L’utilisation du mot “boulimique” est d’une stupidité sans nom.
A ma connaissance, les chercheurs (comme à l’université d’Amiens) utilisent “binge drinking” en anglais ou à la limite “biture express”, mais en aucun cas “beuverie boulimique”.
La boulimie implique d’autres éléments que l’absorption de nourriture en grosse quantité.
Je ne sais pas pour les autres, mais quand je termine une saison de Star Trek visionnée en 3 jours, c’est parce que j’en avais envie (pas forcément de faim dans la boulimie), et surtout je suis très content de moi à la fin. Jamais de dégoût de moi, jamais de honte, jamais de stratégies de stabilisation du nombre de séries regardées…
Si la commission de terminologie est capable d’utiliser de manière inexacte des termes français dans ses néologismes, on est pas sortis.
3 commentaires
Le 10/04/2017 à 07h33
L’utilisation du mot “boulimique” est d’une stupidité sans nom.
A ma connaissance, les chercheurs (comme à l’université d’Amiens) utilisent “binge drinking” en anglais ou à la limite “biture express”, mais en aucun cas “beuverie boulimique”.
La boulimie implique d’autres éléments que l’absorption de nourriture en grosse quantité.
Je ne sais pas pour les autres, mais quand je termine une saison de Star Trek visionnée en 3 jours, c’est parce que j’en avais envie (pas forcément de faim dans la boulimie), et surtout je suis très content de moi à la fin. Jamais de dégoût de moi, jamais de honte, jamais de stratégies de stabilisation du nombre de séries regardées…
Si la commission de terminologie est capable d’utiliser de manière inexacte des termes français dans ses néologismes, on est pas sortis.
Le 29/04/2016 à 06h26
Qui a dit que la politique n’était pas excitante ?
La fin de la Hadopi qui passe à une voix près, ça aurait pu me donner des sueurs froides (si j’avais su que ça avait lieu hier).
Le 01/04/2016 à 07h13
Clair.
Et ça “aide” l’apprentissage naturel. Aucune information au sens où on l’entend (le kung fu par exemple) n’est transmise au cerveau par ce procédé.