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821 commentaires

Le 13/10/2017 à 14h 06

Si ça suffisait, je lui mettrait un PC et une webcam pour l’acquisition vidéo. Le souci c’est qu’il bouge.



On a déjà ce genre de choses pour les outils lourds au poste.

Le 13/10/2017 à 11h 45

De note côté, on envisage cela comme assistance au contrôle qualité.

Cela pemettrait d’avoir en sur-impression toutes les exigences, documentations et points à valider sur des pièces. Notre métier étant très artisanal, le contrôle est manuel et non automatisé. Ce serait un outil que le controleur aurait sur lui quasi en permanence.

Du coup pour le moment, on regarde ce qu’on peut faire avec une tablette, mais le souci c’est qu’avec la tablette, il n’a pas les mains libres.

Le 12/10/2017 à 16h 40

Tu t’en es servi combien de temps?

On étudie cela pour que ce soit un outil principal de travail de certains compagnons, donc 7h/j. Et là ça coince. Surtout que le poids est plutôt vers l’avant et pas uniformément réparti.

Le 12/10/2017 à 13h 52

Franchement, je suis quand même déçu du produit.

Je l’ai testé en démo chez Microsoft France pour de l’utilisation industrielle avec des collègues et une question nous est tous venu en même temps: Peut-on plutôt avoir la caméra avec laquelle vous filmez et qui ajoute également les hologrames dans l’espace. Car au final, c’est ça qu’on veut. Le casque en lui même est trop lourd à porter longtemps.

Le 12/10/2017 à 12h 30







secouss a écrit :



Plus ils présentent de la VR plus j’ai hâte que microsoft lance l’hololens en HD ^^





Et avec un écran bien plus grand! Le Field of View est vraiment tout petit actuellement.


Le 03/10/2017 à 15h 26







Nenyx a écrit :



Tu confonds deux choses totalement différentes !

Ta transaction n’est PAS anonyme. Ton vote l’est. C’est toute la différence.



Quand tu veux voter, la bonne procédure est de prendre un exemplaire de chaque bulletin, aller dans l’isoloir, mettre un bulletin dans l’enveloppe, jeter les autres bulletins, et aller déposer ton enveloppe dans l’urne.

Tu SAIS que le bulletin qui va dans l’urne est celui que tu as mis dans l’enveloppe, parce que personne n’a pu le changer avant cela. Et tu sais que personne n’a pu savoir quel bulletin tu as mis grâce à l’enveloppe et à l’absence de signe distinctif.



En informatique tu ne peux pas faire tout ça. Dans le cadre d’une transaction financière, la confidentialité (= l’enveloppe) est assurée par du chiffrement. Mais la transaction n’est PAS anonyme, tu sais QUI a émis la transaction et QUI l’a encaissé.



Ca c’est qu’une partie du problème. L’urne est transparente, n’importe qui peut vérifier qu’elle est vide à l’ouverture, qu’elle se remplit à mesure … Il suffit d’être présent en salle. Ta base de données, tu ne peux pas savoir ce qu’elle reçoit comme données, si c’est bien ce que tu as saisis toi, si ça a bien été décompté. L’urne en plastoc, quasiment n’importe qui peut vérifier. Le serveur, quasiment personne. Et même ainsi, il reste encore d’autres moyens possibles de falsifier les votes. Au hasard, après la clôture en modifiant les résultats. Pourquoi ce n’est pas possible avec le vote papier ? Parce que toute personne présente au dépouillement d’un bureau de vote peut connaître les résultats. Que ceux ci sont transmis ET PUBLIES par le ministère, ce qui implique qu’il est possible de vérifier que les chiffres publiés sont bien ceux qui ont été envoyés. Et enfin il suffit d’additionner les chiffres de chaque bureau de vote, ce que plein de gens peuvent faire, pour valider tout ça.



Il y a toute une chaîne de confiance dans le vote papier qu’il est impossible de reproduire avec le vote électronique.





Je sais que ce n’est pas anonyme, d’où la question…



2 transactions: une qui vérifie ton identité (en gros que tu n’as pas déjà vôté) et qui ensuite valide la seconde qui contient ton vote et va dans une base sans contenir ton nom. Tu as vôté anonymement, comme c’est fait dans un bureau aujourd’hui.

On te donne ensuite un reçu, comme on tamponne ta carte d’électeur.



Pour le côté obscur: code open source. Tout le monde ne peut pas le lire, mais suffisemment pour que ce soit de confiance. Comme c’est le cas avec pas mal dimplémentation d’algos de chiffrement.

A chaque candidat de nommer des administrateurs pour feront office d’assesseurs.

Si ils se mettent tous dans une salle et qu’on vérifie que c’est bien le code relu qui est publié depuis le repo qui va bien et que toute commande vers le système est faite en présence de tous, on en revient au même principe.



Je ne pourrai pas vérifier moi-même, mais les assesseurs le peuvent. Un peu comme aujourd’hui la remontée d’info. Je n’ai aucune garantie que ce qui est remonté est bien ce qui est intégré par le ministère.



En essayant d’éliminer les problème un par un, on doit arriver à quelque chose où le risque est suffisamment faible pour que les gens au fin fond de l’Antarctique arrivent à voter. C’est un compromis à accepter. Ils n’ont qu’à aller au consulat du coin sinon. Pour rappel on ne parle pas de le rendre obligatoire pour tous, et dans les territoires Français.



 


Le 03/10/2017 à 14h 25

Question bête mais comment font VISA et MasterCard? J’ai toujours entendu parler de fraude par vol de numéro de carte mais pas par interception des coordonnées lors de transactions.



Qu’en serait-il si la carte d’électeur était une CB avec code pin? Et chacun aurait juste à avoir un lecteur. Vu le coût des élections, il pourrait être fourni gratuitement par la mairie une première fois.

 

Le seul souci à résoudre serait l’anonymisation des électeurs. Et il doit bien y avoir des solutions pour cela.

Le 28/09/2017 à 09h 31

Aux USA, le don aux associations, pauvres et vétérans est également très présent.

Tout le monde donne, même ceux qui ont des moyens limités.

Ils n’ont pas du tout la même mentalité que les Européens de ce côté. Ca aurait été bien aussi de le mentionner.

Le 26/09/2017 à 17h 28

Et coup c’est plutôt Office 365 vs Win10 et Win Server vs Azure… mais là on chipotte ;)

Le 26/09/2017 à 17h 02

desktop  vs web c’est pas le même débat que on premise vs cloud…

On ne parle pas du client mais du serveur

Le 26/09/2017 à 16h 55

A la différence que Teams, c’est uniquement cloud… du coup On Premise on va garder Skype for Business on dirait.

Le 25/09/2017 à 10h 16

Qaund les frais se résument à ton forfait box et ton EDF, c’est assez hypocrite si on ne te force pas à passer sur une offre pro.

Sachant qu’une entreprise ne va pas gagner sur la place libérée vu que la personne sera quand même là de temps en temps (souvent 4j/5), cela ne fait que des frais pour l’entreprise. Quel intérêt?



Il serait par contre pas mal que ce texte pousse tous les DRH/DG à se repencher sur le sujet et que les mentalités évoluent. Car au final le seul argument restant contre est la difficulté de faire une réunion de visu et s’en passer 1j/semaine, c’est possible pour 90% des postes.

Le 19/09/2017 à 12h 32

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Il faut dire que depuis l’upload initial de 2 To, tout s’est fait en incrémental donc je ne fais plus trop attention.

