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tmtisfree

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7067 commentaires

Le 06/03/2015 à 09h 10

Eh ! Mr l’écologiste, j’ai besoin de savoir si les températures ont été trafiquées en France. Vous ne pourriez pas demander à MeteoFrance de mettre les données brutes historiques, que nous avons payé avec nos impôts, en ligne comme c’est le cas dans tous les pays civilisés ?



Cela serait stupide qu’en décembre à Paris (COP21), on décide de ruiner notre économie pour un simple problème d’erreur de calcul…

Le 06/03/2015 à 08h 32







the_Grim_Reaper a écrit :



Ouioui ?



J’ai toujours du mal à imaginer les services français développer des trucs comme ça,, quand je vois les boites qui leurs fournissent certains softs et la qualité du code qu’ils acceptent d’utiliser.









Quand l’argent public coule à flot, quand il n’y a pas de date limite à respecter, ni de doléances client à satisfaire autre qu’un cahier des charges à géométrie variable, tout est possible.



La liberté n’a pas de coût si tu es du ‘bon côté’.


Le 03/03/2015 à 16h 35







HarmattanBlow a écrit :



Non, pour deux raisons :

a) Retire le concept de nation et les instincts grégaires de l’humanité se concentreront sur autre chose. Premier candidat en vue : la religion. Tu pourras toujours te brosser pour modifier ton génome à bibleland.



b) Jamais on n’empêchera des êtres humains de créer des IA et celles-ci finiront nécessairement par être plus intelligentes et plus puissantes que nous. Et comme elles auront besoin de ressources…. I robot, you meatbag, die die kill kill.







1/ Ceux-là mourront et les paradigmes évolueront, comme l’a si bien résumé Planck. La morale et la Science trompe la loi à chaque fois, charia ou pas.



2/ Les plus avancés sur la question ne connaissent pas la réponse. Les ressources sont créées à volonté et/ou au besoins. Les substrats physiques ne représentent déjà plus qu’une minorité du capital requis. Et l’Univers est si vaste.


Le 03/03/2015 à 15h 39







HarmattanBlow a écrit :



2000 : non mais les mecs si vous continuez à taper sur le secteur du numérique et à refuser le déplacement des œuvres vers un modèle numérique à la demande alors la France se retrouvera demain soumise à des diffuseurs américains pour tous ses biens culturels.



2015 : ben ouais les gars, aujourd’hui les œuvres sont de plus en plus diffusées via le net par des ricains sans aucun emploi en France.



On applaudit bien fort.



2016 : sauvons les boutiques de jeux vidéos.

2026 : sauvons Canal+.

2031 : sauvons Hachette.

2036 : sauvons TF1.

2100:



France, province of the United States of Europe.

* 85M people.

* Official language: English.

* Other languages: French.







2500: one world, one language, one currency. I transhuman, you morons. Hello from Mars.


Le 03/03/2015 à 12h 05







127.0.0.1 a écrit :



J’ai comme l’impression qu’elle confond souveraineté et protectionnisme.



On sent que les élections approchent et que l’UMP doit aller à la pêche aux voix chez les nationalistes. <img data-src=" />







C’est une caractéristique de base chez le politique que de mélanger les deux, puis dans la foulée subsumer l’intérêt collectif au personnel.



Chez eux l’horizon temporel est à 5 ans, et toute initiative, bonne ou mauvaise, sera cataloguée de manière à provoquer chez l’électeur de base une réaction émotionnelle ciblée destinée à le faire fléchir plutôt que réfléchir.



Rien de tel qu’un bon aboiement pour remettre le troupeau sur le chemin.


Le 03/03/2015 à 10h 18



Toute nouvelle proposition devrait viser à atteindre un juste équilibre entre la protection de la propriété intellectuelle et l’accompagnement d’un internet dynamique et créatif.





Étant donné que l’innovation dans le domaine de l’information les précède en permanence, leur position paternaliste sur le sujet est bien hypocrite. On a la gloriole facile chez les Kommissars.



De mémoire d’Homme, on n’a jamais observé une quelconque aptitude politique à prévoir l’avenir. S’ils pouvaient seulement comprendre le présent et tirer les leçons de leurs erreurs passées.

Le 03/03/2015 à 10h 08



L’éternelle question de la charrue et du bœuf.





Cette question ne se pose qu’en présence de lobbys plus intéressés à faucher le blé qu’à semer les champs des possibles.

Le 03/03/2015 à 10h 01







joma74fr a écrit :



Une bonne régulation est toujours transparente. Sinon, c’est du lobbying ou de l’influence citoyenne ou des choix/des politiques industriels obscures. Et ce n’est plus de la régulation au sens où je l’entends.







Tout à fait d’accord. Il faut reconnaitre que ce n’est pas le cas ici.









joma74fr a écrit :



D’accord, AT&T est un mauvais exemple.



Pour autant, ce n’est pas exact qu’un modèle sans régulation soit possible :



dans les années 1980, AT&T a été démantelée en plusieurs société régionales qui ont fini par fusionner en 2 ou 3 sociétés continentales. Cela, non pas à cause de la régulation, mais à cause de la “main invisible” du marché à laquelle tu prêtes beaucoup de mérites. Et la raison est simple : qui dit investissements dans des infrastructures coûteuses, dit coûts fixes. Et qui dit coûts fixes, dit besoins d’économies d’échelles et besoins capitalistiques.



Donc sans régulation de l’exploitation d’infrastructures, il y a, à terme, monopole de fait. Et le monopole n’encourage pas l’innovation (on est bien d’accord là-dessus même si la concurrence par les infrastructures me semble très difficile à respecter en raison des coûts d’investissement importants).



Autrement dit, la concurrence dans l’exploitation d’infrastructures exige tellement d’investissements (voire parfois au risque d’un surendettement de l’entreprise), que la concurrence par les infrastructures est un frein au développement et exige la recherche d’économies d’échelle, donc la constitution d’un monopole de fait (sauf si une régulation prévoit des règles anti-capitalistiques/anti-trust/anti-conglomérat). D’ailleurs, l’Union européenne est certainement plus libérale que les USA.







1/ Nulle part je n’ai affirmé qu’un marché sans régulation ne pouvait pas conduire à des monopoles (qu’on appelle naturels), bien au contraire. Le secteur dont on discute n’est pas en situation monopolistique ou oligopolistique, il existe une multitude d’ISP et de nouveau arrive encore (Google fiber est un nouvel entrant par ex.). Donc ce n’est pas le sujet.



Ce qu’on observe est que dans le cas des régulations de type universal carriage, le monopole n’est pas formé (et défait) selon les lois du marché, mais bel et bien par obligation et pour des justifications (politique/électorale par ex.) dont on s’aperçoit beaucoup plus tard (à la libéralisation) qu’elles étaient économiquement erronées (gaspillages des ressources publiques, coûts élevés et productivité faible, prix maintenus trop cher, entente entre le régulé et le régulateur, absence d’innovation, etc). Le seul perdant de ses monopoles artificiels captifs régulés est le consommateur. Les exemples abondent dans tous les domaines (voir tableau 6 pour le mobile en Europe par ex.).



