Pourquoi la CNIl n’a-t-elle pas accès ces fichiers CD/SD/TSD. Un manque d’habilité ou une volonté “obscure” du gouvernement à conserver ces fichiers au plus petit nombres de personne possible ?
En tant que gardienne des données personnelles et ayant donc accès à de très sensibles informations il devrait au moins il y avoir un comité habilité au sein de la CNIL non ?
« Section 2 : Dispositions propres à certaines catégories de données
Article 8
Modifié par la loi n°2016-1321 du 7 octobre 2016
I. - Il est interdit de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou l’appartenance syndicale des personnes, ou qui sont relatives à la santé ou à la vie sexuelle de celles-ci.
[…]
IV. - De même, ne sont pas soumis à l’interdiction prévue au I les traitements, automatisés ou non, justifiés par l’intérêt public et soit autorisés dans les conditions prévues au I de l’article 25 ou au II de l’article 26, soit déclarés dans les conditions prévues au V de l’article 22.
Article 9
Modifié par Loi n°2004-801 du 6 août 2004
Les traitements de données à caractère personnel relatives aux infractions, condamnations et mesures de sûreté ne peuvent être mis en oeuvre que par :
1° Les juridictions, les autorités publiques et les personnes morales gérant un service public, agissant dans le cadre de leurs attributions légales ;
2° Les auxiliaires de justice, pour les stricts besoins de l’exercice des missions qui leur sont confiées par la loi ;
3° [Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par décision du Conseil constitutionnel n° 2004-499 DC du 29 juillet 2004 ;]
4° Les personnes morales mentionnées aux articles L. 321-1 et L. 331-1 du code de la propriété intellectuelle, agissant au titre des droits dont elles assurent la gestion ou pour le compte des victimes d’atteintes aux droits prévus aux livres Ier, II et III du même code aux fins d’assurer la défense de ces droits. »
Il me semble que tu occultes un point, c’est “sans votre autorisation”.
L’intérêt du déposant de brevet, c’est soit produire selon son brevet, soit laisser à d’autres le soin de produire en payant des droits.
De plus, indiqué dans ton lien, la partie que j’ai mise en italique :
« Il vous donne les moyens de conquérir de nouveaux marchés par des dépôts à l’étranger et des concessions de licence. »
Déposer un brevet pour ne rien en faire, ça n’aurait aucun sens.
Quand un médicament est breveté, c’est pour en produire, ou en faire produire avec royalties, sinon quel intérêt ?
Merci de cette précision. Ce à quoi faisait référence GruntZ(sans parler à sa place) est le fait que parfois les brevets servent à contrer la concurrence : par exemple, acheter une solution concurrente qui pourrait faire de l’ombre à une solution qu’on a développé soi-même dans le même temps.
Le logiciel libre ou le logiciel open-source ne connaît pas ces travers.
Par exemple, la machine Nespresso de Nestlé face aux capsules fabriquées par la concurrence :
« Cette dernière [l’Autorité de la Concurrence] se défend d’«interdire» à Nestlé d’innover, mais elle dénonce des «pratiques d’éviction susceptibles de constituer un abus de position dominante, privant les consommateurs d’une offre diversifiée et potentiellement moins chère de capsules fonctionnant avec les machines Nespresso». Parmi ces pratiques, l’Autorité dénonce les modifications des machines Nespresso rendant les capsules des concurrents incompatibles. «Ce qui est troublant, c’est que chaque modification coïncide avec l’arrivée d’un nouveau concurrent qui ne peut anticiper ces modifications», détaille Bruno Lasserre, le président de l’Autorité de la concurrence. »
Ben non, le principe des brevets a été inventé pour favoriser l'innovation, d'une part parce que via le versement des droits d'utilisation ça encourage à chercher plus un mécanisme novateur, qui pourra rapporter à tout le monde au final (par exemple en inventant un blanchiment moins cher et moins polluant du papier, cas concret), et d'autre part à faire bénéficier tout le monde de la mise au point, puisqu'un brevet est public.
Le brevet est fait pour être utilisé, justement.
Non pas vraiment, la molécule est productible par quiconque acquitte les droits d'utilisation du brevet, et sans ce droit par l'inventeur. En plus, la publication du brevet peut stimuler les autres à chercher une molécule/méthode approchante mais différente.
« En déposant votre brevet à l’INPI, vous obtenez, en France, un monopole d’exploitation pour une durée maximale de 20 ans. Vous êtes ainsi le seul à pouvoir l’utiliser et vous pouvez interdire toute utilisation, fabrication, importation, etc., de votre invention effectuée sans votre autorisation. »
Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Je ne suis pas spécialiste des brevets, mais le droit d’utilisation me semble quand même bien fermé (même si la connaissance du procédé en question est effectivement publiée et que l’exclusivité du brevet ne dure “que” 20 ans).
Quand je pense qu’il y a 5 ans, on pestait généralement sur l’iPhone : environnement fermé, politique de fonctionnement de l’AppStore parfois contraignante, parfois ubuesque, Siri et les données personnelles qui circulent sur les serveurs d’Apple.
Aujourd’hui, beaucoup de “hacktivistes” (comme Tristan Nitot) déconseillent Android (et le modèle économique basé sur la publicité ciblée de Google) au profit de iOS et l’iPhone car Apple serait plus respectueux des données personnelles. Il semble aussi que l’environnement d’Android 7 et 8 (Nougat et Oreo) montrent une tendance à être de moins en moins “libre” (donc plus fermé) qu’auparavant.
Personnellement, je ne sais pas quoi en penser…
Le
23/01/2018 à
13h
41
secouss a écrit :
Il va falloir attendre que tout ça se déqwant un peu pour y voir clair ^^
Et je n’en doute pas. En disant “tu peux penser que tu as toujours raison”, je faisais référence au ton péremptoire qu’emploient parfois les personnes sceptiques qui remettent en cause quelque point détaillé des affirmations de leur interlocuteur sans jamais reconnaître explicitement et verbalement leurs erreurs (je ne t’en fais pas le procès, c’est comme ça, chacun sa personnalité… c’était juste un regrettable mouvement d’humeur de ma part).
Le
23/01/2018 à
12h
43
En d’autres termes, je voulais dire que, même si tu as raison, souffre que, même dans l’erreur, ton interlocuteur peut penser différemment. Qu’il se trompe, ne le fera pas accepter pour autant que tu le traites d’abruti ou de conspirationniste (et par conséquent, tu t’installeras tout seul dans un dialogue de sourds face à lui). Tu arrives à comprendre ça, ou ça dépasse toujours la grande rationalité universelle ?
Et puis, excuses-moi, malgré ton grand savoir et ta grande sagesse, tu peux penser que tu as toujours raison, mais tu fais des erreurs comme tout le monde. Alors invoquer constamment le rationalisme, ça n’empêchera pas que tu puisses te tromper même si ça te rassures parfois.
Le
22/01/2018 à
12h
17
OlivierJ a écrit :
[…]
" />
Tu m'as dispensé de ce commentaire, merci.