Le 19/09/2017 à 12h 20







KP2 a écrit :



C’est pour ça qu’il ne faut pas confondre les 2.





<img data-src=" />



Et c’est là que le synology cloud arrive.

Bon, perso j’ai 10T chez Hubic, c’est moins cher et ça a beau être lent, ça me suffit en backup (les tests de restauration faits tous les 6 moins sont concluants).

Mais vu le prix des disques, je me demande si un NAS 2 baies sans redondance n’est pas moins cher à long terme (5ans+) pour juste le backup…


Le 18/09/2017 à 16h 41

Bloquer complètement oui.

Mais quand tu veux donner des autorisation derrière, c’est à l’unité via la clé matérielle du périphérique et c’est BEAUCOUP moins rigolo, surtout si tu as des milliers d’employés et du coup potentiellement des centaines de clé.

Le 18/09/2017 à 16h 38

Quand ton client t’impose par contrat de contrôle l’information, tu n’as pas le choix, tu dois mettre en place quelque chose pour l’exfiltration de la donnée par USB.

Le 18/09/2017 à 10h 27

Ce serait pas mal que windows intègre une fonction SIMPLE d’admin qui permette de bloquer les stockages USB et que tu puisse donner le droit au cas par cas via des groupes ou associer 1 clé à un user avec sa clé hardware.

Aujourd’hui c’est faisable mais c’est très galère et pour une grosse boite c’est quasi-impossible sans outil tiers.

Le 11/09/2017 à 11h 30

Après pour ta défence, c’est super compliqué de faire approuver une conf. linux si tu n’es pas membre de la DSI, voire même de l’équipe infra. Ca prend du temps donc à part pour les collègues qu’on connait bien, c’est jamais fait en pratique.

Le 08/09/2017 à 20h 09

Ça marche aussi avec des Linux et même MacOS. A voir avec ton admin chéri.

Ça fait longtemps que plus personne ne se déplace pour les migrations/maintenances du weekend où les astreintes du milieu de la nuit et Windows n’est pas vraiment la tendance à domicile. Les admins sont les premiers concernés aussi par le télétravail en général.

Le 08/09/2017 à 14h 48







Coeur2canard a écrit :



Mais bcp de boites craignent le télétravail c’est certain, comme tout un tas d’autres changements tenant à l’organisation du travail.&nbsp;





Dans ma grosse boite bien immobile, ils ont cédé MAIS, uniquement le mercredi (en général le jour des enfants à garder). Le souci qui est apparu est que certains dans le même service veulent le télétravail le lundi, d’autres le mardi, etc. Du coup c’est très compliqué de s’organiser dès que tu dois avoir des réunions avec tout le monde ou des clients, fournisseurs, etc.


Le 08/09/2017 à 14h 36

Il existe d’autres solutions que fournir le matériel pro.



Un portail web qui après avoir vérifié que sur ta machine perso tu as certains prérequis (antivirus dans une certaine liste et à jour, updates windows à jour)&nbsp; te monte un applet Citrix pour bosser depuis chez toi, c’est comme si tu étais au boulot et c’est sécurisé.



Le VDI risque d’être le vrai avenir du télétravail, à condition de rester assez étanche entre hôte perso et machine à distance.

Le 06/09/2017 à 14h 59







ActionFighter a écrit :



Ce n’est pas comme ça que ça marche.



Ce n’est pas aux autres de prouver le contraire. C’est à celui qui avance un argument de le sourcer.





Et du coup, au détour d’une pause, LE truc qui va mettre tout le monde d’accord:



http://www.oecdbetterlifeindex.org



Chacun ses paramètres et GO!


Le 06/09/2017 à 07h 26







ActionFighter a écrit :



C’est toi qui parle de fainéantise depuis le départ, ce qui est l’objet de mes critiques depuis le départ.









ActionFighter a écrit :



Donc les français ne sont pas plus “fainéants” qu’ailleurs.




Le 06/09/2017 à 07h 24







ActionFighter a écrit :



Australie :



&nbsp;

Légalement, le temps de travail hebdomadaire est fixé à 40 heures par

semaine. En pratique, il varie entre 35 et 40 heures (le plus souvent 38

heures) selon les contrats. Au-delà des ordinary hours (heures

légales), les heures supplémentaires sont comptées 50 % plus chères pour

les deux premières heures et 100 % pour les heures suivantes.





Les congés sont variables d’un Etat à l’autre mais s’établissent

généralement à 4 semaines par an, en plus des jours fériés (8 par an

minimum, plus selon les Etats). Il n’y a pas d’âge légal de départ à la

retraite en Australie.

Du côté des salaires, il n’existe pas de

grille et les rémunérations sont très variables suivant les postes et

les responsabilités exercées (entre 20 AU\( et 150 AU\) de l’heure, soit

entre 12,30 et 92,20 € dans les nouvelles technologies par exemple).





En moyenne, les salaires sont moins élevés qu’en France à poste égal,

mais ils sont proportionnels au coût de la vie, comparable à celui d’une

grande ville de province française. Les salariés de moins de 21 ans ont

des salaires inférieurs de 30 à 40 % à ceux qui sont plus âgés. Il

existe un salaire minimum qui varie selon les contrats.

C’est pas ce que j’appelle mieux loti sur le plan social.



https://www.cairn.info/revue-de-l-ires-2005-3-page-35.htm

&nbsp;

Légalement, le temps de travail hebdomadaire est fixé à 40 heures par

semaine. En pratique, il varie entre 35 et 40 heures (le plus souvent 38

heures) selon les contrats. Au-delà des ordinary hours (heures

légales), les heures supplémentaires sont comptées 50 % plus chères pour

les deux premières heures et 100 % pour les heures suivantes.





Les congés sont variables d’un Etat à l’autre mais s’établissent

généralement à 4 semaines par an, en plus des jours fériés (8 par an

minimum, plus selon les Etats). Il n’y a pas d’âge légal de départ à la

retraite en Australie.

Du côté des salaires, il n’existe pas de

grille et les rémunérations sont très variables suivant les postes et

les responsabilités exercées (entre 20 AU\( et 150 AU\) de l’heure, soit

entre 12,30 et 92,20 € dans les nouvelles technologies par exemple).





En moyenne, les salaires sont moins élevés qu’en France à poste égal,

mais ils sont proportionnels au coût de la vie, comparable à celui d’une

grande ville de province française. Les salariés de moins de 21 ans ont

des salaires inférieurs de 30 à 40 % à ceux qui sont plus âgés. Il

existe un salaire minimum qui varie selon les contrats.





Moi je trouve que c’est similaire. Le désaccord se fait sur l’importance donnée au temps vs revenu et là, c’est vraiment subjectif.



Mes arguments:

38h, c’est quasiement ce que toute personne qui a des RTT a dans son contrat.

&nbsp;Leur surplus de rémunération couvre les RTT, le financement de leur retraite et la semaine de congès qu’ils n’ont pas.

Bonne sécu et système de santé fiable (non traité dans ton post, donc ici:http://www.cleiss.fr/docs/regimes/regime_australie.html)



Le seul point plus négatif c’est le système de retraite par capitalisation. Mais si on prend en compte le plein emploi, tu devrais avoir capiralisé tout le long de ta vie et du coup, on retombe sur des quotisations proches des nôtres. Et pas plus, pas moins pérenne vu l’état des nôtres.



Le dernier paragraphe ne départage en rien vu les différences de coût de la vie comme expliqué. Tu as juste une épargne plus faible mécaniquement. Mais si tu ne sors pas de ton pays, cela reste transparent.



