Tu as au moins raison sur un point : les islamistes sont des fascistes comme les autres. Ils prétendent détenir LA vérité, imposer leur conception de leur identité à toute la société, rejeter les individus différents en les diabolisant… bref, ils conçoivent le monde en “eux et nous”. Islamistes et partisans du FN ont la même vision du monde.
Pourtant, NON, la France n’est pas celle fantasmée par les Le Pen, tout comme NON, l’ensemble des musulmans du monde ne sont pas représentés par les fanatiques qui tuent pour leurs croyances à la con.
Tes affirmations à l’emporte-pièce sont au minimum stupides.
Par ailleurs, le FN prétend dénoncer les travers (incontestables) des partis politiques, mais il n’est pas mieux, bien au contraire. Ce sont les pires menteurs et manipulateurs. Ils déforment la réalité, et leur seule réponse quand on les confronte à leur mensonge, c’est d’attaquer leur contradicteur sur un autre sujet.
Oui, le PS et le RPR sont rincés, décrédibilisés, nous n’en voulons plus. Mais ce n’est pas une raison pour se tourner vers des escrocs encore pires. Avant même d’être fasciste, le FN est en premier lieu une escroquerie intellectuelle qui ment à ses électeurs.
Le
04/01/2017 à
12h
43
Il est vrai que l’extrême-droite a commis une sorte de hold-up sur certains mots. On peut regretter que ces escrocs s’approprient des termes pourtant neutres, ou en tout cas dont on devrait pouvoir parler sereinement. Hélas ces termes sont de fait associés aux idées implicites des fachos. On s’efforce de leur reprendre. En attendant, parler d’indépendance de l’État c’est bien aussi.
L’identité de la France, c’est pareil, elle existe et n’est pas du tout ce que voudraient imposer le FN et ses amis. Ce terme mérite d’être restitué à la nation, celle de la Résistance, de la laïcité non-xénophobe, celle de l’héritage des Lumières plutôt que celle de Vichy.
Le
04/01/2017 à
12h
02
Un peu comme si un franc fort était un avantage pour l’Ile-de-France, et un désavantage pour la Creuse ?
Le
04/01/2017 à
10h
35
Je ne comprends strictement rien à cette histoire d’euro qui ne serait bénéfique qu’à l’Allemagne. Pourquoi ? Comment ? Je veux bien des explications sur le phénomène (pas juste l’affirmation d’un constat sur sa santé économique hein, des explications sur les effets concrets de l’euro).
On peut discuter de la pertinence d’avoir fondu les monnaies européennes en une seule, mais avec des arguments.
En quoi est-ce que le fait d’avoir une monnaie unique empêcherait des mesures sociales, fiscales dans les états ayant adopté l’Euro ?
Il y a des tas de choses à revoir dans les institutions européennes, mais ce n’est pas la monnaie à laquelle je pense en premier. Si j’ai tort, les explications convaincantes sont les bienvenues.
Le
03/01/2017 à
12h
45
Des craintes sur la vie privée avec du libre ?
L’un des principes du libre c’est la disponibilité du code source. Impossible de faire des trucs en douce, ça se verra.
Si l’État veut surveiller sans que ça se sache, ce ne sera pas avec un logiciel libre.
Le
03/01/2017 à
11h
56
J’avais acheté la version boîte de la Mandrake 10, par soutien, après quelques années sur la version gratuite chopée dans les magazines à la fin des années 90. Ça ne nous rajeunit pas.
Le
03/01/2017 à
11h
43
Il y a presque 20 ans on avait une distribution GNU/Linux française. Dès le début des années 2000 elle était tout à fait exploitable pour n’importe qui.
L’écueil à éviter c’est d’enfermer son interlocuteur dans une catégorie définitive et de penser à sa place. Quand ce n’est pas une erreur mais une stratégie délibérée, il s’agit de malhonnêteté intellectuelle, en bref de troll.
Le
31/12/2016 à
11h
30
Pour en avoir vu des tas, hélas c’est aussi vrai au travail. :(
Je précise, hors milieu informatique. L’administration, les petites entreprises etc.
Le
31/12/2016 à
00h
20
Magnifique pirouette rhétorique.
“Vous êtes le problème, c’est vous qui ne voulez pas”
Bien sûr.
Merci d’avoir pensé à ma place ce que j’ai en tête.
Mais bon, puisque “tout le monde sait que le modèle propriétaire est mauvais” inutile d’en parler bien évidemment.
Le
30/12/2016 à
16h
44
J’en parlais il y a quelques pages. Il faut bien intégrer que les utilisateurs sont en majorité des quiches devant un ordinateur. Des quiches. Tous les réflexes que nous autres avons face à un logiciel inconnu (farfouiller, chercher les options tester des trucs etc.), ils n’essaient même pas de savoir ce que c’est. Pour oser travailler avec ils attendent un guide pas-à-pas avec des captures d’écran qui leur disent où cliquer, sans jamais chercher à comprendre comment marche le bouzin. Parce qu’ils estiment que l’informatique n’est pas intéressante, et qu’ils ont autre chose à mettre dans leurs neurones.
Pour eux, passer de Windows Vista à 7, c’est déjà une aventure incroyablement risquée. Arrivé à ce stade, changer d’OS ou changer de version du même OS, c’est pareil. Un traumatisme affreux.
C’est aussi pour ça que je soutiens qu’une distribution Linux est parfaitement utilisable par les débutants, notamment dans l’administration. Quel que soit le logiciel qu’on leur met en face, ils sont comme un petit animal perdu devant les phares d’un camion : immobiles attendant la mort. “Je clique où maintenant ?”
Et les outils élémentaires des distributions Linux valent bien ceux fournis (quand ils sont fournis…) sous l’OS de Microsoft.
Le
30/12/2016 à
12h
52
Cetera a écrit :
Je plussoie.
L’auto-satisfaction du monde du libre est même ce qui l’emprisonne dans son modèle plus enclin à satisfaire l’ego de quelques élites du bash et leurs adorateurs que d’aller vers une simplification (pas un simplisme..) propre à séduire le grand public.
Jamais GNU/Linux n’aura vraiment percé car les libristes ne veulent pas que les Michou, comme ils se plaisent à qualifier les utilisateurs normaux, l’utilisent trop simplement, trop facilement. De fait, ils se positionnent en une élite auto-proclamée ou pour quelques amis/famille que le libriste aura choisi avec soin pour valoriser son pouvoir de geek.
Belle technique de l’homme de paille : on décrit un personnage très vilain, peu importe qu’il soit représentatif ou pas, et on le pointe du doigt pour dire “bouh qu’il est vilain !”.
Ce portrait caricatural est confortable pour les détracteurs du libre. Mais c’est un fantasme erroné.
