Si vous souhaitez faire une estimation d’une future installation PV selon l’orientation de votre toit, sa pente, la quantité de la puissance installée, le type des panneaux, et votre position en Europe, il y a ce simulateur de parlement européen de disponible : https://re.jrc.ec.europa.eu/pvg_tools/fr/
Ça sera sans doute plus neutre qu’autre chose.
Le
15/11/2023 à
22h
52
gg40 a dit:
J’ai déjà vu cette remarque sur les forum d’énergie solaire… Mais je reste tenté de prendre plus de puissance pour faire tourner des machines durant la journée. Effet psychologique certainement car effectivement, la rentabilité sera plus dure/longue à atteindre
J’ai installé moi même 6kwc (mais avec batterie), et je suis à 76% d’autoconsommation depuis janvier. Le tout est rentabilisé sur 13 ans, mais sans batterie, le rendement aurait été atteint beaucoup plus vite. Lorsque j’avais 3.6 Kw, le rendement était atteint sur 16 ans.
Après, on charge aussi la batterie de la voiture électrique la journée (pendant 6 mois), vu nous nous sommes débrouillés pour travailler partiellement en télétravail. Bien sûr, une grosse batterie électrique ne sera pas écologique. 20-30Kw de batterie pour une voiture, c’est bien. Et pour les vacances, il reste la location ou autres solutions connues.
Le surplus, je le donne à Urban Solar Energy qui me le redonne plus tard quand j’en ai besoin (concept de la batterie virtuelle). Ca porte le Kwh redonné à 5 centimes environ au lieu de 22 centimes (car il faut payer le transport tout de même). Mais vu que l’abonnement est plus cher, ça rapporte un peu au final, mais pas beaucoup, sauf si on injecte beaucoup. Je n’ai pas le droit de vendre à prix subventionné à EDF vu que ce n’est pas un pro qui a fait l’installation, mais moi même.
Quant à la durée des panneaux solaires, les miens sont garantis à plus 80% de capacité au bout de 25 ans. Certains sont garantis jusqu’à 30 ans. Certains micro-onduleurs sont garantie 20 ans, et même certains onduleurs centraux peuvent être garantis 20 ans, même s’il sont réputés plus fragiles que les micro-onduleurs. Mes batteries sont garanties à 6000 cycles. Théoriquement, elle attendront leur seuil de rendement (pas de beaucoup). Pour les onduleurs et les batteries, je serait étonné que ça dépasse 20 ans. Pour les panneaux, d’après ce que j’ai lu, ça ne m’étonnerais pas du tout qu’ils durent 40 ans.
Merci. Même si je pense que la solution est très bonne, elle ne me semble pas infaillible, car même si ça me paraîtrait fou de compromettre les DNS racines, car cela reviendrait à compromettre tout internet, cela me paraîtrait un tout petit peu plus probable de le faire pour un “.fr”. Mais il faudrait vraiment une sacrée motivation, et surtout une sacrée dérive, pour le faire à ce niveau. C’est pour ça que le faire aussi via une autorité de certification peut complexifier la chose.
Le
04/11/2023 à
23h
35
Théoriquement, il est possible pour un site “exemple.com”, de renseigner dans son enregistrement DNS un champ indiquant l’autorité de certification autorisée à certifier “exemple.com” lors de connections en HTTPS (il s’agit du champ CAA : https://fr.wikipedia.org/wiki/DNS_Certification_Authority_Authorization). Dans une hypothèse de “l’homme du milieu” qui intercepterait une communication pour remplacer la clé publique authentique de “exemple.com” par la sienne tout en la certifiant par une autorité de certification corrompue, le navigateur se rendra compte que l’autorité de certification n’est pas autorisé à certifier la fausse clé publique, en interrogeant le champ CAA du nom domaine “exemple.com” de son serveur DNS. Le problème, c’est que le serveur DNS peut lui aussi “mentir” et donner un faux champ CAA (voir aucun), même si l’attaque de “l’homme du milieu” est déjà plus compliquée. Et là aussi, il y a une parade technique : il s’agit de DNSSEC. Cette surcouche au protocole DNS signe toutes les réponses DNS renvoyées par le serveur DNS sur lequel est connecté une machine et un navigateur. Et la signature est une signature en cascade qui remonte aux serveur DNS racines. Ce qui veut dire qu’il faudrait corrompre les serveurs DNS racines pour corrompre toute la chaîne ce qui devient beaucoup plus compliqué à mon sens. Sauf que DNSSEC n’est pas généralisé, et comme il l’ai pas, les navigateurs acceptent les réponses DNS non signées. C’est pourtant très facile à activer (plus facile que pour l’IPV6), mais peu d’informaticien⋅e⋅s semblent vouloir le faire. Et tant que c’est pas généralisé, forcer le navigateur à exiger des réponses DNS authentiques peut revenir à se couper de certains sites. Il y a aussi TLSA encore plus complète que CAA, car c’est un champ qui stocke carrément la clé (ou une signature de la clé) du site exemple.com dans le serveur DNS “exemple.com”, ce qui permet d’éviter de faire une confiance aveugle à l’autorité de certification même légitimée par CAA. Mais TLSA n’est pas implémentée par les navigateurs, et reste donc pour l’instant inutile.
