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crocodudule

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2757 commentaires

Le 26/04/2018 à 09h 41

Très intéressant le raisonnement sur le public nouveau, peu de chance d’être retenu je le crains, mais le raisonnement est loin d’être spécieux.

Le 26/04/2018 à 09h 34







recoding a écrit :



On a quand même une petite collision entre données personnelles et open data là…

Si une analyse des masses de données permet de reconstituer l’emploi du temps d’un avocat sur 10ans, ça ne concerne plus la justice mais l’individu.



Je l’ai vécu des années, avec un cas beaucoup moins intrusif, car en temps que technicien du cinéma tous les employeurs allaient consulter l’imdb pour avoir notre CV en ligne. Bien géré,  c’était souvent un avantage, mais il était parfois désagréable d’être exposé à tout un chacun par des données qu’on ne maîtrise pas totalement. (en principe on ne parle pas de TOUS ses projets à un employeur, ne serait-ce que par concision/clarté)



Là ça concerne des données avec un réel intérêt de publication, mais ça étend, d’une certaine façon, la surveillance généralisée, de manière directe (pour les personnes jugées) ou indirecte (pour les parties civiles, les professionnels…).



Mais si vous me demandez de quelle manière idéal on peut concilier information nécessaire et la protection des individus… je sais pô <img data-src=" />





Il faut distinguer deux choses:

. accéder aux décisions de Justice est un impératif pour comprendre le droit et l’opendata est une excellente chose que le citoyen a raison d’exiger,

. en revanche, accéder à l’identité des personnes parties à un procès dans le cadre de cet opendata n’apporte rien au citoyen s’agissant de l’accès au droit et violerait nécessairement la vie privée et la réglementation sur les données personnelles des Justiciables.



J’ai fait toutes mes études de droit comme chaque étudiant sur la base de décisions sans l’identité des parties, à l’exception des “grands arrêts” historiques. Connaître l’identité des personnes n’a strictement aucune influence sur la compréhension d’une décision.



Donc pour te répondre et afin de concilier les deux impératifs, il suffit de faire de l’opendata pseudonymisée.



Pour ce qui est d’un journaliste (ou tout tiers) qui veut se faire délivrer une copie d’une décision sur une personne, à mon sens (ou plus exactement à la lecture de l’étude d’impact) rien ne change puisqu’il ne relève pas du cadre de l’opendata, il pourra toujours se faire délivrer une copie complète.


Le 25/04/2018 à 15h 47







Mearwen a écrit :



Les jugements&nbsp; civils des divorces, tutelles et assistance éducative sont privées et non communicables durant 75 ou 10 0 ans ( mineur) en dehors des parties concernés. Même chose pour les jugements pénaux concernant des mineurs.




 Il n'y a donc que les jugements au pénal des personnes majeures et les jugements civils "hors famille" qui sont disponibles en non anonymisé.        






 Ca limite grandement la consitution de base de données personnelles.        

&nbsp;








Les décisions non communicables qui se tiennent bien souvent en chambre du conseil, sont l'exception dans notre droit, ne représentent qu'une partie de la vie du "justiciable":&nbsp; à l'inverse tu peux savoir qui a été licencié ou a eu gain de cause contre son employeur et dans les deux cas pourquoi et pour combien, tu peux savoir qui a des difficultés de paiement et pourquoi, qui a vendu une voiture pourrie, qui est mauvais payeur, qui a été expulsé, qui a dégradé le logement comme locataire, qui n'a pas restitué le dépôt de garantie comme bailleur, qui trouble le voisinage et pourquoi etc...      






Ca fait énormément de choses sur la vie des justiciables et donc ça permet sans mal de faire des bases de données très détaillées, sans même aborder les décisions pénales.

Le 25/04/2018 à 15h 22







Tandhruil a écrit :



Merci pour ces informations détaillées



Pour ma culture personnelle, est ce qu’un bailleur peut par exemple demander au greffe une copie des jugements à l’encontre de son futur locataire ?





Il le peut par principe mais pas en formulant une demande générale du type “est-ce que M. DUPONT qui souhaite louer mon appartement a fait l’objet d’une décision de justice?”. Il devra connaître la date de la décision, à défaut le Greffe indiquera qu’il n’a pas d’information à communiquer.



Les agrégateurs de jurisprudences pour accéder de façon générale à toutes les décisions (nouvelles) de certaines Juridictions, passent des accord plus ou moins formels avec les chefs de Juridiction (lesquels hélas ne semblent pas toujours imposer une clause de speudonymisation).


Le 25/04/2018 à 14h 38







Xavier.B a écrit :



Voici l’article du projet de loi, qui prévoit :



« Art. L. 751-2. – Les tiers peuvent se faire délivrer copie      

des décisions, sous réserve des demandes abusives, en particulier par

leur nombre ou par leur caractère répétitif ou systématique.

« Les éléments permettant d’identifier les parties et les tiers

mentionnés dans la décision sont occultés si leur divulgation est de

nature à porter atteinte à la sécurité ou au respect de la vie privée de

ces personnes ou de leur entourage. »






Il n'y aucune référence explicite à un quelconque seuil (même si un décret d'application est bien prévu pour l'ensemble de l'article). Et il est bien indiqué qu'il y aura occultation du nom des parties et des tiers (en cas d'atteinte potentielle à la vie privée notamment - ce qui devrait a priori toujours être le cas...).








L'étude d'impact annonce bien un décret déterminant les critères (je te l'accord il n'est pas dit seuil, mais ça semble logique qu'ils définissent des critères quantitatifs), mais encore la possibilité d'exercer un recours si celui qui demande une copie n'a pas satisfaction, et là encore recours qui n'est pas prévu dans le texte de Loi (sauf erreur, je n'ai fait qu'une lecture rapide de ce passage).     





