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chaiseCassée

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5 commentaires

E-éducation : les universités ont encore « de gros efforts à accomplir »

Le 25/02/2015 à 20h 06






bobdu87 a écrit :

Accessoirement, les cours en ligne c’est très bien, mais ça ne remplacera jamais un prof capable de vous présenter une même notion sous plusieurs angles de vue afin que chacun puisse comprendre (ce qui reste utopique vu la motivations des étudiants mais bon)…



Rien n’empêche d’aller lire un livre, un article sur le web, ou un autre cours, pour avoir une autre explication.



bobdu87 a écrit :

Il se pose ensuite un autre problème : est-il pertinent que chaque prof qui enseigne de l’openGL ,par exemple , mette un nième cours sur le sujet en ligne?
La réponse logique est non.



D’un côté vous demandez plusieurs explications d’une même notion, de l’autres vous ne voyez pas l’intérêt d’avoir plusieurs cours, donnés par des professeurs différents, sur le même sujet.



bobdu87 a écrit :

Et la dérive qui risque de s’en suivre derrière, c’est que tout le monde prennent le cours de bidulle qui fait référence dans tel université américaine. On perd en diversité[.]



Je ne comprends pas : avoir plusieurs cours va entraîner un manque de “diversité”, car “tout le monde” va aller suivre le cours d’un professeur qui fait “référence dans tel [sic] université américaine” ?
Les conséquences sont qu’avoir plusieurs cours entraîne un manque de “diversité”. S’il n’y a pas plusieurs cours, alors il n’y en a pas, ou un. Dans tous les cas, il y a un manque de “diversité”.
Le sens que vous attribuez au mot “diversité” n’est pas clair.



bobdu87 a écrit :

[Les MOOC/cours disponibles en ligne sont] une manière de dire que les profs sont inutiles vu qu’il y a déjà les ressources en lignes…



Les livres ont-il rendu les professeurs inutiles ? Puisque les ressources sont dans les bibliothèques…

Votre message n’est pas clair du tout.



Racisme et antisémitisme : Hollande veut une « régulation du numérique »

Le 28/01/2015 à 12h 35






ActionFighter a écrit :

Tu passes la souris sur le commentaire, et tu as les boutons correspondants qui s’affichent à côté du pseudo et de la date du commentaire.



Ok merci, ça ne fonctionne pas sur Jumanji et sur Luakit, donc. ^^ Pas de soucis sur Chromium par contre.



ActionFighter a écrit :

Biologique ou pas, c’est aussi con de dire ça dans les deux cas.



Ben ça n’a pas vraiment d’intérêt. :s Et puis “con” n’est pas un mot clairement défini : ça veut dire tout et n’importe quoi.



Le 28/01/2015 à 12h 23

Comment citer quelqu’un ?

Je crois que le bouton n’apparait pas sur Jumanji et Luakit. :/

Enfin bref :

Mme_Michu : “Vas y explique nous ce que tu entends par hiérarchie des races ?
Traiter tous les noirs et arabes de “con” ce n’est pas faire une “hiérarchie des races” ? vue que le seul critère couleur de peau te suffit pour mettre des gens dans le même panier.”

Le racisme traîte de la “race”. Pour définir une “race”, au sein d’une espèce, on se base sur des gènes qui sont spécifiques et exclusifs à un groupe d’individus. Par exemple, dire que les humains peuvent être groupés par “race”, ça veut dire qu’il y a des “marqueurs de la race” : des grènes qui existent dans un groupe mais pas dans l’autre.
Il faut faire attention à ne pas systématiquement accoler le sens biologique à ce mot : l’on peut très bien parler de “race bourgeoise”, pour dire : “famille, groupe de bourgeois”.

Quand il dit que les noirs et les arabes sont “cons”, il ne veut pas forcément dire que c’est leur “race” (dans le sens biologique) qui en est la cause. Il peut très bien dire que c’est dû à leur situation : globalement, ils sont moins cultivés, moins éduqués, plus “primitifs” que nous. La cause n’est peut-être pas biologique, elle peut être environnementale. Quand on vit dans un village avec des clans rivaux dans le coin, on n’a pas vraiment le temps, la motivation et la possibilité d’étudier la physique mécanique. :)


Le 28/01/2015 à 12h 05

”[Un] enseignement civique et moral qui comprendra notamment une éducation aux médias et aux informations que l’on peut trouver sur le Net et les réseaux sociaux.”

