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tmtisfree

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7067 commentaires

Le 01/12/2016 à 12h 52







sr17 a écrit :



Le problème, c’est que penser que la stabilité mathématique naturelle d’une économie irait forcément de soi dans tous les cas de figure, c’est bien une utopie idéologique idéaliste et non pas du réalisme.





Sophisme et scientisme.



Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans le mot « réaliste » et dans la démarche scientifique ? Je regarde la nature (les relations entre humains ici), je me pose une question, je recherche des élément pour l’expliquer, je confronte ma tentative d’explication avec les outils de la logique et de la raison, je recommence si elle n’est pas bonne ou je continue à vérifier l’explication.



Ton problème, est à toi particulièrement, est d’attribuer aux autres tes préconceptions et la superficialité d’une application de recettes toutes faites sans utiliser d’autres formes d’explications ou d’outils que le relativisme constructiviste qui se contente de poser un des moules prévus sur le réel pour essayer de l’y adapter. Ça ne marche pas (comme cela).











sr17 a écrit :



N’importe qui ayant travaillé sur des systèmes de régulation dans le monde de la technique te dira que la stabilité, ça ne coule pas de source par miracle. Par exemple, en électronique on ajoute de nombreux composants pour l’obtenir. Et vu que ça coûte de l’argent, ce n’est certainement pas par utopisme communiste que les entreprises les mettent. De la même manière, pour qu’une économie soit stable, il est logique de devoir réguler un minimum.





Tu ne prouves rien de ce qui tu avances. Démontres qu’il n’existe aucun feedback négatif ou mécanisme stabilisateur dans le système capitalisme, et on pourra commencer à discuter. (Note : les inégalités de répartition ne prouvent pas qu’il n’y en a pas, de même qu’une augmentation de température ne prouve pas que le climat n’est pas stable.)











sr17 a écrit :



Pour être franc, je ne connait aucun pays au monde ou l’on arrive à faire cohabiter des situations d’inégalités sociales extrêmes.





Pour être franche, je pense que tu n’es jamais sorti de ta banlieue. Prends un billet pour l’Inde, ou plus près pour le Maroc, et tu observeras dès ton arrivée et à peu près n’importe où dans le pays, des ultra-pauvres qui côtoient en permanence des ultra-riches, sans violence.











sr17 a écrit :



Un peu de bon sens suffit à comprendre que si tu met un pauvre qui meurs de faim à côté d’un riche qui étale ses richesses, il y a de grandes chances que la cohabitation soit difficile.





Le reste du monde n’a heureusement pas tes préjugés arriérés d’occidental élevé à la cuillère en argent.











sr17 a écrit :



La réalité des pays ou les inégalités sociales sont fortes, c’est que les personnes les plus riches dépensent des sommes colossales pour se protéger et leurs enfants doivent vivre cloîtrés en permanence car le risque d’enlèvement est très fort.





Les pays où les gens doivent se protéger de la violence sont les mêmes où que ceux où l’État est corrompu et n’assure pas son rôle (régalien). Personne avec toute sa tête reprocherait aux individus, qui forment la base du système d’échange volontaire de biens/services qu’on appelle « système capitaliste » je te le rappelle, de se protéger des déficiences étatiques en faisant appel au marché de la sécurité et protection privées. Il est d’ailleurs symptomatique et facile de démontrer que le niveau des « inégalités sociales » dépend exclusivement du niveau d’étatisme ambiant.


Le 29/11/2016 à 23h 26







sr17 a écrit :



Pour dire les choses simplement, je suis du côté des mouvements de pensée libéraux moderne, ceux qui ont compris que pour que le libéralisme fonctionne bien, il faut y mettre un peu de communisme. <img data-src=" />





Et bien moi je suis du côté du réalisme, celui qui est le résultat de l’interaction mutuelle et bénéfique de la multitudes d’agents qui le composent, qui a comme propriété émergente des institutions qui leur conviennent, et qui m’indique sans erreur possible que les idéologies, quelles qu’elles soient, ne sont que des interprétations, partiales, illusoires et sujettes au relativisme spécieux dont tu t’es fait une spécialité. (Note que le libéralisme est une philosophie globale cohérente se suffisant à elle-même, à la différence des idéologies en -isme : un libéral « communiste », c’est par définition anti-nomique/non-sensique/oxymoresque.)









sr17 a écrit :



Quand tu voyage un peu, tu apprends à relativiser les choses. Par exemple, un africain dans sa brousse, il n’a pas d’écran plat, mais il a du temps pour s’occuper de ses proches.





Tout à fait et pour être allée à maintes reprises en Afrique, on ne l’entend pas geindre en permanence sur de prétendues inégalités entre lui et son semblable comme les couineuses gauchistes occidentales jalouses et envieuses qui mériteraient plutôt quelques séances de rattrapage dans son milieu naturel pour leur rappeler leur bonne fortune.









sr17 a écrit :



N’a tu pas l’impression que cette espèce de vision mathématique et comptable oublie le plus important ?





Savoir ce qui est le plus important est une appréciation individuelle. J’ai énoncé la mienne plus haut et mes commentaires sont là pour la matérialiser/préciser.


Le 29/11/2016 à 18h 57







Ramaloke a écrit :



Heu…je ne parlerais pas des USA niveau santé, mais demande à un SMICARD si il peut se faire poser une couronne potable ou des soin d’orthodontie, qui sont pourtant souvent les plus concernés (Le brossage de dent et les bonnes pratiques de santé n’étant pas l’apannage des démunis).



Après on verra si le prix des prothèses en tout genre baisse, mais ça représente un investissement déjà plus que conséquent voire inaccessible à une part de la populace, alors que c’est prix en charge en partie…



On peut aussi venir chercher les produits bio et frais, qui sont de toute façon structurellement limitée par les terres disponibles à leur production. 



Et bien sûr l’accès à la propriété et surtout au terrain (Jardin particulièrement), après ça recoupe la centralisation urbaine et la flambée des prix immobiliers mais des exemples on peut en trouver…



D’ailleurs, dans ton lien, les rentiers/héritier ne disparaissent pas, ils baissent en proportion du reste et donc augmente en absolu. Sauf grosse erreur de gestion, un riche reste riche, et de plus en plus riche en cas de croissance.





Je ne vois pas où je discute de la santé aux USA Je discute d’accès aux biens et services qui comptent pour les individus plutôt que d’en comptabiliser les quantités.



Sinon, comme le smicard a l’obligation de cotiser pour une SS qui ne rembourse par ou peu, rien d’étonnant. De plus les prix étant administrés (en prix et en nombre), peu de baisse à attendre. Mais cela n’empêche personne ni de vivre ni de travailler.



Certes les héritiers existent encore mais disparaissent dans la masse de riches qui fournit d’autant plus de richesses à bas coûts. D’où mon point.









Ramaloke a écrit :



Je ne sais pas si tu parle de moi ou du président actuel. Tu devrais vraiment travailler ta vulgarisation :)





Celui que tu visais par « capitaine » (et cf le texte souligné). Tu devrais te relire :)


Le 29/11/2016 à 16h 36







Ramaloke a écrit :



En supposant que le marché pour répartir cette monnaie soit fini, exact que l’inflation casse la notion travail en diminuant sa valeur (Instantanée, car un ouvrier qui dépense tout son argent du mois se contre-fiche de la perte de la dite-valeur tant que son salaire est indexé sur cette inflation)



Néanmoins, si la masse monétaire restait identique, à population croissante, de moins en moins d’argent serait disponible par personne, ce qui mènerait à une augmentation de sa valeur et une perte de sa liquidité (Voir monnaie virtuel, le cours explose à mesure qu’elle devient de plus en plus dur à créer et que les utilisateurs augmentent mais en virtuel c’est plus facile de faire de 0.00001 Xcoins à échanger)



De par les mécanismes d’injection d’argent gratuit, qui pour la plupart ne servent à rien (A part le “money drop” peut-être qui vise directement la base), la très grande majorité de l’argent produit ne sert que les élites/riches et ne touche jamais l’économie réel c’est vrai.





La monnaie est le moyen d’échange, et de ce fait, par définition, elle est incapable de perdre sa liquidité à moins de se transformer en un autre actif. La liquidité (ou la vélocité comme disent les économistes) est un concept qui n’a pas d’utilité réelle en économie, n’en déplaise aux monétaristes.









Ramaloke a écrit :



C’est étonnant parce que par moment j’ai l’impression que tu es contre les élites et les monopoles, et par moment j’ai l’impression que tu les défends. Alors soit tu es bien trop technique pour les néophytes ou alors tu as un soucis entre ce que tu penses et ce que tu écris ?





Évidemment que je suis contre les élites (les politiciens surtout, qui sont les plus vicelards et pervers) : je défends l’honnêteté. La monnaie monopolisée et manipulée par l’État, sa finance aux ordres et son secteur bancaire sous tutelle n’est pas de la monnaie honnête (sound money). À l’inverse celui qui créée, produit, vend (=travaille), il s’enrichit sans voler, quelque soit la quantité finale de valeur qu’il amasse, et il n’est pas malhonnête.









