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tmtisfree

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7067 commentaires

Le 28/12/2018 à 10h 47

Depuis quand le gouvernement français a-t-il besoin de s’occuper de son efficacité ? <img data-src=" />



Au pays des licornes tricolores et des Cerfas en quadruple exemplaires la perfection de l’action publique politicotechnicoadministrative est légendaire. La preuve ? La dette, le chômage et tous ces maux qui frappent les tribus libres au alentours sont sous contrôle chez nous, et le bon peuple satisfait procède gaiement à la réélection de leaders étatistes énarchiques avec une récurrence qui frise l’insouciance et l’indolence du drogué commodément assisté.

Le 22/12/2018 à 16h 19

Classique et simple, soit. Mais rapide, sûrement pas. Quand avec un 12 Mo de JavaScript chargé, ce n’est guère étonnant…

Le 22/12/2018 à 15h 50







wackyseb a écrit :



Sont vraiment à la ramasse au PS. Et le retour de L’ISF ne va pas leur rapporter des électeurs par contre ça va tuer tout le travail de Macron pour enfin redonner les lettres de noblesse à notre pays en recréant de l’emploi et donc du pouvoir d’achat mais pour ça faut patienter un peu, toutes les réformes ne sont pas encore faites et on aura pas de gros changement avant 1 ou 2 ans. La gauche = recul et stagnation.





« recréer de l’emploi » : bien sûr, bien sûr. Taxes à part, on en reparle dans 3 ans. D’ici là toutes les illusions auront été consommées (une fois de plus).







Wellit a écrit :



Surtout que selon l’économiste Thomas Porché, l’ISF ne fait pas du tout fuir les riches en france.





C’est vrai que les millionnaires arrivent par paquebots entier en France pour profiter d’un système fiscal très avantageux… La France, le seul pays où pour devenir millionnaire il faut débuter milliardaire.


Le 16/11/2018 à 19h 36

Leur inconséquence n’est pas plus blâmable que celle de ceux qui se sont engagés collectivement à les mettre en place.





“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils chérissent les causes.”

— Bossuet

Le 16/11/2018 à 19h 17

Je partage ton sentiment, sauf sur un point : ces gens-là ne sont responsables de rien.

Le 16/11/2018 à 17h 14



De même, l’effacement des empreintes sera prononcé dès lors que la conservation des données n’est plus nécessaire au regard de la finalité du fichier.



Est-ce à dire que si une plainte pour infraction est classée sans suite, l’effacement est automatique ?

Le 14/11/2018 à 15h 12

Pour lutter contre les États, l’étatiste en chef de la nation la ~plus étatiste n’a rien trouvé de mieux que d’appeler à plus d’État, selon le bon principe chers aux étatistes que si l’aspirine étatique n’a pas guéri du cancer étatique, c’est que la dose n’a pas été assez forte (étatiquement parlant). Logique. <img data-src=" />

Le 07/11/2018 à 16h 38

Propagande gouvernementale.



La réalité est bien plus prosaïque : l’État a des trous budgétaires parce que la consommation de carburants diminue et qu’il doit combler coûte que coûte le moindre rendement des taxes qui en découle [1].



On n’a pas compris encore au gouvernement le principe d’une courbe de Laffer.



[1]http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2018/11/04/prix-du-carburant-langoisse-qui…

Le 06/11/2018 à 21h 44







Tsinpen a écrit :



HS – il ne suffit pas d’expliquer la nature.





Cela me suffit à moi. Les autres peuvent bien traîner leurs boulets autant qu’ils le souhaitent.







Tsinpen a écrit :



HS – et c’est faux, sinon ce serait toujours le meilleur programme politique qui remporterait les élections.





L’économique n’a pas besoin de politique pour être explicable et compréhensible, et ce qui est vrai à un instant t en politique n’a que peu d’importance vu d’une perspective historique.


Le 06/11/2018 à 20h 06

C’est bien plus lisible, merci.



« “révélations” de Bloomberg » : non confirmées à ce jour. La « dévaluation » n’est pas une prédiction mais une conséquence (basique) de la loi de l’offre et la demande qui prédate la théorie de quelques centaines d’années (quand même).



« j’avais bien compris avant de te connaitre » : tu ne me connaissais pas que tu avais déjà des préjugés, classique. Note que tu ne perçois seulement que ce que je veux bien que tu perçoives. Rien ne dit en plus que ta perception est correcte.



« l’existence de contraintes est un obstacle aux échanges libres » : cela va possiblement t’étonner, mais je ne suis pas en désaccord. Les contraintes sont une réalité tangible qui font le sel de la vie mais leur existence n’implique aucunement iniquité ou non liberté de l’échange : les agents intègrent automatiquement ces contraintes — au moins celles pour lesquelles ils ont des informations — quand ils échangent. Comme les contraintes (et le vécu, l’activité, etc.) ne sont pas les mêmes de part et d’autre, le « calcul » de la valeur est aussi différent, d’où sa nécessaire subjectivité. Le livre de D. Kahneman Système 1 / Système 2 est une bonne introduction pour comprendre sur quelles bases un agent économique prend des décisions.



Pour conclure, la proposition qu’un bien/service échangé se fait sur la base de sa valorisation subjective est naturelle et permet d’expliquer un grand nombre de phénomènes observés dans le système fonctionnel spontané qui sert de moteur au développement économique.



On a le droit de ne pas être d’accord, mais il faut le démontrer ou proposer mieux.

Le 05/11/2018 à 20h 39

Face à ce déluge de non-sens mi-HS, mi-ésotériques, mi-sophistiques et mi-HS (ce n’est pas un hasard s’il y a 2 mi-HS sur 4 mi-), difficile d’argumenter : même passé à la centrifugeuse le surnageant est par trop inconsistant pour pouvoir filtrer, et le culot… absent, vu que le fond manque aussi.



« ta notion de l’échange est incomplète » : c’est possible, mais ce n’est pas une critique valable puisqu’aux fondations de toute science, il existe un ensemble d’axiomes qu’on pose comme vrai a priori sans avoir aucun besoin de les démontrer, de justifier leur existence ou complétude (même en maths). Cette « notion » permet ainsi ici de bâtir une théorie économique falsifiable — certes peut-être pas complète, mais quelle théorie peut se targuer de l’être ?



Il se trouve que cette théorie et les explications qui en dérivent collent plutôt bien — et surtout mieux que les autres théories — à la réalité (c’est mon jugement éclairé) et est capable de prédictions vérifiées (ça, c’est pour la partie objectivité), ce qui est la fin et le principe même d’une théorie digne de ce nom. Comme scientifique, je n’exige pas plus d’une science (humaine en plus).



