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Liam

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2184 commentaires

Le 07/03/2019 à 01h 52







bakou a écrit :



Tu parles de l’usage en condition réelle. Quelle méthode proposes-tu qui soit fiable et non sensible aux conditions changeante d’un site à l’autre? Personnellement, rien que l’activation ou non de l’IPv6 introduit une source d’erreurs sur certains sites en fonction du chemin qu’aura emprunté la connexion entre le PC et le site.







Y a pas de méthode infaillible, le web est trop large pour tout tester. Mais disons qu’il est facile pour un FAI de faire patater sa connexion sur une poignée de sites bien déterminés (genre au hasard les serveurs speedtest) et de laisser le reste ramer tranquillou. Or, tu commandes pas vraiment un abonnement internet pour le plaisir de faire des speedtests, à la base.



Le problème de Free est double :





  • Certains liens de peering (connexion directe de réseau à réseau) ont tendance à saturer, car Free exige d’être payé pour les dimensionner correctement. C’était le cas, notamment, avec Google, Youtube, Netflix, et paraît-il (jamais testé) l’Apple Store. Ça s’est nettement amélioré depuis quelques temps.

  • Les liens de transit vers l’étranger (connexion indirecte via réseaux intermédiaires, souvent spécialisés dans cette tâche, comme Tata, Level3 ou Cogent) : ces transitaires facturent leurs services d’intermédiaire au Mbps consommé, et Free leur achète une bande passante insuffisante pour écouler tout son trafic aux heures de pointe. Ça ne pose pas de problème pour des gros sites style Google, Twitter ou Facebook, qui font venir leurs données en France et évitent donc de recourir à un transitaire. Mais ça pose un problème pour des sites étrangers plus petits, dont le réseau est physiquement situé uniquement à l’étranger et qui passent donc par un ou des transitaires pour communiquer avec les abonnés Free. Lorsqu’ils sont un peu gourmands en bp, ces sites ont tendance à ramer aux heures de pointe (c’est le cas de certains hébergeurs d’images et de gifs par ex.).



    Cependant tu as raison : il n’y a pas de méthode parfaite pour l’évaluer. Comme tu le dis, des tas de paramètres viennent jouer, car les routes ne sont pas fixes. Donc à un instant T tu peux emprunter une route saturée, et un instant T+1 une autre qui ne l’est pas. Après, c’est une question de feeling. Si tous les services internet qui t’intéressent vont à une vitesse suffisante pour en profiter pleinement, tant mieux, le job est rempli pour toi.

    Moi je constate quand je vais chez des freenautes (mes parents par exemple) que certains sites précis (américains en général) rament le soir, alors que je n’ai jamais de problèmes avec ces mêmes sites chez Orange. Donc dans mon cas, Free ne fait pas le job.


Le 06/03/2019 à 14h 43







bakou a écrit :



Tellement pourri leur réseau internet qu’ils ont depuis deux ans le réseau fibre le plus rapide (et on parle de moyenne de débit, pas des stats biaisées de Netflix ou des fiches commerciales)







Les stats que tu appelles “biaisées” des sites web me paraissent au contraire infiniment plus intéressants que des débits théoriques ou des speedtests, qui n’ont aucune importance sur l’usage en condition réelle.



Free propose du 8Gbps, mais quand tu veux accéder à un site US le soir, style certains hébergeurs d’image, ça traîne à 256kbps… super…


Le 05/03/2019 à 18h 48

L’ARCEP se fout du monde (et/ou le tribunal). Honnêtement je comprends même pas les commentaires ici. Le bridage de Free, surtout à l’époque et surtout en itinérance, était bien connu de tous et nombre de sites consacrés aux mobiles à l’époque (style Freenews ou Universfreebox) s’en étaient d’ailleurs fait l’écho.



C’était un fait archi-connu que Free bridait l’accès aux apps stores d’Apple et Google, à Youtube, et plus généralement à la quasi-totalité des services hors web standard.



Pire, à une époque, des tests montraient très clairement que Free bridait en fonction de l’extension de fichier téléchargé. Il suffisait de renommer un fichier .mp3 en .xyz avant de lancer le téléchargement et BOUM, le débit était multiplié par 10 ou 20.



Rappel des tests effectués à l’époque, et qui montrent très clairement les bridages opérés.



La preuve en vidéo.



Free s’en sort plus que bien dans cette histoire, vu les immondices qu’ils ont pratiqué (et, me suis-je laissé entendre dire, pratiquent toujours à moindre mesure).

Le 06/03/2019 à 16h 23

Énorme difficulté sur les sites de VPC avec les cartes mères : j’ai un vieux périphérique PCI dont je ne veux pas me débarrasser. Or plus un seul site ne propose de filtre pour choisir juste les CM avec un port PCI legacy. Et bien sûr les recherches par mot clé ne servent à rien car elles retournent toutes les pages parlant de PCI Express… C’est à dire toutes les pages tout court, quoi. Une plaie !

Le 25/02/2019 à 15h 56

Sauf erreur de ma part, navi est toujours basé sur GCN non ? Du coup il y a peu de chances que le rapport perfs/prix/watts soit révolutionnaire.

Le 25/02/2019 à 12h 56

Voilà. C’est bien gentil de dire que sur les jeux sortis fin d’année dernière ça suffit, mais les gens qui achètent des cartes dans cette catégorie de prix n’en changent pas tous les 6 mois. Qu’en sera-t-il dans 1 an, 2 ans, 4 ans voire plus ? Perso je commence seulement maintenant à envisager de changer ma HD 7850 de 2012… je me demande bien ce que vaudront 6Go dans 6-7 ans, sachant que déjà aujourd’hui on a des jeux qui sont pas loin de les consommer en intégralité.

Le 22/02/2019 à 16h 30

J’ai bien du mal à comprendre l’intérêt de la 1660Ti. En gros, elle offre les perfs d’une 1070, pour grosso modo le même prix qu’une 1070, et sans apporter de nouvelle technologies significative. À part gagner quelques watts, qu’est-ce qu’elle apporte de plus qu’une 1070 déjà dispo depuis des lustres ?

Le 18/02/2019 à 16h 06







Mearwen a écrit :



Dans l’attendu du jugement on parle bien de dissimuler l’identité et les caractéristiques physiques.

Il faut concomitance des 2 éléments. Or c’est un cas qui doit arriver assez rarement pour que cette décision ai un effet important.







Ça amène à une question quasi-philosophique sur “qu’est-ce que l’identité”, au fond. Le gars a menti sur divers points (son physique, sa catégorie socio-professionnelle), tout en étant honnête sur d’autres (sa véritable adresse, probablement son patronyme, et au moins une partie de sa personnalité)… ça pose là encore la question de savoir quel niveau de tromperie est acceptable et lequel est condamnable. Aurait-il été jugé différemment si, au lieu de mettre la photo d’un inconnu, il avait mis une photo de lui mais trente ans plus tôt ? C’est une vraie question. Tout ceci est éminemment complexe.


Le 16/02/2019 à 14h 45







Paratyphi a écrit :



Et au fur et à mesure des différents cas (qui ne peuvent pas être tous prévus par la loi) qui se présentent, bouger le curseur de la jurisprudence.