Globalement ce type de régulation est néfaste, et dans le cas du concept de neutralité une erreur à tous les niveaux https://web.archive.org/web/20070317061014/http://www.telepocalypse.net/archives/000905.html).



2/ Je n’ai pas parlé de modèle à zéro régulation : il y a toujours des règles commerciales (au sens large), et le régulateur est celui qui doit les faire respecter. Dans le secteur telco, on a dépassé ce point depuis longtemps pour des motifs fumeux. L’article sur AT&T le montre bien, mais c’est le cas général (cf dans le mobile, énergie, transport, etc).



Le coût des infrastructures est certes élevé, mais il aussi étalé dans le temps, dans l’espace et aussi partagé par les acteurs. Google fiber fibre par exemple les villes US une par une, comme AT&T et les autres ISPs en réutilisant les fourreaux et les infrastructures existants (cf page 6). Le partage des moyen de production (service ici) ou des charges est une réalité économique triviale pour les entreprises. Donc cet argument ne tient pas.



Concernant l’Europe, on est parti de si bas qu’effectivement, à première vue, on pourrait le croire.


Le 02/03/2015 à 14h 39







brazomyna a écrit :



Au delà, tu ne fais qu’aborder le problème que sous l’angle de vue de la concurrence en les opérateurs telco, alors que - une fois de plus - la net neutrality n’a pas pour but de réguler le secteur des telco.





Son but c’est la présevation d’un marché concurrentiel dans le secteur des services numériques (adjacent certes, mais strictement distinct)  en empêchant les FAI de prendre des actions néfastes qui tueraient son équilibre actuel vertueux.







Il n’y a pas de différence appréciable entre les deux : l’objectif est de soumettre ces services aux même règles que les telcos, ce qu’a fait la FCC (probablement illégalement) sous pression politique (bonjour l’indépendance) et même si les règles elles-mêmes ne sont pas connues (bonjour la transparence), le résultat sera identique aux précédentes régulations : mauvais, avec maintenant la possibilité supplémentaire de contrôler le contenu.



On ne “préserve pas un marché” et encore moins la concurrence : un marché (et donc la concurrence) émerge, vit et meurt par lui-même. Le manipuler quelque soit la noblesse affichée ou déguisée de l’objectif revient à le fausser en trompant les agents qui le composent.


Le 02/03/2015 à 14h 20







brazomyna a écrit :



Hypothèses parfaitement fausses puisque:




  - la rareté est le fait de loi physiques qui régissent notre univers et qui font que certaines limites sont (et resteront) indépassables (cf. entropie d'un message, vitesse de la lumière, medium partagé entre utilisateurs, et autres "petites" joyeusetés qui font que la capacités des réseaux - mobiles notamment - sont bornées et le resteront). A nouveau, tu prends un truc qui n'a rien à voir et tu fais tout pour le rattacher à ce que tu perçois comme "la mauvaise régulation à l'origine de tous les maux".        






  - quand à comparer un accès fixe à du wireless, c'est un aveu de méconnaissance des aspects techniques du domaine (notamment les notions de capacité d'écoulement de trafic d'un réseau fixe vs mobile, et de delta d'investissement à chaque itération de montée en charge, qui n'ont rien à voir pour l'un et l'autre).        

 

- enfin la notion de 'ticket d'entrée' (on parle aussi de "barrière à l'entrée") sur un secteur économique que j'ai évoquée (et sauf ta monomanie à propos de la ritournelle à propos de l'interventionnisme de l'Etat), ça ne représente pas le montant d'une licence (qui y contribue ici, mais reste minoritaire), c'est une notion économique générale qui a trait au facteurs compliquant l'installation d'un nouvel acteur dans un marché pour y commencer son activité. Au premier rang desquels on trouve ... la masse des investissement initiaux, tout confondu.



 



 En d'autres termes: que ce soit un truc régulé ou pas, soumis à une licence ou pas. Ce facteur est déterminant dans la 'liquidité' des acteurs du marché, puisque (pour le faire simple) quand il faut balancer une quinzaine de milliards sur la table pour rentrer sur un marché (quel qu'il soit), ça limite fortement le nombre d'acteurs potentiels qui pourraient rentrer sur le marché, et donc ça écarte d'autant plus la situation d'une concurrence libre et non faussée, et induit mécaniquement un modèle oligopolistique.        






           

A partir de là, l'interprétation qui en découle ne peut pas être adéquate:









1/ Tes généralisations abusives et inappropriées ne trompent personne. On peut découper une onde en autant de partie que l’on souhaite, et y faire transiter en série et/ou en parallèle un nombre toujours plus important d’information, ce qui fait que la rareté physique n’est pas absolue, mais relative à l’état actuel de l’art techn(olog)ique.

2/ Le même raisonnement reste naturellement valable en fixe, ce qui explique que l’on bascule doucement du cuivre vers l’optique. La gestion des capacités techniques doit être laissée aux agents contractants qui en sont propriétaires parce qu’ils sont les mieux placés pour répondre rapidement et s’adapter aux demandes changeantes des consommateurs. La justice US a déjà débouté 5 fois la FCC sur le sujet. Nul doute qu’une fois supplémentaire ne fera que confirmer ce principe économique de base.

3/ Les investissements ne sont jamais réalisés en une fois, ils le sont continuellement, tout comme les travaux ne sont pas terminés aussitôt entrepris mais de manière étalée dans le temps (Free mobile qui part de 0 par ex.). On n’a dû jamais manager une entreprise pour oser écrire des âneries pareilles.



Le principe même de faire des enchères sur des fréquences pour en exclure des participants, de réserver un secteur à un seul acteur (France) ou de le réguler stupidement sous prétexte de sévices publics de nivèlement par le bas (USA) n’a d’autres but que de créer un monopole/oligopole de fait : nier l’intention et le résultat s’appelle de la mauvaise foi. Certains en sont dotés plus que de raison.



La conclusion et le résultat de ce type de régulation que “le seul perdant est le consommateur” n’est pas remise en cause.


Le 02/03/2015 à 13h 34







brazomyna a écrit :



En bref, tu fondes ton analyse en recrachant le discours du Cato Institute, soit un think tank US libertarien (qui - fort bizarrement - trouve que la régulation c’est pas bien, grande nouvelle !). Tu saupoudres d’une expérience malheureuse de construction d’un réseau d’initiative publique en Australie (où d’ailleurs le principal problème semble que le succès manque non pas à cause d’une mise en oeuvre défaillante, mais parce que les clients finaux ne sont pas attirés par la fibre à l’heure actuelle … ce qui est un comportement strictement indentique à ce qu’on peut constater dans nos contrées, réseau d’initiative privée ou pas).



 Enfin, tu dévoies l’analyse de Yoo pour en conclure un truc qui n’a rien à voir (lui parle de structuration de la production et la consommation de contenu, toi en conclus sur l’organisation des organismes de régulation de ces même acteurs).



Et à partir de ce gloubi glouba, tu en viens à décréter que la régulation c’est le mal et que la net neutrality c’est un truc à naïfs.

