Exact, j’ai simplifié à outrance. Mais bon si l’article 2 est voté conforme il ne reste plus que le CC et encore parce que le Président ne pourra pas se dédire ; ça fait froid dans le dos.
Le
05/05/2015 à
22h
05
En fait quand tu t’abstiens (ou que tu as piscine), c’est mauvais pour la démocratie. Quand un parlementaire s’abstient, c’est une stratégie complexe et combative qui repose sur la probabilité que le chat de Schrödinger se passe la patte derrière l’oreille pour changer le spin de la particule qui pourrait lui être fatale.
C’est du très haut niveau, c’est pas pour le peuple.
Le
05/05/2015 à
21h
32
Je ne juge pas la personne mais son travail en tant que parlementaire sur ce texte et là désolé mais c’est limpide. Ensuite faire évoluer un texte qui passe en urgence et qui maintenant a été voté à l’Assemblée nationale, pour un député, ça me semble plus relever d’un procédé occulte que du circuit législatif documenté.
La CMP (7 chances sur 577) pour avoir l’occasion peut-être de remettre en cause des points qui n’auraient éventuellement pas été votés conformes par le Sénat, ça n’est plus de la stratégie, c’est un jeu de hasard.
Le problème c’est qu’avec ce jeu il n’y a pas de gain mais un risque de perte et rien de moins que nos libertés fondamentales.
Permets-moi donc de considérer que son travail de parlementaire en de telles circonstances est indigne de son mandat et des enjeux.
Le
05/05/2015 à
21h
13
C’est lui le législateur donc attendre passivement pour juste faire le vote solennel c’est une attitude de godillot. Son boulot c’est de contrôler le texte, d’apporter des corrections et des améliorations dans l’intérêt général sans mandat impératif. Si le législateur ne le fait pas, qui va le faire alors ?
Le
05/05/2015 à
21h
10
Moi aussi j’ai un sondage (en fait c’est pas un sondage c’est arbitraire mais difficilement contestable) : 99,9% de la population n’a pas lu le projet de loi. Ensuite ce projet de loi a été vendu comme une loi contre le terrorisme, ce qui est faux, d’autant que tous les terroristes de ces dernières années étaient connus donc côté détection ça marchait bien, en revanche c’est après que ça se gâte.
La solution : essayer de détecter plus avec plein de faux positifs plutôt que de donner les moyens de faire de la vrai surveillance utile en donnant en particulier les moyens humains aux services après détection" />avec comme victime collatérale les frontons des monuments publics sans parler du budget qui ne suivra pas dans tous les cas. Ça a été bien packagé avec la servilité habituelle des médias mainstream plus un sondage pour emballer le tout, comme d’habitude " />
Le
05/05/2015 à
20h
38
Désolé mais j’ai du mal à être d’accord. Dans la mesure où il prétend ne pas apprécier l’ensemble du texte et que des corrections sont nécessaires, voyons les possibilités :
[ ] Faire son travail de parlementaire (analyser le texte et amender en commission, si possible, puis en séance)
[ ] Dire c’est pas bien et se répandre dans les médias
[ ] J’ai piscine
Plusieurs réponses sont possibles.
Le
05/05/2015 à
20h
14
Je ne dis pas ça. Pour être clair : il n’a rien branlé sur ce texte. Ensuite, je ne fais pas du bashage gratuit, je m’appuie sur des faits issus du travail législatif public que j’ai suivi en intégralité et des quelques connaissances en la matière que j’ai accumulé depuis DADVSI.
Le
05/05/2015 à
20h
03
Il est parlementaire, c’est son mandat. Sa seule contribution d’apparence au travail législatif sur ce texte : un amendement et mal présenté.
S’il voulait l’améliorer il avait la possibilité de vraiment s’investir, c’est même un contrat moral (intérêt général tout ça). Là c’est juste de la com’ médiocre. Il n’a pas fait son boulot de parlementaire sérieusement et cherche à se rattraper piteusement aux branches en voulant faire croire à M. Michu qu’au contraire il tente de faire évoluer favorablement les choses. Ça marche peut être avec M. Michu mais pas pour quelqu’un qui a suivi tout le circuit législatif de ce texte en détail.
Le
05/05/2015 à
16h
34
Pas de navette parce que déclaration d’urgence déclarée dès le début de la procédure législative, donc aucune excuse. Ensuite là c’était un vote solennel (sur l’ensemble du texte en tout ou rien) MAIS avant, excepté un amendement présenté de façon calamiteuse, ce monsieur n’a absolument pas participé à l’élaboration de la loi, ni à contrer certaines dispositions en votant en particulier contre l’article 2.
