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Equilibrium

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538 commentaires

Fibre optique : Orange « suit le mouvement » et pourrait vendre une partie de son réseau en zone rurale

Le 13/10/2020 à 12h 58

Encore une fois tu réponds à côté. A croire que c’est plus de la mauvaise foi mais que ton objectif est d’intoxiquer la discussion ?



Les pays sortis de la pauvreté et passés émergents ont utilisé leurs atouts pour faire venir des devises, produire et exporter à moindre frais. Ils ont au passage enrichie leur population du fait du développement d’une industrie et donc d’une valeur ajouté sur place (ce qui justement fait défaut à beaucoup de pays d’afrique où seule la matière première est extraite et exporté par des acteurs exogènes).



Cette exportation de produits bien souvent moins cher créé un transfert de richesse des pays riches aux pays en développement et détruisent une part conséquente de l’industrie de ces pays riches mais c’est bien grâce à cette politique protectionniste que cela fonctionne.



Les pays développés qui ont une industrie puissante et performante sont justement des pays qui font oeuvre d’un certain niveau de protectionnisme sur des industries critiques ou à haute valeur ajouté et investissent là où il faut pour être les meilleurs et produire les produits de pointe que seuls eux proposent. Ca le marché ne le fait pas car il ne peut supporter des stratégies de long terme, les stratégies risquées, au contraire il ne supporte que du TRES court terme.



C’est justement ce type de protectionnisme, utile pour les domaines de pointe pour lesquels nous nous sommes laissés distancés où ce genre de mesure fonctionnerait.



Ensuite, un investissement TRES fort et continue de l’Etat sur des sujets de pointe allié à une industrie puissante permettrait de monter considérablement en gamme et en technicité la production française, de sorte que les parts de marché perdus dans les domaines ouverts au libre échange sont gagnés dans les domaines de pointe et les domaines les plus rentables.



Voilà comment on gagne le leadership, et voilà comment font les pays que tu as cité, notamment l’Allemagne, les Etats-Unis ou la Corée. La France, elle, ne le fait plus à part saupoudré des miettes sur des projets qui n’en valent pas ou plus la peine.



Ton paragraphe sur fermer les frontières et sur le sang, je te le laisse dans tes élucubrations. L’Humain est une espèce sociale, de groupe, et l’individualisme est un non-sens absolu.


Le 13/10/2020 à 10h 52

T’es de sacré mauvaise foi dans ta reponse et tu ne prends ni le temps de lire correctement, ni de réfléchir aux éléments que je t’avance.



Il y a un truc que les libéraux ou néolibéraux libre-echangistes n’ont pas compris c’est que leur vision du monde est absolument utopiste et qu’il revient sur le long terme à détruire les communautés humaines et les nations en les tirant par le bas economiquement et socialement par cette mise en concurrence constante. Je vais gagner x% du prix sur ces importations mais sur le long terme ma richesse nationale diminue, j’ai tué mes industries, mon chomage augmente, j’ai perdu des savoirs faire clefs, je me rend dépendant strategiquement et je pollu beaucoup plus en faisant fabriquer et en transportant ces produits de loin.



Short term gain, long term pain.



Ce que je montre aussi c’est que les économies libre echangistes qui reussissent sont celles qui l’ont compris et qui ouvrent leurs exportations tout en refermant leurs marchés interieurs strategiques. Cela va de paire avec le fort soutien d’Etats stratèges à l’economie.



C’est le cas des US, de la Chine, de l’Inde, de la Russie, du Japon, de la Corée et des autres qui comptent, sauf les pays européens. La faute a leur vassalisation économique, politique et culturelle à la fin de la seconde guerre mondiale, ils doivent suivre les intérêts et les consensus imposés par Washington.



De Gaulle avait commencé à rétablir notre independance mais à partir de Giscard, tous les autres ont massacré ces efforts par opportunisme, idéologie et petitesse d’esprit.



Voilà le monde tel qu’il est pour nous (dessiné a très gros traits) et ça doit changer.


Le 12/10/2020 à 18h 46

des techniciens Orange ? doit en avoir 4 dans mon département de plus d’1 millions d’habs , je l’ai croisé à 3 reprises à des endroits différents . de 100km d’écart . hmmm hormis des commerciaux Orange doit plus avoir masse de techniciens


Du cout plus de savoir faire, ils font acheter du huawei ou avec un peu de chance de l’ericsson car ils ne savent plus rien concevoir de sérieux en interne (même les modems, c’est sagemcom), ça sous traite de partout, les intérimaires des sous traitants sont payés au lance pierre, il doit y avoir des ratés, un taux de panne important, un temps de rétablissement tout aussi important, etc….


Le 12/10/2020 à 16h 56


tpeg5stan a dit:


Je ne dis pas le contraire, mon point de vue c’est « et alors ? » La nationalité ne protège ni n’empêche rien, comme le montrent les nombreux exemples franco-français. Alors pourquoi pas empêcher des acteurs européens d’essayer ? Pourquoi prendre des mauvais juste parce qu’ils sont français et pas des étrangers juste parce qu’ils sont étrangers ?




J’espère que tu fais de très gros stock d’armes quand tu pratiques ce genre de raisonnement car sans être en contrat avec un Etat ennemi, l’autre Etat peut tout de même réserver ses stocks pour lui même et là tu te retrouves nu. Dommage non ? Un autre Etat puissant style US, peut très bien faire pression sur ton partenaire pour qu’il ne te livre plus de munissions, ça aussi c’est balot, non ?



Au fait, on a fait comment avec les masques ? On a attendu que les chinois nous en expédient ? :mdr2:



Une guerre se gagne en grande partie sur les lignes d’approvisionnement et l’arrière et ce raisonnement peut très bien s’étendre à d’autres domaines.



Dans le cas des équipements militaires, c’est dommage de commander allemand alors que nous avons nos propres productions. Cela cause à plus long terme une perte de savoir-faire, ce qui est le plus précieux. Mais il faut raisonner dans autre chose que le court terme pour en prendre conscience, mais ça je doute que tu y penses tant que ça vu tes propos.



Après si l’arme en question est une collaboration européenne, dans ce cas oui c’est intéressant à tout point de vue.




J’ai parlé de Lineas plus haut, le gouvernement doit-il s’obstiner à lancer un énième plan de sauvetage pour fret sncf en déficit chronique au lieu de laisser un acteur belge développer son réseau GXN et connaître la croissance et les bénéfices, juste parce qu’il est belge ?