Ramaloke a écrit :



Les inégalités expriment aussi une vision sociétale, que ce soit dans la santé ou l’alimentaire, même si deux personnes y ont accès, qu’est-ce qui justifie que l’un ne puisse avoir que le minimum là ou l’autre aura le top, juste parce qu’il est plus riche. Cela va à l’encontre de la vision humaniste par rapport aux services de nécessité (Santé, alimentation, éducation, energie, en gros)





De nos jours, qu’est-ce qu’un salarié moyen ne peut pas payer qu’un riche moyen peut ? À part la grosseur du yacht, la puissance de la voiture ou la quantité de champagne, essentiellement rien. La problématique des inégalités sous forme de quantité est très récente et a été imaginée pour compenser le vide intellectuel laissé par l’enterrement idéologique de la lutte des classes (on lutte maintenant contre des illusions) par le système de création et d’accès à la richesse pour tous qu’on appelle capitalisme de marché.



 





Ramaloke a écrit :



J’apprécie l’idée de mérite et du travail représenté par le salaire fonction du risques pris, qui donne accès à plus de biens/services ou de meilleur qualité. Mais un héritier ou un rentier ne travail pas, il n’a pas de mérite, il ne créé rien et ne participe à rien, du moins en tant que citoyen il ne participe pas plus à la société qu’un concitoyen.



Pourquoi devrait-on les entretenir/maintenir sous prétexte qu’ils participent à l’investissement ou les féliciter de juste “posséder” du capital. Le capital héréditaire n’est sur cet aspect ni plus ni moins qu’un titre de noblesse ouvrant droit à privilège.





Les héritiers et les rentiers disparaissent plus vite que jamais, cf le classement Forbes des plus riches où les héritiers sont déjà minoritaires depuis un certain temps. Le « problème » des héritiers/rentiers est là encore une illusion aussi savamment entretenue que celle des inégalités (pour la même raison). Enfin c’est une idée absurde que de dire que tous les héritiers ne travaillent pas ou ne produisent pas : leur capital produit comme le capital de n’importe quelle autre entrepreneur.







Ramaloke a écrit :



Après on peut défendre l’idée que des élites sont nécessaire pour diriger la société, c’est surement vrai, tout équipage à besoin d’un capitaine, mais je préférerais que ce capitaine soit choisi sur ses compétences et non son hérédité…





Ici c’est raté.


Le 29/11/2016 à 14h 02







Ramaloke a écrit :



Ça pourrait marcher, sauf que le capitalisme n’a jamais eu pour finalité de réduire les inégalités. Ni de proposer des biens et services utiles et/ou efficace.

Le capitalisme vise l’accumulation.





Déjà répondu là.









Ramaloke a écrit :



Si cette accumulation est plus rapide que la création monétaire, les inégalités croitront inexorablement.





En fait non. Le principal mécanisme de création des inégalités est le suivant.



La création de la nouvelle monnaie ne coûte rien à produire (fiat money). Elle est injectée en haut de la pyramide sociétale pendant qu’elle maintient encore sa valeur en investissements souvent improductifs qui s’apparente de fait à ton accumulation de capital (les politiciens et leur patrimoine immobilier typiquement). Au fur et à mesure que la monnaie supplémentaire descend dans la pyramide sociétale, elle perd nécessairement de sa valeur puisque la quantité de biens/services produits n’a pas pu changer aussi vite (les besoins réels des gens changeant peu souvent et l’économie s’y adaptant relativement lentement). En bas de la pyramide, la monnaie supplémentaire a fini de perdre sa valeur et les individus sont obligés de payer plus pour la même quantité de biens/services avant l’injection. Cela ne se traduit pas forcément pas de l’inflation de prix (visible dans l’immobilier par ex.).



La création monétaire pompe donc la valeur créée par le capital (et le travail !) de la base de la société au profit des seuls États/politiciens/élites/grandes entreprises/riches/finance (le haut de la pyramide), et c’est cette création (qui n’a rien coûté à ceux qui l’ont ordonnée dont le profit vol est de 100%) qui entraîne les inégalités de répartition. Plus de détail .



Il va sans dire que ceux qui soutienne le système monétaire d’extorsion de valeur sont soit des hypocrites soit des ignares.





D’un autre côté, ce qui intéresse les gens est la satisfaction de leur besoin, de combler leur soif par un verre d’eau par ex., pas d’accumuler des tonnes d’eau plate (loi des intérêts marginaux décroissants). Le capitalisme travaille à diminuer le coût d’accès à ce verre. L’accès peu coûteux aux biens/services est la seule métrique qui intéresse en définitive les individus et la seule valable pour mesurer les inégalités.


Le 29/11/2016 à 13h 19







Furanku a écrit :



Tu reconnais que je laisse le bénéfice du doute quand même.

Je ne pars donc pas par la petite porte grâce à cela, et te laisse distiller ton savoir et ton message en paix :)





Je ne vis pas dans une bulle. J’ai plusieurs sociétés, du personnel, une famille, je voyage, je lis beaucoup etc. Mon esprit est carré, certes oui, mais seulement parce qu’on ne peut pas discuter sans raison (un des effets secondaires bénéfiques d’une formation scientifique) et sans comparaison (une propriété bénéfique de l’apprentissage sur le tas).









Furanku a écrit :



Mes arguments je les réserve à autre chose qu’à un bloc de béton préfabriqué ;)





C’est dommage, j’étais juste échauffée ;)


Le 29/11/2016 à 12h 57







Furanku a écrit :



Soit t’es un troll habilement déguisé, auquel cas chapeau.





Ah ! « troll » est l’habituel argument massue avant la sortie. <img data-src=" />







Furanku a écrit :



Oh ! Et l’image est de moi, et je suis surpris qu’elle ait été interprétée de la sorte alors que le message d’origine est tout autre.





Mille mercis pour ce support très pédagogique ! <img data-src=" />


Le 29/11/2016 à 12h 32







Ramaloke a écrit :



Prendre un fait sans contexte n’amène rien d’autre que plus de question.





Ce ne sont pas des faits, ce sont des chiffres, c’est à dire le résultat du contexte en action sous forme de mesure accessible à un cerveau normalement constitué qui pourra en déduire une conclusion.











Ramaloke a écrit :



Ou encore que je créé 10 emplois alors que j’aurais pu en créer 15k. En fonction de la réalité je peux être soit excellent, soit misérable.



Partant du principe que le capital règne, plus on a de capital, plus on règne et donc plus les choses dépendent de nous. Étant donné que c’est systémique, tu ne peux pas avoir tord donc je ne comprends pas pourquoi tu perds ton temps à argumenter.





Je suis entièrement d’accord avec cela, mais ce n’est pas ce que j’argumente. Ce que je montre, ce sont les mécanismes qui permettent de baisser les barrières à l’accès (les prix) aux biens et services qui satisfont les besoins des individus, càd tout le monde.



Ce sont ces barrières qui créent les inégalités et réduire ces barrières réduit automatiquement les inégalités. Le système de marché (capitalisme) le permet par la réduction des coûts/prix. La plupart des gens sont intéressés par l’accès aux biens et services, pas d’en posséder 36 000 000.



Le pseudo-problème de la répartition n’intéresse que les idéologue. La réduction globale des inégalités au cours du temps montre l’efficience du système capitaliste de marché.



Ironiquement, c’est le message qu’illustre ton image.


Le 29/11/2016 à 12h 10







IMPulsion a écrit :



Exemple : Un société comme Apple à un trésor de guerre estimé en Mai 2015 à 1368 Milliards de dollars. Considérons qu’au même moment, il y avait 7 Milliards d’hommes sur terre, tu peux maintenant calculer le poids du pain volé par les sociétés capitalistes, et je dis bien volé car cet argent n’est pas réinjecté dans le marché.





Ex. idiot. L’argent provient du choix volontaire des clients d’Apple. Avec cette logique, l’argent que tu gagnes en travaillant est aussi de l’argent volé. Tout argent est donc volé. Ce qui induit que l’État (ayant le monopole de création monétaire et de supervision bancaire et financière par la BC) n’est lui-même qu’un voleur, receleur et faux-monnayeur. C’est vrai mais pas pour cette raison. Ex. idiot donc.


Le 29/11/2016 à 12h 01







Furanku a écrit :



T’es complètement déconnectée de la réalité, ça fait peine à voir.

Parler de l’environnement comme du blabla politique alors que c’est l’enjeu de notre siècle et de ceux à venir…





Encore un(e) corrompu(e) de la noble cause, de l’hystérie collective environnementaliste et du concept fumeux de justice générationnelle. Excellent.











Furanku a écrit :



Et oui, la référence à Keynes n’est pas anodine.

Car bizarrement le keynésianisme détruit tout tes propos et a déjà fait ses preuves. La seule chose qui ne l’a pas maintenu ce sont les idéologies ultra-libérales que tu défends, car son système impose de fluidifier l’économie et faisant circuler la monnaie.