Donc c’est vraiment de l’imposture.
Le
05/05/2015 à
16h
23
Oui, enfin il n’a pas voté contre l’article 2 (boîte noire) alors qu’il était présent en séance mais a dû se rappeler qu’il avait piscine vers minuit (ainsi qu’Aurélie d’ailleurs) juste au moment du vote.
Pourtant c’était un moyen de préserver la première partie du texte : « la sécurité juridique des services de renseignement » tout en le modifiant en substance en allant dans son sens, c’est vraiment bête ces sordides problèmes d’agenda.
Le
05/05/2015 à
15h
59
Le 49 §3 est grillé (déjà utilisé au cours de la session parlementaire), ici, c’est la procédure d’urgence donc AN -> Sénat sans retour de la navette et CMP (commission mixte paritaire : 7 députés et 7 sénateurs) dans le cas où le texte qui sera voté par le Sénat diffère de celui issu de l’AN.
Point 1 : oui, il y a des gros nuls dans ce métier.
Point 2 : oui, c’est pas nouveau, la solution : apt-get upgrade user
Point 3 : oui, mais en tant qu’éditeur de service ce n’est pas ton problème.
Point 4 : oui, mais si le boulot est bien fait (de part et d’autre) ça commence à être plutôt délicat voire coûteux.
Mais si la connexion n’est pas chiffrée c’est encore plus facile…
Le
04/05/2015 à
09h
30
C’était clairement annoncé depuis longtemps rien qu’avec SPDY et maintenant avec HTTP 2 pour qui, si le chiffrement n’est pas obligatoire stricto sensu, est implémenté par les navigateurs uniquement sous TLS.
Le
04/05/2015 à
09h
24
Je ne sais pas quel service tu utilises, mais à la question « passphrase: » un retour chariot suffit (du moins avec openssl) pour indiquer qu’on ne veut pas de passphrase quand on crée la demande de certificat.
Le
04/05/2015 à
09h
14
Euh… pourquoi avoir mis une passphrase dans le certificat alors ? Sans passphrase ça se charge tout seul au démarrage.
Le
04/05/2015 à
08h
28
Oui enfin : 30 € pour le nom de domaine et le certificat SSL par an + le coût de l’hébergement, qui peut être éventuellement en mutualisé grâce à SNI. Autrement dit c’est un surcoût de 2,5 € / mois qui permet de montrer qu’un site ou service a du respect pour ses usagers…
Le véritable surcoût n’est pas financier. D’abord faire une configuration SSL dans les règles de l’art n’est pas immédiat mais on trouve de très bons documents à ce sujet et des sites de test pour valider sa configuration. Ensuite, et c’est plus problématique, le chiffrement coûte cher et diminue significativement la capacité (en requête / seconde / serveur), néanmoins le problème commence à se poser quand on veut « tirer » à plus de 10000 req / s ou que l’on se prend une DDoS.
Ça ressemble à un appeau à trolls terroristes. La vache NXi va être le prochain site filtré par décision administrative vu la quantité de mots clés distillés pour émoustiller les boîtes noires.
Le
28/04/2015 à
15h
39
J’ai pas la télé donc… mais c’est ce que le ministre de l’intérieur a vendu pour justifier en partie son projet de loi sur le renseignement ; je reprends donc l’argument (et rigole doucement).
Le
28/04/2015 à
15h
35
Merci, ça me rassure et puis j’imagine aussi qu’ils achètent un firewall neuf tous les mois, ça c’est " />
Le
28/04/2015 à
15h
29
AltreX a écrit :
La politique de sécurité des OIV en France est assez rigoureuse.
Genre TV5 & co ?
Le
28/04/2015 à
15h
21
La France ne figure pas parmi la liste des pays susceptibles d’avoir cette force de frappe " />, pourtant on a la #FrenchTech " />
Sinon on peut remplacer « imprimantes 3D » par « machines à coudre », excepté l’anachronisme, ça fonctionne pareil " />
Le
28/04/2015 à
13h
37
Ouaip, et donc le côté arme indétectable car pas de métal tombe à l’eau. Sinon en céramique mais compte tenu de la température nécessaire ça va être un peu difficile avec une imprimante 3D à 500 €.
Le
28/04/2015 à
11h
54
Sachant que le PLA / ABS fond vers les 200 °C et qu’une arme à feu balance un projectile à une vitesse proche du mur du son (340 m/s) soit une énergie J de 1⁄2 m x 115600 avec une masse m probablement supérieure à 1g, faudra m’expliquer comment il serait possible de faire une arme qui puisse tirer plus d’un coup avec une imprimante 3D standard. Je cite Bernard C. : « Il ne faut pas croire la presse ».