Oui c’est probablement comme ça que ça va se goupiller, mais ça va créer une longue période d’incertitude juridique et pour ceux dont le dossier ne va pas jusqu’en cassation, les décisions des instances inférieures risquent d’être un peu arbitraires et aléatoires.


Le 16/02/2019 à 13h 56







ProFesseur Onizuka a écrit :



Ouais, mais dans ce cas ça vaut peut-être le coût de faire comprendre au type d’arrêter de profiter de la bêtise des gens. Surtout que ça fait plusieurs fois qu’il se retrouve devant la justice, et qu’elle lui a déjà laissé plusieurs chances <img data-src=" />







Le problème c’est que cette décision, venant de la Cour de Cassation, fera jurisprudence. Elle ne se limite pas à son cas à lui. Désormais, un stratagème visant à “tromper” la victime sur ses qualités réelles, devrait suffire à qualifier le viol.



Et ça pose des tas de problèmes parce que le mec qui couche avec une fille en lui promettant que le lendemain il ramènera les croissants, mais quand elle se réveille la nana se rend compte qu’il s’est barré sans laisser d’adresse, ben… quelque part c’est aussi un stratagème trompeur, mais parler de viol, avec tout ce que ça suppose (années de prison, qui plus est en tant que “pointeur”, fichage pendant 40 ans chez les délinquants sexuels à la sortie, casier judiciaire, perte d’emploi, opprobre sociale etc.), ça paraît tout de même excessif.



Mais si on applique la logique des tribunaux jusqu’au bout, du coup, c’est ce qu’il faudrait faire pour un mec qui ferait ça…


Le 16/02/2019 à 13h 51







Paratyphi a écrit :



C’est compliqué, mais en faisant un petit “bilan” de l’aventure, on voit qu’elles ont discuté avec un bel architecte de 38 ans et se sont retrouvées au lit avec un retraité de 68 ans. Peu importe qu’elles aient discuté des mois avec lui, tout ce qu’il a pu leur raconter était soit basé sur le mensonge, soit un mensonge. Elles ont développé une confiance et un désir pour cet homme, à partir d’informations erronées correspondant à une sorte d’idéal masculin, utilisées sciemment pour tromper les victimes. S’il avait utilisé la même photo mais en racontant qu’il était un punk à chien au chômage, ça n’aurait certainement pas été pareil. Le but pour lui était de tirer son coup, en sachant qu’une fois son identité découverte, la victime ne rempilerait pas pour une seconde tournée.







Ah mais je suis d’accord, je défend pas le type. Quand je dis qu’elles ont discuté pendant des mois avec lui et tout, c’est plutôt pour répondre à ceux qui la traitent de grosse naïve et qui pensent qu’elle aurait jamais dû accepter d’y aller et de se faire bander les yeux. Au bout de plusieurs mois à discuter quotidiennement avec quelqu’un et de vivre une grande proximité affective, même par internet, tu as quand-même des raisons valables de lui faire confiance.



Le type a trahi cette confiance en mentant de bout en bout, et c’est un comportement moralement dégueulasse, on est parfaitement d’accord là-dessus.



Par contre en droit je suis plus réservé. Bon qu’il aille au trou, lui, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre hein, comprenons-nous bien.



Mais je me demande comment la Cour de Cassation va ensuite faire pour appliquer sa propre jurisprudence sans faire envoyer au trou toutes et tous celles et ceux qui mentent à un moment donné pour obtenir des faveurs sexuelles, alors que ce serait la conséquence logique de l’argumentation développée par la Cour dans son arrêt, si on allait au bout de leur raisonnement. Il va falloir que les tribunaux trouvent le moyen de fixer une limite à peu près claire et valable pour tous, et ça va pas être de la tarte.


Le 15/02/2019 à 23h 39







Drepanocytose a écrit :



Abus de confiance. C’est très exactement ça.







Non, comme je le disais plus tôt, abus de confiance c’est un truc totalement différent. Abus de faiblesse c’est plus proche.


Le 15/02/2019 à 21h 14







Mihashi a écrit :



Sinon, pour revenir sur le sujet, je pense qu’il est considéré qu’il y a un viol s’il y a eu des mensonges ou dissimulations dans l’objectif d’obtenir le rapport, et que sinon le rapport aurait été refusé.







Euh bah oui, c’est en gros ce que dit la Cour de Cassation donc tu as pas été chercher trop loin pour ton raisonnement. <img data-src=" />



Ce qui pose la question : jusqu’où la tromperie entraîne le viol ? Parce que des gens qui sont pas tout à fait honnête avec l’autre pour le/la convaincre de se dénuder, y en a quelques uns quand-même… y aurait de quoi remplir plusieurs fois (plusieurs dizaines de fois ?) toutes les prisons de France je pense. Donc où fixer la limite ?


Le 15/02/2019 à 17h 44







Kiurg a écrit :



Ok s’il ne vole l’identité de personne, mais le fait de mentir à répétition sur son nom et/ou son physique et/ou sa profession dans le but d’avoir quelque chose aux dépend d’un autre, ça doit être entre du “faux et usage de faux”, de “l’abus de confiance” (dans ce cas on peut même parler “d’abus de faiblesse”), enfin je ne suis pas avocat ni juriste, mais je suis persuadé qu’il existe une loi qui punit ça.







Oui je trouve que l’abus de faiblesse correspond assez bien : “l’exploitation de la vulnérabilité, de l’ignorance ou de l’état de sujétion psychologique ou physique d’une personne afin de la conduire à prendre des engagements dont elle ne peut apprécier la portée.” ça me semble correspondre à la situation.



Abus de confiance non c’est un truc totalement différent par contre (ça consiste en gros à détourner un bien qu’on te confie pour en faire un usage perso - exemple un pote te confie sa montre en or parce qu’il a peur de se faire cambrioler, et tu la vends pour te payer des vacances aux Seychelles).


Le 15/02/2019 à 17h 35







ramaspaceship a écrit :



Il ne viendrait à personne l’idée de contester que le phishing est du vol.

Là on a la version sexuelle du phishing.

Si vol et viol en français sont des mots si proches, c’est peut être parce que les mêmes méthodes s’appliquent aux deux actes.







Le raisonnement par analogie est STRICTEMENT EXCLU en droit pénal. C’est absolument interdit.


Le 15/02/2019 à 17h 33







Kiurg a écrit :



Dans ton exemple, tu avais envie de cette personne. Du début à la fin. C’est ça le consentement. Là, “quasiment” (c’est précisé dans l’article) toutes les femmes, une fois qu’elles avaient VU le gars en question, se sont toutes senties hyper mal, se sont senties trompées, violées, que leur consentement avait été floué quoi. Parce qu’elles n’auraient JAMAIS dans ces conditions accepté de coucher avec cet homme, c’est la définition même du viol. Toi ça t’aurait fait chier d’avoir un gamin, mais je ne pense pas que c’est comparable avec les dégâts psychologiques d’une agression (même douce…) sexuelle. Oui dans les 2 cas il y a juste mensonge pour arriver à ses fins, mais je sais pas, ça te paraît pas évident que ça n’a rien à voir ? Moi si…







Ben non, ça ne me paraît pas évident en effet. Parce qu’effectivement si j’avais su dès le départ que cette fille était fertile, je n’aurais JAMAIS accepté de coucher avec elle. J’aurais refusé, tout net, quand bien même elle me plairait physiquement (y a pas que le physique dans la vie !). Et qu’après l’acte, apprenant qu’elle est fertile et qu’elle m’a menti, je me sentirai trahi, abusé, trompé, et clairement je me sentirai hyper mal (ce n’est pas que “ça me fait chier” d’avoir une descendance hein, c’est que philosophiquement JE REFUSE CATÉGORIQUEMENT D’AVOIR UNE DESCENDANCE, je m’y oppose viscéralement).



