Je trouve votre ligne édito très bien, vous abordez des aspects qui sont souvent négligés sur d’autres médias tech. Je pense en particulier aux articles sur le renseignement et les points juridiques.
Je me dis qu’une diversification vers d’autres formes de média est peut-être nécessaire pour relancer l’intérêt du publique y compris vers le format écrit. De nombreux journaux/magazines indépendants ont sauté le pas et ça a été salutaire pour certains.
Bien que la vidéo soit sans doute le format le plus populaire sur internet, j’apprécierai beaucoup un podcast pour ma part (si le format vidéo est bien adapté il peut tout à fait faire podcast ceci dit). La possibilité d’engager une discussion avec des spécialistes ou des acteurs de certains sujets serait top !
On peut pas dire qu’on est vraiment surpris mais c’est toujours intéressant d’avoir des preuves de ces rapports et surtout des niveaux de coopération entre ce genre d’acteurs. J’imagine que c’est compliqué en soit pour des organisations aussi autoritaires et fermées sur elles-mêmes de coopérer.
Je connais pas du tout les logiciels et applications donnés en exemple dans l’article mais en électronique on trouve pas mal d’exemples d’IDE “low code” qui se revendiquent plus ou moins de ce terme.
Les “vi” de labview par exemple qui proposent de faire des programmes avec leurs interfaces graphiques notamment pour le pilotage d’instruments de mesure et de machines industrielles. Le tout en donnant l’impression de tracer un schéma de circuit électrique, ce qui rassure l’électronicien moyen Personnellement j’apprécie moyen labview avec son interface horrible (ça s’est un peu améliorer récemment). Dans le même genre il y a SimuLink de Matlab pour faire du traitement de signal, mais je connais moins.
Un exemple que j’aime bien en revanche c’est appinventor du MIT qui permet de faire une appli android en quelques cliques, très sympa y compris pour les jeunes.
D’ailleurs je m’étonne que l’article n’aborde pas le NC/LC sous un angle plus large notamment de l’éducation/médiation où je trouve que c’est un outil formidable pour attirer et rassurer les élèves ou même un public plus large.
Mais du coup on s’éloigne peut-être du sujet ? Je ne sais pas
Mais si la publication en accès ouvert est un facteur important, ce n’est pas le seul critère de choix d’une revue scientifique. La ligne éditoriale, le choix des sujets, le format de la revue peuvent être d’autres critères que les chercheurs veulent prendre en compte.
Et aussi la renommée de la revue, mesurée par l’impact factor en fonction du nombre de citations des articles de cette revue !
Pour ajouter mon avis sur la question de la propriété intellectuelle: même si une publication n’appartient pas juridiquement à son auteur, il en est le “responsable” dans le milieu académique. C’est lui que l’on contactera pour avoir des détails ou pour accéder à des données complémentaires et même pour assurer de l’authenticité de son travail. C’est à lui que l’on fera des repproches si une fraude est découverte et on attend de lui qu’il présente les preuves de ce qu’il a avancé s’il y a un doute. De même il est assez courant qu’un chercheur assure ou participe à la publication d’un article dont le contenu a été produit lorsqu’il était employé par un autre organisme. De même pour le maintient de bases de donnée ouvertes.
De cet attachement très important entre le chercheur et ses publications, découle qu’il est difficile pour le CNRS ou d’autres organismes de recherche et aux universités d’imposer certaines cobtraintes comme la licence de publication. Ça peut soulever de vive protestation en interne.
Il le semble qu’il ne s’agit pas de photos au sens propre du terme, et qu’il y a eu différentes images à différentes longueurs d’ondes colonisées en fausse couleur et combinées pour avoir cette image magnifique au demeurant ☺️
Je sais, c’était juste pour la blague 😜
Le
20/10/2022 à
05h
32
Ah ben on l’aura pas payé pour rien ce téléscope ! Il fait des jolies photos 😁
faire de la recherche et innover pour le bien social
Qu’elle blague… Et la latitude qu’ils se donnent tant dans la nature exacte des données recueillies que dans l’usage qu’ils en font est effrayante.
vu que ce sont des données personnelle appartenant à des personnes qui ne donnent pas leurs consentement, quel est la base légale de la collecte et du traitement ?
