Ah oui c’est dramatiquement c comme non option pour un véhicule circulant en mode autonome mais avec chauffeur dont visiblement il n’est rien fait pour s’assurer de son état de vigilance …
Pour la question 9, que risque une entreprise qui ne permet pas un consentement libre de l’utilisateur ?
Les fameuses sanctions administratives qui existaient déjà mais dont l’importance a été accrue (jusqu’à 4% du CA), plus en France des sanctions pénales (qu’il est urgent d’actualiser du fait du RGPD) cf articles 226-16 du Code pénal et suivants, et éventuellement des dommages et intérêts si la “victime” est capable de démontrer que ce traitement non consenti lui a causé un préjudice.
Le
25/05/2018 à
13h
23
numerid a écrit :
Merci pour toutes les informations. Concernant la phrase sur le formulaire de contact (seule partie de ton commentaire que je cite), est-ce qu’elle est vraiment nécessaire ? Si on n’en demande pas plus, je ne vois pas pourquoi il faut imposer une case à cocher supplémentaire.
Par exemple, sur mes sites tant privés que professionnels, je n’impose que le nom (qui peut être fictif), l’adresse électronique, le sujet du message et son contenu et je ne demande en plus que le prénom. Outre le fait que je précise dans les mentions légales que “Les informations demandées pour écrire un message ne seront pas réutilisées en aucune manière, sauf pour répondre.” Par ailleurs, étant donné le CMS que j’ai choisi et les options je précise “Pas de cookie de pistage : mesure d’audience, partage sur des réseaux
sociaux, publicité, etc. Ce site utilise le module de statistique de
SPIP qui ne collecte pas les adresses IP, pas plus qu’il ne relève le
type d’OS ou de navigateur ou votre parcours dans le site.”
Tu dois te ménager la preuve du consentement par une action positive.
Tu peux t’inspirer des règles fixées par les Code civil et de la conso; la conclusions d’un contrat pour être valable doit se faire par étapes (sélection des produits, vérification, confirmation de l’achat), processus souvent qualifié de “double clic”.
Tu es libre de trouver le processus de ton choix, mais la case à cocher permet de traduire une action positive au fait de consentir, action distincte du reste de ton service (ici ton formulaire).
Le
25/05/2018 à
13h
04
odoc a écrit :
Une petite question : quid des associations à but non lucratif qui ont par exemple un intranet ( dans mon cas intranet avec comptes pour les membres, log détaillés des actions réalisées sur l’intranet, inscription/déinscription sur des mailing liste), j’ai un peu de mal à voir si en cas de but non lucratif on est soumis au RGPD ?
Y a des exceptions entre ce qu’y est nécessaire au fonctionnement du site (dans notre cas, les log de l’intranet par ex ou la gestion des comptes) et ce qu’y relève d’un traitement automatiser mais après je vois pas trop.
Si quelqu’un à des infos j’avoue que je dirais pas non ;)
Le RGPD s’applique à une association, pour faire simple la seule véritable exception c’est une personne physique (donc pas une association) qui fait des traitements de données à caractère personnel dans un cadre strictement personnel ou domestique.
Pour rappel, la liste de tes adhérents même que papier doit respecter la réglementation sur la protection des données à caractère personnel.
Le
25/05/2018 à
12h
55
Tandhruil a écrit :
Question : Si j’ai un site wordpress avec des plugins, je dois m’assurer qu’aucun de ces plugins ne contreviennent à la RGPD ou ce sont les fournisseurs de plugin qui doivent le faire.
Typiquement, je suppose qu’un plugin facebook (pour ajouter des likes sur une page wordpress) ne doit pas forcement respecter la RGPD.
Je ne suis pas sur non plus qu’un plugin type woocommerce ne fasse pas de statistique sur les clients, comment m’en assurer ?
Tu es le maître des traitements c’est donc à toi de t’assurer de la conformité des traitements effectués par les plugins.
La CNIL du fait de la décision contre Darty va même très loin dans ses exigences: tu dois être en mesure de t’assurer que ces pluguin respectent les principes élémentaires du RGPD et un minimum de sécurisation. Si cela n’est pas le cas il faut solliciter le concepteur pour s’en assurer ou ne pas utiliser les dits plugins.
Par ailleurs, si certains plugins génèrent des traitements pour ton compte mais chez un tiers (FB, woocommerce), alors les responsables de ces plugins sont en réalité tes sous-traitants, le RGPD t’impose alors de t’assurer que ces sous-traitants sont en conformités et même d’insérer dans le contrat avec ces sous-traitants une clause type (que tu peux trouver sur le site de la CNIL).
Ce dernier point me semble très délicat face à des solutions clefs en mains et standardisées, dont le coté contractuel se limite à cocher une case après la lecture des CGU…
Le
25/05/2018 à
12h
47
Probablement l’article le plus clair et synthétique sur le RGPD que j’ai pu lire, même par rapport aux revues juridiques (qui se perdent le plus souvent dans des paraphrases).
Chapeau pour l’article Marc, super boulot! " />
Je doute fortement qu’un site autorise la désactivation des trackers en laissant la possibilité de continuer la visite. Pour beaucoup ca revient à supprimer leur modèle économique. Ca fera comme pour les cookies “t’es au courant qu’on te tracke, maintenant tu acceptes et bonne visite, ou tu refuses et tu dégages”…
Je suis d’accord avec toi (c’est pourquoi j’ai indiqué que c’était très théorique), mais voila les passages qui prévoient néanmoins la distinction:
Article 7: Au moment de déterminer si le consentement est donné librement, il y a lieu de tenir le plus grand compte de la question de savoir, entre autres, si l’exécution d’un contrat, y compris la fourniture d’un service, est subordonnée au consentement au traitement de données à caractère personnel qui n’est pas nécessaire à l’exécution dudit contrat.
Exposé 43 du RGPD: Le consentement est présumé ne pas avoir été donné librement si un consentement distinct ne peut pas être donné à différentes opérations de traitement des données à caractère personnel bien que cela soit approprié dans le cas d’espèce, ou si l’exécution d’un contrat, y compris la prestation d’un service, est subordonnée au consentement malgré que celui-ci ne soit pas nécessaire à une telle exécution.