Parce qu’encore une fois, on est sur un secteur clef pour l’industrie française et pour que les français trouvent de la nourriture et des produits en magasin tout simplement. Si tu préfères, on peut faire venir des trains et des conducteurs chinois, il paraît qu’ils sont pas trop mauvais avec l’immense réseau qu’ils exploitent (sans compter les nouvelles routes de la Soie). Par contre c’est pas sûr qu’en cas de crise ils continuent à assurer le service…



Pareil pour la desserte poids lourds, fluviale, etc.



Je vois que la leçon de la pandémie n’a pas encore remis en cause tes dogmes et certitudes.




L’armée française, je vois mal plus stratégique, est équipée de fusils d’assauts allemands, de fusils de précision belges, de munitions israéliennes, de gilets pare-balles irlandais. Et alors ? Moi-même j’ai une arme japonaise. Elle ne fonctionne pas plus mal qu’une autre.




Comme répondu plus haut, le problème n’est pas l’arme mais la capacité d’approvisionnement en toute circonstance. Les turbines de sous marin nucléaire et de centrales fournies par General Electric tournent pas mal (normal elles étaient Alstom) mais en cas de crise type Guerre en Irak, les pièces détachés risquent de manquer, du coup plus de porte avion, possiblement de sous marins nucléaires et gare aux centrales qui seraient en maintenance.



Donc, ta capacité d’approvisionnement dans n’importe quel contexte décide de tes intérêts et de ta politique étrangère. C’est con d’être dépendant des US ou d’autres puissances pour des secteurs stratégiques…




La France n’est pas le dernier pays à freiner des quatre fers pour accorder ses marchés aux pompes à subventions françaises (Qwant) ou à pousser à mort pour que les groupes locaux l’emportent contre d’autres (Alstom contre CAF).




Freiner quand c’est stratégique oui, quand il s’agit du fournisseur des maillots du Paris Saint Germain ou des vélos du Tour de France, je m’en fou (et à raison). Le marché marche très bien dans ce cas là.




Par ailleurs, le marché de l’électricité japonais est composé d’entreprises ( privées je crois ?) ayant des monopoles locaux. Idem pour le train.




Oui le marché de l’électricité est composé d’entreprises ayant chacune une région, mais l’Etat est actionnaire majoritaire de certaines d’entre elles. Ces entreprises sont japonaises et le resteront, elles sont d’ailleurs très proches du pouvoir et de l’administration. Tu ne verras jamais Veolia ou une filiale d’EDF en prendre une participation importante ou leur prendre un marché.



Pour les trains à peu près le même principe, sauf qu’il y a des groupes publiques JR qui se partagent le territoire avec des sociétés privés. tout est bien planifié et les trains de telles lignes en desservent parfois d’autres (métro de Tokyo qui continue sur une ligne de train privé à l’extérieur de Tokyo).



De même les trains resteront japonais je peux te l’assurer. Mitsubishi Heavy Industry n’a pas trop de problème à se faire sur le marché domestique.


Le 12/10/2020 à 15h 32


tpeg5stan a dit:


Et je ne vois pas le rapport avec le « néolibéralisme », pour lequel personne n’a de définition cohérente




Sans aller chercher trop loin (je n’ai pas les bouquins de Barbara Stiegler avec moi), on trouve sur Wikipedia un résumé parcellaire mais assez cadrant le “définissant” :




Le terme de néolibéralisme désigne aujourd’hui un ensemble multidimensionnel d’analyses ou de doctrines inspirées du libéralisme économique — ou supposées comme telles — qui partagent un socle :



d’orientations critiques : la dénonciation du poids de l’État-providence dans les pays développés après 1945 et de l’accroissement des interventions publiques dans l’économie;
d’orientations positives : la promotion de l’économie de marché au nom de la liberté de l’individu et du développement économique ;
d’orientations politiques : la dérégulation des marchés (qui se réguleraient mieux eux-mêmes par le jeu de la concurrence et des « lois du marché » que par l’interventionnisme politique) et la disparition progressive du secteur public au profit du privé.




On peut aussi se reporter aux écrits et colloques de Walter Lippman, l’un de ses inspirateurs.



Sinon Pierre Bourdieu tenait dans le Monde Diplomatique des propos éclairants et toujours absolument d’actualité sur la logique du modèle de transformation néolibéral :



https://www.monde-diplomatique.fr/1998/03/BOURDIEU/3609




Au nom de ce programme scientifique de connaissance, converti en programme politique d’action, s’accomplit un immense travail politique (dénié puisque, en apparence, purement négatif) qui vise à créer les conditions de réalisation et de fonctionnement de la « théorie » ; un programme de destruction méthodique des collectifs.



Le mouvement, rendu possible par la politique de déréglementation financière, vers l’utopie néolibérale d’un marché pur et parfait, s’accomplit à travers l’action transformatrice et, il faut bien le dire, destructrice de toutes les mesures politiques (dont la plus récente est l’AMI, Accord multilatéral sur l’investissement, destiné à protéger, contre les Etats nationaux, les entreprises étrangères et leurs investissements), visant à mettre en question toutes les structures collectives capables de faire obstacle à la logique du marché pur : nation, dont la marge de manœuvre ne cesse de décroître ; groupes de travail, avec, par exemple, l’individualisation des salaires et des carrières en fonction des compétences individuelles et l’atomisation des travailleurs qui en résulte ; collectifs de défense des droits des travailleurs, syndicats, associations, coopératives ; famille même, qui, à travers la constitution de marchés par classes d’âge, perd une part de son contrôle sur la consommation.



Le programme néolibéral, qui tire sa force sociale de la force politico-économique de ceux dont il exprime les intérêts — actionnaires, opérateurs financiers, industriels, hommes politiques conservateurs ou sociaux-démocrates convertis aux démissions rassurantes du laisser-faire, hauts fonctionnaires des finances, d’autant plus acharnés à imposer une politique prônant leur propre dépérissement que, à la différence des cadres des entreprises, ils ne courent aucun risque d’en payer éventuellement les conséquences —, tend globalement à favoriser la coupure entre l’économie et les réalités sociales, et à construire ainsi, dans la réalité, un système économique conforme à la description théorique, c’est-à-dire une sorte de machine logique, qui se présente comme une chaîne de contraintes entraînant les agents économiques.