Sauf erreur de ma part, et pour information, selon la source citée par cet article, c’est 70%-71% qui sont prêt à remettre en cause le chiffrement de bout en bout, pas 81%, ni 95%.
Le
16/10/2023 à
15h
25
Je ne comprend pas. 70% de la population sont pour la surveillance de masse ? Sachant que au bout du compte, c’est souvent les proches qui sont très largement responsables de crimes sexuels (père, oncle, frère, etc. (je ne sais pas si peux mettre une URL ici pour sourcer)), et que donc les enfants concernés ne seront pas plus protégés étant donné que ça ne se passe pas sur les réseaux, mais chez eux ou dans leur famille. Est-ce que ceux qui répondent aux sondages sont les mêmes qui pensent que leur pot de yaourt est recyclé, et qu’ils ont fait leur part pour la planète ?
Pour aller plus loin sur l’idée du store gouvernementale, ils pourraient créer un fond inter-gouvernemental pour partager les frais de développement d’un store open source multi-plateforme que tout le monde pourrait réutiliser avec son drapeau. Après, faut voir les antagonismes particuliers que cela pourrait générer.
Le
27/07/2023 à
15h
29
eophea a dit:
Je ne crois pas que ce soit nécessaire. Il ne me semble pas avoir jamais activé le moindre mode administrateur pour utiliser F-Droid.
Concernant F-Droid, je me suis juste souvenu avoir donné l’autorisation à Android d’installer l’app F-Droid, sans passer par le store. J’avoue ne pas avoir réfléchi plus que ça à ce que ça implique. Vous avez sans doute raison. Donc finalement, et après réflexion, peut être qu’un store gouvernemental serait le bienvenu.
eophea a dit:
Je n’aime pas trop ce dernier argument. Je ne suis pas prêt à échanger ma liberté contre cette pseudo-sécurité. Pas besoin d’en faire la pub, évidemment que 99% de la population va continuer à installer l’application via le Play Store. Mais il est pour moi vraiment important d’avoir la possibilité de s’en passer totalement. C’est presque indispensable. Je ne veux pas que refuser les CGU de Google fasse de moi un sous-citoyen de la France.
Ma position n’est pas contradictoire avec la vôtre, vu que je dis la même chose que vous, à savoir, il aurait été mieux d’avoir d’application sous forme d’APK. Ce que j’ai ajouté est juste complémentaire, pas contradictoire.
Concernant l’authentification pour obtenir des droits à la formations, oui, c’est abusé qu’ils demandent un compte Google pour pouvoir y accéder. Je viens d’aller vérifier. Je suis sûr que demain puisse être encore pire. Techniquement, ils étaient pas obligés de demander un compte Google. Et concernant le fait que Google peut nous virer comme il veut quand il veut, toutes les banques peuvent faire la même chose (avec des limites légales pénibles à activer), et ça me parait plus critique encore. Je ne dis pas que c’est bien non plus.
SebGF a dit:
Mais pour le coup j’aime bien l’idée de guimoploup en #78, les applications officielles de l’Etat devraient être disponibles sur un store maintenu par ce dernier à là F-Droid.