Article 13 Information de la personne concernée […];
e) des informations sur la question de savoir si l’exigence de fourniture de données à caractère personnel a un caractère réglementaire ou contractuel ou si elle conditionne la conclusion d’un contrat et si la personne concernée est tenu e de fournir les données à caractère personnel, ainsi que sur les conséquences éventuelles de la non-fourniture de ces données ;
Le
24/05/2018 à
15h
47
Valeryan_24 a écrit :
Petite question (cela a peut-être été abordé dans les longs dossiers de vulgarisation du RGPD, mea culpa Marc) :
Est-ce que, pour se conformer au nouveau règlement, les entreprises (ex. médias chez qui on a un abonnement payant) ou les services publics qui proposent des applis smartphones sont obligés de nous avertir préalablement de tous les traqueurs / sdk / outils de profilage et diffusion publicitaires inclus dans leur programmes, nous demander notre consentement préalable, voire ne pas nous empêcher d’utiliser le service même en cas de refus (de géolocalisation, aspiration des contacts) ? " />
Si tu parles d’avoir la désignation du nom et du fonctionnement de chaque tracker : non, tu dois en revanche être informé de l’ensemble des finalités pour lesquelles un traitement est mis en œuvre.
Par ailleurs, il doit y avoir, mais c’est très théorique, une distinction entre données et traitement indispensables à l’accès au service par rapport à ceux qui ne sont pas nécessaires à l’accès au service, et pour ces derniers tu devrais être en mesure de refuser.
En pratique, ça me semble délicat, je pense surtout que la CNIL se servira de ça pour lutter contre la mise en œuvre par défaut du profilage là où cette fonctionnalité ne sera pas indispensable pour utiliser un service/application.
Le
24/05/2018 à
15h
27
grouikplop a écrit :
D’autant que cette extraterritorialité n’en est pas vraiment une car le GDPR ne protège que les gens situés physiquement sur le territoire de l’UE (cf art3, à relire, quoi qu’en dise « steel root » plus haut)
Le 2b offre néanmoins une possibilité d’interprétation très large, par exemple:
tu achètes en ligne depuis chez toi (en UE) et par avance des tickets pour le National Art Center de Tokyo, site d’ailleurs traduit en Français, le responsable du traitement à Tokyo offre “des biens ou de services à des personnes concernées dans l’Union” et du coup devrait appliquer le RGPD.
Le
24/05/2018 à
15h
18
boogieplayer a écrit :
Le site d’un ami à moi :https://www.divindefaut.com/ s’arrête aussi aujourd’hui faute de capacité humaine et financière de se fader un gros dev pour tout mettre au propre.
Fondamentalement, je ne sais ce que ton ami ne peut pas mettre en œuvre qu’il n’aurait pas du déjà mettre en oeuvre:
. ne pas traiter d’infos sensibles,
. rappeler les droits aux inscrits et les finalités des collectes/traitements,
. rajouter un lien de désinscription/suppression (dont à la newsletter/ aux infos du site),
. un lien pour demander la communication de l’ensemble des infos (et ajouter la possibilité de demander la limitation du traitement des données, chose qui peut être lourde, dans ce cas, on peut communiquer l’ensemble des infos à l’internaute et lui indiquer que faute de pouvoir limiter une donnée en particulier, il n’y a que la suppression de possible en précisant les conséquences; impossibilité d’accéder au service/désactivation de certaines options),
. lister l’ensemble des finalités qui conduisent à traiter les données des internautes, (dont durée de conservation, catégorie de données traitées, qui peut y accéder et comment (cf. modèle sur le site de la CNIL)),
. mettre en œuvre les pratiques élémentaires de sécurisation des données (guide technique dispo sur le site de la CNIL, en réalité l’essentiel des mesures techniques semblent évidentes si on est un peu geek).
Les seules véritables interrogations sont sur le fait de savoir si on relève de l’obligation de désigner un DPO et de procéder à une DPIA, ainsi que de savoir comment satisfaire à l’obligation de portabilité des données.
En pratique, je ne pense pas que la CNIL balancera des sanctions sur ces derniers points avant un certain temps, notamment car les textes sont particulièrement flous, imposant que le comité (ex G-29) donne des définitions claires (pas comme les lignes directrices adoptées après le RGPD, qui précisément ne donnent toujours pas les définitions attendues).
Le
24/05/2018 à
15h
01
Autant je peux comprendre que certains services de profilage marketing jettent l’éponge (trahissant le fait qu’ils faisaient nécessairement n’importe quoi et que changer leurs pratiques revient à tuer leurs modèles écos), autant j’ai du mal à comprendre s’agissant de jeux ou encore d’applications de lutte contre le tracking.
Fondamentalement et comme le souligne Guénaël, bien des obligations existaient étant rappelé que si le RGPD généralise l’application hors UE de la réglementation, notre CNIL (et d’autres) avait déjà détourné le principe du public cible par quelques artifices pour se dire compétente (et donc contournant la règle du lieu où était traité les données pour retenir sa compétence) bien avant ce règlement européen.
En d’autres termes, soit ces boites font également n’importe quoi et ne peuvent changer leurs pratiques sans mettre à mal leurs modèles économiques, soit elles se sont faites bourrer le mou sur la difficulté à mettre en œuvre la règlementation (qui est certes peu intelligible de prime abord, mais qui concrètement n’est pas insurmontable si on est correctement guidé/conseillé/sensibilisé à ces questions).
Je suis Belge, je travaille pour une boîte française, je suis content que ma boîte aille bien et je ne vois pas le problème. À un moment il faut voir que si les ricains y arrivent mieux dans l’informatique c’est peut-être que leur « savoir-faire » est meilleur que le nôtre ?
Il y a malgré tout une différence sensible entre y arriver mieux pour les USA (qui s’explique probablement autant par le savoir-faire meilleur que le nombre potentiel de boites etc…) et y arriver si mal ou si peu pour nous.
Si on est moins forts économiquement, moins nombreux aussi etc… on a aussi des gens/boites compétent(e)s avec du savoir-faire, mais qui bien souvent se gamèlent. Donc on doit pouvoir améliorer les choses.
En revanche pour y parvenir, je doute qu’il soit de notre intérêt de faire les yeux doux aux GAFAS comme aujourd’hui.
Le
24/05/2018 à
12h
53
Deux “promesses” intéressantes sur les embauches, mais le reste relève du plan de com. des entreprises.
Entre autres on peut relever ;
- Le plan de formation annoncé par un Cabinet de Conseil qui est lui-même en partenariat avec des plus grands groupes de consultinge (classé au Fortune Global 500) et des boites d'interim; la mise en avant du terme "social" est partout, mais rien de concret n'est présenté notamment sur la nature des formations, leurs coûts et leurs valeurs diplômantes ou qualifiantes. Donc c'est de la pure com (tout comme l'annonce totalement vaporeuse de Google).