 

 

Ok, super <img data-src=" />







Un commentaire qui se borne à paraphraser incorrectement avec des arguments ad hominem est sans valeur. Tu peux mieux faire.


Le 02/03/2015 à 11h 33







brazomyna a écrit :



Et le secteur des télécoms est le parfait contre-exemple de cette situation, avec des ressources rares (fréquences), un ticket d’entrée extrêmement élevé, des contraintes physiques (génie civil), etc…







1/ La rareté physique des ressources ne dépend que du niveau technologique. La rareté perçue provient exclusivement du cadre dans lequel elle a été imposée (par enchères) : ton “ticket d’entrée extrêmement élevé” s’apparente à du racket indirect pour le consommateur, et favorise la constitution et le maintien d’oligopole/monopole artificiel.

2/ Les “contraintes physiques” ne sont qu’un problème technique mineur puisque presque systématiquement les fourreaux existant sont déjà rentabilisés et sont réutilisés (location modique). Quand ce n’est pas possible ou trop cher d’autres alternatives aussi rapides existent (satellite, Wimax, etc).



Les télécommunications sont donc le parfait exemple historique d’un secteur mis à sac par les gouvernements par la rarification artificielle des ressources opérationnelles et donc l’établissement de barrières financières pour garantir à l’oligopole ainsi formé son marché, et au politique des rentrées fiscales supérieures à ce qu’elles auraient été dans un marché ouvert normal (= libre).



Le seul perdant est le consommateur.

La logique implacable de l’opération doit être trop difficile à appréhender pour les esprits partisans.


Le 02/03/2015 à 10h 52







brazomyna a écrit :



Ca ressemblerait au raisonnement d’un étudiant en premier semestre de première année de fac d’éco, qui découvre Adam Smith, la main invisible et à qui ça te semble le Saint Graal qu’il voudrait voir appliqué partout pour résoudre tous les problèmes comme par magie.



Le semestre suivant, il découvrira que ce principe repose sur plusieurs postulats, dont le premier est l'existence d'une concurrence 'libre et non faussée'. Et le secteur des télécoms est le parfait contre-exemple de cette situation, avec des ressources rares (fréquences), un ticket d'entrée extrêmement élevé, des contraintes physiques (génie civil), etc...      

Au délà, notre étudiant découvrira d'autres modèles, tout aussi théoriques et donc incorrects et/ou inappliquables partout et tout le temps, et comprendra que l'économie n'est qu'une aggrégation de plusieurs modèles qui se superposent et interagissent. Et que tout l'art de la chose se situe dans la pondération.






Bref:      






 - non le secteur des telcos ne peut pas fonctionner comme ça, et oui la réguliation est indispensable dans ce secteur là.      






- à contrario, oui on peut avoir une concurrence libre, saine et bénéfique dans les services OTT. C'est ce qui se passe tous les jours depuis 10-15 ans dans la silicon valley où des inconnus dans leur garage ont eu leur chance et où certain ont fini par défier les plus gros sur leur propre terrain. Or le meilleur moyen de la conserver cette situation de concurrence saine, c'est de supprimer aux FAI les armes pour la tuer dans l'oeuf en imposant le principe du "plus gros chéquier = meilleur accès au client final".









Qui a parlé de zéro règle ? On discute d’un certain type de régulation (service public ou common carrier), de ses applications historiques systématiquement contre-productive pour le consommateur et des dérégulations qui s’en sont toujours suivies et ont permis l’éclosion de marchés jusque là restreints ou inexistants. Ergoter sur des généralisations absolutistes hors sujet ou des trivialités de cours élémentaire ne fera pas disparaitre ces faits établis.



La neutralité n’est rien de moins d’autre qu’une tentative grossièrement déguisée de transformer Internet en service public universel, un concept qui n’a jamais été moteur d’innovation, bien au contraire (cf AT&T, les exemples donnés au-dessus). On ne peut pas espérer qu’un mode de régulation aussi grossier de type one-size-fit-all qui n’a jamais fonctionné auparavant et nulle part ailleurs puisse maintenant être adapté à un système de fonctionnement décentralisé et avec des agents aux besoins aussi disparates qu’Internet et ne puisse aboutir à autre chose qu’à l’ossification à terme du système.



L’analyse économétrique montre que les allocations de ressources (capacité, bande passante) dans ce domaine sont mieux réparties en laissant les agents arbitrer eux-mêmes selon les offres/besoins.



Personne n’irait dans un magasin de chaussure pour ne trouver qu’une taille, quand bien même des milliers de modèles seraient disponibles.



Seuls des naïfs peuvent soutenir un recul des libertés aussi évident quand on voit les gros doigts bouffis des politiciens toujours prêts à crier au feu même sur la banquise.



Le plus pathétique est de voir le troupeau suivre comme un seul homme.


Le 01/03/2015 à 22h 25







joma74fr a écrit :



Une régulation menée avec de la transparence n’est pas une mauvaise chose pour l’innovation. Mais ce n’est que mon opinion.







Où est la transparence quand les règles sur lesquelles ont été basé le vote ne sont pas mises à la disposition ni du public, ni des commissaires censés les voter ?


Le 01/03/2015 à 22h 12







joma74fr a écrit :



La régulation permet aussi d’éviter de “jouer au Monopoly” et d’obtenir finalement des monopoles de fait comme AT&T ou la Standard Oil de Rockefeller.



Une régulation menée avec de la transparence n’est pas une mauvaise chose pour l’innovation. Mais ce n’est que mon opinion.







En théorie oui, en pratique très rarement. Les 2 cas que tu cites permettent de l’exemplifier :



1/ Je cite rarement Wikipedia, mais l’article anglais concernant AT&T résume bien la situation de AT&T au début du XXième siècle et les parallèles avec la situation actuelle sont nombreux :

Around 1917, the idea that everyone in the country should have phone service and that the government should promote that began being discussed in government. AT&T agreed, saying in a 1917 annual report: “A combination of like activities under proper control and regulation, the service to the public would be better, more progressive, efficient, and economical than competitive systems.” In 1918 the federal government nationalized the entire telecommunications industry, with national security as the stated intent. Rates were regulated so that customers in large cities would pay higher rates to subsidize those in more remote areas. Vail was appointed to manage the telephone system with AT&T being paid a percentage of the telephone revenues. AT&T profited well from the nationalization arrangement which ended a year later. States then began regulating rates so that those in rural areas would not have to pay high prices, and competition was highly regulated or prohibited in local markets. Also, potential competitors were forbidden from installing new lines to compete, with state governments wishing to avoid “duplication.” The claim was that telephone service was a “natural monopoly,” meaning that one firm could better serve the public than two or more. Eventually, AT&T’s market share amounted to what most would regard as a monopolistic share.





Tout l’historique monopolistique d’AT&T a été entièrement guidé par les idées fausses (en gras ci-dessus) émanent du gouvernement US et AT&T a bien évidemment profité seul de la rente de situation.