Et je rajouterais le climat sympa, ça n’a pas de prix.



edit: vu que ca semple aussi un critère à tes yeux: syndicalisation importante sur place aussi


Le 06/09/2017 à 07h 10







Patch a écrit :



C’est toi qui dis que l’herbe est plus verte ailleurs





C’est lui qui me demande de le dire.

On parle de productivité, il parle de fénéantise (que j’assimile à du temps ou de la quantité de travail fourni).

On parle de travail fourni, il parle de travail fourni à conditions égales



&nbsp;Maintenant on va passer de conditions égales à conditions sociales égales.



A chaque remarque, on change.


Le 06/09/2017 à 07h 02

Dude,

t’es passé de ‘“on est dans les plus productifs” à “on bosse pas moins” à “Mais regarde l’Allemagne” à “Mais trouve moi un pays” à “Non mais montre moi, je sais pas chercher”.

Et quand je te montrerai des stats généralistes, tu vas me sortir “oui mais regarde l’ouvrier! et toi tu y connais quoi au boulot de l’ouvrier qui a les mains dans le cambouis en Australie?”.



Sans compter ta mauvaise foi de “juste au dessus de la moyenne sur un critère + dans les 4 derniers sur un autre” =&gt; on est plus ou moins performant?



Tu te conteterait d’approfondir un seul sujet, on pourrait avoir une conversation. A chaque contradiction, tu le change. Du coup creuse un peu toute la matière que je t’ai déjà fournie, tu devrais avoir de quoi occuper tout le temps libre que tu revendique si fièrement avoir.

Le 06/09/2017 à 06h 55

C’est toi qui demande, donc oui.

J’ai franchement autre chose à foutre, surtout qu’à la moindre contradiction, tu changera de base de comparaison comme tu l’as fait dans chacun de tes posts.



Et comme tu l’as dit, je suis occupé à ne pas avoir de vie.

Le 06/09/2017 à 06h 52

Prend l’Australie

Le 06/09/2017 à 06h 33







Cetera a écrit :



mais que je ne qualifierais pas d’épargne car selon moi, les produits d’épargnes





Ton problème vient de là.

Car d’après Wikipedia:

L’épargne «&nbsp;classique&nbsp;»

L’argent épargné est placé sous forme&nbsp;:





  • d’épargne dite «&nbsp;liquide&nbsp;», qui reste disponible sous forme liquide et immédiatement accessible. Historiquement en espèces (pièces, billets, or…), ce qu’on appelle familièrement un «&nbsp;bas de laine&nbsp;»1, l’épargne liquide est de nos jours déposée en banque sur des comptes d’épargne sur lesquels l’argent peut être déposé et retiré à tout moment (comme en France le Livret A et le Livret jeune notamment). On parle alors d’encaisses de précaution, ou de thésaurisation&nbsp;;

  • d’épargne investie, affectée à des plan d’épargne, contrats d’assurance-vie, valeur mobilière, REER, CELI, Plan d’épargne en actions ou investissements (dans des moyens de production, l’immobilier, etc.).



    De plus, le livret A n’a rien a voir avec la valeur d’échanges monétaire, il est fixé selon une règle liée à l’inflation et le bon vouloir de nos politiques qui ne sont même pas obligés de suivre cette règle.



    Donc je te maintiens qu’une assurance vie dans les années 90, avec les profils cités, c’était plus de 10%.


Le 05/09/2017 à 17h 10







ActionFighter a écrit :



La France a une productivité horaire parmi les plus élevées au monde, alors tes vieux clichés pourris de rentiers qui aimeraient bien que les autres travaillent encore plus pour les enrichir encore plus, hein…









ActionFighter a écrit :



Tu montres que pas autant que je pensais, et tu transformes un “pas autant” en “non”



Retourne voir&nbsp;https://data.oecd.org/fr/lprdty/pib-par-heure-travaillee.htm&nbsp;ActionFighter a écrit <img data-src=">onc les français ne sont pas plus “fainéants” qu’ailleurs.&nbsp;&nbsp;

&nbsp;Tu montres que dalle et tu prétend que tu as montré quelque chose.



On a une performance moyenne. On travaille moins longtemps. Donc on produit moins. Que tu te réfère au temps où à la valeur produite, on est dans la moyenne basse. Il te faut quoi de plus?





ActionFighter a écrit :



Donc quand tu dis un truc, tu parles, quand je dis un truc je rebondis.

Radoter des clichés tout pourris, j’appelle pas ça argumenter.





A chaque fois, tu change de mesure. Pour finir de changer d’assiette de comparaison. Donc oui, tu rebondis, change le référentiel, appelle cela comme tu veux. Je ne radote pas des clichés, je te cite des chiffres officiels.

&nbsp;



ActionFighter a écrit :



A force, je vais surtout arrêter de causer à quelqu’un d’aussi ridiculement malhonnête.



LOL

&nbsp;





ActionFighter a écrit :



Tu travailles combien d’heure par semaine ?



Si je trouve quelqu’un avec le même boulot qui travaille plus, j’ai le droit de te traiter de grosse faignasse qui ne branle rien ?



Encore une fois, tu ramène celà à moi alors que je te fourni des statistiques nationales. Tu la vois la différence.

Pour te répondre, je suis en moyenne à &nbsp;47.5h/semaine.





&nbsp;



ActionFighter a écrit :



Travailler en usine != se salir les mains.



C’est quoi se salir les mains?

Non en effet, je ne me suis pas salit les mains autrement qu’avec de la poussière. Par contre j’ai bossé 4h d’affilé à croupi, je me suis coupé, brulé. Mes mains touchaient le produit pendant toute la journée.



Mais là on commence à toucher le fond.









ActionFighter a écrit :



Ce qui est méprisable, ce n’est pas de comparer les temps de travail, c’est de prendre des pays où le droit du travail est moindre pour comparer tout en traitant les travailleurs français de “fainéants” comme tu le fais depuis le début.

Après, t’as le droit d’être méprisant, mais faut pas s’étonner de susciter le mépris en retour.





Parce que les généralités qui t’arranges bien effacent complètement le problème du rapport de force entre employeurs et employés qui est particulièrement accru pour les boulots moins diplômés ?



Parce que ton discours stupide et méprisable sur la fainéantise insulte des millions d’ouvriers qui vont se casser le cul tous les jours à l’usine ?





Je t’invite à prendre le risque d’aller travailler ailleurs au lieu de vouloir imposer tes envies personnelles à tout le monde.





Donc on n’a pas le droit de comparer la France à aucun pays car le droit du travail est moindre partout ailleurs? On va aller loin comme cela. Dans la ribambelle de pays mieux classés que nous, il y en a un paquet ou le droit du travail est aussi contraignant. Comment font-ils?

Le rapport de force entre employeur et employé, il n’existe qu’en France, pas dans les autres pays? T’es sérieux là?

Et les ouvriers des autres pays, ils ne se cassent pas le cul à l’usine tous les jours? Y’a l’ouvrier Français qui trime, et tous les autres dans le monde ils sont à la plage pour produire.



Franchement, tu es sans espoir. Tu ne compare rien de comparable. Tu ramène tout à “le travailleur à l’usine il se casse le cul” et ne pouvant même pas concevoir que il y ait aussi des gens comme ça hors de France. Et après tu me dis d’aller voir ailleurs? Mais je l’ai fait. J’y étais bien. J’aurais pu avoir un visa plus longtemps, j’y serais resté. Mais tu me conforte bien que les gauchistes, à part jouer sur l’empathie, ils ne sont pas foutu d’avoir un raisonnement plus de 2 minutes sans revenir à leurs fondamentaux et que devant des chiffres totalement objectifs, ils arrivent à te dire qu’ils mentent.