Chose qui ne plait pas à ton cher système capitaliste qui fonctionne sur l’accumulation des richesses.





Mais que vient faire Keynes là-dedans ? Keynes n’a jamais fourni qu’une prescription monétaire temporaire et limitée (relancer par la planche à billets en temps de crise) que les étatistes, monétaristes et néokeynésiens iniques se sont empressés de dévoyer et systématiser (taux d’intérêts bas, puis QE, LTRO, ZIRP, NIRP, helicopter money, rachats massifs d’obligations/dettes étatiques et privées, etc) avec les résultats actuels de successions de booms/crises que l’économie n’arrive plus à purger de ses mauvais investissements passés résultants eux-même de la précédentes vague d’ineptie monétaire, et ne pouvant plus produire avec des coûts en baisse qui caractérise une économie saine.



Mais où sont les démonstrations ? J’ai fournis de mon côté des mécanismes clairs et simples qui montrent comment le système de marché fonctionne et pourquoi une économie dirigée ne le peut pas (ce que l’on sait depuis 1920, avant Keynes). De l’autre, des affirmations pompeuses, des préconceptions, des poncifs, bref du vent.



Le keynésianisme est une déviance des écrits de Keynes qui a permis à la parasitocratie depuis 50 ans de « donner » à nos enfants 2100 milliards dettes : bravo pour la justice intergénérationnelle ! Il n’y a pas de quoi se vanter d’un tel cadeau.











Furanku a écrit :



Tu critiques l’éducation “étatique” qui formate les esprits.

Tu démontres pourtant que tu es un pur produit formatée par ce système.

Pleine de contradictions :/





Blablabla.











Furanku a écrit :



Et ton emploi de termes fleuris et varié, très techniques, pour donner un semblant d’importance et de poids à tes propos est assez comique (surtout qu’il n’est ici pas justifié).

On peut avoir un débat avec des mots simples, de manière pédagogique, que tout le monde puisse suivre.

Sinon c’est qu’on essaie de noyer le poisson. Pour cacher un argumentaire pauvre et un manque de connaissances ? ;)





Si tu ne suis pas, apprends.


Le 29/11/2016 à 11h 36







Patch a écrit :



Ca a l’air d’être de la bonne, tu te fournis où?

Blablabla.



[quote:5785623:Patch]Bah si, il y a des problèmes de logements, tu l’as dit toi-même! Tu ne vois pas les centaines de milliers de familles dans la rue qui ne trouvent pas de logement vide pour y habiter toi?





Moindre accès au logement pour cause de restriction d’accès à la propriété pour cause de hausses normatifs, réglementaires précitées. D’où les logements sociaux pour compenser la pénurie organisée et mettre la main sur le domaine. Si tu ne comprend pas une chaîne de causalité, persévère.









Patch a écrit :



J’ai demandé des exemples, pas tes débilités habituelles.





Blablabla.









Patch a écrit :



Les 2 sont liés, que tu le veuilles ou non. Un locataire peut partir ailleurs en 1 à 3 mois. Un proprio est bloqué même s’il n’y a aucun travail alentours.





Non. Le simple bon sens indique que ce sont les propriétaires d’entreprise qui créent les emplois : les statistiques le démontrent pour les escrocs.









Patch a écrit :



Ce qui s’appelle du bénévolat, ou de l’esclavage selon le cas. Donc aucun rapport.





Un humain sans job à 0€ s’appelle un chômeur.









Patch a écrit :



Au moins tu reconnais que j’ai raison <img data-src=" />





Blablabla=vide. On ne discute pas le vide, on l’ignore.









Patch a écrit :



Le Code du Travail fait environ 50 pages. Le reste, ce sont toutes les exceptions demandées par… Le MEDEF.





Désinformation et mensonge, les 2 mamelles de l’escroc. Dalloz 2016=3580 pages. Sa simplification est une revendication du Medef.









Patch a écrit :



Au moins tu reconnais que j’ai raison <img data-src=" />





Blablabla=vide.


Le 29/11/2016 à 10h 44







Furanku a écrit :



Ce cynisme dont tu fais part… ça en donne presque des frissons.





Il est à la mesure des fourvoiements et aveuglements idéologiques.









Furanku a écrit :



S’évertuer à défendre un système à bout de souffle, qui ne peut exister sans croissance (et la croissance dans un monde fini a ses limites), pousse à la surexploitation des ressources naturelles et donc à l’assèchement de notre planète, éclate le tissus social en creusant les clivages…





Blablabla politicien. Garde cela pour ta prochaine élection.









Furanku a écrit :



Ce système qui a placé la monnaie sur un autel, telle un Dieu.





Tout à fait d’accord. La monnaie est un monopole d’État et le système dont tu parles est le système d’État ayant donné naissance à la finance qui était inexistante avant les années 70 quand les politiciens ont supprimé le rattachement de la monnaie papier (fiat) à l’or pour pouvoir emprunter sans compter, ce qui n’était (et n’est pas toujours) pas possible dans un système de monnaie physique.



Dans un système libéral, la monnaie (ou les monnaies) est gérée/produite comme tout autre bien/service et avec la même efficacité.



Il est tragique mais symptomatique de la déconnexion logique et de la faillite intellectuelle qui se sont opérées chez ceux qui réclament le paiements des coûts potentiellement associés aux externalités négatives supposées des activités humaines en matière environnementale et comportementale, mais soutiennent sans broncher, voire réclament, l’imposition et le forçage d’ingénieries monétaires et sociales dont les coûts cachés exorbitants induits sur le plan sociétal et économique sont sans commune mesure.









Furanku a écrit :



Tu arrives sérieusement à défendre ça sans cligner des yeux ?

En ne te bornant que sur ses paillettes, mais en ne voyant pas la m*rde qu’elles dissimulent ?





Blablabla.









Furanku a écrit :



Le capitalisme, je suis le premier à dire qu’on en avait besoin pour différentes raisons : la production des richesses et outils de production, des moyens de communication et d’échange, une prise de conscience globale, etc. Et surtout pour se rendre compte de certaines limites (au grand damn de l’environnement, malheureusement…).





Toutes les mesures objectives montrent que l’environnement va en s’améliorant (le capitalisme nettoie) et est bien plus sûr, moins dangereux, et maintenant. Les problèmes étaient bien plus important au début de l’ère industrielle (montagnes de déjections dans les rues et mortalité infantile élevée au début XXème siècle par ex.)









Furanku a écrit :



Oui il a permis un grand bon en avant. Mais cela ne peut plus continuer. Ce modèle a fait son temps, il est temps justement de passer à autre chose.





La capitalisme n’est pas un modèle, personne n’a décidé de sa construction, il émerge naturellement des interrelations volontaires des humains. L’économie se contente de décrire ce qu’elle observe, pas de prescrire. Même Coluche, qui n’a lu que le Capital de Marx, l’a compris.



D’un autre côté, les modèles constructivistes (socialistes, communistes, étatistes, fascistes = collectivistes) ont fait la preuve de leur mortelle ignominie, et les collectivistes ne proposent rien d’autres que de supprimer ce qui fonctionne pour recommencer encore leur pathétique et sanguinaire révolution ? Ah oui, parce que maintenant c’est différent ! Il n’y a qu’à voir au Venezuela comment c’est différent…<img data-src=" />









Furanku a écrit :



Ta vision du libéralisme est complètement faussée par l’application que l’on en fait de nos jours, qui est cynique et de plus en plus dé-régularisée.





Pas de sens.









Furanku a écrit :



Il faut toujours que la masse, et donc les Etats, gardent une forme de contrôle, de rôle de surveillance sur ce qu’un individu ou une entité peut faire sans porter préjudice au reste de la communauté.





Un État n’est qu’une construction sociale arbitraire, artificielle et temporaire de ceux qui ont utilisé le pouvoir de ceux qui s’en sont détachés (volontairement ou non) afin de le conserver. Un attrape-nigaud en fait.









Furanku a écrit :



De même certains secteurs clés ne peuvent pas être privatisés comme tu le voudrais, sans quoi leur accès deviendrait dès lors limité. Suffit de voir aux USA avec l’accès au système de santé (qu’Obamacare aura permis d’améliorer un peu), à l’éducation (qui t’oblige à faire des prêts ahurissants), etc.





Le système de marché permet au contraire d’augmenter l’accès par la diminution des coûts. Donc non. Obamacare est une usine à gaz comme seuls savent en faire les étatistes. C’est aussi échec de réforme, avec un mise en œuvre sabotée, des coupes budgétaires réaffectées à des dépenses nouvelles (donc pas d’économies), des diminution drastique dans les prestations versées aux seniors, des taxes nouvelles sur les produits de santé rendant leur accès plus difficile, et bien trop d’autres échecs pour les mentionner ici. Je ne lui donne pas 2 ans.









Furanku a écrit :



Keynes se retournerait dans ta tombe s’il te lisait…





?