Sur le dernier § : l’existence de contraintes n’empêche pas d’échanger librement, la liberté étant définie quasi universellement négativement et donc relativement (il n’y a pas grand chose d’absolu dans cet Univers, à part peut-être la bêtise humaine). D’où cadre et Lois émergents, etc. C’est trivial. D’où l’intégralité de mon exposé que je t’invite à relire maintenant pour en apprécier la cohérence logique (entre autres).



Mais tu peux aussi continuer radoter avec du babillage fumoïdal jargonnesque pseudo culturel illogique envahi de smileys ridicules.



1,520 pour ton effort sur l’orthographe et la grammaire.

Le 04/11/2018 à 18h 30

J’ai demandé une définition, pas une tentative de noyade sous un tombereau de pseudo philosophie personnelle apparentée de comptoir aussi abracadabrantesque qu’indigeste quand elle est en plus surchargée de smileys inutiles qui font passer son auteur pour un gamin.



Une définition, c’est court, simple et directe. À moins qu’on ne sache pas de quoi l’on parle. Tu n’es pas capable d’exprimer ou réfuter un point dans un espace-temps raisonnable. Auquel cas, joker.



Quelques points amusant tout de même :

« indexabilité » : on apprend au primaire que le terme approprié est transitivité.



Ta démonstration est fautive : il n’y aurait pas d’échange si un ou l’autre ou chacun des agents ne le valorisait pas assez pour le faire (une fois encore par définition).



« règlements de commerce imposés par des états » : non, les agents économiques sont parfaitement capables non seulement de produire spontanément les lois commerciales ce qu’ils ont faits historiquement [1] mais aussi et surtout de les garantir eux-mêmes (par ex. les tribunaux de commerce sont de la justice quasi privée en France – les juges sont des commerçants).



[1]http://myweb.fsu.edu/bbenson/SEJ1989.pdf

Le 04/11/2018 à 09h 20







Tsinpen a écrit :



J’ignore qu’est-ce (sic) que tu appelles une “réponse argumentée”, ça doit être une notion formelle, encore. <img data-src=" />





C’est le b.a.-ba discursif si on espère au minimum être compris(e) ce qui est le but de la discussion elle-même il me semble. Sinon on passe perd son temps à monologuer, à courir après des éclaircissements, demander des définitions, etc. comme ici.



Le but est d’arranger ses propositions (= arguments) — si on en a — idéalement selon une ligne directrice ou idée maîtresse (la « mienne » étant ici que la valeur est nécessairement subjective puisqu’elle dérive d’une appréciation individuelle), puis de structurer son discours selon les règles de la logique pour éviter l’écueil de l’embrouillamini incohérent. (On apprend cela en 2nde-terminale.)



Tu n’as pas été capable de capturer l’essence de tes idées pour exprimer en une seule phrase ta position (note que je ne demande même pas une argumentation à ce stade). Tu te contentes de lancer des fléchettes les yeux bandés avec le panneau dans le dos : ne t’étonne pas de ne pas faire mouche.





Un exemple : « les choix de ces agents dépendent des choix des autres agents ; ainsi la « valorisation subjective » n’est pas celle du bien/service échangé, mais celle de la perception de ce bien/service : la « richesse » échangée par de tels agents n’est donc que leur perception subjective de la richesse ; ce qui est très différent de la richesse elle-même, en conviendras-tu ? »



Ce § aurait pu être intéressant, la 1ère phrase étant évidente (elle supporte la notion de marché) et la 1ère partie n’étant qu’une redite de mon point (la « perception de ce bien/service » étant exactement équivalent à une « valorisation subjective » qui est exactement la même chose que la « perception subjective de la richesse ».



Cependant tu introduis à la fin une notion, semble-t-il en opposition, de « richesse elle-même », qui tombe comme un cheveux sur la soupe (car ad hoc et artificielle selon moi). J’en demandais donc la définition explicative avant de développer une réponse convenable, mais ta seule réplique se contente de partir en vrille (point 6/) avec un ricanement stupide qui ne présage rien de bon.



La question reste entière : qu’est-ce que la « richesse réelle » ? D’où vient-elle ? Qui la définit comme telle ? Pourquoi la mettre en opposition avec la définition usuelle de la richesse (qui est l’accumulation de valeur) subjective ?


Le 03/11/2018 à 23h 30

Et tu considères cela comme une réponse argumentée je présume ? L’objet de ton pipotron à incidence nulle est toujours aussi fumeusement cryptique que brumeusement incompréhensible. Aussi je ne m’étonne pas que tu ne captes rien à mes commentaires. Enfin comme on dit chez nous, ce sont les bidons vides qui font le plus de bruit. <img data-src=" />

Le 03/11/2018 à 16h 15

1/ Illustrer une idée, mon propos, etc.



2/ « apprécier » n’est qu’une forme de comparaison (qui utilise des modèles internes).

Tu confonds rationnel/irrationnel avec absolu/relatif.



3/ & 4/ « échanges contraints » : aussi oxymoresque que l’amour haineux, l’esclavage libre, etc.



5/ L’échange n’a qu’un (1) seul but : acquérir plus de valeur. Si ce n’était pas le cas, on n’échangerait rien. C’est d’une logique axiomatique irréfutable. L’évaluation elle-même comprend déjà en elle-même tous les critères (rationnels, émotifs, etc.) nécessaires à son existence.



6/ Tu vas avoir du mal à définir une phrase entière. Regarde dans le dictionnaire la définition de « définition ».



7/ & 8/ Cf 3/ & 4/



8 / L’économie est une science sociale, donc le mentionner est une redondance inutile. Donc oui, un échange est un acte social parce qu’économique et vice versa. Nous voilà bien avancé. <img data-src=" />



9/ Que ferait-il de plusieurs veaux alors qu’il a juste faim ? Il est incapable de travailler ? Bref, un ex. bizarre qui ne démontre absolument en rien que ceux qui acceptent d’échanger librement le font de manière inéquitable. Logiquement, et on l’observe en permanence en pratique, si un des participants vient à seulement suspecter qu’un échange n’est pas équitable parce que le différentiel entre la valeur attendue et le prix est trop faible, alors il ne le fait pas.