Dans la mesure où nous sommes un certain nombre à ne pas du tout adhérer à ce modèle du “gourou”, et à néanmoins appeler de nos voeux un développement des logiciels libres, vous serez gentils de faire un petit effort dans le débat, et de parler du fond.
Si vos seuls arguments en faveur du propriétaire consistent à faire un portrait à charge (et erroné) de tous les libristes en les mettant dans un même sac - tout en vous moquant de la trop grande variété du libre, allez comprendre - ou encore de constater qu’il manque un ogre dominant, vous ne répondez toujours pas à la question que nous posons.
Quels sont les avantages du propriétaire sur le libre en termes d’indépendance et de sécurité pour un État ? Pourquoi l’État devrait-il préférer le propriétaire, en l’occurence Microsoft, à une solution libre, par exemple la distribution d’origine européenne Debian ?
Le
30/12/2016 à
09h
04
Je suppose que le critère “gamer” n’est pas pris en compte quand il s’agit d’équiper la fonction publique. Ou alors ça va faire hurler. " />
Le
30/12/2016 à
00h
09
Ok, donc ma proposition de favoriser le libre par principe doit être rejetée car :
tu as décrété que j’étais malhonnête (gné ?)
il y a selon toi trop de choix, et pas une solution dominante écrasant les autres (re-gné ?)
Déja on parle de qui ? Mr toutlemonde ou l’État ?
Le monde du libre n’est pas unifié derriêre UN projet ? Tant mieux, c’est ce qui fait tout son intérêt. Par nature, le logiciel libre sera toujours un monde foisonnant, puisque son principe même est de permettre la modification et la distribution des logiciels. Les différentes personnes utilisant cette possibilité seront toujours multiples, tant que les gens seront multiples.
Tu appelles ça un fatras, c’est ton choix.
Si j’avais un choix de distribution à suggérer je dirais Debian.
Fiable, rigoureux, porteur de principes correspondant aux valeurs d’un État républicain, ce serait cohérent de prendre cette base.
Mais rien n’empêche d’imaginer une distribution publique différente créée par l’État pour son administration.
Les économies peuvent être un argument ; leur réalité fait débat, en partie sur des a priori, donc pas facile à trancher. J’ai ma petite idée sur le coût des formations nécessaires à une migration ; comme dit plus haut de toute façon il y a une portion des utilisateurs qui réclamera toujours une formation, voire refusera le changement, quel que soit le changement, libre ou pas.
Mais sur l’autre aspect, la maîtrise des données, des formats employés, la fermeture des sources, j’aimerais bien qu’on m’explique les avantages du choix du modèle propriétaire pour les ressources informatiques de l’État. À part assurer les revenus d’un acteur économique privé - qui plus est extra-européen - je ne vois pas trop.
Le
29/12/2016 à
14h
44
L’article que je citais a déjà plus de 10 ans… trekker92 est méga en retard. " />
L’OS propriétaire paraît plus facile AUSSI parce que des bénévoles en assurent la maintenance.
Le
29/12/2016 à
14h
25
Au moins cet individu est logique. Il lit et répond uniquement aux messages qui l’arrangent, mais il est logique.
Le
29/12/2016 à
14h
10
Rappelons deux petits articles fondamentaux.
Le SAV Microsoft est souvent assuré bénévolement par l’entourage ; l’OS n’est pas magiquement plus simple que les autres :
Par définition, les salariés doivent composer avec des changements informatiques. Passer de Windows™ 7™ à 10™ ou passer à un nunux avec KDE serait à peu près le même traumatisme dans les deux cas. Sorti de nos univers de geeks, les utilisateurs lambda sont perturbés par le moindre changement. Pas par la nature privatrice ou libre de l’OS. C’est un argument de commodité pour les partisans du propriétaire qui n’ont pas d’autre motifs pour ne rien changer à l’existant.
Le
29/12/2016 à
12h
31
J’avais raté l’argument du EEEpc !
À l’époque, Asus a tenté de vendre ses netbooxs sous un petit Linux, pas parfait mais cohérent avec la machine.
Microsoft n’a pas tardé à réagir. Au lieu de simplement compter sur la qualité de son OS, et sur l’indéboulonnable volonté de ses utilisateurs de retrouver coûte que coûte un Windows™, Microsoft a verrouillé les conditions d’obtention des licences de son OS pour tuer le netbook en figeant les caractéristiques techniques acceptées. Ce n’est pas une libre concurrence qui a eu raison des netbooks sous Linux, mais bien l’activisme énergique d’un acteur énorme disposant de moyens de pression sur les constructeurs. Il ne faut pas occulter cette réalité : il n’y a pas de réelle concurrence libre et non faussée. C’est un mythe, une légende qui n’existe que pour soutenir les forces déja implantées. En réalité les acteurs économiques utilisent tous les moyens de pression imaginables. Il est donc légitime que les pouvoirs publics fassent des choix guidés par l’intérêt public, pas par les intérêts privés.
Le
29/12/2016 à
11h
55
Donc en gros les enfants, ça fait 5 pages que vous débattez pour savoir si oui ou non, c’est difficile de déraciner un truc bien enraciné.
Oui, l’OS privateur est extrêmement bien implanté. Des gens se sont peut-être habitués à ses spécificités.
Mais pitié, ne brandissez pas l’argument de l’utilisateur lambda, la mamie qui regarde les photos de ses enfants etc. : ces utilisateurs-là ne seraient pas spécialement perdus avec un Linux, et en terrain conquis avec l’OS privateur ; ils sont perdus devant un ordinateur tout court.
Dans le monde du travail c’est pareil : sortis des milieux geeks de l’IT pure, de l’e-commerce et autres, les salariés sont majoritairement des quiches. Ça n’a rien à voir avec le type d’OS : c’est un rapport difficile avec l’outil informatique, presque congénital. “Oh moi l’informatique j’y comprends rien”
Pour ce type de personnes, des fenêtres, un curseur, des boutons, peu importe ce qu’il y a derrière. Asséner à leur place qu’ils veulent Windows™, c’est de l’idéologique pro-Microsoft. Ils ne veulent rien, juste se débarasser le plus vite possible de la tâche qu’ils ont à traiter avec l’informatique.
Partant de là, faut-il favoriser le libre ou le propriétaire ? Avant même d’aborder la question pratique - avec le plus de lucidité possible - il faut fixer l’ambition “idéologique” : être dépendant d’un éditeur aux formats fermés, ou préserver son autonomie en adoptant les formats libres ? Pour moi poser la question c’est déjà y répondre.
Les logiciels et formats libres sont un bien commun. Il serait logique que l’État les privilégie.
La seule et unique “race des maîtres” joue en 480pets sur des tubes cathodiques, pauvres enfants. Sur Naomi / Dreamcast. Multipliez les pixels tant que vous voudrez, rien n’arrivera à la cheville de ce support antédiluvien, dernier d’une époque révolue, et pourtant supérieur à toutes les plaiestéchones-box du monde.