Le
28/04/2015 à
11h
22
Ça existe déjà : « éco-participation », faut pas les prendre pour des débutants !
Il y a quand même une « révolution » : c’est de pouvoir créer des pièces pour des prototypes. Mais effectivement il y a beaucoup de contraintes, néanmoins pouvoir valider un ensemble de pièces avant de passer à un prototype plus sérieux ou à une pré-série industrielle permet des économies d’échelle en coûts et en temps.
C’est à mon avis le principal intérêt, après il est certain que l’investissement va au delà de la seule imprimante 3D et que son utilisation demande des connaissances spécifiques.
Le
27/04/2015 à
07h
50
« on pourrait imaginer une redevance sur les programmes informatiques. »
Et puis une SPRD spécialisée pour placer les copains, un formulaire à remplir dès qu’on fait un apt-get upgrade, foutre en l’air le logiciel libre, utiliser les boîtes noires pour compter des lignes de code échangées. Je propose plutôt une évaluation psychiatrique des propos de ce sénateur.
Le mot algorithme est lié au nom d’un un grand mathématicien perse : Al-Khawârizmi qui a vécu au 9ème siècle. Indépendamment du fait qu’un algorithme soit quelque chose de naturel, c’est ce monsieur qui a formalisé sa définition. En complément, les travaux de Turing et de Knuth ont permis d’aboutir à quelque chose de mieux délimité.
Bref, c’est pour les politicards c’est un élément de langage qu’ils découvrent. Pratique pour faire passer la pilule, et comme c’est un terme généralement inconnu du grand public, ça semble marcher :(
Le
22/04/2015 à
17h
47
Juste que les algorithmes c’était un truc nouveau, c’est pas faux mais c’était quand même il y a 12 siècles…
Le
22/04/2015 à
13h
51
Au moins ça prouve qu’il existe des INpactiens qui regardent avant de commenter " />
Le
22/04/2015 à
13h
26
Hum… ça coupe brutalement à 36:19, même pas eu droit à 42 min " />
Je n’ai jamais parlé de justifier mais d’initier une action sur cette base ; de plus certes le PR n’est nullement obligé de saisir le CC mais présentement il s’y est engagé publiquement, c’est un peu différent.
Ça se joue plus sur le terrain médiatique que juridique, et là il y aurait une saillie considérable. Par ailleurs, l’immunité présidentielle, c’est pas exactement ça.
Le calcul a été très politique et envisager qu’il puisse se dédire conduirait à un suicide politique et médiatique, maintenant libre à toi d’imaginer ce scénario mais il est particulièrement improbable.
Le
20/04/2015 à
11h
45
Ce n’est pas une déclaration d’intention mais un engagement, et précis de plus, - et c’est celui du président de la République, pas de François Hollande - maintenant libre à toi d’interpréter comme tu veux, mais ce serait précisément un manquement grave à ses devoirs dans le cadre de l’exercice de son mandat en cas de non exécution. Probité, tout ça…
Le
20/04/2015 à
11h
26
T’es gentil mais si des parlementaires envisagent et le font savoir, cette possibilité, avec réalisation ou pas, le PR est mort et enterré médiatiquement. Ça serait très facile car « vu à la télé », après qu’il y ait beaucoup d’obstacles techniques pour exercer l’article 68, bien sûr mais là n’est pas exactement le point.
Le
20/04/2015 à
10h
55
Là on est plus dans le « moi je » électoral, ce serait un parjure devant le peuple français dans le cadre du fonctionnement des institutions, même si la haute cour de la République n’est pas saisie, médiatiquement c’est suicidaire.
Et pour répondre à ta question c’est l’article 68 de la Constitution.
Le
20/04/2015 à
10h
43
Non, justement. La saisine (je croise les doigts) des députés abordera des points précis qui donneront lieu à des réponses spécifiques, donc dans ce cas de figure, le CC ne pourra pas faire exclusivement du binaire sur le texte.
Le
20/04/2015 à
10h
33
js2082 a écrit :
SI hollande les gruge, les députés ne pourrons rien faire.
Sur un engagement donné publiquement dans le cadre de ses fonctions ? À mon avis beaucoup de députés seraient heureux d’étrenner la procédure de destitution prévue par la Constitution dans ce cas de figure très improbable.