Le 29/11/2016 à 09h 51







Patch a écrit :



La SS un Ponzi? Va revoir la définition du Ponzi avant de sortir une énormité pareille…





Le système par répartition est même pire qu’un Ponzi car on est forcé d’y participer. Les français sont d’ailleurs si attachés à leur système social qu’ils y sont pieds et poings liés puisque, pour plus de précaution, ils bénéficient d’un risque de 2 ans de prison s’ils veulent le quitter.



La répartition suppose d’avoir un rendement supérieur à celui de l’épargne, càd du capital, pour présenter le moindre intérêt économique et social. Si on en croit les couineuses collectivistes, le capital est bien plus rentable que tout le reste (travail, assistanat, etc).



Le système par répartition fonctionne réellement comme un Ponzi : le système est initialisé à n + 1 car ce sont les versements des futurs entrants qui déterminent ceux du présent. Les résultats sont les nécessairement mêmes : si les cotisations entrantes ne sont pas assez élevées pour compenser celles qui sont versées actuellement, c’est la ruine. SS et retraite = Ponzi.



En clair la SS combine l’efficacité de la Poste avec la compassion du fisc et les méthodes comptables de Bercy.









Patch a écrit :



Ah la fameuse pénurie des logements, avec ces centaines de milliers de familles qu’on retrouve chaque jour dans la rue…





Si’l n’y a pas de problèmes de logement, pourquoi on s’échine à construire en France 40% des logements sociaux européens ?









Patch a écrit :



Comme quoi, par ex?





Pseudo-environnementales, énergétiques non rentable, POS, etc.











Patch a écrit :



La propriété est un frein à l’emploi. Si tu regardes le taux des propriétaires par pays d’Europe, tu remarqueras que plus il est élevé, plus le taux de chômage l’est aussi (hors 1 ou 2 cas particuliers comme la Suède où il est extrêmement difficile d’être locataire).





Corrélation =/= causalité.











Patch a écrit :



C’est vrai qu’un job à 1€ de l’heure faciliterait largement la vie des pauvres… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Pas moins qu’un non job à 0€/h.









Patch a écrit :



Faut quand même être sacrément déconnecté pour sortir des âneries pareilles.





Blablabla.









Patch a écrit :



Exemples de choses abjectes?





Code du travail (3650 pages en France, 150 en Suisse).









Patch a écrit :



Dans les parasites, tu inclues les rentiers devenus rentiers par m’hérite j’espère?

Tu devrais aussi revoir la définition de l’inflation et ses implications dans l’économie. Mais bon avant ca, il faudrait déjà que tu te fasses les bases minimales…





Blablabla.


Le 29/11/2016 à 08h 28







sr17 a écrit :



J’ai été au RMI il y a 20 ans suite à un incident de carrière. La merde, la survie, le regard des autres et leurs idées préconçues des gens aisés, je connait personnellement. Et je vomit…



Je ne dit pas cela spécialement pour toi, mais d’une manière générale pour tous les gens aisés qui se permettent de penser que les exclus ont la vie facile et profiteraient de tout, ils sont complètement à côté de la plaque. Sincèrement, je crois que tant qu’on ne l’a pas vécu, il est impossible de comprendre.





HS. Je n’ai pas parlé « d’exclu » mais de ceux qui s’exclue volontairement du système productif pour devenir oisif dy système social. Pour ton problème, Big Pharma te propose des anti-émétiques…











sr17 a écrit :



Quand les chiffres ne sont pas fiables, il vaudra toujours mieux baser son analyse sur des critères d’observation que sur des données manifestement fantaisistes.



Dans la vie, il faut savoir continuer de raisonner dans des situation ou l’on ne dispose pas de chiffres.





Sophisme. On dispose de chiffres que tu te contentes d’affirmer sans preuve qu’ils ne sont pas fiables. Donc non.









sr17 a écrit :



Si tu veux m’expliquer que la diarrhée réglementaire française est un obstacle à tout et ne protège de rien, tu prêches un convaincu.

A part faire le plaisir des juristes, le code du travail n’a jamais aidé personne à s’en sortir.





OK.











sr17 a écrit :



Rien que le mot assistanat, c’est de la pure propagande idéologique. Un mot à consonance péjorative pour amener au refus d’une idée sans la moindre réflexion ni analyse.





L’analyse est vite faite : le PIB ne suffit pas à payer.











sr17 a écrit :



Si on analysait la source idéologique de ce refus, on comprendrait qu’elle est plus religieuse (pour la religion catholique, la paresse, c’est le mal) qu’économique.





Pas du tout. Le revenu de base/universel est une idée de certains libéraux. Note l’emphase. Ce n’est pas une idée libérale au sens classique du terme.











sr17 a écrit :



Parce que l’incohérence, c’est de vouloir maintenir une économie de main d’oeuvre quand un robot travaille 100 fois plus vite, en consommant moins d’énergie.





On avait aussi eu ces peurs quand le monde agricole a perdu ses emplois : ils ont juste été transférés ailleurs, mieux payé, avec un travail moins pénible (création destructive de Schumpeter). Personne ne peut prévoir quand ou si l’économie à 100% robotisée sera possible. C’est un processus, une transition qui prendra beaucoup de temps.



Les crétins qui nous gouvernent, en siphonnant l’économie de main d’œuvre, et ceux qui les élisent en permettant de le faire, ne font rien que l’accélérer le processus d(automatisation cf l’ex. récent médiatique de Foxconn en Chine qui remplace ses employés par des robots après les couinements occidentaux relatifs aux conditions de travail du sous-traitant d’Apple. J’ai aussi l’ex. du secteur retail où la robotisation est en marche (robot en pharmacie, caisse automatique, supermarché 100% auto., etc), . En agriculture, John Deere vient d’annoncer que plus de 200000 tracteurs sont complètement autonomes.



Les contraintes que fait peser la parasitocratie sur le système économique tant en terme de siphonnage de ressources qu’en élévation de barrières normatives et réglementaires accélère la transition en créant du chômage massif, structurel difficile à résorber tout en enclenchant un cercle vicieux, alors qu’un système capitaliste peu régulé adapte lentement mais sûrement son capital humain avec un résiduel dynamique de typiquement 3%-5% (UK, USA, D, HK, etc).





Tant qu’on persistera à traiter socialement un problème de nature économique, on fabriquera structurellement du chômage et des pauvres.









sr17 a écrit :



La vérité, c’est que ceux qui prétendent nous sauver par le travail nous amènent tout droit vers le maintient d’un système industriel obsolète et donc économiquement voué à un faillite inéluctable.





Je ne dis pas autre chose.









sr17 a écrit :



Enfin, quand certains réaliseront que la non activité, ça n’existe pas, on aura fait un grand pas. Quand on s’occupe de soi, de sa famille, de ses amis, c’est aussi de la valeur ajoutée.





Cette valorisation est strictement individuelle, variable, et donc inquantifiable. Personne ne devrait payer sous la forme d’un revenu universelle ce qui relève de la pure préférence personnelle.









sr17 a écrit :



Malheureusement, il n’y a pas que les pays communistes qui ont besoin d’enjoliver la misère de leur régime. C’est à peu près le cas de tous les pays du monde.





Il y a aussi ceux qui à la place d’enjoliver cèdent aux sirènes







sr17 a écrit :



Et puisque tu aime le libéralisme, demande à ton comptable, il te citera Enron ou Madoff comme exemple de ce qui arrive quand des gens croient un peu trop naïvement dans les chiffres.





Je me contente d’observer ce qui fonctionne, de trouver pourquoi théoriquement et comment pratiquement, en déblayant les scories de la désinformation permanente qui nous entoure. Cela demande un effort intellectuel, du temps, de la patience pour pouvoir recouper les diverses explications a priori valables qui expliquent un même phénomène, mais dont une seule est en définitive correct. De manière peu surprenante, on ne trouve pas ces réponses dans les médias.



Enron est un pur produit du capitalisme d’État, de connivence et de la subvention (comme le renouvelable aujourd’hui). Le cas Madoff est typiquement l’ex. d’un régulateur qui n’a pas fait son travail parce que soit incompétent soit capturé par le système. 2 jolis contre-exemples tout à fait symptomatique des problèmes d’un économie dirigée et à l’opposé du capitalisme de marché où les conditions et les règles de conduite sont choisies et dictées (propriétés émergentes) par le système lui-même (bottom-up) plutôt que par en haut (top-down).









sr17 a écrit :



Ps : Ce n’est pas parce qu’on ne croit pas à l’ultra libéralisme forcené qu’on est pour autant communiste.





Le terme « ultra libéralisme » n’a aucune école de pensée philosophique ou économique qui s’en réclame. C’est juste un néologisme creux, un terme en carton, une espèce de variété Potemkine sans définition opérationnelle.


Le 28/11/2016 à 23h 02







Liam a écrit :



Pardon mais le congé maternité, c’est pas du travail, c’est de “l’aide”, de “l’assistanat” comme tu dis. Faut pas tout confondre.





C’est ce que j’ai écrit, je te le confirme.