Donc non clairement ça me paraît pas être une différence de nature entre les deux. Tout au plus une différence de degré, et encore, faut voir, c’est très subjectif et personnel comme ressenti.


Le 15/02/2019 à 17h 28







dylem29 a écrit :



Il a menti sur son identité, usurpé celle d’un autre, menti sur sa profession (donc il a sûrement raconté que des bobards sur sa vie).







Il a volé une photo mais je ne crois pas qu’il ait usurpé d’identité. Enfin c’est une question de point de vue mais il n’a pas prétendu être le mannequin en question : il n’a pas prétendu avoir son nom, sa profession, sa vie ou sa personnalité… il a juste prétendu avoir son physique.



Après, ça dépend principalement de ce qu’on considère comme étant “l’identité” d’une personne.


Le 15/02/2019 à 17h 23







kikoo26 a écrit :



L’agresseur a probablement passé beaucoup de temps à parler avec la victime pour la mettre suffisamment en confiance pour qu’elle accepte de venir chez lui (déjà c’est chaud, ça pourrait être un serial killer) plutôt que dans un lieu public, puis se bande les yeux (encore plus dangereux), etc.







Tout à fait, c’est même précisé dans l’article : pour la fille dont il est question dans cette affaire, leurs échanges ont duré plusieurs mois. D’après ce que j’ai lu ailleurs, elle en était même amoureuse, de ce mec. C’est pour ça que, quand il lui a proposé le coup des yeux bandé et tout, elle n’y a vu qu’un jeu érotique pour une première fois “inoubliable” avec lui. C’est pas du tout la situation d’une fille qui se jette dans la gueule d’un loup rencontré une demi-heure auparavant sur Tinder.



Je trouve ça super triste les gens ici qui disent en gros “bah elle est conne aussi d’avoir fait confiance à un mec qu’elle a jamais vu en vrai”. Je trouve ça super triste cette idée que, sur internet, même après des mois et des mois à se parler très régulièrement, il faudrait pas se faire confiance.



Non moi je pense qu’elle a eu “raison” d’avoir confiance (au sens où elle n’a rien à se reprocher de ce côté là, même pas une naïveté particulière) et qu’il a eu tort de trahir sa confiance. Ce qu’il a fait ne se fait pas. Après, est-ce que ça mérite d’être qualifié de viol, là je suis beaucoup plus dubitatif.







Kiurg a écrit :



Ce mec n’a pas fait ça une fois, ça a l’air d’être son passe-temps. C’est ce côté qui est glauque.







Ah mais que ce soit super glauque et que le gars soit un beau salaud, je pense qu’on est tous d’accord là-dessus hein, y a pas vraiment débat. <img data-src=" />



Maintenant, est-ce que parce que c’est salaud, c’est un viol pour autant, ça c’est un autre sujet. La cour de cassation répond que oui. Bon pourquoi pas, mais du coup ça ouvre la question de savoir à partir de quel niveau de saloperie ça devient un viol (et donc en dessous de quel niveau ça cesse d’en être un).


Le 15/02/2019 à 16h 49







Mearwen a écrit :



Le consentement c’est de coucher avec l’homme sur la photo. Il y a clairement usurpation d’identité donc le consentement tombe.







C’est super discutable. Pourquoi l’attribut physique serait jugé comme davantage constitutif de l’identité du partenaire que les attributs mentaux ? Elles ont discuté avec cet homme pendant des mois, sont tombées amoureuse de lui, lui ont trouvé de réelles qualité, ont apprécié son caractère, sa personnalité.



Elles n’ont pas discuté avec une autre personne que celle avec laquelle elles ont couché. C’est le même homme. Par contre, il a menti sur son apparence physique et sur sa situation socio-professionnelle.



The question is: à partir de quel niveau de mensonge on considère qu’il y a quelque chose qui relève de la tromperie au point de vicier le consentement ?



C’est délicat à gérer parce que d’un côté, on est tous d’accord que le mec est un beau salaud, et comme tu le dis, son stratagème montre qu’il était de mauvaise foi et qu’il savait que les filles ne donneraient pas leur consentement si elles savaient à quoi il ressemble vraiment. Donc on a tous envie de le voir payer pour son action terriblement immorale.



Mais d’un autre côté, le droit n’est pas la morale et il faut se mettre dans les chaussures du juriste qui doit fixer des limites précises, applicables en toutes circonstances, et qui peut pas décider au “feeling”, d’autant que sa décision fera jurisprudence et viendra appuyer des décisions dans des cas plus litigieux. À quel moment on considère que la tromperie est assez importante pour accuser un homme de viol et lui faire risquer 15 ans de prison ? (c’est pas rien une condamnation pour viol, ta vie s’en trouve définitivement ruinée la plupart du temps).



Est-ce que, par exemple, si je couche avec une fille en croyant qu’elle est stérile ou qu’elle prend la pilule, parce que je ne veux absolument pas de descendance, elle m’annonce après “ah au fait je suis fertile, je vais peut-être avoir un enfant de toi”, c’est un viol ? Parce qu’après tout, moi non plus, si j’avais su, j’aurais pas consenti, en pareil cas…



Les petits et les gros mensonges sont légions en matière de cul, il faut bien l’admettre même si c’est pas joli-joli. La question est très compliquée et la décision de la cour de cassation vient ouvrir plus de questions qu’elle ne donne de réponses.


Le 15/02/2019 à 16h 39







trOmAtism a écrit :



La on parle d’une personne qui se fait passer physiquement pour une autre personne jusqu’a la fin de l’acte.







On a bien compris, mais pourquoi l’aspect physique serait plus important qu’un autre ? Les femmes ont eu un rapport sexuel avec exactement l’homme auquel elles parlaient sur internet. C’est le même gars, il leur a juste menti à propos de lui-même et notamment de son aspect physique. Elles pensaient coucher avec un beau gosse dans la force de l’âge, et en fait le gars est vieux et moche. Mais c’est le même gars avec lesquelles elles ont passé des nuits à discuter par messagerie instantané. Il n’a pas couché avec des filles draguées par un ami à lui ou autre. Il a menti sur son physique, c’est un peu différent tout de même.







CounterFragger a écrit :



Il n’y a que toi ici pour l’accuser de prétendre que les victimes l’ont “cherché”. Tous ceux qui savent lire autrement qu’en diagonale condamnent bien le viol, mais sont estomaqués que ces femmes aient pu se mettre en danger (se laisser attacher nues !) d’une telle manière sans jamais avoir rencontré le type, dont le profil des plus “parfaits” aurait pu leur mettre la puce à l’oreille. Leur “détresse” n’excuse pas leur manque complet de jugeote.