Le
20/04/2015 à
10h
13
Le CC peut s’autosaisir dans le cadre d’une saisine mais là ce sera bien évidemment le minimum syndical : texte juste déféré ; ce serait stupide de faire autrement sinon ça laisserait des portes ouvertes à d’éventuelles QPC.
Le
20/04/2015 à
10h
02
Il n’y aura pas de recours, juste : « je défère la présente loi à votre institution » d’où l’intérêt à ce qu’il y ait un vrai recours parlementaire avec une argumentation pour que le CC puisse créer de la jurisprudence sur des points précis.
Pour le manque de personnel, j’amende mon post : « après personnel, ajouter le mot utile » dans le sens où un admin -sys aurait été utile à TV5 mais son DSI… euh comment dire…
Le
18/04/2015 à
18h
28
Ces outils, ils les ont déjà selon toute évidence, de plus faut-il le rappeler que l’ensemble des individus ayant commis les derniers attentats en France, avaient tous été identifiés et classés comme susceptibles de passer à l’acte. Donc la détection, les services de renseignement savent faire ; c’est après que ça se gâte : manque de personnes pour effectuer une surveillance (en vrai) 24⁄7, coordination et échange d’informations entre services.
Bref, l’administration dans toute sa splendeur.
Et là des politiques politicards vont ajouter une masse de faux positifs en se la jouant big data et pousser encore plus la délinquance organisée vers de bonnes solutions techniques pour ne pas apparaître sur les radars sans compter un petit effet de bord sur l’économie numérique française.
Sérieusement, quand tu écris : « … contrairement aux services de renseignement et d’enquêtes … », tu y crois ?
Des IMSI-catchers et des box Qosmos achetés par l’état il y en a, ils doivent bien servir de temps en temps mais comme c’est « alégal » c’est pas trop grave.
Le
18/04/2015 à
17h
44
Difficilement, déjà avec SPDY et dans peu de temps avec HTTP 2 (chiffrement de base dans le protocole) ! Ils vont revenir aux bonnes vieilles techniques efficaces, mais au lieu de boîtes noires, le besoin exprimé par les services de renseignement, c’est plutôt plus de personnes (analystes, informaticiens, filatures…) voire une filière universitaire d’intelligence économique pour pouvoir recruter plus facilement.
L’état va, comme à son habitude, claquer plein de fric pour un truc déjà obsolète et raboter les libertés essentielles " />
Le
18/04/2015 à
11h
26
bermudatatooine a écrit :
Va t on voir l’explosion de l’usage des applications de cryptage ?
C’est déjà fait depuis plusieurs jours en ce qui me concerne (j’ai des serveurs dédiés en data center), tout est en TLS avec du ECDH.
Le
18/04/2015 à
08h
26
Sans oublier que la loi n’est pas promulguée et que la probabilité d’une saisine du Conseil constitutionnel a considérablement augmenté hier soir. Et puis pour une entreprise, déménager en virant plein de salariés, en laissant une partie de ses actifs (locaux) du jour au lendemain c’est aussi facile que de jouer aux rebelles d’opérette derrière un clavier.
Le
17/04/2015 à
22h
59
Arghh, le coup du résolveur, la vache je vais finir par croire Cazeneuve : Internet et mon métier m’ont auto-radicalisé parce que moi aussi ça m’est arrivé et j’ai même regardé du côté de DNSSec, je vais faire exploser la boîte noire. Oh non ! Il ne faut pas écrire des mots comme exploser, j’aggrave mon cas " />
Pour le HS : c’est normalement le peering et peut-être une partie du transit mais sans les services managés, ces derniers pourraient ne pas être forcément en VLAN mais passer par des tuyaux distincts pour arriver au NRA/NRO.
Le
17/04/2015 à
22h
04
" />
Un terroriste qui passe pas par les DNS filtrés, merde du coup vu que ma fibre Free est en rade, je suis en VDSL chez OVH, donc moi aussi j’attends le fourgon " />
Le
17/04/2015 à
20h
29
Il y en a probablement partout, mais ça fait pas la une du New York Times. Là excepté la non promulgation / censure, j’ai le sentiment que le mal a déjà été fait alors qu’en fin de compte techniquement ça va être totalement inefficace mais ça pose des jalons pour la loi suivante sur le sujet.
867 commentaires
[Interview] Christian Paul (PS) explique son abstention sur le projet de loi Renseignement
05/05/2015
Le 05/05/2015 à 22h 07
Exact, j’ai simplifié à outrance. Mais bon si l’article 2 est voté conforme il ne reste plus que le CC et encore parce que le Président ne pourra pas se dédire ; ça fait froid dans le dos.