Le 28/11/2016 à 23h 00







sr17 a écrit :



D’ailleurs, si on réfléchit un instant, d’un point de vue comptable, l’accumulation de patrimoine d’un côté et l’accroissement de la dette sont indéniablement liés. Si les charges sociales et impôts nécessaire au maintient à l’équilibre des finances de l’état avaient été payées à leur juste mesure par le passé, il n’y aurait pas de dette.





L’exemple Suisse dément cette pseudo-analyse.



Les charges sociales et les impôts sont déjà les plus élevés d’Europe. Si l’État est endetté, c’est à cause de son train de vie : trop de fonctionnaires trop bien payés avec une productivité faible (eux ont droit à de la capitalisation pour leur retraite, mais pas les autres soit dit en passant), trop de faveurs distribuées pour récolter des voix, une gestion lamentable des finances par des gens qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise, des gouvernants/députés/sénateurs/hauts fonctionnaires qui n’ont jamais rien produit mais qu’il faut entretenir pendant des décennies jusqu’à 6 pieds sous terre, etc.



L’État est une gabegie organisée sur le dos de ceux qui travaillent et produisent de la richesse, et les parasites qui profitent de ce système ont tout intérêt à laisser croire aux crédules que le méchant capital lui vole son pain. Cette grosse ficelle marche encore et il y en a qui courre toujours pour tenter d’attraper la pelote. Les niais.


Le 28/11/2016 à 22h 50







Liam a écrit :



Donc en fait elles travaillent, juste au noir. Et comme elles payent pas d’impôts ni de charges, elles font de la concurrence déloyale tout en spoliant l’État qui est obligé de se rattraper en augmentant les charges de ceux qui payent. Paye ton exemple…





Ces personnes ont au moins compris une chose : les fruits de leur travail leur appartient. Elles profitent ensuite de l’usine à gaz sociale et bureaucratique et de son absence de contrôle. Le travail au noir n’est en fait qu’un marché normal où les contraintes artificielles imposées par un tiers étranger (l’État) entre les 2 parties contractantes ont disparues. Le naturel revient toujours au galop.









Liam a écrit :



Donc en fait t’as une copine qui avait le choix entre deux aides et qui a choisi la plus avantageuse. Et ça, apparemment, c’est une preuve que les aides sont trop élevées ?





Une ex-employée. Juste une preuve de plus de la dévalorisation voulue du travail pour des motifs essentiellement court-termistes (électoralistes) avec en bonus une limitation motivée des rémunérations pour ne pas voir partir ceux qui reste travailler. Ou comment saboter le marché de l’emploi et limiter la progression des salaires. Well done chap!









Liam a écrit :



Aujourd’hui il est excessivement rare de gagner plus via les aides que via le travail, les aides étant devenues très progressives pour éviter les effets de seuil et donc ce genre de situations (dispositifs type prime d’activité, aide différentielle de reclassement, etc.)





Pas si rare puisque j’en ai 3 qui sont parties pour des raisons similaires depuis mi-2015.


Le 28/11/2016 à 22h 35







sr17 a écrit :



Le fait de connaitre des gens n’implique pas forcément d’avoir un regard juste sur leur situation.





C’est pareil pour toi : le fait de penser connaître la situation n’implique pas forcément d’avoir un regard juste sur celle-ci.









sr17 a écrit :



C’est même très facile de se fourvoyer dans les préjugés et les fausses analyses.





Ça l’est encore plus quand on refuse les chiffres pour pouvoir comparer parce qu’il n’y a plus d’analyse possible, juste du vent.









sr17 a écrit :



Et la première faute d’analyse, c’est de croire que les gens ne veulent pas travailler alors qu’objectivement, entre les délocalisations et la robotisation, il n’y a plus de travail.





Je n’ai pas comme toi généralisé abusivement, j’ai dit que j’en connaissais.



Il y a du travail, mais un entrepreneur fera tout pour éviter d’embaucher parce qu’il doit se farcir les ~3150 pages du Code du travail plus les ~400 nouvelles page du l’annexe qui concerne la Loi Travail 2016 (Dalloz 2016), ou payer un cabinet comptable et ses juristes pour ce faire, plus la soumission au dictat de l’administration s’il lui prend l’envie de tenter de le débaucher pour quelque motif que ce soit, même en cas de rupture conventionnelle, plus le coût exorbitant d’une telle folie, etc. En Suisse, il n’ont pas de chômage (ou si peu) et leur Code du travail fait 150 pages.









sr17 a écrit :



Je suis totalement d’accord avec ce paradigme.



Mais il faut réaliser qu’on y arrivera plus sûrement en créant un revenu citoyen qu’en laissant l’anarchie économique créer une nouvelle forme d’esclavage en profitant de la raréfaction du besoin de main d’oeuvre induite par l’économie robotisée.





Tu étais d’accord avec le paradigme mais tu soutiens l’idée d’un revenu de base qui n’est rien d’autre qu’un assistanat officialisé. Quelle cohérence intellectuelle. <img data-src=" />


Le 28/11/2016 à 22h 21







sr17 a écrit :



Tu ne connait pas le syndrome du village potemkine ?





Une invention des communistes pour cacher la misère de leur régime.



Un peu comme toi qui hérisse des écrans de fumée pour compenser la vacuité du fond.


Le 28/11/2016 à 21h 32







sr17 a écrit :



Ce sont des idées reçues.



Non, on ne vit pas “très bien” des aides. Elles sont notoirement insuffisantes compte tenue du niveau de la vie.





Ce sont des personnes que je connais, elles vivent très bien des aides et refusent de travailler autrement qu’au noir. Donc les idées notoirement reçues et fausses sont de ton côté. J’ai l’exemple très récent d’une préparatrice, enceinte, célibataire qui a préféré démissionner car le montant des aides spécifiques à sa situation étaient plus élevé que si elle était simplement partie en congés maternité. J’ai des dizaines d’ex. similaires. Tant que ces aides seront aussi élevées, pourquoi travailler ? On a tout fait pour dévaloriser le travail en France en faisant du social-électoral, et maintenant on vient se plaindre qu’il n’y en a plus ? Soyons sérieux.









sr17 a écrit :



Ce que vous n’avez pas compris, c’est qu’une certaine dose de collectivisme est nécessaire pour que l’humanité puisse progresser en passant à une économie robotisée.



D’ailleurs, les premiers à l’avoir compris sont bien les libéraux.





La dose de collectivisme et de restriction des libertés et des droits qui l’accompagne toujours est actuellement si élevée qu’on frise l’empoisonnement et la suffocation. Le seul curatif connu est de laisser les gens avoir la responsabilité de vivre leur vie, et non pas de les assister continuellement, et de laisser l’économie vivre la sienne, et non pas de l’étrangler en la siphonnant pour des motifs bassement idéologiques/politiques.


Le 28/11/2016 à 21h 19







Ramaloke a écrit :



Navré de te casser dans ton élan, mais en France, ça fait depuis la loi 1973 de Gisgard que l’Etat ne contrôle plus du tout l’argent et se finance sur les marchés comme n’importe quelle entreprise, ce qui mène aux dettes aberrantes qu’on observe actuellement d’ailleurs.





Analyse superficielle : depuis que la monnaie papier n’est plus rattachée à l’or, les États ont toute latitude pour emprunter à des taux d’intérêts très faibles auprès de la finance en contre partie d’un monopole bancaire et l’assurance que le prêteur en dernier ressort qu’est la banque centrale interviendra en cas de problèmes (aléa moral). En Suisse, ils n’ont pas de dettes parce que c’est interdit dans leur Constitution. La dette est un choix politique facilité par le coût ~nul de l’utilisation de la planche à billet.









Ramaloke a écrit :



Et si on revient aux banques centrales, la BCE est la pire absurdité libéraliste de l’univers qui fait plonger l’Europe depuis qu’elle existe sur le modèle allemand totalement déconnecté de la réalité des sociétés de service qui compose l’Europe. Là où toutes ces comparses non tenus par des traités de non inflation ont pris les mesures appropriées lors des crises bancaires précédentes pour limiter la casse.





On peut reprocher beaucoup de choses aux BC, mais certainement pas d’être libérales. Dans un système libéral, il n’y a aucune banque centrale puisque les banques de détail, commerciales et financières sont en compétition pour gérer la ou les monnaies. La pire des absurdité est d’avoir voulu bâtir une monnaie unique sur des bases si précaires avec une BCE aux ordres du politique. D’ailleurs un des principaux artisans de l’Euro, Otmar Issing, a reconnu récemment :

“The idea of installing a politically controlled mechanism of fiscal policy of member states via the Stability and Growth Pact has more or less failed. Market discipline is done away with by interventions by the ECB. So there is no fiscal control mechanism from markets or politics. This has all the elements to bring disaster for monetary union.

Realistically, it will be a case of muddling through, struggling from one crisis to the next one. It is difficult to forecast how long this will continue, but it cannot go on endlessly. Governments will pile up more debt — and then one day, the house of cards will collapse.”




  • Otmar Issing, 2016. Interview de l’un des architectes de l’€ dans le Central Banking Journal.