Et c'est préoccupant de voir ressortir régulièrement cette histoire d'ampoule de Livermore (en plus il n'y en a qu'une, ça devrait faire réfléchir).
Pas merci, Arte.
(à noter que la page wikipedia qui parle du cartel de phoebus était moisie, j'ai tenté une petite correction, pour l'instant elle a tenu)
Cette ampoule est un symbole, une illustration, rien de plus. Les médias en parlent car elle est inscrite dans le livre Guiness des Records et qu'elle existe (ça s'explique rationnellement, et il n'y a pas de quoi évoquer le complotisme à chaque fois qu'on en parle).
Et si je peux me permettre, tu te fabriques toi-même un ennemi, ce sont des comportements comme le tien qui confortent les complotismes : tu ne convaincras personne d’avoir raison si tu commences par dire que ceux qui ne pensent pas comme toi sont dans l’erreur absolue (voire sont dans la bêtise totale).
Le
22/01/2018 à
11h
59
Commentaire_supprime a écrit :
La question économique, c’est un autre débat. Et on retombe sur l’aspect technique : pouvait-on fabriquer, en 1920, des ampoules électriques fonctionnant plus de 1000 heures ? Si oui, à quel prix ? Et ce prix était-il compatible avec les capacités économiques des acheteurs potentiels ?
[…]
On est d’accord sur la question technique, mais la question économique fait partie de la question : ce qui s’est passé dans les années 1920, c’est le même problème que Google qui impose ses services grâce à sa prédominance sur un marché.
Moi, je ne cautionnerais jamais un marché dans lequel un oligopole ou un membre d’un oligopole décide des normes techniques à la place de ses clients ou de ses fournisseurs, comme ça a été le cas avec Phoebus, ou comme c’est le cas actuellement avec Facebook, Amazon, Google, etc, sur le marché de la publicité ciblée ou dans l’édiction des normes du Web ou des plateformes de communications électroniques.
On ne sera pas d’accord, et c’est tant mieux parce que vous (toi et OlivierJ) m’avez mis en colère contre la bien séance actuelle envers cette société de la surconsommation de productions inutiles qui crée de la valeur artificiellement sans pour autant combler les besoins réels de l’utilisateur. Je crois au marché, je ne crois pas au rationalisme efficient des industriels (qui ont des intérêts particuliers qui ne concernent pas forcément leurs utilisateurs).
Le
22/01/2018 à
00h
07
Encore une fois, j’entends les arguments techniques et je ne les réfute pas.
D’ailleurs, je n’ai jamais parlé des années 1980 : Pheobus, c’est 1924 jusque dans les années 1930. Peut-être que des thèses complotistes assimilent Phoebus à un complot mondial permanent, mais ce n’est pas du tout le sens de mon propos. Encore une fois, je suis parfaitement d’accord que ces thèses complotistes sont farfelues.
En tout cas, tu continues à parler électricité quand je parle économie, forcément on ne risque pas de s’entendre.
Le
21/01/2018 à
22h
40
Je suis d’accord avec cet aspect technique des choses. Cependant, je ne vois pas pourquoi balayer d’un revers de main la question économique et productiviste de la société de consommation (à part chercher à faire peur à quelques illuminés paranoïaques ou hédonistes).
Quand Apple fait la même chose avec ses batteries en ralentissant le fonctionnement des iPhone anciens par des modifications logiciel, Apple n’oblige pas ses concurrents Android à faire de même : un appareil Android ancien fonctionne sans ralentir, il dysfonctionne peut-être de temps à autres.
Tout est lié : l’aspect technique et l’aspect économique du fonctionnement d’un oligopole. Vous avez tort de séparer les choses comme ça.
D’ailleurs pourquoi Apple n’a pas informé ses clients dans les notices d’emploi de ses appareils ? Pourquoi un iPhone ancien devrait ralentir par l’action volontaire du fabricant plutôt que de voir des applications se fermer inopinément ? Idem pour les batteries d’iPod dans le documentaire d’ARTE ?
Oui, sûrement que c’est mieux, plus efficace, plus professionnel, etc. Mais encore une fois, ce n’est pas parce que quelques paranoïaques-complotistes racontent des âneries qu’il faut nier qu’une ampoule à incandescence des années 1920 pouvait être commercialisée sans garantir forcément sa luminosité jusqu’à son extinction.
Dans les années 1920, j’imagine que le débat industriel devait être intense (comme décrit dans le documentaire d’ARTE) : dans le contexte de l’époque où les gens s’éclairaient à la bougie, à la lampe à huile ou au gaz, une ampoule peu performante techniquement était sûrement valable.
Le
21/01/2018 à
22h
20
Le terme “amende” me semble un peu fort. J’imagine aisément que leur accord comportait des pénalités, mais ce n’est pas très différent de n’importe quel partenariat commercial.
Le
21/01/2018 à
20h
51
Je veux bien croire que le progrès technique soit indépendant de Phoebus (au moins en partie), mais qui a décrété que le progrès technique était une meilleure luminosité ou une durée de vie plus longue (si tant est que la problématique soit aussi binaire que ça) : les millions de consommateurs d’ampoules ? la dizaine de producteurs d’ampoules dans le monde ?
On n’est pas dans le complotisme, on est dans une simple logique de marché : un oligopole ou un oligopsone, c’est un marché déséquilibré. Le Cartel de Phoebus en est un symbole.
Ceci-dit, je comprends bien qu’on aime à penser que sans le cartel de Phoebus, les ampoules aurait vu leur durée de vie raccourcir car le consommateur préférerait une ampoule lumineuse à une ampoule durable.
Le
21/01/2018 à
20h
42
Si une norme technique a été édicté et qu’il y a eu entente sur un partage du marché mondial, donc il y a bien eu une sorte d’obsolescence programmée. Le but était bien de garder le marché et empêcher la concurrence de vendre des produits différents qui duraient plus longtemps. Qu’il existe une raison technique valable qui avait pour inconvénient collatéral de réduire la durée de vie des ampoules, tout le monde est d’accord à part quelques farfelus paranoïaques ou quelques gourous qui prêchent du prêt-à-penser pour se constituer un auditoire docile.
Mais, tout producteur industriel cherche à vendre plus, c’est un enjeu de rentabilité. Dans le cas d’un oligopole comme Phoebus, c’est facile de comprendre l’intérêt industriel. Pourquoi ne pas avoir laissé le marché en décidé ?
Du coup on voit des gugusses en 2018 te ressortir l’histoire du cartel de Phebus sans avoir rien compris aux contraintes qui pèsent sur une ampoule électrique.
Le documentaire est moisi parce qu’il se borne à “déconcer”, souvent de travers, sans jamais bien expliquer, ce que font les articles que j’ai indiqués.
[…]
Si j’ai bien compris, selon toi, le Cartel Phoebus n’est qu’une association de normalisation industrielle au même titre que la GSMA dans la téléphonie mobile (par exemple).