2/ Le mythe des robber barons est bien ancré dans la mémoire collective. Si tu es plus disposé à apprendre qu’à répéter, je t’invite à lire cette analyse historique dans laquelle, là aussi, les parallèles avec le sujet qui nous préoccupe sont légions. Une citation extraite :

The real source of monopoly power in the late nineteenth century was government intervention.





Plus ça change, plus c’est la même chose.


Le 01/03/2015 à 18h 00







brazomyna a écrit :



En bref, c’est exactement le contraire. Défendre la net neutrality, c’est défendre les futurs petits qui se lancent avec peu de moyens contre les gros qui ont un chéquier en or et n’hésiteraient pas à s’en servir pour tuer la concurrence dans l’oeuf et se constituer leur petite rente de situation.







Ces nobles idéaux (sur le papier) ne résistent pas à l’analyse historique (ni économique) : les rentes de situation sont toujours survenues par la régulation, ont subsisté grâce à la régulation et ont péri par la dérégulation (cf mouvement lowcost).



La régulation restreint l’innovation des firmes en place (marché captif) en élevant des barrières d’entrée artificielles (respect des contraintes règlementaires) aux nouveaux participants : cela s’est vu sur tous les marchés régulés. Le premier à en pâtir est évidemment le consommateur : les prix sont maintenus artificiellement élevés, ce qui est agréable pour le rentier et les rentrées fiscales de son régulateur. La débâcle d’Aereo et de son superbe business model est symptomatique à cet égard.


Le 01/03/2015 à 17h 32







Reguen a écrit :



A propos de Free et Google, Free assume clairement de ne pas agrandir le lien entre son réseau et celui de Google (cf les déclarations de Niel à l’époque). Ce qui contribue aux problèmes de débits chez les clients. Pour Free, Google doit contribuer au financement de son réseau, ce que Google refuse toujours catégoriquement. Il y a eu une tentative de conciliation par l’ARCEP, qui a fait plouf. L’argument de Free n’est pas tant une congestion aujourd’hui que le besoin d’obliger Google à payer pour plus tard, quand les débits seront encore plus importants… Même si la validité du calcul de l’opérateur n’a jamais été avérée, loin de là. A noter tout de même que dans une situation similaire entre Orange et Cogent, l’Autorité de la concurrence a donné raison à Orange.




 Concernant la neutralité du Net aux Etats-Unis : c'est une lutte de pouvoir entre les FAI et les services Internet. Ce sont deux lobbies extrêmement puissants, qui veulent "décider" de qui a réellement la main sur les internautes. Si les services Internet entraient dans le jeu des FAI (financement direct du réseau FAI, canaux prioritaires...), ils auraient simplement admis leur défaite en laissant le champ libre aux opérateurs. Alors qu'en prenant à partie les internautes sur le thème de la neutralité (la liberté !), ils sont entrés dans une guerre de lobbying nucléaire... Et ils ont gagné.       






 Ils ont maintenant les cartes en main, avec une législation qui les avantage et des internautes qui associent les GAFA à la libre concurrence, la liberté d'expression, etc. En face, les opérateurs ont au moins deux solutions : attaquer la loi en justice, ce qu'ils feront très sûrement, et coller au plus près des règles dans leur gestion du réseau, pour grapiller le moindre avantage concret qu'il leur restera. Il y a donc des risques, au fond, que ça se retourne contre les GAFA.









1/ C’est une interprétation. Une autre est que Free n’est intéressé que par, et donc sélectionne, des consommateurs faibles utilisateurs de bande passante tout en offrant des services standardisés pour un coût de revient faible (la bande passante laissée libre est utilisée pour augmenter le nombre de clients). Free fait la même chose sur le mobile d’ailleurs.

2/ Ils ont certes gagné une bataille (bien que ses termes ne soient pas encore connus), certainement pas la guerre. Cette “liberté” qu’on fait miroiter à court terme aux attrape-nigauds n’est que le prélude à la restriction des investissement par les opérateurs pour qui une situation de rente par obligation de service public (= service minimum) ne sera pas pour déplaire (le terme US est rent-seeking), et à la main-mise gouvernementale qui ne manquera pas de survenir une fois l’argent publique contrôlant ces corporations (censure, uniformisation, traçage, etc). Obamacare est un bon précédent en la matière.

3/ Oui.


Le 01/03/2015 à 12h 04

Concernant l’aviation aux USA (entre 1938 et 1978 en fait, pas seulement dans les années 70), voir là par exemple pour l’explication.

Le 01/03/2015 à 11h 55







brazomyna a écrit :



1/ source?



2/ un régulateur qui régule, ça me paraît difficilement attaquable. C’est comme si tu avançais que n’importe quelle décision contraignante émise par l’ARCEP en France pouvait être facilement enterrée avec un passage devant les tribunaux.



3/ Les mêmes gebres d’arguments fusaient quand on a ouvert la boucle locale rtc en France (genre ‘bouh, FT pourra plus investir’). Or c’est l’inverse: une concurrence saine et des rapports sains et équilibrés entre acteurs sont les meilleurs moteurs de l’innovation et de l’évolution de l’offre.



4/ Tout comme la plupart des mecs qui bossent à l’ARCEP sont issus de même promos de Télécom Paris ou Bretagne, des anciens d’Orange, etc… et le boulot et l’effet bénéfique de l’autorité de régulation sur le marché telco en France sur les 15 dernières années ne fait pourtant plus aucun doute. Bref, ça ne prouve rien ; avec des ‘si’, moi je coupe du bois.



5/ source, contenu exact des contentieux et des conclusions ?







1/http://www.theregister.co.uk/2015/02/26/net_neutrality_rules/

2/ Il est inutile de comparer le système FR et celui US : aux USA les lois sont faites et défaites par des hommes de lois. Néanmoins, la légalité des régulations ou des lois peut toujours être attaquée sur des bases autres sur lesquelles elles ont été promulguées (légitimité de l’institution, du cadre règlementaire sous-jacent, etc).

3/ Ce qui indique bien qu’une dérégulation et l’ouverture à la concurrence d’un monopole/oligopole sont bénéfiques, ce qui était mon point. Les régulations actuelles, aussi superficielle ou artificiellement noble que soit leur ambition, aboutiront à l’inverse des effets recherchés : des non-solutions à des pseudo-problèmes n’ont jamais conduit bien loin quand le secteur concerné ne sait pas de quoi il sera fait dans le futur, cf point 4/.

4/ On ne voit rarement toutes les opportunités qui ont été manquées par la restriction du processus de découverte de celles-ci. Un domaine dont on sape la motivation à la découverte pour des motifs inexistants et injustifiables est un domaine promis à la mort par déficit d’innovation et à la captation par des rentiers, cf point 5/.

5/ Les telcos dans à peu près tous les pays où la téléphonie est restée sous le joug régulationnel (absence de services, pas d’évolution), la télévision (concentration de l’information, uniformisation des programmes), l’aviation aux USA dans les années 70 avec la captation de l’autorité régulatrice par les compagnies (et où il était plus cher d’aller d’un État à un autre que de couvrir la même distance intra-État), etc. Les dispositifs de régulation qui ont été abrogé ou qui n’ont simplement pas existé ont permis l’émergence de marché inexistant et peu cher (Internet, réseau de déserte intra-régional, etc). Le réseau cuivre, qui lui n’a pas été dérégulé pour cause de service public, sera démantelé.