Le 05/05/2015 à 22h 05
En fait quand tu t’abstiens (ou que tu as piscine), c’est mauvais pour la démocratie. Quand un parlementaire s’abstient, c’est une stratégie complexe et combative qui repose sur la probabilité que le chat de Schrödinger se passe la patte derrière l’oreille pour changer le spin de la particule qui pourrait lui être fatale.
C’est du très haut niveau, c’est pas pour le peuple.
Le 05/05/2015 à 21h 32
Je ne juge pas la personne mais son travail en tant que parlementaire sur ce texte et là désolé mais c’est limpide. Ensuite faire évoluer un texte qui passe en urgence et qui maintenant a été voté à l’Assemblée nationale, pour un député, ça me semble plus relever d’un procédé occulte que du circuit législatif documenté.
La CMP (7 chances sur 577) pour avoir l’occasion peut-être de remettre en cause des points qui n’auraient éventuellement pas été votés conformes par le Sénat, ça n’est plus de la stratégie, c’est un jeu de hasard.
Le problème c’est qu’avec ce jeu il n’y a pas de gain mais un risque de perte et rien de moins que nos libertés fondamentales.
Permets-moi donc de considérer que son travail de parlementaire en de telles circonstances est indigne de son mandat et des enjeux.
Le 05/05/2015 à 21h 13
C’est lui le législateur donc attendre passivement pour juste faire le vote solennel c’est une attitude de godillot. Son boulot c’est de contrôler le texte, d’apporter des corrections et des améliorations dans l’intérêt général sans mandat impératif. Si le législateur ne le fait pas, qui va le faire alors ?
Le 05/05/2015 à 21h 10
Moi aussi j’ai un sondage (en fait c’est pas un sondage c’est arbitraire mais difficilement contestable) : 99,9% de la population n’a pas lu le projet de loi. Ensuite ce projet de loi a été vendu comme une loi contre le terrorisme, ce qui est faux, d’autant que tous les terroristes de ces dernières années étaient connus donc côté détection ça marchait bien, en revanche c’est après que ça se gâte.
La solution : essayer de détecter plus avec plein de faux positifs plutôt que de donner les moyens de faire de la vrai surveillance utile en donnant en particulier les moyens humains aux services après détection" />avec comme victime collatérale les frontons des monuments publics sans parler du budget qui ne suivra pas dans tous les cas. Ça a été bien packagé avec la servilité habituelle des médias mainstream plus un sondage pour emballer le tout, comme d’habitude " />
Le 05/05/2015 à 20h 38
Désolé mais j’ai du mal à être d’accord. Dans la mesure où il prétend ne pas apprécier l’ensemble du texte et que des corrections sont nécessaires, voyons les possibilités :
[ ] Faire son travail de parlementaire (analyser le texte et amender en commission, si possible, puis en séance)
[ ] Dire c’est pas bien et se répandre dans les médias
[ ] J’ai piscine
Plusieurs réponses sont possibles.
Le 05/05/2015 à 20h 14
Je ne dis pas ça. Pour être clair : il n’a rien branlé sur ce texte. Ensuite, je ne fais pas du bashage gratuit, je m’appuie sur des faits issus du travail législatif public que j’ai suivi en intégralité et des quelques connaissances en la matière que j’ai accumulé depuis DADVSI.
Le 05/05/2015 à 20h 03
Il est parlementaire, c’est son mandat. Sa seule contribution d’apparence au travail législatif sur ce texte : un amendement et mal présenté.
S’il voulait l’améliorer il avait la possibilité de vraiment s’investir, c’est même un contrat moral (intérêt général tout ça). Là c’est juste de la com’ médiocre. Il n’a pas fait son boulot de parlementaire sérieusement et cherche à se rattraper piteusement aux branches en voulant faire croire à M. Michu qu’au contraire il tente de faire évoluer favorablement les choses. Ça marche peut être avec M. Michu mais pas pour quelqu’un qui a suivi tout le circuit législatif de ce texte en détail.
Le 05/05/2015 à 16h 34
Pas de navette parce que déclaration d’urgence déclarée dès le début de la procédure législative, donc aucune excuse. Ensuite là c’était un vote solennel (sur l’ensemble du texte en tout ou rien) MAIS avant, excepté un amendement présenté de façon calamiteuse, ce monsieur n’a absolument pas participé à l’élaboration de la loi, ni à contrer certaines dispositions en votant en particulier contre l’article 2.
Donc c’est vraiment de l’imposture.