Si le projet de Loi est fumeux (c’est systématique depuis la nouvelle équipe, pourtant les prédécesseurs étaient déjà très mauvais), l’étude d’impact apporte des précisions biens utiles. Comme je l’ai indiqué sous ta news précédente sur la réforme de la Justice, l’étude d’impact donne bien plus d’infos que les deux projets de Loi.



Aussi, à la lecture de l’étude d’impact, du moins c’est ainsi que je le comprends, la cible c’est bien les agrégateurs mais pas l’accès en lui-même au décision.


Le 25/04/2018 à 14h 16







Soriatane a écrit :



En clair on a plus de moyen de savoir qui a été jugé au nom du peuple français.




   Il y a pas un peu de paranoïa à la chancellerie?








   Si: demander au greffe tout simplement, rien ne change sur ce point.      





Seuls les agrégateurs en ligne de Jurisprudences sont visés par le projet et c’est une très bonne chose sauf à tenir un double langage sur le protection de la vie privée et la valeur sacrée du RGPD… tout en permettant à tout le monde de se constituer des fichiers sur qui a été licencié, qui a divorcé et pourquoi, qui garde les gosses, qui a des difficultés de paiement, qui a été expulsé, qui a été condamné et pourquoi etc…


Le 25/04/2018 à 14h 06

Xavier, je n’ai pas la même lecture que toi s’agissant de l’identité des parties. A en croire l’étude d’impact le principe est la délivrance de copie sans masquer les noms et, en cas d’atteinte à la vie privée, la pseudonymisation peut être décidée (et non plus l’anonymisation qui implique l’impossibilité de retrouver l’identité):



   "Cette occultation n'est possible qu'en cas de risque d'atteinte à la sécurité ou au respect de la vie privée des personnes mentionnées ou de leur entourage."         






 Par ailleurs, le Greffe comme il le fait aujourd'hui pourra refuser de délivrer des demandes copies massives ou abusives, la nouveauté serait que le "seuil" sera déterminé par décret (et non plus comme le veut chaque chef de Juridiction).       






   S'agissant de "doctrine.fr" son argument est pour le moins fallacieux; en aucun cas connaître sur tout le monde qui a été licencié, qui a divorcé et pourquoi, qui garde les gosses, qui a des difficultés de paiement, qui a été expulsé, qui a été condamné et pourquoi etc... n'est positif pour le "citoyen".         






   En réalité, doctrine.fr souhaite l'absence de pseudonymisation, en sa qualité d'énième agrégateur de Jurisprudences, faisant des statistiques sur les décisions rendues, prétendant donner des tendances sur chaque Juridiction et le taux de réformation des avocats (critère totalement sans intérêt), souhaitant donc accéder aux noms.          






   Surtout, il se bat depuis plus d'un an pour pouvoir accéder à toutes les décisions non pseudonymisées afin de tenter de sortir des analyses prédictives (annoncées un jour pertinentes, c'est loin d'être le cas des outils que j'ai pu voir tourner jusqu'ici), soit la constitution de fichiers que même la police et la Justice n'ont pas, avec un risque d'atteinte aux libertés inacceptables !         






   Enfin, il est particulièrement mal venu de dire qu'on ne pourra pas enquêter sur un&nbsp; homme politique afin de connaître ses condamnations, la délivrance de copie reste inchangée, c'est la demande de copie afin "de communication en ligne par voie électronique", qui est visée par le texte, c'est à dire les agrégateurs qui veulent sciemment ou non se constituer des fichiers sur la population.

Le 25/04/2018 à 16h 31







Charly32 a écrit :



Finalement le seul qui pourra en tirer un bénéfice pédagogique, c’est celui qui réussira à la hacker <img data-src=" />

Sérieusement, s’ils veulent un outil pédagogique, vaut mieux offrir un RPi.





+1 libre, pas cher même en l’équipant d’un écran 7’ et vraiment durable par rapport à ces saloperies de tablettes de m (oui les deux que j’ai sont maintenant dans un placard, ramant lamentablement, même en faisant un reset usine, elles sont devenues inutilisables de lenteur).


Le 24/04/2018 à 17h 37







Wawet76 a écrit :



C’est vraiment variable alors.



Perso une vitre de voiture fracturé : J’ai été rappelé plus d’une semaine plus tard par une personne qui m’a redemandé tout ce que j’avais déjà saisie, puis qui m’a dit de passer au commissariat signer la plainte. J’y suis allé un samedi, je me suis fait refouler par un « Pour les validation de pré-plainte c’est seulement en semaine ». J’ai pas posé un congé pour ça…



Un mois plus tard ma copine se fait voler son téléphone à l’arraché. Pré-plainte par internet, jamais rappelée.





Deux facteurs:

. pratiques internes au commissariat/gendarmerie (clairement certains estiment que si c’est en ligne c’est qu’il y a pas le feu),

. disponibilité des agents sur le moment.



Je confirme le caractère aléatoire de la rapidité de prise en charge, au point où j’en suis revenu au bon vieux système de la plainte papier adressée au Proc (oui j’en rédige une certaine quantité faut dire ^^ )


Le 24/04/2018 à 13h 21







vanesh a écrit :



Déjà utilisé le système de pré-plainte en ligne: inutile et perte de temps. Après quelques jours du dépôt en ligne, pas de nouvelles. Je me déplace au commissariat: pas traité avant un mois. J’ai finalement déposé une plainte directement auprès du commissariat.





