N’importe quel exemple ou il faut traiter des données, tracer des courbes, mouliner des nombres, faire des statistiques. Les exemples sont infinis.
C’est d’ailleurs souvent ce qu’essayent de faire les gens avec des tableur, sauf que c’est beaucoup trop limité et beaucoup moins propre que d’écrire un vrai programme.
De toute façon, des gens amenés à devoir faire ce genre de travaux d’innovation sont plutôt issus de filières plus avancées que le collège, et auront donc pu apprendre cela au lycée (plus pertinent), ou dans le Supérieur.
Encore une fois, il ne faut pas aller trop vite en besogne, à mon avis.
Une tête bien faite est mieux qu’une tête bien pleine.
Pourquoi ne pas plutôt enseigner des rudiments de logique et d’analyse ?
Pour autant que je sache, le programme de math de 4ième comporte justement de la logique, de l’inférence, ce genre de choses tournant autour de la résolution de problèmes et de l’organisation des données d’un problème en vue d’une conclusion.
Une piste.
Le
05/07/2014 à
00h
48
blob741 a écrit :
Ca, c’est à titre personnel, mais le plombier, le pâtissier, le violoniste, le réceptionniste, le couvreur, la porn star, le journaliste, etc … ça leur sert à quoi ?
sr17 a écrit :
Je rajouterais qu’en plus, ce n’est pas à l’homme de se plier à l’outil Informatique, mais à cet outil de s’améliorer et et devenir plus facile à manipuler ( par une fraction de la société qui, elle, est compétente dans ce domaine).
Pour répondre au problème que sr17 évoque, une solution beaucoup plus réaliste serait alors non pas d’apprendre la prog’ au collège, mais tout simplement de faire des logiciels (libres, tant qu’à faire, pour rester dans le caractère de “bien social inamovible” qui nous intéresse) toujours plus efficaces ergonomiquement parlant.
Comme on a remplacé les plumes et encriers par des stylos à plume rechargeables avec des cartouches, ou bien les boutons sur la télévision par une télécommande sans-fil, remplaçons nos traitements de texte et tables de calcul par des logiciels de facturation ou de comptabilité dédiés mieux conçus.
Or, c’est aux développeurs de faire ce boulot là, pas aux utilisateurs.
Pourquoi s’encombrer d’un bagage monstrueux pour utiliser un système automatisé alors que justement le but est de rendre cette automatisation technique autonome ? Le boulot est fait à moitié.
Laissons donc la programmation aux gens dont c’est le métier.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas offrir des ouvertures aux jeunes élèves pour, qui sait, révéler des vocations de programmeur chez certains.
Mais pas plus.
On a pas le temps, or le temps c’est de l’argent, et comme dirait si bien sr17, l’aspect économique de tout ça est très important " />
Le
04/07/2014 à
23h
51
sr17 a écrit :
La vérité, c’est que c’est une révolution aussi importante que l’imprimerie.
Et encore, ce n’est pas fini. Il y a encore des grands changements majeurs à venir. Mais cela, je n’en parlerais pas.
À noter qu’on enseigne à lire des produits imprimés par d’autres.
D’autre part, on apprend à écrire, et pas à imprimer. Quel grave manque d’automatisation ! " />
Je blague à moitié ; cette analogie est en fait extrêmement pertinente.
sr17 a écrit :
Et nous, en France nous n’évoluons pas.
Pas au même rythme, je dirais plutôt.
De plus, c’est pas parce que les pays voisins font ci ou ça qu’on doit les imiter. Ils ont eux aussi la possibilité de faire des conneries.
Je ne réponds pas à tout, volontairement ; nos échanges vont devenir interminables sinon, à chaque itération on rajoute des trucs soit qui s’éloignent du sujet, soit qui se répètent encore et encore.
Le
04/07/2014 à
21h
32
sr17 a écrit :
Pourquoi devoir justifier ce qui va de soi dans tous les domaines ?
Pour apprendre n’importe quel savoir, on commence toujours par la base, par le savoir fondamental qui permet d’extrapoler et de comprendre tout le reste.
sr17 a écrit :
Sauf que conduire est une action très simple.
Au contraire, l’ordinateur est utilisé à des tâches autrement plus complexes.
Tout comme une voiture quand on veut la piloter plutôt que la conduire. Mais est-ce que c’est ce que tout le monde voudra en faire ? Non.
De même, tout le monde ne veut pas devenir programmeur, ou même utilisateur avancé d’ordinateurs.
Le collège et le lycée, généraux j’entends, doivent se contenter d’aborder des thèmes qui sont généraux au plus grand nombre (en accord avec les spécialisations successives des élèves, et leurs choix d’option, évidemment).
Toute application technique nécessitera de toute manière des formations pro au cours de la vie professionnelle. Vouloir former tout le monde à tout dès le collège est utopique, pour ne pas dire irréaliste.
Il faut alors rester succinct et extrêmement général, par souci d’efficacité.
La programmation, et même la science informatique au sens large, commence à être bigrement spécialisée.
Pourquoi ne pas apprendre également les rouages mathématiques de la Bourse, omniprésente dans notre paysage économique ?
Ou bien les sciences politiques, pierre angulaire de notre société depuis des centaines d’années ?
sr17 a écrit :
Enfin, je ne suis pas d’accord avec ta conclusion qui dit qu’on peut utiliser une machine complexe sans rien comprendre, peu importe le niveau de complexité qu’on empile dedans.
Il suffit de constater qu’en pratique tout n’est pas si simple avec la voiture : même en tant que simple conducteur, si ta voiture ne peut être réparée que par une main d’œuvre très spécialisée, cela aura une incidence sur ta capacité à payer son entretien.
On ne peut pas tous réparer tous nos appareils même si on le voulait. On aurait ni le temps, ni l’argent pour s’en occuper de toute manière.
Tous les foyers ne possèdent pas encore d’ordinateurs, ce n’est pas un objet systématique, mais bien plus possèdent une télé (objet de société par excellence) ou un frigo (objet de nécessité), pourtant je doute que tous sachent comment marche un canon à électron (et encore, je parle que pour les vieux tubes cathodiques) ou bien un frigo à compresseur.
Et le temps nous montre que tous ne savent pas non plus comment fonctionnent leur ordinateur.
Pourtant ils s’en servent. Et tous les jours.
Certes ils ne s’en servent pas de façon optimale, mais ils ont aussi d’autres métiers à s’occuper.
Tout le monde ne peut pas être informaticien.
sr17 a écrit :
Et qu’est ce que disent toutes les études ? Que les voitures sont de plus en plus coûteuses à réparer " />
Ce n’est pas un problème dont doit s’occuper l’Éducation Nationale.
sr17 a écrit :
En informatique, il y a également des abstractions comparables à celles dont tu parles concernant les maths. La programmation est juste comme les nombres un outil puissant et facilitateur de compréhension.
C’est également la base de l’automatisation sans lequel on ne pourra pas bâtir d’industrie du futur performante.