Bravo mec, t’es un champion!


Le 05/09/2017 à 13h 24







ActionFighter a écrit :



Ça n’a rien d’une pirouette puisque c’est par exemple pour ça que l’Allemagne a moins d’heure travaillée par salariés alors qu’elle a un chômage plus faible.





Tu parle productivité, je te montre que non.

Tu rebondis sur le temps de travail, je te montre que non.

Tu rebondis sur le temps partiel à 20% Je te parle des 80%, tu rebondis sur l’Allemagne.

A force, tu va battre le record du monte de ricochets.





ActionFighter a écrit :



Va voir un ouvrier en usine pour lui dire qu’il est fainéant parce qu’il a beaucoup de vacances et parce qu’il bosse pas assez.





Pour que je compare mon boulot avec le sien, ou le sien avec celui d’un ouvrir d’un autre pays de l’OCDE.

Tu change encore la comparaison entre la France en général (statistique) et mon cas par rapport à celui d’un ouvrir. Rien à voir.

Et oui, bossant étroitement avec des usines vu que je suis dans l’industrie, la question de la productivité et du temps de travail, et le fait que nos compagnons français bossent moins que les collègues maroccains ou mexicains en terme d’horraire et de production, on l’a souvent. Et ils le reconnaissent,





ActionFighter a écrit :



Oui, par exemple en Allemagne. Je te laisse cherche les références.



Et donc, au final, même problème partout.





ActionFighter a écrit :



Et il y a de grandes chances que tu ne te sois pas beaucoup sali les mains dans ta vie pour tenir ce discours méprisable.





Loupé. J’ai bossé en usine, je sais ce que c’est. J’y vais encore très régulièrement et je cause quotidiennement avec des gens qui y sont. Je sais de quoi je parle dans ce cas. Et se voiler la face voulant oublier qu’on est un pays qui bosse globalement moins que les autres, que ce soit à l’usine, derrière un bureau, dans l’administration, si c’est méprisable, on ne va pas aller loin. C’est pas en fermant les yeux qu’on résoud les problème.

Et encore une fois, tu mets en avant une catégorie socio-professionelle alors que mon discours porte sur des stats OCDE: tout le pays, tout boulot confondu. Pourquoi se focaliser sur les boulots où on se salit les mains?

&nbsp;





carbier a écrit :



Regarde les stats de l’Allemagne, pays de fainéants par excellence et après tu viendras nous en reparler.

Sinon en quelques posts tu nous a bien sorti tous les poncifs des réacs de droite: en France on est un pays de glandeur où les chomeurs ne le sont que parque qu’ils le veulent bien… <img data-src=" />





Ce n’est pas moi qui dit qu’on est un pays de glandeur, c’est les stats OCDE. On serait productivité comme annoncé initialement, ce ne serait pas le cas. Malheureusement, la France reine de la productivité, c’était il y a 15 ans.

Les chomeurs, j’en ai parlé une seule fois pour dire que j’aidais à leur trouver du boulot. Sinon, on parle des gens et de leur choix de se conforter dans leur métier.

&nbsp;

Mais c’est bien, tu as les méthodes bien rodées de la gauche de la gauche pour faire dire aux gens ce que tu veux leur faire dire.<img data-src=" />

En France, on est un pays de mecs avec une totale aversion du risque et dans la vie, c’est souvent le risque qui paie. Il ne faut pas pleurer d’être plus pauvre que les autres ensuite.

Ensuite le reste, c’est les stats.

Ah si, aussi: laissez moi bosser comme je veux, même le dimanche, que je puisse passer du temps avec ma compagne infirmière qui elle, bosse le dimanche. Et qu’on ait le mercredi comme journée en commun pour avoir des activités de couple. <img data-src=" />


Le 05/09/2017 à 12h 09







ActionFighter a écrit :



Et le nombre d’emploi à temps partiel qui fait 20% des emplois salariés.



Ce qui n’a rien à voir avec de la fainéantise.





Jolie pirouette. Mais du coup pour les 80% d’emploi salariés à temps plein on est d’accord, on est fénéants et on préfère être payé en temps de repos qu’en € ?

C’est effrayant de l’écrire…

&nbsp;

Et pour les emplois à temps partiels, je suis sur qu’ils existent aussi ailleurs. Dans quelle proportion, je ne sais pas. Je te laisse cherche les références.



Du coup, il y a de grandes chances qu’on soit un pays de raleurs qui feraient mieux de se retrousser les manches. Car c’est pas joli joli les stats par rapports aux autres.

La seule chose qui pourrait faire qu’on reste moins bons, c’est qu’en contrepartie on vive mieux. Mais là, les stats du bonheur… peut être savoir quelle pays baise le plus le dimanche matin. Un commentaire plus haut disait que c’était génial. On pourrait demander des stats mondiales là dessus, on se marrerait un peu au moins.


Le 05/09/2017 à 11h 45







ActionFighter a écrit :



Donc les français ne sont pas plus “fainéants” qu’ailleurs.





Bah en fait, si

https://data.oecd.org/fr/emp/heures-travaillees.htm

Mais c’est pas nouveaux avec tous nos congés et nos 35h.

Après, quand on se plaint qu’on est pauvre en France, il faut les compter ces congés. On le dit assez quand on est en face d’étrangers. En France, on est aussi payé en temps de repos. Ca ne permet pas de manger, mais c’est un choix qu’on a fait.


Le 05/09/2017 à 09h 35







ActionFighter a écrit :



La France a une productivité horaire parmi les plus élevées au monde, alors tes vieux clichés pourris de rentiers qui aimeraient bien que les autres travaillent encore plus pour les enrichir encore plus, hein…





Bof, on est juste au dessus de la moyenne de l’OCDE en 2014 (dernière année avec des chiffres pour tous les pays). Encore un cliché qui a la vie dure.

https://data.oecd.org/fr/lprdty/pib-par-heure-travaillee.htm


Le 05/09/2017 à 09h 32







Drepanocytose a écrit :



Ou payons les mieux. Et la, d’un coup, ceux qui font ces jobs vont blanchir. Tu paries ?





Quel budget rétrécir pour mieux les payer? Ou quelle taxe augmenter?



Après, je suis d’accord, ça intéressera plus de monde, mais comme tout ce qui est payé plus que le smic.


Le 05/09/2017 à 09h 16







Drepanocytose a écrit :



Pour ton info : les immigrés font les jobs de merde parce qu’ils sont pauvres en majorité, et donc forcés de faire les jobs de merde.









Drepanocytose a écrit :



&nbsp;ils n’auront pas le choix. C’est ça qu’on dénonce, justement





En fait le problème c’est les jobs de merde. Supprimons les.


Le 05/09/2017 à 08h 40

On parle épargne, tu sors le livret A. Bravo!

https://www.lesechos.fr/27/01/1995/LesEchos/16824-068-ECH_assurance-vie—7-5—…

Ca c’est pour les fonds monnaitaires. Si tu as un profil équilibré, tu tapais plus de 10%, avec du dynamique, tu pouvais dépasser les 20% avec un risque modéré à l’époque.

L’inflation, c’est ce qui a permit à toutes cette génération de s’enrichir. Ce n’est pas hasard que le nombre de propriétaires est de plus en plus faible à moyenne d’âge égale.