Oui, il est bien plus utile de rédiger une plainte directement à destination du Procureur de la République, ceci ayant le double avantage de s’assurer d’un enregistrement de la plainte (dont AR de réception) mais encore que l’on ne tombera pas sur un agent mal luné qui a décidé que la plainte (selon lui) ne vaut pas la peine d’être enregistrée…


Le 24/04/2018 à 12h 32

Le système de pré-plainte fonctionne uniquement si l’agent convoque effectivement derrière, on verra à l’usage mais je ne suis pas certains que ni le Justiciable ni les agents devant gérer les plaintes y gagnent.



Merci pour le lien vers l’étude d’impact où on découvre beaucoup de choses (que le projet de Loi ne précise pas).

Le 24/04/2018 à 10h 45







Jarodd a écrit :



Alors pourquoi ils ne sont pas à l’origine de cette action ? Ils sont autant lésés que l’utilisateur, si ce n’est plus.





Parce que, même si on peut imaginer qu’un type de chez molotov fasse une action individuelle, malgré tout il y a des accords entre la tarte-up et les grosses chaines au moins pour les diffusions actuelles, et qu’il y a probablement encore des négociations pour la suite.



Donc s’il y a d’une part des accords et d’autre part des négos tu ne prends pas le risque de tout perdre en grillant l’ultime cartouche de la procédure contentieuse, surtout si tu as la chance que d’autres la fassent à ta place&nbsp; ^^


Le 24/04/2018 à 10h 25

Alors sur le principe bravo naturellement, mais concrètement si l’avis va dans votre sens et que les chaines s’y conforment (oui ça fait pas mal de si), alors vous allez faciliter l’accès à TF1 et M6 et ça c’est pas très joli joli ! <img data-src=" />

Le 24/04/2018 à 08h 53







gchampeau a écrit :



Bonjour,



Disclaimer : je travaille chez Qwant.



Pour rassurer tout le monde s’il y avait des doutes :




  • Toutes nos infrastructures sont physiquement en Europe (et même en France). Il se trouve que nos baies actuelles sont faites par un constructeur israélien, mais c’est tout. C’est un peu comme des processeurs américains qui nécessitent des drivers à jour, sauf que là les mises à jour sont gérées à distance par le constructeur pour assurer une parfaite fiabilité du process. Ils n’ont accès à rien d’autre qu’à des données techniques sur l’état de la baie, et certainement pas aux données stockées. Je rappelle au passage qu’on ne collecte pas de données personnelles donc même à supposer qu’ils avaient accès au contenu des baies (ce n’est pas le cas), ils n’auraient pas accès à des données persos. C’est ce qui est beaucoup plus difficile à garantir quand on dépend d’hébergeurs tiers.

  • Comme dit Eric, nous réfléchissons à d’autres options technologiques qui permettront de ne plus dépendre d’un service d’infogérance pour ces baies. Ce n’est pas pour nous une question de sécurité (la solution actuelle est très sécurisée) mais juste de maîtrise des interventions. C’est toujours frustrant de dépendre d’un tiers quand une panne comme ça se produit.

  • Il y a bien un modèle économique pour Qwant, et il fonctionne même très bien. Lorsque vous faites des recherches vous voyez peut-être parfois des pubs en haut des résultats. Ces pubs sont choisies selon les mots clés saisis. Si la pub est pertinente pour votre requête vous cliquez dessus, et si vous cliquez dessus on est payé. C’est simple, et ça suffit largement à faire vivre un moteur de recherche.&nbsp;

  • Nous aurons notre propre data center quand ça sera nécessaire, pour l’instant ça n’est pas nécessaire.

  • Nous mettrons effectivement en place une communication plus précise sur les incidents techniques qui peuvent arriver.&nbsp;





    Voila des précisions claires qui me rassurent, merci <img data-src=" />


Le 23/04/2018 à 17h 26







teddyalbina a écrit :



Se payer 2 datacenters quand tu n’as pas de modèle économique bah ce n’est pas possible. La seule façon qu’ils auraient de payer ça serait d’être payant






Le fait que qwant n'a pas à ce jour de modèle éco ne me choque pas, même si cela invite probablement à proposer par la suite des services payants (mail, agenda etc...), dans ce sens je trouve qu'ils ont une approche réglo.     





En revanche, je suis sidéré en France par le nombre d’applies et de services qui mettent en avant la protection des données persos, ceci sans la moindre garantie véritable sur ce qui est fait sinon un long discours marketing&nbsp; sur la vie privée, plaçant le combo “disruptif - blockchain - security by design” dès que possible, laissant un sentiment très marqué qu’il s’agit surtout de faire du bizness sur le mode “privacy washing” (privacy qui au passage n’a aucun rapport avec notre notion de vie privée).


Le 23/04/2018 à 17h 01







David_L a écrit :



C’est aussi l’intérêt d’une plus grande communication là dessus, notamment sur ce qui constitue l’infra, où elle est hébergée, comment elle est composée, etc.&nbsp;



Pour rappel; RGPD s’applique du moment où les données d’européens sont traités et il y a co-responsabilité entre les sociétés et leurs prestataires (les premières devant s’assurer du respect du RGPD par les seconds).&nbsp;





Non mais j’ai bien conscience que du fait de la notion de public cible, le RGPD s’applique théoriquement au monde entier dès qu’un européen utilise le service, que le traitement se trouve ou non en Europe, ou encore que les sous-traitants sont hors UE.



Le problème est que ça c’est une déclaration d’intention; si une boite non UE ne veut pas se conformer au RGPD, strictement rien ne viendra l’empêcher de faire comme elle veut, sauf éventuellement le fait que les entreprises UE ne l’utiliseront pas, mais ça c’est à la condition que ces dernières sachent qu’il y a un problème. Mais faute d’accord international sur la question des données persos aucun Etat non UE n’acceptera que la CNIL, nos enquêteurs ou même le Comité (ex-G29) viennent faire une opération de contrôle sur son territoire.