10/ Nulle part j’ai écris que « l’impôt est un principe socialiste » seulement. C’est un principe collectiviste qui nie les droits. Si les individus ont des droits, ceux du gouvernement et des politiques dérivent nécessairement de ces droits individuels. Comme les individus n’ont pas le droit de taxer/imposer, il s’en suit que le gouvernement et des politiques n’ont pas ce droit. Donc quand on utilise la violence pour prendre ce qui n’est pas à soi, on est un voleur [2].



D’ailleurs on peut tout à fait redistribuer sans imposer/taxer : le système de marché redistribue ~98 % de la valeur sociale qu’il produit [1], c’est à dire l’essentiel de la valeur globale produite. Qui fait mieux ? Personne.



Tu confonds « rationalisme » avec mathématisation : on peut raisonner (c’est à dire manipuler des propositions/observations avec la logique pour aboutir à une conclusion) sans utiliser de chiffres ou d’équations (ce que je fais ~tout le temps).



En résumé, tu as de gros problèmes de définitions. <img data-src=" />



[1]https://www.nber.org/papers/w10433.pdf

[2]https://i.kym-cdn.com/entries/icons/original/000/021/100/taxationistheft.jpg

Le 02/11/2018 à 19h 12

1/ Mes liens sont pour illustrer.



2/ Oui, le cerveau humain ne sait faire que des comparaisons. Et l’intérêt de le mentionner est ?



3/ L’échange n’en reste pas moins une évaluation subjective par 2 parties seulement parce que la subjectivité de la valorisation comprend déjà tous les paramètres externes effectifs imaginables (sinon l’estimation serait objective).



4/ « Ce serait un troc sans argent, tu ferais les mêmes comparaisons et tu te rendrais vite compte que l’objet de la transaction n’est pas de comparer mais d’obtenir la chose troquée, ce qui amène à faire des trocs économiquement irrationnels » : l’objet de la comparaison est d’évaluer (mot qui contient l’idée de valeur). On n’achète pas un poireau pour le poireau lui-même mais pour la valeur qu’il apporte. Si à ce stade ce point trivial n’est pas assimilé, je ne peux rien faire.



5/ Des milliards de personnes qui « idéalisent » à chaque transaction qu’elles réalisent, cela fait beaucoup d’idéalisations qui commencent furieusement à ressembler à ce que le commun des mortels appelle, lui, la réalité.



6/ « ce qui est très différent de la richesse elle-même, en conviendras-tu ? » : définis « richesse elle-même ».



7/ On est tous des « professionnels de l’échange » vu le nombre de transaction qu’on fait en permanence. Et si le maraîcher n’en est pas un, personne n’en est.



8/ L’évaluation pré-échange est le seul intérêt et la seule fin sociale de l’économie en tant que science, qui n’est en définitive que la description de cet échange et de ses ramifications. Si les économistes orthodoxes (= mainstream = néokeynésiens) le reconnaissaient, ce qu’ils ne feront évidemment jamais, ils ne pourraient plus justifier ni de leur existence ni de leur salaire.



9/ Le dernier § est incompréhensible du point de vue logique, donc je ne peux le commenter plus qu’en disant qu’un échange volontaire et mutuellement bénéfique est difficilement envisageable autrement qu’équitable pour les 2 parties (sinon, par définition, il ne se serait pas fait).



Plus généralement, je ne vois pas trop où tu veux en venir avec tes commentaires à couper des cheveux en quatre, qui empilent évidences, HS et trop de smileys dans un fouillis déstructuré assez rébarbatif.

Le 02/11/2018 à 18h 09

Si tu veux un traitement académique et historique extensif, Google est ton ami.



Tous tes ex. de monopoles étaient des monopoles d’État… qui n’ont pas été « cassés » par des loi anti-trusts mais par la position (néo-turbo-ultra-)libérale de l’UE imposée aux États, merci d’illustrer mon propos.



Dans un système de marché normal, il n’y a pas de monopole qui dure : répéter des aberrations imaginaires ne les rends pas moins aberrantes ou imaginaires. Le folklore collectiviste/néokeynésien a de sérieux atouts pour le podium de l’ignorance économique.



Le gouvernement US a surtout démantelé le seul monopole qu’il a fabriqué (ATT). Pour les autres cas, on peut juste rire.

Le 02/11/2018 à 17h 10

Alors pourquoi les taxer puisque l’existence de ces « géants » est le résultat direct du libre choix volontaire de leurs clients ?



Les pseudo raisons avancées ne sont que de piètres excuses pour tenter de masquer l’extorsion de valeur avec 0 justification rationnelle (un politique ne sait rien faire d’autre) parce qu’il n’en existe fondamentalement aucune d’économiquement valide : il n’y a jamais de monopole (durable) en système économique normal (ouvert de marché). Les seuls monopoles qui persistent sont ceux imposés par le politique (pour la même fin : extorquer). (Ce qui implique que les lois antitrusts ne servent à rien, ce qui est historiquement le cas.)

Le 02/11/2018 à 15h 58







OlivierJ a écrit :



Possible, le but étant d’éviter que tout passe par ces “géants du Net”.



Tout à fait, l’idée est de rétablir une forme de concurrence et d’incitation à autre chose que ces géants. (et je ne suis pas taxophile par principe)





Ils ne sont pas « géants » par hasard : ce sont leurs clients nécessairement satisfaits de leurs services qui les ont fait.



Et la logique du business implique que ce ne sont pas leurs clients qui vont payer, mais tous les autres (et surtout ceux qui la réclament, ce qui est un juste retour des choses).



Encore une fois, certains se croient plus intelligents que des millions d’autres. <img data-src=" />


Le 02/11/2018 à 15h 50

Je ne vais pas répondre à tous ces pâtés (qui pense clairement devrait s’exprimer succinctement) et mes « approximations » ne sont (peut-être) qu’incompréhensions et/ou interprétations déficientes de ta part et donc une incitation à approfondir…



Je vais faire bref. Ton erreur principale, entre autres, est d’assimiler l’argent à la valeur, ce qui est une hérésie (cf [1], page 38). L’argent n’est qu’un moyen, il ne peut être un système de mesure de valeur, ce qu’on peut prouver aisément.



Quand un maraîcher me vend un poireau, ce dernier vaut moins que le prix demandé pour le vendeur, sinon il ne le vendrait pas ; et il vaut plus que ce prix pour moi, sinon je ne l’achèterais pas.



Laisse infuser (ou percoler) ce principe économique fondamental : l’échange ne se réalise que si la valorisation des 2 agents économiques est différente !