Idée initiée en #76 ;)
Le
27/07/2023 à
11h
43
Je comprend et je suis tout à fait d’accord. Ils pourrait au moins décider de figurer dans différents store, y compris dans F-Droid. Mais dans tous les cas, ils se rendraient dépendant de la politique des uns et des autres. La seule solution indépendante (et encore, l’état ne va pas redévelopper Android) serait de créer un store gouvernemental open source. Mais il faudrait être encore plus prudent sur le plan technique du point de des usagers pour laisser les gouvernements accéder au mode administrateur du téléphone. Du point de vue de l’usager final, pas sûr que l’on y gagne, et que toutes les conditions de transparence soient réunies. L’état pourrait aussi décider de fournir un APK de leur application à télécharger librement sans passer par le store, mais ils ne pourraient pas l’encourager au près de la population peu avertie sur les questions informatiques. En effet, du point de vue de la sécurité informatique, ce serait donner le message à tout le monde que tout le monde peut télécharger son application n’importe où, ce qui serait pire que tout du point de vue de la sécurité et de tout le reste.
Le
27/07/2023 à
09h
58
Techniquement, non, c’est le Play Store, et je ne serais pas surpris que App Lounge ne respecte pas les CGU de Google. Pareil pour Aurora Store. Ce ne sont que des interfaces au Play Store qui tentent d’en contourner les limitations. C’est une solution pour l’installer, sauf que l’APK est quand même distribué (et éventuellement modifié) par Google.
Concernant les applications qui seraient modifiées par Google, il me semble que chaque application doit être signée par la clé privée de l’éditeur avant d’être téléversée sur le serveur de Google Play Store (sinon, le téléversement est refusé). Cette clé n’est bien sûr pas connue de Google. Donc si Micro G se contente de vérifier la signature de l’application avec la clé publique de l’éditeur, il n’y a pas de modification possible par Google sans que cela ne se sache. Maintenant, je ne connais pas le code de MicroG pour en dire plus, mais ça serait à mon avis facile de vérifier la signature de l’application.
Le
27/07/2023 à
09h
52
Techniquement, non, c’est le Play Store, et je ne serais pas surpris que App Lounge ne respecte pas les CGU de Google. Pareil pour Aurora Store. Ce ne sont que des interfaces au Play Store qui tentent d’en contourner les limitations. C’est une solution pour l’installer, sauf que l’APK est quand même distribué (et éventuellement modifié) par Google.
Dans la chaine de dépendances, oui, “App Lounge” dépend de “Play Store”. Si l’on se place du point de vue du gouvernement, ce n’est pas un problème, car si Google Play venait à ne plus fonctionner, il lui suffirait de se greffer à un autre store “populaire” (ou plusieurs). Donc rien de bloquant à ce niveau. Si on se place du côté de l’utilisateur, “App Lounge” est vraiment un store à part, car il y a un mode anonyme qui sépare l’utilisateur de Google, et toute le code lié à Google Play a été redéveloppé avec MicroG. Donc les statistiques d’utilisation ne sont pas transmises à Google ou le moins possible. C’est surtout du point de vue des informaticiens que le problème se pose, car il faut tout de même respecter le standard logiciel “Google” vu que MicroG propose la même API que PlayStore pour permettre une compatibilité avec les applications compatible “Play Store”. En résumé, pour moi, on est pas trop mal sous “App Lounge” en tant qu’utilisateur, même si ce n’est pas encore l’idéal.
Dans “App lounge”, le “store” de e/os/, je trouve l’application “France Identité”. Je ne l’ai pas encore essayée. Donc à ce stade, je dirais qu’elle est disponible ailleurs que sur Google Play Store.
comme disait quelqu’un, peut-etre un petit groupe électrogène pour simuler le secteur, disjoncteur de branchement coupé bien sûr, reste à savoir si le GE va aimer se faire injecter par les PS, ça pourrait le perturber de recevoir au lieu de donner.
Le groupe électrogène doit fonctionner hors réseau Enedis. Il est interdit d’injecter sans autorisation d’Enedis, et il est toujours interdit d’injecter du courant quand Enedis coupe le courant.
Le
03/05/2023 à
07h
11
La première installation, je n’ai pas eu de contre visite. Concernant les étiquettes, j’avais acheté un tableau tout fait, donc je n’ai pas eu de soucis. Lorsque j’ai voulu augmenter la puissance avec des micro-onduleurs, j’ai passé un deuxième consuel, mais cette fois, j’ai fait mon propre tableau. Du coup, j’ai aussi eu des problème d’étiquettes, mais on m’a simplement demander une attestation sur l’honneur comme quoi j’ai bien mis des étiquettes. Je suis plus trop sûr, mais je crois que j’ai commandé les étiquettes ici : https://www.etiquette-photovoltaique.com/ . J’en ai mis un peu partout (disjoncteur de branchement, batterie, disjoncteur, tableau, couvercle du tableau, batterie). Je l’ai ai collé là où j’ai trouvé ça pertinent sans certitude. Je ne sais pas si c’est bon vu que je n’ai pas eu de contre visite. Tu peux me contacter en message privé, pas de problèmes !