D’accord, pourquoi pas. Mais il y a quelques différences notables : la GSMA comporte plusieurs centaines de membres à travers le monde (Phoebus comportait 6 fabricants importants), la GSMA ne s’entend pas sur des modes de fabrication, ce sont des normes d’interopérabilité.
Peut être que ma comparaison avec la GSMA n’est pas parfaite, mais même si Phoebus a cherché à normaliser le fonctionnement des ampoules, pourquoi ne pas avoir simplement vanté la luminosité particulière de leurs ampoules afin de remporter le marché par la confiance dans leur produit comparé à la piètre qualité des ampoules de la concurrence (même si ces dernières duraient plus longtemps).
Je place ici le lien vers un bref article de Alternatives économiques (périodique plutôt keynésien et opposé à la théorie libérale, et surtout aucunement complotiste) :
Personnellement, je ne soutiens pas les théories paranoïaques du complotisme, je ne suis pas marxiste ou anti-capitaliste, je n’aime pas les gourous-conférencier comme Laurent Alexandre ou Étienne Chouard, mais j’ai ma petite opinion sur ce que pouvait être le Cartel Phoebus.
Le
21/01/2018 à
19h
01
BlueTemplar a écrit :
La première “critique” que tu proposes est affligeante,
elle me conforterait encore plus dans mon manque de respect pour ces économistes qui se prétendent scientifiques juste parce qu’ils utilisent des outils mathématiques,
mais heureusement joma74fr me signale que “l’éconoclaste” Alexandre Delaigue qui a pondu ce torchon ne serait pas un “vrai” économiste.
[…]
Pour être précis, l’auteur de ce billet de blog est certainement un vrai économiste, mais son article est basé selon sa propre opinion et non selon des faits réels. Par exemple, lorsqu’il parle des bas pour femmes, il part du principe que l’importance de l’outil de production est une constante (lorsqu’il écrit « Or, fabriquer un collant très solide coûte peut-être un peu plus cher à l’entreprise, mais certainement pas autant que de fabriquer 26 collants vendus 104 euros »).
Hors on peut très bien imaginé que l’outil de production soit réduit, que la vente annuelle de collants ne corresponde pas nécessairement à 104 euros (d’ailleurs parle-t-on de coût de revient ou de prix de vente?). On pourrait même imaginer que l’État crée une manufacture et vende des bas résistants avec un investissement public à différents prix, ou que la loi instaure une garantie ou impose un mode de fabrication.
L’auteur du billet de blog ne s’intéresse qu’à l’intérêt du producteur en évacuant d’un revers de manche les problématiques sociales, voire éthiques des populations (ce qu’un sociologue étudierait). C’est a priori un économiste plutôt conservateur ou néo-libéral. Il a ses raisons, mais ça n’en fait pas un anti-conspirationnisme pour autant, sinon le débat d’idées politiques serait vite terminé (et la démocratie avec).
Le
21/01/2018 à
18h
11
Je ne suis pas forcément en désaccord avec toi. Pour prendre un exemple, quand on compare le modèle économique de l’iPhone et celui du Fairphone :
l’iPhone est à changer régulièrement si on souhaite un produit performant et on l’obtient en quelques jours (hors pré-commande). La production est massive avec un marketing agressif dans le but d’en vendre toujours plus.
le Fairphone, il faut parfois plusieurs mois pour l’obtenir, et on peut commander et changer les pièces très facilement. Mais on n’a pas le produit High-tech dernière génération, on accepte d’attendre, on accepte une finition artisanale.
Il y a bien sûr des ententes illicites (la loi déterminant les situations d’abus), il y a aussi une politique de l’offre (théorie économique libérale) qui incite à l’achat socialement inutile et contraire au besoin réel du consommateur : je pense qu’il y a des gradations à observer dans ce qu’on appelle “obsolescence programmée” au lieu de voir le marché de façon manichéenne et de jeter le bébé avec l’eau du bain.
Autrement-dit, il s’agit essentiellement d’un choix de société et d’équilibre du rapport de force entre l’offre et la demande (en sachant que les abus existeront toujours dans un oligopole ou un oligopsone).
Le
21/01/2018 à
17h
52
Il s’agit d’opinions : le documentaire d’ARTE “Prêt à jeter” fait une critique sociale de la société de production et de consommation (le capitalisme pour faire court). Donc, évidemment quand on est conservateur, qu’on croit à la politique de l’offre en économie, on n’est pas d’accord avec ce documentaire.
À l’inverse, si on interroge un économiste socialiste qui croit à la politique de la demande, il sera plutôt d’accord avec ce documentaire qui critique ce besoin de produire toujours plus, pour vendre toujours plus, quitte à vendre des choses socialement inutiles dans l’unique objectif de créer de la croissance économique.
Quand le marché est constitué d’un oligopole avec 4 ou 5 fournisseurs/producteurs qui vendent à des millions de clients, forcément que le centre de gravité de la décision de production est favorable aux fournisseurs. Dans cette configuration, même si une centaine d’acheteurs refusent d’acheter les produits pour une raison déterminée, ils auront un poids négligeable dans la négociation commerciale. Inversement, lorsque l’un des cinq producteurs décide d’une modification originale, il influencera forcément le marché.
Le
21/01/2018 à
15h
37
BlueTemplar a écrit :
Le “conspirationnisme soft”, ça s’appelle aussi l’esprit critique.
OlivierJ a écrit :
Non, en l’occurrence c’est avec l’esprit critique qu’on peut se rendre compte de cet aspect négatif d’une partie de la diffusion Arte.
Le “conspirationnisme soft”, j’appellerais ça plutôt un “point de vue”, une “opinion” ou dans certains cas, une “croyance” que je ne partage pas mais dont l’expression m’aide à forger (ou à modifier) un peu plus mon/ma propre point de vue, opinion ou croyance.
Le
21/01/2018 à
15h
25
Si le documentaire est d’une “nullité intégrale”, alors le premier billet de blog que tu cites est une critique totalement nulle.
Plus sérieusement, j'aime bien les critiques, mais j'ai l'impression que certaines personnes, même en écoutant les conférences d'universitaires diffusées sur France Culture, sont capable de rejeter tout un programme au motif (selon leur argumentaire) que l'exemple donné à 10e minute n'est pas suffisamment circonstancié ou tout simplement est incorrect.
En fait, l'auteur de cet article de blog est agrégé de compta-gestion (pardon: Normalien, agrégé d'éco-gestion option compta-finance). J'aimerais bien visionner un documentaire qu'il aurait réalisé : j'imagine qu'on aurait sa petite opinion personnelle, certes un exposé très bien construit avec uniquement des témoignages de responsables (tous de grandes écoles et chefs de département de recherche : en gros, des gens comme lui), mais le "grand public" s'endormirait ou zapperait au bout d'une dizaine de minute tellement ce serait remplit d'idées reçues et convenables.
En résumé, évidemment, ce documentaire de ARTE traite d'une hypothèse qui ne plait pas au Monsieur agrégé de compta-gestion dont tu cites le billet de blog, alors ARTE diffuse n'importe quoi selon lui.