Les modalités d’échange peuvent varier, mais ce principe reste toujours le même. Ainsi se crée la richesse, le différentiel entre les valorisations subjectives des agents économiques. Un marché n’est rien d’autre que l’agrégation de multiples transactions de biens/services relativement équivalents, dont le seul but/avantage est de renseigner les agents sur l’état relatif de leurs valorisations subjectives respectives par le montant approximatif, variable et en équilibre dynamique (= le prix du marché) qui dépend de l’offre et de la demande à un moment donné.



À aucun moment je n’ai parlé d’argent car c’est inutile.



Tout le reste (de l’économie à l’économie politique) découle de la compréhension de ce simple principe :

1/ la distribution (et donc la redistribution) de la valeur est automatique dans ce système ;

2/ elle est équitable puisque les agents ont échangé volontairement ;

3/ un impôt/une taxe est donc prélevé/e sur cette valeur et donc aux agents puisque 2/ ;

4/ un impôt/une taxe est donc du vol.



[1]https://mises-media.s3.amazonaws.com/Theory of Money and Credit.pdf

Le 01/11/2018 à 16h 52

Non, la seule retombée que j’attends de l’achat d’un poireau est une meilleure soupe (par ex.) parce que la valeur que j’en ai obtenue en l’échangeant contre autre chose est plus élevée que cette autre chose (par définition sinon il n’y aurait pas eu de transaction), ce qui fait qu’en définitive ma soupe (par ex.) est bien meilleure maintenant qu’elle n’aurait été sans ce poireau. Et c’est pareil pour celui/celle avec lequel j’ai réalisé cette transaction. On peut généraliser à toute l’économie de marché qui n’est que la somme de ce principe de base (l’échange).



Donc ici, la « part de ces retombées » n’est qu’un euphémisme pour décrire ce qu’on qualifie plus simplement de vol, une manière d’extraire illégitimement (mais légalement) de la valeur sans aucun autre mérite que d’avoir utilisé la loi et la violence pour l’imposer.



La traduction future est que cette taxe va rendre mes prochaine soupes moins bonnes puisque soit le poireau sera de moindre qualité pour compenser ce vol, soit je n’achèterai pas de poireau du tout, soit je le remplacerai par autre chose que j’aime moins, soit le producteur fera faillite parce que sa marge sera maintenant trop faible, soit, soit, soit : les possibilités des conséquences inattendues sont toutes négatives.



C’est une manière d’illustrer que l’imposition/taxation est une perte pure pour celui qui la subit, et par généralisation pour la société entière. Bien sûr les imposteurs et les corrompus qui soutiennent une telle iniquité se drapent dans les oripeaux de l’égalitarisme pour justifier leurs exactions, alors que le résultat sera la déliquescence un peu plus avancée de la société dans son ensemble.



S’il y a des « échappatoires fiscaux », c’est sûrement que les enfers fiscaux existent. Et si les producteurs de poireaux s’y font malheureusement plumer, il n’y a aucune logique à préférer le nivellement par le bas pour compenser, surtout quand on voit le lamentable état et échec socio-économique de ceux qui pratique la taxation/imposition à outrance (ie France). À qui profite le crime ? Ce ne sont pas aux Français en général, sinon on ne les entendrait pas se plaindre autant.



Le laissez-faire implique un taux d’imposition non confiscatoire (nul optimalement) qui permettrait au producteur de pouvoir s’acheter des machines pour planter et ramasser ses poireaux plutôt que de se casser le dos parce qu’on le lui interdit en lui volant (in)directement le fruit de son travail par des taxes et des impositions. QED.



Mais tant qu’on n’a pas été travailler dans les champs parce qu’on est un urbain biberonné (comme 90 % de ceux qui réclament plus de taxes) à la sociale-pseudodémocratie redistributive de la valeur volés à ceux qui travaillent, on ne peut pas le savoir.

Le 06/11/2018 à 21h 28

1/ Comme je n’ai encore rien proposé, tu auras du mal à « démonter » quoi que ce soit.



2/ Ton second emploi du terme « complot » flatte mon diagnostic posé plus haut.

Crapulerie climastrologique est une expression pour désigner l’ignorance des idiots utiles qui relaient les mensonges des activistes usant de pseudo science numérologique consensuelle fabriquée en déformant l’état de la Science qui sert de paravent pour extorquer des milliards et jetsetter tous les 6 mois de COP en COP tout en bâtissant une industrie potemkine où ils ont leurs intérêts. On a bien vu que dès que les subventions disparaissent l’industrie verte en carton-pâte disparaît ans la foulée. Voilà brossé rapidement à qui profite le crime.



C’est donc bien une escroquerie à tous les niveaux. Note que je qualifie cet état de fait comme une banale collusion d’intérêts plus ou moins convergents qui utilise tous les leviers, même les plus abjects et ignobles, pour parasiter à son profit la société civile mais surtout l’économie réelle.



3/ Le lobbyisme n’est pas nouveau et il est utile s’il respecte les règles. Le lobbyisme environnementaliste a depuis longtemps décidé que la fin idéologique justifiait les moyens factoïdaux, mensongers, alarmistes, de dévoiement, émotionnels, fumoïdaux, etc. pour avancer son agenda anti-humain, il n’est pas respectable, il est même détestable et émétique.



4/ On n’est pas « sceptique » face à un mouvement sectaire, on est hérétique. L’industrie verte du business de la peur fonctionne par extraction de la valeur de ce qui fonctionne en utilisant des moyens non économiques : c’est la définition même du parasitisme. Il n’y a rien de bon à attendre d’un parasite que la misère, le chaos et la mort.



5/ Si les VE étaient si bons, ils n’auraient pas besoin de subventions. Je te laisse déterminer la conclusion.

L’interdiction du glyphosate (génériqué depuis des années) est une bénédiction pour Monsanto et les autres grands groupes chimiques : ils pourront vendre plus de produit qui coûtent plus chers avec une meilleure marge et qui fonctionnent moins bien avec des profils environnementaux beaucoup moins bons tout en ruinant l’agriculture de conservation qui en utilise très peu.



Les escrolos sont vraiment des imbéciles top niveau : avec des ennemis comme cela, Monsanto n’a pas besoin d’amis.



6/ Tes anecdotes personnelles sont sans doute intéressantes mais elles te font être ton propre échantillon, et ton seul point de référence, ce qui n’implique rien du tout sauf que tu es biaisé.



7/ « anarcho-liberaliste » : ? Tu ne sembles pas savoir de quoi tu parles pour juxtaposer les mots que tu n’aimes pas au hasard (un travers classique chez ceux qui prennent leurs infos de seconde main).