Continue l’analogie plus loin, avec les maths.
Le plus utile et puissant, dans les maths aujourd’hui, c’est la dérivation, l’intégration, les statistiques avancées, etc…
Mais il faut acquérir correctement les bases de math avant de s’y attaquer.
C’est la même chose avec l’informatique.
C’est une très bonne idée d’ouvrir les esprits des élèves à la programmation, mais de très loin. On aura de toute façon jamais le temps de les former convenablement et sérieusement à programmer. Leur faire vomir des petits morceaux de codes, ça ne servirait à rien du tout. il faut donc leur apprendre consciencieusement à programmer au sens large, et même pas avec un langage précis (qui pourrait devenir has-been moins de 5 ans plus tard).
sr17 a écrit :
Mais se cantonner aux usages simples de l’informatique, c’est justement passer à coté de 95% des possibilités de l’informatique.
Peu importe qu’on rate ces 95% (nombre un peu élevé, d’ailleurs…) si la part restante est la plus utile
sr17 a écrit :
En entreprise, la différence va se retrouver en pratique.
Si les entreprises veulent des informaticiens, elles embauchent des informaticiens.
De toute manière je ne vois pas en quoi avoir des rudiments en informatique servirait puisque de toute manière tout informaticien embauché sort en fait d’un bac+2,3 ou 5. Longtemps après le collège donc.
Tout simplement car savoir programmer ou changer un disque dur ne suffit pas.
sr17 a écrit :
Devant une situation répétitive, l’un va cliquer 20000 fois sur un bouton pendant des jous, l’autre va écrire un programme qui fera le travail 2000 fois plus vite.
On ne peut pas attendre que tout le monde sache faire un programme ou simplement se servir correctement de son ordinateur pour chaque cas.
Dans une entreprise qui se respecte, il y a des départements dédiés à ce genre de choses !
Tout comme il y a un département compta, ou un DRH.
sr17 a écrit :
L’avantage économique de celui qui comprends l’intérêt de l’automatisation est énorme.
L’école publique forme des citoyens ou des ouvriers, dis-moi ?
sr17 a écrit :
Et cette compréhension est également primordiale pour le décideur qui doit décider de l’organisation de l’entreprise et de sa production.
Si le “décideur” embauche des incapables, c’est pas de notre faute.
sr17 a écrit :
Quand on doit décider de l’avenir de toute une génération, on ne peut pas se permettre ce genre de spéculation.
Si nous ne faisons rien pour les préparer à l’économie de demain et que nos voisins le font, nous prenons le risque évident de planter toute l’économie du pays. C’est aussi simple que ça.
Et dans l’éventualité fort peu probable d’un changement entre temps, de toute façon personne ne l’aura prévu.
Et il serait bon aussi de ne pas aller trop vite en besogne et de tailler des plans à l’emporte-pièce " />
Revenons à un enseignement de l’innovation et de la curiosité.
L’informatique suivra car elle n’est qu’un outil.
sr17 a écrit :
Ce que nous savons de demain, c’est que l’informatique va certainement continuer à se généraliser.
Et également se simplifier grandement !
Elle se simplifie et se popularise constamment, et heureusement.
Plus personne n’a besoin de comprendre l’assembleur pour utiliser un ordinateur.
On a plus besoin de cartes perforées non plus. (même si le Cobol a du mal à disparaître " /> )
On ferait quoi avec une génération ou deux de gens accrochés bêtement à leur portion obsolète de connaissances informatiques.
Il faut rester général par souci de durabilité et de pérennité. Changer un programme scolaire pour l’adapter à l’air du temps, c’est long et compliqué (compliqué de rester loin des effets de mode).
Le
04/07/2014 à
19h
27
sr17 a écrit :
Justement, le problème c’est que ça ne fonctionne pas du tout.
S’il manque certains savoir de base, l’apprentissage “sur le tas” devient monstrueusement lent et inefficace.
C’est bien d’ailleurs pour cela que dans tous les domaines, ‘on fait des études pour recevoir des connaissances fondamentales qui vont nous aider à comprendre.
Mais en informatique, nous l’avons hélas oublié. Et pour cause : ce sont les vendeurs de matériel informatique qui ont vendu à coup de marketing l’idée reçue qu’il n’était pas nécessaire de former les gens.
Le résultat, c’est des gens qui ont 15 ans d’usage de l’informatique et qui sont toujours des débutants.
Avec un nombre limités d’heures de programmation et de cours fondamentaux, leur niveau ferait un bon foudroyant.
Que de temps gagné si cela avait été fait au départ.
Réalisons que l’ordinateur est sans doute l’objet le plus complexe jamais crée par l’homme. Comment avons nous pu accepter l’idée qu’on pouvait s’en servir sans formation ?
T’es un peu bouché, hein !
1 -
Une voiture n’est pas complexe ? Une calculatrice n’est pas complexe ? Y-a-t’il besoin de savoir comment marche une télé (et parmi une dizaine de technologies de télé radicalement différentes), une machine à laver, ou un réfrigérateur pour s’en servir tous les jours ?
Sais-tu seulement comment ils fonctionnent exactement et pourquoi ?
2 - Oui, évidemment, les fondamentaux. Mais pourquoi la programmation, sacrebleu " />
D’autre part, il y a une différence monumentale entre :
a - savoir lire un bloc d’instruction,
b - comprendre ce bloc,
c - le reproduire,
d - en concevoir de nouveaux,
e - faire ce dernier point proprement.
Même à la faculté, j’ai pu admirer que pas mal de gens, avec pourtant des baccalauréats, ne sont pas foutus de dépasser le point C. Et au bout de 3 ans de formation universitaire dédiée et partant de zéro (donc aucune excuse).
Et tout ça avec un seul langage, sachant qu’il en existe des centaines, avec tous leurs subtilités.
Alors si c’est pour apprendre la programmation dans un langage “pédagogique” inventé pour l’occasion et qui est à 100.000 kilomètres des langages vraiment utilisés dans nos ordinateurs (comme le C,. Ou l’assembleur !), je ne vois pas l’intérêt. Ce serait une perte de temps, de ressources, et franchement de la masturbation intellectuelle.
Savoir remplir sa feuille d’impôt serait plus utile à la société.
Le
04/07/2014 à
19h
12
sr17 a écrit :
Je ne comprends pas en quoi faire un apprentissage de l’outil informatique dans sa globalité, effectivement nécessaire, implique de faire un apprentissage de la technique informatique.
Pour reprendre ta reprise de mon exemple avec les voitures, je sais bien que l’électronique est de plus en plus présente dans les bagnoles. Mais c’est un problème pour ceux qui veulent les réparer !
Pas pour ceux qui veulent les conduire !
Par ailleurs, on apprend le français, les maths, les sciences, etc…, mais on apprend pas (encore) la plupart des véritables rouages mathématiques qui font que les connaissances au collège fonctionnent correctement.