Le
20/01/2018 à
18h
32
Ce soir sur France 2 : “Destination Eurovision” ! Mi-reality show, mi-radio crochet, totale hypocrisie (enfin assumée) de l’audiovisuel parisien envers ses pairs des autres pays (et envers les téléspectateurs français, évidemment).
Le
20/01/2018 à
10h
44
Pour être précis, la contribution à l’audiovisuel public n’est pas le paiement d’un service non-marchand. Il s’agit simplement d’un impôt dont l’assiette repose sur la possession ou non d’un dispositif de réception télévisée.
De toute manière, un prélèvement obligatoire est par nature injuste et confiscatoire si on considère qu'on consomme quelque chose lorsqu'on le paie (c'est le contraire de ce qui est marchand ou commercial). Un impôt/taxe/contribution/redevance/droit d'enregistrement/etc possède une base de calcul (une assiette) et est exigible par la réalisation d'un acte ou d'un événement (le fait générateur) : peu importe donc que le service non-marchand soit payé en tout ou partie par l'impôt ou par une taxe dont le fait générateur serait la consommation d'un service non-marchand.
Les recettes d'une collectivité publique sont indépendantes de ses dépenses. Seul l'administrateur public décide chaque année de la correspondance entre la recette d'un impôt/taxe en particulier avec une dépense publique particulière. Et cette correspondance n'est que de la littérature ou du marketing politique car un budget se vote dans son ensemble en essayant de rendre les prélèvements obligatoires le moins injuste possible envers chaque contribuable et le plus adéquat possible avec les dépenses publiques à honorer.
Le
20/01/2018 à
10h
24
À partir du moment où on parle de dépendance psychologique, que ce soit un produit chimique que l’individu ingère ou que ce soit une habitude comportement dont l’individu ne peut se défaire, il s’agit toujours de dépendance.
Il reste à déterminer si cette habitude comportementale, qui engendre une modification hormonale ou une modification du fonctionnement neuronal (voir du fonctionnement métabolique), est névrotique (ou plus globalement pathologique) ou non pour le patient.
Le
19/01/2018 à
19h
11
Dans un sens, c’est une fiscalité qui a sa logique : les buveurs d’alcool financent l’assurance maladie, les propriétaires immobiliers financent les Collectivités locales (qui entretiennent l’espace public), les téléspectateurs de Touche pas à mon Poste financent les programmes de ARTE. En somme, le vice finance la vertue " />
(ceci est une galéjade de vendredi soir)
Le
19/01/2018 à
18h
35
Je rends donc hommage à toutes ces personnes ayant besoin d’un poste de TV écran large pour regarder le cinéma, les séries TV ou les événements sportifs, et qui contribuent au financement de ces programmes diffusés en replaytélévision de rattrapage.
Car, à moins qu’il s’agisse d’un choix éditorial de la part de Next Inpact (ce dont je doute fortement), il faut bien remarquer que le #Replay de Next Inpact liste presque exclusivement des programmes du service public (France Télévisions, ARTE) et de la TV par abonnement (Canal+).
C’est parfait puisque c’est le site nperf qui est la source, et qui corrobore le ressenti des utilisateurs free, c’est a dire un réseau au top
L’autorité d’expertise (en l’occurrence: nPerf) n’est certainement pas un gage de probité (bien au contraire). D’ailleurs, un label, une étiquette, un packaging ne fait pas forcément un bon produit.
Le
23/01/2018 à
11h
26
Si tant est que l’objectivité existe dans un discours… D’ailleurs, n’importe quelle analyse statistique (sondage, relevé de données, etc) ne peut être objective sans une liste de recommandations, d’avertissements, de mise en contexte, avant le texte de l’analyse lui-même qui doit s’étaler sur plusieurs pages (les tableaux nPerf sont jolis, mais ne veulent rien dire tous seuls - et ce n’est pas l’article de quelques dizaines de phrases qui les accompagne qui explique quoi que ce soit).
Ensuite, parce que Bouygues expérimente le marché spécifique de la 4G fixe que les autorités s’apprêtent à mettre en place :
« Le 11 décembre, l’Arcep a ouvert pour 15 jours son guichet pour l’attribution des fréquences en 3,4 GHz, promis pour septembre. Elles doivent faciliter l’utilisation de la 4G pour la couverture fixe. »
Ceci-dit, les “freenautes” sont des trublions et n’ont pas de règles, et en plus ils n’aiment pas les offres spécifiques, c’est bien connu. Donc, que tu n’en vois pas l’intérêt est presque une blague.
J’imagine que cet hôtel de luxe reçoit des sollicitations d’influenceurs-blogueurs à tout bout de champs. Un jour, on en a assez et on envoie une fin de non-recevoir publique anonymisée (tactique utile lorsqu’on se sent harcelé par des demandes incessantes).
Donc si j’ai bien compris, on verra dans sa propre Timeline à la fois les publications partagées par ses amis (donc des publications des pages aimées par ses amis) et les publicités payées par les pages qu’on aime soi-même et qu’on partagera soi-même pour inonder la Timeline de ses propres amis.
Le business de la pub a une imagination infinie pour faire de l’argent avec rien le temps de cerveau humain disponible des utilisateurs (et leurs données personnelles).
Le
22/01/2018 à
09h
24
Le Paradoxe de l’Info- Pourquoi on n’a jamais été aussi mal informé - mercialfred.com - 16/01/2018
Je rebondissais uniquement sur la seconde phrase de ton commentaire (le travail et son étymologie). C’est vrai que le travail peut être aliénant, mais je pense qu’un effort (un travail) consenti est formateur, donc je faisais la remarque que la motivation (avoir un motif à faire) et l’affectivité qui poussent l’individu à agir sont différents de l’aspect ludique ou divertissant (détourner, en latin) des choses qui poussent plutôt au repos, à l’oisiveté (ce qui est le but des concepteurs d’applications de la Silicon Valley, Facebook et Google en tête, pour vendre de la publicité ciblée).
En résumé, je rejoins un peu l’avis de hansi à propos des GAFAM qui sont très fort dans la captation de l’attention des utilisateurs, ce qui est contraire à l’apprentissage ou à la concentration pour réaliser quelque chose.
Ceci-dit, j’ai bien compris le sens de la première phrase de ton commentaire et je suis plutôt d’accord " />
Enfin, pour ce qui est de savoir si c’est l’offre ou la demande qui crée le besoin, c’est vrai que c’est comme savoir qui, de la poule ou de l’oeuf, est arrivé en premier. Malgré tout, dans un marché oligopolistique (peu de vendeurs, beaucoup d’acheteurs), avec donc très peu de concurrence, je pense surtout que ce qui se vend, c’est la “hype”, le marketing de ce qu’ont décidé les quelques fournisseurs en rivalité sur le marché, plutôt que les millions (ou milliards) de consommateurs qui seront plutôt influencé par ce que fait la majorité de leurs contemporains plutôt qu’un vrai choix d’acheter (ou pas) un produit (autrement-dit, si un fournisseur sur 5 fait un choix de conception, ce sont des millions de clients impactés, si des centaines de clients font le même choix ça n’influencera pas les 5 fournisseurs en présence: le rapport de force pour savoir comment doit être conçu un produit n’est pas le même).