En revanche, d’accord avec la première partie de ton commentaire, c’est une excellente chose que qwant communique. A charge pour lui de s’assurer que dans le futur l’ensemble de ses prestataires seront sur le territoire d’UE. <img data-src=" />

&nbsp;


Le 23/04/2018 à 16h 46







sarbian a écrit :



Je ne vois pas ce qui dans l’article laisser penser ça. Le fabriquant des baies est une compagnie Israélienne. Ca ne veut pas dire que les baies sont là bas.

Et sur le fait que le constructeur doit intervenir pour la relance après un arrêt électrique c’est commun sur ce type de matos…





Je te l’accorde la formule “Quand il y a un plantage, c’est le fabricant (en Israël) qui gère le redémarrage des baies” n’indique pas nécessairement où se trouve la matos, même si l’éventualité du stockage en Israël (ou USA puisque la boite y a des bureaux) est en rien exclue.



En revanche, oui une seule boite a la main sur l’infrastructure, le Psd de qwant s’empressant de préciser “tout est monitoré et rien ne peut sortir, aussi bien des vidéos que des données de crawl et d’index”, qu’il y ait des logs n’est pas en soi la démonstration de la bonne sécurisation de l’infrastructure, juste que si Kaminario devait sortir qlq chose, qwant devrait pouvoir le savoir.



Ce prestataire est extérieur aux Juridictions européennes et n’est pas contraint par le RGPD par exemple (au sens tu peux toujours courir pour faire appliquer une éventuelle sanction plus encore pour un éventuel contrôle), donc je reste sur ma position initiale; un prestataire étranger à l’Europe à la main sur infrastructure de qwant.



Comme l’indique justement 127.0.0.1, ce qui va définir l’intérêt de qwant c’est la confiance que l’on a en lui; si j’ai toute confiance en qwant je n’en ai aucune à l’égard de cette société qui ne sera pas soumise à notre réglementation en cas de difficulté, du coup mon niveau de confiance dans qwant tombe au même niveau que celle que j’ai envers son prestataire.


Le 23/04/2018 à 16h 18

J’admets que je suis étonné que toute infrastructure ne soit pas sur le territoire européen et dépende d’un seul tiers.



C’est vraiment pas glop comme info :/

Le 24/04/2018 à 08h 39







Patch a écrit :



C’est quoi le lien entre ces affirmations? <img data-src=" />





Que la drogue c’est mal voyez !


Le 24/04/2018 à 08h 39

“Facebook veut se refaire une image, mais ne changera pas”



David, je ne crois pas que FB puisse changer, son modèle éco c’est le profilage et pas la monétisation publicitaire sans ciblage de l’utilisateur lui-même (distinction que tu as introduite).&nbsp; C’est là dessus qu’il fait son beurre et s’il renonce au profilage (prétendument “prédictif” d’ailleurs) ça limitera grandement l’intérêt de FB pour les annonceurs.



Le problème est que malgré l’information de l’utilisateur depuis des années celui-ci reste massivement sur ce réseau (et d’autres au même principe de fonctionnement). A titre d’exemple j’ai copié toutes mes pages FB sur mastodonte (en l’annonçant sur FB), je n’ai absolument personne qui va voir mes pages via mastodonte alors que j’ai plutôt un “public” d’utilisateurs sensibles à la question de la vie privée…



Partant de ce constat et si malgré les scandales les utilisateurs restent, pourquoi FB prendrait le risque de remettre en cause son attractivité envers les annonceurs ? Comme tu le disais sur une autre news le problème à un moment c’est l’utilisateur lui-même qui accepte le modèle où il est le produit.

Le 23/04/2018 à 12h 36

Si le service public télé permettait l’expression du pluralisme, se distinguait par la qualité de ses émissions et de son information, par son indépendance à l’égard des gouvernements successifs, je ne discuterai même pas.



Mais du fait de l’indigence quasi généralisée de la télévision publique et de sa soumission à l’égard de chaque gouvernement, continuer à régler un centime est déjà un supplice.



Lorsqu’on sait qu’en plus le gouvernement souhaite la fusion de france télévision et de radio france, seule voix discordante à la reprise des communiqués et images officielles, là ça devient inacceptable, la radio publique étant sans rapport aucun en terme de ligne éditoriale par rapport à france télévision.

Le 21/04/2018 à 11h 01







Commentaire_supprime a écrit :



\begin{tmtisfree}



Le CO2 n’existe pas, c’est un complot des connards hystéro-réchauffistes escrologistes qui ont inventé tout ça pour justifier leurs études truquées à la poudre de perlimpimpim !



Seul le mazout est compatible avec l’environnement, cette étude (lien à la con vers un torche-cul de propagande du Cato institute de 548 pages entièrement traduit en japonais) prouve que j’ai raison.



Et vous êtes tous des gogos environementalisto-débiles pour croire le contraire !



\end{tmtisfree}



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Pour rappel, on est bien vendredi…





<img data-src=" />


Le 21/04/2018 à 09h 07

Je pense pas qu’il cherche à savoir comment désigner (en ligne ou non) son DPO, mais qui désigner; pour les traitements relavant d’EPA et d’EPIC c’est parfois très compliqué de savoir qui désigner, pour les communes c’est relativement simple (avec quelques exceptions s’agissant de traitements mis en oeuvre dans le cadre d’une délégation sur partenariat avec les administrations d’Etat, en premier lieu avec la Pref.).



Néanmoins pour des petites communes où bien souvent le Maire fait avec les moyens du bord, un guide de la CNIL ne serait pas du luxe.