Et quelle belle rhétorique, faisant croire que c’est pour faire plaisir au consommateur que les gens s’adaptent. C’est pour ne pas qu’il aille ailleurs plutôt, car certains l’ont accepté. La mondialisation c’est le mal.



Par hasard, j’ai tapé dans google “Précarité génération X Y”.

Voici ce que j’en ressors:

http://www.neonmag.fr/la-generation-y-est-plus-precaire-que-ses-aines-468511.htm…

http://www.lesinrocks.com/2016/03/27/actualite/la-generation-y-est-elle-une-gene…



J’ai quand même l’impression que le concensus ne va pas trop dans ton sens.

Après, je ne suis pas du genre à pleurnicher que ça va mal, plus à demander qu’on foute la paix aux gens qui essaient de s’en sortir (sans abuser les autres. On va préciser, certains sont si prompt à bondir).

Mais oui, il va falloir que la généraiton Y révolutionne un peu les choses car la Y a laissé faire et se l’est prit en pleine figure le mur de l’emploi dans la figure.

Le 05/09/2017 à 08h 02

Je le réalise très bien merci. Mais je n’ai pas l’ambition de l’imposer à tous.

La différence entre ton raisonnement et le mien, c’est que toi, tu veux imposer ton empathie, ton mode de vie à tous. Oh qu’il est vilain celui qui après avoir aidé son prochain veut prendre du temps pour sa famille et ses proches.

Pour ma part, je me contente de vouloir qu’on arrête de me faire chier pour justement pouvoir passer du temps avec ma famille. Mais qui sait, peut être qu’avec une infirmière de moins la société se portera mieux, si c’est la seule solution.



Et non, ma conception de la vie n’est pas de pleurnicher en attendant que tout tombe du ciel. Mais si c’est la sienne, la tienne, tant mieux. Et laissez ceux qui veulent avancer tranquiles du coup.

Le 05/09/2017 à 07h 37

Non, ce sont les chiffres des relevés d’apargne des mes ayeux entre du début des années 90 et jusqu’en 2007.

Ainsi que l’évolution de la volorisation de leurs résidences principales.



46 ans de crise, ce n’est plus une crise. C’est la vie. C’est peut être que l’utopie prend fin et qu’il faut se réveiller.



&nbsp;

Le 05/09/2017 à 06h 44







Cetera a écrit :



La société qu’ils ont connu? Mais quelle société?

J’ignorais qu’il existait une société pour trentenaires, une autre pour quinqua, et encore une autre pour les moins de 20 ans?





Les 35h payé 39h, l’explosion des valeurs immobilières du début des années 2000, les rendements d’épargne à 2 chiffre des années 90.

Ces choses qu’en effet les trentenaires n’ont pas connu mais que les plus ancien ont pu apprécier.

Aujourd’hui, on en est à se demander si la retaite pour laquelle on cotise, elle n’aura pas disparu dans 30 ans car elle n’est pas pérennisée. Et bien sur de génération en génération avec une valeur du point d’indice qui ne fait que chuter. Crainte encore plus présente chez la génération qui arrive sur le marché du travail.

Le renforcement de la compétition internationale et le déclin de la compétitivité européenne. C’est dur aujourd’hui? Il y a de fortes chances que ce soit encore pire dans 20 ans.

Sans parler de l’état de la planette qui empire et donc est toujours plus préocupant pour les générations à venir.



Même société, main de départ différente. Au final, perception différente.


Le 04/09/2017 à 21h 21







carbier a écrit :



Je me demande ce qui est le plus pathétique: que tu tiennes ces propos en te vantant d’être “éduqué” ou que tu ne vois pas plus loin que le bout de tes faibles expériences personnelles.



Des mecs comme toi j’en ai croisé pas mal en prépa et plus tard dans mon boulot: ils se caractérisent tous par une forme d’égoisme exacerbée et d’une empathie inexistante envers les autres.



En fait tu me fais penser à ce petit <img data-src=" /> de trader français en Angleterre qui avait insulté les infirmières qui faisaient grève sous son bureau d’un très intelligent “get a job”





Et toi tu me fais penser à ces journalistes qui prennent une phrase hors contexte pour faire dire aux gens ce qu’ils veulent.

J’en ai aidé des gens. Je le fais encore quotidiennement. Si ils n’étaient pas là, je ne ferai pas mon métier.

&nbsp;Et &nbsp;j’en ai croisé qui justement étaient caissière, ou autre ou sans emploi et à qui tu apprend tout. Il y a deux catégories. Ceux qui acceptaient la main tendue, et ceux qui se contentent de leur confort.

Les premiers, on arrive toujours à les faire progresser en donnant de son temps, de son énergie, de son savoir. Tu ne change pas leur vie en 2h ou même 2j, mais quand au bout de 2 ans tu reçois un mail d’un mec qui te remercie de lui avoir apprit son métier, tu peux être content. Ça a été un des jours les plus gratifiant de ma carrière.

Les seconds, ceux en général sur lequel on passe le plus de temps car on y croit toujours quand on aide quelqu’un, ils te font bien comprendre que leur petit poste tranquille ça leur convenait mieux car c’était pas trop demandant. Donc oui, je suis un monstre sans empathie pour ce genre de personne. Car quand elles font le choix de rester là où elles sont et te font perdre ton temps qui serait mieux employé avec quelqu’un que ça intéresse, eh bien qu’elles y restent.


Le 04/09/2017 à 21h 05







Liam a écrit :



Oui et non : le client veut le meilleur service possible pour le moins cher possible, ce qui en bout de chaine se répercute sur le salarié. Sauf qu’à un moment donné c’est justement là que la loi a son rôle à jouer : en disant “non c’est pas possible, tu iras pas acheter ta boîte de clous un dimanche après-midi” la loi protège(ait) le salarié père divorcé qui voudrait passer son dimanche à profiter de sa fille qu’il ne voit que 4 jours par mois plutôt qu’à aller bosser. Parce que sinon en gros cons de consommateur, on réclame tout, tout de suite, sauf que le monde n’est pas forcément obligé de tourner autour de notre nombril.





Ce raisonnement ne sera pas hypocrite quand la loi mettra le commerce français sur le pied d’égalité du commerce hors UE, voir simplement hors France. Tant qu’on se contentera de se brider nous-même en acceptant la concurrence inégale venue d’ailleurs, cela ne fera pousser le consommateur vers des boites étrangères.

&nbsp;





Liam a écrit :



Tant mieux pour vous, vous êtes pas seuls au monde.





Superbe observation. Mais je n’impose pas aux autres de ne pas travailler la semaine. Pourquoi ne pas me laisser travailler le dimanche et récupérer le même jour qu’elle? Pour me protéger? Désolé, pour moi c’est un désagrément. Au final, ce qui est sensé protéger est une contrainte forte.

&nbsp;



Liam a écrit :



Non, ce qui les pousse à la fenêtre, c’est la réalité de leurs conditions de travail. Et les conditions de travail, dans les grosses boîtes et un grand nombre de petites, sont aussi pourries que ce que la loi permet. Parce que ça permet de générer plus de fric pour les actionnaires (qu’ils soient eux-même patrons de la boîte, dans les TPE, ou pas). D’où l’importance d’avoir des lois protectrices générales.