De l’exposition des enfants aux écrans (jusqu’au 18 février)
Cette semaine, Envoyé spécial s’alarme de la précocité de l’exposition prolongée des enfants aux écrans. Que ce soit pour les occuper ou les consoler, comme le suppose l’émission, les enfants en bas âge seraient de plus en plus nombreux à interagir avec les smartphones à longueurs de journées. C’est le constat d’une médecin, qui s’exprime après des mois à voir défiler les enfants « accros » à ces objets.
De manière classique, l’équipe tente d’expliquer ce rapport passionné aux smartphones et aux applications. Elle traverse l’Atlantique pour rencontrer des critiques de la conception des applications mobiles et des mille et une manières dont elles génèrent une « addiction » aux interactions, aux notifications, voire un stress de manquer quelque chose.
Même si c’était le cas, en France, l’enseignement est libre : on peut aussi faire ses études dans l’enseignement (primaire, secondaire, supérieur) privé, où on apprendra à ne pas faire confiance à l’État.
Le
19/01/2018 à
06h
39
Lire la fin de l’article ci-dessus (les paragraphes sous la photo), notamment :
[suivre également ce lien vers un autre article de Next inpact, notamment la partie intitulée « Nous devons faire un point sur le plan tablette »]
le ministre de l’Éducation nationale a néanmoins assuré devant la commission aux affaires culturelles de l’Assemblée nationale, qu’il y aurait « évidemment » une « nouvelle étape du plan numérique dans les temps futurs, mais inspirée par quelque chose qui va au-delà du sujet des tablettes, et qui inclut notamment un fort volontarisme en matière de formation initiale et continue des professeurs ». »
On est bien d’accord. Je racontais seulement ce que je constate jusqu’à présent. Je n’ai pas la prétention de dire ce que va faire Netflix ou OCS dans le futur et je n’ai aucun intérêt dans aucun service. Et pour tout dire, je consomme de la SVOD, de la VOD, du replay, etc, avec le même plaisir.
En l’occurrence, j’ai regardé 6 saisons de The Walking Dead sur Netflix et j’ai vu une partie de la saison 7 sur OCS. Je répondais à un commentaire qui disait que Netflix ne faisait que de la SVOD (on regarde ce qu’on veut quand on veut). Or ce n’est pas le seul mode de diffusion de Netflix (même s’il est prédominant).
D’ailleurs, si je peux me permettre une dernière critique négative envers Netflix, il y a moins d’anciens films que sur filmoTV (autre service que j’utilise).
Le
19/01/2018 à
16h
03
Peu importe la raison, c’est un fait. The Walking Dead est une exclusivité OCS en France.
Pour Star Trek, la diffusion est planifiée comme sur OCS, l’intégralité des épisodes de la saison 1 ne sont pas disponibles d’un bloc (comme pour d’autres série comme Van Helsing ou The Expanse).
C’est juste pour dire que Netflix fait de la SVOD et qu’on peut apprécier ce modèle de consommation, mais Netflix fait également de la diffusion échelonnée et des exclusivités. Netflix est loin d’avoir des contenus exhaustifs. Et ce n’est pas seulement dû à la contrainte de la chronologie des médias : personnellement, généralement je ne regarde pas 2 fois le même film (sauf exception) et je pense que Netflix essaie (dans une moindre mesure comparé à d’autres services) de contenter des publics différents.
Le
19/01/2018 à
15h
43
eglyn a écrit :
[…]
Pourquoi pas faire juste comme Netflix, ou on regarde ce qu’on veut quand on veut.
Au Mc Donald’s aussi, on mange ce qu’on veut quand on veut. C’est pas pour autant qu’on y mange mieux qu’ailleurs.
Par exemple, The Walking Dead sur Netflix s’arrête à la saison 6. Sur OCS, même si les épisodes précédents ne sont pas visionnables, on a la suite de la série. Autre exemple, Star Trek discovery (en exclusivité sur Netflix) est disponible d’un seul épisode tous les lundi (on n’en est qu’à la saison 1 et on peut revoir les épisodes précédents).
Si les opérateurs paient plus cher leur partenariat avec les groupes M6 et TF1, c’est que l’opération est rentable. Pas de doute à ça.
Les internautes qui ne regardent pas la TV subissent forcément l’hégémonie des offres triplay en France.
Le
18/01/2018 à
15h
20
Les négociations commencent à prendre fin, la situation va pouvoir enfin s’apaiser. Ne reste plus que Iliad/Free, mais on est trublion ou on ne l’est pas " />
Free et le réseau, ça fait et ça fera toujours 2. Free ce sont des terminaisons de réseaux, certes plutôt efficaces, mais question réseau, ce sera toujours la location du réseau des autres (en l’occurrence celui de Orange et celui de SFR).
Free, EI Telecom : même combat (à part le choix du positionnement de ses propres antennes-relais).
Le
18/01/2018 à
10h
01
Ceci-dit la 5G, c’est pas pour l’année prochaine dans les zones les moins denses (c’est pire que le réseau 3G).
Le
18/01/2018 à
09h
51
Les fréquences de la 2G vont servir à la 5G " />
7412 commentaires
En commission, les députés renforcent la CNIL
24/01/2018
Le 24/01/2018 à 13h 27
Objets connectés : allons dès maintenant vers des assistants numériques interchangeables
22/01/2018
Le 23/01/2018 à 23h 42
Kodak, l’inventeur de la photo numérique en 1975 et en redressement judiciaire en 2012.
https://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/comment-kodak-s-est-tire-une-balle-da…
Le 23/01/2018 à 12h 00
Le 22/01/2018 à 22h 51
Vie privée : des députés tentent d’interdire Google en moteur de recherche par défaut
23/01/2018
Le 23/01/2018 à 20h 52
Quand je pense qu’il y a 5 ans, on pestait généralement sur l’iPhone : environnement fermé, politique de fonctionnement de l’AppStore parfois contraignante, parfois ubuesque, Siri et les données personnelles qui circulent sur les serveurs d’Apple.
Aujourd’hui, beaucoup de “hacktivistes” (comme Tristan Nitot) déconseillent Android (et le modèle économique basé sur la publicité ciblée de Google) au profit de iOS et l’iPhone car Apple serait plus respectueux des données personnelles. Il semble aussi que l’environnement d’Android 7 et 8 (Nougat et Oreo) montrent une tendance à être de moins en moins “libre” (donc plus fermé) qu’auparavant.
Personnellement, je ne sais pas quoi en penser…
Le 23/01/2018 à 13h 41
#Replay : addiction aux smartphones, pouvoirs du sucre et myopie
19/01/2018
Le 23/01/2018 à 16h 08
Et je n’en doute pas. En disant “tu peux penser que tu as toujours raison”, je faisais référence au ton péremptoire qu’emploient parfois les personnes sceptiques qui remettent en cause quelque point détaillé des affirmations de leur interlocuteur sans jamais reconnaître explicitement et verbalement leurs erreurs (je ne t’en fais pas le procès, c’est comme ça, chacun sa personnalité… c’était juste un regrettable mouvement d’humeur de ma part).