Le
03/05/2023 à
07h
04
Non, en cas de coupure de courant, s’il y a des batteries, l’onduleur n’injecte plus sur le réseau et une partie de la maison, mais une partie de l’installation de l’habitation peut continuer à fonctionner en autonomie dans un circuit en ilotage (comme un onduleur pour PC en fait). Par contre, il ne sera pas possible de faire fonctionner des appareils à forte puissance. Environ 10-13A max. Sans cette possibilité, les batteries perdent une bonne partie de leur utilité.
Le
02/05/2023 à
22h
04
Les batteries font perdre un peu d’énergie, mais elles permettent de lisser l’injection/sourtirage. Ça soulage le réseau dans les deux sens. Il faut 15-16 ans pour rentabiliser un système avec batterie selon mes calculs, et 7-9 sans (installation non pro). Les batteries lithium-fer-phosphate ne feront pas vraiment beaucoup plus que 16 ans (à voir), mais les panneaux peuvent durer plus de 30 ans. Un groupe électrogène coutera probablement moins cher (je suis toutefois pas sûr), mais ne sera quasiment jamais utilisé. Un onduleur moderne peut déclencher le groupe électrogène, mais c’est vraiment utile que s’il y a un peu de batterie, sinon l’onduleur risque de s’éteindre lui même, et donc ne pas déclencher le groupe. Le groupe fait du bruit aussi… En pleine nuit, c’est théoriquement pas autorisé, mais en plein de crise, j’imagine que ça passe. Pour le rendement des panneaux, j’atteins la puissance max des onduleurs en plein été avec des panneaux en surimposition (aéré en dessous), mais les panneaux sont 20% plus puissants que les onduleurs (dans le cadre de la norme de l’onduleur) pour un déclenchement plus long le matin et le soir.
Le
02/05/2023 à
21h
32
J’ai fait mon installation moi même, intégré au tableau, avec batterie, ça m’est revenu moins cher que le subventionné, sans dépenser de l’argent public. J’ai aussi passé le consuel pour certifier que l’installation est aux normes (obligatoire au delà d’une certaine puissance). Au delà de 3Kwc, Enedis n’accepte pas une injection gratuite du courant. Il faut forcément avoir un responsable d’équilibre (qui achète ou qui reprend gratuitement). Et il faut forcément le Consuel. Je suis chez Urban Solar maintenant qui achète mon surplus à 10 centimes/Kwh (les trois derniers mois), le prix du subventionné chez EDF. Mais faut dire que c’est lié à la conjoncture qui fait monter les prix. J’espère que cela va changer positivement et que les prix vont baisser pour toutes et tous (ou au moins ne pas augmenter). Quoi qu’il en soit, il faut viser l’autoconsommation au maximum et éviter les allez retour du courant. Le chauffe eau se déclenche quand il y a du soleil, la voiture électrique se recharge quand il y a du soleil ou la nuit sinon, il faut lancer des machines et autre appareil quand il y a du soleil, etc.
Sinon, EDF ne rachète l’électricité que si l’installation est faite par un professionnel, et à un prix subventionné par l’état. En gros, que si c’est plus cher. Et l’électricité est la même. Si elle n’est pas aux normes, il faut juste l’interdire (aucun rapport avec les rachats ou non qui est une décision politique).
J’ai lu dans les commentaires que les panneaux sur la prise n’était pas protégés par le disjoncteurs. Ce n’est pas vrai. Dans la norme française, une prise électrique classique doit être protégée par un disjoncteur de 20A maximum, et un différentiel de 30 ma (et encore, cela dépend de la section des câbles et du matériau conducteur). Quasiment la protection qu’ont les PV. De toute façon, les PV ont leur propre boitier de protection (même branché à la prise), à savoir disjoncteur, différentiel, et un parafoudre. Il faut quand même vérifier que la terre a moins de 100 Ohms de résistance. La seule chose, c’est que le différentiel est un peu moins sensible pour les panneaux (moins de faux positifs) et donc il coute plus cher (Type F). Si vous mettez un différentiel chatouilleux (Type A), il se déclenchera s’il pleut en même temps qu’il y a du soleil sur les panneaux, et seulement à partir d’une certaine puissance.