Les abus sont bien plus présents dans les petites boites que les grosses. Le cliché a la vie dur, mais tu devrais comparer les conditions de travaille dans l’atelier d’une boite du CAC40 et celles dans celui d’une PME. Tu serais surprit de voir dans laquelle on fait les économies et dans laquelle on essaie de mettre le salarié dans les meilleures dispositions. &nbsp;





Liam a écrit :



Tant mieux pour toi, moi aussi. Maintenant que tu as bien pensé à toi, tu pourrais penser un peu aux autres ?







Alors, j’ai une mauvaise nouvelle pour toi : si tout le monde devient diplômé en informatique, demain, ton job est au smic dans les pires conditions qui soient. C’est le principe de l’offre et de la demande : quand y a plus de gens qui demandent du travail que de travail disponible, les gens se font concurrence. Et sont donc contraints d’accepter des conditions de travail de plus en plus merdiques, juste pour pouvoir bosser.



Hors d’une économie de plein emploi, la réalité est celle-là : la concurrence entre les travailleurs fait que les conditions de travail sont aussi merdiques que la loi le permet. C’est pas parce que tu appartiens à une toute petite minorité de travailleurs appartenant à un secteur où il y a pénurie de main d’œuvre que tu peux généraliser le truc. Et même là méfies-toi : dans 10 ans, ce sera ptèt toi qui sera sur la sélette, à accepter une n-ème baisse de tes conditions de travail parce que “c’est ça ou tu prends la porte”. J’en ai connu. J’en connais un, même. Un ingénieur de chez Alsthom, au placard depuis 10 ans parce qu’il a pas voulu partir, et qui compte les minutes qui le séparent de la retraite depuis 10 ans. Hé ouais c’est ça la réalité. Elle est brutale.





C’est toi qui pense si bien à moi et mes diplômes les mettant en avant. Tu aurais pu aussi dire que je ne suis pas diplômé en informatique… et du coup… oh wait, comment j’ai fait pour trouver du boulot?

Et si mon métier ne me permettait pas de vivre décemment, je me donnerais les moyens d’en apprendre un qui me le permettrait.

Ta connaissance, si elle fait 20 ans à rester où elle est, c’est que ça ne doit pas être si mauvais. Car à 45 ans, tu en retrouve du boulot, surtout si tu es ingénieur. Et de chez Alstom à Thalès, à Safran, GE, Siemens, il n’y a qu’un pas. Donc soit il a métier super pointu qu’aucune autre boite ne fait, soit vraiment c’est confortable comme placard.





À l’usine, on fait les 3x8, on accepte de travailler plus pour gagner moins, on est forcé d’accepter des baisses de salaire, tout ça pour se faire virer à la fin (demande aux Contis). Tu parles d’un exemple… c’est exactement ce que je décrivais : à l’usine, tu fais ce qu’on t’ordonne de faire, sinon tu jartes, parce qu’il y a 40 mecs qui sont prêts à prendre ta place.



Des mecs à l’usine, j’en vois toutes les semaines. En effet, il y en a 40 qui attendent la place car dans notre métier, il n’y a pas de barrière à l’entrée. On pourrait embaucher n’importe qui. On le forme sur le tas car notre métier on ne l’apprend pas à l’école. Et pourtant on ne se demande pas qui on va pouvoir remplacer par un système automatique. On pense plutôt à comment faciliter leur boulot avec les outils qu’on peut développer. On les bichonne car ce sont eux qui font qu’on gagne de l’argent. Par les mecs dans les bureaux. Encore faudrait-il bosser dans l’industrie pour le comprendre et pouvoir en parler.

Donc soit je bosse dans la seule boite au monde qui respecte ses salariés et comprend que c’est “les mecs qui ont les mains dans la produit” qui font vivre la boite, soit c’est encore un cliché magique.

Pour ce qui est des 3x8, vu ce que ça nous coute, on essaie de tout faire pour réduire les productions en plusieurs équipes. Et on les garde pour les augmentations de charges exceptionnelles. Les mecs s’opposent à ce qu’on fasse cela. On essaie de négocier le passage de 2x8 à 1x8. C’est les ouvriers eux-même qui n’en veulent pas. Donc oui, méchant, méchant patron qui nous exploite et fait travailler en 3x8. Et ce n’est pas que pour l’argent. Beaucoup de jeunes préfèrent l’équipe du soir “pour pouvoir sortir derrière et se lever tard”. Beaucoup de parents préfèrent l’équipe du matin “pour passer l’après-midi avec les enfants”. Le choix, c’est important pour le salarié!





Liam a écrit :



Non, parce que c’est loin et que donc tu fantasmes complètement leur vie. Figure-toi qu’on devient pas électricien en claquant des doigts…



Dans la vie, on n’a rien en claquant des doigts. Par contre en passant 1 an, parfois 2 en prenant des cours du soirs, on y arrive très bien. Et là, j’en connais. Une qui a fait du helpdesk (0 formation, rien, au smic horraire) et qui en 1 an savait développer et touche dans les 150k$/an maintenant. Un autre qui justement a apprit à être électricien en 6 mois et a changé d’activité. Sa boite marche très bien, il a 2 salariés. Ils n’ont pas claqué des doigts, ils ont travaillé. Ce mot semble tellement magique en France. Tout comme celui entrepreneuriat. D’artisanat.&nbsp;



&nbsp;



Liam a écrit :



Ça a pas l’air.





L’ingénieur en informatique quoi… tellement représentatif du salarié moyen en France…





CF. ci-dessus.

Désolé, je n’ai pas fait tous les jobs dispos sur le marché du travaille. Mais j’essaie, je change régulièrement. Je doute faire le boulot de Mr tout le monde, mais au final, que devrais-je faire pour savoir de quoi je parle? Que fais-tu toi pour avoir la science infuse?

&nbsp;



Liam a écrit :





Arrête ton char veux-tu. Il y a quinze ou vingt pourcent de chômeur dans ce pays (chiffre réel non traffiqué par des stages, des temps partiels à 4 heures/semaine, des formations bidons etc.) , et c’est pareil dans toutes les économies comparables (Royaume-Uni : zero hour jobs. Allemagne : mini-jobs et femmes aux foyer, etc.) Si toutes les caissières venaient postuler chez toi, tu te retrouverais en slibard demain matin sur le bord de la route. Ouvre les yeux.



Donc pleurons tous en cœur et apitoyons-nous sur le sort des autres. &nbsp;Mais pour l’instant, ce n’est pas le cas. Aujourd’hui j’ai plutôt l’impression de contribuer à faire valoir l’industrie française, à ramener du boulot chez nous justement en essayant de rendre les ouvriers que j’assiste plus compétitifs que leurs concurrents étrangers. Donc les pleurnichards comme toi, qu’ils aient un boulot ou non, je m’en fous un peu. Je préfère m’occuper de ceux qui sont motivés à bosser et à améliorer leur quotidien.

Et franchement, si mon quotidien c’était d’aider à faire crever des mecs aux 3x8 et à les faire virer quand ils se plaignent en étant payé une misère et en versant des dividendes de folie, j’aurais démissionné il y a longtemps. Mais peut-être y es-tu heureux? A bosser 35h par semaine sur 5 jour surtout.


Le 04/09/2017 à 16h 01

Oui, c’était un medoc de merde qu’un médecin avait prescrit alors qu’il aurait pu prendre autre chose.

Mais du coup dans ce cas, la livraison le dimanche aurait été bien pratique, ça aurait évité la course le samedi pour ne pas être en rade le lundi matin.

Après, il y a eu tellement d’abus que la sécu verouille à mort, et du coup dès qu’un médecin ne prescrit pas ce que la sécu accepte, c’est la grosse merde.