Le 23/01/2018 à 12h 43
En d’autres termes, je voulais dire que, même si tu as raison, souffre que, même dans l’erreur, ton interlocuteur peut penser différemment. Qu’il se trompe, ne le fera pas accepter pour autant que tu le traites d’abruti ou de conspirationniste (et par conséquent, tu t’installeras tout seul dans un dialogue de sourds face à lui). Tu arrives à comprendre ça, ou ça dépasse toujours la grande rationalité universelle ?
Et puis, excuses-moi, malgré ton grand savoir et ta grande sagesse, tu peux penser que tu as toujours raison, mais tu fais des erreurs comme tout le monde. Alors invoquer constamment le rationalisme, ça n’empêchera pas que tu puisses te tromper même si ça te rassures parfois.
Le 22/01/2018 à 12h 17
Le 22/01/2018 à 11h 59
Le 22/01/2018 à 00h 07
Encore une fois, j’entends les arguments techniques et je ne les réfute pas.
D’ailleurs, je n’ai jamais parlé des années 1980 : Pheobus, c’est 1924 jusque dans les années 1930. Peut-être que des thèses complotistes assimilent Phoebus à un complot mondial permanent, mais ce n’est pas du tout le sens de mon propos. Encore une fois, je suis parfaitement d’accord que ces thèses complotistes sont farfelues.
En tout cas, tu continues à parler électricité quand je parle économie, forcément on ne risque pas de s’entendre.
Le 21/01/2018 à 22h 40
Je suis d’accord avec cet aspect technique des choses. Cependant, je ne vois pas pourquoi balayer d’un revers de main la question économique et productiviste de la société de consommation (à part chercher à faire peur à quelques illuminés paranoïaques ou hédonistes).
Quand Apple fait la même chose avec ses batteries en ralentissant le fonctionnement des iPhone anciens par des modifications logiciel, Apple n’oblige pas ses concurrents Android à faire de même : un appareil Android ancien fonctionne sans ralentir, il dysfonctionne peut-être de temps à autres.
Tout est lié : l’aspect technique et l’aspect économique du fonctionnement d’un oligopole. Vous avez tort de séparer les choses comme ça.
D’ailleurs pourquoi Apple n’a pas informé ses clients dans les notices d’emploi de ses appareils ? Pourquoi un iPhone ancien devrait ralentir par l’action volontaire du fabricant plutôt que de voir des applications se fermer inopinément ? Idem pour les batteries d’iPod dans le documentaire d’ARTE ?
Oui, sûrement que c’est mieux, plus efficace, plus professionnel, etc. Mais encore une fois, ce n’est pas parce que quelques paranoïaques-complotistes racontent des âneries qu’il faut nier qu’une ampoule à incandescence des années 1920 pouvait être commercialisée sans garantir forcément sa luminosité jusqu’à son extinction.
Dans les années 1920, j’imagine que le débat industriel devait être intense (comme décrit dans le documentaire d’ARTE) : dans le contexte de l’époque où les gens s’éclairaient à la bougie, à la lampe à huile ou au gaz, une ampoule peu performante techniquement était sûrement valable.
Le 21/01/2018 à 22h 20
Le terme “amende” me semble un peu fort. J’imagine aisément que leur accord comportait des pénalités, mais ce n’est pas très différent de n’importe quel partenariat commercial.
Le 21/01/2018 à 20h 51
Je veux bien croire que le progrès technique soit indépendant de Phoebus (au moins en partie), mais qui a décrété que le progrès technique était une meilleure luminosité ou une durée de vie plus longue (si tant est que la problématique soit aussi binaire que ça) : les millions de consommateurs d’ampoules ? la dizaine de producteurs d’ampoules dans le monde ?
On n’est pas dans le complotisme, on est dans une simple logique de marché : un oligopole ou un oligopsone, c’est un marché déséquilibré. Le Cartel de Phoebus en est un symbole.
Ceci-dit, je comprends bien qu’on aime à penser que sans le cartel de Phoebus, les ampoules aurait vu leur durée de vie raccourcir car le consommateur préférerait une ampoule lumineuse à une ampoule durable.
Le 21/01/2018 à 20h 42
Si une norme technique a été édicté et qu’il y a eu entente sur un partage du marché mondial, donc il y a bien eu une sorte d’obsolescence programmée. Le but était bien de garder le marché et empêcher la concurrence de vendre des produits différents qui duraient plus longtemps. Qu’il existe une raison technique valable qui avait pour inconvénient collatéral de réduire la durée de vie des ampoules, tout le monde est d’accord à part quelques farfelus paranoïaques ou quelques gourous qui prêchent du prêt-à-penser pour se constituer un auditoire docile.
Mais, tout producteur industriel cherche à vendre plus, c’est un enjeu de rentabilité. Dans le cas d’un oligopole comme Phoebus, c’est facile de comprendre l’intérêt industriel. Pourquoi ne pas avoir laissé le marché en décidé ?
Normalement, c’est le marché qui décide comme le Blu-ray de Sony face au HD DVD de Toshiba et Microsoft, comme la cassette VHS de JVC face au Betamax de Sony.
Le 21/01/2018 à 20h 00
Le 21/01/2018 à 19h 01
Le 21/01/2018 à 18h 11
Je ne suis pas forcément en désaccord avec toi. Pour prendre un exemple, quand on compare le modèle économique de l’iPhone et celui du Fairphone :
Il y a bien sûr des ententes illicites (la loi déterminant les situations d’abus), il y a aussi une politique de l’offre (théorie économique libérale) qui incite à l’achat socialement inutile et contraire au besoin réel du consommateur : je pense qu’il y a des gradations à observer dans ce qu’on appelle “obsolescence programmée” au lieu de voir le marché de façon manichéenne et de jeter le bébé avec l’eau du bain.
Autrement-dit, il s’agit essentiellement d’un choix de société et d’équilibre du rapport de force entre l’offre et la demande (en sachant que les abus existeront toujours dans un oligopole ou un oligopsone).
Le 21/01/2018 à 17h 52
Il s’agit d’opinions : le documentaire d’ARTE “Prêt à jeter” fait une critique sociale de la société de production et de consommation (le capitalisme pour faire court). Donc, évidemment quand on est conservateur, qu’on croit à la politique de l’offre en économie, on n’est pas d’accord avec ce documentaire.
À l’inverse, si on interroge un économiste socialiste qui croit à la politique de la demande, il sera plutôt d’accord avec ce documentaire qui critique ce besoin de produire toujours plus, pour vendre toujours plus, quitte à vendre des choses socialement inutiles dans l’unique objectif de créer de la croissance économique.