La culture de la médiocrité ne mérite pas de survivre.


Le 01/03/2015 à 09h 30

Plusieurs points :



1/ La FCC n’a pas publié le (pré-)rapport ou document de travail sur lequel la ‘victoire’ a été annoncée, alors que, semble-t-il, certaines firmes (dont Google) y ont eu accès et que des passages entiers ont été retiré obligeamment à la dernière minute sans consultation par les commissaires avant le vote. Quand on prône l’Internet ouvert et qu’on est pas foutu de publier les prescriptions finales sur lesquels on régule ledit Internet, le seul mot qui vient à l’esprit est : hypocrite. Le deuxième est tromperie. Cela rappelle furieusement les méthodes de charlatan des climastrologistes du GIEC.



2/ La réponse de Verizon en morse est excellente. La réponse devant les tribunaux ne devrait pas tarder, et les coûts pour ce faire sont des capitaux qui ne seront pas utilisés pour l’infrastructure.



3/ Comme beaucoup d’Américain, je pense que si la FCC avait régulé Internet il y a 20 ans, ils en serait toujours au modem 56k et se féliciteraient du fait que sans le gouvernement et ses agences, ils n’auraient pas d’Internet du tout (Minitel anyone?).



4/ Il y a un risque important de voir capter ces régulations par les mêmes qu’on voulait réguler : la formation d’oligopoles par collusion, l’entente sur les prix puis le non-investissement pour profiter de la rente de situation ainsi créée sont d’autant plus facilités qu’aux USA la mobilité entre l’industrie et les agences gouvernementales (ou non) est très importante.



5/ La FCC, sous pression politique, a déjà perdu 2 fois devant les juges pour les mêmes motifs. Ramer à contre-courant comme un âne mort est une spécialité politique largement partagée.



Comme analysé il y a déjà dix ans https://web.archive.org/web/20070317061014/http://www.telepocalypse.net/archives/000905.html), la neutralité est un miroir aux alouettes, le résultat d’une analyse superficielle, de conclusions erronées et de prescriptions politiques dont les conséquences aboutiront à un statu quo bénéfique pour les seuls rentiers capables de subvertir à échéance les régulations à leur seul profit, les telcos elles-mêmes. Well done chaps!

Le 03/03/2015 à 08h 59







WereWindle a écrit :



ça date de quand ?

parce que ça ressemble furieusement à la tirade de l’héroine de Psycho Pass 2 dans les derniers épisodes…







https://np.reddit.com/r/IAmA/comments/2wwdep/we_are_edward_snowden_laura_poitras…


Le 02/03/2015 à 17h 06







hurd a écrit :



À mon avis, la sécurité nationale aura toujours lieu d’être dans que les états existerons.

La sécurité n’est malheureusement pas quelque-chose d “évident” de “naturel”, d’ “universel”. 

La sécurité n’a pas le même sens selon le pays et les états doivent de fait, penser à l’éventualité qu’on cherche a les attaquer.

Au vus des scandales Prism, de la possibilité d’un éventuel coup d’état, je pense qu’au contraire, la question de sécurité nationale, est aujourd’hui toujours d’ actualité.



Après, il est vrai qu’on utilise ce principe au moins 80% du temps pour justifier l’ injustifiable, mais je vois mal comment un état pourrait être “neutre” vis à vis de la remise en cause de son existence ou des ses fondements.



Autrement par rapport aux frontières en europe, la situation est assez effrayante.







Tu fais le triste constat de la situation actuelle, mais comme a si bien répondu E. Snowden à la question What’s the best way to make NSA spying an issue in the 2016 Presidential Election? It seems like while it was a big deal in 2013, ISIS and other events have put it on the back burner for now in the media and general public. What are your ideas for how to bring it back to the forefront?

“This is a good question, and there are some good traditional answers here. Organizing is important. Activism is important.



At the same time, we should remember that governments don’t often reform themselves. One of the arguments in a book I read recently (Bruce Schneier, “Data and Goliath”), is that perfect enforcement of the law sounds like a good thing, but that may not always be the case. The end of crime sounds pretty compelling, right, so how can that be?



Well, when we look back on history, the progress of Western civilization and human rights is actually founded on the violation of law. America was of course born out of a violent revolution that was an outrageous treason against the crown and established order of the day. History shows that the righting of historical wrongs is often born from acts of unrepentant criminality. Slavery. The protection of persecuted Jews.



But even on less extremist topics, we can find similar examples. How about the prohibition of alcohol? Gay marriage? Marijuana?



Where would we be today if the government, enjoying powers of perfect surveillance and enforcement, had – entirely within the law – rounded up, imprisoned, and shamed all of these lawbreakers?



Ultimately, if people lose their willingness to recognize that there are times in our history when legality becomes distinct from morality, we aren’t just ceding control of our rights to government, but our agency in determing thour futures.



How does this relate to politics? Well, I suspect that governments today are more concerned with the loss of their ability to control and regulate the behavior of their citizens than they are with their citizens’ discontent.



How do we make that work for us? We can devise means, through the application and sophistication of science, to remind governments that if they will not be responsible stewards of our rights, we the people will implement systems that provide for a means of not just enforcing our rights, but removing from governments the ability to interfere with those rights.



You can see the beginnings of this dynamic today in the statements of government officials complaining about the adoption of encryption by major technology providers. The idea here isn’t to fling ourselves into anarchy and do away with government, but to remind the government that there must always be a balance of power between the governing and the governed, and that as the progress of science increasingly empowers communities and individuals, there will be more and more areas of our lives where – if government insists on behaving poorly and with a callous disregard for the citizen – we can find ways to reduce or remove their powers on a new – and permanent – basis.



Our rights are not granted by governments. They are inherent to our nature. But it’s entirely the opposite for governments: their privileges are precisely equal to only those which we suffer them to enjoy.



We haven’t had to think about that much in the last few decades because quality of life has been increasing across almost all measures in a significant way, and that has led to a comfortable complacency. But here and there throughout history, we’ll occasionally come across these periods where governments think more about what they “can” do rather than what they “should” do, and what is lawful will become increasingly distinct from what is moral.



In such times, we’d do well to remember that at the end of the day, the law doesn’t defend us; we defend the law. And when it becomes contrary to our morals, we have both the right and the responsibility to rebalance it toward just ends.”





Je ne l’aurais pas mieux écrit moi-même.



Sinon concernant ton petit lien final, les Suisses font exactement pareil avec nous. <img data-src=" />


Le 02/03/2015 à 16h 26







Soriatane a écrit :



Ouverture des frontières ?? Ce n’est pas ce que disent les gens qui meurent noyé au large de l’empelusa.







Oh je suis bien d’accord, ce n’est pas moi qu’il faut blâmer d’avoir tracé une zone artificielle où ceux qui sont à l’intérieur sont plus ou moins prisonniers d’hommes en cravate et en armes sur un navire qui coule, et ceux à l’extérieur attirés par les dernières lueurs qui font ce qu’ils peuvent pour le rejoindre sans connaitre son état douteux. Les frontières sont un archaïsme criminel.