Dommage également qu’à quelques semaines de l’entrée en vigueur, la CNIL ne donne toujours pas une définition précise de la notion de traitement à grande échelle qui est le critère principal imposant la désignation d’un DPO dans le privé, renvoyant à ligne directrice du “Comité”, document qui entre l’entreprise familiale et l’entreprise traitant des données à l’échelle d’une ville (avec nécessairement du profilage?) laisse une grande zone grise où on ne sait pas si on doit ou non désigner un DPO.

Le 15/04/2018 à 08h 57

La 3 résume totalement mon avis sur la réforme constit ^^

Le 13/04/2018 à 17h 16







Ricard a écrit :



Le postulat de départ, c’est de dire que si l’europe est en paix, ça n’a rien à voir avec l’UE.





Ben l’union du charbon et de l’acier fonde l’UE, liant nos économies nous empêchant de nous re-re-re-re-etc-foutre sur la tronche, donc si, l’UE (aussi perfectible soit elle) a contribué à cette paix.


Le 13/04/2018 à 17h 14







Ricard a écrit :



Le fait de lier nos économie montre bien à quel point c’est super. LAllemagne (nation qui dirige tout en Europe), dans sa grande mansuétude à tout fait pour aider la Grèce, (en la ruinant) l’Espagne, le Portugal et maintenant la France.

On parle pas même pas du dumping social là.

L’UE est entrain de créer tellement d’inégalités entre les peuples, que les vieilles haines remontent, les nationalistes reviennent en force (regarde ce qu’il se passe en pologne). Le Brexit est dans 350 jours, l’Italie se tâte pour faire pareil.

L’UE est plus pour la division des nations (diviser pour régner) en plus petites entités (la Catalogne est un bon exemple) que le rapprochement des peuples par l’égalité, avec par exemple un smic et une TVA commune, une sécurité sociale commune, une armée commune forte, histoire de ne pas laisser les USA saccager la planète entière et pouvoir lui tenir tête, etc…. Au lieu de ça, tu te retrouves avec des jobs à 1 euro et des millions de crève la faim (comme pendant une guerre).

Si il y a des guerres dans l’avenir, ce sera à cause de l’UE, et avec sa disparition, on aura encore des gens pour te dire que si il y avait eu encore une UE, on aurait pas eu de guerre.





Mais je n’ai jamais dit que le système actuel me convient, je dis juste qu’il est mieux que l’état antérieur. En revanche, comme je l’indique je suis pour une Europe sociale (en tirant vers le haut tout ce qui permet de vivre dignement: SMIC, protection sociale, éducation, services publics etc…). C’est pour ça que dézinguer l’Europe revient a jeter le bébé avec l’eau du bain (oui c’est dredi j’ai droit aux expressions pourries).


Le 13/04/2018 à 17h 06







Ricard a écrit :



Ben justement, l’histoire rappelle que l’amitié franco-allemande est beaucoup plus ancienne que l’UE (qui n’a donc rien à voir là-dedans)<img data-src=" />





Oui mais on est pas là pour mettre tout sur le même plan, ou alors tu peux aussi dire que l’Europe est une idée nazie à l’origine (tout comme l’écologie politique), tu peux même pousser mémé dans les orties en disant que le mouvement romantique préfigure certaines idéologies d’extrême droite et que du coup Lamartine a créé Hitler (oui ça godwine à sec là ^^ ), mais c’est le problème de tout mettre sur le même plan, à la fin tout est en tout et inversement.



Avec le relativisme idéologique on peut même finir par dire que BHL est le plus grand philosophe de notre temps…


Le 13/04/2018 à 16h 53







Ricard a écrit :



Comme ?






 Tu ne peux pas nier que le fait de lier nos économies nous a empêcher de prétendre que les problèmes rencontrés étaient de la faute du voisin et que pour aller mieux il fallait lui mettre une petite bombe derrière les oreilles. Car en partant des guerres de westphalie jusqu'à Call of duty world war 2 on a fait un peu que ça dès que notre économie se plantait...      






Tu ne peux pas nier non plus que notre droit a beaucoup évolué du fait des condamnations de la CEDH permettant d'intégrer des droits fondamentaux pour tous les justiciables, là où on prétendait être irréprochable.      






Que le système soit très largement améliorable, j'en suis le premier convaincu et notamment par le fait que l'UE ne doit pas être qu'économique, mais sans elle je suis certain qu'on aurait continué comme on le faisait depuis plus de 300 ans à grand coup d'épée ou de bombe sur la tronche.     





[Oui c’est dredi donc je fais pas dans le rappel historique de l’émergence du nationalisme après les traités de westphalie, pas plus que je n’aborde les rivalités coloniales ou le jeu des traités à la gomme qui voulait que tout le monde se porte garant de tous les autres, assurant que tout le monde se tape dessus dès qu’un avait un pet de travers etc…]


Le 13/04/2018 à 15h 36

On devrait surtout soutenir une demande de coopération judiciaire USA et Angleterre pour se faire communiquer l’ensemble des comptes siphonnés et sur quoi. Sur cette base le parquet pourrait poursuivre efficacement.



Personnellement, revoir le marko nous faire le coup de la contrition au Parlement Européen me laisse indifférent.

Le 13/04/2018 à 16h 26







Nicky5 a écrit :



Vu … enfin laissé défiler jusqu’à ce que ça rende la main .. Ouais eu la flemme du F12 pour 30s :/





Merci de l’avoir testé car je me demandais si c’était pas un bug de la vidéo sur mon navigateur. :)


Le 13/04/2018 à 16h 08







Ricard a écrit :



La fameuse French Tech. :)





Si c’est aussi bien penser que impot.gouv… tu ne peux pas rentrer sans d’abord visionner une vidéo de 30 s sur le prélèvement à la source, lorsque tu as pu enfin te loguer la vidéo se lance à nouveau (mais tu peux la zapper). Testez si vous avez vos codes, c’est à hurler de rire! Comme tu dis la French Tech !