- Et dédicace spéciale à Uber (deliveroo &co) qui nous prend vraiment pour des jambons. La Loi de 2016 reconnait une responsabilité sociale de celui qui détermine "les caractéristiques de la prestation de service fournie ou du bien vendu et fixe son prix", lui imposant à compter de janvier 2018 de prendre en charge une assurance pour les "AT".
Même si effectivement le partenariat avec AXA semble aller un peu plus loin que la simple disposition légale (arrivée d'un enfant notamment), l’honnêteté intellectuelle commande de constater qu'il ne s'agit pas d'une soudaine prise de conscience sociale et progressiste d'uber (&co), mais tout simplement de respecter la Loi...
Je trouve qu'on aurait pu s'éviter d'offrir les ors de la République aux plans marketing de ces multinationales, tout ça pour donner l'impression d'être dans le mouv (un peu dépassé) de la Tarte\_upnation... (étant rappelé que pour l'essentiel des boites présentes, elles n'ont rien de starteup).
Comme le souligne Sébastien, les promesses n'engagent que ceux etc...
“La transparence c’est bon pour les autres, enfin ceux dont on exploite les données à caractère perso., pas pour nous.
Merci d’être venus, je file à l’Élysée, non pas pour annoncer des trucs et régler mes impôts, ni même confirmer qu’on installera bien un truc FB sur l’IA en France, mais juste pour glander sur la photo et boire un coup!”.
Probablement aucune. Pour autant que je sache, la pratique de l’aéromodélisme est déjà soumise à un brevet, qui inclut une formation de pilotage car les modèles réduits d’avion sont beaucoup plus compliqué à piloter que les drones.
[MODE VIEUX ON]
A mon époque y avait rien de réglementé, (si je me plante pas les premiers textes datent de la fin des années 90) ou si c’était le cas personne ne s’en préoccupait, et je n’ai jamais entendu une personne dire qu’il avait eu blessure grave (sauf ceux avec des hélicops, là il me semble que c’était déjà encadré car ces engins pouvaient blesser voire tuer), moins encore que l’on survolait le voisin (il était peut-être plus facile de trouver un coin de campagne sans personne autour).
Les quelques glands qui faisaient tourner leurs voitures thermiques sur les parking se faisaient dégager rapido sur un simple appel des flics etc…
Bref, est-ce qu’une nouvelle réglementation (là où il existe des textes généraux qui permettent de sanctionner les abus) est vraiment nécessaire? J’ai quelques doutes.
[MODE VIEUX OFF]
Le
22/05/2018 à
12h
53
carbier a écrit :
En ne restreint pas tes libertés: on dicte des règles pour que tout le monde respecte les libertés des autres.
Un drone c'est sympa, mais j'ai pas envie d'en voir survoler ma maison.
Et le fait de te faire enregistrer et de les immatriculer tout de suite cela va réfréner les ardeurs de certains.
Si par définition; l'exercice d'une liberté conditionnée par une autorisation/une déclaration/un permis/formation c'est une restriction de liberté. La restriction peut être légitime (pour la voiture c'est pour nous évident, j'ai quelques doutes pour les drones...), mais il s'agit bien d'une restriction.
Une réaction tardive, qui a tout de même préparé le terrain à deux jours d’audition
au Congrès américain à la mi-avril, dont Mark Zuckerberg est sorti indemne,……
est-ce-que l extraterritorialité de la Loi américaine s appliquera…là aussi ?
p.c.q le “coup” que nous ont fait les US avec l’Iran, m’est resté en travers de la gorge !
“imposer LEUR diktat au reste du Monde” = personne d autre n oserait !
Ta question est particulièrement pertinente car la CNIL ayant abandonné sa notion du lieu du traitement bien avant le RGPD, pour dire la réglementation française compétente (critère du public cible), celle-ci (mais encore et au moins les CNILs allemande et espagnole, ignorant l’état des autres) pourraient se dire compétentes et tomber sur le petit Zucker.
Avis néanmoins qu’il ne se passera rien chez nous et que demain l’image sera celle d’un Macron grand sourire et du Zucker reçu en grande pompe notamment pour qu’il confirme les rumeurs d’installation d’un truc/bidule IA de FB en France.
La communication élyséenne prétendra néanmoins que dans le cadre d’un entretien privé, on lui a un peu taper sur l’épaule au sujet des données persos et de l’optimisation fiscale. Ayant pris ce geste pour un époussetage des pellicules un peu familier, Zucker a décidé d’une main ferme de reprendre un peu de champagne, espérant ainsi qu’un verre aux lèvres Macron ne tenterait pas de lui faire un gros bisou comme avec Trump " />
C’est là que le discours autour du RGPD est très fort, en réalité sur ce que tu peux faire ou non par rapport à notre législation (et en réalité depuis la directive de 96) le RGPD ne change pas les obligations.
Il en ajoute un peu (sur la limitation du traitement ou encore la portabilité), il apporte certaines précisions (autour du security by design), mais pour le reste tu ne pouvais déjà pas te décharger de tes obligations en qualité de maître du traitement par les CGU (contrat etc…).
D’où mon commentaire précédent; on fait beaucoup de mousse autour du RGPD, mais à mon avis on est loin du compte.
Le
18/05/2018 à
15h
39
127.0.0.1 a écrit :
Exact. De même, si une entreprise n’a pas de relation avec les USA (par exemple une entreprise chinoise) alors cette entreprise pourra continuer a commercer avec l’Iran.
Mais il faut bien voir que traiter les données personnelles des européens n’a d’intérêt que si on cible le marché européen. Sauf si on est une agence de renseignement étrangère, mais là c’est un autre débat.
Oui effectivement. D’ailleurs ce constat devrait conduire à se poser une question: est-ce que le RGPD bien applicable aux européens en Europe tout ça tout ça, est néanmoins pertinent ?
S’agissant de l’objectif de protéger les données persos, sans aucun doute, en revanche s’agissant des garanties prévues j’ai de sérieux doutes: par l’apparence, on donne le sentiment d’une protection “il faut faire le registre des traitements, et ca serait bien d’avoir un DPO, voire de faire une DPIA, au fait il faut copier/coller le modèle de clause type dans vos contrats avec vos sous-traitants, et puis on a harmonisé les sanctions au niveau européen alors on a un texte super protecteur etc…”
Mais sur le fond on a changé quoi?
. le principe des sanctions existent déjà chez nous et dans l’essentiel des pays européen depuis des lustres,
. la définition de traitement a été complétée par l’action de “limitation” les autres actions existaient déjà,
. on a créé le principe de la coresponsabilité du traitement qui vient compléter celui existant,
. on a ajouté le principe de la portabilité des données et légèrement étendues les obligations des sous-traitant.