Je ne suis pas d’accord avec toi : ce type elles ne l’avaient certes pas rencontré IRL, mais elles le connaissaient, depuis longtemps, elles avaient longuement discuté avec lui, elles avaient eu le temps de tomber amoureuses, c’était pas un gars rencontré une demi-heure avant sur Tinder. Franchement quand je rencontre en vrai pour la première fois une personne avec lequelle je suis ami depuis des mois, je pars pas non plus du principe que c’est p’tèt un serial killer. Certes je me fais pas attacher nu (parce que c’est pas le but de la rencontre) mais sincèrement… je trouve pas que ces femmes aient commis une “faute” ou quoi que ce soit du genre.







Tarvos a écrit :



Par contre je ne comprend pas l’acceptation de ces filles, elles aiment peut être la domination / l’humiliation, mais elles sont peut être mal dans leurs corps et ne trouvent pas le bonheur dans le monde réel.



Ben c’est un kif comme un autre. Les jeux de domination avec quelqu’un qu’on aime ça peut être terriblement excitant et super chouette franchement.







Kiurg a écrit :



Attends t’es vraiment en train de comparer toi qui te fais baratiner pour quelque chose qui n’a dérangé personne sur le moment, à un acte forcé où des femmes étaient en train de flipper leur mère en face d’un mec qu’elle connaissait pas une fois chez lui ? Et derrière tu insinues que j’ferais pareil par un vieux trait d’humour ? Mais va mourir pauvre tocard.







Euh… Jcrois que tu as pas compris ce qui s’est passé. Elles ont pas été attachées de force hein. Elles ont été attachées de leur plein gré, dans un jeu qu’on appelle le bondage et elles ont eu un rapport sexuel désiré et apprécié sur le moment. Sauf qu’après l’acte, le type leur retire le bandeau et là, stupeur : alors qu’elles croyaient avoir couché avec un jeune beau-gosse, elles découvrent qu’elles viennent de coucher avec un vieux tout moche. Elles se sentent alors trahies, trompées, et violées au sens où “si elles avaient su, elles auraient pas donné leur consentement”.



D’où la question délicate à poser : à partir de quel moment on considère que la tromperie est assez grave pour dire “même si le rapport sexuel a été désiré, à partir du moment où il a été désiré sur la base d’une tromperie, le consentement n’est plus valable” ? C’est ça qui est en jeu et qui est très délicat à gérer.


Le 15/02/2019 à 15h 12







taxalot a écrit :



Tout le monde se prétend comme cherchant l’amour sur les sites de rencontre.



 Un homme qui indique chercher une relation longue durée, pour au final se contenter de coups d’un soir, est il un violeur ?







C’est effectivement toute la difficulté d’un tel jugement. À partir de quel niveau de tromperie on considère que le consentement est vicié ?







Kiurg a écrit :



Quand à ta question, je ne vois pas du tout le rapport avec cette histoire d’un vieux dégueulasse qui piège sciemment des femmes pour les violer. Soit tu es totalement hors-sujet et alors ok, soit tu essayes de faire un parallèle très dangereux… Et sinon bin ça s’appelle juste un menteur quoi.







Sa question est complètement en rapport avec cette histoire… que le gars soit un “vieux dégueulasse”, c’est à dire qu’il soit vieux et pas très sexy, n’a pas à être retenu contre lui. Et crois-moi tu le deviendras toi aussi un jour, vieux, frippé, la peau flasque et les cheveux dégarnis. Et tu seras bien content que la loi s’applique de la même façon pour toi que pour un jeune beau gosse à la voix suave. Tes jugements de valeur sur le physique d’une personne te regardent mais ne motivent pas une décision de justice.



Mais justement, tu dis “ça s’appelle juste un menteur quoi”. C’est exactement ce qu’a fait ce type : mentir pour obtenir une relation sexuelle. La question est donc : est-ce que toute relation sexuelle obtenue sur la base d’un mensonge constitue alors un viol ? Et si non, où se trouve la limite ? C’est éminemment compliqué.







trOmAtism a écrit :



coup d’un soir –&gt; si il y a CONSENTEMENT entre les personnes = OK   .



La, il y a consentement mais sur de la tromperie, donc pas de consentement au final.  Donc viol.







C’est justement toute la difficulté que soulève ton interlocuteur : à partir de quel niveau de tromperie on considère qu’il y a pas consentement ? Si tu couches avec une fille qui te fait croire qu’elle a une villa à Marrakech, et en fait il s’avère qu’elle a juste un T2 à Melun, il y a viol ou pas ? C’est une tromperie sur sa personne après tout… Et si tu dis à une fille que tu l’aimes profondément et que tu resteras à ses côtés, alors que tu as la ferme intention de te barrer sans laisser d’adresse au petit matin, est-ce un viol ? Et si elle te dit qu’elle prend la pilule, alors qu’en fait non et qu’elle cherche à se faire un bébé toute seule, est-ce un viol ? Tout ça, ce sont des tromperies. Savoir si c’est de nature à vicier le consentement, c’est extrêmement délicat. Où se situe la limite ? Pour un juriste, c’est une vraie question, et la réponse n’est pas claire à la vue de cet arrêt de la cour de cassation.


Le 01/02/2019 à 20h 17







fred42 a écrit :



Il n’aurait pas eu la majorité aux législatives, il aurait dû faire des alliances et prendre une partie du programme de ses alliés, mais là, pourquoi le ferait-il ?







Parce qu’il est censé représenter le nouveau monde, une nouvelle façon de faire de la politique, prendre les meilleures idées à gauche et à droite, machin tout ça, on nous l’a suffisamment seriné.



Anecdote : lorsque Chirac s’est retrouvé contre Le Pen en 2002, Bayrou - dont le parti était allié à l’UMP aux législatives et dont il était acquis qu’il aurait des ministres au gouvernement - a été le voir pour lui conseiller de faire un gouvernement d’union nationale, au vu des circonstances. Chirac ne l’a pas écouté et déclarera, plus tard, que c’était un de ses regrets.



Ce coup-ci, non seulement ils n’ont pas essayé, ni même envisagé le truc, mais ils n’essayent même pas, dans le cadre d’un gouvernement standard, de chercher un tant soit peu le compromis avec les autres partis politiques, ou même seulement d’écouter et d’amender leurs projets quand on leur dit qu’ils vont vraiment trop loin.