Dans le privé c’est déjà le cas pour certaines boîtes. Si ce n’est cette pertinente question sur le caractère original d’un fichier, je trouve que la mise à disposition en version numérique est cohérente avec l’environnement de travail.
Le ministère aura sans doute des chantiers bien plus difficiles à mettre en oeuvre pour moderniser l’administration…
Les 2CV ou les tractions n’ont pas été concues de manière à ce que seul leur constructeur soit techniquement capable de les maintenir et/ou réparer. C’est toute la différence avec l’informatique privatrice.
Le
27/12/2016 à
18h
14
Bien sûr que tout n’est pas rose dans le libre. Mais sur ce point précis, la dépendance, le libre ne pose pas les problèmes du privateur.
Même si un éditeur X peut nous enquiquiner sur sa distribution, on peut toujours passer à une autre distribution.
Si on utilise des formats libres, personne ne peut les rendre inutilisables du jour au lendemain. Cette possibilité est réelle avec les outils privateurs, surtout s’ils sont des services en ligne dans leur foutu “nuage”.
On commence à voir aujourd’hui les effets de ce qu’on dénonçait il y a 20 ans.
Le
27/12/2016 à
13h
12
L’utilisateur fait les frais du choix du format propriétaire, qu’on lui a imposé. Avec du Libre, on peut toujours avoir un système à jour, et néanmoins adapté à du matériel peu puissant. Avec du propriétaire, on est dépendant des décisions de l’éditeur.
Aujourd’hui, un vieux coucou sous un OS privateur, c’est dangereux.
Le même vieux coucou peut fonctionner sous un OS libre avec une interface légère, adaptée.
Quand on disait il y a 20 ans que le monopole d’un éditeur privateur est mauvais pour l’utilisateur… en voici un exemple.
Même si les chiffres utilisés sont conformes à la réalité, tout ce bouzin reste une vaste escroquerie. La publicité et ceux qui en vivent grassement sont des parasites de l’économie qu’il faudra bien un jour remettre à leur place.
Nous payons des millions pour nous faire emmerder.
Et dire que c’est nous qui cotisons pour générer ces masses de pognon phénoménales… à chaque canette de Coca-Cola™ achetée, chaque jeu PlayStation™, chaque produit promu sur les pubs autour du sport médiatisé, nous versons une somme qui alimente ces concentrations d’argent hallucinantes. Leur salaire, c’est notre pognon. Ronaldo, Zlatan et autres, remboursez !
Admettons que les richesses changent de main sur quelques générations (pas de preuves mais admettons), cela ne change rien au fait qu’elles demeurent concentrées en un très faible nombre de mains.
Se satisfaire de cet état de fait est déjà un positionnement idéologique.
Il n’y a rien de pragmatique à estimer que la société peut perdurer et progresser en maintenant des concentrations de richesses phénoménales pendant qu’une majorité de gens peinent à survivre. Ce n’est pas du réalisme, c’est de l’aveuglement idéologique au profit des gens ayant amassé leur tas d’or.
Le
21/12/2016 à
17h
27
Les changements de système ne se font pas en claquant des doigts.
C’est toute la difficulté : protéger l’avenir des gens ayant connu une époque révolue, sans s’interdire de mettre en place un meilleur système pour les chauffeurs de maintenant, là, tout de suite.
Il faut quand même rappeler, voire marteler, la stupidité du principe de spéculation qui pénalise aujourd’hui tous les chauffeurs de taxi. Les bénéficiaires de cette spéculation devraient rendre des comptes aujourd’hui…
Le
21/12/2016 à
16h
57
Si on pousse le raisonnement jusqu’à la source, c’est le phénomène de spéculation pratiquée sur les licences de taxi qui rend possible tout ce bouzin.
Le succès d’Uber dépend de sa position dominante, elle-même consécutive à l’écart de tarif avec les taxis historiques.
Le tarif des taxis est lié au coût exorbitant des licences.
Or ces licences, au départ, ne coûtent RIEN. Elles sont délivrées par l’État.
Mais leur nombre limité a entraîné un phénomène spéculatif chez les chauffeurs de taxi, qui se revendent leur licence à des prix hallucinants, ce qui généralement leur impose de s’endetter pour exercer ce métier. On marche sur la tête.
On aurait besoin d’une refonte totale du métier de taxi, avec un nouveau statut qui tiendrait compte des évolutions de la société, et qui serait suffisamment protecteur pour TOUS les chauffeurs, taxis historiques ou “VTC” modernes, qui devraient disposer d’un statut commun. Et Uber devrait avoir les mêmes obligations qu’un G7 ou autres.
Le coup du “pauvre type”, le petit gars qui fait trois sous, c’est l’arbrisseau qui cache la forêt de baobabs. C’est pareil sur toutes les plate-formes CtoC : les plus malins profitent de l’existence réelle de simples utilisateurs lambda et réglo pour prétendre être comme eux, alors qu’ils génèrent un volume autrement plus important.
Le
20/12/2016 à
21h
05
Non c’est juste la vérité.
Les gens qui, par exemple, veulent générer des revenus via errebihennebi sans payer d’impôts dessus veulent en réalité le beurre et l’argent du beurre.
Sans un État pour maintenir les infrastructures permettant aux clients de venir jusqu’à la location, pas de clients, ou en tout cas nettement moins.
Tout est à l’avenant. Sans un État pour assurer un minimum de filet de sécurité à ses citoyens, ces derniers ne pourraient pas dépenser leur pognon dans des bêtises, et c’est tout le secteur des loisirs qui perdrait du chiffre d’affaire.
Les impôts mériteraient un débat dédié, il y a des tas de trucs foireux. Mais ne rien vouloir payer du tout c’est une attitude de parasite, de profiteur, c’est vouloir le beurre et l’argent du beurre.
Le consommateur n’a strictement aucun pouvoir, c’est un mythe, une gentille billevesée qu’on nous répète pour entretenir cette illusion.
Le consommateur est une variable dans le plan d’affaires, avec laquelle il faut composer, mais qui est tout à fait manipulable, dirigeable quand on a / prend les moyens de le faire. Ici, Uber le fait en cassant le prix pour constituer un monopole, grâce à ses financeurs.
Le
20/12/2016 à
11h
26
Bienvenue dans la bulle de la nétéconemie des années 2000. Ah non, 2016, pardon.
On est ici dans une situation très classique : pour choper une minorité de personnes qui abusent effectivement d’une situation (la possibilité de se générer un revenu au noir via ces plateformes est réelle, et il y a réellement des gens qui en usent), on va mettre la suspicion sur tout le monde. Ce n’est pas blanc ou noir, et déterminer ce qui est réellement du revenu est infaisable en pratique.