. on a entériné le principe de l’application à tous les européens même si pas dans l’Europe (avec la limite énoncée plus haut).
Ca fait pas lourd, puisqu’au final on passe d’une obligation préalable de déclaration à la mise en œuvre du traitement (principe avec beaucoup de dérogations), à l’absence de déclaration en échange d’audits internes (registre, DPO, DPIA)… je trouve que ça fait très léger au regard de la mousse qu’on peut faire autour du RGPD.
Le
18/05/2018 à
15h
21
Gnppn a écrit :
J’ai simplifié bien sûr. Après, l’ICANN ne négocie rien. Il essaie de se conformer sans casser le “whois” pour les forces de l’ordre et les cabinets de protection de la propriété intellectuelle, qui font leur beurre sur ces données.
Oui je suis bien d’accord.
Le
18/05/2018 à
13h
59
Gnppn a écrit :
Le RGPD apporte l’extraterritorialité, donc l’ICANN doit s’y plier en tant que responsable de ces extensions, qu’il soit californien ou non. ;)
C’est chouïa plus compliqué que cela: le RGPD prévoit en s’inspirant de la théorie du public cible que tout européen (personne physique) dont les données persos sont traitées doit pouvoir bénéficier des règles du RGPD, et le maître de ce traitement, même extérieur à l’extérieur de l’UE, doit s’y conformer.
Le problème est qui est légitime pour imposer la sanction en cas de manquement… Personne. Le RGPD ne pouvant rien contre le principe international de souveraineté des Etats, tu as d’ailleurs probablement en mémoire l’affaire des objets nazis et yahoo, ben c’est la même ^^
Si l’organisme a de forts intérêts avec l’Europe, elle préférera probablement se soumettre d’elle-même au RGPD (ou trouver un compromis comme tente de le faire l’ICANN), mais si l’Europe représente rien pour elle, personne ne pourra rien y faire et elle pourra continuer comme bon lui semble.
Le
18/05/2018 à
13h
35
Difficile de faire la grosse voix à l’égard de l’ICANN (pour rappel Société de droit californien) avec le RGPD;
. d’une part l’obligation de s’y soumettre pour l’ICANN n’est en rien acquise, elle tente de concilier la chèvre et le chou, mais fondamentalement pourrait très bien dire, ceci ne concerne que les prestataires qui pourraient tomber sous le coup du RGPD, nous on a nos règles c’est à prendre ou à laisser si les “CNILs” européennes sont pas contentes c’est la même.
. d’autre part, parce que le boulot n’a pas été fait en Europe sur l’essentiel du RGPD et sur des données autrement plus sensibles qu’un mail et une boite postale (bidons dans la majorité des cas) associés à un nom de domaine.
Pendant ce temps, on clame RGPD! RGPD! comme s’il s’agissait d’un texte révolutionnaire, là où les changements sont marginaux par rapport à la directive de 96 et surtout les garanties parfaitement insuffisantes.
De fait jusqu’à aujourd’hui le RGPD n’a servi qu’à faire du privacywaching…
Encore hier sur Facebook où ce dernier, malgré ses pratiques et sa réputation déplorable en terme de respect de la vie privée et des données persos, mais encore son dernier scandale, se permettait d’adresser une alerte (capture si nécessaire):
“Le RGPD entrera en vigueur le 25 mai 2018. Assurez-vous que votre entreprise Facebook est conforme aux nouvelles exigences de confidentialité de ce règlement”
… dans le genre hôpital qui se fout de la charité… " />
Cette loi va foutre un bordel, ça va être épique 😂
Perso je crains surtout que la mise en œuvre effective du RGPD soit largement hypothéquée par cette Loi qui va mettre des mois au mieux avant de s'appliquer (décision du Conseil constit, puis notification aux autorités européennes pour validation, sans compter les décrets d'application), mais encore du fait des ordonnances du Gouvernement destinées à la réécriture intégrale de la Loi informatique et libertés (avec les mêmes étapes avant son entrée en vigueur).
Certes le RGPD sera en vigueur le 25 de ce mois, peu importe les lois de transpositions puisqu'il est d'application directe.
Néanmoins, va convaincre une entreprise de mettre en œuvre les principes portées par la RGPD alors même que nos Lois ne sont pas elles-mêmes conformes, voire contredisent le règlement… Sans parler de sanction… étant rappelé que l’élément légal d’une sanction (pénale ou administrative) ne peut (en principe) souffrir aucune ambiguïté pour pouvoir être prononcée (le RGPD étant particulièrement évasif sur ce point en instaurant à la fin du document une interdiction large “tout manquement au règlement = sanction”).
Le
17/05/2018 à
10h
21
OlivierJ a écrit :
À mon avis tu devrais relire, tu inventes là et je me demande comment tu en es arrivé à une telle conclusion (et dès ta première virgule). " />
" />
C'est aussi comme ça que je l'ai compris.
Ah bon, et comment on faisait avant qu'on confie récemment certaines décisions/propositions à un ordinateur (genre Parcoursup) ?
Pour être plus complet, l'ordinateur est un atout précieux bien sûr, mais il faut que l'administration puisse regarder et le cas échéant adapter certaines propositions. Pour Parcoursup par exemple, je ne pense pas que l'administration va vérifier chaque proposition.
Ben voyons...
Ça marche aussi avec les centaines de milliers d'étudiants et Parcoursup ?
(le genre de commentaire qui ne cessera de me consterner)
Tout +1
Et les commentaires des sénateurs tels que rapportés par Marc sont très constructifs, là où je craignais qu'ils poursuivent surtout un objectif d'exonération du RGPD pour les collectivités territoriales comme certains sénateurs l'avaient fait à l'aide d'amendements.
Je suis curieux en revanche de savoir comment ils formulent les motifs de la saisine au Conseil Constit., car là il est formulé plus des interrogations (très légitimes à mon sens) que des motifs d'inconstitutionnalité, je me plonge dans le PDF (et comme toujours merci Marc ! ).
si on pouvait arrêter de lire l’expression “le trublion” ce serait bien… car là c’est trop ! " />
Surtout qu’il n’a plus l’image qu’il avait une décennie, étant vu au fil des années comme un opérateur lowcost aux prestations médiocres sur le mobile et comme un lama suiveur sur le net attendant que les autres déploient la fibre.
Le problème est pas tellement que cela soit vrai ou faux, mais que tout autour de moi les gens voient free comme cela.