La mondialisation des marchés financiers, jointe au progrès des techniques d’information, assure une mobilité sans précédent de capitaux et donne aux investisseurs, soucieux de la rentabilité à court terme de leurs investissements, la possibilité de comparer de manière permanente la rentabilité des plus grandes entreprises et de sanctionner en conséquence les échecs relatifs. Les entreprises elles-mêmes, placées sous une telle menace permanente, doivent s’ajuster de manière de plus en plus rapide aux exigences des marchés ; cela sous peine, comme l’on dit, de « perdre la confiance des marchés », et, du même coup, le soutien des actionnaires qui, soucieux d’obtenir une rentabilité à court terme, sont de plus en plus capables d’imposer leur volonté aux managers, de leur fixer des normes, à travers les directions financières, et d’orienter leurs politiques en matière d’embauche, d’emploi et de salaire.



Ainsi s’instaurent le règne absolu de la flexibilité, avec les recrutements sous contrats à durée déterminée ou les intérims et les « plans sociaux » à répétition, et, au sein même de l’entreprise, la concurrence entre filiales autonomes, entre équipes contraintes à la polyvalence et, enfin, entre individus, à travers l’individualisation de la relation salariale : fixation d’objectifs individuels ; entretiens individuels d’évaluation ; évaluation permanente ; hausses individualisées des salaires ou octroi de primes en fonction de la compétence et du mérite individuels ; carrières individualisées ; stratégies de « responsabilisation » tendant à assurer l’auto-exploitation de certains cadres qui, simples salariés sous forte dépendance hiérarchique, sont en même temps tenus pour responsables de leurs ventes, de leurs produits, de leur succursale, de leur magasin, etc., à la façon d’« indépendants » ; exigence de l’« autocontrôle » qui étend l’« implication » des salariés, selon les techniques du « management participatif », bien au-delà des emplois de cadres. Autant de techniques d’assujettissement rationnel qui, tout en imposant le surinvestissement dans le travail, et pas seulement dans les postes de responsabilité, et le travail dans l’urgence, concourent à affaiblir ou à abolir les repères et les solidarités collectives




Pierre Bourdieu, “l’essence du néolibéralisme”, Le Monde Diplomatique, mars 1998.


Le 12/10/2020 à 14h 42

tu me réponds “aucun groupe étranger en vue”, mais rien ne l’empêche.



Quand le TFUE t’interdit de contrôler les flux de capitaux étrangers et que le seul décret qui existe pour pouvoir bloquer un investissement étranger dans une entreprise française (alias décret Montebourg) n’est jamais mis en oeuvre du fait de la technostructure (ici Bercy) qui par idéologie et/ou désintérêt ne l’utilise pas, alors tu n’as effectivement aucun contrôle sur ce qui se passe et le problème est là.



Ouvrir des marchés stratégiques aux investisseurs privés et étrangers est envisageable seulement quand tu es parfaitement en mesure de contrôler qui rachètera et de le bloquer si tu as des raisons de penser qu’il y a un risque ou que tu as un autre projet industriel derrière. Là dessus les américains ont le CIFIUS qu’ils n’hésitent pas à mobiliser, il faut le leur reconnaître.



D’autres pays capitalistes et libéraux (économiquement) comme la Corée ou le Japon n’ouvrent tout simplement pas ces marchés ou mettent des obstacles pour que ce soit des groupes locaux qui l’emportent.


Le 12/10/2020 à 13h 33


tpeg5stan a dit:


Tu ne cites que des groupes franco-français incestueux avec les politiques depuis des décennies. En cas de guerre économique je préférerais ne pas avoir ce quatuor de l’apocalypse en allié, c’est une bonne raison pour perdre. Lineas le Belge est un bien meilleur transporteur de fret que Fret SNCF le Français. Ou bien CFF Cargo, CFL Cargo…




C’est justement ça le modèle à craindre quand les réseaux peuvent passer librement de main en main, au bout du compte tu te retrouve avec des acheteurs qui les rachètent à la pelle pour constituer une rente (cf concentration). As-tu manqué les épisodes de la vente des concessions d’autoroutes ? De ce qui est entrain de se passer avec les barrages ? Les aéroports ?




C’est-à-dire ? Comme dit supra, en cas de besoin tu reprends le réseau, les employés locaux continuent de tourner. Si tous les techniciens Orange sont remplacés par des ressortissants chinois, je m’inquiéterais. Mais là ce sont principalement des Français, qui vont essentiellement changer d’employeur.




C’est le propriétaire qui décide du montant à investir dans ses équipes et réseaux, et qui décide s’il souhaite embaucher ou dégraisser, donc attends toi à un sous-investissement et à des cascades de mauvaises sous traitances à la pelle. Car au final il faut que l’investissement soit rentable au maximum. Pour le reste ils s’en fichent, ils sont à l’autre bout du monde.




Alors quand on lit les archives : https://www.lemonde.fr/archives/article/1990/06/02/debats-sur-les-tarifs-les-programmes-et-les-normes-le-cable-du-plan-au-marche_3996416_1819218.html




Pourquoi tu me parles de plan câble alors que je te parle du réseau téléphonique ?




« un curieux privilège : celui du seul pays developpé où propriétaires et exploitants de réseaux étaient séparés, voire antagonistes, et passaient plus de temps à se chamailler qu’à rechercher des abonnés. »




Justement on ne fait pas la même erreur lorsqu’on intègre les opérateurs comme partie à ces dispositifs, mais le choix final est étatique, contrôlé démocratiquement.




Par ailleurs j’ai un gros doute sur le câblage du fin fond de la cambrousse. Tu ne confonds pas avec les lignes téléphoniques ? Qui ne permettent bien souvent qu’un ADSL poussif, là où le câble permettrait d’avoir du très haut débit.




Cf, ma réponse ci-dessus, tu as mal lu.




Leur « logique capitaliste » fait qu’ils cherchent à être rentables, ce qui évite normalement de jeter de l’argent par les fenêtres. Qwant, Quaero, Cloudwatt, Numergy, Salto, n’avaient pas de logique capitaliste. Beaux exemples. Quant à la « première instance politique et stratégique » de la fibre à la campagne, lol. En cas de guerre Arnac-la-Poste dans la Haute-Vienne, 950 habitants, sera la première au front ? C’est quand la dernière fois qu’un homme politique est venu à Bidon dans l’Ardèche, 240 habitants ?




Qwant, Quaero, Cloudwatt, Numergy, Salto n’avaient pas de logique capitaliste ? Bien sûr que si, c’est juste qu’ils sont nuls et que les parties étatiques qui les ont soutenus l’étaient encore plus.