Je suis également curieux de connaître la réponse.
Renforcer son rôle de premier plan en matière de recherche et de technologie ; « nous sommes le leader mondial », affirmait même la présidente Ursula von der Leyen
15 ???? En moyenne par personne ??? Euh… Ça ressemblerait pas au calcul des éponges par cette même ADEME qui à faire rire tout le monde par son absurdité ?
Le chiffre de 15 est avancé dans le dossier de presse, cela concerne, je pense, la partie “4.5.15. Tableau récapitulatif de Niveau 1 – Equipements de l’utilisateur” (p. 67 du pdf) dans le rapport.
On voit qu’en prenant une base de 67 millions de français, ça donne en moyenne: 10 “équipements – hors IoT” et 12,8 “équipements – avec IoT” pour les équipements pour usage personnel. Et si on prend le total (avec IoT et équipement à usage pro) on trouve une moyenne de 17,4.
Don ça ne donne pas exactement le chiffre de 15 objets par personne en moyenne mais je pense que l’info se situe quelque part par là. Par contre le contenu du tableau ne concerne pas les objets “connectés” au sens des objets qui disposerai d’une liaison internet ou même qui peuvent être mis en réseau. L’analyse est beaucoup plus large avec la prise en compte des écrans d’ordinateur ou des supports de stockage externe (ssd, hdd, clés usb). Rien que ces supports externes représentent 110 millions d’objets dans le total final. Il s’agirait plutôt d’objets numériques.
Le détail de la catégorie IoT est intéressant aussi avec par exemple des équipements classés “Automatisation - Climatisation – Thermostat Intelligent”. Alors je ne sais pas exactement quels cas ils prennent en compte (les sources viennent de plusieurs rapports externes, je n’ai pas le courage d’aller lire tout ça…) mais l’appellation est large: j’ai des radiateurs électriques avec thermostat intégré réglable et plusieurs fonctions automatisés (horloge, détection de courant d’air, etc.), du coup chaque radiateur est à compter dans le total ? SI c’est le cas le chiffre de 15 objets est rapidement atteint, mais mes radiateurs ne sont pas connectés en réseau pour autant.
Je pense que le rapport est pas inintéressant malgré ça, de toute façon l’impact des IoT est faible puisque l’impact de la fonction de base de l’objet, genre “chauffer” pour un radiateur, n’est pas pris en compte, seul l’impact de la partie “connectée”. Mais les appellations dans le rapport sont pour le moins large !
18 commentaires
Quand le couple start-up – capital-risque adopte des pratiques prédatrices
23/08/2023
Le 24/08/2023 à 16h 50
Article très intéressant, merci. Et les débats dans les commentaires le sont aussi.
Bon ça donne envie de boycotter toutes ces grosses boites tout ça
Quoi de neuf à la rédac #3
13/07/2023
Le 19/07/2023 à 06h 51
Je trouve votre ligne édito très bien, vous abordez des aspects qui sont souvent négligés sur d’autres médias tech. Je pense en particulier aux articles sur le renseignement et les points juridiques.
Je me dis qu’une diversification vers d’autres formes de média est peut-être nécessaire pour relancer l’intérêt du publique y compris vers le format écrit. De nombreux journaux/magazines indépendants ont sauté le pas et ça a été salutaire pour certains.
Bien que la vidéo soit sans doute le format le plus populaire sur internet, j’apprécierai beaucoup un podcast pour ma part (si le format vidéo est bien adapté il peut tout à fait faire podcast ceci dit). La possibilité d’engager une discussion avec des spécialistes ou des acteurs de certains sujets serait top !