Quand le marché est constitué d’un oligopole avec 4 ou 5 fournisseurs/producteurs qui vendent à des millions de clients, forcément que le centre de gravité de la décision de production est favorable aux fournisseurs. Dans cette configuration, même si une centaine d’acheteurs refusent d’acheter les produits pour une raison déterminée, ils auront un poids négligeable dans la négociation commerciale. Inversement, lorsque l’un des cinq producteurs décide d’une modification originale, il influencera forcément le marché.
Le 21/01/2018 à 15h 37
Le 21/01/2018 à 15h 25
Si le documentaire est d’une “nullité intégrale”, alors le premier billet de blog que tu cites est une critique totalement nulle.
Le 20/01/2018 à 18h 32
Ce soir sur France 2 : “Destination Eurovision” ! Mi-reality show, mi-radio crochet, totale hypocrisie (enfin assumée) de l’audiovisuel parisien envers ses pairs des autres pays (et envers les téléspectateurs français, évidemment).
Le 20/01/2018 à 10h 44
Pour être précis, la contribution à l’audiovisuel public n’est pas le paiement d’un service non-marchand. Il s’agit simplement d’un impôt dont l’assiette repose sur la possession ou non d’un dispositif de réception télévisée.
Le 20/01/2018 à 10h 24
À partir du moment où on parle de dépendance psychologique, que ce soit un produit chimique que l’individu ingère ou que ce soit une habitude comportement dont l’individu ne peut se défaire, il s’agit toujours de dépendance.
Il reste à déterminer si cette habitude comportementale, qui engendre une modification hormonale ou une modification du fonctionnement neuronal (voir du fonctionnement métabolique), est névrotique (ou plus globalement pathologique) ou non pour le patient.
Le 19/01/2018 à 19h 11
Dans un sens, c’est une fiscalité qui a sa logique : les buveurs d’alcool financent l’assurance maladie, les propriétaires immobiliers financent les Collectivités locales (qui entretiennent l’espace public), les téléspectateurs de Touche pas à mon Poste financent les programmes de ARTE. En somme, le vice finance la vertue " />
(ceci est une galéjade de vendredi soir)
Le 19/01/2018 à 18h 35
Je rends donc hommage à toutes ces personnes ayant besoin d’un poste de TV écran large pour regarder le cinéma, les séries TV ou les événements sportifs, et qui contribuent au financement de ces programmes diffusés en replaytélévision de rattrapage.
Car, à moins qu’il s’agisse d’un choix éditorial de la part de Next Inpact (ce dont je doute fortement), il faut bien remarquer que le #Replay de Next Inpact liste presque exclusivement des programmes du service public (France Télévisions, ARTE) et de la TV par abonnement (Canal+).
Merci aux contribuables contributeurs " />
4G Box : Bouygues Télécom officialise une limite à 200 Go, ses réponses à nos questions
22/01/2018
Le 23/01/2018 à 11h 31
Le 23/01/2018 à 11h 26
Si tant est que l’objectivité existe dans un discours… D’ailleurs, n’importe quelle analyse statistique (sondage, relevé de données, etc) ne peut être objective sans une liste de recommandations, d’avertissements, de mise en contexte, avant le texte de l’analyse lui-même qui doit s’étaler sur plusieurs pages (les tableaux nPerf sont jolis, mais ne veulent rien dire tous seuls - et ce n’est pas l’article de quelques dizaines de phrases qui les accompagne qui explique quoi que ce soit).
à lire :Derrière les publicités 4G, les mécaniques de la mesure de débit- Next inpact - 29/05/2017
Le 23/01/2018 à 10h 17
Le 23/01/2018 à 09h 05
D’abord, parce que Free mobile ne propose pas d’offre 4G fixe :
« ARTICLE 4. OBLIGATIONS DE L’ABONNE
[…]
4.2. Utilisation du Service
L’abonné s’engage à utiliser le Service conformément à l’usage pour lequel il a été défini
et commercialisé. Sont strictement interdites les utilisations du Service et/ou de la SIM
notamment suivantes :
ou
[…]
-utilisation dans le cadre de boitier radio ou de clé, galet ou carte 3G/4G, ou
[…] »
Free
Ensuite, parce que Bouygues expérimente le marché spécifique de la 4G fixe que les autorités s’apprêtent à mettre en place :
« Le 11 décembre, l’Arcep a ouvert pour 15 jours son guichet pour l’attribution des fréquences en 3,4 GHz, promis pour septembre. Elles doivent faciliter l’utilisation de la 4G pour la couverture fixe. »
Next INpact
Ceci-dit, les “freenautes” sont des trublions et n’ont pas de règles, et en plus ils n’aiment pas les offres spécifiques, c’est bien connu. Donc, que tu n’en vois pas l’intérêt est presque une blague.
https://www.bbox-mag.fr/box/1718156-82-des-clients-satisfaits-par-la-4g-box/&…
Facebook admet son potentiel corrosif pour la démocratie
23/01/2018
Le 23/01/2018 à 10h 40
Le bouton en forme de panneau “travaux” à côté des boutons “rézo socios”.
#BloggerGate : une influenceuse, une demande jugée indécente à un hôtel, des pleurs
22/01/2018
Le 22/01/2018 à 20h 01
J’imagine que cet hôtel de luxe reçoit des sollicitations d’influenceurs-blogueurs à tout bout de champs. Un jour, on en a assez et on envoie une fin de non-recevoir publique anonymisée (tactique utile lorsqu’on se sent harcelé par des demandes incessantes).
Nouvelle bande-annonce pour le reboot de Tomb Raider
22/01/2018
Le 22/01/2018 à 14h 46
La bande-annonce me fait penser àCroft - Fan Film.
PS: vu ici http://www.lidd.fr/lidd/9050-croft-fan-film-realiste-sur-univers-tomb-raider
Accès à l’information : Facebook change les règles… mais le problème de fond demeure
22/01/2018
Le 22/01/2018 à 11h 26
Donc si j’ai bien compris, on verra dans sa propre Timeline à la fois les publications partagées par ses amis (donc des publications des pages aimées par ses amis) et les publicités payées par les pages qu’on aime soi-même et qu’on partagera soi-même pour inonder la Timeline de ses propres amis.
Le business de la pub a une imagination infinie pour faire de l’argent avec rien le temps de cerveau humain disponible des utilisateurs (et leurs données personnelles).
Le 22/01/2018 à 09h 24
Le Paradoxe de l’Info- Pourquoi on n’a jamais été aussi mal informé - mercialfred.com - 16/01/2018
Un nouveau logo pour Iliad, sans révolution
22/01/2018
Le 22/01/2018 à 11h 02
Du moment qu’on ne touche pas au logo de Free, tout va bien.
Touche pas à mon logo italique !
