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crocodudule

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2757 commentaires

Le 24/04/2019 à 14h 42







KP2 a écrit :



Mon dieu… mais qui, à un moment, peut se dire c’est une idée qui vaut la peine d’être envisagée ?





Rantanplan… euh pardon castaner entre deux shooters ?&nbsp;<img data-src=" />


Le 24/04/2019 à 14h 39







bloossom a écrit :



Probablement qu’on discute pour savoir si le verre est à moitié vide ou à moitié plein <img data-src=" />





Je pense que le RGPD était nécessaire mais n’est qu’une étape sur un long chemin pour que la réglementation des données à caractère personnel soit cohérente et efficace. Donc oui on discute du niveau de remplissage du verre&nbsp; ^^


Le 24/04/2019 à 10h 25







bloossom a écrit :



J’ai&nbsp; le sentiment que ni l’un ni l’autre n’aient été jamais un but à part entière du GDPR. Si le traitement massif par l’Etat (souvent sur la base d’une excuse sécuritaire) est sorti du règlement depuis presque toujours, celui-ci a deux objectifs parallèles: permettre le traitement de données et protéger la vie privée.



Un bilan pertinent de sa mise en application et surtout des politiques mise en oeuvre sur cette base est donc vraiment souhaitable (s’il peut déjà être fait) afin d’avoir un peu plus de prévisibilité, et savoir si la mise en oeuvre répond aux attentes qu’on en avait. Au vu de quelques pistes (réception hors UE, mesures mises en place par les responsables, conscience des sujets du problème) et à mon avis purement personnel, probablement que le résultat n’est ni noir ni blanc, mais moins noir que la situation précédente.





J’en suis pas certain hélas.



Par exemple en matière de droit du travail, le RGPD est une régression:




  • là où les représentants du personnel pouvaient solliciter ce qu’on nomme aujourd’hui le registre des traitements, c’est plus le cas (sauf personne publique).

  • De même, là où à minima la CNIL était informée de l’existence de tel ou tel traitement dans la boite à défaut celle-ci était dans l’irrégularité, c’est plus le cas de sorte que notamment sur la CNIL intervient systématiquement après et plus en amont pour certains traitements potentiellement sensibles.

  • En particulier, la question des dispositifs GPS a totalement démuni la CNIL qui ne peut plus limiter la casse alors que pas mal de boites se sont lancées dans le déploiement de ces dispositifs pour contrôler les salariés sous prétexte que tout est ok à partir du moment où il y a une information préalable. Heureusement la chambre sociale de la Cour de cassation a stoppé ce mouvement du fait d’une décision protectrice mais qui précisément ne se fonde pas sur la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.



    L’usine à gaz qu’est la notion de sous-traitant, dont en réalité il conviendrait de parler de délégation pour que juridiquement on sache de quoi on parle, fait que pas mal de responsables de traitement de déguisent en sous-traitant. Certes la manœuvre ne tiendra pas en cas de contrôle de la CNIL, mais c’est jamais bon signe lorsque les principaux acteurs d’une réglementation tentent massivement d’échapper à celle-ci.



    Après un an d’entrée en vigueur la formation des DPO reste largement perfectible et je passe sur le fait que des notions clefs ne sont toujours pas définie comme le traitement à grande/large échelle alors que cette notion déclenche ou non des obligations majeures.



    Je te l’accorde le RGPD a permis de mettre en lumière la question de la protection des données à caractère personnel donc c’est un point positif, mais cela ne doit pas masquer le fait que la réglementation reste illisible pour beaucoup (permettant au passage la démultiplication d’escroqueries jouant sur des notions ou obligations mal définies pour faire peur) et est dans bien des situations très mal pensée.


Le 24/04/2019 à 08h 38

Je suis loin d’être fan de Gaspard Koenig et génération libre mais l’action a au moins l’intérêt de soulever la question des fichiers de masse détenus par l’Etat et son administration, étant rappelé que des dérives sont révélées chaque semaine notamment avec des fichiers “parallèles” du fait du mouvement des GJ.