Ou alors on souhaite la mort des sites entre particuliers, pour ne faire que du très classique marchand vers client, à l’ancienne.
Concrètement PriceMinister perdra encore un peu plus de particuliers, effrayés par l’éventualité d’un contrôle fiscal. Et ça ira grossir leboncoin, dont les revenus sont essentiellement publicitaires, donc payés par tout le monde - en tout cas tous les clients des annonceurs.
Ce serait plus que très intéressant, ça devrait être obligatoire sur les produits.
De même qu’on sait que la TVA pèse 20% du prix, il faudrait obliger les entreprises à afficher la part du budget publicité / mercatique sur le prix du produit. C’est légitime pour le consommateur de savoir quelle part va vraiment payer le produit et quelle part en paye la promotion. Selon le poids de la pub, on comprend mieux où vont les ressources : qualité du produit ou publicité ?
Bref, tout ça pour dire que les contenus financés par la pub ne sont pas gratuits, ils sont payés en différé, et pas forcément par celui qui accède à ces contenus.
Le
15/12/2016 à
09h
24
Le visionnage ne te coûte rien à toi directement.
En revanche, les clients qui achètent le produit de l’annonceur payent lors de chaque achat une petite partie de la pub que tu regardes / subis.
Toi-même, tu finances indirectement certaines pubs, selon ce que tu achètes. C’est une deuxième taxe. Il y a la TVA prélevée par l’état, et il y a la taxe pub prélevée par l’annonceur.
Cette taxe indolore, cumulée, semble capable de générer des millions.
On justifie par exemple les revenus indécents des sportifs professionnels par le nombre de spectateurs, c’est-à-dire de cibles des pubs, et on explique que l’industrie de la pub peut payer ces sommes astronomiques. Au bout de la chaîne, c’est NOUS qui payons. C’est toujours nous qui payons. Les salaires mirobolants des stars issus des pubs sont scandaleux, pas seulement d’un point de vue moral, pas seulement parce que certains fraudent le fisc, ils sont scandaleux par principe. C’est structurel. On prend un petit peu à beaucoup de pauvres pour financer des super-riches ET nous polluer avec des pubs partout. C’est hallucinant d’absurdité, mais on l’accepte parce qu’on baigne dedans.
Réfléchissons.
Le
15/12/2016 à
05h
03
Tout le monde. La pub est une taxe privée qui sert à payer grassement des pseudo-créatifs spécialisés dans la manipulation mentale, avec le prétexte de financer quelques services au passage. L’enrichissement phénoménal de gens dont le train de vie est payé par la pub devrait nous scandaliser autant que les affaires de détournement de fonds publics, car dans les deux cas c’est nous qui payons. La publicité est un racket déguisé.
Le
14/12/2016 à
19h
24
C’est pas pour financer les ayant droits qu’il faut taxer la pub. Il faut taxer la pub en tant que nuisance et parasite de l’activité économique. Au point où on en est arrivés, la pub pompe trop de ressources pour un rendement effectif plus que discutable.
L’homme n’est le patron de rien du tout, et n’est pas “plus” évolué que les autres animaux et les végétaux.
Il se la pète parce qu’il a conscience de lui-même, c’est tout. L’évolution n’est pas unidirectionnelle, avec le modèle humain au bout. Elle foisonne, part dans tous les sens, et c’est ce qui explique la diversité des formes de vie.
L’homme devrait préserver son milieu de vie, pour une simple raison : rester en vie. Sinon c’est pas grave, d’autres espèces profiteront de la situation de la planète après nous.
Mais personne n’empêche les opposants au droit à l’IVG de s’exprimer en tant que partisans.
Il faut juste les empêcher de se faire passer pour des experts neutres, comme le font certains tricheurs qui s’avèrent dangereux pour les personnes en détresse, plus fragiles et susceptibles de ne pas repérer l’entourloupe.
Exemple de ce qui est sérieusement annoncé par téléphone par ivg.net :
Bien sûr Meurice a monté le sujet à charge, mais les propos de la dame de chez ivg.net sont intolérables. Si encore elle affichait la couleur… mais bien sûr le site se présente comme un site neutre. Des femmes sont tous les jours exposées à ces “conseils”. On ne peut pas l’actepter.
Le
09/12/2016 à
18h
29
Justement les sites visés par cette loi sont ceux qui mentent sur leur engagement.
Encore une fois, les opinions différentes des informations publiées par les sites gouvernementaux ont le droit d’exister, tant qu’elles se présentent comme telles. Le problème central ici, c’est que des gens masquent leur opinion derrière une fausse neutralité, et hurlent à la censure quand on envisage de les empêcher de tricher.
On marche sur la tête !
Les anti-ivg ont tout à fait la liberté d’expression.
Mais on ne peut pas leur laisser la liberté d’escroquerie.
Le
09/12/2016 à
15h
18
Putain les enfants, 12 pages de débat sur l’IVG, ou le droit de s’exprimer à ce sujet, alors que la question n’est pas celle-là ?
La question en ce moment c’est de savoir si on tolère que des partisans se fassent passer pour des gens neutres habilités à conseiller.
Les anti-ivg peuvent et pourront s’exprimer, mais on ne peut pas accepter qu’ils le fassent masqués.
Les sites partisans faussement neutres sont une escroquerie. Qu’ils avancent leurs arguments à visage découvert. Point.
216 commentaires
Primaire de la gauche : la souveraineté numérique, dada du candidat Montebourg
03/01/2017
Le 04/01/2017 à 14h 32
Tu as au moins raison sur un point : les islamistes sont des fascistes comme les autres. Ils prétendent détenir LA vérité, imposer leur conception de leur identité à toute la société, rejeter les individus différents en les diabolisant… bref, ils conçoivent le monde en “eux et nous”. Islamistes et partisans du FN ont la même vision du monde.
Pourtant, NON, la France n’est pas celle fantasmée par les Le Pen, tout comme NON, l’ensemble des musulmans du monde ne sont pas représentés par les fanatiques qui tuent pour leurs croyances à la con.
Tes affirmations à l’emporte-pièce sont au minimum stupides.
Par ailleurs, le FN prétend dénoncer les travers (incontestables) des partis politiques, mais il n’est pas mieux, bien au contraire. Ce sont les pires menteurs et manipulateurs. Ils déforment la réalité, et leur seule réponse quand on les confronte à leur mensonge, c’est d’attaquer leur contradicteur sur un autre sujet.
Oui, le PS et le RPR sont rincés, décrédibilisés, nous n’en voulons plus. Mais ce n’est pas une raison pour se tourner vers des escrocs encore pires. Avant même d’être fasciste, le FN est en premier lieu une escroquerie intellectuelle qui ment à ses électeurs.