L’Etat stratège, de type gaullien (ou chinois par les temps qui court), n’est pas l’Etat des ploutocrates qui facilitent les marchés, les cessions d’actifs publics et qui passent dans les banques d’affaires pour arroser le tout Paris et se faire renvoyer l’ascenseur après. Ces gens mériteraient une nouvelle forme d’indignité nationale, mais c’est un autre débat.




Mais sinon effectivement, si les opérateurs peuvent -et doivent - exprimer leurs opinions sur les techniques et le calendrier de déploiement in fini les puissances publiques et surtout l’autorité de régulation doivent avoir le dernier mot.




Nous en convenons tout à fait.




Donc exactement le contraire de ce qui se passait avec les PTT ? Ceux-ci étaient technologiquement super en retard, comme l’illustrait le sketch du 22 à Asnières. Sans compter qu’ils étaient tout le temps en grève contre les « réglementations décidés démocratiquement. » du gouvernement.




Justement, il faut une participation des opérateurs, le but est que ça marche, pas que ça dévienne ultra bureaucratisé. Il me semble que Huawei fonctionne pas mal non ?


Le 12/10/2020 à 12h 19

Pour l’exemple du médicament, on voit bien le problème aujourd’hui avec les pénuries chroniques, parfois organisés à but spéculatif, le chantage des négociations sur les prix de remboursement par l’assurance maladie et ce qui nous a frappé en plein COVID. Cette dépendance comme toute dépendance structurelle, est à éviter au maximum et certainement pas à favoriser.


Le 12/10/2020 à 12h 17

Les bénéfices vont partir dans les dividendes des actionnaires de ces structures et se retrouver dans des actifs financiers, dont les fruits seront potentiellement mis dans des paradis fiscaux offshore. Et non réinvestis dans le réseau. Point.



Voilà l’objectif de la logique néolibérale actuelle.


Le 12/10/2020 à 12h 15


Equilibrium a dit:


Que se passera-t-il le jour où c’est un groupe étranger agressif ou un fond spéculatif ou ce type d’entités qui se porteraient acquéreurs de pans entiers du réseau et qui feraient monter les prix de locations afin de se constituer une rente ou qui l’utilise pour faire pression sur l’Etat, par exemple pour obtenir un avantage indu ou éviter telle ou telle législation ou sanction ?



Certes, Martin Skrelli était un vrai cas pathologique, mais ce genre de logique peut être utilisé dans bien d’autres secteurs. Dans un autre domaine, c’est ce genre de stratégie que mène Gazprom par exemple.




Ca change pleins de choses et notamment que les prix augmentent et que le réseau soit utilisé pour obtenir une influence et un contrôle sur le marché et les politiques publiques. C’est typiquement le modèle de Vinci, Eiffage, Bouygues, Veolia, etc.



De plus, si le groupe est étranger (ce qui est le cas vu les repreneurs potentiels), c’est la création d’une vraie faiblesse stratégique en pleine guerre économique.



Le réseau téléphone construit par les PTT avait l’avantage de ne pas avoir de zone blanche (même le petit hameau des pyréennes a été cablé, et d’être encore utilisé massivement aujourd’hui). En quoi les opérateurs et leur logique capitaliste ont un mot à dire sur le déploiement d’un réseau de première importance politique et stratégique. Leur rôle devrait être seulement de l’exploiter commercialement et soumis à des réglementations décidés démocratiquement.


Le 12/10/2020 à 11h 20

Est-ce une bonne chose de mettre les réseaux, qui sont de première importance (fibre/communication, tout autant qu’eau, gaz et électricité), dans une domaine de libre marché où les opérateurs peuvent investir et spéculer en vendant et revendant à la découpe des bouts de réseau à des acteurs étrangers ?



Que se passera-t-il le jour où c’est un groupe étranger agressif ou un fond spéculatif ou ce type d’entités qui se porteraient acquéreurs de pans entiers du réseau et qui feraient monter les prix de locations afin de se constituer une rente ou qui l’utilise pour faire pression sur l’Etat, par exemple pour obtenir un avantage indu ou éviter telle ou telle législation ou sanction ?



Certes, Martin Skrelli était un vrai cas pathologique, mais ce genre de logique peut être utilisé dans bien d’autres secteurs. Dans un autre domaine, c’est ce genre de stratégie que mène Gazprom par exemple.


Le 12/10/2020 à 10h 18


(reply:1829999:UtopY-Xte)
Absolument, l’Etat aurait dû financer et diriger une structure chargée du déploiement où les opérateurs auraient été partie.
Ici, l’Etat aurait dû au moins racheter ces réseaux pour gérer l’amenagement du territoire et assurer la souveraineté.




Mais non, l’Etat et la tête de l’Etat, en bon banquier d’affaires, préfère jouer aux montages et tour de passe passe pour revendre Suez à Veolia que faire ce pourquoi il est institué par la Constitution et élu.


Les Five Eyes, l’Inde et le Japon demandent à passer à travers le chiffrement de bout en bout

Le 13/10/2020 à 10h 30

Si les communications chiffrés ne sont plus possibles, c’est la porte ouverte au pillage généralisé des entreprises un tant soit peu sensible ou innovante ou à des cyberextorsions en pagaille.



Sans compter la mise à mort potentielle de la contestation politique. Je dis NON.


Le 13/10/2020 à 10h 26

Si le code ne fait pas remonter de metadonnées et que le système dit juste “non j’upload pas”, tant mieux. Après s’il se trompe, tant pis pour Facebook, je n’y mettrai pas les photos de famille, ça générera moins de data et j’irai porter mon temps et mon attention ailleurs.



Donc oui, entre les deux je préfère la solution code fermé embarqué.



Android contient pas mal de modules fermés malgré aosp iOS encore plus.


Le 13/10/2020 à 08h 56

+10



Et pour une fois, l’idée de Facebook si elle est basée sur un algo exécuté localement sans remontée de métadonnées sur les images scannés, c’est une excellente idée pour faire une clef de bras à ceux qui utilisent l’argument.


SpaceX : livrer du fret n’importe où sur Terre en moins d'une heure, pour le compte de l’armée américaine

Le 12/10/2020 à 10h 12


(reply:1830000:UtopY-Xte)
Ce sont les contrats Nasa et Pentagone qui leur permet d’exister (le modèle économique de la tech et de l’espace US repose bel et bien sur les aides étatiques via les budgets des agences et non sur un liberalisme anti etatique fantasmé) et donc ils répondent aux demandes.