A l’inverse, on est entré dans une sorte d’extase béate du fait du RGPD dont beaucoup s’apprêtent à fêter en sautillant les un an de l’entrée en vigueur “l’heure d’un premier bilan”, alors que les deux grands risques que sont le fichage généralisé par les Etats (même les mairies avec la smartcity) et le traitement de masse des données de tous par les GAFAS se portent à merveilles, se foutant royalement de la réglementation en matière de données à caractère personnel.



Donc même si l’action a très peu de chance d’aboutir, tout élément permettant de réaxer le débat des données personnelles sur les libertés et droits fondamentaux est bon à prendre.

Le 24/04/2019 à 10h 53







Zerdligham a écrit :



Je ne comprends pas pourquoi tu ne considères que le prisme judiciaire. En pratique, je doute que ce genre de situations fasse souvent l’objet d’une procédure judiciaire.

En tout cas dans mon expérience, j’ai toujours eu facilement la coopération des prestas pour trouve l’origine de la faille (ils y ont autant intérêt que moi), et obtenu gratuitement la correction des failles de sécu & geste commercial à hauteur de ce que ça nous a coûté quand c’est de sa faute.

Y compris de la part de prestas qui ont l’habitude de saigner à blanc le client à la moindre demande, et y compris quand ça leur coûte réellement cher. Quand le caca est suffisamment puant et qu’il est aussi évidemment le leur que dans un cas comme celui de cet article, il y a de bonnes chances que ça se gère à l’amiable.

Après, j’ai pas eu à gérer des cas de très gros sous (susceptible de mettre en faillite le presta). Il est probable que ces cas feraient l’objet de plus de résistance.



Second point, à partir du moment où je suis condamné à une amende, que je suis publiquement humilié ou que j’ai du payer des experts pour la résolution d’un problème qui n’aurait pas du exister, il y a préjudice. Ca me parait suffisant pour être fondé à agir.





Je considère la chose sur le plan “juridique” parce que c’est l’objet de notre débat, ne doutant pas par ailleurs que certains prestataires préfèrent effectivement aider leurs clients, je t’indique simplement que c’est pas le cas de tous et que dans un tel cas se retourner contre eux peut s’avérer délicat s’agissant du résultat de la procédure judiciaire.



Pour le reste, tu confonds peine et préjudice.


Le 24/04/2019 à 08h 57







Elwyns a écrit :



mais c’est bien la faute de l’éditeur les trous dans le logiciel pas du sous traitant / prestataire info .




  Si j'installe la suite logicielle de X qui est trouée comme une passoire .. pourquoi est ce ma faute ? comment je pouvais le savoir que leur logiciel soit une faille sans nom ?       






 ps : pas mis à jour les coms ; j'ai pas lu la suite , je dois confondre vos termes de sous traitants








 Le problème du RGPD n'est pas de chercher la responsabilité du responsable du traitement (ou du sous-traitant), mais de ne rechercher que celle-la, là où comme tu l'indiques un éditeur qui prêtant fourguer un soft destiné à la gestion de données à caractère personnel n'est jamais inquiété.      






A mon avis, ce "mécanisme" de responsabilité totalement binaire doit être revue pour intégrer (comme par exemple en matière de presse), une responsabilité en cascade partant du responsable du traitement jusqu'à l'éditeur en passant par le sous-traitant (et en aménageant la situation de la&nbsp; maintenance/support informatique). Mais la nuance est pas vraiment dans l'ADN de la règlementation en matière de données à caractère personnel qui est vraiment le résultat de compromis et de formules à rallonge pour dire de façon compliqué et sur 82 pages (pour le RGPD) "tu traites des données personnelles = voila tes obligations".