Le 02/03/2015 à 15h 35

La sécurité nationale est un concept nébuleux où tout et rien peuvent être amalgamé avec des méthodes indignes pour arriver à ses fins.



Avec la l’ouverture des frontières, la nationalité est désuète. La sécurité “nationale” n’a plus lieu d’être. Je ne veux pas ‘bénéficier’ des ‘services’ imposés d’hommes en armes ‘à mon écoute’ sans mon autorisation.



Le simple fait que cette loi soit passée sans provoquer de scandales parlementaires ou d’émeutes publiques montre s’il en était encore besoin l’ignominie de la classe politique et l’avachissement de ses électeurs.

Le 03/03/2015 à 08h 55







barlav a écrit :



1/ La valeur est changeante. Quand j’étais étudiant on trouvait des boites de raviolis pas trop dégueu à 1.5E; après 10ans d’inflation à 2% (22%) on a que un truc immonde sous les 2.5E (100%).

Donc soit le cours des raviolis a explosé du à la raréfaction de la ressource, soit je suis con.



2/ “Personne ne se plaint actuellement des spéculateurs” si justement, on se plaint de la surcote pour tout le reste du temps. Ce n’est pas parce que aujourd’hui ils réajustent leurs estimations qu’il n’y a pas eu d’erreur et d’effet d’emballement.

J’entends que c’est censé se réguler par le bon sens et la masse en cas d’événements maitrisés, mais on a aussi pas mal d’exemples d’évènements et d’affolements amplifiés par ce concept de régulation.







1/ En quoi la valeur changeante des raviolis n’en fait pas une réalité économique ?

2/ La surcote ne traduit que l’attente de sous-production future du produit considéré par les agents économiques. Comme la sous-cotation ne traduit que l’attente d’une surproduction future. Les 2 mouvements de prix signalent aux agents qu’ils doivent adapter leur achat et/ou leur production : les “surcote” et sous-cotations, ce qu’on appelle techniquement ‘spéculation’, sont donc des signaux de régulation qui tendent à lisser les hauts et les bas (prix et production), c’est à dire diminuer la variabilité. CQFD.



Cela n’exclue pas que sur des périodes courtes ou des marchés spécifiques, les agents économiques soient parfois conduits à réagir de manière incompréhensible pour le commun des mortels. Cependant, les marchés à terme démontrent tous les jours que le rôle de la spéculation est de diminuer la variabilité des cours en signalant aux agents leurs attentes futures.


Le 02/03/2015 à 15h 57







Faith a écrit :



Le contenu de la vidéo est déjà controversé. Mais en plus, elle ne s’applique absolument pas à un bien virtuel ne s’appuyant sur aucune réalité économique. 

la vidéo parle du pétrole, qui est un bien concret, avec une importance économique claire sur cette base, la spéculation peut effectivement permettre de fluidifier le marché et d’obtenir un “vrai prix”.  

Mais pour un bitcoin vaporeux, hyper-sensible non seulement à la spéculation mais surtout à la manipulation de cours (ce qui est bien différent et bien plus problématique), ces bienfaits n’existent pas vraiment.







1/ Controversé ne veut pas dire contre-argumenté théoriquement et/ou empiriquement. La monnaie n’a rien de virtuelle, elle est seulement dématérialisée. Si tu peux acheter quelque chose avec, alors elle a, et est, une réalité économique (par définition, puisque ses utilisateurs lui ont attribué une valeur).



2/ Tu ne fait que répéter la partie erronée de sa phrase sans aucunement justifier l’affirmation d’un effet négatif de la spéculation ou d’une soit-disant manipulation (où, quand et par qui ?). En pratique, les effets atténuateurs de la spéculation sont bien connus des économistes, tout autant que les effets déstabilisateurs du contrôle des prix. Personne ne se plaint actuellement des spéculateurs (à la baisse) sur le marché pétrolier.


Le 02/03/2015 à 15h 17







shadowfox a écrit :



Le bitcoin est une monnaie trop instable pour le moment, il faut attendre qu’elle se stabilise, il y a trop de spéculateurs.







La première partie de la phrase est correcte, c’est dommage de la ruiner avec la contre-vérité économique de la seconde partie. Si le bitcoin est instable, c’est justement qu’il n’y a pas assez de spéculateur (quelque soit la signification attribuée à ce terme). Regarde pour une explication facile à comprendre.


Le 02/03/2015 à 15h 39

La logique marketing du nommage et des fonctionnalités de cette gamme est bizarre.

Le 28/02/2015 à 15h 05

doublon

Le 28/02/2015 à 15h 04







Konrad a écrit :



Martin Bouygues est dans un état quantique : à la fois vivant et mort <img data-src=" />







Plus exactement : rho(Martin Bouygues) = 0.85 |vivant| + 0.15 |mort|



(A peu près.)


Le 27/02/2015 à 15h 41

Trop tard. J’ai pris une Pipo W3. Performances surprenantes, très bonnes finitions, écran 16/10ème plus que correct pour un prix plus que raisonnable (320 €). Seul petit soucis, le chinois est difficile à maîtriser au premier abord…

Le 27/02/2015 à 15h 17







Sigma42 a écrit :



Il faudrait vraiment un compteur du nombre fois que tu es capable de citer le mot “parasite”…

3 minutes pour lire l’article, tout ça pour régir sur LE point qui te permet d’avancer tes idées…







1/ J’utilise aussi “sangsue”, “pique-assiette”, “voleur”, “pillard”, “spoliateur”, “saboteur”, “vermine”, etc, néanmoins “parasite” est le plus adapté dans ce cas. Je t’encourage à tenir le compteur, tu auras une mesure de l’incurie bureaucratique en Socialie.

2/ Passer plus de 3 minutes pour lire une 20aine de lignes (bien écrites et sans faute) est une pure perte de temps. Quant à exprimer ses idées sous la forme d’un commentaire, cela doit être quelque chose de si nouveau pour s’en étonner. <img data-src=" />


Le 27/02/2015 à 10h 47



APIE aimerait avoir un rôle plus actif





Comme on les comprend. Le but de tout parasite n’est-il pas de prospérer ?

Le 27/02/2015 à 10h 44







TBirdTheYuri a écrit :



Y’avait longtemps que ces parasites d’ayants droit (de racketter tout le monde) n’avaient pas encore frappé.







Ce qu’on pourrait résumer par l’aphorisme suivant :





Le parasite n’est pas capable d’apprécier son hôte, seulement son prochain repas.


Le 24/02/2015 à 09h 41







FunnyD a écrit :



Bon, sinon et à moins que cela ne m’est échappé, il est quand même incroyable de ne voir aucun grand média analyser les déclarations de nos hommes et femmes politiques….







On ne mord pas la main qui te nourris.


Le 24/02/2015 à 09h 40

Vous allez l’avoir votre neutralité du Net : bien régulée, bien censurée, bien aux ordres (comme vous).