Le 05/05/2015 à 16h 23
Oui, enfin il n’a pas voté contre l’article 2 (boîte noire) alors qu’il était présent en séance mais a dû se rappeler qu’il avait piscine vers minuit (ainsi qu’Aurélie d’ailleurs) juste au moment du vote.
Pourtant c’était un moyen de préserver la première partie du texte : « la sécurité juridique des services de renseignement » tout en le modifiant en substance en allant dans son sens, c’est vraiment bête ces sordides problèmes d’agenda.
Le 05/05/2015 à 15h 59
Le 49 §3 est grillé (déjà utilisé au cours de la session parlementaire), ici, c’est la procédure d’urgence donc AN -> Sénat sans retour de la navette et CMP (commission mixte paritaire : 7 députés et 7 sénateurs) dans le cas où le texte qui sera voté par le Sénat diffère de celui issu de l’AN.
Le 05/05/2015 à 15h 44
Cadeau.
HTTPS : les régies publicitaires de Google renforcent leur offre, et après ?
04/05/2015
Le 04/05/2015 à 15h 47
Intéressant.
Point 1 : oui, il y a des gros nuls dans ce métier.
Point 2 : oui, c’est pas nouveau, la solution : apt-get upgrade user
Point 3 : oui, mais en tant qu’éditeur de service ce n’est pas ton problème.
Point 4 : oui, mais si le boulot est bien fait (de part et d’autre) ça commence à être plutôt délicat voire coûteux.
Mais si la connexion n’est pas chiffrée c’est encore plus facile…
Le 04/05/2015 à 09h 30
C’était clairement annoncé depuis longtemps rien qu’avec SPDY et maintenant avec HTTP 2 pour qui, si le chiffrement n’est pas obligatoire stricto sensu, est implémenté par les navigateurs uniquement sous TLS.
Le 04/05/2015 à 09h 24
Je ne sais pas quel service tu utilises, mais à la question « passphrase: » un retour chariot suffit (du moins avec openssl) pour indiquer qu’on ne veut pas de passphrase quand on crée la demande de certificat.
Le 04/05/2015 à 09h 14
Euh… pourquoi avoir mis une passphrase dans le certificat alors ? Sans passphrase ça se charge tout seul au démarrage.
Le 04/05/2015 à 08h 28
Oui enfin : 30 € pour le nom de domaine et le certificat SSL par an + le coût de l’hébergement, qui peut être éventuellement en mutualisé grâce à SNI. Autrement dit c’est un surcoût de 2,5 € / mois qui permet de montrer qu’un site ou service a du respect pour ses usagers…
Le véritable surcoût n’est pas financier. D’abord faire une configuration SSL dans les règles de l’art n’est pas immédiat mais on trouve de très bons documents à ce sujet et des sites de test pour valider sa configuration. Ensuite, et c’est plus problématique, le chiffrement coûte cher et diminue significativement la capacité (en requête / seconde / serveur), néanmoins le problème commence à se poser quand on veut « tirer » à plus de 10000 req / s ou que l’on se prend une DDoS.
Les infrastructures vitales des États-Unis ne seraient pas assez protégées
28/04/2015
Le 28/04/2015 à 15h 58
Ça ressemble à un appeau à trolls terroristes. La vache NXi va être le prochain site filtré par décision administrative vu la quantité de mots clés distillés pour émoustiller les boîtes noires.
Le 28/04/2015 à 15h 39
J’ai pas la télé donc… mais c’est ce que le ministre de l’intérieur a vendu pour justifier en partie son projet de loi sur le renseignement ; je reprends donc l’argument (et rigole doucement).
Le 28/04/2015 à 15h 35
Merci, ça me rassure et puis j’imagine aussi qu’ils achètent un firewall neuf tous les mois, ça c’est " />
Le 28/04/2015 à 15h 29
Le 28/04/2015 à 15h 21
La France ne figure pas parmi la liste des pays susceptibles d’avoir cette force de frappe " />, pourtant on a la #FrenchTech " />
Les cinq pistes du CESE pour encadrer l’impression 3D
28/04/2015
Le 28/04/2015 à 14h 31
Sinon on peut remplacer « imprimantes 3D » par « machines à coudre », excepté l’anachronisme, ça fonctionne pareil " />
Le 28/04/2015 à 13h 37
Ouaip, et donc le côté arme indétectable car pas de métal tombe à l’eau. Sinon en céramique mais compte tenu de la température nécessaire ça va être un peu difficile avec une imprimante 3D à 500 €.