Le 24/04/2019 à 08h 46







Zerdligham a écrit :





  • les charges passées en analyse et traitement du dossier + une évaluation du préjudice en image + des pénalités forfaitaires

    (selon comment est rédigé le contrat et comment est traitée l’affaire, à mon avis en pratique ça se réglerait plus souvent par une négo en backoffice que par une action en justice)





    Sauf que si tu n’as aucune exploitation de la faille ou plus exactement que tu n’arrives pas à le démontrer et donc que cela a eu des conséquences dommageables, il n’y aura aucun intérêt à l’action. Un peu comme en matière de construction, un simple non respect d’une norme n’est pas en lui-même indemnisable si par ailleurs cela n’a aucun effet dommageable, d’où la nécessité de toujours démontrer l’existence du dommage.


Le 24/04/2019 à 08h 42







Zerdligham a écrit :



Rédiger le contrat en obligation de résultat, pas de moyen. Si le cahier de charges dit que les fiches personnelles ne sont accessibles qu’aux personnes concernées, osef que le dev ait été fait dans les règles de l’art ou pas, si elles sont accessibles à d’autres, le contrat est violé.

Le cas foireux est selon moi plutôt si la faille est dans la conjonction d’erreurs de dev et d’install/paramétrage, où il peut y avoir zoophilie sur diptères pour savoir qui est responsable de quoi.





Néanmoins, le manquement à l’obligation de résultat si tu veux le faire trancher par une Juridiction, je te recommande fortement l’intervention d’un expert.



A l’inverse, en face et si tu viens par exemple avec juste un constat d’huissier de la reproduction de la faille, je vais te dire que tu n’as pas correctement configuré mon soft ou le serveur qui l’héberge et que la faille constatée par huissier est de ton fait non de mon programme.


Le 24/04/2019 à 08h 22







Soriatane a écrit :



Je ne comprends pas.

Si tu te fais condamner par la CNIL tu peux te retourner contre l’éditeur qui t’a fournit un logiciel troué qui a fait défaut alors que tu suivais leurs recommandations de configuration, non?





En principe non, t’as responsabilité est personnelle s’agissant de la réglementation sur la protection des données à caractère personnelle, un peu comme au pénal.



Sauf qu’au pénal on fait (en principe) intervenir l’élément moral (l’intention) pour dire constituer ou non une infraction, ceci t’empêchant d’être condamné pénalement par la faute d’un tiers.



A l’inverse le manquement permettant la sanction administrative par la CNIL se contente de la simple matérialité des faits indifféremment de ton intention, donc tu peux te faire fumer pour les manquements d’un tiers alors que précisément tu as cru pouvoir te fier à ce tiers professionnel.



Par ailleurs, ce tiers ne doit pas pour autant endosser ta sanction administrative mais éventuellement des dommages et intérêts pour sa faute dans vos rapports contractuels (dommages qui ne peuvent recouvrir l’amende prononcée, c’est le même mécanisme qui par exemple interdit l’assurance pénale).


Le 23/04/2019 à 21h 17







Mihashi a écrit :



L’éditeur peut aussi être un sous-traitant et ne manipule pas de données, mais vu que ça n’est pas le genre de sous-traitant dont on parle j’ai préféré préciser pour éviter les malentendus.



Pour la responsabilité des sous-traitants, ce que je voulais dire c’est qu’ils ont aussi des responsabilités (qui ne dédouane pas celles du responsable). Mais elles ne sont pas forcément « partagées » avec le responsable, le terme était mal choisi





Ok je comprends la précision là :)


Le 23/04/2019 à 20h 59







Mihashi a écrit :



.

Si le sous-traitant manipule les données, alors c’est un partage de la responsabilité (plutôt que du « risque » <img data-src=" />).





Non, aucun rapport, par définition le sous traitant “manipule” des données pour le compte du responsable du traitement sinon il n’est pas sous traitant.



En revanche pour qu’il existe une coresponsabilité il faut qu’il y ait une codétermination des finalités, dans ce cas il s’agit de coresponsables du traitement (une des nouveautés du RGPD)


Le 23/04/2019 à 20h 55







Mihashi a écrit :



Et c’est pour cela qu’il n’est pas concerné par le RGPD, mais uniquement par le contrat qui le lie avec le responsable du traitement qui doit spécifier et vérifier le niveau de sécurité attendu.