Nul besoin de connaître les nombres complexes pour pouvoir travailler avec des réels.
Pourquoi l’informatique devrait-elle être exempt de cette abstraction qui permet de synthétiser le vital avant d’aborder l’ouverture ?
Ensuite, il est évident que l’absence de bagage informatique pour des élèves sortants du scolaire à 16 ans, ou plus généralement de tous ces “futurs bureaucrates qui ne comprennent rien à l’outil informatique qui leur est imposé” (pour caricaturer) serait un gros plus, mais je dégage de cela plusieurs objections :
1 - Qu’est-ce que la programmation, l’algorithmie et les connaissances en matériel informatique ont à voir là-dedans ? Rien !
La mécanique n’a d’intérêt que pour les conducteurs qui veulent réellement bien piloter leur machine, et/ou ceux qui veulent la réparer. Il n’y a strictement aucune nécessité (et c’est bien de la nécessité dont on parle) de savoir monter une direction assistée électronique pour pouvoir tourner un volant. Tout le monde ne peut pas être garagiste. (même si je pense aussi que cela serait effectivement un plus pour tout conducteur d’avoir un bagage mécanique minimum ; par ailleurs le permis automobile français est très faible techniquement parlant comparé aux permis d’autres pays comme l’allemand).
2 - Il ne faut pas répondre aux problèmes d’hier avec des solutions qu’on va appliquer demain ! Le problème va peut-être tout simplement changer entre temps, et la solution serait alors au mieux inefficace, au pire une perte d’énergie en temps et en pognon (n’oublions pas qu’il faut pouvoir probablement former les profs, ainsi que concevoir les nouveaux équipements et programmes, etc…)
On le remarque tous, l’informatique est extrêmement présente aujourd’hui. On l’a tous vu, les générations pré-Internet sont bien moins au fait de ces technologies que les générations plus récentes. Or, les programmes scolaires n’y sont pour rien : les générations futures ont tout simplement un bagage extra-scolaire plus récent !
Partant de là, il ne faut surtout pas monter un programme scolaire orienté pour résoudre les problèmes de générations qui ne sont plus dans le scolaire. Cela serait complètement anachronique. Pour ne pas dire stupide.
Il faut donc prévoir un enseignement non pas pour le contexte d’aujourd’hui (c’est trop tard), encore moins d’hier, mais bien pour demain.
Le
04/07/2014 à
17h
32
tazvld a écrit :
juste des personnes qui savent utiliser un ordinateur et qui aient une petite idée de ce qui est derrière.
Bannir l’informagique, 100 fois oui.
Mais je ne vois pas en quoi savoir ce qu’est de la RAM ou utiliser une feuille de style dans un éditeur de texte serviront à un gamin de 16 ans !
Ce sont des choses qui peuvent tout aussi bien s’apprendre sur le tas, d’autant plus qu’elles ne sont pas du tout vitales.
Apprendre plus dans un même volume de temps, c’est apprendre moins bien.
Le
04/07/2014 à
17h
28
sr17 a écrit :
C’est simple, sans programmation il est impossible de comprendre réellement l’informatique ni de s’en servir de manière efficace.
Tu diras ça à tous les bureaucrates et comptables, aux caissiers au supermarché, aux journalistes et leurs caméras, ou encore n’importe quel professionnel qui imprime une facture ou l’envoie par mail.
L’analogie avec les voitures est selon moi très pertinente.
sr17 a écrit :
Si tous les pays du monde sont en train de revenir sur l’apprentissage de la programmation à l’école, ce n’est pas un hasard. C’est parce que l’enseignement par l’usage des logiciels est un échec complet. Le constat est sans appel : cela aboutit juste à créer des éternels débutants. Des analphabètes du numérique.
Ça reste à prouver. D’autre part je ne vois pas l’intérêt d’avoir des informaticiens dès 16 ans, alors que de toute manière le sujet est tellement vaste (et il y a tellement de choses bien plus prioritaires) qu’on embauche pas avant bac +2.
sr17 a écrit :
L’enseignement a partir du collège est sans doute le meilleur choix.
On l’a déjà dit : c’est un moment judicieux pour une foultitude de choses, le collège. Mais on a tout simplement pas le temps de tout faire rentrer en 4 ans.
Sachant qu’en plus le collège fournit nue base nécessaire à des études secondaires au lycée (lui-même formant à des études supérieures) tout en devant quand même fournir une base minimum à tous les gamins quittant le circuit général à 16 ans.
Justement pour éviter de produire des analphabètes. Les études au collège doivent alors être à la fois complètes et préparatoires. Tout ça en même temps, en 4 ans.
sr17 a écrit :
-Ensuite parce que les cours de maths et science peuvent profiter grandement de l’usage de la programmation et par la même créer des usages concrets qui aideront à fixer les connaissances.
Mais on aura pas le temps de former suffisamment pour que ça ait une application vraiment intéressante et utile pour les maths ou les sciences…
Cela reviendrait à intégrer des bases d’architecte en bâtiment pour illustrer les acquis en géométrie. Ça n’a aucun sens.
sr17 a écrit :
Mais le vrai problème sera de “rattraper” tous les adultes qui n’ont pas reçu cet enseignement.
Ce n’est pas nécessaire, et ce serait de toute manière infaisable ou trop coûteux.
Faut redescendre sur Terre 5 minutes.
Je suis moi-même informaticien programmeur, de formation et de passion, et je ne vois absolument pas l’intérêt de s’acharner ainsi pour faire rentrer un bagage aussi technique et technologique si tôt alors qu’il y a bien plus urgent à faire.
Faire des modifs au lycée, avec un Bac Informatique plus prononcé, très certainement. Mais au collège ? C’est de l’inconscience.
Montrer ? Je suis d’accord, c’est du bon sens.
Enseigner ? Non, cela est bien peu judicieux.
Le
04/07/2014 à
16h
29
Je me demande vraiment d’où vient cette idée saugrenue qu’apprendre un langage de programmation au collège serait utile.
À ce moment-là de l’éducation, c’est complètement prématuré et bien trop spécialisé.
sr17 a écrit :
Il ne faut pas répéter les erreurs du plan informatique pour tous.
J’irais même jusqu’à dire que si un collège a besoin d’un trésorier, d’un homme à tout faire pour la maintenance ou le chauffage, ou encore d’un archiviste, il est de toute évidence nécessaire d’avoir un poste sur place dédié à une compétence d’informaticien de maintenance.
Le
04/07/2014 à
15h
59
sternet a écrit :
[quote:5080967:Khalev]Puisqu’ils ne cherchent absolument pas à se cacher mais à exister à travers le regard des autres. Ils rêvent secretement de faire une tv realité et publient leurs moindre faits et gestes sur Snaptchat tout en se plaignant dabs leurs journal intime, enfin Facebook, de leurs petits malheurs.
C’est à mon avis très caricatural.
Le
04/07/2014 à
15h
41
Much a écrit :
On pourrait supprimer la LV2, la musique ou l’art plastique.