Le 28/04/2015 à 11h 54
Sachant que le PLA / ABS fond vers les 200 °C et qu’une arme à feu balance un projectile à une vitesse proche du mur du son (340 m/s) soit une énergie J de 1⁄2 m x 115600 avec une masse m probablement supérieure à 1g, faudra m’expliquer comment il serait possible de faire une arme qui puisse tirer plus d’un coup avec une imprimante 3D standard. Je cite Bernard C. : « Il ne faut pas croire la presse ».
Le 28/04/2015 à 11h 22
Ça existe déjà : « éco-participation », faut pas les prendre pour des débutants !
Pas de taxe copie privée sur les imprimantes 3D
27/04/2015
Le 27/04/2015 à 09h 47
Il y a quand même une « révolution » : c’est de pouvoir créer des pièces pour des prototypes. Mais effectivement il y a beaucoup de contraintes, néanmoins pouvoir valider un ensemble de pièces avant de passer à un prototype plus sérieux ou à une pré-série industrielle permet des économies d’échelle en coûts et en temps.
C’est à mon avis le principal intérêt, après il est certain que l’investissement va au delà de la seule imprimante 3D et que son utilisation demande des connaissances spécifiques.
Le 27/04/2015 à 07h 50
« on pourrait imaginer une redevance sur les programmes informatiques. »
Et puis une SPRD spécialisée pour placer les copains, un formulaire à remplir dès qu’on fait un apt-get upgrade, foutre en l’air le logiciel libre, utiliser les boîtes noires pour compter des lignes de code échangées. Je propose plutôt une évaluation psychiatrique des propos de ce sénateur.
#14h42 : on décrypte le projet de loi sur le renseignement
22/04/2015
Le 22/04/2015 à 18h 14
Le mot algorithme est lié au nom d’un un grand mathématicien perse : Al-Khawârizmi qui a vécu au 9ème siècle. Indépendamment du fait qu’un algorithme soit quelque chose de naturel, c’est ce monsieur qui a formalisé sa définition. En complément, les travaux de Turing et de Knuth ont permis d’aboutir à quelque chose de mieux délimité.
Bref, c’est pour les politicards c’est un élément de langage qu’ils découvrent. Pratique pour faire passer la pilule, et comme c’est un terme généralement inconnu du grand public, ça semble marcher :(
Le 22/04/2015 à 17h 47
Juste que les algorithmes c’était un truc nouveau, c’est pas faux mais c’était quand même il y a 12 siècles…
Le 22/04/2015 à 13h 51
Au moins ça prouve qu’il existe des INpactiens qui regardent avant de commenter " />
Le 22/04/2015 à 13h 26
Hum… ça coupe brutalement à 36:19, même pas eu droit à 42 min " />
Loi renseignement : François Hollande promet de saisir le Conseil constitutionnel
20/04/2015
Le 21/04/2015 à 13h 20
Ouch ! Le projet de loi vient de se faire bien plomber et c’est quasiment dédicacé à la France.
Le 20/04/2015 à 15h 18
L’analyse d’un constitutionnaliste sur le projet de loi en l’état et la décision du PR.
Le 20/04/2015 à 13h 02
Je n’ai jamais parlé de justifier mais d’initier une action sur cette base ; de plus certes le PR n’est nullement obligé de saisir le CC mais présentement il s’y est engagé publiquement, c’est un peu différent.
Ça se joue plus sur le terrain médiatique que juridique, et là il y aurait une saillie considérable. Par ailleurs, l’immunité présidentielle, c’est pas exactement ça.
Le calcul a été très politique et envisager qu’il puisse se dédire conduirait à un suicide politique et médiatique, maintenant libre à toi d’imaginer ce scénario mais il est particulièrement improbable.
Le 20/04/2015 à 11h 45
Ce n’est pas une déclaration d’intention mais un engagement, et précis de plus, - et c’est celui du président de la République, pas de François Hollande - maintenant libre à toi d’interpréter comme tu veux, mais ce serait précisément un manquement grave à ses devoirs dans le cadre de l’exercice de son mandat en cas de non exécution. Probité, tout ça…
Le 20/04/2015 à 11h 26
T’es gentil mais si des parlementaires envisagent et le font savoir, cette possibilité, avec réalisation ou pas, le PR est mort et enterré médiatiquement. Ça serait très facile car « vu à la télé », après qu’il y ait beaucoup d’obstacles techniques pour exercer l’article 68, bien sûr mais là n’est pas exactement le point.
Le 20/04/2015 à 10h 55
Là on est plus dans le « moi je » électoral, ce serait un parjure devant le peuple français dans le cadre du fonctionnement des institutions, même si la haute cour de la République n’est pas saisie, médiatiquement c’est suicidaire.