En ce moment même, on a Charles de Courson, qui est quand même pas n’importe qui, fils de résistant, petit-fils de déporté, député de droite (pas un affreux gauchistes anar forcené) depuis 20 ans et vraiment pas habitué aux buzz, aux excès ou aux lumières des médias, qui déclare, les larmes aux yeux, que la loi anti-casseur lui rappelle Vichy et qu’il faut absolument se réveiller, et ça les fait même pas tiquer un petit peu chez LREM, aucune remise en question, aucune recherche de compromis, tout va bien…



Je dis pas que Macron doit faire du Mélenchon sous prétexte qu’il a fini face à Le Pen, mais tout de même… quand on prétend avoir une nouvelle manière de faire de la politique et vouloir moderniser la démocratie, qu’on doit son élection aux électeurs de tous bords qui ont “fait barrage” face à “l’hydre fasciste”, s’inspirer des démocraties parlementaires à scrutin proportionnel en mettant un peu d’eau dans son vin, ça me paraît pas trop demander…


Le 01/02/2019 à 15h 33







fred42 a écrit :



Je veux aussi ce soir avoir un mot pour les Français qui ont voté pour moi sans avoir nos idées. Vous vous êtes engagés et je sais qu’il ne s’agit pas là d’un blanc-seing. Je veux avoir un mot pour les Français qui ont voté simplement pour défendre la République face à l’extrémisme.







Cette posture a tenu approximativement 12 secondes. Depuis c’est “vos gueules je suis élu je décide c’est ça la démocratie, bac+2 les enfants”.


Le 29/01/2019 à 18h 33


Lordtoniok a dit:


Quel créneau ? Le créneau de Quake2 et Battlefield 5 ? C’est un tout petit créneau…


Le créneau de “on a des vraies nouveautés à montrer, on montre une vraie nouvelle génération”. Des trucs qui se voient. OK pour l’instant c’est peu exploité, et nul peut dire si ça le sera correctement à l’avenir. Mais nvidia a une techno. Une techno dont l’effet est immédiatement visible, à l’œil nu, améliorant perceptiblement les graphismes.



AMD de son côté est à la traîne, avec pas grand chose de concret à montrer. Le HDR en pratique ça saute pas vraiment aux yeux, la Radeon VII est aussi chère qu’une 2080 pour des perfs similaires mais sans avoir de vraies nouvelles technos sympa pour justifier le prix en impressionnant la galerie… tu sens qu’ils rament à rester “relevant” pendant que nvidia avance.



Si Quake2 et Battlefield5 sont des petits créneaux, “rien” c’est encore plus petit, pour le coup.

Le 29/01/2019 à 18h 14

AMD semble quand même bien bien à la ramasse et n’a pas grand chose d’impressionnant à proposer. C’est bien dommage parce que ça permet à nvidia de s’en mettre plein les fouilles avec des tarifs délirants pendant ce temps, étant seuls sur le créneau.

Le 19/01/2019 à 16h 36







js2082 a écrit :



Mauvaise langue, tu vois bien que c’est une erreur de typo, surtout que le lien se réfère bien à la CEDH



Après, on peut aussi faire les stats coté CJUE: c’est pas plus reluisant pour la France.<img data-src=" />







J’ai un peu de mal à croire à l’erreur de frappe que tu as répété dans tous tes commentaires sur le sujet.



Du reste, tu devrais savoir que la CEDH ne tape pas sur les doigts de la France pour son excès de liberté d’expression, d’une part parce que globalement la France a beaucoup de défauts mais pas celui-là, d’autre part parce que ce n’est pas dans ses compétences.


Le 18/01/2019 à 01h 39







js2082 a écrit :



Tu sais, c’est pas parce que tu prétends que le cheval noir sur lequel tu es est banc que celui-ci est blanc pour autant…

Allez,[url=https://www.echr.coe.int/Documents/CP_France_FRA.pdf] un petit lien de nos amis de la CJUE







À partir du moment où tu confonds CJUE et CEDH, on va éviter de se fier à ton avis de grand juriste…


Le 15/01/2019 à 05h 24


(quote:39007:Master Of Bandwidth)
La vitesse de Facebook etc. … ne s’améliorer


10Gbps jusqu’au backbone Free, 128kbps jusqu’à Google. :D

Le 15/01/2019 à 05h 10

Attends, c’est quoi cette histoire d’horloge, y a pas de buffer sur un ampli qui prend en entrée un signal numérique ??



En plus, bon, avant d’avoir un jitter perceptible par l’oreille humaine faut y aller quand-même…

Le 15/01/2019 à 04h 48


Groupetto a dit:


C’est pas faux, mais y’a quand même des fonctionnalités en plus. Dont on ne sait pas si elles serviront un jour, certes…Mais au moins ils sortent une carte dans leur nouvelle gamme qui a de bonnes perfs à un prix (plus) raisonnable. C’est mieux que rien ;)


Le truc, c’est qu’il est difficile de croire que la 2060 pourra réellement permettre d’exploiter ces fonctionnalités. Peut-être le DLSS à la rigueur - mais ça reste à voir - mais pour le Ray-Tracing ça paraît mal engagé… une 2080 a déjà du mal à tenir les 60fps en 1080p avec le ray-tracing dans BF5 dans certaines scènes (en low rtx et medium rtx, ça passe juste juste avec parfois des chutes à 58-59fps), sachant qu’en low il est difficile de distinguer à l’œil nu une différence avec de la rasterisation pure…



Et ça c’est pour le premier jeu, en principe avec le temps les jeux ont plutôt tendance à devenir plus gourmands que moins gourmands… Et bien sûr je parle de tout ça après le patch de performances de décembre.



Il est très difficile de croire dans ces circonstances que la 2060, qui est significativement moins puissante, pourra raisonnablement donner satisfaction en ray-tracing, à moins d’être prêt à abandonner l’idée de jouer à 60fps constant, ou d’abandonner le 1080p. Or du 1080p60 en 2019-2020 sur une carte à minimum 370€ (on se méfie des prix annoncés qu’on ne retrouve pas toujours en pratique), c’est quand-même l’absolu, absolu minimum, le truc qui doit pouvoir passer haut la main.

Le 27/12/2018 à 23h 49

Vu d’ici, n’ayant pas acheté de SSD (en standalone je veux dire, hors ce qui est inclut à un PC complet) depuis mon Crucial M4 de 128Go en 2012, tous les SSD me paraissent abordables, aujourd’hui, en comparaison…



Sinon, c’est normal qu’entre mon Crucial M4 de 2012 en SATA sur mon PC de bureau, et mon SSD NVMe sur PC portable, je ne constate pas, à l’usage quotidien, de vraie différence ?



Je veux dire, je ne doute pas qu’en faisant un bench je verrais une différence, mais au lancement de Windows, des logiciels, des fichiers… j’ai pas l’impression de constater un gain perceptible de réactivité. Et c’est là que j’ai envie de demander : le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Les pouillèmes de millisecondes peu perceptibles à l’œil nu méritent-ils vraiment de mettre plus d’argent dans une solution sur PCI Express ? Je dois dire que je n’en suis pas vraiment convaincu…

Le 21/12/2018 à 14h 49

C’est marrant cette tendance chez Intel et AMD de réutiliser les vieux noms qui ont fait leur gloire pour l’entrée de gamme. Je me demande quel est le raisonnement marketing derrière.

Le 19/12/2018 à 22h 46







Jarodd a écrit :



On est d’accord que cette limite est quand même assez haute non ? Ca fait ~1.1 Go par seconde. Si c’est un débit réel, n’importe quel téléchargement est instantané ! Je ne sais même pas si un disque dur peut tenir cette charge en écriture  <img data-src=" />









Nope un disque dur à plateau ne le peut pas. Un SSD, ça dépend de la génération, connectique etc. Mon Crucial M4 en est incapable avec ses 325Mo/s en moyenne et 346Mo/s comme pointe absolue, mais un SSD dernière génération en NVMe doit pouvoir.