Le 24/02/2015 à 09h 33



les acteurs d’État sont une catégorie à part, par la sophistication, les ressources et la patience dont ils disposent





Quand on voit le foutoir d’Obamacare, pour la “sophistication” il repassera.



Pour le reste, disposer de la violence policière, de l’argent des autres et de la presse à billet de la FED pour imposer sa volonté n’a jamais été un critère pertinent pour décrire l’action humaine. Obama est celui qui a dit aux chefs d’entreprise US à propos de leur business et donc de sa justification à les taxer plus : “You didn’t build that”. Lui aussi a eu sa hontectomie à vouloir s’approprier leur réussite.

Le 24/02/2015 à 08h 23







Khamaï a écrit :



Pourquoi un outils quand il s’agit juste d’être raisonnable?







“Raisonnable” n’est pas un mot faisant partie du vocabulaire politicien pour décrire les individus les ayant élus. “Irresponsable” est plus adapté.


Le 22/02/2015 à 15h 03







CaptainDangeax a écrit :



J’an ai autant à ton service. Quant à l’autorégulation, j’en rirais bien si elle ne causait autant de catastrophes humanitaires.







Un peu de lecture (pdf).


Le 21/02/2015 à 12h 29

Désolée pour les quotes ratées.

Le 21/02/2015 à 12h 18







CaptainDangeax a écrit :



1/ Je vois que tu t’es focalisé que l’étiquette “liberal” que j’ai collé à Wilson ; comme le mot n’a pas le même sens en France et au US et que je suis Français, j’ai pris le sens Français.



2/ Entre Wilson et Roosevelt, il y a tout de même une différence. Wilson a laissé faire en 1929, Roosevelt c’est le “new deal” et la relance de l’économie par les grands travaux.



3/ Concernant l’avis sur les causes de la crise de 1929, je persiste à croire qu’un système, qu’il soit électronique, mécanique ou économique, qui fonctionne sans butée de fin de course ni sécurité ne peut que foirer. Les voitures les + puissantes ont un limiteur de vitesse. Les composants électroniques ont des diodes en entrée pour éviter de dépasser leurs limites. Le système économique ne peut pas fonctionner sans limite non plus, sinon c’est bulles, crises, montée des nationalismes (parce que c’est la nature de l’homme de rejeter la faute sur les autres), guerres, reconfiguration territoriales, reconstruction (ou pas) qui relance l’économie (ou pas), puis de nouveau bulles, crises, etc, etc.







1/ Qui est un contre-sens quand appliqué aux USA.

2/ Comme l’a noté l’économiste Thomas Sowell : [quote]“There was no Great Depression until AFTER politicians started intervening in the economy. … There was a stock market crash in October 1929 and unemployment shot up to 9 percent — for one month. Then unemployment started drifting back down until it was 6.3 percent in June 1930, when the first major federal intervention took place.

That was the Smoot-Hawley tariff bill, which more than a thousand economists across the country pleaded with Congress and President Hoover not to enact. But then, as now, politicians decided that they had to “do something.”

Within 6 months, unemployment hit double digits. Then, as now, when “doing something” made things worse, many felt that the answer was to do something more.

Both President Hoover and President Roosevelt did more — and more, and more. Unemployment remained in double digits for the entire remainder of the decade. Indeed, unemployment topped 20 percent and remained there for 35 months, stretching from the Hoover administration into the Roosevelt administration.”[quote]



FDR n’a fait qu’empirer les choses avec sa politique interventionniste, comme le démontre l’économiste Larry White : [quote]“The NRA (National Recovery Act of 1933) had serious logical flaws as a remedy for depression. The act hoped to restore profits in each industry by restricting the industry’s output, thereby raising its output price and profit margin, as a monopolist would. For any one industry, holding the output of the others constant, profits might indeed be increased by such restrictions. But because the profits thus created were premised on restricting output, they could not be a stimulus to renewed investment or hiring. Output restriction implies that the use of plant and equipment in the industry, as well as employment, will be shrinking and not expanding.”[quote] - Larry White, 2012. The Clash of Economic Ideas



Beaucoup d’économistes sont arrivés à la conclusion que le New Deal (de Hoover qui en est en faire le père réel) est responsable de l’adjectif Great dans l’expression Great depression.



3/ C’est vrai pour les systèmes simples (linéaires), mais faux pour les systèmes complexes (généralement non-linéaires), ce qu’est l’économie. Les propriétés intrinsèques de ces systèmes (negative feedbacks en particulier) font qu’ils s’auto-régulent naturellement, ou disparaissent.

En matière économique, il ne faut pas chercher bien loin : les prix sont un signal pour les agents économiques (producteurs/consommateurs) pour réguler l’offre/la demande. De même, les taux d’intérêts permettent d’informer les mêmes agents de leurs expectations futures respectives suivant des processus qui commencent seulement à être étudiées. Toute intervention sur les prix mènent à ce qu’on voit actuellement au Venezuela, toute intervention sur les taux d’intérêts donne naissance au cycle boom-crash qu’on connait depuis 1 siècle.



Bref, je pourrais continuer sur des pages à démontrer que ta position est basée sur des mythes, des incompréhensions ou un manque d’informations, cela n’y changera pas grand chose au final. Donc autant en rester là.


Le 20/02/2015 à 16h 42







CaptainDangeax a écrit :



ça faisait longtemps que je n’étais pas venu sur NXI, et je suis content d’avoir fait ta rencontre. Tu vis dans un pays qui a des hôpitaux, la sécurité pour les citoyens, de belles routes, des avions, des trains, une sécurité sociale et plein d’autres avantages. Je t’informe que tout ceci a un coût. J’en sais quelque chose, j’ai aussi été la victime du RSI, j’ai fermé ma boîte et j’ai trouvé d’autres méthodes pour mieux profiter de notre système.

Autrement, j’ai regardé les livres d’histoires et je soumets ceci à ta réflexion. En 1929, la bourse de NY s’est effondrée et le président Wilson de l’époque, un libéral, a appliqué son idéologie et a dit en gros ceci  ”laissons le marché s’auto réguler et n’intervenons pas”. On connait les conséquences : crise, nationalisme, guerre. Je peux te trouver des tas d’autres cas dans l’histoire et tu me rétorqueras que l’interventionnisme de l’état n’a pas fait mieux comme en URSS. Donc, entre 2 extrêmes qui fonctionnent mal avec des conséquences humaines lourdes, il serait temps de trouver un juste milieu, qui permette à chacun d’aspirer au bonheur matériel, tout en limitant les dérives du marché toujours prompt à faire n’importe quoi, tu ne crois pas ?







Il y a une erreur majeure dans ton commentaire, qui reflète que tu ne connais pas la politique US. Un liberal US (ou democrat ou progressive) correspond à peu de chose près à un socialiste ici. Le terme est tellement galvaudé que les libertariens US les appellent illiberal et antiprogressive, ce qui leur correspond bien mieux. Un libéral (au sens européen) est appelé a classical liberal aux USA.