Par exemple, je suis convaincu que l’informatique “appliqué” intéressera vastement plus que la LV2.
On peut aussi mettre en place un système d’options ou tu peux choisir de faire de la musique et de l’informatique, ou du latin et de l’espagnol en fonction de tes envies.
Bref, ‘y a plein de solutions. Suffit d’y réfléchir un peu plus qu’entre 2 pauses cafés.
Je suis d’accord pour la LV2, on a déjà du mal à connaître le français, alors des rudiments de deux langues supplémentaires ? Ça semble peu judicieux.
Je ne vois pas l’intérêt d’être trilingue à la sortie du Bac. Bilingue, c’est déjà pas mal !
Mais les arts ? C’est quelque chose de très important, pour pousser les élèves à ne pas enterrer leur côté créatif. Ça développe aussi un esprit d’analyse plus naturellement qu’avec un programme informatique ou que les mathématiques. C’est une façon de contrebalancer une attitude de consommation passive.
Mettre l’informatique en option, mouais, je suis pas fan. Les rudiments me semblent plus que nécessaire à l’aube de 2020.
Supprimer la LV2 pour augmenter le nombre d’heures de LV1 et avec plus de classes en demi-groupes avec les profs et les heures débloquées, ce genre de trucs.
Le
04/07/2014 à
15h
26
Jed08 a écrit :
Je garderais le programme actuel et laisserai cette partie au lycée
C’est ce que j’ai écris juste après cette phrase. " />
Le
04/07/2014 à
15h
18
ragoutoutou a écrit :
Je crois que les axes les plus importants seraient algorithmique de base (avec application en langage python) pour construire une culture générale autour de la façon dont un ordinateur fonctionne, un axe organisation des données (systèmes de fichiers, bases de données, langages de représentation de données), et enfin une partie internet/réseau pour développer une culture générale autour des réseaux en entreprise et d’internet.
Et pour accompagner le tout, un projet durant toute l’année scolaire qui s’enrichirait au fur et à mesure que la matière est vue sous la forme d’une appli cgi de chat.
Sérieusement ? C’est complètement irréaliste.
C’est très pertinent en post-bac, complètement hors de propos avant ça.
Le
04/07/2014 à
15h
09
tazvld a écrit :
Perso, si il faut enseigner quelques choses autour de l’ordinateur, ça sera 3 parties :
le hardware et le système (qu’ils n’aient pas dl de la RAM pour avoir un plus gros débit internet)
la bureautique (savoir utiliser les titres dans un traitement de texte ça serait déjà un miracle)
la science informatique : algo et un peu de programmation (par exemple avec scratch) et une petite page HTML juste ce qu’il faut pour apprendre ce qui est derrière.
Mon avis sur ces trois axes :
le hardware en précision : Je ne pense pas que cela ait grand chose à faire dans un programme de collège (ou même avant). C’est d’une part peu utile pour manipuler correctement un ordinateur, d’autre part très loin des vrais problèmes liés à l’informatique.
L’informatique s’intéresse au traitement de l’Information. Le sujet reste l’Information, le traitement n’est qu’un moyen.
On a pas besoin de savoir comment fonctionnent un moteur à explosion ou une transmission pour conduire une bagnole, encore moins pour savoir pourquoi il y a des limitations de vitesse sur la route ou à quoi sert une ceinture de sécurité.
Évidemment, un simple rappel sur le fait que ce n’est pas de la magie, que c’est de l’électronique toute bête, ou pourquoi un ordinateur ne marche plus sous l’eau. Que l’ordinateur ait de la RAM ou un disque dur mécanique, on s’en moque un peu. il faut faire des concessions, le collège ne fait que 4 ans, le lycée 3.
On pourra aussi je pense aborder des aspects plus larges comme Internet dans cette catégorie, pour montrer qu’au fond c’est juste un très grand réseau téléphonique.
La bureautique : Oui, nécessaire, comme on apprend à se servir d’un dictionnaire ou d’un stylo à plume, il faudrait apprendre un minimum à se servir d’une suite bureautique. Mais, comme je l’ai précisé, si c’est pour voir ce qu’ils nous ont pondu les 10 dernières années avec des cours de Microsoft Office Word 2010 (« Cliquer ici, ici, là, et puis là, pour faire un joli titre en italique souligné de police 15 centré »), tout devenant obsolète dès la version suivante sans compter l’oubli de sujets bien plus pertinents et économiques comme LibreOffice, c’est pas la peine. Tout au plus cela apprend à être un client de Microsoft. À cet âge, c’est très douteux.
Je préfère rester méfiant sur les conneries que les savants de l’Éducation Nationale peuvent nous pondre parfois dans un domaine qu’il ne maîtrisent pas le moins du monde.
Il faudrait beaucoup plus s’intéresser aux concepts généraux d’un éditeur de texte, et en rester là pour laisser la place à des choses bien plus utiles d’un programme scolaire comme le français ou les sciences.
la science informatique : Là je dis non pour l’algorithmie, pas en tant que corpus à part entière. On a pas le temps pour ça, sans compter que l’utilité est très spécifique.
Une extension des mathématiques, et donc une mise en contexte de ce que les élèves apprennent avec les premières ébauches d’équations et de fonctions, oui très certainement, car c’est tout bêtement de là que ça vient !
Les algorithmes sont simplement des formules mathématiques appliquées de façon large. Pour ce thème-ci, cela serait donc plus intéressant et pertinent au lycée. À moins que le programme n’ait beaucoup changé depuis mes années scolaires, on aborde réellement les fonctions mathématiques qu’en seconde. D’ailleurs, j’avais déjà utilisé des soft comme Geogebra, qui simplifie grandement le travail sur des graphes de fonction une fois les bases acquises. Mais c’était bien trop marginal.
Des travaux pratiques très concis au collège sur le HTML, juste pour essayer de piquer la curiosité des élèves en leur montrant et expliquant des petits bouts de code source d’une page Facebook ou Youtube, ce serait même une excellente idée. Dans le but de démystifier des outils qu’ils côtoient pour certains en permanence, toujours dans le thème “C’est pas de la magie”.
L’inspecteur Web 3D de Firefox est par exemple une véritable perle pour montrer comment une page web marche à un gamin de 12 ans sans s’encombrer d’un lourd bagage technique inutile.
C’est aussi l’aspect social du web qui devrait nécessiter une éducation, comme n’importe quel aspect social de notre société en fait.
Bref, du bon sens et du pragmatisme avant tout.
L’important est d’apprendre à être curieux, à cet âge. Pas d’apprendre des trucs obsolètes 10 ans plus tard.
Le
04/07/2014 à
13h
46
Si ce sont encore des cours de Office Word/Excel et de GMail, c’est pas la peine…
c’est toujours la même merde les débits dsl et mobile (et le ping aussi d’ailleur) chez free ou ils se sont enfin décidé a faire quelques chose ? (j’ai tout résilier en début d’année a cause de devoir supporter tout ça et j’ai plus suivi le prob).
d’ailleur il y à encore des abonnés chez free ? " />
Comme pour tous les opérateurs, ça dépend pas mal du lieu.