La seule chose avec les panneaux sur les prises, c’est que bien qu’elle peuvent théoriquement encaisser 16A, il ne faut pas le faire en permanence. Elles vont chauffer, et ce n’est pas un régime normal. Il faut donc limiter la puissance maximum des panneaux. Si vous débranchez la prise, le ou les onduleurs doivent automatiquement couper le courant (s’ils ont la norme obligatoire VDE-0126-1-1 VFR 2019). Mais bon, je mettrais pas la langue non plus (ni rien d’autres).
119 commentaires
Effet photovoltaïque et panneaux solaires, comment ça marche ?
Le 15/11/2023 à 22h 59
Si vous souhaitez faire une estimation d’une future installation PV selon l’orientation de votre toit, sa pente, la quantité de la puissance installée, le type des panneaux, et votre position en Europe, il y a ce simulateur de parlement européen de disponible : https://re.jrc.ec.europa.eu/pvg_tools/fr/
Ça sera sans doute plus neutre qu’autre chose.
Le 15/11/2023 à 22h 52
J’ai installé moi même 6kwc (mais avec batterie), et je suis à 76% d’autoconsommation depuis janvier.
Le tout est rentabilisé sur 13 ans, mais sans batterie, le rendement aurait été atteint beaucoup plus vite. Lorsque j’avais 3.6 Kw, le rendement était atteint sur 16 ans.
Après, on charge aussi la batterie de la voiture électrique la journée (pendant 6 mois), vu nous nous sommes débrouillés pour travailler partiellement en télétravail. Bien sûr, une grosse batterie électrique ne sera pas écologique. 20-30Kw de batterie pour une voiture, c’est bien. Et pour les vacances, il reste la location ou autres solutions connues.
Le surplus, je le donne à Urban Solar Energy qui me le redonne plus tard quand j’en ai besoin (concept de la batterie virtuelle). Ca porte le Kwh redonné à 5 centimes environ au lieu de 22 centimes (car il faut payer le transport tout de même). Mais vu que l’abonnement est plus cher, ça rapporte un peu au final, mais pas beaucoup, sauf si on injecte beaucoup. Je n’ai pas le droit de vendre à prix subventionné à EDF vu que ce n’est pas un pro qui a fait l’installation, mais moi même.
Quant à la durée des panneaux solaires, les miens sont garantis à plus 80% de capacité au bout de 25 ans. Certains sont garantis jusqu’à 30 ans. Certains micro-onduleurs sont garantie 20 ans, et même certains onduleurs centraux peuvent être garantis 20 ans, même s’il sont réputés plus fragiles que les micro-onduleurs. Mes batteries sont garanties à 6000 cycles. Théoriquement, elle attendront leur seuil de rendement (pas de beaucoup). Pour les onduleurs et les batteries, je serait étonné que ça dépasse 20 ans. Pour les panneaux, d’après ce que j’ai lu, ça ne m’étonnerais pas du tout qu’ils durent 40 ans.
Les navigateurs web devront-ils accepter les certificats de sécurité imposés par les autorités ?
Il y aurait comme un QWAC
Le 06/11/2023 à 22h 32
Merci. Même si je pense que la solution est très bonne, elle ne me semble pas infaillible, car même si ça me paraîtrait fou de compromettre les DNS racines, car cela reviendrait à compromettre tout internet, cela me paraîtrait un tout petit peu plus probable de le faire pour un “.fr”. Mais il faudrait vraiment une sacrée motivation, et surtout une sacrée dérive, pour le faire à ce niveau. C’est pour ça que le faire aussi via une autorité de certification peut complexifier la chose.
