le 08/10/2014 à 06h 49







sscrit a écrit :



toutes distributions place l’ensemble des options compilé de ton noyau dans /boot/ avec au choix un : configXXXXX ou .configXXXXX c’est plus facile pour faire des modifs et ne pas oublier une option vitale :)





Malheureusement, toutes les distributions ne le font pas. Sous Arch, je n’ai pas ce fichier à cet endroit. Par contre, il y a plus de chance pour que le kernel en cours d’utilisation possède bien le fichier de conf utilisé lors de sa compilation, dans le système de fichiers virtuel /proc, que tu peux récupérer avec la commande



&nbsp;zcat /proc/config.gz &gt; running.config



Ensuite, plus qu’à charger le fichier dans l’outil de conf du kernel, modifier ce dont t’as envie, et relancer une compilation. Certaines distributions possèdent également des outils pour créer facilement un package du kernel, ce qui est sans doute plus propre pour bien s’intégrer avec le reste du système, tel make-kpkg sous Debian.