Le 12/12/2018 à 00h 52







fred42 a écrit :



Comment connectes-tu ton boîtier télé à ta box ?



Je pense qu’il y a moyen d’utiliser ton câble Ethernet pour connecter ton ONT à la One.



Sinon, comme tu es riche puisque tu as une maison avec un étage, prends toi la Delta ! <img data-src=" />







Je suis pas riche je suis provincial. <img data-src=" />



Ton idée implique de faire courir un câble ethernet dans toute la maison : il faut le brancher à l’ONT, le sortir du bureau, le faire descendre les escaliers, traverser l’entrée, le faire entrer dans le séjour, longer le plafond et le faire redescendre au meuble TV… merci mais non merci. <img data-src=" />



Sinon, une double-box standard se connecte bien par CPL ou wifi.


Le 11/12/2018 à 18h 19

Mon ONT est dans mon bureau, à l’étage. Ma télé au rez de chaussée, dans le séjour. Je vois vraiment mal comment je suis censé faire avec cette Freebox One. <img data-src=" />



Bon de toute façon je compte pas revenir chez Free tant que j’ai pas eu de vraies garanties sur la qualité de leur réseau. Il y a eu trop d’abus de ce côté là et d’ailleurs, le transit vers les US continue à être sous-dimensionné le soir.

Le 05/12/2018 à 13h 13







JCDentonMale a écrit :



J’espère que dans votre dossier vous mentionnerez bien que le fait que leur agrégation ADSL + 4G n’est en fait qu’un load balancing (les débits ne sont jamais cumulés)







Tu es sûr de ça ? Xavier Niel disait l’inverse hier sur France Info.


Le 29/11/2018 à 04h 48







megadub a écrit :



Pas du tout, les FAI ont toujours payé pour la diffusion mais surtout pour les options catch up. T’as tout faux là ;)







Non, ils ont toujours reçu gratuitement toutes les chaînes et payaient éventuellement pour les services replay. La plupart des chaînes payent même pour être diffusées. La plupart des chaînes ne sont pas du tout en position de force par rapport aux opérateurs : elles ont absolument besoin d’être repris par un maximum d’opérateurs pour survivre car leur survie dépend à 100% de leur audience (qui fixe le prix des pubs). Certaines petites chaînes ont du supplier pour être reprise par certains opérateurs. Non seulement ça, mais il est de notoriété publique que beaucoup de chaînes rajoutent un billet pour être bien classées dans la numérotation des chaînes, parce que se retrouver en 40 ou en 200, c’est pas du tout pareil pour l’audience, et les places sont chères.



Il n’y a que TF1 qui a demandé à être payé pour être repris, avec des négociations qui ont duré de 2015 à 2018, parce qu’ils sont dans une position de force particulière (surtout que la coupe du monde s’annonçait), et même là ça a fait scandale. Et d’ailleurs je crois qu’ils n’ont pas obtenu gain de cause auprès de Canal, Orange et Free : les opérateurs ne payent finalement que pour le replay, et pas pour le flux. Et seulement depuis cette année.



À titre d’exemple, du temps où il existait une chaîne “FreenewsTV”, elle payait un peu plus de 6000€/an pour être diffusée par Free. J’avais entendu circuler des chiffres à peu près similaires (mais un peu plus élevés) pour feu-la chaîne Nolife (RIP), de l’ordre de 600-800€/mois.



Il y a une exception, ce sont les chaînes comprises dans un pack payant : elles peuvent négocier d’être payées par l’opérateur en faisant valoir qu’elles rapportent du blé en donnant de la valeur au pack pour attirer des abonnés.



Mais les chaînes de base payent plusieurs milliers d’euros pour être diffusées sur l’adsl/fibre, et c’est plus cher sur le câble, et encore beaucoup plus cher sur le satellite (il y a une dizaine d’années j’avais entendu dire que sur le sat ça se comptait en centaines de milliers d’euros par an)



Le modèle économique des diffuseurs télé, que ce soit en câble, en sat ou en IPTV, c’est de se faire payer aux deux bouts : par la chaîne et par l’abonné.


Le 28/11/2018 à 04h 41







megadub a écrit :



Non, ça ce n’est pas vrai parce qu’il doivent payer les chaines pour avoir l’autorisation de les diffuser et surtout d’avoir les options de catch up. Sans option TV, il ferait donc moins de marge parce que c’est justement sur cette partie qu’ils émargent le plus, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils gueulaient quand TF1 réclamait une forte augmentation du tarif.







Ben c’est un peu ce que je dis. Les chaînes PAYENT pour être diffusées. Et en plus les abonnés au FAI payent souvent des chaînes payantes et des abonnements replay. Donc l’opérateur se fait payer aux deux bouts et effectivement, marge un max. C’est pour ça qu’il n’a aucun intérêt à fournir une offre moins chère sans télé, à part pour dire “si vous voulez, aussi, on peut vous proposer la télé en option, pour 5€ de plus lol”.



S’agissant de TF1 il ne s’agissait pas d’une “augmentation du tarif” : il s’agissait de faire payer et c’était une nouveauté. Jusqu’alors, les opérateurs obtenaient les chaînes de TF1 gratuitement. Et on ne sait pas exactement en quoi consiste l’accord mais il semble qu’en gros, les opérateurs reçoivent les chaines du groupe TF1 gratuitement mais payent pour les services de replay.



Mais ça c’est déjà une situation exceptionnelle : “avoir les chaînes du groupe TF1 gratuitement” c’est déjà un privilège… pour TF1. La plupart des chaînes payent pour être reprises par les opérateurs.



C’est ça qui est fantastique pour l’opérateur : fournir un service télé même gratuit lui rapporte quand-même de l’argent.


Le 26/11/2018 à 03h 38







letter a écrit :



Et tu paies moins que si tu t’en servais?

 

Quand je me suis inscrit, que je le prenne ou pas, même prix. C’est “offert” on m’a dit. Du coup, je comprends “tu le paies de toute façon.” J’avais une offre sans TV à 5€ de moins chez Numéricable en 2008 quand j’étais sur Paris. Elle me manque au final.



J’ai un routeur derrière également, d’où mon désir de n’avoir “que” Internet.









Les FAI n’ont pas trop d’intérêt à t’offrir une offre sans TV moins chère, parce que la TV ne leur coûte à peu près rien (donc te filer une offre sans TV ne leur fait faire à peu près aucune économie). Pire : la TV leur rapporte (parce qu’avec un peu de chance tu vas bien te laisser tenter par un pack de chaînes payantes ou un abonnement de replay sur la box - en plus, plus ils ont d’abonnés TV plus ils peuvent réclamer de se faire payer par les chaînes pour se faire reprendre).



La seule raison pour laquelle certains font une offre sans TV moins chère, c’est pour créer artificiellement de la segmentation. Autrement dit, ils pourraient faire une offre avec TV pour le même prix en faisant la même marge, mais alors les gens prendraient pas l’option. C’est un peu l’équivalent du fabricant de CPU qui désactive sciemment un cœur et vend le CPU sur le marché du milieu de gamme. Pour justifier de vendre le haut de gamme (avec tous les cœurs activés) plus cher.