    On ne peut pas être plus clair sur l’erreur fatale qu’a été et va être le couple Euro-BCE pour les nations du Sud (dont la France).









    Ramaloke a écrit :



    Comparativement aux USA, Japon et Chine, l’Europe, et donc la France, sont de très loin les plus libéraux quant-au protectionnisme et à l’import/Export.



    Tu devrais pourtant adorer y vivre.





    Il est tout à fait vrai que les USA sont les champions pour élever des barrières douanières. Ils peuvent se le permettre car leur économie produit tant que l’appauvrissement relatif du consommateur US est imperceptible car dilué dans le surplus de valeur que lui apporte continuellement la très large économie US. C’est une chance pour l’Europe que ses frontières soient encore ouvertes au commerce (aux importations).


Le 28/11/2016 à 20h 52







sr17 a écrit :



Objectivement parlant, les statistiques ne reflètent pas les vraies réalités que vivent les peuples.



Et il suffit de constater cela en France pour comprendre cette évidence.





Objectivement parlant, c’est leur objet même que de refléter la réalité. Et elles crucifient la position collectiviste. Les refuser sous un prétexte illogique indique un refus d’utiliser la raison.



Certains ont capitulé depuis longtemps sur leur capacité à modifier leur schémas mentaux. Cette sclérose est difficilement réversible sans efforts sur soi pour dépasser le confort sournois que procure l’autosatisfaction de l’artificialité, de la superficialité et des idéologies simplistes : ce ne sont que des mirages destinés à maquiller sa misère intellectuelle et camoufler son rejet de la raison.



Il n’y a rien à ajouter face à une telle absurdité.


Le 28/11/2016 à 20h 45







sr17 a écrit :



Quelqu’un qui est au RSA n’a absolument pas les moyens d’acheter quoi que ce soit.



Et si notre économie périclite, c’est aussi parce qu’il y a de moins en moins de consommateurs qui ont le moyens de se payer les produits fabriqués sur notre sol.



Tous les pays qui se sont lancés dans la mondialisation font la même chose, ils poussent les classes populaires à produire sans consommer (modèle des travailleurs pauvres allemands), réservant le droit de consommer à l’élite.



Il est facile de comprendre que ce modèle économique va directement au crash.





J’en connais qui vivent très bien des aides, sans travailler (ou un peu au noir). Donc non.



L’économie va mal parce que les escrocs que vous élisez siphonne sa plus-value et font semblant de la redistribuer en saupoudrage social et électoraliste.



Le serpent collectiviste se mord la queue et ne survivra pas.


Le 28/11/2016 à 19h 50







sr17 a écrit :



Avec 6 millions de chômeurs qui n’ont plus de salaire, ça leur fait une belle jambe que les produits chinois/indiens soient moins coûteux, ils n’ont de toute façon plus les moyens de se les payer.



Ce système avantage uniquement ceux qui ont de l’argent en renforçant leur pouvoir d’achat.



Pour les autres, c’est misère, chômage et exclusion…





Ils ont les moyens de se payer le moins cher, et le moins cher est ce que le capitalisme leur fournit, en faisant un profit pour ce service. Le profit est d’ailleurs la mesure de la durabilité du mod(èl)e de spécialisation choisi. Quand une entreprise, qui participe à tel ou tel mod(èl)e, fait un profit, on peut en déduire que les biens/services produits ont une valeur plus élevée que les coûts pour les produire. Ce résultat indique que l’entreprise a réalisé une contribution positive pour le bien des consommateurs, et globalement, pour la société tout entière.



Tel est le cheminement de l’enrichissement global (trickle-up economics). Il est évident qu’à cette aune, l’État est un irrémédiable et formidable loser patenté qui s’assume pleinement sur le dos des enrichisseurs. Ce n’est d’ailleurs pas innocent qu’il ait la main-mise sur la banque et la finance pour siphonner le pouvoir d’achat pour son intérêt propre (électoraliste essentiellement).



Mais en France quand on raisonne économiquement on est soupçonné de conspirer soci(ét)alement. Pas étonnant qu’on retourne à l’âge de pierre.


Le 28/11/2016 à 19h 41







sr17 a écrit :



Objectivement parlant, la mondialisation capitaliste a fortement avantagé le pouvoir d’achat des couches sociales les plus élevées au détriment des classes sociales populaires qui sont mises en concurrence sauvage.





Objectivement parlant, c’est faux.


Le 28/11/2016 à 19h 39







IMPulsion a écrit :



Tu parles bien de ce même système capitaliste ? Celui qui est entrain, petit à petit, de privatiser la sécu, le chomage et la retraite ?





Si seulement. On remarquera avec amusement d’ailleurs, que les seuls domaines où il reste des problèmes sont ceux que le capitalisme n’a pas encore nettoyé complètement :



1/ santé (déficit du Ponzi qu’est la SS, cherté et rationnement des soins, absence de médecins dans les zones rurales pour cause de rémunération limitée, etc),



2/ immobilier (cherté et pénurie de logements, normes de constructions toujours plus débiles, accès à la propriété toujours plus difficile, etc),



3/ emploi (marché du travail inexistant car fossilisé, SMIC comme barrière à l’emploi des plus fragiles, réglementation toujours plus abjecte)



4/ retraite (toujours plus de ponctions pour alimenter les parasites, toujours moins de versement et de pouvoir d’achat par le vol inflationnaire),



5/ éducation (niveau en baisse pour satisfaire aux quota, gamification, cf classement PISA),



6/ sécurité (ai-je besoin de brosser le tableau ?),



7/ droits (en cours de disparition),



etc.



Il est donc plus que temps. Mais comme ces secteurs sont des marottes de politiciens, nul doute que cela change de sitôt. Et comme le système est verrouillé pour élire ces escrocs, vous n’aurez que ce que vous méritez.


Le 28/11/2016 à 17h 54







ActionFighter a écrit :



Où ai-je parlé d’élections ?



Perso, les dimanches de Mai, ce sera piscine <img data-src=" />





C’est le sujet de l’article…


Le 28/11/2016 à 17h 49







Furanku a écrit :



Je l’ai pas prise pour défendre le modèle capitaliste, bien au contraire.

Elle est là pour critiquer ce modèle qui dresse justement des barrières, et que l’on s’évertue à perpétuer alors que tous les signaux (sociaux, environnementaux, économiques) sont au rouge.





Ironiquement ton image illustre justement le contraire.



Un système qui crée de la richesse sous forme de biens et services et facilite leur accès en abaissant continuellement leur prix diminue fatalement les barrières économiques.



La diminution des coûts s’obtient par optimisation de l’utilisation des ressources [*] ce qui profite directement à l’environnement.



Ce qui ne peut qu’améliorer le bien être social. C’est ce que l’on observe depuis 30 ans grâce à la généralisation capitalisme et la globalisation des échanges.



[*] le but de toute activité économique est de maximiser les bénéfices (les sorties=biens/services) et de minimiser les coûts (les entrées=les ressources), càd de créer de la valeur.


Le 28/11/2016 à 14h 52







ActionFighter a écrit :



Et c’est bien pour ça que le système doit nécessairement changer, comme il a déjà changé dans une certaine mesure dans le passé.





On entend ce refrain à toutes les élections. À croire que l’amnésie frappe leurs auteurs tous les 5 ans. <img data-src=" />


Le 28/11/2016 à 14h 49







Furanku a écrit :



Et l’égalité, n’en déplaise à certains, est une connerie dans un sens.

Il faut une forme d’égalité, mais il faut surtout de “l’équité”.



J’aime bien reprendre cette image pour expliquer la différence et ce vers quoi on devrait tendre.





Tout à fait, très belle image. Le système capitaliste fait baisser la barrière, càd l’accès aux biens/services toujours moins coûteux, en dépit des inégalités.


Le 28/11/2016 à 14h 15







Pâtemole a écrit :



C’est pas de l’égalitarisme, c’est de la solidarité… enfin si ça te parle, hein.





La solidarité est un sentiment individuel. Quand elle est imposée, c’est de l’égalitarisme.


Le 28/11/2016 à 08h 58







jb a écrit :



<img data-src=" /> <img data-src=" />



Je n’ai pas de TV, je ne regarde pas de TV, je ne regarde rien publié par le service public télévisuel…





L’escroqueire de l’égalitarisme proimpose que tu payes quand même.


Le 28/11/2016 à 08h 57

Plus une TVA à 22%, et on est reparti pour 5 ans d’étatisme forcené.



Le pire restant la gamification forcée de la sphère scolaire : Le formatage des esprits à reproduire les idées plutôt qu’à les créer/produire. Ce pays est foutu.

Le 30/11/2016 à 14h 21

« pratiques ergonomiques » fait un peu bizarre : « pratiques en matière d’ergonomie » plutôt.

Le 30/11/2016 à 13h 08







Carpette a écrit :



C’est vraiment dommage. Ca me rappelle l’epoque ou dailymotion etait une vraie alternative a youtube avec une interface simple, un bon debit, du contenu et des DC un peu partout dans le monde.