Bienvenue dans la stratégie de militarisation de l’espace voulu par les US et dont SpaceX sera le principal fer de lance avec lockheed martin et quelques autres.


Des chercheurs ont trouvé 55 failles de sécurité dans les infrastructures d’Apple

Le 12/10/2020 à 09h 59

Très bien leur en a pris, et la récompense est plutôt coquette.



Apple n’a pas lancé d’audit secu poussée sur son infrastructure pour que tant de failles critiques soient decouvertes ?


AMD pourrait se payer Xilinx

Le 10/10/2020 à 23h 33

A voir, mais c’est sûr qu’avec un dirigeant français qui se satisfait de conditions dures pour un accord UK-UE ou qui appuie où ça fait mal sur la question irlandaise afin de garder la frontière ouverte, toutes coopération de moyen terme semble compromise avec un gouvernement Tories.


Le 09/10/2020 à 19h 12

Déjà si il y a besoin de mec sortie de l’ENA pour organiser c’est qu’il y a un problème d’entreprenariat de base en europe. Ce sont des cultures basés sur le fait de prendre le moins de risques possible et de faire des crédits pour acheter un appart en attendant de crever.



Partant de là, il n’y a rien à faire le problème est la population et la culture.


Non, choisir parmis les entrepreneurs et les ingénieurs (entre autre) et leurs entreprises celles qui ont un intérêt stratégique et faire bénéficier leurs entreprises de toute une architecture (recherche public de pointe, coopération industriel, soutien, renseignement économique, etc) leur permettant de devenir des poids lourds sur la scène économique mondiale.



Les énarques dont tu parles, ce sont eux qui ont poussés localement et amplifiés ces politiques de privatisation en sachant ce qu’ils pourraient en tirer financièrement directement ou indirectement.



Les entrepreneurs tout seul et le marché tout seul ça ne marche pas. L’Etat avec des responsables incompétents ou corrompus ça ne marche pas.



il faut un mix des deux, un Etat stratège et qui est là pour soutenir les projets intensifs en capital, et des personnes dont des entrepreneurs compétents et autres ingénieurs pour mener ces projets.


Le 09/10/2020 à 14h 13

Houla, ça présuppose que l’UE soit un espace de politiques et d’intérêts communs. Ce n’est qu’un marché commun.


Il est bien possible de créer des coopérations multilatérales par exemple avec la Finlande et la Suède et leurs entreprises respectives et quelques pays y ayant intérêt.



Arianespace et l’ESA ne sont pas des projets “communautaires” mais bien multilatéraux.



Servons-nous des avantages du marché commun et montons notre politique industrielle, nous verrons bien avec le temps qui nous suit et qui a des intérêts contraires.



Pour les blocages inscrits dans les traités, il ne faut pas hésiter de monter une stratégie d’emmerdement maximum comme a bien su le faire De Gaulle. Parmi les blocages à lever pourrait être un chantage en faveur d’une réforme des traités organisant des règles différentes permettant la mise en place de politiques plus interventionnistes et un certain degré de protectionnisme, tout du moins vis à vis de l’extérieur du marché unique.



La France peut bloquer la machine, faire exploser l’Euro donc elle a un moyen de chantage et de pression importante pour obtenir ce qu’elle veut.


Le 09/10/2020 à 13h 21

Le fait est qu’on s’est saboté et qu’on a laissé passé les trains, trop content de privatiser, de libéraliser à tout crin, sous la pression de l’agenda décidé à Bruxelles (indirectement à la maison blanche, ne soyons pas naïf) et l’intérêt bien compris d’une nouvelle caste de barons sortis de certaines écoles trop content de pouvoir jouer aux grands patrons avec le soutien de l’Etat en bouée de secours.



Alcatel, France Télécom, ST Micro, Airbus, EADS, coordonné éventuellement avec Nokia ou encore Ericsson, ça n’aurait pas pu damer le pion à Qualcomm et Broadcom par exemple ?



Arm n’aurait-il pas eu avantage à avoir directement ou indirectement plusieurs Etats européens à son actionnariat, elle qui est une entreprise britannique mais pas seulement.



N’aurait-on pas pu racheter AMD lors de ses périodes de vache maigre, ou le faire pour sa partie Global Foundries ?



N’aurait-on pas pu prendre stratégiquement des parts à hauteur de 10% au moins justement chez Intel, AMD, Nvidia ou Qualcomm pour s’assurer de projets communs de transfert de savoir faire ou des coopérations stratégiques ?



Ce sont des pistes que je donne, mais c’est le contraire de l’impuissance et du sabordement idéologique.


Le 09/10/2020 à 12h 54

Oui, c’est pour cela que j’ai répondu à la personne qui parlait de confier des moyens à des acteurs comme ST Micro, que cela n’était peut être pas la bonne piste car ST Micro tout seul était trop petit et que leur domaine de compétence ne correspondait pas totalement.



D’où l’intérêt de construire quelque chose d’hybride qui est à la fois une émanation publique qui finance massivement la recherche et moteur d’une coordination avec les acteurs privés qui peuvent en tirer les brevets, les savoir faire et apporter leurs compétences ainsi que leurs visions du marché.


Le 09/10/2020 à 12h 48


(reply:1829565:dvr-x)
Pas foutu de faire un cloud européen : parce qu’il y a personne à la barre pour l’organiser et parce que l’expérience française a été si piteusement mené que ça n’a rien donné.




Justement, on est pas bon à se plaindre, on est orphelin du modèle français : économie mixte publique/privé avec forte participation d’un Etat stratège qui planifie les grandes orientations et infrastructures et accompagne les entreprises, en les forçant à se regrouper si jugé nécessaire.



A ce point de vue là, j’oserai dire que d’une certaine manière, la France a peut être plus d’atomes crochus avec le modèle de développement économique mis en place en chine dès la décennies 1980 jusqu’à aujourd’hui que du modèle libéral américain, tout du moins pour ce qui est de la structuration de l’industrie et la place de l’Etat dans les grandes orientations.
Or, on suit la piste inverse.
(P.S. Je parle du modèle économique, pas du modèle politique, nuance).



Pour ce qui est du financement, il y a la piste proposée par Gaël Giraud qui est intéressante en annulant la part de la dette française rachetée par la BCE depuis le grand mouvement de rachat de titres des années 2012-2020.



On peut très bien développer d’autres sources de financement, et je pense qu’il faudrait retrouver la liberté d’action de la Banque de France pour justement financer ces investissements, de paire avec la stratégie de transformation écologique qui est une absolue nécessité.