Le 04/09/2017 à 15h 54

C’est sur, sur 13 des 14 points, tu répête la même chose.

Mais non, le patron n’est pas celui qui décide de toute et fait ce qu’il veut. C’est son client qui dicte tout.

Tu t’oppose à tout envisagement du changement car c’est forcément pire. Ma femme a 1 weekend par mois et pourtant oui, on le vit bien. Le fait qu’elle finisse tard la moitié du mois, on vit bien aussi avec. Au final, on s’organise.

Le suicide, c’est rarement le PDG qui le pousse mais le petit manager. Que les gens aillent voir leur RH, ils sont là pour ça. Ils ne servent en général pas à grand chose, mais leur boulot c’est la vie du salarié et quand tu en arrives à penser à te suicider, ils t’écoutent. Au final, ce sont les discours comme le tiens qui poussent les gens à ce genre d’acte. Quand on leur met dans le crâne que leur patron veut les exploiter jusqu’à la mort, que personne ne peut les aider et qu’ils n’ont qu’à sauter par la fenêtre car ils n’ont aucune options.



Et merci de ta conclusion, je ne me sens pas du tout insulté. Oui j’ai des diplômes. Pendant que les 34 faisaient la fête en fac, j’ai bossé mes cours. Mes potes se foutaient de moi quand eux sortaient 4 soirs par semaine. Je ne vais pas m’en vouloir d’avoir fait l’impasse sur cela pour au final, avoir de quoi avoir un boulot.

Mais non je n’ai pas un boulot que je jugerais de facile. Je pense aussi que si il y a une pénurie de main d’oeuvre dans mon secteur (l’informatique… oh wait, so hard) c’est peut être parce que les gens préfèrent faire de la psycho ou l’histoire de l’art alors que les places sont bien plus limitées. Qu’ils aillent voir dans des secteurs comme le batiment, l’aéronautique, ils en trouveront du travail. Même du non qualité! A l’usine, on embauche des mecs post-brevet, on les forme et ils ont un boulot sans diplôme.

On peut aussi parler du modèle anglo saxon où les gens sont plombier, puis un beau jour ils vont faire agent immobilier, pour ensuite devenir électricien et au final faire 5 carrières dans leur vie. Pourquoi? Car les gens n’ont pas un raisonnement aussi borné que le tiens en pensant que leur patron contrôle leur vie.

Oui, ma réalité est loin de celle de la caissière. Non je ne connais pas son quotidien. Mais je connais celui du compagnon à l’usine, du sous traitant, du mec en SSII car je les croise au quotidien, que j’ai fait leur boulot en stage ou tout simplement en début de carrière. Donc la caissière, si elle n’est pas bien sur son siège à passer ses articles, qu’elle bouge son cul et qu’elle vienne postuler chez nous. On sera ravi de lui apprendre un autre métier et d’avoir quelqu’un de motivé… mais encore faut-il qu’elle en ait envie!

Le 04/09/2017 à 15h 16

Ca c’est la théorie.

En pratique, on demande à l’infirmière de faire 25 minutes en voiture car toutes les pharmacies dans laquelle le labo pouvait livré sont fermées et du coup ils ont livré dans une pharmacie de leur réseau mais à toi de faire la route.

Ma compagne a encore vécu cela il y a 2 semaines.

Et quand tu demandes un acheminement d’urgence comme tu le dis, la sécu ne te le rembourse pas car “c’est pas notre problème, vous pouviez vous déplacer ou votre patient pouvait anticiper”. Sauf que vu que le patient ne te paie pas contrairement aux médecins, c’est à toi de payer et de ne pas te faire rembourser.

Le 04/09/2017 à 15h 05

Se faire livrer sur le lieu de travail, quand tu es sur un site avec beaucoup de monde, c’est vite infernal pour celui qui reçoit le courrier. Du coup c’est souvent interdit.

Le 04/09/2017 à 14h 01







Liam a écrit :



1

Tant mieux pour vous, mais apparemment, ça vous laisse pas beaucoup de temps pour regarder autre chose que votre nombril. Vous êtes pas seuls au monde, essayez de réaliser ça. Des tas de gens ont besoin d’un jour de repos commun pour des tas de raisons : pour se retrouver, pour se parler, pour faire des trucs ensemble, pour voir leurs enfants qui ont école, pour les pères divorcés qui ont leurs enfants un week-end sur deux épicétou, et qui aimeraient bien qu’au moins ces deux week-ends par mois où ils peuvent voir grandir leurs enfants, ils passent effectivement la journée avec eux… et ainsi de suite.



&nbsp;

2

Super. Au lieu de voir sa famille, ses amis et regarder ses enfants grandir, on pourrait consommer encore et toujours plus, parce que 6 jours par semaine à consommer, c’est vraiment pas assez…



&nbsp;

3

Plus libre pour qui ? Pas pour le travailleur en tout cas, lui est pas libre.



&nbsp;

4

Oui c’est parfaitement hérétique et absurde. Ça veut dire que plus personne n’a de congés communs, que les familles ne peuvent plus se retrouver, parfois même les parents avec les enfants. Quant aux écoles, avec en moyenne quelque chose comme 5 écoles primaires pour 1 collège et 5 collèges pour 1 lycée, je te raconte pas le bordel…



&nbsp;

5

De la productivité pour quoi faire, au juste ?



&nbsp;

6

Ça ne sera pas payé plus si ça devient la norme, ce qui est ce que tu es en train de défendre. Si le dimanche devient un jour comme un autre, pourquoi diable voudrais-tu que les patrons continuent à le payer plus ? C’est parce que l’ouverture le dimanche est exceptionnelle et que le dimanche est un jour particulier, que c’est pour l’instant un peu mieux rémunéré (et encore, pas toujours…).





&nbsp;

7

La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. C’est de l’ECJS de niveau CM1 là quand-même… dans la vie on n’a pas toujours ce qu’on veut, des fois on doit faire quelques menus sacrifices pour protéger le plus grand nombre.





8

Déjà le rémunéré 50% de plus tu peux oublier, dans la grande distribution par exemple c’est déjà mort. Et le peu de surrémunération qui reste encore ne durera pas si le phénomène se généralise.





9

Parce que tu crois que si le truc se généralise, les patrons du CAC40 ou le gérant du Leclerc du coin vont limiter le travail le dimanche aux “gens qui vivent loin de leur famille sans avoir d’enfants” ? redescend sur terre, la vérité c’est celle-là.





10

Du droit que dans la vie on fait pas toujours ce qu’on veut et que la société doit parfois protéger les personnes en situation de faiblesse ou de subordination.





11

C’est pas la sécu qui fixe la rémunération horaire, je sais pas où tu as été chercher ça.







12

Oui certains métiers impliquent de bosser pendant que les autres ne travaillent pas, par principe. Ça ne veut pas dire qu’il faut généraliser le truc. Les livreurs chronopost, c’est pas des pompiers, ça t’a peut-être échappé mais le métier n’est pas le même.







13

Le patron fait ce qu’il veut, par définition. C’est sa boîte, il ne prend d’ordres de personne sinon de lui-même, parce que c’est lui le patron. C’est la définition du patron. S’il veut bosser le dimanche ça ne regarde que lui parce que c’est lui le patron et qu’il ne décide que pour lui-même. Le principe du salarié en revanche, c’est justement qu’il doit obéir à son patron (on dit qu’il est subordonné). C’est pour ça qu’il existe un code du travail qui fixe des limites à ce que le patron a droit de demander à son salarié. Genre en matière d’heures et de jours de travail, par exemple. Ceux qui préfèrent la vie de patron peuvent toujours devenir patron. Ceux que ça emmerde de bosser comme un patron peuvent toujours devenir salarié.