Du coup si les FAI viennent à généraliser le choix entre une offre avec ou sans TV, il y a de fortes chances que ça fasse plutôt monter les prix moyens : l’offre sans TV se retrouvera au prix de l’ancienne offre qui comprenait la TV. Et la nouvelle offre avec TV sera plus chère qu’avant.


Le 14/11/2018 à 13h 18







Rozgann a écrit :



Mais si je comprends bien ce que tu dis, ils vendent déjà à perte les abonnements fixes en se rattrapant sur les services annexes type VOD. Donc moi, qui n’utilise aucun service, j’ai déjà un prix d’abonnement “subventionné” par les autres abonnés qui paient des services ? C’est bien ça ? Je voyais pas les choses comme ça.







Pas vraiment à perte, mais disons que pour eux, te filer de la télé ne leur coûte quasiment rien et peut rapporter gros. Donc une offre significativement moins chère sans télé, ce serait une offre sur laquelle ils feraient nettement moins de marge.


Le 14/11/2018 à 02h 16







OB a écrit :



Franchement…. c’est un peu ça , pour les FAI grand public, non ?







Roh t’es dur. <img data-src=" /> Globalement le gigabit, Orange le tient à peu près vers les principaux opérateurs français et européens, pour l’instant, en tout cas chez moi. Après, peut-être qu’il faut que je remercie tous les gogos sur le même OLT que moi qui prennent une offre 1Gbps mais se connectent à leur box avec une clé wifi compatible 802.11g. Je suis sûr qu’il y en a. <img data-src=" />


Le 14/11/2018 à 00h 24







OB a écrit :



Aujourd’hui la limitation c’est le streaming : le cas d’usage max, c’est un 23 flux à 25Mbps chacun (cas d’une colloc un soir de novembre pluvieux en 4k).







Je suis même prêt à admettre que tu peux avoir envie/besoin de pousser un peu plus loin quand tu es geek, qu’à 100Mbps tu te sentes encore un peu à l’étroit, mais par contre, 1Gbps, j’ai l’impression que pour l’heure ça couvre tous les usages actuels ou envisagés pour le grand public (y compris PME non-spécialisées IT). Le 10Gbps finira sans doute par se justifier, mais pour l’heure ça me paraît tout sauf urgent. Et disproportionné vu ce que ça implique de redimensionnement du réseau de collecte de chaque opérateur. ‘pas oublier que pour que le 10Gbps ait du sens en bout de ligne chez les clients, et à partir du moment où on compte avoir plus de 2-3 clients simultanés, faut des réseaux de collecte capables de gérer du Tbps, avec des liens de peering et de transit à la hauteur. Si c’est juste pour pouvoir faire un concours de celui qui pisse le plus loin sur le FTP de son FAI entre 2 et 3h du matin quand tout le monde dort, ça limite encore plus l’intérêt.


Le 12/11/2018 à 22h 57







eureux a écrit :



Du 10Gbps, tu peux imaginer les systèmes de NAS ou le réseau deviens transparent niveau perf, ensuite 2 versions:




  • Du 10Gbps sur le réseau local: Que le SSD soit dans la tour ou le NAS, cela tourne pareil.

  • Du 10Gbps pour internet: La même chose, dans le cloud, donc la disparition des NAS physique au profit de services type NAS. 



    Le plus sensible à ce niveau, c’est un accès type Filesystem, c’est + sensible que des flux video, même UHD.







    Honnêtement c’est déjà quasiment le cas avec du gigabit. À ce stade tu es presque plus emmerdé par les temps d’accès (le ping) que par les débits. À 1Gbps, tu exploses déjà le débit des disques durs 7200rpm, et certes tu fais pas aussi bien qu’un SSD mais tu es grosso-modo déjà à la moitié d’un bon vieux Crucial M4 en écriture aléatoire. Là encore c’est davantage le temps d’accès qui va définir le sentiment de fluidité que le débit proprement dit.



    Je laisse de côté le réseau local car le 10Gbps est déjà disponible pour ceux qui veulent. Mais pour internet, concrètement, en situation réelle, as-tu déjà vu beaucoup de situations où avec ton 1Gbps sur internet, tu t’es déjà dit “rah, ça va pas assez vite, si seulement je pouvais avoir 10x ce débit…” ?



    Franchement à 1Gbps, on a déjà quelque chose de “close enough” par rapport à du local du point de vue des débits. Quand je transfère un truc, c’est finalement plus ma connexion le principal goulet d’étranglement, et c’est le cas de la majorité des gens car même en réseau local, le 10Gbps est encore rare. Je me demande bien quel usage concret tu envisages pour lequel 10Gbps changerait vraiment quelque chose au quotidien, et qui en revanche n’est pas sensible au ping.



    Bien-sûr, tu peux me rétorquer que au lieu de prendre 1h23 pour télécharger 5To d’archives, ça ne te prendrait que que 8minutes20. Dans l’absolu c’est vrai. Mais en pratique, y a-t-il des situations concrètes dans lesquelles le temps que tu mets à télécharger 5To de données représente un inconfort tel qu’il entrave significativement ton travail ou ton utilisation du PC ?



    Parce que le fait que tu parles du 10Gbps en local comme d’une hypothèse me laisse supposer que tu n’es pas équipé en 10Gbps en local déjà à la maison. Alors sur internet ??



    Perso je trouve ça juste incroyable, déjà, qu’on ait un débit internet identique au débit supporté par la plupart des réseaux locaux.


Le 11/11/2018 à 23h 30







Patch a écrit :



Historiquement, ce sont les hausses de débits qui ont permis la création de nouveaux services. Ne refais pas le passé stp.

Avant la THD, le streaming n’existait pas, même à l’état de projet. C’est suite à son développement que l’idée du streaming a pu apparaître et se développer. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.







De quoi ? Comment tu peux raconter des contre-vérités pareilles avec un tel aplomb ? J’ai commencé la webradio (donc du streaming audio) avec un modem 56k, j’envoyais au service Live365 qui redistribuait, au bitrate fantastique de 24kbps (en mp3, oui c’était cracra). Game One proposait ses émissions en streaming en realvideo dès 2000 voire en 1999, le THD était encore un doux rêve et l’ADSL n’était disponible qu’à Paris pour une poignée de clients. Netmeeting était inclut à Windows dès Windows95 OSR2, donc 1996. C’était déjà du streaming vidéo. Alors que le DOCSIS 1.0 n’avait même pas encore été standardisé. RealAudio a été conçu dès le départ comme un format dédié au streaming et est sorti en avril 1995. RealVideo a suivi dès 1997. RealVideo fonctionnait avec un bitrate à partir de 19Kbps. Le truc était conçu pour pouvoir fonctionner sur un modem 28k (même pas 56k, juste la moitié).



Comment tu peux dire que le très haut débit a été nécessaire pour inventer le streaming ? Ça n’a aucun sens. Le streaming, tant audio que vidéo, est en projet depuis aussi longtemps qu’il existe un internet grand public, et même avant si on pense aux projets initialement basés sur l’analogique.