Sur Paris, je n’ai pas le moindre souci autant en ADSL (1.3Mo/s et un ping tout à fait correct aux alentours de 50ms) qu’en mobile en 3G.
Et en déplacements en province, jamais eu de soucis de couverture mobile, merci au réseau 2G d’Orange.
Je n’ai jamais utilisé mon mobile pour surfer, je ne peux pas dire quelque chose à ce sujet.
Le
03/07/2014 à
16h
28
Une petite question dans le thème de la couverture radio :
Une solution avec moins d’antennes mais une obligation de mutualisation des antennes n’aurait-elle pas été moins coûteuse autant en termes de pognon que d’énergie ?
Avec une concertation entre les opérateurs pour une couverture plus optimale, avec moins de recouvrements, par exemple.
Mon Raspi m’a coûté 80 € max en tout avec : la carte, le boîtier, une carte SD d’installation, une SD card dédiée de 32 Go, une alimentation.
A 80 €, je monte un truc pour qu’il soit branché 24⁄7, fasse semblant de compter des dodgecoins et de temps en temps me permette de faire quelques tests … à 200 € et bien je prend juste autre chose.
C’est simplement parce que cet modèle là, la Rasp dite “Compute Module” n’est pas destinée aux personne comme toi, en fait.
C’est au final très cohérent que tu n’en veuilles pas !
Je ne doute pas une seconde qu’on va voir à l’avenir des socles Raspi ressemblant à une version mise à jour de la Rasp B, mais avec ce système SO-DIMM à la place du processeur soudé qu’on avait avant. Des socles destinés aux mêmes personnes que la Rasp B (ou A) visait.
Ce module là n’a même pas de port RJ45, voyons x)
À noter qu’au final ce système de processeur enfichable rappelle furieusement les vieux processeurs enfichables.
Est-ce que dans un futur proche les modules processeurs Rasp vont muter pour être placés sur des sockets " /> ?
Le
23/06/2014 à
18h
33
ArthurG a écrit :
finalement, pour moins de $200 (192 exactement), le kit de dev Nvidia Jetson TK1 est une super affaire, SoC Tegra k1 en quad core A15 a 2.3GHz, 192 CUDA cores Kepler mobile, 2G RAM, 4G de eMMC, USB3, GigE LAN, SATA, slot mini PCIE, SD/MMC, HDMI, etc fonctione sous Linux et Android avec full support OpenGL4.4, CUDA et Visioworks. N’en jettez plus, c’est le rapport Q/P du siecle en comparaison de ce Raspberry PI compute " />
Si c’est vraiment le cas, je vois mal son intérêt face à des plateformes de type Arduino, pour le geek bidouilleur (et encore, j’ai déjà vu du Arduino, voire même feu .NET µFramework dans l’industrie)
On vient justement de dire qu’il n’y en a pas…
La cible n’est pas la même.
Pas pour l’instant du moins ?
Il est probable qu’après une récolte de fonds suffisante, une production industrielle de la Rasp CM abaisserait son prix de façon fabuleuse et dès lors la populariserait auprès des bidouilleurs.
Mais peut-être tout simplement que contrairement à ce que beaucoup semblent penser, les Rasp A et B ne se sont pas révélées aussi populaires chez les “bidouilleurs du dimanche” que chez les professionnels et autres bidouilleurs un peu plus sérieux (et aux finances plus fournies) ?
Le
23/06/2014 à
14h
48
v1nce a écrit :
Et là si je comprends ils ont splitté le raspPi original en une motherboard + carte fille donc c’est pas à des années lumière du design original donc la R&D devrait être du même ordre (ou moins cher)
Ça par contre je demande à voir.
Il a fallu retracer entièrement les PCB, tout ré-agencer, introduire le port DDR2 SO-DIMM et tous les composants dont il a besoin, évaluer l’impact sur les performances, et j’en passe.
Il a pas simplement fallu donner un coup de ciseaux. " />
Le
23/06/2014 à
14h
42
Jos a écrit :
Si personne n’achète car trop cher, la R&D aura servi a rien du tout!!
Ceux qui ont vraiment besoin de ce nouveau modèle (et les richards) se moquent bien que ça soit 200 ou 30€.
Au pire, c’est plus crédible.
Ensuite, on voit bien que ce modèle-là n’est pas destiné aux mêmes personnes que les Rasp A et B.
Ce n’est pas une Rasp 2.0, pas vraiment.
Il n’y a pas de port RJ45, mais par contre plusieurs ports IO pour des modules à plus savoir quoi en faire. La différence est nette.
Enfin, tout comme les Rasp A et B, il faut penser en économies d’échelles.
Pour un péon dans sa cave, une Rasp new gen pour jouer avec, ça va pas être très cohérent.
Par contre pour des pros qui bossent dans l’intégration de ce genre de matos super fin et modulaire en Embarqué, c’est autre chose.
Et là, s’il faut acheter de toute façon 2000 pièces, y a une économie d’échelle qui peut se dégager.
Le
23/06/2014 à
14h
13
Je rigole de tout ces “200$ ????” surpris et révoltés.
Bienvenue dans la réalité : la R&D totalement gratuite ça n’existe pas. " />
3/ Un argument sans développement et ne réfute en rien ce que j’ai dit.
Quant on sait que le blé a évolué bien plus depuis les années 60 et sans OGM que depuis l’aube de l’agriculture, ça me fait un peu pouffer…
Mais oui, c’est bien sur ! Toi, tu es anti-OGM et moi, je n’ai rien contre, donc tes insultes sont en réalité de la poésie, tes assertions sont des démonstrations, tes convictions sont des faits… Tu as raison, j’ai tort, car tu es gentil et moi un salop.
-Encore une insulte
-bien sur, ce n’est pas valable pour toi, car toi y en a être le gentil… Mmh?
-Encore une insulte
-bien sur, ce n’est pas valable pour toi, car toi y en a être le gentil… Mmh?
On est plus vendredi, le troll c’est fini ! " />
Le
23/06/2014 à
10h
44
Gilles.T a écrit :
On a des visions incompatibles, je ne crois pas qu’on puisse trouver rapidement une position commune, autant arrêter notre échange ici.
Objectivement parlant, je trouve ta vision libérale, ce que je respecte bien que n’étant pas d’accord.
Subjectivement parlant, je dirai que je trouve cela trop candide et optimiste. Mais cela n’engage que moi.
Chacun son point de vue. " />
À une autre fois peut-être sur PCI.
Le
22/06/2014 à
15h
57
burroz a écrit :
Je sais mais je savais pas comment le dire donc je suis allé dans la simplicité.
Pour Gilles .T, on ne peut rien y faire, il est persuader que les OGM est la solution.