Seulement l’autre différence que tu as vaguement zappé entre un patron et un salarié, c’est qu’un patron, en enrichissant sa boîte, s’enrichit lui-même parce qu’elle lui appartient, c’est un bien, un patrimoine. Le principe d’être chef d’entreprise, c’est que tu as moyen de t’enrichir significativement, le succès de ton entreprise signifiant automatiquement ton propre succès. Ce n’est pas le cas du salarié, qui n’est pas propriétaire de la boîte de son patron.







14

D’après toi, quel part de la population peut avoir n’importe quel job en claquant du doigt ? Quelle part de la population peut vraiment se permettre de dire “vtff” aux patrons qui voudraient le faire bosser le dimanche, a fortiori si ça devient un truc généralisé ?



Un indice : très peu.





1- Encore une fois, on propose, on ferme directement le débat. Si tu veux ton jour de repos avec toute ta famille, tu choisi de prendre ton samedi/dimanche. Et tu laisse ceux qui préfèreraient le mercredi pour garder leur enfant par exemple le faire.



2- Si je préfère les voir un autre jour de la semaine, en quoi ça pose problème? Pas pour consommer, juste parce que par exemple il est impossible de faire une démarche administrative un samedi ou un dimanche.



3- Va regarder comme marche l’organisation du travail dans une entreprise et renseigne toi sur ce qui peut être négocié. Tu serais surprit. Entre les 4/5èmes, le télétravail, l’organisation en équipes avec toutes ses variantes. Les syndicats savent en négocier des choses quand ils veulent. Et au cas par cas, en général on peut s’aranger. Dans ma boite peu de gens ont eu des soucis à vouloir avoir des horraires décallées.



4- Si, ceux qui le voudraient et le choisiraient.



5- Je n’ai pas parlé de productivité mais de temps de production. Il faudra bien embaucher pour être ouvert ou pour produire pendant ces période selon les cas.



6- Commentaire différent. On est pas dans la projection proposée, mais dans le cas concrêt du présent. En l’état, ce n’est pas la norme, cela n’a pas disparu.



7- En quoi le fait que je travaille le dimanche, parce qu’un client me le demande, empiète sur la liberté des autres de rester chez eux? Faut-il interdire Amazon le dimanche avec cette logique?



8- Est-ce un mal? Si au final cela permet de lisser la semaine et éviter les soucis des gens qui se battent justement pour ces postes le dimanche. Car oui, certains se battent. Ma compagne essaie d’avoir un maximum de jours fériés. Mes collègues un maximum d’astreinte. Pourquoi? Tout simplement car tu es payé plus à faire le même travail.



9- Réalité négociée. Les 8€ de plus, c’est pas le patron seul qui l’a validé. Les syndicats et autres salariés de l’enseignent ne semble pas être plus géné que ça d’avoir signé ou de bosser à leur place.

Mais oui, le vilain patron du CAC40 il n’attend que cela, de faire travailler tout le monde au salaire chinois. Tu devrais aller en rencontrer un, ça te changerait un peu les idées. Pour avoir discuté avec le mien un jour, ils sont bien plus préocupés par leurs salariés que tu ne le penses. Mais c’est bien d’entretenir le mythe.



10- Protéger certains au point de saigner ceux qu’elle paie? (cf. 11-)



11- Elle ne fixe pas le taux horraire mais toutes les prestations et les couts de déplacement, comme expliqué dans un autre commentaire. Et du coup, vu que tu ne peux faire qu’un certain nombre de patient par heure, elle en fixe mécaniquement le taux selon les soins que tu as à faire.



12- Peux être que quand tu rend un service, ce serait pratique de le faire dans les horraires où les gens sont disponibles? Ca t’a peut être échapé mais si tu dois être chez toi quand tu es au bureau, tu vas avoir un problème. Comme il l’a déjà dit, le souci n’est pas d’être livré dans les 3,4 voire 10j, mais d’être livré quand tu es chez toi. Raison pour laquelle on bénit de ne pas bosser certains jours de semaine.



13- Quasiement tout quand tu dépasse une certains taille est négocié, du coup non, il ne fait pas ce qu’il veut.

Et il faut arrêter de faire croire aux gens qu’ils sont enchainé dans leur boite. On est le pays avec un des turnover les plus faibles. Si les gens bougeaient un peu plus, les mentalités changeraient beaucoup!



14- Ceux qui ont un peu de couilles et qui se rendraient compte que quand tu as de l’expérience, ce n’est pas si difficile de trouver un boulot. Mais cf. 13. En France personne ne veut bouger et du coup, le marché n’est pas du tout fluide. On peut caricaturer dans les deux sens. Tout le monde n’est pas un vilain exploité qui ne sait rien faire.


Le 04/09/2017 à 12h 57

Comme répondu plus haut:

&nbsp;Oui, ma compagne étant infirmière libérale, je sais ce que c’est que les gens qui travaillent le samedi, le dimanche, le jour de noël, à 5h du matin ou à 21h. Voire tout cela en même temps. Sans compter les patient qui t’appellent plutôt que le médecin car ils ont un petit coup de mou, et ce même au milieu de la nuit. Pour ma part, les astreintes je connais aussi, avec impossibilité de partir à plus d’1h de chez sois, nuit et weekend. Donc oui, je connais. J’ai pratiqué, je pratique encore et c’est pas près de s’arrêter. Et je trouve que les avantages compensent les inconvénients par rapport aux horraires plus conventielles.

Le seul souci ça peut en effet être le volontarait. Je te répondrait que si ta boite te force à le faire, trouves en une autre ou tu auras un manager plus raisonnable. C’est rarement les industries ou les entreprises le souci mais le manager direct. J’en ai eu des bons, des moins bon. Pourquoi centrer la loi sur les mauvais plutôt que de remonter le souci à ses RH? Ils sont là pour ça. Quand tout un service remonte un souci, en général, il est rapidement traité.

Le 04/09/2017 à 12h 45

Cas d’un infirmier libéral:

La sécu fixe le prix des soins, en disant que le 2eme est payé 50% et les suivants ne sont pas facturés.

Le prix du déplacement est fixé.

Donc à part essayer de bacler tes patients pour en faire un maximum, oui, ton taux horraire est fixé par la sécu.

Sans compter que quand tu as 2 piqures à faire à 12h d’écart, donc impossibilité théorique de faire les 2 en horraire de jour, on te répond que tu n’as qu’à en faire une à 8:01 et l’autre à 19:59 et on te refuse le tarrif de nuit. Bon courage quand tu as plus d’un patient dans ce cas.

Le 04/09/2017 à 12h 29

Beau préjugé.

On en est pas à supplier d’avoir un job le dimanche. On a le choix entre travailler un mercredi et travailler un dimanche, mais l’autre est rémunéré 50% de plus.

Quand tu vis loin de ta famille, sans encore avoir d’enfant, pourquoi se priver?



De quel droit imposer à certains de ne pas travailler comme ils le désirent?

Pour info même certains avec une famille, des enfants, sont content de travailler le dimanche car tout simplement, ils apprécient d’avoir un peu plus pour se faire plaisir. Et quand c’est la sécu qui fixe la rémunération horraire, regarde toi dans une glace avant d’accuser la société capitaliste, mais plutôt la société socialiste où l’état fixe le prix.