8/ Tes visions d’apocalypses futures sont d’une banalité. <img data-src=" /> Au lieu de te complaire dans l’anecdotique béat et le fantasmagorique dystopique, développe tes capacités d’analyses formelles et systématiques et acquiert de la connaissance. Tu découvriras ébahi — et un peu honteux — que la pauvreté et les inégalités reculent causalement mais joyeusement avec le collectivisme.



En résumé, il va falloir plus qu’une diarrhée verbale décousue pour convaincre que la fin des temps est proche et qu’il faut sauver la planète. Ce genre de fariboles fait juste sourire.

Le 05/11/2018 à 09h 59

Il n’y a que les complotistes qui passent leur temps à parler/voir des complots partout et par tous (sauf chez eux bien sûr) rabâchant les mêmes salades alarmistes éculées selon l’éprouvée méthode goebbelienne.



Pas étonnant que la crapulerie climastrologique figure en bas de la liste des préoccupations : jouer sur les peurs quand rien ne le justifie entraîne toujours une fatigue émotionnelle, et finalement un rejet au motif de : pas crédible.



La règle « 5P » des intérêts et motivations explique 99% des comportement des individus : Pognon, Pouvoir, Privilège, Prestige et Pute. Je suis sure que tu parviendras sans mal à reconstituer qui a quelle(s) motivation(s) parmi la collusion d’intérêts qui définit l’escroquerie climatique.





“An implausible conjecture backed by false evidence and repeated incessantly has become politically correct ‘knowledge’, and is used to promote the overturn of industrial civilization. What we will be leaving our grandchildren is not a planet damaged by industrial progress, but a record of unfathomable silliness as well as a landscape degraded by rusting wind farms and decaying solar panel arrays. False claims about 97% agreement will not spare us, but the willingness of scientists to keep mum is likely to much reduce trust in and support for science. Perhaps this won’t be such a bad thing after all — certainly as concerns ‘official’ science.”

— Professor Richard Lindzen

Le 04/11/2018 à 17h 42

Blabla commun et infondé du quidam de base qui n’a jamais été vérifier aux sources la désinformation répétitive que lui servent tous les jours politocards, écorruptocrates et merdias tout aussi incompétents que serviles et subventionnés.



Difficile de faire pire : 120 pour l’orthographe.

Le 03/11/2018 à 22h 59

Ah ! mais je ne visais pas les augmentations du prix des biens/services pour cause de taxation, mais du vol insidieux qui consiste à diminuer la valeur de la monnaie elle-même (ce qu’on ne voit pas).



(En passant, tes jugements sur ce que font ou devraient faire les individus du fruit de leur travail, tout le monde s’en fiche. Et pour terminer la planète va bien merci pour elle, ce sont ceux qui s’alarment inutilement qui déraillent.)

Le 02/11/2018 à 11h 56

La valeur ajoutée a justement été siphonnée par les taxes [1] et les impôts sur les sociétés [2] dont la charge est supportée à 60 % par les salariés mais moins de 5 % par les actionnaires [3].



Sans compter le pouvoir d’achat qui diminue au fur et à mesure que l’inflation augmente (moins vrai depuis la dernière « crise », mais le retour de bâton va revenir). Les entreprises qui n’ont pas encore périclité ont dû augmenter plus leur productivité (ie les salariés ont travaillé plus ou ont été payé moins ceteris paribus) ou écraser les marges de leurs fournisseurs dont certains ont périclité, sauf ceux qui ont survécu en augmentant leur productivité etc.



Bienvenue dans le monde réel où l’État massacre l’économie comme un alcoolique frappe ses enfants…



[1]https://demetentreprises.files.wordpress.com/2011/09/taux-de-taxe-sur-les-entrep…

[2]http://www.etpf.org/papers/PP001CorpTax.pdf

[3]https://static1.squarespace.com/static/56eddde762cd9413e151ac92/t/56f7200545bf21…

Le 06/11/2018 à 11h 52



particulièrement ironique vu son modèle économique fondé sur l’exploitation des données personnelles



Où le rapport ? On peut très bien exploiter des données personnelles tout en respectant la vie privée.



Ce qui est « particulièrement ironique » est de recommander aux États quoi que ce soit quand on connaît leur légendaire et universelle incurie dans tous les domaines, sauf dans celui de traquer par la loi la vie privée et obliger à la remise d’informations personnelles sans le consentement des individus pour les voler (taxer) et les mieux surveiller (des fois qu’ils se rebellent).



Autant confier le poulailler au renard armé jusqu’aux dents…

Le 06/11/2018 à 11h 37

Il a été corrigé depuis.

Le 06/11/2018 à 10h 28

Le titre n’a rien à voir avec le reste de l’article.

Le 05/11/2018 à 14h 55

Pas tout compris, mais merci. <img data-src=" /> Ce n’est pas le type d’informations qu’on trouve dans les spécifications des routeurs multi-WAN, des box ou sur les forums techniques (et pourtant j’ai cherché longtemps).



Est-ce que passer chez 2 FAI différents permettait contourner ce problème (a priori non) ?

Le 05/11/2018 à 11h 50

Pour avoir expérimenté il y a quelques années un (vieux) routeur multi-WAN de chez Linksys (RV082 de la fin des années 2000), il a été impossible de le faire fonctionner avec 2 Freebox v5 ou 2 Freebox mini4K sur ses 2 ports WAN : il plantait systématiquement au bout de 2 minutes avec obligation de débrancher/rebrancher électriquement pour le récupérer.



Bizarrement, il fonctionnait parfaitement (en load balancing ou fail-over) avec une Freebox v4 et une Freebox v5.



Je n’ai jamais trouvé d’où venait le problème (routeur ou Free) alors que ce routeur fonctionne encore parfaitement même maintenant.



Donc se méfier avant d’acheter ou prévoir un plan de rechange.

Le 05/11/2018 à 10h 36



Considérant le consensus médical et scientifique croissant



« consensus » = dernier refuge pour les scélérats (™ M. Crichton). S’il est croissant, c’est qu’il n’existe pas, par définition.

Le 05/11/2018 à 10h 30

Vu que la mode transgenre représente ~0,000 % ± 0,001 de la population, on ne voit pas bien où se situe le problème financier.



Plus généralement, en quoi les problèmes psy d’une ultra minorité qui ne demande rien à personne et préférerait qu’on la laisse tranquille mais dont la représentation a été préemptée par quelques vociférateurs en mal de publicité devrait intéresser les gouvernements ? Le sexe biologique est déterminé à la naissance dans tous les cas de figure (sauf rarissime exception). Qu’on en reste là.