Je vais pas reprendre mon explication, le fait que le rgpd prétende à la sécurité dès la conception en ignorant l’éditeur est une erreur, de même qu’affirmer que la responsabilité du responsable du traitement est systématique en matière de sécurité indépendamment de sa compétence en est une autre.


Le 23/04/2019 à 20h 30







Mihashi a écrit :



L’éditeur ne manipule pas de données personnelles, il ne peut donc pas être tenu comme responsable d’une mauvaise manipulation de données personnelles…





Oui cf. mes pots précédents…


Le 23/04/2019 à 16h 37







Zerdligham a écrit :



Au doigt mouillé et en cinq minutes, je dirais:

Le principe de personnalisation de la peine est justement ce qui permettra à la CNIL de sanctionner plus sévèrement un groupe qui aurait du avoir les moyens d’auditer l’outil que le plombier du quartier.





On est d’accord, mais pourquoi alors ne pas clairement le relever dans la motivation, telles que rédigées aujourd’hui ses décision ne font jamais état de la puissance de feu de la boite visée ou de sa compétence (à l’exception notable de google).







Zerdligham a écrit :



Par contre pour moi c’est bien au responsable de traitement d’être coupable par défaut. L’implication des sous-traitants / éditeurs, doit être gérée au niveau contractuel.

Pour prendre un exemple caricatural, si je fournis un stockage en ligne sans aucune protetion et qu’un client y fout des données perso, je ne suis coupable que si je lui ai promis que mon système protégeait par défaut les données qu’il y mettait.

Le cas de la faille est moins tranché, mais répond selon moi de la même logique. En l’absence d’engagement formel de l’éditeur sur la qualité du logiciel, il n’a pas à répondre des utilisations qui sont faites de son logiciel.





En fait comme je le suggère dans mon premier post, on peut effectivement tenter de se retourner contre l’éditeur qui commet une négligence (ici grossière) sur le terrain de la faute contractuel.



Néanmoins, cela va se traduire par à minima une expertise judiciaire pour objectivement établir comment fonctionne le logiciel et constater une programmation “non conforme aux règles de l’art” (pour reprendre la formule consacrée), à charge néanmoins que le dit expert soit effectivement compétent…



Ceci fait, il va falloir démontrer le préjudice causé par la négligence qui ne peut être celui de l’amende prononcée par la CNIL. Donc souvent rien sauf à démontrer que la faille s’est doublée d’exploitations dommageables.



Donc la procédure sera très aléatoire s’agissant de son résultat, surtout l’éditeur négligeant ne sera pas condamné au titre de la réglementation sur la protection des données à caractère personnel, mais bien sur le droit commun des contrats.



Par conséquent, si comme toi j’estime que le responsable du traitement doit pouvoir voir sa responsabilité engagée (tout comme le sous-traitant), avoir totalement zappé l’éditeur me semble un énorme trou dans la raquette du RGPD & co à partir du moment où un logiciel est conçu pour accueillir des données à caractère personnel.


Le 23/04/2019 à 12h 54







Soriatane a écrit :



Je pense surtout que le sous-traitant doit démontrer que l’intrusion n’est pas réalisale. Charge au donneur de s’en assurer et de se retourner contre prestataire.

Il faut éviter les donneurs d’ordre qui joue au ykafoq et se décharge sur les sous-traitants, leur demandant l’impossible.





Attention, éditeur de logiciel != sous-traitant:

. l’éditeur développe un logiciel, qui peut être sur étagère ou sur-mesure, il ne traite pas les données du responsable du traitement.

. le sous-traitant est celui qui traite pour le compte du responsable du traitement des données à caractère personnel, ce dernier définissant les finalités du traitement.