Je donne volontairement cette explication. Tout dépend des personnes que tu suis. :)
Dans ton domaine tu as probablement des comptes intéressants, dans le mien c’est souvent à te demander s’il ne faudrait pas créer un permis d’utilisation des réseaux sociaux….
Le
14/05/2018 à
13h
47
127.0.0.1 a écrit :
Moi ce que je vois c’est que Twitter fait enfin des bénéfices depuis 6 mois. Est-ce lié à la fermeture des fameuses API, peut-être bien… peut-être pas. Et si Twitter avait fermé boutique faute de bénéfices, les “applications tierces” auraient certainement pleurées beaucoup plus fort que maintenant.
Bref, si vous construisez votre business-model sur le bon vouloir d’une unique autre société ayant pignon sur rue, faut pas venir chouiner quand les CGU changent et amenuisent vos espoirs.
Ok avec ta deuxième proposition, plus perplexe sur la première: que les API de twitter soient fermées ou non, je comprends mal que ce truc (qui surclasse FB en terme de néant d’information, de bullshit, de communication vide de marketeux sans imagination, de haine et d’insulte et aux fonctionnalités limitées) arrive à susciter des bénéfices.
Mais bon Guénaël donne involontairement une explication; ce truc est (encore) vu comme une source d’information, là où il est pour moi la lie des réseaux sociaux (ne tenant pas FB en très haute estime non plus néanmoins).
Disons qu’ils doivent faire le minimum, ça devrait pourtant être facile de démontrer qu’il ne font pas suffisamment pour identifier tout les ayant droits.
C’est le principe, t’es obligé d’être membre du club pour pouvoir prétendre toucher tes royalties mais on t’avertit pas de l’existence du club… " />
Oui j’ai bien compris le principe, mais les magistrats prétendent que même sans être membre, l’artiste devrait pouvoir récupérer des ronds, c’est pour ça que j’aimerai que certains les demandent ces sïous pour qu’on puisse diffuser la décision de refus
Le
14/05/2018 à
14h
16
keele a écrit :
Les sociétés de perception collective telles que la SACEM sont les seules à pouvoir percevoir en ton nom car l’état les a créées pour çà donc si tu n’es pas chez eux, ça part dans les irrépartissables au bout de quelques années et tant pis pour toi…Après, va retrouver un mec qui publie de la musique sur internet sous pseudo. C’est malin.
C’est bien ma crainte, pourtant les magistrats laissent entendre le contraire à suivre l’arrêt; bien que non membre un artiste devrait pouvoir récupérer des sïous s’ils en formulent clairement la demande (les Juges estimant que rien ne vient démontrer que de telles demandes expresses ont été formulées).
Le
14/05/2018 à
13h
52
Réponse tristement attendue pour le 1°point, nettement plus étonnante pour le 2°.
Il serait très intéressant que des artistes non membres sollicitent expressément des deniers aux SPRD, je ne sais pas pourquoi mais j’ai dans l’idée que la qualité de non membre serait alors immédiatement opposée aux solliciteurs ^^
En faute ou pas en faute, l’entreprise ne peut se passer de “damage control” : comme pour l’avion, la voiture autonome se doit d’être d’une fiabilité à toute épreuve. Car l’opinion publique refusera que la machine puisse être faillible.
Et à juste titre. Car si certains vont nous ressortir la sempiternelle théorie affirmant que l’IA est statistiquement meilleure que l’humain (on doit nous la servir depuis wargame cette affirmation), de fait sur cet événement particulier une humain normalement constitué aurait pu au moins freiner (sinon l’éviter).
Si je trouve que dans l’ensemble l’aide à la conduite a fait de sérieux progrès, ça me semble en revanche totalement dingue que des voitures autonomes circulent dans les espaces publiques sans chauffeur, là où on nous montre surtout des machines qui sont au mieux en phase d’apprentissage.
S’il te prévient qu’il n’y a plus de PQ et qu’il t’en commande automatiquement avant ton prochain numéro 2, alors c’est enfin la résolution d’un des plus gros problèmes de l’humanité " />
" />
Le
09/05/2018 à
17h
01
CryoGen a écrit :
Mouais, franchement j’ai suivi la Google I/O et le coup du bien être c’était surtout le coté “rapport” d’exploitation et contrôle parental. On est pas encore à remplacer Alfred ou Jarvis " />
Ca dépend de quoi tu t’équipes, je présume (attention c’est délicat) que si tu te mets une puce RFID dans luc il pourra te dire de racheter du PQ parce qu’y a des fritons dans la connexion ^^
Le
09/05/2018 à
16h
49
Jarodd a écrit :
Les gens aiment être infantilisés… Plus d’assistant, c’est moins de choses à penser, et c’est du temps de cerveau disponible, tant mieux Google est là pour remplir l’espace vide pour nous faire acheter ce dont on a pas besoin " />
Le pire c’est qu’au moins par fainéantise, il est probable que toutes les options liées à l’IA soient massivement utilisées, même si on a la possibilité de les désactiver car “google il m’a rappelé de prendre la parapluie alors que je l’avais oublié!”
Le
09/05/2018 à
16h
35
Le prochain android pourra « trouver l’équilibre pour sa famille ».
C’est dingue ce que peuvent dire les marketeux: on va vous retourner votre vie privée, traquer le moindre de vos comportements, établir des liens (plus ou moins pertinents) s’agissant de vos gouts, de vos habitudes, opinions, et même analyser les membres de la famille jusqu’à connaître le nom de votre animal de compagnie, vous suggérer de façon prédictive des choses pour susciter de nouveaux comportements à analyser, mais tout ça c’est pour votre bien, à un moment on vous dira de vous occuper de votre famille …
Discours qui en plus d’être particulièrement faux-cul, se double du plus total paternalisme ! " />
Et qu’en est t’il des cyber-conasses qui écument les sites de rencontres ?
Toi t’as un problème avec tinder&co en ce moment ^^
Le
09/05/2018 à
09h
54
”[…] Lorsque ces propos ou comportements « sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l’absence de concertation, savent qu’ils caractérisent une répétition.
[…] à porter à trois ans (au lieu d’un) le délai de prescription de plusieurs délits tels que les injures, la diffamation et l’incitation à la haine commises à raison du sexe ou de l’origine”
Et voila, Valls avait ouvert le bal en faisant des délits de presse relatifs à l’injure et la diffamation en fonction des origines ou sexe des infractions reposant sur la procédure pénale classique, rendant la répression nettement plus facile qu’en devant suivre la rigoureuse mais nécessaire Loi de 1881, et maintenant nos députés en fonction des faits divers du moment peuvent à loisir définir des éléments constitutifs de l’infraction évasifs, aggraver les peines, allonger les prescriptions…
Je n’ai aucune sympathie envers les personnes qui écrivent ou disent de telles propos et il m’arrive d’en poursuivre, mais il s’agit d’infractions de presse, on ne peut pas définir de façons subjectives et changeantes les limites de la liberté d’expression.