Le 04/01/2017 à 12h 43
Il est vrai que l’extrême-droite a commis une sorte de hold-up sur certains mots. On peut regretter que ces escrocs s’approprient des termes pourtant neutres, ou en tout cas dont on devrait pouvoir parler sereinement. Hélas ces termes sont de fait associés aux idées implicites des fachos. On s’efforce de leur reprendre. En attendant, parler d’indépendance de l’État c’est bien aussi.
L’identité de la France, c’est pareil, elle existe et n’est pas du tout ce que voudraient imposer le FN et ses amis. Ce terme mérite d’être restitué à la nation, celle de la Résistance, de la laïcité non-xénophobe, celle de l’héritage des Lumières plutôt que celle de Vichy.
Le 04/01/2017 à 12h 02
Un peu comme si un franc fort était un avantage pour l’Ile-de-France, et un désavantage pour la Creuse ?
Le 04/01/2017 à 10h 35
Je ne comprends strictement rien à cette histoire d’euro qui ne serait bénéfique qu’à l’Allemagne. Pourquoi ? Comment ? Je veux bien des explications sur le phénomène (pas juste l’affirmation d’un constat sur sa santé économique hein, des explications sur les effets concrets de l’euro).
On peut discuter de la pertinence d’avoir fondu les monnaies européennes en une seule, mais avec des arguments.
En quoi est-ce que le fait d’avoir une monnaie unique empêcherait des mesures sociales, fiscales dans les états ayant adopté l’Euro ?
Il y a des tas de choses à revoir dans les institutions européennes, mais ce n’est pas la monnaie à laquelle je pense en premier. Si j’ai tort, les explications convaincantes sont les bienvenues.
Le 03/01/2017 à 12h 45
Des craintes sur la vie privée avec du libre ?
L’un des principes du libre c’est la disponibilité du code source. Impossible de faire des trucs en douce, ça se verra.
Si l’État veut surveiller sans que ça se sache, ce ne sera pas avec un logiciel libre.
Le 03/01/2017 à 11h 56
J’avais acheté la version boîte de la Mandrake 10, par soutien, après quelques années sur la version gratuite chopée dans les magazines à la fin des années 90. Ça ne nous rajeunit pas.
Le 03/01/2017 à 11h 43
Il y a presque 20 ans on avait une distribution GNU/Linux française. Dès le début des années 2000 elle était tout à fait exploitable pour n’importe qui.
Mandrake, devenue Mandriva, est mourue en 2015.
Il est un peu tard.
Manuel Valls pourrait généraliser les consultations en ligne de citoyens
03/01/2017
Le 03/01/2017 à 20h 16
Version réactualisée du “j’écoute, mais je tiens pas compte ! ” d’un ancien homme politique récemment mis au placard pour la troisième fois.
Ne perdons pas autant de temps pour débusquer les moquages de visage. Monsieur Valls serait gentil de retourner dans sa vraie famille politique.
Fin du support de Windows 7 : Nicolas Dupont-Aignan interpelle le gouvernement
29/12/2016
Le 31/12/2016 à 12h 17
La critique et le débat c’est très bien.
L’écueil à éviter c’est d’enfermer son interlocuteur dans une catégorie définitive et de penser à sa place. Quand ce n’est pas une erreur mais une stratégie délibérée, il s’agit de malhonnêteté intellectuelle, en bref de troll.
Le 31/12/2016 à 11h 30
Pour en avoir vu des tas, hélas c’est aussi vrai au travail. :(
Je précise, hors milieu informatique. L’administration, les petites entreprises etc.
Le 31/12/2016 à 00h 20
Magnifique pirouette rhétorique.
“Vous êtes le problème, c’est vous qui ne voulez pas”
Bien sûr.
Merci d’avoir pensé à ma place ce que j’ai en tête.
Mais bon, puisque “tout le monde sait que le modèle propriétaire est mauvais” inutile d’en parler bien évidemment.
Le 30/12/2016 à 16h 44
J’en parlais il y a quelques pages. Il faut bien intégrer que les utilisateurs sont en majorité des quiches devant un ordinateur. Des quiches. Tous les réflexes que nous autres avons face à un logiciel inconnu (farfouiller, chercher les options tester des trucs etc.), ils n’essaient même pas de savoir ce que c’est. Pour oser travailler avec ils attendent un guide pas-à-pas avec des captures d’écran qui leur disent où cliquer, sans jamais chercher à comprendre comment marche le bouzin. Parce qu’ils estiment que l’informatique n’est pas intéressante, et qu’ils ont autre chose à mettre dans leurs neurones.
Pour eux, passer de Windows Vista à 7, c’est déjà une aventure incroyablement risquée. Arrivé à ce stade, changer d’OS ou changer de version du même OS, c’est pareil. Un traumatisme affreux.
C’est aussi pour ça que je soutiens qu’une distribution Linux est parfaitement utilisable par les débutants, notamment dans l’administration. Quel que soit le logiciel qu’on leur met en face, ils sont comme un petit animal perdu devant les phares d’un camion : immobiles attendant la mort. “Je clique où maintenant ?”
Et les outils élémentaires des distributions Linux valent bien ceux fournis (quand ils sont fournis…) sous l’OS de Microsoft.
Le 30/12/2016 à 12h 52
Le 30/12/2016 à 09h 04
Je suppose que le critère “gamer” n’est pas pris en compte quand il s’agit d’équiper la fonction publique. Ou alors ça va faire hurler. " />
Le 30/12/2016 à 00h 09
Ok, donc ma proposition de favoriser le libre par principe doit être rejetée car :
Déja on parle de qui ? Mr toutlemonde ou l’État ?
Le monde du libre n’est pas unifié derriêre UN projet ? Tant mieux, c’est ce qui fait tout son intérêt. Par nature, le logiciel libre sera toujours un monde foisonnant, puisque son principe même est de permettre la modification et la distribution des logiciels. Les différentes personnes utilisant cette possibilité seront toujours multiples, tant que les gens seront multiples.
Tu appelles ça un fatras, c’est ton choix.
Si j’avais un choix de distribution à suggérer je dirais Debian.
Fiable, rigoureux, porteur de principes correspondant aux valeurs d’un État républicain, ce serait cohérent de prendre cette base.
Mais rien n’empêche d’imaginer une distribution publique différente créée par l’État pour son administration.
https://www.debian.org/social_contract
Le 29/12/2016 à 20h 51
Les économies peuvent être un argument ; leur réalité fait débat, en partie sur des a priori, donc pas facile à trancher. J’ai ma petite idée sur le coût des formations nécessaires à une migration ; comme dit plus haut de toute façon il y a une portion des utilisateurs qui réclamera toujours une formation, voire refusera le changement, quel que soit le changement, libre ou pas.