Le 04/11/2023 à 23h 35
Théoriquement, il est possible pour un site “exemple.com”, de renseigner dans son enregistrement DNS un champ indiquant l’autorité de certification autorisée à certifier “exemple.com” lors de connections en HTTPS (il s’agit du champ CAA : https://fr.wikipedia.org/wiki/DNS_Certification_Authority_Authorization). Dans une hypothèse de “l’homme du milieu” qui intercepterait une communication pour remplacer la clé publique authentique de “exemple.com” par la sienne tout en la certifiant par une autorité de certification corrompue, le navigateur se rendra compte que l’autorité de certification n’est pas autorisé à certifier la fausse clé publique, en interrogeant le champ CAA du nom domaine “exemple.com” de son serveur DNS. Le problème, c’est que le serveur DNS peut lui aussi “mentir” et donner un faux champ CAA (voir aucun), même si l’attaque de “l’homme du milieu” est déjà plus compliquée. Et là aussi, il y a une parade technique : il s’agit de DNSSEC. Cette surcouche au protocole DNS signe toutes les réponses DNS renvoyées par le serveur DNS sur lequel est connecté une machine et un navigateur. Et la signature est une signature en cascade qui remonte aux serveur DNS racines. Ce qui veut dire qu’il faudrait corrompre les serveurs DNS racines pour corrompre toute la chaîne ce qui devient beaucoup plus compliqué à mon sens. Sauf que DNSSEC n’est pas généralisé, et comme il l’ai pas, les navigateurs acceptent les réponses DNS non signées. C’est pourtant très facile à activer (plus facile que pour l’IPV6), mais peu d’informaticien⋅e⋅s semblent vouloir le faire. Et tant que c’est pas généralisé, forcer le navigateur à exiger des réponses DNS authentiques peut revenir à se couper de certains sites. Il y a aussi TLSA encore plus complète que CAA, car c’est un champ qui stocke carrément la clé (ou une signature de la clé) du site exemple.com dans le serveur DNS “exemple.com”, ce qui permet d’éviter de faire une confiance aveugle à l’autorité de certification même légitimée par CAA. Mais TLSA n’est pas implémentée par les navigateurs, et reste donc pour l’instant inutile.
Une nouvelle polémique entache la proposition de lutte contre la surveillance des contenus pédosexuels
#ChatControl 2.0
Le 16/10/2023 à 22h 14
Sauf erreur de ma part, et pour information, selon la source citée par cet article, c’est 70%-71% qui sont prêt à remettre en cause le chiffrement de bout en bout, pas 81%, ni 95%.
Le 16/10/2023 à 15h 25
Je ne comprend pas. 70% de la population sont pour la surveillance de masse ? Sachant que au bout du compte, c’est souvent les proches qui sont très largement responsables de crimes sexuels (père, oncle, frère, etc. (je ne sais pas si peux mettre une URL ici pour sourcer)), et que donc les enfants concernés ne seront pas plus protégés étant donné que ça ne se passe pas sur les réseaux, mais chez eux ou dans leur famille. Est-ce que ceux qui répondent aux sondages sont les mêmes qui pensent que leur pot de yaourt est recyclé, et qu’ils ont fait leur part pour la planète ?
Web Environment Integrity : chez Google, l'ombre d'un DRM pour le web
Don't be evil
Le 27/07/2023 à 15h 39
Pour aller plus loin sur l’idée du store gouvernementale, ils pourraient créer un fond inter-gouvernemental pour partager les frais de développement d’un store open source multi-plateforme que tout le monde pourrait réutiliser avec son drapeau. Après, faut voir les antagonismes particuliers que cela pourrait générer.
Le 27/07/2023 à 15h 29
Concernant F-Droid, je me suis juste souvenu avoir donné l’autorisation à Android d’installer l’app F-Droid, sans passer par le store. J’avoue ne pas avoir réfléchi plus que ça à ce que ça implique. Vous avez sans doute raison. Donc finalement, et après réflexion, peut être qu’un store gouvernemental serait le bienvenu.
Ma position n’est pas contradictoire avec la vôtre, vu que je dis la même chose que vous, à savoir, il aurait été mieux d’avoir d’application sous forme d’APK. Ce que j’ai ajouté est juste complémentaire, pas contradictoire.
Concernant l’authentification pour obtenir des droits à la formations, oui, c’est abusé qu’ils demandent un compte Google pour pouvoir y accéder. Je viens d’aller vérifier. Je suis sûr que demain puisse être encore pire. Techniquement, ils étaient pas obligés de demander un compte Google. Et concernant le fait que Google peut nous virer comme il veut quand il veut, toutes les banques peuvent faire la même chose (avec des limites légales pénibles à activer), et ça me parait plus critique encore. Je ne dis pas que c’est bien non plus.