Comment peut-on foirer en permanence les strategies de boites qui pourraient devenir mondiales ? Ca reste un grand mystere pour moi.





Pour Viadeo, l’erreur est du côté du fondateur. Pour DailyMotion , l’État français est clairement responsable. Dans les 2 cas, le décollage à l’international a été raté. C’est d’autant plus dommage que l’Europe est l’équivalent économique des USA en taille (le maquis réglementaire et normatif en plus, OK).


Le 30/11/2016 à 12h 29

Viadeo est à LinkedIn ce que DailyMotion est à YouTube, malheureusement.

Le 30/11/2016 à 13h 03







popolski a écrit :



si, des coups de matraques et gaz lacrymogènes quand les citoyens revendiquaient quelque chose en descendant dans la rue





De quoi ce plaint-on ! Voilà de la démocratie populaire et participative, avec de l’action citoyenne civile dans la bonne humeur en ces temps de repli individualiste, avec des effets spécieux de la part des aimables représentants armés de l’autorité démocratiquement élue et délégués par eux pour agrémenter alimenter la discussion, des dirigeants avec une politique tirée au cordeau et à l’écoute qui le prouve sur le terrain en allant à la rencontre du bon peuple une ambiance festive et bonne enfant, une classe politique proactive, responsable et respectueuse des droits et libertés fondamentales, …, non franchement, votre égoïsme centripète vous perdra.


Le 29/11/2016 à 16h 50



il faut recueillir au minimum 4,5 millions de signatures



Quand on sait qu’aux USA il faut seulement rassembler 100k signatures, pour une population près de 5 fois supérieure, pour pétitionner le gouvernement, on mesure le total foutage de gueule que sont ces propositions.

Le 29/11/2016 à 18h 40

Excellent, ça m’évitera de perdre mon temps à répondre à cet empilement de sottises.

Le 29/11/2016 à 09h 16







Patch a écrit :









Que d’enfantillages pour cacher le vide ! Tu a bien choisi ton pseudo, rapiéçage, pièce rapportée.











Gats a écrit :



Les moyens de production sont achetés à crédit. Ce crédit est remboursé par la richesse générée par les travailleurs. La boucle est bouclée. Les rentiers capitalistes sont inutiles.





Le financement des moyens de production dépend de la typologie de l’entreprise :

1/ les statistiques aux USA (voir les rapports SCF – Survey of Consumer Finances – de la FED) indiquent que 99% des entrepreneurs ont débuté avec leur propre argent (&lt; 80 k$ en moyenne) avec très peu de salarié. Donc non.

2/ Si le travailleur peut être substitué par un moyen de production sous forme de machine, cela implique logiquement que la richesse n’est pas due aux travailleurs, mais à l’utilisation des moyens de production financés par du capital sous-jacent. Donc là encore, non.

3/ C’est toujours un plaisir de constater que ceux et celles qui ont réussis à reprendre en main l’utilisation de leur temps pour le dépenser comme bon leur semble soient jalousés par ceux et celles qui contribuent à creuser leur propre tombe (économique).

   







Gats a écrit :



Non. La spéculation ne crée pas de richesse. La spéculation n’est qu’un transfert de richesse. Au bout du compte, il n’y a pas de biens produits ou transformés supplémentaires dans le système, ni de service et ni de richesse. On est bien dans un cas de transfert et non de création de richesse.





L’investissement est une activité de spéculation sur le rendement futur d’un actif ; la spéculation est une activité d’investissement sur le rendement futur d’un actif. Il n’y a pas de différence technique, théorique, sémantique, conceptuelle, culturelle, factuelle, qualitative ou quantitative entre les 2 sinon les termes eux-mêmes qui sont en tout temps et en toute situation interchangeanbles sans perte de signification et généralité pour la bonne, simple, nécessaire et suffisante raison qu’ils désignent strictement la même chose, mais de 2 points de vue différents.


Le 28/11/2016 à 19h 17







Patch a écrit :



Ben, si.

Ce n’est pas parce que tu ne sais rien faire de tes 10 doigts que c’est le cas de tout le monde.





0 argument.









Patch a écrit :



Rien à voir.

Ce n’est pas parce que je n’ai pas parlé de ceux qui comme toi veulent spéculer à mort et détruire les moyens de prod le travail que ce travers n’existe pas. Tout comme ce n’est pas parce que je n’ai pas parlé de Monaco qu’elle n’existe pas.





Tout à voir puisque tu reconnais que le capital seul permet de vivre, contrairement à ton affirmation. Bien.









Patch a écrit :



Les laveries s’auto-entrenant toutes seules et envoyant automatiquement l’argent à la banque, les entrepôts se construisant tous seuls (et à partir de rien, pas de matériaux fabriqués par… du travail)… <img data-src=" />





Il y a surtout besoin de capital et de moyens de production, mais en service tout cela fonctionne tout seul sans travail oui, c’est le sens du mot « automatique ». Qu’il y ait un besoin de maintenance n’enlève rien à l’absence de tout travail fourni ~100% du temps.


Le 28/11/2016 à 19h 09







kzwix a écrit :



tmt, le souci, c’est que l’Argent n’est pas la seule métrique valable: Regarde ce que fait le merveilleux système capitaliste, actuellement:





Qui en a fait la seule métrique sinon l’État/politiciens en la monopolisant en s’en servant pour vous spoliez par la dette, les impôts et les taxes ? Vous.



Le « merveilleux système capitaliste » celui de l’économie de marché et de la globalisation des échanges a réduit la pauvreté de 80% en 30 ans et a fait disparaître les famines (sauf quand les escrologistes imposent des biocarburants à base de céréales). Donc non.









kzwix a écrit :



Mais on oublie souvent le COÛT de cette “prospérité”, et de cette offre pléthorique et à prix cassé: La casse de notre système social, et un chômage important.





Ce n’est pas un coût mais un gain : si le système social est incapable de s’adapter, c’est qu’il est mauvais. Si le chômage persiste, c’est que le marché du travail est sclérosé. Aux USA, en UK, en Allemagne, là où le marché du travail est plus libre, ils ont retrouvé depuis longtemps leur niveau de chômage d’avant la crise. Donc non.









kzwix a écrit :



Donc, une meilleure question à se poser, c’est “de quoi avons-nous besoin” ?  Et, ça peut te surprendre, mais il semblerait que l’immense majorité de l’humanité (à priori 100%, mais une marge d’erreur existe) aimerait avoir de quoi manger, se loger, se vêtir (au moins quand il fait froid), etc.





Ça tombe bien, c’est ce que fournit le capitalisme : la démocratisation des biens/services essentiels à un coût toujours plus bas. Et comme les besoins de chacun sont différents, il propose d’avantage pour ceux qui le veulent.









kzwix a écrit :



Le souci, c’est que le système capitaliste actuel, l’économie “libérale” avec la fameuse main invisible du marché, chère à Adam Smith et ses disciples, il en a juste rien à battre, des humains. Ce sont des ressources dans le système, ni plus, ni moins. Et, tant qu’on reste dans une économie de la rareté, tant que les biens nécessaires à la survie ne sont pas disponibles gratuitement et à volonté, tant qu’il sera nécessaire d’avoir un revenu pour se les payer, ça sera un problème.





La formulation moderne du concept de « main invisible » est « émergence d’un ordre spontané ». On trouve des ex. d’un tel ordre partout dans la nature, à n’importe quelle échelle observée. La diversité des sociétés humaines est un autre ex. d’un tel ordre, le capitalisme aussi. Je ne vois pas bien ce qu’un ordre spontanément entièrement réalisé, certes sans toujours pleinement le réaliser consciemment, par des humains ayant des interrelations volontaires mutuellement bénéfiques peut avoir d’inhumain. Il faut arrêter la moquette.









kzwix a écrit :



Donc, je te dis pas que le système libéral et capitaliste est mauvais “par nature”. Je dis simplement que, par nature, il ne cherche pas à répartir les richesses de manière “humaine”, ou “morale”, il va juste mettre en adéquation offre et demande, et récompenser la propriété, sans s’embarasser de critères comme la morale, ou de concepts comme “ne pas affamer autrui”.





Mais le capitalisme n’a pas pour but de distribuer les richesses uniformément, il a à l’inverse pour unique but de les créer à partir de leur répartition initiale inégale (=opportunités de profit) et d’en abaisser le coût progressivement par une combinaison de maximisation du profit et de compétition pour que le plus de monde possible y ait accès.



La répartition initiale inégale des richesse ou des capitaux est une condition qui fournit aux individus voulant arriver sur un marché les incitations nécessaires pour y parvenir et en tirer profit. Le lien fournit plus haut démontre justement que la généralisation du capitalisme et de la mondialisation des échanges ont réduits globalement les inégalités.