Ah mais j’oubliais : défendre les minorités les plus artificielles est le dada des « progressistes » avec leur capacité réflexe à se poser en défenseurs de veuves et d’orphelins imaginaires pour s’attirer les bonnes grâces électoralistes.



Quand ils iront au bout de leur logique identitaire, ils s’apercevront que la plus petite minorité est l’individu lui-même, ruinant ainsi leur construction politico-idéologique en révélant son absurdité.

Le 04/11/2018 à 17h 33

Je l’ai lu et je l’ai trouvé affligeant de factoïdes fumoïdes collectivistes qui font immanquablement penser au livre de Druon « La France aux ordres d’un cadavre ». Pour ne pas perdre un précieux temps, je t’ai répondu de mettre en pratique tes théories momifiées avec pour illustration un lien dont c’est la vidéo qu’il fallait voir <img data-src=" />

Le 04/11/2018 à 13h 29

Le plus simple est que tu expérimentes par toi-même : rejette entièrement ce méchant capitalisme et cet argent honni qui te cause tous ces pustules. Revient à la Nature, ne fais plus tes courses ni en grande surface, ni chez le marchand du coin (un bourgeois encore plus fourbe que tous les autres), n’achète plus de biens et services de tous ces capitalistes qui t’irrite. Plante tes légumes (tu te débrouilles pour trouver les graines hein ?), élève tes vaches (il doit bien en rester quelques unes à l’état sauvage, non ?) et fais tes propres sandwiches 1 et soupes (tu fabriques bien sûr ton propre matériel pour être cohérent avec toi-même, cela va de soi).



Commence d’abord par débrancher et jeter cet ordinateur, suppôt du capitalisme US.



Et revient nous voir dans 6 mois. Si tu n’es pas mort avant bien sûr.



[1]http://www.slate.fr/story/107003/faire-sandwich-soi-meme-six-mois

Le 04/11/2018 à 10h 50

Le marché ne peut pas se réguler tout seul quand le marché n’existe pas ou est surréglementé à la courte laisse politique comme l’est la finance et l’immobilier (aux USA comme ailleurs). Je n’ai aucune envie de refaire une nième explication sur les racines et les causes politiques de la crise de 2008 [1].



Ce n’est pas le gouvernement australien qui exploitent les mines, mais les capitalistes australiens… Et si l’Australie a peu de dettes, c’est surtout que l’Australie est un pays plus économiquement libre 2 et mieux gouverné, c’est à dire plus capitaliste que les autres comme la France 2 qui sont perclus de dettes [3]…



La richesse (maison et alimentation comprises) ne tombe pas du ciel, il faut la créer à partir d’un capital existant pour qu’elle se distribue, ce qui se fait naturellement [4]. Le marché sert à cela : échanger une valeur contre une autre, créant de la richesse au passage. Et l’économie étudie ce phénomène : tu ferais bien de prendre quelques leçons.



Le reste ressemble à une tirade collectiviste des années 60, donc joker.



[1]https://www.nber.org/papers/w18609

[2]https://www.heritage.org/index/

[3]http://datawrapper.dwcdn.net/3wtDl/1/

[4]https://www.nber.org/papers/w10433.pdf

Le 04/11/2018 à 10h 18

Les tests ne sont pas définis par les clients, mais par des organismes dépendant financièrement des normes qu’ils établissent selon des critères discutables (euphémisme) qui dérivent de politiques non moins discutables (c’est peu dire) basées sur la pseudo science (toxicologique et climatoescrolologique entre autres) et imposées par la technostructure FR ou UE pour des motifs fantaisistes.



Tu sais, ces mêmes décideurs qui ont favorisé le diesel pendant des décennies pour retourner jaquette dernièrement en augmentant les taxes sous couvert de lutte contre la pollution qu’ils ont eux-mêmes favorisée.



Où participe le client ici à part payer les surcoûts normatifs et administratifs, les erreurs politiques et les taxes fiscales ? Le client est l’oublié de toute cette chaîne qui s’en fiche pour la bonne raison que ce n’est pas elle qui va payer la facture finale : c’est le client.



L’industriel ne fait qu’adapter sa réponse économique aux contraintes inutiles et injustifiées qu’on lui impose.



D’où il s’en suit que la diminution des coûts est un bénéfice pour le client.

Le 04/11/2018 à 09h 29

Comme indiqué la triche (*) concerne les tests, pas les clients.



(*) On pourrait arguer que ces tests administratifs étant hors des réalités économiques, la firme s’est contentée de rester les pied sur terre en contournant sagement le problème.

Le 04/11/2018 à 00h 12

1/ Le 1er exemple n’est pas un monopole puisque d’autres type d’écrans similaires qui remplissent précisément les mêmes fonctions existent aussi.



2/ La « logique » d’une société qui voudrait tromper ceux qui font sa réussite financière, qui voudrait volontairement saboter son image de marque et volontairement ruiner son futur commercial en arnaquant ses clients n’a pas très persuasive. Peut-être devrais-tu acheter quelques actions de n’importe quelle entreprise et assister à une AG pour voir comment une grande entreprise prend des décisions.



3/ La solution est toute trouvée : supprime le politique. Le marché s’occupera du reste.



4/ Le seule rôle, au pire, que l’État pourrait jouer serait de maintenir les règles du jeu. Full stop. Tout autre intervention est illégitime avec un seul résultat attendu, le chaos et la misère à plus ou moins brève échéance.

Le marché s’autorégule comme un grand, il n’a pas besoin de guide qui n’a aucune information pour réguler. (En passant, la « concurrence pure et parfaite » n’existe pas, c’est une idéalisation économique abandonnée depuis longtemps.)



5/ Les institutions et la culture expliquent ce constat : aux USA on respecte l’économie (l’entreprise et l’argent pour faire court). En France quand tu parles d’économie capitaliste (une redondance, je sais bien, mais certains pensent toujours erronément qu’il existe d’autres types d’économie) tu es accusé de conspirer socialement.



6/ Ce ne sont pas la « France » ou « l’Europe » : ce sont les politiciens français et européens élus par les français et européens : gens cons =&gt; élus cons =&gt; lois débiles =&gt; résultats catastrophiques. Chercher à s’exonérer est hypocrite.

Rien à voir pour Kodak : c’est de la destruction créatrice (cf Schumpeter), une opération caractéristique et nécessaire du capitalisme (en gros ce qui ne fonctionne pas/plus est éliminé). Les problèmes en France sont mentionnés en 5/.