Mais sur l’autre aspect, la maîtrise des données, des formats employés, la fermeture des sources, j’aimerais bien qu’on m’explique les avantages du choix du modèle propriétaire pour les ressources informatiques de l’État. À part assurer les revenus d’un acteur économique privé - qui plus est extra-européen - je ne vois pas trop.
Le 29/12/2016 à 14h 44
L’article que je citais a déjà plus de 10 ans… trekker92 est méga en retard. " />
L’OS propriétaire paraît plus facile AUSSI parce que des bénévoles en assurent la maintenance.
Le 29/12/2016 à 14h 25
Au moins cet individu est logique. Il lit et répond uniquement aux messages qui l’arrangent, mais il est logique.
Le 29/12/2016 à 14h 10
Rappelons deux petits articles fondamentaux.
Le SAV Microsoft est souvent assuré bénévolement par l’entourage ; l’OS n’est pas magiquement plus simple que les autres :
https://ploum.net/36-je-ne-suis-pas-un-numero-de-hotline-je-suis-un-geek-libre/
Les difficultés à migrer d’un OS à un autre - et même d’un logiciel à un autre - sont valables dans tous les sens :
http://www.tomsguide.fr/forum/271372-10-decouverte-windows-connaissais
Par définition, les salariés doivent composer avec des changements informatiques. Passer de Windows™ 7™ à 10™ ou passer à un nunux avec KDE serait à peu près le même traumatisme dans les deux cas. Sorti de nos univers de geeks, les utilisateurs lambda sont perturbés par le moindre changement. Pas par la nature privatrice ou libre de l’OS. C’est un argument de commodité pour les partisans du propriétaire qui n’ont pas d’autre motifs pour ne rien changer à l’existant.
Le 29/12/2016 à 12h 31
J’avais raté l’argument du EEEpc !
À l’époque, Asus a tenté de vendre ses netbooxs sous un petit Linux, pas parfait mais cohérent avec la machine.
Microsoft n’a pas tardé à réagir. Au lieu de simplement compter sur la qualité de son OS, et sur l’indéboulonnable volonté de ses utilisateurs de retrouver coûte que coûte un Windows™, Microsoft a verrouillé les conditions d’obtention des licences de son OS pour tuer le netbook en figeant les caractéristiques techniques acceptées. Ce n’est pas une libre concurrence qui a eu raison des netbooks sous Linux, mais bien l’activisme énergique d’un acteur énorme disposant de moyens de pression sur les constructeurs. Il ne faut pas occulter cette réalité : il n’y a pas de réelle concurrence libre et non faussée. C’est un mythe, une légende qui n’existe que pour soutenir les forces déja implantées. En réalité les acteurs économiques utilisent tous les moyens de pression imaginables. Il est donc légitime que les pouvoirs publics fassent des choix guidés par l’intérêt public, pas par les intérêts privés.
Le 29/12/2016 à 11h 55
Donc en gros les enfants, ça fait 5 pages que vous débattez pour savoir si oui ou non, c’est difficile de déraciner un truc bien enraciné.
Oui, l’OS privateur est extrêmement bien implanté. Des gens se sont peut-être habitués à ses spécificités.
Mais pitié, ne brandissez pas l’argument de l’utilisateur lambda, la mamie qui regarde les photos de ses enfants etc. : ces utilisateurs-là ne seraient pas spécialement perdus avec un Linux, et en terrain conquis avec l’OS privateur ; ils sont perdus devant un ordinateur tout court.
Dans le monde du travail c’est pareil : sortis des milieux geeks de l’IT pure, de l’e-commerce et autres, les salariés sont majoritairement des quiches. Ça n’a rien à voir avec le type d’OS : c’est un rapport difficile avec l’outil informatique, presque congénital. “Oh moi l’informatique j’y comprends rien”
Pour ce type de personnes, des fenêtres, un curseur, des boutons, peu importe ce qu’il y a derrière. Asséner à leur place qu’ils veulent Windows™, c’est de l’idéologique pro-Microsoft. Ils ne veulent rien, juste se débarasser le plus vite possible de la tâche qu’ils ont à traiter avec l’informatique.
Partant de là, faut-il favoriser le libre ou le propriétaire ? Avant même d’aborder la question pratique - avec le plus de lucidité possible - il faut fixer l’ambition “idéologique” : être dépendant d’un éditeur aux formats fermés, ou préserver son autonomie en adoptant les formats libres ? Pour moi poser la question c’est déjà y répondre.
Les logiciels et formats libres sont un bien commun. Il serait logique que l’État les privilégie.
Le code source de Postal publié sous licence GNU
30/12/2016
Le 31/12/2016 à 08h 59
Pendant un quart de seconde j’ai lu Portal. Sur Dreamcast ce serait fort.
Le récap’ des rétrospectives de l’année 2016
31/12/2016
Le 31/12/2016 à 08h 56
Les sujets les plus populaires chez Youtube et Twitter me sont complètement étrangers. C’est sur quelle planète ?
Windows 10 : blocage des mises à jour et possible mode jeu en approche
30/12/2016
Le 30/12/2016 à 13h 27
La seule et unique “race des maîtres” joue en 480pets sur des tubes cathodiques, pauvres enfants. Sur Naomi / Dreamcast. Multipliez les pixels tant que vous voudrez, rien n’arrivera à la cheville de ce support antédiluvien, dernier d’une époque révolue, et pourtant supérieur à toutes les plaiestéchones-box du monde.
Facebook s’offre une start-up danoise spécialisée dans l’eye-tracking
29/12/2016
Le 29/12/2016 à 14h 51
Ça me rappelle un test de Bonaldi il y a bien 20 ans dans Nulle Part Ailleurs, sur l’étude du suivi des mouvements des yeux sur les pubs.
Bizarrement les yeux des mâles suivaient la position de certains éléments corporels graisseux chez les dames.
À Bercy, la fin des bulletins de paie sur support papier programmée pour 2018
28/12/2016
Le 28/12/2016 à 20h 55
Dans le privé c’est déjà le cas pour certaines boîtes. Si ce n’est cette pertinente question sur le caractère original d’un fichier, je trouve que la mise à disposition en version numérique est cohérente avec l’environnement de travail.
Le ministère aura sans doute des chantiers bien plus difficiles à mettre en oeuvre pour moderniser l’administration…
Firefox : Mozilla coupera le support pour Windows XP et Vista en septembre 2017
27/12/2016
Le 27/12/2016 à 20h 49
Les 2CV ou les tractions n’ont pas été concues de manière à ce que seul leur constructeur soit techniquement capable de les maintenir et/ou réparer. C’est toute la différence avec l’informatique privatrice.
Le 27/12/2016 à 18h 14
Bien sûr que tout n’est pas rose dans le libre. Mais sur ce point précis, la dépendance, le libre ne pose pas les problèmes du privateur.
Même si un éditeur X peut nous enquiquiner sur sa distribution, on peut toujours passer à une autre distribution.