. tu as encore celui qui a le cul entre deux chaises, à savoir l’éditeur offrant une prestation de maintenance, sa prestation n’est pas de manipuler les données pour en tirer quelque chose, néanmoins il y accède ou peut y accéder dans le cadre des mises à jour ou des sauvegardes, du coup avec la réglementation actuelle il se prend sur le coin du nez toutes les obligations d’un sous-traitant alors qu’à mon avis sa situation est différente de celui qui exploite vraiment les données.



Ainsi, lorsque tu achètes un windows ou une suite office (sauf cloud) microsoft n’est pas ton sous-traitant, mais simplement un éditeur ne relevant pas des obligations du RGPD.



C’est le sens de mon propos; on demande à des responsables du traitement sans considération de leurs compétences du juger du degré de sécurisation des logiciels qu’ils utilisent, alors que le concepteur d’un logiciel doit être dans 90% des cas un tiers au responsable du traitement et qui n’accèdera jamais aux données personnelles que son logiciel traitera.



En prétendant à la “security by design” tout en laissant de coté la responsabilité de l’éditeur, la règlementation sur la protection des données à caractère personnel fait l’impasse sur un point essentiel.



Après on peut même élargir le débat, si la CNIL est dans sa mission lorsqu’elle sanctionne le non respect des droits des personnes concernées par un traitement, est-ce bien le cas lorsqu’elle sanctionne des failles de sécurité sans fuite démontrée ? Dans ce dernier cas, si la CNIL sanctionne, elle interdit au passage et de facto des poursuites au pénal du fait du principe non bis in idem (bien longtemps on prétendait que l’on pouvait faire les deux si on dépassait pas le quantum de la peine, la CEDH a clairement indiqué que non s’agissant de l’AMF, ce qui est totalement transposable à la CNIL).


Le 23/04/2019 à 12h 29







the_frogkiller a écrit :



Il me semble que pour la CNIL ça ne change rien car OPTICA aurait dû s’en rendre compte via des audits de sécurité





Oui c’est bien mon propos. S’agissant d’optical ou de darty, ça me semble logique, on peut attendre de groupes de cette importance d’avoir un service informatique capable d’auditer un soft ou d’en louer la prestation.



Mais la CNIL dans son analyse ne fait pas la distinction entre le responsable de traitement qui sait ou peut savoir et celui qui en est incapable.



Ainsi par exemple, on pourrait prendre un artisan plombier qui achète un module de prise de rendez-vous en ligne. Si le logiciel est mal conçu au regard de la sécurisation des données, la CNIL peut l’étoiler sans considération du fait qu’il n’a aucune compétence pour auditer à minima le dit logiciel, tandis qu’il est très improbable que le prestataire informatique, embauché par exemple pour paramétrer le module de prise de rendez-vous sur le site Web de l’artisan, ne cherche à aller plus loin que la configuration du dit module.



Au final, pourtant celui qui a fait n’importe quoi, c’est l’éditeur du module, lequel est en revanche totalement ignoré par le RGPD &co.


Le 23/04/2019 à 10h 54

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le Conseil d’Etat a rappelé les principes de base, même en matière de sanction administrative on doit tenir compte du principe de proportionnalité et de personnalisation.



A mon avis la CNIL devrait faire un effort de motivation dans ses décisions, notamment en abandonnant sa formule perpétuelle où elle indique que sanctionner est nécessaire pour informer la population sur la réglementation en matière de protection des données, dans le genre critère totalement extérieur à la personne condamnée on fait pas mieux…



Finalement, l’aspect le plus intéressant de la décision du Conseil d’Etat est sur le fait qu’il est confirmé que le passage préalable par la mise en demeure n’est pas obligatoire (chose qui me semblait plus faire de doute, mais qui est souvent soulevée).



&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; En revanche, on peut faire un premier bilan s’agissant de la série de condamnations de responsables du traitement par la CNIL pour la même “faille” (on est plus sur un problème de conception à mon sens).



En effet, et j’ignore si c’est le cas s’agissant d’optical, mais je sais en revanche que pour d’autres sanctions c’est un même outil qui serait systématiquement en cause, l’éditeur facturerait même la mise à jour consistant à vérifier que les infos affichées correspondent au compte client (probablement la gestion des sessions et token qui va bien).