En tous cas, bon continuation à toute la rédac !
La Russie a demandé de l’aide à la Chine pour améliorer le contrôle, la surveillance et la censure du Net
28/06/2023
Le 03/07/2023 à 06h 17
On peut pas dire qu’on est vraiment surpris mais c’est toujours intéressant d’avoir des preuves de ces rapports et surtout des niveaux de coopération entre ce genre d’acteurs. J’imagine que c’est compliqué en soit pour des organisations aussi autoritaires et fermées sur elles-mêmes de coopérer.
No code : qu’est-ce ?
09/12/2022
Le 09/12/2022 à 17h 40
Je connais pas du tout les logiciels et applications donnés en exemple dans l’article mais en électronique on trouve pas mal d’exemples d’IDE “low code” qui se revendiquent plus ou moins de ce terme.
Les “vi” de labview par exemple qui proposent de faire des programmes avec leurs interfaces graphiques notamment pour le pilotage d’instruments de mesure et de machines industrielles. Le tout en donnant l’impression de tracer un schéma de circuit électrique, ce qui rassure l’électronicien moyen
Personnellement j’apprécie moyen labview avec son interface horrible (ça s’est un peu améliorer récemment). Dans le même genre il y a SimuLink de Matlab pour faire du traitement de signal, mais je connais moins.
Un exemple que j’aime bien en revanche c’est appinventor du MIT qui permet de faire une appli android en quelques cliques, très sympa y compris pour les jeunes.
D’ailleurs je m’étonne que l’article n’aborde pas le NC/LC sous un angle plus large notamment de l’éducation/médiation où je trouve que c’est un outil formidable pour attirer et rassurer les élèves ou même un public plus large.
Mais du coup on s’éloigne peut-être du sujet ? Je ne sais pas
Les tarifs des abonnements premium évoluent tout comme Next INpact
09/12/2022
Le 09/12/2022 à 17h 01
Ça fait justement 1 an maintenant que je suis abonné. J’apprécie toujours autant vos articles et c’est avec plaisir que je vais me ré-abonner ! 😉
Le CNRS milite pour la licence Creative Commons by
02/12/2022
Le 06/12/2022 à 09h 23
Et aussi la renommée de la revue, mesurée par l’impact factor en fonction du nombre de citations des articles de cette revue !
Pour ajouter mon avis sur la question de la propriété intellectuelle: même si une publication n’appartient pas juridiquement à son auteur, il en est le “responsable” dans le milieu académique. C’est lui que l’on contactera pour avoir des détails ou pour accéder à des données complémentaires et même pour assurer de l’authenticité de son travail. C’est à lui que l’on fera des repproches si une fraude est découverte et on attend de lui qu’il présente les preuves de ce qu’il a avancé s’il y a un doute.
De même il est assez courant qu’un chercheur assure ou participe à la publication d’un article dont le contenu a été produit lorsqu’il était employé par un autre organisme. De même pour le maintient de bases de donnée ouvertes.
De cet attachement très important entre le chercheur et ses publications, découle qu’il est difficile pour le CNRS ou d’autres organismes de recherche et aux universités d’imposer certaines cobtraintes comme la licence de publication. Ça peut soulever de vive protestation en interne.
Une IA jouant au jeu de plateau Diplomatie à un niveau humain
24/11/2022
Le 24/11/2022 à 07h 35
Sujet intéressant mais…
… je ne suis pas sûr qu’il faille traduire littéralement supplementary material, “annexe” serait très bien passé ! 😅
« Voir » dans les batteries commerciales par spectroscopie, pour ensuite les améliorer
10/11/2022
Le 16/11/2022 à 10h 48
Très intéressant de voir ce genre d’article technique sur le hardware ici !