Idée initiée en #76 ;)
Le 27/07/2023 à 11h 43
Je comprend et je suis tout à fait d’accord. Ils pourrait au moins décider de figurer dans différents store, y compris dans F-Droid. Mais dans tous les cas, ils se rendraient dépendant de la politique des uns et des autres. La seule solution indépendante (et encore, l’état ne va pas redévelopper Android) serait de créer un store gouvernemental open source. Mais il faudrait être encore plus prudent sur le plan technique du point de des usagers pour laisser les gouvernements accéder au mode administrateur du téléphone. Du point de vue de l’usager final, pas sûr que l’on y gagne, et que toutes les conditions de transparence soient réunies. L’état pourrait aussi décider de fournir un APK de leur application à télécharger librement sans passer par le store, mais ils ne pourraient pas l’encourager au près de la population peu avertie sur les questions informatiques. En effet, du point de vue de la sécurité informatique, ce serait donner le message à tout le monde que tout le monde peut télécharger son application n’importe où, ce qui serait pire que tout du point de vue de la sécurité et de tout le reste.
Le 27/07/2023 à 09h 58
Concernant les applications qui seraient modifiées par Google, il me semble que chaque application doit être signée par la clé privée de l’éditeur avant d’être téléversée sur le serveur de Google Play Store (sinon, le téléversement est refusé). Cette clé n’est bien sûr pas connue de Google. Donc si Micro G se contente de vérifier la signature de l’application avec la clé publique de l’éditeur, il n’y a pas de modification possible par Google sans que cela ne se sache. Maintenant, je ne connais pas le code de MicroG pour en dire plus, mais ça serait à mon avis facile de vérifier la signature de l’application.
Le 27/07/2023 à 09h 52
Dans la chaine de dépendances, oui, “App Lounge” dépend de “Play Store”. Si l’on se place du point de vue du gouvernement, ce n’est pas un problème, car si Google Play venait à ne plus fonctionner, il lui suffirait de se greffer à un autre store “populaire” (ou plusieurs). Donc rien de bloquant à ce niveau. Si on se place du côté de l’utilisateur, “App Lounge” est vraiment un store à part, car il y a un mode anonyme qui sépare l’utilisateur de Google, et toute le code lié à Google Play a été redéveloppé avec MicroG. Donc les statistiques d’utilisation ne sont pas transmises à Google ou le moins possible. C’est surtout du point de vue des informaticiens que le problème se pose, car il faut tout de même respecter le standard logiciel “Google” vu que MicroG propose la même API que PlayStore pour permettre une compatibilité avec les applications compatible “Play Store”. En résumé, pour moi, on est pas trop mal sous “App Lounge” en tant qu’utilisateur, même si ce n’est pas encore l’idéal.
Le 27/07/2023 à 09h 29
Dans “App lounge”, le “store” de e/os/, je trouve l’application “France Identité”. Je ne l’ai pas encore essayée. Donc à ce stade, je dirais qu’elle est disponible ailleurs que sur Google Play Store.
Kit solaire d'autoconsommation : que faut-il savoir avant d'en installer un soi-même ?
Le surplus, c’est cadeau de la maison
Le 03/05/2023 à 07h 36
Oui pardon, j’ai mal lu :/
Le 03/05/2023 à 07h 16
Le groupe électrogène doit fonctionner hors réseau Enedis. Il est interdit d’injecter sans autorisation d’Enedis, et il est toujours interdit d’injecter du courant quand Enedis coupe le courant.
Le 03/05/2023 à 07h 11
La première installation, je n’ai pas eu de contre visite. Concernant les étiquettes, j’avais acheté un tableau tout fait, donc je n’ai pas eu de soucis. Lorsque j’ai voulu augmenter la puissance avec des micro-onduleurs, j’ai passé un deuxième consuel, mais cette fois, j’ai fait mon propre tableau. Du coup, j’ai aussi eu des problème d’étiquettes, mais on m’a simplement demander une attestation sur l’honneur comme quoi j’ai bien mis des étiquettes. Je suis plus trop sûr, mais je crois que j’ai commandé les étiquettes ici : https://www.etiquette-photovoltaique.com/ . J’en ai mis un peu partout (disjoncteur de branchement, batterie, disjoncteur, tableau, couvercle du tableau, batterie). Je l’ai ai collé là où j’ai trouvé ça pertinent sans certitude. Je ne sais pas si c’est bon vu que je n’ai pas eu de contre visite.
Tu peux me contacter en message privé, pas de problèmes !
Le 03/05/2023 à 07h 04
Non, en cas de coupure de courant, s’il y a des batteries, l’onduleur n’injecte plus sur le réseau et une partie de la maison, mais une partie de l’installation de l’habitation peut continuer à fonctionner en autonomie dans un circuit en ilotage (comme un onduleur pour PC en fait). Par contre, il ne sera pas possible de faire fonctionner des appareils à forte puissance. Environ 10-13A max. Sans cette possibilité, les batteries perdent une bonne partie de leur utilité.