Aussi, cet outil serait identifié comme mal conçu au départ et vendu à des grandes entreprises. Néanmoins, depuis les sanctions de la CNIL, l’éditeur n’aurait jamais eu de compte à rendre et ferait payer sa mise à jour sous prétexte de conformité RGPD ?!?



Est-ce que les notions de responsable du traitement et de sous-traitant ne montreraient pas leurs limites, là où en réalité il s’agit d’une problématique d’éditeur, et avec elles la jurisprudence de la CNIL qui consiste à ne pas faire de distinguo entre le responsable du traitement et sous-traitant ayant ou devant avoir des compétences informatiques et ceux qui n’ont d’autre solution que de se fier à un professionnel vendant un logiciel sur l’étagère ?



Prétendre qu’il faut faire de la “security by design” (j’ai envie de fumer ceux qui utilisent cette formule, mais c’est pas le sujet…) et passer totalement à coté de l’éditeur de logiciel s’agissant du RGPD et de la protection des données à caractère personnel, n’est-il pas la démonstration d’une erreur de conception originelle de la règlementation ?



Peut-on rattraper cette énorme erreur en passant par le défaut d’information et de conseil de l’éditeur et donc en sortant totalement de la règlementation sur la protection des données, qui à nouveau démontre son inefficacité ?



Vous avez 2 heures ! <img data-src=" />

Le 19/04/2019 à 09h 09

On sait depuis toujours qu’ils font absolument n’importe quoi avec nos données pour leur seul bénéfice.



En revanche, je pensais, candide que je suis, que s’agissant d’une mine d’or pour eux, ces données étaient ultras sécurisées par des moyens colossaux sur le plan humain que matériel (et logiciel).



En fait même pas… <img data-src=" />

Le 17/04/2019 à 17h 12

4,733 millions d’abonnés en France ça semble dingue, je ne connais plus personne autour de moi qui soit abonné surtout depuis l’arrivée de bolloré ?!?

Le 17/04/2019 à 17h 06

Pas mal, j’ai plus d’intérêt à vous lire délirer sur la trado du titre que j’ai envie de voir le prochain épisode (je dis pas le dernier, parce qu’il y a aura bien un reboot, une suite, spin-off, un préquel …).

Le 17/04/2019 à 16h 01

Ca serait comique si cela ne démontrait pas l’impuissance des institutions européennes à communiquer auprès&nbsp; des citoyens européens.



Faut vraiment être convaincu par la nécessité de l’Europe (ce que je suis) pour encore se sentir concerné par sa construction.

Le 17/04/2019 à 15h 53







carbier a écrit :



C’est vrai, les gens sont cons de demander un peu de tranquillité en ville.

Ils sont cons de demander à ce qu’on arrête ceux qui font des rodéos urbains, qui taguent leur façade ou défoncent leur voiture. C’est vrai quoi ils habitent en ville, c’est leur choix et ils devraient accepter ces quelques petits désagréments qui sont simplement la preuve que leur ville est vivante… <img data-src=" />



Certes cette proposition est disproportionnée, mais plutôt que de les traiter d’abrutis ou de moutons, proposent leur d’autres alternatives constructives.





Je n’ai jamais insulté quiconque et comme tu le fais et tu détournes mon propos; les gens sont parfaitement légitimes à demander de se sentir en sécurité.



En revanche, ils se laissent séduire faute de mieux par de fausse solution, qui n’ont pas d’efficacité démontrée, sont chères, et les amputant par la même occasion le budget que l’on devrait allouer aux forces de l’Ordre.



(Au fait t’avais annoncé que tu te mettais en standby pendant 2 mois y a quelques posts de cela ? <img data-src=" /> )


Le 17/04/2019 à 15h 48







SebGF a écrit :



Mais malgré tout ça, je sens que si un devis est porté en AG, des gens voteront pour. Ne serait-ce que les premiers concernés par ces dégradations.