Pourquoi 15 Milliards, pour donner un chiffre comme un ordre de grandeur et ne pas dire que des clopinettes suffisent.


Le 09/10/2020 à 11h 04

Laisser arm partir dans la besace de l’américain NVIDIA est une enorme erreur. Sa vente au Vision Fund nippo-saoudien (Masayoshi Son, Softbank et fonds saoudiens) a été la première erreure et là s’en est qu’une conséquence : ses investissements comme Uber ou Wework sont des puits sans fond alors il doit vendre des actifs rentable : arm et des parts d’Alibaba). Si on élisait de vrais Stratèges, on pourrait faire pression sur la Commission pour obtenir un changement de doctrine en droit de la concurrence et forcer Vestager a dire non au rachat et empêcher le rachat par Nvidia puis récupérer arm afin de l’intégrer dans un modèle industriel à construire.



Tout est possible même sans arm, à condition d’y mettre les moyens, d’avoir une visée stratégique précise et de faire en sorte que la recherche publique soit massivement financée et bien organisé. A l’inverse de la catastrophe actuelle.


Le 09/10/2020 à 10h 49

Ne me dites pas que Pechiney, Technip, Framatom n’ont pas marché dans les années 1960 ? Ne me dites pas que les Huawei et ZTE ne fonctionnent pas, tout comme les Keiretsu japonaises (Mitsubishi, Toshiba etc) et les Chaebol coréennes (Hyundai, Samsung etc).



Ce modèle permet de faire du catchup et de devenir une puissance industrielle à condition de créer des marchés réservés au début.


Le 09/10/2020 à 10h 45

Ils sont trop petit pour lutter à ce niveau.
Le contre modèle cloud souverain serait de dire : “bonjour STmicro, on vous donne de l’argent via un marché et vous nous faites un Ryzen ++ pour 2025”. Cela ne marche pas.



Vu le retard, une structure publique doté de 15 milliards quelque chose d’Euros devrait faire toute la recherche fondamentale en collaborant avec STMicro et les autres, et mettre ses brevets et savoir faire à disposition gratuite des fondeurs français, puis developper une structure hybride (modèle Huawei, ZTE par exemple) qui commercialisera les puces comme Intel ou AMD le ferait. Une coopération avec les fondeurs doit eviter les uns et les autres de courrir le meme lièvre.


Le 09/10/2020 à 10h 22

C’est ce genre de politique qui a permis à la France de devenir (ou de rester surtout dans les ruines de 1945) une puissance économique de premier rang mondial, avant qu’hayek et les chicago boyz du néolibéralisme viennent tout foutre par terre pour des intérêts financiers bien identifiables.


Le 09/10/2020 à 10h 19

3 géants intégrés du semiconducteur de pointe Intel, Amd et NVIDIA, tous trois américains, sans oublier Qualcomm. De l’autre côté les chinois qui rattrapent leur retard avec une politique de recherche de long terme qui commence à aboutir. Les Russes développent aussi un programme.



Et nous les européens, et nous les français en particulier, que faisons nous ? Ca vaudrait peut être le coup de mettre 10 à 15 milliard d’Euro en recherche sur le sujet et de securiser des productions exclusives pour la défense et le secteur public afin de créer de premiers débouchés et avoir dans 10-15 ans une industrie de pointe sur ce sujet non ? On pourrait le faire sur du quantum computing d’ailleurs.


Les GAFA épinglées par un rapport parlementaire américain, aux solutions radicales

Le 10/10/2020 à 07h 25

Autre point d’analyse des phénomènes contemporains de monopolisation : la concentration des capitaux fléchés vers les GAFAM et les investissements et rachats de nombreuses jeunes entreprises qui pourraient leur faire de l’ombre.


Le 10/10/2020 à 07h 19

Notre cocainoman hayekien n’a pas compris la notion de pouvoir, de rapport de force (entre autre economique) et que sa littérature est le fait d’economistes placés et arrosé par les milieux d’affaire pour justifier la faiblesse ou la disparition des régulateurs.



Cette utilisation de la théorie économique libérale à des fins de soutien à des intérêts privés est forte dans un contexte americain où l’Histoire de ce très jeune pays (Tea party, guerre civile…) a amené à une défiance vis a vis de l’Etat fédéral, et où l’antisocialisme et l’anticommunisme ont fait l’objet de lourdes campagnes de propagande depuis les années 1920 sans compter le McCarthysme et qui attribuent un rôle négatif à tout ce aui relève de l’étatisme.
Les choses change et pour une bonne part de la jeunesse américaine, cela est du passé et elle souhaite au contraire la mise en place d’un Etat providence face aux inégalités qui traversent la société. Il suffit pour s’en convaincre de voir la forte tendance des jeunes générations pour soutenir Bernie Sanders, élu “socialist” du Vermont.


Le 09/10/2020 à 18h 38


(reply:1829662:Idiogène)




Quand on m’expliquera par quelle déviance de la pensée des entreprises plébiscitées par leurs clients votant avec leur argent peuvent être une menace pour ces mêmes clients.
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Aucune de ces entreprises n’est un monopole. Tout le reste de ton discours tombe avec ton affirmation erronée. Que ces firmes représentent une menace aux yeux des États/gouvernements voyous, c’est fort probable. Mais ce contre-pouvoir est une bénédiction pour le public.



Il serait d’ailleurs fort instructif et donc intéressant d’expérimenter des États purement corporatifs histoire de constater si/que la démocratie n’est ni la panacée, ni une finalité en soi.
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Mais bien sûr si vous pensez que la récompense ultime de la réussite est un pouvoir sans limite sur le reste du monde,




Peu d’individus civilisés pensent à cet homme de paille (à part au Venezuela, en Corée du Nord, Chine, etc.).
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Cela dit il me semblait qu’idéologiquement le « rêve américain » s’arrêtait à la promesse de devenir milliardaire, pas de prendre la place des États.




Les choses qui existent aujourd’hui ne sont pas forcément destinées à le rester demain.



Avec notre ami et ses idées, vous pouvez choisir entre ça ou ça



:windu:


Le 09/10/2020 à 18h 09

Comme prixnobel.com :roll:



Le papier présente des arguments et des exemples qui montrent l’ineptie des législations anti-trusts, pendant que toi tu bavasses. Tu es clairement désorienté. La revue de 55 cas anti-trusts aux USA conclue par ces mots :



Antitrust policy in America is a misleading myth that has served to draw public attention away from the actual process of monopolization that has been occurring throughout the economy. The general public has been deluded into believing that monopoly is a free-market problem, and that the government, through antitrust enforcement, is on the side of the ‘angels.’ The facts are exactly the opposite. Antitrust… served as a convenient cover for an insidious process of monopolization in the marketplace.