Et pour répondre à ta question c’est l’article 68 de la Constitution.
Le 20/04/2015 à 10h 43
Non, justement. La saisine (je croise les doigts) des députés abordera des points précis qui donneront lieu à des réponses spécifiques, donc dans ce cas de figure, le CC ne pourra pas faire exclusivement du binaire sur le texte.
Le 20/04/2015 à 10h 33
Le 20/04/2015 à 10h 13
Le CC peut s’autosaisir dans le cadre d’une saisine mais là ce sera bien évidemment le minimum syndical : texte juste déféré ; ce serait stupide de faire autrement sinon ça laisserait des portes ouvertes à d’éventuelles QPC.
Le 20/04/2015 à 10h 02
Il n’y aura pas de recours, juste : « je défère la présente loi à votre institution » d’où l’intérêt à ce qu’il y ait un vrai recours parlementaire avec une argumentation pour que le CC puisse créer de la jurisprudence sur des points précis.
Loi Renseignement : Eu.org et Altern.org plient bagage, Gandi explique
17/04/2015
Le 18/04/2015 à 18h 42
Pour le manque de personnel, j’amende mon post : « après personnel, ajouter le mot utile » dans le sens où un admin -sys aurait été utile à TV5 mais son DSI… euh comment dire…
Le 18/04/2015 à 18h 28
Ces outils, ils les ont déjà selon toute évidence, de plus faut-il le rappeler que l’ensemble des individus ayant commis les derniers attentats en France, avaient tous été identifiés et classés comme susceptibles de passer à l’acte. Donc la détection, les services de renseignement savent faire ; c’est après que ça se gâte : manque de personnes pour effectuer une surveillance (en vrai) 24⁄7, coordination et échange d’informations entre services.
Bref, l’administration dans toute sa splendeur.
Et là des politiques politicards vont ajouter une masse de faux positifs en se la jouant big data et pousser encore plus la délinquance organisée vers de bonnes solutions techniques pour ne pas apparaître sur les radars sans compter un petit effet de bord sur l’économie numérique française.
Sérieusement, quand tu écris : « … contrairement aux services de renseignement et d’enquêtes … », tu y crois ?
Des IMSI-catchers et des box Qosmos achetés par l’état il y en a, ils doivent bien servir de temps en temps mais comme c’est « alégal » c’est pas trop grave.
Le 18/04/2015 à 17h 44
Difficilement, déjà avec SPDY et dans peu de temps avec HTTP 2 (chiffrement de base dans le protocole) ! Ils vont revenir aux bonnes vieilles techniques efficaces, mais au lieu de boîtes noires, le besoin exprimé par les services de renseignement, c’est plutôt plus de personnes (analystes, informaticiens, filatures…) voire une filière universitaire d’intelligence économique pour pouvoir recruter plus facilement.
L’état va, comme à son habitude, claquer plein de fric pour un truc déjà obsolète et raboter les libertés essentielles " />
Le 18/04/2015 à 11h 26
Le 18/04/2015 à 08h 26
Sans oublier que la loi n’est pas promulguée et que la probabilité d’une saisine du Conseil constitutionnel a considérablement augmenté hier soir. Et puis pour une entreprise, déménager en virant plein de salariés, en laissant une partie de ses actifs (locaux) du jour au lendemain c’est aussi facile que de jouer aux rebelles d’opérette derrière un clavier.
Le 17/04/2015 à 22h 59
Arghh, le coup du résolveur, la vache je vais finir par croire Cazeneuve : Internet et mon métier m’ont auto-radicalisé parce que moi aussi ça m’est arrivé et j’ai même regardé du côté de DNSSec, je vais faire exploser la boîte noire. Oh non ! Il ne faut pas écrire des mots comme exploser, j’aggrave mon cas " />
Pour le HS : c’est normalement le peering et peut-être une partie du transit mais sans les services managés, ces derniers pourraient ne pas être forcément en VLAN mais passer par des tuyaux distincts pour arriver au NRA/NRO.
Le 17/04/2015 à 22h 04
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Un terroriste qui passe pas par les DNS filtrés, merde du coup vu que ma fibre Free est en rade, je suis en VDSL chez OVH, donc moi aussi j’attends le fourgon " />
Le 17/04/2015 à 20h 29
Il y en a probablement partout, mais ça fait pas la une du New York Times. Là excepté la non promulgation / censure, j’ai le sentiment que le mal a déjà été fait alors qu’en fin de compte techniquement ça va être totalement inefficace mais ça pose des jalons pour la loi suivante sur le sujet.