Je pense hélas que tu as raison.


Le 17/04/2019 à 15h 47







tmtisfree a écrit :



Je ne sais pas pour les recherches, mais j’ai pu constater personnellement que le dispositif des caméras fonctionne si on a les bonnes informations.



Cependant quand la police fait son travail, c’est la justice qui merde grave : dans une affaire de vol avec effraction, les 2 suspects ont été appréhendés quelques heures après leur forfait (grâce aux caméras…) et tous les biens volés restitués. Un des voleurs en était à sa 32ème arrestations pour les mêmes faits (vols) et 31 remises en liberté à la suite : les policiers était plus qu’énervés de travailler autant pour rien.



Le laxisme est patent : il ne faut pas encombrer les prisons avec des faits aussi mineurs que le vol parce que l’idéologie qui prévaut dans les palais est que les voleurs sont des victimes de la société.



La justice est honteusement dévoyée, il ne faut pas s’étonner que les habitants exigent un minimum de protection.





Hélas, tu reprends des éléments qui dans la réalité sont totalement faux, on a jamais autant incarcéré depuis au moins 30 ans.



Par ailleurs, tu trouveras toujours une ou deux affaires où les caméras vont contribuer à l’enquête, par contre je peux te dire que je vois couramment des affaires où les caméras n’ont servi en rien, soit parce que le délinquant a pris le soin de se planquer/dissimuler, ou mieux encore, que la qualité de l’image est tellement pourrie que tu arrive sans mal à avoir une relaxe parce qu’on ne peut pas avec certitude identifier le type.



Je passe aussi sur les délais invraisemblables pour avoir les exploitations (il n’est pas rare que tu passes presque un an à attendre l’exploitation d’une vidéo, c’est encore le cas lorsqu’un ordi ou un téléphone est saisi, le proc devant arbitrer en fonction des affaires ce qui doit être expertisé rapidement et le reste).



Bref, je pense que si on faisait le ratio investissement en matériel et personnel dédié au vidéosurveillance (dont coût des formations et maintenances), par rapport au fait d’avoir plus de personnes sur le terrain, c’est la dernière option qui serait la plus efficace, au moins s’agissant de la délinquance du “quotidien”.


Le 16/04/2019 à 17h 35







Commentaire_supprime a écrit :



Rien ne dit que ça sera efficace en prime…



Compte tenu des capacités d’adaptation des fauteurs de trouble, j’ai de sérieux doute non seulement quand au résultat en terme de sécurité publique, mais aussi aux dérives possibles en termes de contrôle social.





Classiquement, la plus part des recherches faites sur ce sujet ne permettent pas de démontrer une réelle efficacité de ces dispositifs mais un déplacement et/ou une adaptation de la délinquance, le tout pour un coût important.



En revanche, un nouvel angle d’attaque de certains travaux est de tenter de démontrer les dérives, et&nbsp; notamment le fait que ces dispositifs protègent d’abord leurs propriétaires avant la Loi et même parfois contre la règlementation.



Néanmoins et sans vouloir être pessimiste, malgré le coût, malgré l’inefficacité et malgré les dérives, la smartcity (puisque la formule “videoprotection” marche plus) est plus que jamais à la mode, maintenant utilisée pour verbaliser, et tristement les gens en redemandent…


Le 16/04/2019 à 16h 08







ragoutoutou a écrit :



Dans le fond, avec tout ce combo de lois liberticides, on a l’équivalent moderne de l’affichage électoral dans le monde numérique qui est simplement occupé à disparaître.



Autant la lutte contre les fake news est une chose importante, autant faire des lois déraisonnables, mal écrites et qui finalement pénalisent l’expression politique, est plutôt une dérive inquiétante, surtout dans des pays&nbsp; gangrenés par des taux d’abstention déjà élevés.