7/ Voir aussi l’exemple de Dailymotion que le politique a tout simplement ruiné. Et qui produit de la législation au km comme de la saucisse industrielle sinon le politique ?



8/ Il nous reste quelques rares secteurs pas encore atteints par le cancer étatique (jeu vidéo par ex.).

Le 03/11/2018 à 09h 31

« aussi fortes que les états » : au niveau financier (comme si il n’y avait que l’argent dans la vie), la mesure de leur profit signifie que leur contribution à la société est positive. On ne peut pas en dire autant de l’État dont la seule contribution est de voter toujours plus de taxes/impôts contre les travailleurs pour des motifs de redistribution électoraliste parasite tout en cumulant des dettes immenses.



« plus puissantes que les états » : il faut bien un contre-poids aux Gestapo étatiques. La vie d’un client est certainement plus élevée que la vie d’un simple citoyen. Si l’État passait son temps à appliquer la Loi plutôt que de pondre de la législation punitive à la tonne, on aurait confiance. Mais plus maintenant.



« création d’entreprises monopolistiques » : les seuls qui peuvent se permette d’imposer des monopoles sont les États eux-mêmes. En pratique dans un système économique normal (= sans intervention étatique) un monopole (s’il en a existé un seul je cherche encore) n’est pas durable. En fait on peut même soutenir que la recherche d’un monopole est le seul objectif digne d’intérêt de tout chef d’entreprise (même si l’objectif est en pratique, je le répète, ~inatteignable).



La Suisse a certes un système intéressant dont on devrait s’inspirer (on peut rêver), mais a aussi des géants mondiaux dans nombre d’autres secteurs économiques qui n’existent pas en France.



Le « capital risque » : est un type d’investissement privé comme un autre et les startups un système qui a toujours existé. Difficile de produire quoi que ce soit sans risquer du capital.

Le 03/11/2018 à 14h 52

1 et 2/ Ce n’est pas parce que c’est « courant » et que les conclusions restent valables : quand on ne peut expliquer une telle différence entre sexes ainsi que l’augmentation inattendue de la survie des seuls rats mâles exposés, alors qu’a priori rien ne justifie physiologiquement une plus forte sensibilité ou survie rallongée étant donné l’objet de cette recherche, on ne peut pas prétendre que la conclusion ne peut pas être « remise en cause ».



3/ Et la durée de l’étude alors ? Comme indiqué dans le lien fourni plus haut, les instances scientifiques recommandent 90 jours max. pour éviter les faux positifs des cancers survenant naturellement chez cette lignée. Ici on est à 2 ans comme chez Séralini. Il est donc inévitable que la conclusion, bien trop certaine, est suspecte. Comme chez Séralini



4/ Le mot « application » est tout à fait raisonnable, l’étude n’ayant aucune intérêt pratique (les auteurs le reconnaissent puisqu’ils appellent à ne pas extrapoler à l’Homme) ni théorique (ils ne fournissent aucune explication clinique, physiologique et/ou moléculaire). Quel est le but alors ?



Le mot « consensus » n’est qu’un terme politique qui n’a rien à faire en Science. Il est généralement employé quand, justement, la Science n’est pas claire. La publication de ces résultats en préétude en 2016 [1] avait fait l’objet de commentaires généralement assez peu élogieux à l’époque. Même les experts (un petit nombre) consultés (sur quels critères ?) avaient été (très) critiques.



Cette étude, qui n’est pas une méta-étude, n’a pas été évaluée par les pairs (sauf erreur). Elle ne précise pas non plus que certains des cancers observés sont tout à fait bénins. Un oubli probablement… Sur quels critères ont été choisis les experts ? Mystère.



Enfin les résultats nuls d’autres études (australienne par ex., sur 36 ans et 24 millions de personnes avec 0 incidence) ne sont pas discutés au regard de leurs étranges résultats. Pourquoi ? Seul le CIRC (IARC en anglais) dont on connaît l’activisme, la sélectivité et l’absence d’objectivité est discuté. Pourquoi ?



Bref tout cela semble suspect. Avant de pourvoir prendre au sérieux cette étude, on attendra une réplication correcte.



Personnellement, j’estime que financer encore ce type de recherche est de l’argent gaspillé en pure perte et la porte ouverte à tous les abus.



[1]https://www.biorxiv.org/content/early/2016/05/26/055699

Le 02/11/2018 à 20h 33

Merci de confirmer ce que j’ai écrit.

Le 02/11/2018 à 20h 29



Nous pensons que le lien entre le rayonnement radioélectrique et les tumeurs chez les rats mâles est réel



Il y a quand même quelques légers problèmes :



1/ pourquoi une telle différence entre rats mâles et souris mâles ? Entre rats et rattes ?



2/ comment expliquer que les rat mâles vivent plus longtemps que les autres (l’explication fournie est ad hoc et sans justification) ; on pourrait tout aussi bien voir un lien entre l’exposition et la survie allongée…



3/ les rats utilisés sont des Sprague-Daley dont l’étude a duré au moins 2 ans. Cette étude a donc les mêmes déficiences que celles de Séralini par l’utilisation d’une lignée connue pour développer spontanément et rapidement (à 90 jours) des cancers ;



4/ quel intérêt à étudier les effets des téléphones sur le corps entier autrement que pour favoriser l’émergence d’un lien statistique (pèche aux alpha) ?



5/ pourquoi utiliser le mot « consensus » alors que cette étude n’a visiblement aucune application ni théorique ni pratique ?

Le 02/11/2018 à 19h 47

Je ne vois qu’une réponse : imposer une future norme protégeant nos amis les rats utilisateurs de téléphone.

Le 02/11/2018 à 19h 41







odoc a écrit :



En fait c’set une lignée particulière (créer en labo) de rat, dont l’avantage est de pouvoir rapidement étudier la tumorigénèse, donc c’est normal d’utiliser ce type de rat pour l’étude sur les OGM (ici c’est pas le cas à priori).





Les rats de Séralini, si c’est ce dont il est question ici, étaient de Sprague-Dawley tout ce qu’il y a de commun. Et les reproches sur le choix de cette lignée étaient pleinement justifiés comme la rétractation de ses papiers [1] :





Given the known high incidence of tumors in the Sprague-Dawley rat, normal variability cannot be excluded as the cause of the higher mortality and incidence observed in the treated groups.