Non, du tout, ne lui fais pas dire ce qu’il n’a pas dit " />
Le
22/06/2014 à
14h
38
binougours a écrit :
les MIDD
(Monsantiens Idiots Du Dimanche) " />
J’aurais plutôt écrit : PIDD
Les Pavés Idiots du Dimanche " />
Le
22/06/2014 à
14h
34
burroz a écrit :
Personnellement je ne suis ni pour ni contre, mais on n’a pas assez de recul pour savoir les effets sur l’écosystème on encore les conséquences sur des longues durée. Je pense que l’histoire nous a déjà prouvé que se presser n’est jamais bon. Je pense que l’on se rappelle tous du DDT et dont maintenant on en subit les conséquences.
Le problème des OGM c’est que l’on sait pas si cela modifie les gènes de l’espèce qui la mange. Les plantes OGM montré du doigt sont ceux qui sont plus résistante a certaine espèce. Tandis que l’on pratique les croissements entre les variété depuis longtemps c’est le premier siècle ou l’on modifie les gènes pour créer de nouvelle espèce dont le gène modifié n’existé pas dans les différentes variété de la plante.
Euh, houlà.
Manger un OGM ne risque pas de modifier les gènes de l’être humain, hein.
( Évidemment, il est toujours possible de favoriser des mutations chez un fœtus, et donc des problèmes de développement. )
Le problème est de façon schématique le même qu’on rencontre quand on ramasse des champignons au hasard en forêt.
La réaction après les avoir mangé est connue a posteriori, une fois que le consommateur est constaté comme sain, malade ou tout simplement décédé.
Dans le cas des champignons, on a des centaines d’années d’histoire et d’ “essais” infructueux, et de gens morts en bouffant des champignons aux couleurs rigolotes. On sait donc maintenant a priori lesquels sont mauvais pour la santé.
Dans le cas des plantes OGM agroalimentaires, on a pas encore cette connaissance, par a priori, par l’expérience.
Évidemment, on a pas envie de se rendre compte avec 30 ans de retard que certaines des espèces OGM développées provoquent des réactions indésirables dans notre organisme, comme par exemple l’accumulation d’une molécule dans certains glandes, ou le blocage à long terme de certains récepteurs hormonaux importants.
Dans le doute, on conseille de ne pas ramasser des champignons qu’on ne connait pas comme comestibles, par simple sécurité.
Pourquoi les OGM devraient échapper à cette règle de bon sens, certes quelque peu immobiliste mais par principe de précaution ?
On a vu les problèmes liés à la consommation de viande d’organismes ayant subi des traitements à l’hormone de croissance par affectation du consommateur avec ces mêmes hormones.
On a vu l’épizootie que provoqua l’alimentation en farines animales de bovins au Royaume-Uni, pourtant à la base une bonne idée en terme de rendement économique et de productivité, mais provoquant la maladie de la “vache folle” chez les vaches et surtout la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l’homme, à cause de prions transmis entre les individus par le biais des farines animales produites par l’homme dans le but d’alimenter le bétail.
Mais ça,
Gilles.T a écrit :
semble l’avoir oublié " />
Et pour ce qui est de “combattre la fin dans le monde”, arrêtons plutôt d’acheter en masse des aliments sur le sol de ces pays affamés pour en jeter la moitié une fois dans nos assiettes. combattre le gâchis est une solution bien plus réaliste et pragmatique.
Le
22/06/2014 à
12h
18
joma74fr a écrit :
Ca me fait penser au projet des soviétiques de détourner les fleuves de la Sibérie (région peu peuplée) vers les déserts du sud (région très peuplée).
Ça rappelle la fabuleuse histoire de la mer d’Aral.
Et oui, les soviets mirent à genoux une mer entière " />
Le
22/06/2014 à
12h
15
Gilles.T a écrit :
Donc ça fait des décennies que par exemple le mais OGM est utilisé sans aucun problème, aucune étude n’a jamais réussi à y trouver le moindre inconvénient, mais il faudrait le refuser parce que… parce que rien ?
Et pourquoi faudrait-il accepter ?
Les rendements sont-ils vraiment meilleurs, à très long terme ?
Gilles.T a écrit :
Tu sais, quand les premiers trains sont arrivés, nombre de scientifiques affirmaient que l’être humain ne pourrait pas survivre à une vitesse de plus de 50km/h. Si à cette époque on avait suivi le même comportement que celui que tu préconises (et qui est adopté par la France), on aurait tout simplement interdit et jamais développé les trains.
Ce genre de pseudo-faits historiques ont un mal fou à disparaître…
L’analogie est de toute façon tirée par les cheveux.
On croirait un pendant scientifique d’un point Godwin " />
Gilles.T a écrit :
Et justement, mon grand, personne ne te l’impose, cette solution. Monsanto maître du monde et des monopoles, c’est un pur fantasme, rien d’autre. Au final, ceux qui imposent leur choix aux autres, ce sont avant tout les anti-OGM, qui ne veulent pas laisser simplement la possibilité aux gens de faire leurs propres choix.
Monsanto encourage à des pratiques douteuses, comme des cultures OGM résistantes à ses désherbants et l’usage de ces désherbants de façon intensive, comme le rappel la vidéo.
Mais aussi d’autres pratiques plus subtiles, comme l’usage d’engrais un peu trop puissants ou l’oubli total de vieilles pratiques comme des dérivés de la jachère ; cela épuise les sols et “oblige” à réutiliser des engrais.
Et par là, en faisant miroiter des rendements censés être toujours stables et élevés, on se retrouve obliger de garder les produits Monsanto (et d’autres aussi peu scrupuleux) dans son exploitation pour garder un rendement permettant de rembourser l’achat des produits, etc…
Le rendement est alors “parfait”, mais le sol est peu à peu transformé en un parfait consommateur approuvé par Monsanto (ou d’autres ; Monsanto n’est effectivement pas l’unique grainetier ou industriel phytosanitaire de la planète).
Le point que je critiquerais le plus chez eux, en fait, n’est pas seulement l’emploi de bio-ingénierie un peu rapidement, mais surtout une pratique économique douteuse.
Gilles.T a écrit :
Précision vu que je ne peux plus éditer: pas tous, on peut être sceptique sur les OGM et raisonné (comme certains ici), mais ce n’est malheureusement pas le cas de la majorité, complètement focalisée sur Monsanto…
Ah, ça !
Mais bon, ces “fanatiques” ne sont de toute façon pas très intéressants peu importe le thème ou la cause " />
Le
22/06/2014 à
10h
26
Gilles.T a écrit :
Encore une fois je n’irai certainement pas prétendre que les OGM sotn l’alpha et l’omega de tous ces problèmes, mais ils sont une solution.
La seule chose qu’on reproche à Monsanto, c’est d’imposer cette solution comme La solution " />
Le
22/06/2014 à
10h
25
Gilles.T a écrit :
Tu es sacrément enfermé dans tes arguments comme dans un bunker, et c’est dommage.