Le 13/04/2018 à 15h 53







Quiproquo a écrit :



<img data-src=" />



Plus sérieusement, si je comprends bien l’intérêt de l’outil pour les parlementaires et les ministères, je ne vois pas bien l’intérêt pour le particulier. Même en n’ayant rien à cacher, autant utiliser le logiciel dans sa version originale, sans la surcouche Made in France.





Et d’une t’arrêtes tout de suite la gaudriole goguenarde d’avant le samedi , et de deux c’est un projet du gouvernement, donc c’est pour ton bien ! ^^


Le 13/04/2018 à 15h 28







MoonRa a écrit :



Manque plus que personne l’utilise et voilà… et on a un outil crée par l’état français





C’est nécessairement dans le cahier des charges comme toute bonne applie d’Etat;

&nbsp;“il est demandé au développateur :

. de créer une surcouche d’interface inspirée de windows 95 pour éviter toute phase d’apprentissage des agents habitués à cet environnement,

. l’API de chiffrement bien que reposant sur Citadel de Thales sera downgradée pour reposer sur celle de BULL avant son rachat en 1995.




  • CLAUSE DE PENALITE EN CAS DE FONCTIONNEMENT:

    Les agents sont très soucieux de retrouver le mode de fonctionnement habituel dans les administrations. En cas de fonctionnement sans plantage au moins une fois par jour une pénalité de fonctionnement sera retenue sur les salaires des développateurs.

  • CLAUSE DE DEVELOPPEMENT EN METHODE AGILE:

    La capacité d’adaptation aux évolutions durant le développement est un impératif. Dès à présent, il est demandé qu’à l’occasion du plantage attendu dans la clause précédente, qu’un écran bleu s’affiche ainsi qu’une boite de dialogue demandant si l’agent veut envoyer un rapport à microsoft, là encore pour ne pas perturber les process internes mis en œuvre au sein des administrations depuis des années”.



    Oui c’est dredi ! <img data-src=" />


Le 13/04/2018 à 15h 15

L’été sera chaud ! <img data-src=" />

Le 13/04/2018 à 15h 44







Notice me Sempai a écrit :



Le soucis dans cette affaire c’est que le nom de Trump y soit mele, c’est “ca” qui choque le monde.

En fouillant bien, les equipes des candidats ont access a des donnes similaires en passant par des societes de consulting.





Moi j’avais l’info que c’était un coup des mémos-myrtilles <img data-src=" />


Le 13/04/2018 à 09h 16







fred42 a écrit :



J’allais parler moi aussi de ce passage, vu la tête qu’il faisait en répondant, on voyait qu’il était super mal à l’aise. Je pense que ça a marqué les gens “normaux” et que ça les a confrontés à ce qu’ils donnent comme données personnelles à FB ou autre.




 À sa place, j'aurais répondu que ça ne me posait aucun problème et j'aurais donné le nom de l’hôtel dans lequel il était descendu à Washington, même s'il était cher, aux US, on s'en fiche que les riches dépensent leur argent.








 Effectivement, je n'aurais pas été étonné s'il avait formulé une telle réponse (en plus en accord avec ses déclarations antérieures consistant à prétendre qu'il n'y a plus de vie privée mais à l'inverse une totale transparence), mais pour une raison qui m'échappe, pour se plier au jeu médiatique, est préférable de faire semblant de s'excuser et acte de fausse compassion envers les "victimes" du scandale.      






Alors que toute personne connaissant la base de financement de FB (et d'autres), c'est à dire l'exploitation de masse des données à caractère personnel, va inévitablement en conclure qu'il ne s'agit que d'une posture mise en scène, totalement encadrée par une équipe bordant chaque mot, attitude, jusqu'au costume etc... Mais bon manifestement ça passe, le public voulait entendre ça, même si au final rien ne change et que FB n'est pas sanctionnée (ceci étant par ailleurs l'aveu de la parfaite légalité de la pratique aux USA).

Le 12/04/2018 à 14h 35







Tirnon a écrit :



Il en ressort surtout que facebook n’a rien fait d’illégal, j’ai eu l’impression que son PDG mettait le nez des parlementaires dans leur propre caca, après tout si tout ce que fait facebook est possible c’est uniquement de leur responsabilité, comme l’optimisation fiscale. Quand il fait la promesse de serrer la vis c’est surtout pour l’opinion et pour son image de marque plus que pour un problème légal.

D’un autre côté vu la quantité de données récupérer par Cambridge Analytica, facebook c’est fait arnaqué, ils n’ont pas du payer toutes ces données à leur “juste” prix.



A mon sens rien a changé à part peut être pour quelques personnes qui ouvrent un peu les yeux, les autres n’ont pas compte de facebook ou s’en moquent complètement.





D’illégal aux USA, s’agissant de notre réglementation en revanche ils sont totalement attaquables, à charge pour les CNILS européennes de faire le boulot maintenant (chose qui a été annoncée en espérant que cela puisse aller jusqu’au bout).


Le 12/04/2018 à 13h 49







Gnppn a écrit :



Ça a permis d’encore plus personnifier le problème (Zuckerberg), clairement. Et ce genre d’image marche super bien en télé ou sur les réseaux sociaux, c’est aussi clair. :) Mais ce passage au Congrès n’amènera sûrement pas en soi de conséquence supplémentaire àmha.