Il n’est donc question ici que d’économie, comme tu l’as écrit plus haut : « libertés économiques ». Oui, libertés économiques versus abus de pouvoir politique.


Prix de la Banque de Suède pas Prix Nobel : “C’est le seul prix géré par la Fondation Nobel qui n’ait pas été créé par le testament d’Alfred Nobel. Il suit néanmoins les mêmes règles que les prix Nobel, et est également remis par le roi de Suède le 10 décembre. Comme les prix de physique et de chimie, il est décerné par l’Académie royale des sciences de Suède. “



“L’idée d’un nouveau « prix Nobel » vient de Per Åsbrink, gouverneur de la Banque de Suède, l’une des plus anciennes banques centrales du monde. Dans le cadre de la préparation du tricentenaire de la Banque, il crée une fondation pour la recherche, la Fondation du jubilé de la Banque de Suède, et propose à son conseiller économique, Assar Lindbeck, ainsi qu’aux économistes Erik Lundberg (en) et Gunnar Myrdal, de réfléchir à l’élaboration d’un prix.



Depuis, le prix est couramment surnommé « prix Nobel d’économie » alors qu’Alfred Nobel disait n’avoir « aucune formation en économie et la [haïr] du fond du cœur ».



Pour Avner Offer (en) et Gabriel Söderberg, historiens de l’économie, Per Åsbrink, soutenu par les milieux d’affaires, s’opposait au gouvernement social-démocrate qui entendait utiliser le crédit pour favoriser l’emploi et le logement, et préconisait plutôt de s’orienter vers la lutte contre l’inflation. La création du prix lui aurait permis selon ces auteurs de susciter un intérêt médiatique et ainsi d’accroître son influence au détriment des idées sociales-démocrates”.



Oups, Mais c’est un détail.


Le 09/10/2020 à 17h 41

Dans le cas de la Standard Oil, aucune de tes glorieuses justifications ne tient la route. Mais il est plus facile de s’accrocher aux mythes pour déverser toute son ignorance en public, ce que tu fais comme un pro.


Morceau choisi sur “cafehayek.com” :mdr2:



La conclusion : “We argue above that the very source of a modern market economy’s immense productivity - deep specialization of tasks and of knowledge, along with entrepreneurial creativity- itself prevents administrators from gaining access to enough information and insight to permit them to intervene productively into indistries. No amount of wishing that this problem did’nt exist will make it less real. It is not true that administrators can gain sufficient knowledge to use antitrust regulatory powers productively; the fact that it ought to be true does not make it so. Thus the danger when administrators (even those supernatural ones who escape political influence) intervene in markets they substitue their own uninspired ignorance for the knowledge of experienced specialists and for the ingenuity of creative entrepreneurs “.



T’en as d’autre des articles sérieux avec des assertions pareilles ?



Ce papier est clairement idéologiquement orienté.



Il est question ici de question politiques, au sens d’un fonctionnement juste de la cité démocratique, pas de savoir s’il s’agit d’une optimisation économique ou pas.


Le 09/10/2020 à 17h 16

Absolument pas.



Pour une fois que ces institutions jouent leur rôle et qu’elles défendent les libertés économiques (dixit valeurs américaines) et le peuple américain de ces excès de pouvoirs, alors elles ont toute la légitimité pour agir.



Garder votre “réussite privée” dans votre espace privé et ne nous emmerdez pas avec ces foutaises, merci.


Le 09/10/2020 à 17h 03

La Standard Oil Company était déjà un TRES gros morceau et elle bien été démantelé donc l’espoir est permis.



Il ne faut pas oublier que dans le contexte des tensions avec la Chine cette action peut jouer comme un point de négociation possible car les GAFAM se dirigent tout droit pour être mise en sandwich et “transpercés” à la fois par les US et la Chine.



Est-ce qu’un gouvernement US pourrait les “sacrifier” pour apaiser les tensions ? Rien d’impossible.


Le 09/10/2020 à 16h 46

Voilà le bon côté de l’éthique protestante anglo-saxonne, et ils n’y vont pas de main morte.
Maintenant reste à traduire ce rapport dans la réalité et ce sera le morceau le plus compliqué.



En tout cas depuis le temps qu’on attendait que ces entreprises soient épinglés à leurs justes mesures et que des propositions d’une fermeté adaptée soient prononcées, ça fait plaisir à lire !



“Great power comes with great responsabilities”, c’est ce qu’ils devraient méditer.


Hébergement des données de santé : la CNIL rejette le choix Microsoft

Le 09/10/2020 à 15h 36

Aujourd’hui, en l’état du droit, utiliser ces services est potentiellement illégal dans la mesure où vous ne pouvez pas apporter suffisamment d’éléments pour montrer qu’un régime juridique équivalent s’applique à vos données aux Etats-Unis et que le fournisseur en question assure bel et bien le niveau de sécurité et de confidentialité requis.



Oui, la CNIL devrait mettre les pieds dans le plat quitte à froisser de nombreuses personnes et intérêts.



C’est ce qu’on attend d’elle !


AMD dévoile ses Ryzen 5000 (Vermeer) dès 299 dollars, de premiers chiffres des Radeon RX 6000

Le 09/10/2020 à 10h 36


ZoZo a dit:


Le bateau bleu va rester à flot, et comme ils sont revenus en 2006 avec les Core 2, vont probablement revenir à un moment ou un autre avec le 10nm ou 7nm. Et pourquoi pas en partie avec Rocket Lake, au prix d’une consommation élevée. Le plus tôt sera le mieux pour le consommateur.




Revenir je veux bien mais en 2006 AMD avait vraiment fait de mauvais choix avec son Athlon X2 puis ses Phenom qui ont vraiment râté le passage au multicoeur.



Si AMD continue sur ses innovations et évolutions successives, Intel pourra revenir mais en catchup et non comme leader incontesté.



Je crois vraiment que le plus gros problème d’intel et de sa grosse structure est un millefeuille incroyable où le principe de Peter s’applique a pleins. Des compétences exclusives, des precarrés et des incompétents mis à des postes dont ils n’ont peut être pas la compétence. Cela conduit à de mauvais choix et du conservatisme là où il faut pas hésiter de renverser la table et d’avancer.


