Comment peut-on glorifier la liberté d’expression et vouloir contrôler l’internet de plus en plus étroitement ? L’interdit est souvent plus attractif que ce qui est estampillé “pensée autorisée par le chef de l’Etat”; pour vaincre le racisme, il faut une lutte d’idées, les lois sont insuffisantes ; à moins que le racisme n’ait déjà gangrené la société ?
les difficultés sont bien posées par les commentaires postés ; le plan 2 comporte les mêmes risques de gaspillage que le plan 1, et enrichira les producteurs de hard et de soft, Apple ou Microsoft, et des industriels chinois ou coréens. J’ai même une tablette Thomson sous le dérivé de Linux produit par Google. Ce qui est le plus intéressant à mon avis, au cas où les obstacles “coût-maintenance-remplacement du matériel” et “formation des enseignants et/ou recrutement de moniteurs compétents” seraient surmontés, serait de former les élèves à l’usage des techniques de communication et d’information de l’internet, pour qu’ils maitrisent l’outil, connaissent les principes de sécurité et sachent en exploiter l’immense richesse en informations et en culture. Rêvons un peu : ça pourrait marcher si cela aide aussi l’élève à acquérir les fondamentaux de la lecture, de l’écriture et des maths en même temps qu’à comprendre le fonctionnement de l’outil et des réseaux auxquels il devra être connecté (internet, et réseau pédagogique à concevoir et construire).
n’oublions pas les nombreuses études qui montrent que les “pirates” (de simples petits voleurs de droit d’auteur que les firmes du divertissement voudraient voire qualifier et traiter comme des grands criminels) sont aussi les plus grands consommateurs de biens culturels légalement acquis ; dans notre système libéral, la culture est équivalente au divertissement, et assimilée à une marchandise. Il y a donc un problème économique du côté de l’offre, bien trop chère, d’où la tentation du P2P. Il est évident que la distribution par internet réduit à presque rien les coûts de distribution, mais que l’acheteur n’en bénéficie nullement, et a le sentiment d’être lui même grugé quand par ex. un livre lui est facturé au même prix sur un site qu’en librairie, pour l’enregistrer sur une liseuse, souvent fermée, qu’il a payé dans les 100 euros. La législation actuelle sert en grande partie à protéger la rente excessive des major companies qui s’adjugent la majeure partie des droits d’auteurs, plutôt qu’à garantir le revenu légitime des AUTEURS, très maltraités aussi par les multinationales du divertissement et de l’amusement.
Nous payons déjà la TVA, pour ceux d’entre nous qui ne la récupèrent pas ! Sur une cartouche de toner noir pour une laser achetée dans les 80 euros, je paie 24 euros, dont 4,80 de TVA, sans TVA réduite comme sur un bien culturel (le livre, par exemple) ; ou c’est culturel, le toner et l’encre, et on a la TVA réduite, ou ça ne l’est pas, et donc pas de raison de payer un impôt pour le CNL et le livre ; d’ailleurs, au prix de la cartouche d’encre, je n’imprime pas de livres, je met mes e-books sur une liseuse FNAC ou Amazon, ou sur iPad, selon les vendeurs. Et malgré le coût très réduit des e-books pour les éditeurs, la plupart nous le font payer au prix du livre-papier, dans les 15-20 euros en général ! Tiens, c’est le prix de la cartouche (une seule) qui imprime en principe 1500 pages (plutôt mille, avec la puce intégrée), soit environ deux ou trois romans, sans compter les 15-20 € de ramettes. Mais qui est l’énarque de génie qui réfléchit à un projet de taxes sur des livres que personne de sensé ne va imprimer tout seul avec sa petite imprimante à encre ou à toner, donc un ouvrage non relié au même prix de revient final que le prix TTC du livre que l’on peut acheter sans fatigue chez le libraire près de chez vous (s’il en reste) ou à la FNAC, qui lui sera relié, avec une belle couverture polychrome? !!!
5 commentaires
Le récap’ des bons plans du moment, édition spéciale 8 mai
10/05/2015
Le 11/05/2015 à 06h 49
La fausse lettre hadopi, ça va deux ou trois fois maxi, mais à tout bout de champ, ça lasse ; ça ne me ffait plus rire, ça m”ennuie…
Antisémitisme : François Hollande accuse de complicité les intermédiaires indifférents
24/02/2015
Le 24/02/2015 à 14h 23
Comment peut-on glorifier la liberté d’expression et vouloir contrôler l’internet de plus en plus étroitement ? L’interdit est souvent plus attractif que ce qui est estampillé “pensée autorisée par le chef de l’Etat”; pour vaincre le racisme, il faut une lutte d’idées, les lois sont insuffisantes ; à moins que le racisme n’ait déjà gangrené la société ?