(Et&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;vu que j’ai l’air un peu agressif en me relisant.)





Non non t’inquiètes ^^



Après je te rejoins, pour FB je ne pense pas que cela change fondamentalement la donne :)


Le 12/04/2018 à 13h 42







Gnppn a écrit :



Et je maintiens : la médiatisation a été très importante avant même le passage au Congrès. Cette médiatisation a même sûrement joué dans la décision de Zuckerberg de parler devant les parlementaires. Comme je l’écris dans l’article, c’est le point culminant des trois dernières semaines, mais est-ce que, pour autant, Facebook en sort plus mal qu’en y entrant ? Je ne pense vraiment pas.





Je te demande pas d’en démordre ^^



Pour illustrer mon propos, j’ai dans mon entourage deux personnes qui m’ont parlé aujourd’hui de la question sur le dernier hôtel où avait été Zuckerberg posée au Congrès. Jusqu’ici et sauf ici, je n’ai jamais eu personne dans la “vraie vie” qui m’avait parlé du scandale (peut-être qu’USA ça a été vécu et couvert médiatiquement autrement).


Le 12/04/2018 à 13h 35







Gnppn a écrit :



Justement, le propos de l’article est que la bascule d’image de Facebook a plutôt eu lieu avant le passage au Congrès (à la sortie de l’affaire Cambridge Analytica), donc que cette “épreuve n’a pas vraiment joué dans ce cadre.





Je n’ai pas été complet mais je le sous entendais: la médiatisation du fait du passage devant le Congrès a touché des gens qui jusqu’ici se tapaient des news traitant du sujet, car c’est passé dans les JT de masse et surtout le scandale a été physiquement incarné, en l’occurrence en la personne de Zuckerberg qui bougeait, montrait qu’il était en difficulté etc… Je pense (ce n’est qu’une opinion non une affirmation) que cela a plus marqué les esprits que les news faites jusqu’ici.


Le 12/04/2018 à 13h 24

En partant du principe que la notion de vie privée n’est pas égale à celle de la “privacy” (qui serait par comparaison à cheval entre l’intimité et la propriété privée), on voit mal comment il pourrait être mis en œuvre une quelconque tentative d’encadrement par la Loi.



Par contre, je ne partage pas le fait que “Facebook sort sans égratignures de deux jours d’audition au Congrès”: si Facebook n’a pas pris sur le coin du nez un encadrement quelconque (comme indiqué je ne vois pas à quel titre) et que son action se porte mieux, il est incarne aux yeux de tous et notamment ceux qui étaient peu sensible à la question de la protection des données persos, l’entreprise qui viole la vie privée de ses utilisateurs (bien qu’en réalité FB ne soit qu’une partie du problème).

Le 13/04/2018 à 15h 31

Si ça passe ca serait très intéressant !

Le 12/04/2018 à 14h 57







Ricard a écrit :



Entre la rapportice (Paula Forteza) qui retourne sa veste, l’avis d’un sénat laissé de côté, une assemblée majoritaire remplie de benets le petit doigt sur la couture du pantalon devant Macronléon 1er, on en est pas loin.





On est d’accord.


Le 12/04/2018 à 14h 11

Pfff c’est désespérant, sans sourciller s’aligner ainsi sur la seule volonté du gouvernement sans avoir un minimum d’indépendance mais encore de considération pour sa fonction et l’importance de celle-ci, pour dire que le fait de ne pas indiquer que la décision a été partiellement prise par un algo doit provoquer la nullité de la décision est vraiment choquant.



Les administrations prétendront à une dernière validation de la décision par un contrôle humain de la décision pour échapper à toutes obligations.



Autant supprimer le pouvoir parlementaire et acter qu’il n’y a plus qu’un pouvoir exécutif…

Le 12/04/2018 à 13h 32







Zerdligham a écrit :



De mon point de vue (mais certaines personnes me trouvent désespérément optimiste borderline naïf), Parcoursup constitue de de point de vue une avancée.

Ça a beau rester une usine à gaz avec des tas de règles locales, ça n’a pas empiré la situation, ces tambouilles locales existaient déjà avant d’être intégrées à Parcoursup. Au contraire ça a établi un minimum de bases communes à cette tambouille, et ça garantit qu’elle soit homogène à l’échelle d’une formation.



Ce qu’on peut reprocher à Parcoursup me semble plus être de s’être arrêté en chemin, en particulier de ne pas être allé jusqu’à introduire des règles homogènes, ou au moins homogènes par filière.

Mais ça c’est plus de la volonté politique que de l’outillage.





C’est donc logique que Parcoursup cristallise toutes les oppositions: celles qui s’opposent au principe de la sélection, celles qui ne sont pas contre mais s’opposaient aux tambouilles locales, celles qui estiment qu’ils faut intégrer des facteurs de discriminations positives etc…



L’idée d’avoir un tel outil n’est pas mauvaise en soi, en revanche s’il s’agit de cumuler les inconvénients de tous les systèmes en place jusqu’ici, ça devient une catastrophe.



Comme tu le dis ce n’est qu’un outil, à charge pour le politique de faire en sorte que celui-ci soit pertinent, à défaut je comprends sans mal l’opposition généralisée contre l’état actuel de l’outil.


Le 12/04/2018 à 13h 07







Zerdligham a écrit :



L’article souligne surtout l’aspect ubuesque de la sélection qui ne veut pas dire qu’elle en est en université. Parcoursup ne fait en fait rien sinon rassembler des informations et fournir des outils d’analyse semi-automatiques.