Mais les commissions et interrogations citoyennes, toussa, existent déjà sur initiatives de parlementaires ou sénateurs, qui s’emparent tous seuls du sujet si on leur en a parlé, s’il y a une pétition, etc.
Là j’ai l’impression que ça va surtout allonger la procédure qui n’est déjà pas rapide…
Sincèrement tu nourris l’idée que ce truc pourrait utilement, même en la rallongeant, instruire une procédure quelconque ?
Le
09/05/2018 à
15h
22
Budget du CESE quasiment 40M€… Ca fait cher la nuit ^^
J’ai beau relire, je ne comprend pas où tu veux en venir.
Un homme doit être enfermé à vie dès lors qu’il a eu un poste clé dans l’administration ??
Déjà qu’on reproche à notre gouvernement de ne pas être à jour quand ca concerne le numérique, si en plus il ne peut plus recruter dans le privé…
Un fonctionnaire ayant eu des responsabilités dans une administration ne doit pas pouvoir par la suite exercer des responsabilités dans une entreprise (privée) qui était en lien avec cette administration, sauf à prendre le risque de favoriser tel acteur éco dans l’attribution des marchés publics.
Cette promiscuité hauts fonctionnaires/ secteur privée est sans l’ombre d’un doute le premier responsable du succès jamais démenti du délit de favoritisme.
La commission ad hoc, au lieu de dire d’accord y a un risque de conflit d’intérêt du coup tu n’entreras pas en contact avec ton ancienne administration, aurait du dire tu n’exerceras pas des responsabilités dans une entreprise ayant des rapports avec ton ancienne administration.
Le
07/05/2018 à
11h
01
La promiscuité entre les hauts fonctionnaires ou postes assimilés dans le public et le secteur privé n’est pas nouvelle, mais on a là l’illustration de l’hypocrisie des partisans de la transparence et de la softlaw:
. si vous demandez l’avis à la commission ad hoc vous pouvez passer outre le conflit d’intérêt manifeste,
. la garantie est que la commission vous demande de ne pas entrer en contact avec votre ancienne administration (et liens de l’époque).
Ca pourrait sembler une bonne chose, en réalité, l’interdiction fixée par la commission est particulièrement ridicule; pénalement si ce Monsieur dans ces nouvelles fonctions avait l’idée de rentrer en contact avec son ancienne administration les qualifications pénales susceptibles de s’appliquer sont nombreuses, ceci indifféremment de l’avis de la commission ad hoc.
En revanche, au nom de la transparence, on donne un semblant de normalité à une situation qui est particulièrement préoccupante… et non seulement ces pratiques ne sont pas remises en cause mais elles sont tout simplement légitimées !
Voilà dix ans que je vous visite (et visiblement vous aimez ça ^^ ) et même si j’aime bien taper sur certains petits nouveaux de la rédac (mais c’est pas méchant ^^ ), j’espère pouvoir le faire 10 ans de plus avec la même ligne éditoriale !
…sont méchants pas beaux et il va falloir qu’ils casquent pour la création-la presse (redevance bidules, taxe truc) et filtrent les fakenews-contenus racistes/insultants/incitant à la haine etc… même qu’on va rendre responsable les intermédiaires contre la volonté du reste de l’Europe, parce que c’est nous qu’on a raison et qu’en plus on va contrôler le net entre l’hadopi et le CSA, na!!!
“..debout, c’est l’heure” !!! " />
Plus exactement ca serait: “il est l’or, mon sénior !” ^^
Le
05/05/2018 à
10h
23
Ricard a écrit :
Après la responsabilisation des chômeurs, vous apprécierez la responsabilisation des hébergeurs." />
La saison prochaine, vous pourrez apprécier la responsabilisation des smicard et si les audiences sont bonnes, celle des retraités.
Les deux derniers ça sera une rediff alors, parce qu’ils ont déjà ramassé. Non la prochaine émission c’est l’exit taxe pour que les types puissent se casser à l’étranger avec leurs entreprises sous le bras (en prétendant que la taxe ne rapporte rien, alors que justement c’est la preuve que celle-ci fonctionnet…), et l’épargne populaire du livret A ramené à 0.5% max, donc même pas l’inflation. Parce que des “gens qui ne sont rien” qui manipulent de l’argent, sur un malentendu, on pourrait les prendre pour des premiers de cordée, et ça c’est pas tarteupnation !
Le
04/05/2018 à
15h
28
Alors on fait du cinéma (au propre comme au figuré…) sur les GAFAS; sont méchants pas beaux et il va falloir qu’ils casquent pour la création-la presse (redevance bidules, taxe truc) et filtrent les fakenews-contenus racistes/insultants/incitant à la haine etc… même qu’on va rendre responsable les intermédiaires contre la volonté du reste de l’Europe, parce que c’est nous qu’on a raison et qu’en plus on va contrôler le net entre l’hadopi et le CSA, na!!!
… dans le même temps… on reçoit les GAFAS à Versailles et on les laisse enterrer la mesure européenne contre l’optimisation fiscale de ces grandes multinationales, seule véritable difficulté où la macronie vient de se faire planter par plusieurs Etats dont l’Allemagne, ses derniers se rangeant derrière les lobbys…
Mais c’est qu’on est excessivement crédibles ! " />
Je suis probablement un peu bête mais est-ce que loguer le résultat du hash d’un mot passe à un quelconque intérêt ? Garder la trace que la fonction hash a fonctionné ok mais avoir le hash dans le log je comprends pas …
J’ai lu “l’impact macronien de cette seule mesure est difficile à quantifier. » ^^
Si la volonté de s’intéresser à l’état de la DIRECCTE et plus particulièrement à l’inspection du travail est louable, la faculté de contrôle des données informatiques est une mesurette alors que l’inspection du travail a de véritables difficultés accomplir ses missions.