Hollande promet des tablettes pour tous les élèves de 5ème d’ici 2016
07/11/2014
Le 07/11/2014 à 18h 07
les difficultés sont bien posées par les commentaires postés ; le plan 2 comporte les mêmes risques de gaspillage que le plan 1, et enrichira les producteurs de hard et de soft, Apple ou Microsoft, et des industriels chinois ou coréens. J’ai même une tablette Thomson sous le dérivé de Linux produit par Google. Ce qui est le plus intéressant à mon avis, au cas où les obstacles “coût-maintenance-remplacement du matériel” et “formation des enseignants et/ou recrutement de moniteurs compétents” seraient surmontés, serait de former les élèves à l’usage des techniques de communication et d’information de l’internet, pour qu’ils maitrisent l’outil, connaissent les principes de sécurité et sachent en exploiter l’immense richesse en informations et en culture. Rêvons un peu : ça pourrait marcher si cela aide aussi l’élève à acquérir les fondamentaux de la lecture, de l’écriture et des maths en même temps qu’à comprendre le fonctionnement de l’outil et des réseaux auxquels il devra être connecté (internet, et réseau pédagogique à concevoir et construire).
Selon une étude, la Hadopi n’a pas dissuadé le téléchargement de films en P2P
07/11/2014
Le 07/11/2014 à 17h 38
n’oublions pas les nombreuses études qui montrent que les “pirates” (de simples petits voleurs de droit d’auteur que les firmes du divertissement voudraient voire qualifier et traiter comme des grands criminels) sont aussi les plus grands consommateurs de biens culturels légalement acquis ; dans notre système libéral, la culture est équivalente au divertissement, et assimilée à une marchandise. Il y a donc un problème économique du côté de l’offre, bien trop chère, d’où la tentation du P2P. Il est évident que la distribution par internet réduit à presque rien les coûts de distribution, mais que l’acheteur n’en bénéficie nullement, et a le sentiment d’être lui même grugé quand par ex. un livre lui est facturé au même prix sur un site qu’en librairie, pour l’enregistrer sur une liseuse, souvent fermée, qu’il a payé dans les 100 euros. La législation actuelle sert en grande partie à protéger la rente excessive des major companies qui s’adjugent la majeure partie des droits d’auteurs, plutôt qu’à garantir le revenu légitime des AUTEURS, très maltraités aussi par les multinationales du divertissement et de l’amusement.
Taxe sur les cartouches d’encre : le ministère de la Culture rétropédale
27/10/2014
Le 29/10/2014 à 01h 33
Nous payons déjà la TVA, pour ceux d’entre nous qui ne la récupèrent pas ! Sur une cartouche de toner noir pour une laser achetée dans les 80 euros, je paie 24 euros, dont 4,80 de TVA, sans TVA réduite comme sur un bien culturel (le livre, par exemple) ; ou c’est culturel, le toner et l’encre, et on a la TVA réduite, ou ça ne l’est pas, et donc pas de raison de payer un impôt pour le CNL et le livre ; d’ailleurs, au prix de la cartouche d’encre, je n’imprime pas de livres, je met mes e-books sur une liseuse FNAC ou Amazon, ou sur iPad, selon les vendeurs. Et malgré le coût très réduit des e-books pour les éditeurs, la plupart nous le font payer au prix du livre-papier, dans les 15-20 euros en général ! Tiens, c’est le prix de la cartouche (une seule) qui imprime en principe 1500 pages (plutôt mille, avec la puce intégrée), soit environ deux ou trois romans, sans compter les 15-20 € de ramettes. Mais qui est l’énarque de génie qui réfléchit à un projet de taxes sur des livres que personne de sensé ne va imprimer tout seul avec sa petite imprimante à encre ou à toner, donc un ouvrage non relié au même prix de revient final que le prix TTC du livre que l’on peut acheter sans fatigue chez le libraire près de chez vous (s’il en reste) ou à la FNAC, qui lui sera relié, avec une belle couverture polychrome? !!!