Le 08/10/2020 à 17h 54

Tu fais la fine bouche, ce n’est pas parfait mais cela marche quand même sur au moins trois générations sauf exception et cela laisse une possibilité d’évolution bien plus grande que ce que n’a jamais été fait côté Intel qui lui irait même dans l’exact inverse : volontairement modifier le socket à la marge pour faire renouveler toutes les cartes mères et segmenter par les prix : telle gamme de processeur marche sur tel socket alors que les différences entre les processeurs sont en réalité infimes.


Le 08/10/2020 à 16h 57

J’ai encore un Athlon 64 quelque part dans une boite. Ca me rappel de bons souvenirs.


Le 08/10/2020 à 16h 38

Pour terminer, AMD a teasé la présentation des Radeon RX6000 avec pour objectif du jeu 4K en 2160p à plus de 60 fps en moyenne.


Le 08/10/2020 à 16h 32

AMD remplie toutes les cases laissant à Intel la place de follower qu’AMD a eu pendant des années.




  • Meilleure IPC du marché.

  • Meilleure Single core performance.

  • Fréquence en hausse.

  • Efficacité énergétique en hausse.

  • Meilleur performance multithread

  • jusqu’à 16 core / 32 thread.

  • Un prix dans la lignée des générations de Ryzen précédentes.

  • Compatibilité conservée sur socket AM4.



Bravo AMD pour avoir complètement renversé le marché des processeurs desktop.



Qui aujourd’hui a encore intérêt d’acheter du INTEL sauf cas entreprise spécifique ?


La CNIL met fin au contrôle visant TADATA, « pour le moment »

Le 08/10/2020 à 12h 38

Oui c’est politiquement peu reluisant. C’est vraiment la limite de ce modèle des Autorités Administratives Indépendantes (de quoi ? du gouvernement ? de l’Etat ? ) En attendant leurs membres et présidences sont cooptés et choisi en haut lieu : Président de la République, Président de l’Assemblée, Président du Sénat… Et leur budget est arbitré par Bercy et vôté par l’Assemblée (avec son manque flagrant de représentativité démocratique). Bref il n’y a rien de démocratique et d’indépendant là dedans sous le régime politique actuel.


Le 08/10/2020 à 09h 42

Qu’est ce qui tourne dans la tête de ces entrepreneurs, à part une envie pulsionnelle de fric facile ?



Je sais pas, inventes, innoves, bâtis quelque chose qui va vraiment creer des solutions pour tout le monde, un truc qui va faire rayonner la France voir qui va se développer sur plus d’une génération.



Non, ce qui les intéressent c’est de générer un peu de capital pour leur rêve de 4x4 à Saint Trop quitte a ce que le business model soit inethique, degueulasse et au final très peu ambitieux.



J’adore la phrase de De Gaulle, qui expliquant le modèle industriel intégré qu’il avait financé et fait emergé : “Regardez tous ces entrepreneurs qui n’entreprennent rien”.


Selon Mike Pompeo, les investissements de Huawei seraient des « opérations prédatrices »

Le 05/10/2020 à 20h 03

:mdr:



T’en a oublié un :




  • Les Russes sont de méchants grizly fascistes mangeurs d’enfants.



et le pire c’est que c’est la petite musique que l’on te sert matin, midi et soir dans ce qu’on appel encore “la presse” et ce que te sortent les responsables politiques.



P.S. Lisez le Diplo, ils ont encore un cerveau, eux.


Le 05/10/2020 à 13h 08


refuznik a dit:


J’aurais aussi pu toiut aussi mettre une conf. de l’école militaire sur l’intelligence économique petit mot pour dire espionnage/rachats/brevets des entreprises (entre autres FR) par les US dont la CIA à 50% de son budget dédié à ça.




Ca ne m’étonne pas que 50% du budget soit lié à ces activités. On a bien compris que le terrorisme c’est sympa mais ça ne fait qu’un pouième des missions de ces agences et que c’est très utile pour faire regarder les gens ailleurs pendant que la vraie guerre économique est menée. Et ici pas d’alliés, surtout pas en Europe continental.


Le 05/10/2020 à 13h 06

Mais attends, je n’ai pas terminé ton reportage. Le lien de thinkerview c’était surtout pour recadrer par rapport à ce que font les US au sein de leur entreprises. J’aurais aussi pu toiut aussi mettre une conf. de l’école militaire sur l’intelligence économique petit mot pour dire espionnage/rachats/brevets des entreprises (entre autres FR) par les US dont la CIA à 50% de son budget dédié à ça.


Autant pour moi, je n’ai pas encore eu le temps de voir ton lien. Toutes mes excuses !


Le 05/10/2020 à 12h 24

Souveraineté numérique sans indépendance politique, économique et stratégique est une vaste blague !
Pour être indépendant, avant même de pouvoir élire un Président et un Parlement partageant ce programme, encore faut-il bâtir une économie et une société capable de résister et de remporter la bataille économique et culturelle face aux deux ou trois empires qui nous ont ou veulent nous mettre sous leur coupe (US, Chine, Russie).


Chez Ubisoft, 25 % des salariés ont observé des comportements inadaptés

Le 05/10/2020 à 14h 16


(quote:1828507:alex.d.)
Je suis le seul à ne pas comprendre cette phrase ? Tu joues au bullshit bingo ?




C’est sa langue “managériale” qui s’est emballée :mdr2:



J’ai juste retenu qu’il avait une dent contre les marxistes et qu’il était pro-harceleur.



Qu’il aille relire Marx, c’est écrit dans un langage compréhensible au moins.


Le 05/10/2020 à 14h 13


lololasticot a dit:


Tout à fait ! j’ai été viré par un cost killer embauché pour faire le ménage (dans une boite de prestation de services). Mon tort ? j’étais en intercontrat … Plutôt que de bouger le cul des managers pour trouver des missions, ils se débarrassent des prestataires. Rendez vous aux prud’hommes en … 2022 (le licenciement date de 2018) Les patrons s’en foutent royalement d’être attaqués aux prud’hommes, grâce aux ordonnances Macrons, ça leur coûte moins cher et ils ont désormais des budgets “prud’hommes”, c’est beau le monde du travail…




D’autant plus nul de leur part qu’ils auraient pu te proposer à une autre boîte de prestation qui elle aurait une mission à pourvoir et se faire ainsi du chiffre d’affaires. Ces SSII sont vraiment un domaine à nettoyer tellement les pratiques sont abjects.