Au tour de Webb de prendre en photo les « piliers de la création »
20/10/2022
Le 20/10/2022 à 14h 00
Je sais, c’était juste pour la blague 😜
Le 20/10/2022 à 05h 32
Ah ben on l’aura pas payé pour rien ce téléscope ! Il fait des jolies photos 😁
Le métavers de Facebook est un « monde vide (et) triste », et perd des milliards de dollars
19/10/2022
Le 19/10/2022 à 06h 42
Vu la taille du groupe on a trouvé la quasi totalité des membres actifs…
Navigateurs : quelles performances dans les tests en 2022 ?
28/07/2022
Le 02/08/2022 à 16h 55
De toute façon dans mon coeur Firefox sera toujours 1er !!! 🦊❤️😁
Stockage : c’est quoi un RAID et comment ça marche
02/08/2022
Le 02/08/2022 à 15h 08
Article très synthétique et intéressant, merci. J’attends impatiemment la suite ! 👍
Plongée dans la nouvelle politique de confidentialité de Meta
30/05/2022
Le 31/05/2022 à 04h 41
Qu’elle blague…
Et la latitude qu’ils se donnent tant dans la nature exacte des données recueillies que dans l’usage qu’ils en font est effrayante.
Je suis également curieux de connaître la réponse.
L’horloge parlante raccroche, la fin de l’ancienne époque
05/05/2022
Le 05/05/2022 à 09h 35
Pour le fun, j’aurais bien appelé avant que ça s’arrête… mais 2,99€ l’appel ??? Oo
Next INpact fête son 19e anniversaire et vous offre des cadeaux !
05/05/2022
Le 05/05/2022 à 08h 29
Joyeux anniversaire et longue vie à NI !
Chip Act européen : 43 milliards d’euros pour « redevenir leader mondial des semi-conducteurs »
11/02/2022
Le 11/02/2022 à 16h 56
C’est vrai qu’elle était osée celle là !
Empreinte environnementale du numérique : entre certitudes, inconnues et recommandations
20/01/2022
Le 21/01/2022 à 06h 49
Le chiffre de 15 est avancé dans le dossier de presse, cela concerne, je pense, la partie
“4.5.15. Tableau récapitulatif de Niveau 1 – Equipements de l’utilisateur” (p. 67 du pdf) dans le rapport.
On voit qu’en prenant une base de 67 millions de français, ça donne en moyenne: 10 “équipements – hors IoT” et 12,8 “équipements – avec IoT” pour les équipements pour usage personnel. Et si on prend le total (avec IoT et équipement à usage pro) on trouve une moyenne de 17,4.
Don ça ne donne pas exactement le chiffre de 15 objets par personne en moyenne mais je pense que l’info se situe quelque part par là. Par contre le contenu du tableau ne concerne pas les objets “connectés” au sens des objets qui disposerai d’une liaison internet ou même qui peuvent être mis en réseau. L’analyse est beaucoup plus large avec la prise en compte des écrans d’ordinateur ou des supports de stockage externe (ssd, hdd, clés usb). Rien que ces supports externes représentent 110 millions d’objets dans le total final. Il s’agirait plutôt d’objets numériques.
Le détail de la catégorie IoT est intéressant aussi avec par exemple des équipements classés “Automatisation - Climatisation – Thermostat Intelligent”. Alors je ne sais pas exactement quels cas ils prennent en compte (les sources viennent de plusieurs rapports externes, je n’ai pas le courage d’aller lire tout ça…) mais l’appellation est large: j’ai des radiateurs électriques avec thermostat intégré réglable et plusieurs fonctions automatisés (horloge, détection de courant d’air, etc.), du coup chaque radiateur est à compter dans le total ? SI c’est le cas le chiffre de 15 objets est rapidement atteint, mais mes radiateurs ne sont pas connectés en réseau pour autant.
Je pense que le rapport est pas inintéressant malgré ça, de toute façon l’impact des IoT est faible puisque l’impact de la fonction de base de l’objet, genre “chauffer” pour un radiateur, n’est pas pris en compte, seul l’impact de la partie “connectée”. Mais les appellations dans le rapport sont pour le moins large !