Le système que tu critiques répond parfaitement à tes demandes.









kzwix a écrit :



On peut accepter ce fait, et se dire que, après tout, si on a 10% de chômeurs, c’est que c’est de la population inutile, donc les laisser mourir de faim sans ressources, ce qui règle naturellement le problème du chômage d’une manière ou d’une autre. Ou on peut mettre des lois obligeant à prélever une partie des richesses produites par la communauté (c’est le principe des impôts), et les affecter à certaines dépenses (oui, la dépense publique - armée, police, justice, et peut-être même “ne pas laisser les pauvres mourir de faim - via allocations chômage, ou soupe populaire, ou ce que tu veux”).





Le chômage en France est voulu : c’est une bonne base électorale depuis 50 ans. S’il reste de gens qui meurent de faim avec 35% du PIB qui passe dans le social, c’est que le système redistributif imposé d’en haut est inefficient et gaspilleur. L’État et les politiciens n’ont même pas honte que ce soient les associations privées, bénévoles et/ou caritatives qui soient obligées de subvenir aux besoins de plus en plus de gens mis sur la paille à cause de ces tocards qui détruisent l’économie.



Les gens ont du mal à comprendre que le politicien est un bonimenteur parasite à la recherche de son hôte, et qu’il a la même utilité qu’un frigo sans porte : si tu lui confies tes moyens de subsistance, ne t’étonne pas qu’ils disparaissent quand tu en as besoin.









kzwix a écrit :



Le fait de sortir du champ “régulé par le marché” certaines choses est-il honteux, et de nature à détruire le système ? Je ne pense pas, et j’irais même jusqu’à dire que, au contraire, il faudrait s’assurer que certaines choses en soient retirées pour de bon, et pas uniquement en France, mais bien au niveau international. Ce qui éviterait, par exemple, qu’un pays ne fasse de gros efforts environnementaux, juste pour voir un autre pays polluer deux fois plus, à côté…





Non. Le miracle quotidien et invisible du capitalisme de marché, c’est de parvenir à intégrer sans contrainte des myriades de décisions individuelles égoïstes en un résultat collectif sociétalement efficient. Les pays pauvres le sont parce que les gens sont maintenus pauvres et où l’environnement est pillé et dégradé pour compenser cette pauvreté. Si ces pays avaient des institutions qui garantissent aux gens leurs droits à ce que le fruits de leur labeur ne finisse pas dans les mains des pilleurs, alors ces pays ne seraient plus pauvres (cf Acemoglu).


Le 28/11/2016 à 18h 15







uzak a écrit :



Les moyens de productions ne sont pas une condition suffisante pour créer de la richesse. Il faut du travail.





Quelques contre-exemples faciles : si les moyens de productions sont autonomes (laveries, DAB, banques tout auto., station-service auto., entrepôts 100% automatisés, etc), le travail n’est plus nécessaire. Les peurs liées à la robotisation ne sont pas un hasard. Donc non.







uzak a écrit :



Alors qu’un travailleur peut produire avec des moyens de production limités, voire inexistants (on appelle ça l’artisanat).





Je ne connais pas d’artisan sans moyens de productions, c’est à dire avec au moins un outil, un moyen de déplacement, etc (qui sont des formes de capital). Donc non.



Pas de capital =&gt; pas de moyens de production =&gt; pas de travail.

Travail =&gt; existence de moyens de production =&gt; existence de capital.


Le 28/11/2016 à 18h 04







Patch a écrit :



Un travailleur peut travailler sans capital (des tâches de facto plus simples, mais qui peuvent se faire sans pb).





Un être humain sans outil ne peut rien faire dans une société moderne. S’il se contente de vendre ses idées, ce n’est pas un travailleur. Donc non.







Patch a écrit :



A contrario, un capital ne sert absolument à rien sans travailleur. Le travailleur est indispensable, pas le capital.





Je suis heureuse de voir qu’enfin on reconnaisse que la spéculation financière n’existe pas. Sérieusement, je ne travaille pas (ou si peu), c’est mon capital qui travaille à ma place. Donc non.


Le 28/11/2016 à 14h 41







uzak a écrit :



Et vice versa. C’est pour ça que capitaux comme travailleurs doivent être associés aux décisions de l’entreprise.[quote:5784700:uzak]

Seulement si les travailleurs sont aussi actionnaires (apporteurs en capitaux).



[quote:5784700:uzak]Faut pas oublier que les créateurs de richesse sont les travailleurs, en utilisant les moyens de production.



… qui appartiennent au capital. Sans capitaux, pas de moyens de production, pas de travail(leurs). L’un est une condition nécessaire et suffisante, pas l’autre. On a d’ailleurs vu comment ça calanche sec dans les coopératives de salariés.


Le 28/11/2016 à 08h 51

Idées intéressantes.









Cetera a écrit :





  • fin des grands ensembles et mégalopoles





    Par quels moyens qui soient acceptables (= qui ne recourent pas à la violence et/ou privation des droits) ? Cette idée implique notamment la fin de toutes les frontières puisque les États/Nations disparaîtraient, ainsi qu’un mode d’organisation et d’établissement de règles de vie librement définies par les populations (= anarchie, au sens politique du terme).









    Cetera a écrit :



  • organisation économique et sociale autour de la cité à taille humaine





    Il faut bien comprendre que personne « n’organise » l’économie ou la société : ce ne sont que des phénomènes émergents des interrelations volontaires entre individus. Là aussi, quels moyens acceptables pour s’assurer que les limites de taille (fixées par qui et comment ?) soient respectées ?









    Cetera a écrit :



  • privilège de l’autosuffisance pour au moins 80% de l’économie





    La planète est déjà globalement autosuffisante. Économiquement, le localisme est aussi néfaste que le nationalisme, puisque c’est la compétition/diffusion de biens/services toujours moins chers (par la division du travail) qui permettent leur accès à plus en plus de monde (égalité dans l’accès aux richesses implique inégalité initiale et continue dans leur répartition). Incidemment, cette idée de « préférence » vient aussi en contradiction avec la suppression des frontières économiques (États).









    Cetera a écrit :



  • pas de pouvoir politique mais un conseil civil d’arbitrage chargé de la vie et des projets de la cité





    Ce type d’organisation existe effectivement déjà dans la sphère privée. Par ex. plus de 80% des litiges en matière commerciale sont réglés par médiation ou arbitrage (une forme de justice privée). On peut imaginer un type de structures équivalentes et légère pour tout le reste.









    Cetera a écrit :



    Je pense qu’un nouveau logiciel s’impose :

    Idées en vrac ..





    Idées intéressantes mais inapplicables en pratique si le but inavoué est de les imposer globalement plutôt que de les laisser naturellement s’imposer par les individus eux-mêmes au cours du temps (bottom-up) : la société humaine est un « organisme » bien trop complexe pour faire l’objet d’une approche constructiviste (top-down) qui ne ferait que reproduire l’existant (ou les errements tragiques du passé).


Le 29/11/2016 à 14h 26

Un peu d’informations.



Nathalie Goulet : « sénatrice membre du groupe Union des démocrates et indépendants (ah quand même) ex-avocate radiée en janvier 2000 par le Conseil de l’ordre de Paris pour des manquements graves à la déontologie du métier d’avocat ». La politique est bien le refuge des fripouilles… oh me voilà flashée maintenant.

Le 29/11/2016 à 11h 07







EricB a écrit :



dispositifs participatifs globalement très coûteux en temps d’analyse  Les analyses sont elles faites par des pro ou des volontaires?Qd on voit que la majorité des forum spécialisés sont modérés par des volontaires, on pourrait imaginer un truc similaire pour les initiatives populaires: un forum où chq sujet est modéré et l’équipe de modération prend la responsabilité de synthétiser le topic. Synthese aussi soumise aux participants.

Dans un 2nd temps, cette synthèse peut être soumise / rédigée comme proposition de loi.



Je pense aux topic uniques de hardware.fr dont les plus structurés sont une mine d information, néanmoins souvent sur des sujets techniques donc moins discutables. La partie discussions est bcp moins organisée.





La méthode de modération fonctionne assez bien sur des sujet techniques. Rien ne garantit malheureusement qu’elle ne soit pas capturée au cours du temps et ne devienne biaisée sur des sujets clivants (politiques, ou dont l’incertitude est élevée : nombreux cas sur Wikipedia par ex.).


Le 29/11/2016 à 11h 00



Alors que des thématiques de cette consultation auraient pu paraitre très clivantes, les avis recueillis sont assez homogènes : la majorité des dispositions de la loi Égalité Femmes/Hommes sont jugées améliorables ou peu satisfaisantes.



Le niveau des lois reflètent malheureusement le niveau de leurs auteurs. Quand les politiciens seront véritablement formés plutôt que déformés dans le moule énarchiste et seront choisis au mérite plutôt que par la distribution de faveurs payées par d’autres, on pourra espérer une amélioration plus que marginale du système.

Le 27/11/2016 à 11h 18

Comme le parser des commentaires de ce site est toujours aussi nul, il faut saisir l’adresse du lien de l’article de 1999 http://wind-works.org/articles/99rush.html) dans la Wayback Machine àarchive.org Archive.orgpour y aller (puis choisir une date en 2010 par ex.).