Le 02/05/2023 à 22h 04
Les batteries font perdre un peu d’énergie, mais elles permettent de lisser l’injection/sourtirage. Ça soulage le réseau dans les deux sens. Il faut 15-16 ans pour rentabiliser un système avec batterie selon mes calculs, et 7-9 sans (installation non pro). Les batteries lithium-fer-phosphate ne feront pas vraiment beaucoup plus que 16 ans (à voir), mais les panneaux peuvent durer plus de 30 ans. Un groupe électrogène coutera probablement moins cher (je suis toutefois pas sûr), mais ne sera quasiment jamais utilisé. Un onduleur moderne peut déclencher le groupe électrogène, mais c’est vraiment utile que s’il y a un peu de batterie, sinon l’onduleur risque de s’éteindre lui même, et donc ne pas déclencher le groupe. Le groupe fait du bruit aussi… En pleine nuit, c’est théoriquement pas autorisé, mais en plein de crise, j’imagine que ça passe. Pour le rendement des panneaux, j’atteins la puissance max des onduleurs en plein été avec des panneaux en surimposition (aéré en dessous), mais les panneaux sont 20% plus puissants que les onduleurs (dans le cadre de la norme de l’onduleur) pour un déclenchement plus long le matin et le soir.
Le 02/05/2023 à 21h 32
J’ai fait mon installation moi même, intégré au tableau, avec batterie, ça m’est revenu moins cher que le subventionné, sans dépenser de l’argent public. J’ai aussi passé le consuel pour certifier que l’installation est aux normes (obligatoire au delà d’une certaine puissance). Au delà de 3Kwc, Enedis n’accepte pas une injection gratuite du courant. Il faut forcément avoir un responsable d’équilibre (qui achète ou qui reprend gratuitement). Et il faut forcément le Consuel. Je suis chez Urban Solar maintenant qui achète mon surplus à 10 centimes/Kwh (les trois derniers mois), le prix du subventionné chez EDF. Mais faut dire que c’est lié à la conjoncture qui fait monter les prix. J’espère que cela va changer positivement et que les prix vont baisser pour toutes et tous (ou au moins ne pas augmenter). Quoi qu’il en soit, il faut viser l’autoconsommation au maximum et éviter les allez retour du courant. Le chauffe eau se déclenche quand il y a du soleil, la voiture électrique se recharge quand il y a du soleil ou la nuit sinon, il faut lancer des machines et autre appareil quand il y a du soleil, etc.
Sinon, EDF ne rachète l’électricité que si l’installation est faite par un professionnel, et à un prix subventionné par l’état. En gros, que si c’est plus cher. Et l’électricité est la même. Si elle n’est pas aux normes, il faut juste l’interdire (aucun rapport avec les rachats ou non qui est une décision politique).
J’ai lu dans les commentaires que les panneaux sur la prise n’était pas protégés par le disjoncteurs. Ce n’est pas vrai. Dans la norme française, une prise électrique classique doit être protégée par un disjoncteur de 20A maximum, et un différentiel de 30 ma (et encore, cela dépend de la section des câbles et du matériau conducteur). Quasiment la protection qu’ont les PV. De toute façon, les PV ont leur propre boitier de protection (même branché à la prise), à savoir disjoncteur, différentiel, et un parafoudre. Il faut quand même vérifier que la terre a moins de 100 Ohms de résistance. La seule chose, c’est que le différentiel est un peu moins sensible pour les panneaux (moins de faux positifs) et donc il coute plus cher (Type F). Si vous mettez un différentiel chatouilleux (Type A), il se déclenchera s’il pleut en même temps qu’il y a du soleil sur les panneaux, et seulement à partir d’une certaine puissance.
La seule chose avec les panneaux sur les prises, c’est que bien qu’elle peuvent théoriquement encaisser 16A, il ne faut pas le faire en permanence. Elles vont chauffer, et ce n’est pas un régime normal. Il faut donc limiter la puissance maximum des panneaux. Si vous débranchez la prise, le ou les onduleurs doivent automatiquement couper le courant (s’ils ont la norme obligatoire VDE-0126-1-1 VFR 2019). Mais bon, je mettrais pas la langue non plus (ni rien d’autres).
Toute l'équipe de Next INpact vous souhaite une bonne année 2023 !
Et tout le bonheur du monde
Le 01/01/2023 à 01h 14
Bonne année à toutes et à tous !