2757 commentaires
Accident mortel Uber : le rapport préliminaire du NTSB permet d’y voir (un peu) plus clair
25/05/2018
Le 25/05/2018 à 13h 37
“mais ne disposait pas de système pour l’alerter”
Ah oui c’est dramatiquement c comme non option pour un véhicule circulant en mode autonome mais avec chauffeur dont visiblement il n’est rien fait pour s’assurer de son état de vigilance …
Le RGPD entre en application : 10 questions, 10 réponses
25/05/2018
Le 25/05/2018 à 13h 30
Le 25/05/2018 à 13h 23
Le 25/05/2018 à 13h 04
Le 25/05/2018 à 12h 55
Le 25/05/2018 à 12h 47
Probablement l’article le plus clair et synthétique sur le RGPD que j’ai pu lire, même par rapport aux revues juridiques (qui se perdent le plus souvent dans des paraphrases).
Chapeau pour l’article Marc, super boulot! " />
Ces services qui jettent l’éponge face au RGPD
24/05/2018
Le 24/05/2018 à 16h 04
Le 24/05/2018 à 16h 04
Le 24/05/2018 à 15h 47
Le 24/05/2018 à 15h 27
Le 24/05/2018 à 15h 18
Le 24/05/2018 à 15h 01
Autant je peux comprendre que certains services de profilage marketing jettent l’éponge (trahissant le fait qu’ils faisaient nécessairement n’importe quoi et que changer leurs pratiques revient à tuer leurs modèles écos), autant j’ai du mal à comprendre s’agissant de jeux ou encore d’applications de lutte contre le tracking.
Fondamentalement et comme le souligne Guénaël, bien des obligations existaient étant rappelé que si le RGPD généralise l’application hors UE de la réglementation, notre CNIL (et d’autres) avait déjà détourné le principe du public cible par quelques artifices pour se dire compétente (et donc contournant la règle du lieu où était traité les données pour retenir sa compétence) bien avant ce règlement européen.
En d’autres termes, soit ces boites font également n’importe quoi et ne peuvent changer leurs pratiques sans mettre à mal leurs modèles économiques, soit elles se sont faites bourrer le mou sur la difficulté à mettre en œuvre la règlementation (qui est certes peu intelligible de prime abord, mais qui concrètement n’est pas insurmontable si on est correctement guidé/conseillé/sensibilisé à ces questions).
Tech for Good : valse de promesses chez IBM, Google, Microsoft, Uber, Deliveroo, RATP, etc.
24/05/2018
Le 24/05/2018 à 14h 45
Le 24/05/2018 à 12h 53
Deux “promesses” intéressantes sur les embauches, mais le reste relève du plan de com. des entreprises.
Les occasions manquées du Parlement européen face à Mark Zuckerberg
24/05/2018
Le 24/05/2018 à 14h 18
“La transparence c’est bon pour les autres, enfin ceux dont on exploite les données à caractère perso., pas pour nous.
Merci d’être venus, je file à l’Élysée, non pas pour annoncer des trucs et régler mes impôts, ni même confirmer qu’on installera bien un truc FB sur l’IA en France, mais juste pour glander sur la photo et boire un coup!”.
Au Journal officiel, formation obligatoire pour les pilotes de drones d’au moins 800 g
22/05/2018
Le 22/05/2018 à 16h 39
Le 22/05/2018 à 12h 53
Suivez l’audition de Mark Zuckerberg au Parlement européen dès 18h20
22/05/2018
Le 22/05/2018 à 16h 00
Google et Microsoft révèlent deux nouvelles failles dans les CPU
22/05/2018
Le 22/05/2018 à 11h 01
On peut estimer que le correctif aux niveaux des navigateurs est suffisant ou pas du tout ?
C’est surtout ça qui va me convaincre ou non, car perdre des perfs ne fait jamais plaisir.
À une semaine du RGPD, la réforme de l’annuaire public de noms de domaine toujours en travaux
18/05/2018
Le 20/05/2018 à 19h 36
C’est là que le discours autour du RGPD est très fort, en réalité sur ce que tu peux faire ou non par rapport à notre législation (et en réalité depuis la directive de 96) le RGPD ne change pas les obligations.
Il en ajoute un peu (sur la limitation du traitement ou encore la portabilité), il apporte certaines précisions (autour du security by design), mais pour le reste tu ne pouvais déjà pas te décharger de tes obligations en qualité de maître du traitement par les CGU (contrat etc…).
D’où mon commentaire précédent; on fait beaucoup de mousse autour du RGPD, mais à mon avis on est loin du compte.
Le 18/05/2018 à 15h 39
Le 18/05/2018 à 15h 21
Le 18/05/2018 à 13h 59
Le 18/05/2018 à 13h 35
Difficile de faire la grosse voix à l’égard de l’ICANN (pour rappel Société de droit californien) avec le RGPD;
. d’une part l’obligation de s’y soumettre pour l’ICANN n’est en rien acquise, elle tente de concilier la chèvre et le chou, mais fondamentalement pourrait très bien dire, ceci ne concerne que les prestataires qui pourraient tomber sous le coup du RGPD, nous on a nos règles c’est à prendre ou à laisser si les “CNILs” européennes sont pas contentes c’est la même.
. d’autre part, parce que le boulot n’a pas été fait en Europe sur l’essentiel du RGPD et sur des données autrement plus sensibles qu’un mail et une boite postale (bidons dans la majorité des cas) associés à un nom de domaine.
Pendant ce temps, on clame RGPD! RGPD! comme s’il s’agissait d’un texte révolutionnaire, là où les changements sont marginaux par rapport à la directive de 96 et surtout les garanties parfaitement insuffisantes.
De fait jusqu’à aujourd’hui le RGPD n’a servi qu’à faire du privacywaching…
Encore hier sur Facebook où ce dernier, malgré ses pratiques et sa réputation déplorable en terme de respect de la vie privée et des données persos, mais encore son dernier scandale, se permettait d’adresser une alerte (capture si nécessaire):
“Le RGPD entrera en vigueur le 25 mai 2018. Assurez-vous que votre entreprise Facebook est conforme aux nouvelles exigences de confidentialité de ce règlement”
… dans le genre hôpital qui se fout de la charité… " />
Des eurodéputés envisagent l’extension de la redevance copie privée à l’impression 3D
17/05/2018
Le 17/05/2018 à 15h 45
Le lobbying dans toute son horreur …
Ce que reprochent les sénateurs au projet de loi RGPD
16/05/2018
Le 17/05/2018 à 10h 31
Le 17/05/2018 à 10h 21
Free perd 19 000 clients sur le fixe, Iliad dévisse en bourse et multiplie les promesses
15/05/2018
Le 16/05/2018 à 11h 07
Le verrouillage des API Twitter, « une manière de tuer à petit feu les applications tierces »
11/05/2018
Le 14/05/2018 à 15h 36
Le 14/05/2018 à 13h 47
La musique Creative Commons diffusée dans les magasins est bien soumise à rémunération équitable
14/05/2018
Le 14/05/2018 à 15h 34
Le 14/05/2018 à 14h 16
Le 14/05/2018 à 13h 52
Réponse tristement attendue pour le 1°point, nettement plus étonnante pour le 2°.