Ton propos s’agence notamment autour du fait qu’on a pas prouvé que les OGM pouvaient avoir un impact négatif monstrueux, pas de manière flagrante du moins.
Or une simple réflexion le montre justement :
Les OGM modifient le fonctionnement d’une machine (un système avec des tas de milliers d’agents interconnectés = la nature) dont on ne comprend pas la moitié des mécanismes. Comment alors pouvoir affirmer que tout est sous contrôle et qu’aucun travers ne va se développer ? Sachant que certains pourraient mettre des dizaines d’années à se révéler ?
De plus, quand la santé humaine et l’avenir de notre société, autant dans les habitudes alimentaires, que de consommation ou économiques, pour les 50 à 100 ans à venir est en jeu, je ne vois pas pourquoi on devrait se presser et foncer tête baissée dans les pratiques que Monsanto et compagnie voudraient nous faire prendre. Des pratiques qui sont par ailleurs avant tout des pratiques de consommation, donc de profit économique pour eux, et non pas des pratiques de santé publique.
Dans mon domaine (juridique), il y a généralement 1 CDI pour 2 CDD pour 10 offres de stage. Offres de stage qui ne sont au final que des postes de juristes déguisés.
Ça fait envie " />
Le
19/06/2014 à
12h
28
js2082 a écrit :
C’est la première fois que je vois un site avec autant d’offres de recrutement en CDI.
" />
Vous voulez pas proposer vos services à pole emploi?
Ça leur permettrait de résoudre enfin le problème du chômage." />
Bin, c’est juste un dump des nouvelles offres sur RemixJobs, non ?
Youtube c’est l’opium du peuple… et majoritairement américain. Dès qu’une vidéo n’est pas anglais, je trouve presque toujours dans les commentaires un petit “Fuckin’ speak’ english mothafucka’ ‘MERICA !”. ^^;
Je tombe jamais sur ce genre de commentaires, peut-être simplement que tu fréquentes les mêmes vidéos non-anglophones que ces idiots " />
Le
18/06/2014 à
15h
32
misterB a écrit :
Toi tu es bon dis moi " />" />
Tu es libre ce soir ?
Non désolé, j’ai prévu de continuer ma maquette 1:1 de la Tour Eiffel en cure-dents " />
Le
18/06/2014 à
14h
36
EMegamanu a écrit :
La musique à 1€/1$ maxi et sans DRM, mine de rien c’est bien grâce au poids du combo iTunes/iPod et de la pression de Jobs.
Je suis pas sûr de comprendre " />
On devrait remercier Apple de nous distribuer de la musique trop chère et avec DRM (iTunes, ça compte comme un DRM), c’est ça ?
Non, pas du tout, le libéralisme n’est rien d’autre qu’un outil pour faire accepter plus facilement un monde capitaliste.
linkin623 a écrit :
Si mes souvenirs de lecture du Kapital sont bons, l’oligarchie du capital est une forme de transition.
Hm, je vois.
Merci de ces précisions.
Le
15/06/2014 à
20h
12
moxepius a écrit :
Le premier a donner une définition de capitalisme c’est Marx, donc je le cite:
Donc rien a voir avec le fonctionnement interne d’une entreprise.
Pour moi (et pour beaucoup de monde), le capitalisme c’est surtout un système politique dans lequel une oligarchie se maintient au pouvoir, par le moyen de l’argent (du capital).
Je me suis peut-être mal exprimé, ce que je voulais dire à la base est que, de ce que j’en ai compris, le libéralisme s’intéresse plutôt à comment évoluent des entreprises les unes par rapport aux autres, et par rapport à leur marché (leurs clients), là où le principe de capitalisme s’intéresse un peu plus au rapport entre l’entreprise, et son capital et ouvriers.
Je comprends dans ces deux concepts qu’on peut avoir une entreprise libérale capitaliste, mais que ces deux adjectifs sont a la base indépendants.
Le problème de l’oligarchie que tu évoques, c’est plutôt un effet conséquence du libéralisme, non ?
et toi tu te mets a dire exactement ce que je dis….
m’en veuillez pas mais j’abandonne.
m’en vais de ce pas essayer de vous retrouver la video ou benjamin bayart explique ce que j’essaye de vous dire depuis le debut, vous lui ferez certainement plus confiance.
Je ne doute pas de ta bonne foi, c’est assez compliqué de s’expliquer ou de comprendre clairement comme ça à l’arrache dans les commentaires sur PCI " />
Le
14/06/2014 à
18h
17
saf04 a écrit :
l’exemple du frigorifique
cela a permis de créer:
(hormis les métiers pour la creation des frigos et congels)
la livraison et la vente de produits frais.
plus tard livraison et la vente de produits congeles.
la restauration collective, la restauration rapide.
et j’en oublie parce que je ne suis pas du milieu.
alors que l’outil informatique.
hormis les métiers de creation informatique, ca n’a crée aucun nouveau corps de métiers.
Il faut installer, concevoir, maintenir ces logiciels administratifs (et leur infrastructure matérielle), et former les employés.
Le
14/06/2014 à
17h
20
saf04 a écrit :
tu melanges tout.
de passer des pains de glace au frigorifique a creé toute une nouvelle filire de corps de metier.
remplacer trois comptables par un seul avec un ordi ca crée rien hormis de la pauvreté.
Je vois pas où est la différence.
Le
14/06/2014 à
17h
13
ar7awn a écrit :
trotskiste?
Non, juste JaimePasQuonSeFouteDeMaGueuliste " />
ar7awn a écrit :
" /> alors là il faut que tu m’explique.
Bin, à long terme, il y a de nouveaux usages qui se forment dans la société, de nouveaux besoins, et donc de “nouveaux” emplois.
Un peu comme par exemple les techniciens frigoristes ont remplacé les frigoristes qui vendaient des pains de glace.
Le
14/06/2014 à
13h
01
2show7 a écrit :
Surtout que des gens ont trimé une vie et auront la même pension qu’un type qui n’a jamais mis de côté et jamais travaillé " />
On a pas dit que quelqu’un qui a “trimé une vie” n’aurait pas une pension majorée en regard de ses cotisations supplémentaires, hein.
Mais bon, de toute façon, vu comme c’est parti, avec ce système là ou pas, en trimant ou pas, on aura que dalle de pension à la retraite " />
Le
14/06/2014 à
12h
57
ar7awn a écrit :
" />
si tu parle du répartissement du travail par la diminution du des heurs ce n’est absolument pas viable a partir d’un certain point.
Non, je parlais simplement du fait qu’à très long terme, c’est pas certain qu’on perde vraiment en emplois.
2show7 a écrit :
Le libéralisme n’est qu’un mot inventé pour attirer certains pigeons dans les marécages de la Bourse et l’attrait du paraître toujours plus addictif, sauf depuis quelques années, ils cherchent à modifier subtilement les lois en manipulant les politiques pour leur laisser les mains libre dans un jeu de pouvoir de domination mondiale. Ne me dit pas que c’est du libéralisme, c’est un mensonge pour devenir incontournable dans tous les domaines commerciaux
Le libéralisme économique lui-même est un peu irréaliste de toute façon, et vachement douteux.