Si on utilise des formats libres, personne ne peut les rendre inutilisables du jour au lendemain. Cette possibilité est réelle avec les outils privateurs, surtout s’ils sont des services en ligne dans leur foutu “nuage”.
On commence à voir aujourd’hui les effets de ce qu’on dénonçait il y a 20 ans.
Le 27/12/2016 à 13h 12
L’utilisateur fait les frais du choix du format propriétaire, qu’on lui a imposé. Avec du Libre, on peut toujours avoir un système à jour, et néanmoins adapté à du matériel peu puissant. Avec du propriétaire, on est dépendant des décisions de l’éditeur.
Aujourd’hui, un vieux coucou sous un OS privateur, c’est dangereux.
Le même vieux coucou peut fonctionner sous un OS libre avec une interface légère, adaptée.
Quand on disait il y a 20 ans que le monopole d’un éditeur privateur est mauvais pour l’utilisateur… en voici un exemple.
Audiences : Facebook et Twitter multiplient les bugs, le marché réclame de la transparence
26/12/2016
Le 26/12/2016 à 18h 06
Même si les chiffres utilisés sont conformes à la réalité, tout ce bouzin reste une vaste escroquerie. La publicité et ceux qui en vivent grassement sont des parasites de l’économie qu’il faudra bien un jour remettre à leur place.
Nous payons des millions pour nous faire emmerder.
Les acteurs du Net invités à adopter de « bonnes pratiques » contre le piratage de contenus sportifs
24/12/2016
Le 24/12/2016 à 14h 54
Et dire que c’est nous qui cotisons pour générer ces masses de pognon phénoménales… à chaque canette de Coca-Cola™ achetée, chaque jeu PlayStation™, chaque produit promu sur les pubs autour du sport médiatisé, nous versons une somme qui alimente ces concentrations d’argent hallucinantes. Leur salaire, c’est notre pognon. Ronaldo, Zlatan et autres, remboursez !
Du Breakvertising à Swiper, la publicité se trouve de nouveaux espaces
21/12/2016
Le 22/12/2016 à 15h 07
Il faudra bien qu’un jour on se décide à évaluer le coût de la pub.
C’est un ogre, un parasite de l’activité économique qui a réussi à persuader le monde entier qu’il serait indispensable.
Le 21/12/2016 à 16h 45
La « responsabilité sociale des plateformes » devrait devenir réalité en 2018
21/12/2016
Le 22/12/2016 à 12h 32
Admettons que les richesses changent de main sur quelques générations (pas de preuves mais admettons), cela ne change rien au fait qu’elles demeurent concentrées en un très faible nombre de mains.
Se satisfaire de cet état de fait est déjà un positionnement idéologique.
Il n’y a rien de pragmatique à estimer que la société peut perdurer et progresser en maintenant des concentrations de richesses phénoménales pendant qu’une majorité de gens peinent à survivre. Ce n’est pas du réalisme, c’est de l’aveuglement idéologique au profit des gens ayant amassé leur tas d’or.
Le 21/12/2016 à 17h 27
Les changements de système ne se font pas en claquant des doigts.
C’est toute la difficulté : protéger l’avenir des gens ayant connu une époque révolue, sans s’interdire de mettre en place un meilleur système pour les chauffeurs de maintenant, là, tout de suite.
Il faut quand même rappeler, voire marteler, la stupidité du principe de spéculation qui pénalise aujourd’hui tous les chauffeurs de taxi. Les bénéficiaires de cette spéculation devraient rendre des comptes aujourd’hui…
Le 21/12/2016 à 16h 57
Si on pousse le raisonnement jusqu’à la source, c’est le phénomène de spéculation pratiquée sur les licences de taxi qui rend possible tout ce bouzin.
Le succès d’Uber dépend de sa position dominante, elle-même consécutive à l’écart de tarif avec les taxis historiques.
Le tarif des taxis est lié au coût exorbitant des licences.
Or ces licences, au départ, ne coûtent RIEN. Elles sont délivrées par l’État.
Mais leur nombre limité a entraîné un phénomène spéculatif chez les chauffeurs de taxi, qui se revendent leur licence à des prix hallucinants, ce qui généralement leur impose de s’endetter pour exercer ce métier. On marche sur la tête.
On aurait besoin d’une refonte totale du métier de taxi, avec un nouveau statut qui tiendrait compte des évolutions de la société, et qui serait suffisamment protecteur pour TOUS les chauffeurs, taxis historiques ou “VTC” modernes, qui devraient disposer d’un statut commun. Et Uber devrait avoir les mêmes obligations qu’un G7 ou autres.
[MàJ] Les députés votent la déclaration automatique des revenus issus des plateformes, à partir de 2019
21/12/2016
Le 21/12/2016 à 13h 59
Le coup du “pauvre type”, le petit gars qui fait trois sous, c’est l’arbrisseau qui cache la forêt de baobabs. C’est pareil sur toutes les plate-formes CtoC : les plus malins profitent de l’existence réelle de simples utilisateurs lambda et réglo pour prétendre être comme eux, alors qu’ils génèrent un volume autrement plus important.
Le 20/12/2016 à 21h 05
Non c’est juste la vérité.
Les gens qui, par exemple, veulent générer des revenus via errebihennebi sans payer d’impôts dessus veulent en réalité le beurre et l’argent du beurre.
Sans un État pour maintenir les infrastructures permettant aux clients de venir jusqu’à la location, pas de clients, ou en tout cas nettement moins.
Tout est à l’avenant. Sans un État pour assurer un minimum de filet de sécurité à ses citoyens, ces derniers ne pourraient pas dépenser leur pognon dans des bêtises, et c’est tout le secteur des loisirs qui perdrait du chiffre d’affaire.
Les impôts mériteraient un débat dédié, il y a des tas de trucs foireux. Mais ne rien vouloir payer du tout c’est une attitude de parasite, de profiteur, c’est vouloir le beurre et l’argent du beurre.
Un député veut un compteur de dette publique sur le site de Bercy
20/12/2016
Le 20/12/2016 à 20h 56
Il veut de la transparence le gars ? Ok, allons-y. Mais bien.
On affiche la dette ET sa répartition en montant emprunté et en intérêts, ainsi que le taux d’intérêt réclamé par les banques.
On rappelle au passage combien l’État a filé aux banques pour ne pas couler au moment de la crise des emprunts pourris dits “subprimes”.
On rappelle combien de bénéfices annuels font ces banques.
Et on répète docilement.: “ben non ma pauvre dame, de l’argent, y’en a plus”.
Uber : au moins 800 millions de dollars de pertes au troisième trimestre
20/12/2016
Le 20/12/2016 à 15h 51
Le consommateur n’a strictement aucun pouvoir, c’est un mythe, une gentille billevesée qu’on nous répète pour entretenir cette illusion.