Est-ce la faute de Parcoursup si les université de droit de Toulouse et de Lyon ne veulent pas se baser sur les mêmes critères? si les profs font une sorte de ‘grève de l’anit-zèle’ en prenant soin de ne pas respecter les directives de notation…

Je ne dis pas que les critères retenus sont bons ou non ni que l’outil Parcoursup est bien foutu (ne l’ayant jamais utilisé, je ne peux me prononcer), mais tout système qui tente de se baser sur des éléments non purement objectifs est soumis à ces biais.

C’est un bien mauvais procès qui est fait à Parcoursup dans cet article.





La tambouille de chaque université est intégrée dans Parcoursup.



C’est bien la façon dont Parcoursup est pensé qui est problématique; on fait d’abord des marqueurs généraux et nationaux (plus ou moins pertinents; être bien noté ok, avoir changé de filière et venir de lycées étrangers, je suis déjà plus perplexe). Puis on tente d’intégrer des spécificités locales de traitement des dossiers. Et on ajoute enfin une notation de la lettre de motivation.



Tout ceci devant au final donner un système de tri équivalent pour tous.



Force est de constater que le bien fondé des tris des dossiers par Parcoursup semble bien obscur.


Le 12/04/2018 à 09h 46







Zerdligham a écrit :



Pour Parcoursup…. je ne comprends pas. Que recherche le gouvernement en faisant de l’obstruction à la transparence sur le fonctionnement de Parcoursup?





A masquer la totale nullité de l’algo qui relève visiblement plus de l’arbitraire que de la retranscription des règles fixées pour traiter les dossiers :

https://www.marianne.net/societe/baccalaureat-les-enseignants-decryptent-l-algorithme-ubuesque-de-parcoursup

&nbsp;


Le 12/04/2018 à 12h 50







fred42 a écrit :



Merci de ta réponse. En fait ma question était surtout liée au fait que je ne me souvenais pas suffisamment de la décision de la CJUE que je viens de relire.



Et comme je ne suis pas juriste, j’ai parfois un peu de mal à en comprendre toutes les subtilités.



À la relecture, il est clair que collecter les données de connexion (pour résumer simplement ces données) pour l’ensemble des utilisateurs et même pendant une durée limitée est interdit.



Il faut que les personnes dont on recueille les données soient même indirectement reliées à de la criminalité grave, le indirectement pouvant par exemple être une zone géographique si l’on peut prouver qu’il y a un risque suffisamment important dans cette zone.



Il est donc évident que la collecte indifférenciée des données de connexion est illégale. La CNIL peut donc se saisir du sujet puisqu’il ne peut y avoir une exception liée à cette collecte dans nos lois. Le régime normal de la collecte prévu dans la loi du 6 janvier 1978 s’applique donc.



Remarque pour sourire et relier à ta remarque sur un autre article d’hier :

L’application de cette décision de la CJUE fait que le traitement opéré par HADOPI devient illégal parce qu’il s’appuie sur la collecte de données illégale. On peut donc supprimer la HADOPI ou diminuer très fortement son budget pour les missions autre que la riposte graduée.

On pourra réaffecter ce budget à la CNIL qui en a bien besoin.



Donc, à la place de la CNIL, j’attaquerais rapidement HADOPI.





Yep ca pourrait être une bonne méthode pour sabrer l’HADOPI ^^


Le 12/04/2018 à 09h 42







ProFesseur Onizuka a écrit :



Et ils n’ont pas de hiérarchie qui doivent les virer pour incompétence? <img data-src=" />





Bien souvent tu l’évoques en matière pénale, par exemple pendant des années on a dénoncé la nullité des gardes à vue sur la base des articles 5§3 et 6 de la Convention Européenne faute de la présence de l’avocat. Pour nous expliquer que l’on avait tout faux, soit on nous répondait que la garde à vue n’était pas sans avocat puis qu’avant le début des auditions (où l’avocat était interdit) il y a avait un entretien avec l’avocat, soit on nous expliquait que la Convention on en avait rien à foutre.

La hiérarchie était très contente puisque cela permettait d’apporter “une réponse pénale” et tenir les stats de traitement de dossiers…



C’est encore le cas aujourd’hui lorsqu’on indique qu’en n’ayant pas accès au dossier durant la garde à vue on respecte par le principe de l’égalité des armes ^^ (Et d’ailleurs le projet de Loi de réforme va créer d’autres situations où on pourra l’évoquer…) .


Le 12/04/2018 à 09h 23







numerid a écrit :



Je déteste ce genre de schéma absolument incompréhensible alors qu’une fiche bien rédigée fait mieux l’affaire et est plus efficace (et accessible, tout le monde ne lit pas avec ses yeux et en plus là c’est écrit tout petit et agrandir rend le schéma encore moins lisible).

&nbsp;

C’est censé aider les gens ce truc-là ? Visuellement on a l’impression d’un beau cercle vicieux <img data-src=" />



Je vais en rester sur le texte de la RGPD, les articles de Next-Inpact et ce texte fait pour les webmestres (de mon CMS préféré en l’occurrence mais qui peut servir à tout le monde) :

&nbsp;

https://contrib.spip.net/Recap-RGPD-webmestres-SPIP





Si je tape allégrement sur les députés et les sénateurs et plus encore sur le Gouvernement s’agissant des délais et approximations invraisemblables de la Loi d’adaptation (plus des ordonnances futures) de la RGPD, la CNIL est tout aussi fautive: on a les quelques lignes directrices du G29 (qui devient le Comité) qui ont été traduites il y a quelques semaines seulement, une communication totalement infantilisante, et trois guides techniques qui se battent en duel qui sont très peu accessibles même pour les spécialistes de la matière…



La CNIL manque de moyens c’est une réalité, en revanche sur l’élaboration de guides pratiques son retard est impardonnable.