Il serait très intéressant que des artistes non membres sollicitent expressément des deniers aux SPRD, je ne sais pas pourquoi mais j’ai dans l’idée que la qualité de non membre serait alors immédiatement opposée aux solliciteurs ^^
Accident mortel Uber : la voiture aurait détecté mais ignoré le piéton, la société engage un ancien du NTSB
09/05/2018
Le 14/05/2018 à 13h 32
Android P, Assistant, Photos : l’IA au secours de votre bien-être (et de Google)
09/05/2018
Le 09/05/2018 à 17h 04
Le 09/05/2018 à 17h 01
Le 09/05/2018 à 16h 49
Le 09/05/2018 à 16h 35
Le prochain android pourra « trouver l’équilibre pour sa famille ».
C’est dingue ce que peuvent dire les marketeux: on va vous retourner votre vie privée, traquer le moindre de vos comportements, établir des liens (plus ou moins pertinents) s’agissant de vos gouts, de vos habitudes, opinions, et même analyser les membres de la famille jusqu’à connaître le nom de votre animal de compagnie, vous suggérer de façon prédictive des choses pour susciter de nouveaux comportements à analyser, mais tout ça c’est pour votre bien, à un moment on vous dira de vous occuper de votre famille …
Discours qui en plus d’être particulièrement faux-cul, se double du plus total paternalisme ! " />
Les députés en passe d’aiguiser l’arsenal législatif réprimant le cyber-harcèlement
09/05/2018
Le 09/05/2018 à 16h 43
Le 09/05/2018 à 09h 54
”[…] Lorsque ces propos ou comportements « sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l’absence de concertation, savent qu’ils caractérisent une répétition.
[…] à porter à trois ans (au lieu d’un) le délai de prescription de plusieurs délits tels que les injures, la diffamation et l’incitation à la haine commises à raison du sexe ou de l’origine”
Et voila, Valls avait ouvert le bal en faisant des délits de presse relatifs à l’injure et la diffamation en fonction des origines ou sexe des infractions reposant sur la procédure pénale classique, rendant la répression nettement plus facile qu’en devant suivre la rigoureuse mais nécessaire Loi de 1881, et maintenant nos députés en fonction des faits divers du moment peuvent à loisir définir des éléments constitutifs de l’infraction évasifs, aggraver les peines, allonger les prescriptions…
Je n’ai aucune sympathie envers les personnes qui écrivent ou disent de telles propos et il m’arrive d’en poursuivre, mais il s’agit d’infractions de presse, on ne peut pas définir de façons subjectives et changeantes les limites de la liberté d’expression.
Le gouvernement veut faire du CESE la « Chambre de la société civile »
09/05/2018
Le 09/05/2018 à 16h 40
Le 09/05/2018 à 15h 22
Budget du CESE quasiment 40M€… Ca fait cher la nuit ^^
Le Directeur du numérique pour l’éducation autorisé à partir chez Amazon, sous conditions
07/05/2018
Le 07/05/2018 à 12h 11
Le 07/05/2018 à 11h 01
La promiscuité entre les hauts fonctionnaires ou postes assimilés dans le public et le secteur privé n’est pas nouvelle, mais on a là l’illustration de l’hypocrisie des partisans de la transparence et de la softlaw:
. si vous demandez l’avis à la commission ad hoc vous pouvez passer outre le conflit d’intérêt manifeste,
. la garantie est que la commission vous demande de ne pas entrer en contact avec votre ancienne administration (et liens de l’époque).
Ca pourrait sembler une bonne chose, en réalité, l’interdiction fixée par la commission est particulièrement ridicule; pénalement si ce Monsieur dans ces nouvelles fonctions avait l’idée de rentrer en contact avec son ancienne administration les qualifications pénales susceptibles de s’appliquer sont nombreuses, ceci indifféremment de l’avis de la commission ad hoc.
En revanche, au nom de la transparence, on donne un semblant de normalité à une situation qui est particulièrement préoccupante… et non seulement ces pratiques ne sont pas remises en cause mais elles sont tout simplement légitimées !
Next INpact fête ses 15 ans !
05/05/2018
Le 05/05/2018 à 10h 28
Voilà dix ans que je vous visite (et visiblement vous aimez ça ^^ ) et même si j’aime bien taper sur certains petits nouveaux de la rédac (mais c’est pas méchant ^^ ), j’espère pouvoir le faire 10 ans de plus avec la même ligne éditoriale !
Le gouvernement rouvrira le dossier Hadopi au travers du projet de loi de réforme de l’audiovisuel
04/05/2018
Le 05/05/2018 à 10h 24
Le 05/05/2018 à 10h 23
Le 04/05/2018 à 15h 28
Alors on fait du cinéma (au propre comme au figuré…) sur les GAFAS; sont méchants pas beaux et il va falloir qu’ils casquent pour la création-la presse (redevance bidules, taxe truc) et filtrent les fakenews-contenus racistes/insultants/incitant à la haine etc… même qu’on va rendre responsable les intermédiaires contre la volonté du reste de l’Europe, parce que c’est nous qu’on a raison et qu’en plus on va contrôler le net entre l’hadopi et le CSA, na!!!
… dans le même temps… on reçoit les GAFAS à Versailles et on les laisse enterrer la mesure européenne contre l’optimisation fiscale de ces grandes multinationales, seule véritable difficulté où la macronie vient de se faire planter par plusieurs Etats dont l’Allemagne, ses derniers se rangeant derrière les lobbys…
Mais c’est qu’on est excessivement crédibles ! " />
Changez votre mot de passe Twitter, il a sans doute été enregistré en clair dans les logs
04/05/2018
Le 04/05/2018 à 08h 47
Je suis probablement un peu bête mais est-ce que loguer le résultat du hash d’un mot passe à un quelconque intérêt ? Garder la trace que la fonction hash a fonctionné ok mais avoir le hash dans le log je comprends pas …
Bientôt un droit de communication des données de connexion pour l’inspection du travail
03/05/2018
Le 03/05/2018 à 17h 00
J’ai lu “l’impact macronien de cette seule mesure est difficile à quantifier. » ^^
Si la volonté de s’intéresser à l’état de la DIRECCTE et plus particulièrement à l’inspection du travail est louable, la faculté de contrôle des données informatiques est une mesurette alors que l’inspection du travail a de véritables difficultés accomplir ses missions.