[1]http://retractionwatch.com/2013/11/28/controversial-seralini-gmo-rats-paper-to-b…


Le 01/11/2018 à 16h 59

Un classique de la retraite quand on n’a rien à répondre et qu’on préfère continuer à scier : bonne chance et <img data-src=" />

Le 01/11/2018 à 12h 00

Les politiques ne sont évidemment pas d’accord car se poser en sauveurs ou en chevalier blancs en dépensant l’argent des autres est leur activité principale et favorite, n’étant ni comptables ni redevables devant personne.



Mais surtout les chercheurs ne font rien pour modifier cette trajectoire, au contraire ils font perdurer le mythe : on voit le résultat avec les mouvements anti-science qui prospèrent sur leurs échecs à justifier leur existence et leurs résultats d’un point de vue sociétal, c’est à dire économique. Ils sont juste en train de scier eux-mêmes l’arbre, pourtant aux fondations solides, sur lequel ils sont assis en s’auto-congratulant de leur existence : belle prestation !





Comme indiqué plus haut, je ne vois pas comment on peut utiliser une preuve de concept (PoC) de 100 qubits (qui est réalisable puisque on en est à 72 voire 2000 pour DWave) et en inférer raisonnablement quoi que ce soit sur 1 M. C’est juste grotesque. Et de mon point de vue de l’argent gaspillé en pure perte, puisque quand la PoC existera (si elle existera), l’industrie aura un ou des ordres de grandeurs de qubits d’avance.





ITER est un très mauvais exemple à citer, dans un marché (l’énergie) où vraiment presque tout (sauf la nationalisation, et encore pas en France) a été fait pour qu’il ne fonctionne pas - sans subventions - en augmentant inconsidérément les coûts et les complications (sur-normes, sur-réglementation., etc.). Donc le politique a beau jeu d’intervenir pour financer un projet hors norme, dont les dépenses relatives sont en constante augmentation et dont l’issue est plus qu’incertaine (c’est peu dire), quand il a saboté préalablement le marché. <img data-src=" />



Où sont les dizaines de startups UE que l’on rencontre aux USA (ou même en UK) qui travaillent dans le domaine de la fusion et avancent rapidement ? (réponse : il n’y en a pas). Ce projet ITER dont l’origine et la réalisation sont typiquement françaises (pharaoniques et sans considérations pour les coûts) est un futur SuperPhénix en attente de démolition.

Le 01/11/2018 à 11h 31

Le mot « connaissance » que j’ai employé est par trop imprécis je m’en excuse, j’aurais dû écrire « potentialités de connaissances en attente d’être découvertes ». Il ne sert à rien, économiquement parlant, à faire de la recherche si ses résultats n’ont pas d’applications à court ou moyen termes qui justifient les fonds avancés.



Oui, c’est la base d’une réflexion économique : on doit justifier de la rentabilité des financements, il ne suffit pas de poser comme hypothèse qu’un jour, peut-être, cela servira (ou pas). Le futur est par définition inconnu, et pour cette unique raison il existe un processus de découverte JIT et optimal qui s’appelle le marché : les entrepreneurs découvrent ce qui fonctionne ou pas avec leur argent, ce qui les motive à ne pas le dépenser n’importe comment.



Bref, l’argent utilisé maintenant en recherche publique pourrait servir maintenant et ailleurs de meilleures manières. C’est un point trivial en économie, et la conséquence est qu’il n’y a de fait aucune justification à financer de la recherche publique qu’à laisser perdurer le mythe de son utilité socioéconomique par ceux qui profitent du système.



Et oui aussi, j’assume pleinement de tout rapporter à l’économique parce que rien d’autre n’a autant d’importance pour l’humain. La curiosité et son financement viennent loin derrière la résolution des problèmes basiques qui nous affectent encore.

Le 01/11/2018 à 08h 39

Comme indiqué dans le papier de Sveikauskas, la recherche publique (le R de R&D) « contribue à l’économie » (au PIB en fait, ce qui est loin d’être une mesure appropriée de l’état d’une économie) seulement quand on comptabilise son financement en investissements, ce qui ne permet évidemment pas de conclure sur son utilité (comme l’indique d’ailleurs l’auteur en conclusion puisqu’il suffit d’augmenter le financement pour obtenir automatiquement une augmentation du PIB).



Ce n’est pas la seule étude qui montre l’absence d’utilité de la recherche publique. L’OCDE a publié en 2003 Sources of Economic Growth in OECD Countries où les auteurs sont les premiers étonnés de cette « découverte » :

The negative results for public R&D are surprising





T. Kealey et W. Park ont aussi publié en testant avec les données de l’OCDE :

the direct effect of public research is weakly negative, as might be the case if public research spending has crowding-out effects which adversely affect private output growth





L’explication est la suivante : l’utilisation de fonds publics aujourd’hui pour produire de la connaissance qui ne sera utile que beaucoup plus tard, si elle l’est jamais, déplace et réduit les investissement productifs actuellement utiles, ce qui diminue la croissance et donc affecte l’économie ceteris paribus.

Le 01/11/2018 à 07h 57

Ce n’est pas parce qu’on suppose quelque chose, ici que la recherche publique contribue — même indirectement — positivement à l’économie, que cette chose existe. Tant qu’il n’y a pas de mesure (empirique), on ne peut pas conclure. D’ailleurs tout le livre de Godin est consacré aux cadres que l’on a pu inventer pour mesurer l’apport potentiel de la recherche à l’économie et aucun n’est satisfaisant.



Donc au final on se contente de supposer et on laisse perdurer le mythe… un mythe qui est a l’avantage de tous les participants… mais on ne voit pas de conflits d’intérêts ou de parti pris quand on est récipiendaires.



Que le recherche contribue au stock de connaissances est un truisme. Que ces connaissances puissent servir un jour, beaucoup plus tard, aussi.



Mais cela ne justifie en aucun cas mon point principal : que le financement centralisé de la recherche publique n’a que peu d’utilité et de service rendu parce que ces connaissances préexistent et seront nécessairement découvertes quand on en aura besoin par d’autres qui le feront le moment venu, pour moins cher, plus rapidement et avec leur argent et leurs motivations.



De plus le système actuel de financement est sujet aux dérives à visées politiques et idéologiques, et là ce n’est pas les exemples malheureux qui manquent (racket climatique en autres).



Que l’on finance de la connaissance pure, soit, mais qu’on soit honnête en le disant clairement. L’objet de cet article relève de l’applicatif : ce n’est pas au public de financer cela.



Finalement, c’est Feynman qui l’a le mieux résumé :

“Physics is like sex. Sure, it may give some practical results, but that’s not why we do it.”

— Richard Feynman