#Flock s’inquiète pour le futur
20/01/2018
Le 20/01/2018 à 20h 42
La meilleure pub de tous les temps " />
ex-aequo avec celle ci : YouTube
Le 20/01/2018 à 13h 25
La Poste - Veiller sur mes parents
Grâce à La Poste, mémé a une relation tarifée avec le facteur- Le Billet de Charline
Les promesses et défis d’eelo, le système mobile libre dédié à la vie privée
15/01/2018
Le 20/01/2018 à 08h 31
Je rebondissais uniquement sur la seconde phrase de ton commentaire (le travail et son étymologie). C’est vrai que le travail peut être aliénant, mais je pense qu’un effort (un travail) consenti est formateur, donc je faisais la remarque que la motivation (avoir un motif à faire) et l’affectivité qui poussent l’individu à agir sont différents de l’aspect ludique ou divertissant (détourner, en latin) des choses qui poussent plutôt au repos, à l’oisiveté (ce qui est le but des concepteurs d’applications de la Silicon Valley, Facebook et Google en tête, pour vendre de la publicité ciblée).
En résumé, je rejoins un peu l’avis de hansi à propos des GAFAM qui sont très fort dans la captation de l’attention des utilisateurs, ce qui est contraire à l’apprentissage ou à la concentration pour réaliser quelque chose.
Ceci-dit, j’ai bien compris le sens de la première phrase de ton commentaire et je suis plutôt d’accord " />
Enfin, pour ce qui est de savoir si c’est l’offre ou la demande qui crée le besoin, c’est vrai que c’est comme savoir qui, de la poule ou de l’oeuf, est arrivé en premier. Malgré tout, dans un marché oligopolistique (peu de vendeurs, beaucoup d’acheteurs), avec donc très peu de concurrence, je pense surtout que ce qui se vend, c’est la “hype”, le marketing de ce qu’ont décidé les quelques fournisseurs en rivalité sur le marché, plutôt que les millions (ou milliards) de consommateurs qui seront plutôt influencé par ce que fait la majorité de leurs contemporains plutôt qu’un vrai choix d’acheter (ou pas) un produit (autrement-dit, si un fournisseur sur 5 fait un choix de conception, ce sont des millions de clients impactés, si des centaines de clients font le même choix ça n’influencera pas les 5 fournisseurs en présence: le rapport de force pour savoir comment doit être conçu un produit n’est pas le même).
À l’Assemblée, lancement d’une mission d’information sur l’école et le numérique
18/01/2018
Le 19/01/2018 à 17h 13
«
De l’exposition des enfants aux écrans (jusqu’au 18 février)
Cette semaine, Envoyé spécial s’alarme de la précocité de l’exposition prolongée des enfants aux écrans. Que ce soit pour les occuper ou les consoler, comme le suppose l’émission, les enfants en bas âge seraient de plus en plus nombreux à interagir avec les smartphones à longueurs de journées. C’est le constat d’une médecin, qui s’exprime après des mois à voir défiler les enfants « accros » à ces objets.
De manière classique, l’équipe tente d’expliquer ce rapport passionné aux smartphones et aux applications. Elle traverse l’Atlantique pour rencontrer des critiques de la conception des applications mobiles et des mille et une manières dont elles génèrent une « addiction » aux interactions, aux notifications, voire un stress de manquer quelque chose.
»
source: #Replay : addiction aux smartphones, pouvoirs du sucre et myopie- Next Inpact - 19/01/2018
Le 19/01/2018 à 11h 52
Même si c’était le cas, en France, l’enseignement est libre : on peut aussi faire ses études dans l’enseignement (primaire, secondaire, supérieur) privé, où on apprendra à ne pas faire confiance à l’État.
Le 19/01/2018 à 06h 39
Lire la fin de l’article ci-dessus (les paragraphes sous la photo), notamment :
le ministre de l’Éducation nationale a néanmoins assuré devant la commission aux affaires culturelles de l’Assemblée nationale, qu’il y aurait « évidemment » une « nouvelle étape du plan numérique dans les temps futurs, mais inspirée par quelque chose qui va au-delà du sujet des tablettes, et qui inclut notamment un fort volontarisme en matière de formation initiale et continue des professeurs ». »
Décortiquons Le décodeur Canal qui mise sur son interface et la 4K, surtout par satellite
19/01/2018
Le 19/01/2018 à 16h 26
On est bien d’accord. Je racontais seulement ce que je constate jusqu’à présent. Je n’ai pas la prétention de dire ce que va faire Netflix ou OCS dans le futur et je n’ai aucun intérêt dans aucun service. Et pour tout dire, je consomme de la SVOD, de la VOD, du replay, etc, avec le même plaisir.
En l’occurrence, j’ai regardé 6 saisons de The Walking Dead sur Netflix et j’ai vu une partie de la saison 7 sur OCS. Je répondais à un commentaire qui disait que Netflix ne faisait que de la SVOD (on regarde ce qu’on veut quand on veut). Or ce n’est pas le seul mode de diffusion de Netflix (même s’il est prédominant).
D’ailleurs, si je peux me permettre une dernière critique négative envers Netflix, il y a moins d’anciens films que sur filmoTV (autre service que j’utilise).
Le 19/01/2018 à 16h 03
Peu importe la raison, c’est un fait. The Walking Dead est une exclusivité OCS en France.
Pour Star Trek, la diffusion est planifiée comme sur OCS, l’intégralité des épisodes de la saison 1 ne sont pas disponibles d’un bloc (comme pour d’autres série comme Van Helsing ou The Expanse).
C’est juste pour dire que Netflix fait de la SVOD et qu’on peut apprécier ce modèle de consommation, mais Netflix fait également de la diffusion échelonnée et des exclusivités. Netflix est loin d’avoir des contenus exhaustifs. Et ce n’est pas seulement dû à la contrainte de la chronologie des médias : personnellement, généralement je ne regarde pas 2 fois le même film (sauf exception) et je pense que Netflix essaie (dans une moindre mesure comparé à d’autres services) de contenter des publics différents.
Le 19/01/2018 à 15h 43
M6 s’accorde avec trois opérateurs et Canal+
18/01/2018
Le 18/01/2018 à 15h 24
Si les opérateurs paient plus cher leur partenariat avec les groupes M6 et TF1, c’est que l’opération est rentable. Pas de doute à ça.
Les internautes qui ne regardent pas la TV subissent forcément l’hégémonie des offres triplay en France.
Le 18/01/2018 à 15h 20
Les négociations commencent à prendre fin, la situation va pouvoir enfin s’apaiser. Ne reste plus que Iliad/Free, mais on est trublion ou on ne l’est pas " />
Mobile : les opérateurs signent un accord « historique » à la teneur bien floue
16/01/2018
Le 18/01/2018 à 10h 09
Free et le réseau, ça fait et ça fera toujours 2. Free ce sont des terminaisons de réseaux, certes plutôt efficaces, mais question réseau, ce sera toujours la location du réseau des autres (en l’occurrence celui de Orange et celui de SFR).
Free, EI Telecom : même combat (à part le choix du positionnement de ses propres antennes-relais).
Le 18/01/2018 à 10h 01
Ceci-dit la 5G, c’est pas pour l’année prochaine dans les zones les moins denses (c’est pire que le réseau 3G).
Le 18/01/2018 à 09h 51
Les fréquences de la 2G vont servir à la 5G " />