Le consommateur est une variable dans le plan d’affaires, avec laquelle il faut composer, mais qui est tout à fait manipulable, dirigeable quand on a / prend les moyens de le faire. Ici, Uber le fait en cassant le prix pour constituer un monopole, grâce à ses financeurs.
Le 20/12/2016 à 11h 26
Bienvenue dans la bulle de la nétéconemie des années 2000. Ah non, 2016, pardon.
Déclaration automatique des revenus issus des plateformes : le Sénat veut une application dès 2018
19/12/2016
Le 19/12/2016 à 12h 09
On est ici dans une situation très classique : pour choper une minorité de personnes qui abusent effectivement d’une situation (la possibilité de se générer un revenu au noir via ces plateformes est réelle, et il y a réellement des gens qui en usent), on va mettre la suspicion sur tout le monde. Ce n’est pas blanc ou noir, et déterminer ce qui est réellement du revenu est infaisable en pratique.
Ou alors on souhaite la mort des sites entre particuliers, pour ne faire que du très classique marchand vers client, à l’ancienne.
Concrètement PriceMinister perdra encore un peu plus de particuliers, effrayés par l’éventualité d’un contrôle fiscal. Et ça ira grossir leboncoin, dont les revenus sont essentiellement publicitaires, donc payés par tout le monde - en tout cas tous les clients des annonceurs.
La taxe YouTube ou Dailymotion sur l’échafaud du Sénat
14/12/2016
Le 15/12/2016 à 10h 39
Ce serait plus que très intéressant, ça devrait être obligatoire sur les produits.
De même qu’on sait que la TVA pèse 20% du prix, il faudrait obliger les entreprises à afficher la part du budget publicité / mercatique sur le prix du produit. C’est légitime pour le consommateur de savoir quelle part va vraiment payer le produit et quelle part en paye la promotion. Selon le poids de la pub, on comprend mieux où vont les ressources : qualité du produit ou publicité ?
Bref, tout ça pour dire que les contenus financés par la pub ne sont pas gratuits, ils sont payés en différé, et pas forcément par celui qui accède à ces contenus.
Le 15/12/2016 à 09h 24
Le visionnage ne te coûte rien à toi directement.
En revanche, les clients qui achètent le produit de l’annonceur payent lors de chaque achat une petite partie de la pub que tu regardes / subis.
Toi-même, tu finances indirectement certaines pubs, selon ce que tu achètes. C’est une deuxième taxe. Il y a la TVA prélevée par l’état, et il y a la taxe pub prélevée par l’annonceur.
Cette taxe indolore, cumulée, semble capable de générer des millions.
On justifie par exemple les revenus indécents des sportifs professionnels par le nombre de spectateurs, c’est-à-dire de cibles des pubs, et on explique que l’industrie de la pub peut payer ces sommes astronomiques. Au bout de la chaîne, c’est NOUS qui payons. C’est toujours nous qui payons. Les salaires mirobolants des stars issus des pubs sont scandaleux, pas seulement d’un point de vue moral, pas seulement parce que certains fraudent le fisc, ils sont scandaleux par principe. C’est structurel. On prend un petit peu à beaucoup de pauvres pour financer des super-riches ET nous polluer avec des pubs partout. C’est hallucinant d’absurdité, mais on l’accepte parce qu’on baigne dedans.
Réfléchissons.
Le 15/12/2016 à 05h 03
Tout le monde. La pub est une taxe privée qui sert à payer grassement des pseudo-créatifs spécialisés dans la manipulation mentale, avec le prétexte de financer quelques services au passage. L’enrichissement phénoménal de gens dont le train de vie est payé par la pub devrait nous scandaliser autant que les affaires de détournement de fonds publics, car dans les deux cas c’est nous qui payons. La publicité est un racket déguisé.
Le 14/12/2016 à 19h 24
C’est pas pour financer les ayant droits qu’il faut taxer la pub. Il faut taxer la pub en tant que nuisance et parasite de l’activité économique. Au point où on en est arrivés, la pub pompe trop de ressources pour un rendement effectif plus que discutable.
En commission, les députés s’opposent à l’installation de caméras dans les abattoirs
14/12/2016
Le 15/12/2016 à 05h 16
L’homme n’est le patron de rien du tout, et n’est pas “plus” évolué que les autres animaux et les végétaux.
Il se la pète parce qu’il a conscience de lui-même, c’est tout. L’évolution n’est pas unidirectionnelle, avec le modèle humain au bout. Elle foisonne, part dans tous les sens, et c’est ce qui explique la diversité des formes de vie.
L’homme devrait préserver son milieu de vie, pour une simple raison : rester en vie. Sinon c’est pas grave, d’autres espèces profiteront de la situation de la planète après nous.
Les sénateurs remanient le délit d’entrave à l’IVG
09/12/2016
Le 10/12/2016 à 15h 34
Mais personne n’empêche les opposants au droit à l’IVG de s’exprimer en tant que partisans.
Il faut juste les empêcher de se faire passer pour des experts neutres, comme le font certains tricheurs qui s’avèrent dangereux pour les personnes en détresse, plus fragiles et susceptibles de ne pas repérer l’entourloupe.
Exemple de ce qui est sérieusement annoncé par téléphone par ivg.net :
https://www.franceinter.fr/emissions/le-moment-meurice/le-moment-meurice-12-octo…
Bien sûr Meurice a monté le sujet à charge, mais les propos de la dame de chez ivg.net sont intolérables. Si encore elle affichait la couleur… mais bien sûr le site se présente comme un site neutre. Des femmes sont tous les jours exposées à ces “conseils”. On ne peut pas l’actepter.
Le 09/12/2016 à 18h 29
Justement les sites visés par cette loi sont ceux qui mentent sur leur engagement.
Encore une fois, les opinions différentes des informations publiées par les sites gouvernementaux ont le droit d’exister, tant qu’elles se présentent comme telles. Le problème central ici, c’est que des gens masquent leur opinion derrière une fausse neutralité, et hurlent à la censure quand on envisage de les empêcher de tricher.
On marche sur la tête !
Les anti-ivg ont tout à fait la liberté d’expression.
Mais on ne peut pas leur laisser la liberté d’escroquerie.
Le 09/12/2016 à 15h 18
Putain les enfants, 12 pages de débat sur l’IVG, ou le droit de s’exprimer à ce sujet, alors que la question n’est pas celle-là ?
La question en ce moment c’est de savoir si on tolère que des partisans se fassent passer pour des gens neutres habilités à conseiller.
Les anti-ivg peuvent et pourront s’exprimer, mais on ne peut pas accepter qu’ils le fassent masqués.
Les sites partisans faussement neutres sont une escroquerie. Qu’ils avancent leurs arguments à visage découvert. Point.