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Fairmi

est avec nous depuis le 20 août 2019 ❤️

5 commentaires

Le 15/04/2021 à 04h 37

Et cette intransigeance doit aussi venir de nous. Ne pas laisser passer le moindre écart.



Personnellement je désactive toujours les “autoriser le contact commercial” et équivalent sur des services en ligne. Dès que je reçois une communication commerciale, c’est remontée au DPO de l’entreprise en question.



Sachant que si le DPO ne répond pas dans le délai imparti d’un mois fixé par le RGPD, c’est escalade à la CNIL. J’ai déjà eu du résultat en ce sens avec des retours par courrier indiquant qu’une action avait été entreprise vis à vis de la société défaillante. Ce ne sont évidemment pas de grosses actions, de simples rappels ou confirmation que le non consentement est appliqué, ce qui reste une petite victoire face à l’impunité.



Quelques cas au hasard :




  • Démarchage commercial de SFR-NC par SMS malgré l’exigence de suppression de mes données personnelles lors du courrier de résiliation à l’époque (pour ce coup là j’ai eu un courrier de la CNIL confirmant le contrôle… le DPO de SFR n’a pas répondu dans le délai imparti)

  • Pratique douteuse de Foncia pour qui il fallait souscrire aux communications commerciales de l’espace copropriétaire pour recevoir les notifications liées à la résidence de la part du syndic. Après signalement au DPO puis à la CNIL, ça a changé. Avec aussi une réponse fort désagréable de ma part vis à vis de commerciaux de l’entreprise qui me proposaient d’évaluer mon bien que je venais à peine d’acheter…

  • Prospectus commercial par mail d’une enseigne, signalement au DPO … qui pour le coup était un ancien collègue :D

  • Récemment mon nouvel assureur, démarchage par téléphone (mais là j’ai eu un doute si les préférences de comm avaient été bien mises) puis récemment SMS, à voir s’il répondra dans le délai d’un mois.

  • ..etc



Le pire est que ce genre d’action ne demande quasi pas de temps .. Il suffit d’aller sur le site de l’entreprise en question pour trouver les coordonnées du DPO puisque c’est une obligation de les afficher. Un mail expliquant le litige, se mettre un rappel dans un mois et voilà. Et si elles sont introuvables (ou uniquement courrier, j’estime cette pratique volontairement dissuasive), escalader directement à la CNIL. Le dépôt de plainte sur le site se fait en quelques clics. Pour ma part, j’applique le zéro tolérance.

Encore plus simple, tu peux te rendre sur Fairmi pour solliciter les DPO des entreprises - ça évite de perdre du temps à chercher dans les conditions générales ;)



https://www.fairmi.fr/



PS : je partage entièrement ton avis, faut rien lâcher même si cela demande beaucoup d’abnégation :)

Le 05/01/2021 à 10h 12

Merci pour ce brillant travail et les mises en perspective du texte ! Vivement la suite :)

Le 23/11/2020 à 15h 07


(reply:1838791:prog-amateur)


C’est un projet européen ouvert à toutes les entreprises y compris internationales. L’un des objectifs du projet est de lutter contre l’enfermement propriétaire en facilitant l’interoperabilité entre les fournisseurs de services et d’hébergements. Concrètement pouvoir changer d’opérateur simplement. Ainsi le fait qu’un acteur comme Salesforce intègre le projet est plutôt une bonne chose sauf si c’est pour ralentir sa mise en œuvre.

Le 17/11/2020 à 23h 02

A la lecture de cet article, difficile de savoir si la situation peut évoluer positivement : le texte semble être bâti pour une société digne de 1984. Et quand on lit les commentaires de certains députés (M. Cioti pour exemple), on se dit que cela pourrait aller encore plus loin.
Y a t-il une chance que la loi ne soit jamais votée ? Ou modifiée dans les grandes lignes ?



Merci pour l’article MarcRees !

Le 23/09/2019 à 07h 02

Bravo pour la transparence et le travail réalisé.