Le social n’étant pas indépendant de l’économique, vouloir transférer le contrôle économique de l’État aux entreprises libérales revient à transférer du même coup le contrôle social.
Le libéralisme est pas franchement un outil de liberté, contrairement à ce que son nom indique.
surtout qu’au fond, quand on regarde bien, si Google ou Amazon ont bien profité du libéralisme pour se développer en liberté, maintenant qu’ils sont en place ils étouffent leurs concurrents autant qu’ils le peuvent, que ce soit par rachats successifs de start-ups dans tous les domaines pour ratisser large, par économie d’échelle poussée à l’exagération (fermes de serveurs gigantesques irrationnelles sur le plan des ressources matérielles), la concurrence déloyale (vente accompagnée déguisée, publicité douteuse et écrasante), sans compter la guerre de l’interopérabilité qui ruine l’expérience utilisateur techniquement parlant, voire ralentit le développement technologique populaire juste par peur de perdre la main-mise sur son parc de clients…
Le libéralisme, ou peut-être importe ce que ce prête-nom cache, est fondamentalement moins un concept économique qu’une arnaque, de toute manière.
Privatiser l’économie d’une société, en quoi ça peut être bénéfique ?
Le
14/06/2014 à
12h
18
ar7awn a écrit :
on voit souvent cette argument, je tient quand même a préciser que par principe, ce genre d’évolution détruit plus de postes qu’il en crée.
À court-terme, très probablement.
Le
14/06/2014 à
12h
09
saf04 a écrit :
tu donnes justement un exemple parlant.
la rapidité d’édition des fiches de paye ne va pas augmenter la production de ta société.
on est dans le cas ou une multitude d’employés (drh, comptables etc) ont été facilité par l’informatique. mais eux n’ont rien a voir avec la prod d’une entreprise.
La production d’une entreprise ne fait pas tout, de toute manière. Diminuer les coûts internes, c’est tout aussi intéressant. Même, cela peut ensuite permettre d’investir d’autant dans la production.
Ensuite, il est incontestable, comme l’a rappelé barlav, que l’informatisation a débloqué tout un tas d’applications très productives comme dans le dessin industriel, la CAO, etc… autrement impossibles ou très coûteuses.
On a aussi les logiciels de planification qui permettent d’optimiser la production pour gâcher le moins de temps possible en coordonnant tout le monde.
Et de façon générale, toutes les entreprises qui sont orientés “service” et qui de toute façon ne produiraient rien de matériel sans l’informatique, voire même n’existeraient pas sans elle.
Si l’informatique a révoqué des métiers, elle en a aussi créés.
Le
14/06/2014 à
12h
03
barlav a écrit :
et pour de la merde en plastique en petites quantités, genre prototypage, on a cette nouvelle CNC like.
Ca dépend de la précision voulue et du prix, mais ca peut convenir a pas mal de nouveaux besoins inutiles.
Là, on parlait peut-être plutôt des imprimantes 3D “grand public”, non ?
Celles avec lesquelles on voudrait bien reproduire la dernière cuillère design à la mode, une pièce détachée salvatrice pour réparer tel gadget hors de prix, ou encore remplacer la coque de son téléphone portable.
878 commentaires
Un rapport confidentiel plaide pour renforcer l’informatique à l’école
04/07/2014
Le 05/07/2014 à 00h 55
Le 05/07/2014 à 00h 48
Le 04/07/2014 à 23h 51
Le 04/07/2014 à 21h 32
Le 04/07/2014 à 19h 27
Le 04/07/2014 à 19h 12
Le 04/07/2014 à 17h 32
Le 04/07/2014 à 17h 28
Le 04/07/2014 à 16h 29
Je me demande vraiment d’où vient cette idée saugrenue qu’apprendre un langage de programmation au collège serait utile.
À ce moment-là de l’éducation, c’est complètement prématuré et bien trop spécialisé.
Le 04/07/2014 à 15h 59
Le 04/07/2014 à 15h 41
Le 04/07/2014 à 15h 26
Le 04/07/2014 à 15h 18
Le 04/07/2014 à 15h 09
Le 04/07/2014 à 13h 46
Si ce sont encore des cours de Office Word/Excel et de GMail, c’est pas la peine…
Antennes 4G : Orange toujours n°1 en France, Free Mobile creuse son retard
03/07/2014
Le 03/07/2014 à 16h 31
Le 03/07/2014 à 16h 28
Une petite question dans le thème de la couverture radio :
Une solution avec moins d’antennes mais une obligation de mutualisation des antennes n’aurait-elle pas été moins coûteuse autant en termes de pognon que d’énergie ?
Avec une concertation entre les opérateurs pour une couverture plus optimale, avec moins de recouvrements, par exemple.
Le nouveau Raspberry Pi Compute module est disponible pour… 200 dollars
23/06/2014
Le 23/06/2014 à 18h 50
Le 23/06/2014 à 18h 33
Le 23/06/2014 à 15h 03
Le 23/06/2014 à 14h 48
Le 23/06/2014 à 14h 42
Le 23/06/2014 à 14h 13
Je rigole de tout ces “200$ ????” surpris et révoltés.
Bienvenue dans la réalité : la R&D totalement gratuite ça n’existe pas. " />
487ème édition des LIDD : Liens Idiots Du Dimanche
21/06/2014
Le 23/06/2014 à 16h 18
Le 23/06/2014 à 10h 44
Le 22/06/2014 à 15h 57
Le 22/06/2014 à 14h 38
Le 22/06/2014 à 14h 34
Le 22/06/2014 à 12h 18
Le 22/06/2014 à 12h 15
Le 22/06/2014 à 10h 26
Le 22/06/2014 à 10h 25
Google officialise sa propre implémentation d’OpenSSL : BoringSSL
23/06/2014
Le 23/06/2014 à 14h 59
Next INpact Emploi : le récapitulatif des dernières offres, semaine 25
19/06/2014
Le 19/06/2014 à 12h 46
Le 19/06/2014 à 12h 28
YouTube compte exclure d’ici quelques jours plusieurs artistes indépendants
18/06/2014
Le 18/06/2014 à 15h 53
Le 18/06/2014 à 15h 32
Le 18/06/2014 à 14h 36
Les géants du Net génèrent de nouveaux rapports de force
14/06/2014
Le 15/06/2014 à 20h 49
Le 15/06/2014 à 20h 12
Le 15/06/2014 à 17h 20
Le 15/06/2014 à 02h 07
Le 14/06/2014 à 18h 17
Le 14/06/2014 à 17h 20
Le 14/06/2014 à 17h 13
Le 14/06/2014 à 13h 01
Le 14/06/2014 à 12h 57
Le 14/06/2014 à 12h 18
Le 14/06/2014 à 12h 09
Le 14/06/2014 à 12h 03