Vont-ils apprendre aux élèves qu’aucun journal télévisé, qu’aucun journal papier, qu’aucun blog ne peut restranscrire la réalité ? Que la vision du monde change suivant le pays, la culture, ou même la classe sociales, et que par conséquent, il faut toujours regarder des sources très différentes pour se faire une petite idée de la réalité (e.g. journal de gauche, de droite, israëlien, japonais…) ?

J’ai hâte de voir le programme. Mais je sais aussi que l’enseignement français veut que les élèves apprennent la pensée critique (i.e. tourner sa pensée sur elle-même dans le but de l’améliorer), notamment via l’Histoire-Géographie, les Sciences de la Vie et de la Terre, le français et la mathématique. Malheureusement, il n’y a pas de cours de pensée critique : ils s’attendent à ce que les élèves sachent le faire instinctivement, dès lors qu’on leur demande de rédiger un commentaire composé, une dissertation ou de prouver une propriété mathématique…
Donc j’ai bien peur que ça ne soit qu’un coup d’épée dans l’eau, que ça ne se fera pas, ou bien que les résultats soient médiocres (comme pour la pensée critique aujourd’hui).


La France veut bien étendre le blocage des sites sans juge

Le 24/01/2015 à 10h 05

“De même, ces propos ne seront plus couverts par la loi de 1881 sur le droit de la presse (et la liberté d’expression) car ils ne sont pas des opinions « mais plutôt une incitation à la haine et à la violence ». ”

Ont-ils utilisé le mot “opinion” ?    

Une opinion, c’est soit une préférence [1], i.e. une assertion subjective qui n’a pas de valeur de vérité ou de qualité (ni vrai ni faux, ni bon ni mauvais) ; soit un jugement [2], i.e. une conclusion à laquelle nous sommes arrivés via le raisonnement, ce jugement étant valide ou invalide (logique ou illogique) et solide ou faible, mais est ni vrai ni faux.
Le troisième type de réponse à une question, est le fait [3]. Lui est soit vrai, soit faux, mais est ni bon ni mauvais, et est censé être objectif. 
Ca me semble donc étrange : comment peut-il y avoir d’un côté des faits et opinions, et de l’autre des “appels à la haine” ? Ca ne me semble pas du tout juste, pas du tout rationnel : un appel à la haine est généralement une assertion portant sur des jugements foireux (e.g. “Il faut brûler les noirs (car je n’aime pas leur couleur de peau).”). Ce qu’ils veulent faire, c’est condamner certains jugements, certaines assertions. Alors pourquoi ne pas le dire directement ? C’est déjà prévu dans la Constitution, il n’y a pas de raison de se cacher !

S’ils parlent bien d’“opinions”, la loi concerne-t-elle uniquement les opinions (e.g. “L’histoire de l’Afrique noire nous indique qu’ils ont potentiellement des allèles qui limitent leur développement intellectuel.” ; “Je préfère les femmes blanches.”), ou bien aussi les questions de faits (e.g. “Si le peuple juif est si bien représenté chez les intellectuels de haut niveau, c’est parce qu’ils ont un ensemble de mutations favorables qui a prospéré grâce à leur communautarisme.)  ?

Et j’ai encore une question qui me vient à l’esprit. Vont-ils faire la distinction entre une assertion ou un raisonnement, et une question ; jugent-ils qu’une simple question est un “appel à la haine” ? Par exemple, je pourrais me demander si les journalistes d’aujourd’hui jouent bien leur rôle de journalistes : est-ce une incitation à la haine contre les journalistes ? 

PS : Dire qu’une chose n’est pas une “simple opinion” et doit donc être combattue, c’est un peu comme dire qu’un peuple n’est pas vraiment humain, et qu’il faut par conséquent l’éradiquer, à savoir qu’on diminue l’objet pour légitimer son attaque. Avec ce raisonnement, l’on peut légitimer n’importe quelle loi ou action.
 
==================== 

[1] “Je n’aime pas les fast-food.” – Ni bon ni mauvais, ni vrai ni faux, ni valide ni invalide, ni solide ni faible. 

[2] “Il faudrait construire plus de prisons pour avoir des conditions plus décentes pour les détenus, former des psychologues pour repérer ceux qui ont des troubles en tout genre, et mettre en place des thérapies spéciales pour aider ceux qui peuvent l’être.” – Valide ou invalide, solide ou faible, bon ou mauvais, mais ni vrai ni faux.

[3] “L’eau rentre en ébullition à 100° au niveau de la mer.” –  Vrai ou faux, mais ni bon ni mauvais, ni valide ni invalide, ni solide ni faible.