Le 11/11/2018 à 20h 12







Mihashi a écrit :



C’est pas comme ça que ça fonctionne en général, car aucune entreprise ne prendrait le risque de développer une technologie inutilisable…

Ce sont les fournisseurs de réseaux qui créent des offres surdimensionnées, qu’ils arriveront toujours à vendre à certains (pros, geeks, etc.), alors seulement, les technologies pourront se développer.







Au contraire, historiquement, les technos qui marchent commercialement sont celles qui répondent à un besoin. Chaque fois que des gens tentent d’apporter une tech à un besoin qui n’existe pas en disant “vous trouverez bien un truc à en faire”, ça bide.



Typiquement sur le haut-débit, l’usage qui attendait d’avoir du débit pour décoller, mais qui existait déjà sur le principe, c’était le téléchargement de musique et, un peu plus lointain mais on y croyait déjà, le streaming vidéo (à l’époque on pensait particulièrement à la vidéoconférence, plutôt qu’à YouTube, mais par exemple la chaîne de télé Game One mettait toutes ses émissions en streaming sur son site dès 1999-2000, en realvidéo dégueulasse).



Pour le THD, c’est principalement la vidéo HD et l’auto-hébergement.



Toutes ces technos précèdent la disponibilité de la bande-passante pour s’en servir dans de vraies bonnes conditions.



Mais je ne vois pas quelle techno attends le 10Gbps pour décoller. J’ai même du voir laquelle attends vraiment le 1Gbps.


Le 11/11/2018 à 19h 00







tintin84 a écrit :



et créer les usages de demain dès aujourd’hui.







C’est pas le rôle des fournisseurs de réseau ça, c’est le rôle des fournisseurs de services sur internet. Aux créateurs de service d’imaginer de nouveaux usages (VR ou je ne sais quoi) et de dire “ah mais merde, pour faire ça, il nous faudrait plus d’1Gbps de bp par personne”. Et c’est là que tu as des gens qui s’amènent avec une technologie pour répondre à un besoin qui existe. Pour l’instant, personne n’a encore imaginé ces usages. Donc vous demandez à ce que des boîtes commercialisent un service qui ne sert littéralement à rien. Pas étonnant qu’elles ne soient pas pressées.


Le 10/11/2018 à 14h 07







ErGo_404 a écrit :



Mais encore une fois ce n’est qu’un usage qui consomme beaucoup de bande passante et qu’on n’imagine pas forcément aujourd’hui justement parce que ce n’est pas possible.







Je ne dis pas qu’il est impossible de trouver le moindre usage futur à du 10Gbps, ça finira sûrement par venir, mais ça ne me paraît pas être une urgence compte tenu du fait qu’on a stagné pendant 10 ans à 10Mbps pour passer finalement à 100Mbps et que 2 ans plus tard on est déjà passé au 1Gbps. On a gagné deux ordres de grandeur en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, et très honnêtement, pour l’heure, les usages ont encore du mal à suivre le 1Gbps, il y a très peu de cas où le 100-300Mbps est insuffisant et où le 1Gbps est vraiment nécessaire pour un usage donné. Alors le 10Gbps, ça me paraît pas mal prématuré. Je ne suis pas sûr que décupler les débits tous les 2 ans sur les offres “grand public” (y compris pro mais en dehors des offres sur-mesure ou dédiées) soit une nécessité et j’ai pas l’impression pour l’heure que les usages arrivent à suivre.



Typiquement tu parles de Shadow, qui est un système particulièrement exigeant puisque tout est déporté et que, ciblant les gamers ,il demande une qualité vidéo optimale, avec un ping minimal, une fluidité absolue pour une image très complexe et toujours en mouvement (incomparable avec de la bureautique qui permet des ratios de compression beaucoup plus élevé). Et pour autant que je sache, ça tourne nickel à 40Mbps. Soit 25 en simultané sur un seul lien gigabit.



À mon sens, les FAI devraient plutôt se concentrer sur l’amélioration de leur backbone, d’autant que tu as encore des liens de peering entre AS qui tournent eux-même à 10Gbps. C’est bien joli de vouloir donner du 10Gbps à tout le monde, mais si c’est pour qu’un seul client du FAI puisse vraiment l’utiliser à la fois, ça n’a pas beaucoup d’intérêt.


Le 10/11/2018 à 03h 54







ErGo_404 a écrit :



On pourrait par exemple multiplier les postes type shadow, c’est à dire avec une machine pourrave qui ne fait que de l’affichage local et le serveur qui gère l’OS et les performances. Ca permettrait de renouveler bien moins souvent le matériel local et de mutualiser côté serveur.

Cet usage typiquement n’est pas possible dans de bonnes conditions dans une boîte de 30 personnes avec une connexion 100 ou 300 Mbps. Même avec 1Gbps ça risque d’être short.







Dans mon jeune temps, on appelait ça un mainframe et des terminaux. C’est pas vraiment neuf comme usage, en fait ça précède de beaucoup l’installation des ordinateurs personnels en entreprise.



Je demande à voir des boîtes qui expriment effectivement un intérêt à avoir un mainframe sur internet, 30 terminaux dans leurs locaux, reliés par un unique lien FTTH, et devant sucer 340Mbps chacun tous simultanément. D’autant que si tu fais une dumbbox style Shadow, a priori tu as juste besoin d’un flux vidéo, puisque tu déportes déjà les données sur internet, en même temps que la puissance de calcul. Ou alors tu veux déporter un et pas l’autre, mais là encore je demande à voir qui réclame vraiment ça en pratique.



En général, une bonne tech, c’est celle à laquelle on a réfléchi pour résoudre un besoin qui se posait. Là j’ai l’impression que vous réfléchissez à d’éventuels besoins pour justifier la techno (quitte à réinventer le mainframe IBM). Alors oui il y a sûrement des grosses boîtes pour lesquelles ça se justifie mais c’est clairement pas sur les offres Livebox/LiveboxPro que ça peut avoir du sens. Et quand tu as besoin de débits pareil, tu as besoin d’un débit dédié, d’un GTR etc. bref tu prends du FTTO.


Le 10/11/2018 à 03h 40







Patch a écrit :



C’est bien connu, tu représentes 100% des usages possibles, même pros <img data-src=" />







Orange parle assez clairement des particuliers. Pour les pros, il y a toujours moyen de moyenner. Surtout pour des pros qui auraient besoin de 10Gbps. Au pire tu fais de l’agrégation de liens.


Le 09/11/2018 à 02h 53







dylem29 a écrit :



Déjà moi, en Wi-Fi, je plafone à 500 méga avec un routeur  Linksys, alors 10Gbps…



Après, pour passer en 10Gbps, il faut juste appuyer sur un bouton, non? Du côté opérateur je veux dire, la fibre c’est de la lumière donc théoriquement y’a pas de limite.



Mais c’est vrai que 10Gbps, on va arriver à un moment ou c’est le PC qui ne va  pas être assez puissant pour la connexion.







La fibre elle-même a sûrement une limite mais on ne la connaît pas encore. Ce qui définit la limite à l’heure actuelle, ce sont les équipements de chaque côté de la fibre, eux n’ont pas des perfs illimitées.