La politique économique des liberals US (Wilson, Hoover, Roosevelt) consiste à peu de chose près à ce qui se fait actuellement, presse à billet, salaire minimum, interventionnisme de l’État sur l’économie, politique de grands travaux, etc, avec les mêmes conséquences, inflation, perte de pouvoir d’achat, chômage, gaspillages de ressources économiques (resources misallocations en anglais ce qui est bien plus approprié), etc. Je n’ai pas le temps de te faire une analyse détaillée de la suite d’événements qui a conduit à 1929, mais elle commence par l’établissement de la FED en 1913. La déconstruction du mythe que c’est le laissez-faire capitalisme qui a conduit à 1929 a été traitée, de manière humoristique et convaincante (à partir de15h30), par Milton Friedman (la première partie traite du mythe des robber barons. Il y a un résumé .


Le 19/02/2015 à 20h 22







philanthropos a écrit :



1/ Me dire ça en trainant plus de 180 pages de commentaires d’autocongratulation intellectuelle …<img data-src=" />



   2/ Ce n'est pas comme s'il y a avait un intérêt quelconque à discuter avec toi ici puisque tu pisse, plutôt vulgairement en plus, sur tes opposants.









1/ Je constate que tu n’as pas pu t’empêcher de répondre malgré tes multiples affirmations du contraire.

2/ Je t’aime bien quand même. <img data-src=" />


Le 21/02/2015 à 17h 12







gavroche69 a écrit :



Quand tu ne cites pas n’importe qui ou n’importe quoi, ta prose est d’une platitude infinie.

Je comprends mieux ton syndrome “Luchini” du coup… <img data-src=" />







Tu projettes.


Le 21/02/2015 à 16h 01







gavroche69 a écrit :



Je suis ébloui par ton argumentaire. <img data-src=" />







Le constat se suffit à lui-même.


Le 21/02/2015 à 12h 39







gavroche69 a écrit :



Ce qui serait bien c’est que ceux qui râlent au nom de la soi-disant liberté d’expression proposent un peu des trucs pour lutter contre ce vrai problème…



Mais non, ça râle, ça chiale, ça se lamente, ça se fâche parce que on risque de toucher à leur beau jouet mais c’est tout…



Ne parlons pas des ultra-libéraux qui en profitent comme toujours pour venir vendre leur salade quel que soit le sujet, c’est une constante… <img data-src=" />



Ça fait penser à une bande d’enfants gâtés qui se foutent de tout tant qu’ils ne sont pas concernés par les événements mais au jouet sacré desquels il ne faut surtout pas toucher.



Ça gueule à la dictature sans même savoir ce qu’est une vraie dictature tout en déclarant fièrement (pour certains) que ça ne vote jamais.



Trop ringard le vote, ils laissent ça aux “has been” car eux sont très au-dessus de tout ça bien sûr.



Ça revendique la liberté d’expression tout en déclarant fièrement que ça filtre à tour de bras ce qui ne leur plaît pas, ici ou ailleurs. <img data-src=" />



Faut que ça change mais surtout faut pas compter sur nous pour que ça change !! Telle est leur devise… <img data-src=" />



Bien sûr ça ne concerne pas tout le monde mais quand même bien trop de monde à mon avis.



Pauvre monde, t’es bien mal barré… <img data-src=" />







Un joli gloubi-goulga d’âneries, de contre-sens et de fadaises habituelles. Fidèle à toi-même en somme.


Le 21/02/2015 à 12h 35







ysuire a écrit :



Il n’y a pas que les arbres de forêts :P

 

Des exemples ? (comparables bien entendu)

  

OK … alors on fait quoi ? On reste, on regarde et on attend que d’autres attentats arrivent ? Dire que le filtrage internet est la seule mesure à mettre en place serait largement insuffisant, cela dit, je ne vois pas comment éviter ce sujet sensible … et je ne vois pas en quoi cela touche nos libertés personnelles … personnellement je ne vais pas voir ces sites là donc je ne serai pas impacté dans mes libertés individuelles.







1/ Cela fonctionne aussi pour ceux-là.

2/ Inutile.

3/ On s’interroge sérieusement sur la/es cause/s avant de proposer un cataplasme à double dose d’aspirine sur une jambe de bois ?


Le 21/02/2015 à 08h 55







ysuire a écrit :



D’autant qu’il n’est pas question de “supprimer internet” mais simplement de supprimer l’accès aux sites qui font l’apologie du terrorisme (comme les sites pédophiles) ou qui recrutent. Moi ça ne me gêne pas, au contraire ça me rassure. Ce n’est pas parce que c’est sur internet que c’est bénéfique. Il faut savoir couper les branches d’un arbre pour qu’il reste en bonne santé, c’est pareil pour internet à mon avis.







Ton analogie ne tient pas. Dans la nature, les branches mortes tombent sans intervention externe, ce qui permet de nourrir le sol par recyclage lent. Les arbres ne sont pas moins “en bonne santé” (ce qui est évident pour qui a visité des forêts).



Plus généralement, les interdictions des prohibitionnistes ont démontré leur totale inefficacité dans tous les domaines où elles ont été imposées, avec des conséquences tragiques pour les individus en particulier et contre-productives pour la société en général.



C’est la méthode de choix quand on ne veut pas se donner la peine d’analyser un problème.


Le 21/02/2015 à 08h 30







HarmattanBlow a écrit :



Les statistiques ont bon dos. Bien sûr que l’échantillon est trop petit et pas représentatif, mais avec un résultat aussi écrasant tu peux bien considérer la modélisation statistique que tu voudras, tu aboutiras quand même à un intervalle de confiance à 95% donnant l’endoctrinement par Internet grand gagnant.







Tu ne peux pas calculer d’intervalle de confiance ou un quelconque autre résultat statistique pour un test/une modélisation envisagé/e si les conditions requises pour l’appliquer ne sont pas satisfaites a priori. Comme tu reconnais dès le départ qu’elles ne le sont pas, la seule conclusion possible est qu’il n’y a pas assez d’information pour en tirer une. Point.


Le 21/02/2015 à 08h 20

La technique des gros mensonges n’est qu’une application directe des préceptes du maître :





“All this was inspired by the principle – which is quite true in itself – that in the big lie there is always a certain force of credibility; because the broad masses of a nation are always more easily corrupted in the deeper strata of their emotional nature than consciously or voluntarily; and thus in the primitive simplicity of their minds they more readily fall victims to the big lie than the small lie, since they themselves often tell small lies in little matters but would be ashamed to resort to large-scale falsehoods. It would never come into their heads to fabricate colossal untruths, and they would not believe that others could have the impudence to distort the truth so infamously. Even though the facts which prove this to be so may be brought clearly to their minds, they will still doubt and waver and will continue to think that there may be some other explanation. For the grossly impudent lie always leaves traces behind it, even after it has been nailed down, a fact which is known to all expert liars in this world and to all who conspire together in the art of lying. These people know only too well how to use falsehood for the basest purposes.”





  • Adolph Hitler, 1924-1925. Mein Kampf



    Ou alors ces politiques sont trop incompétents pour comprendre de simples statistiques ?