On attend avec attention la manière dont les GAFAS vont “échapper” à la directive droit d’auteur et au règlement antiterroristes dans les prochains mois…





+1


Le 16/04/2019 à 12h 44







loser a écrit :



Pourquoi un pied de nez? Je vois ça plutôt comme une victoire du gouvernement Je pense que ce dernier aurait voulu interdire les publicités à contenu politique, et que la loi “anti fake news” n’était qu’un pis aller pour rester dans les clous du droit.



 Là Google va au-delà de ce qu'on lui demande et décide de lui-même de bannir ces publicités. Mission accomplie.








Si je l'ai pas constaté sur google, en revanche sur twitter et facebook les campagnes de pub des différents ministères sont très courantes (au point d'être gonflantes...), donc je doute que le gouvernement voulait l'abandon des pubs liées à un débat d'intérêt général.      






Je pense plus simplement que le gouvernement espérait faire peser sur les géants intermédiaires techniques une responsabilité nouvelle et spéciale, en faisant des pré-juges de ce qui peut être publié ou non, non pas au regard des CGU mais de la réglementation.     





Et de fait, deux géants font tout pour échapper à cette nouvelle responsabilité.


Le 16/04/2019 à 09h 55

Après twitter, c’est un nouveau pied de nez fait par Google, il nous manque FB pour boucler la boucle.



Ca présage que du bon sur la Loi contre les contenus haineux, à suivre la logique actuelle, ces plateformes pourraient décider ne pas vouloir apprécier du caractère haineux (manifestement/ou pas) d’une publication et, pour échapper à la Loi, indiquer que les posts en relation avec «&nbsp;la race, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle ou le handicap&nbsp;»&nbsp; sont exclus par leurs CGU.



Ca semble débile, mais c’est exactement ce qui est fait par google sur la Loi anti-fakenews (en le limitant ici à la pub).



Au passage, ça démontre si certains en doutaient encore que ces plateformes ne peuvent pas être considérées comme garant de la liberté d’expression et surtout comme pouvant apprécier des abus de cette liberté.

Le 15/04/2019 à 15h 23

J’ai adoré le nombre sites de presse favorables à l’ex article 11 devenu 15, qui étaient down ce matin lorsqu’orange a planté et en particulier s’agissant de charger les services google.



Ca illustrait à merveille le double langage de certains canards qui tout en s’appuyant sur les services de google au point d’en être dépendant pour simplement afficher leurs pages web (et très probablement pour fliquer les visiteurs), prétendent au pillage de leur travail par les GAFAS.



J’imagine que la transposition sera là encore l’objet d’un lobbying sans limite pour aggraver la responsabilité des hébergeurs et imposer le filtrage automatisé dans la plus part des cas.

Le 15/04/2019 à 14h 54

J’ai bien eu le problème étant en fibre chez orange, Google, FB et twitter étaient totalement inaccessibles (et certains sites de presse).



Même maintenant je trouve que certains sites sont poussifs (twitter et FB), mais il s’agit peut-être de difficulté parallèle à celle d’orange.

Le 15/04/2019 à 10h 49

Ah non en fait ça impacte que les abonnés orange.



C’est marrant d’avoir google & ses services, FB et sa constellation d’applications, ainsi que twitter down et de voir dans le même temps le nombre de sites qui ne se chargent plus correctement parce qu’ils s’appuient sur ces GAFAS est très amusant, dont plusieurs sites de presse partisans de l’ex. article 13 ! Très drôle ^^

Le 15/04/2019 à 10h 00

A voir si la version majeure future arrive à remotiver les troupes, car systématiquement je suis bon pour revenir à la dernière version de la branche 1 pour des problèmes de compatibilités face à des plugins pourtant maintenus mais pas adaptés aux branches suivantes.



Edit: accessoirement google est totalement down…

Le 11/04/2019 à 15h 02

J’ai pensé à vous depuis mardi et avec cette belle lecture des 300 pages, pour l’instant j’ai rien lu sinon que FB a vraiment fait n’importe quoi en prétendant que la Loi applicable était la Loi californienne, ils espéraient vraiment passer sur ce point ? <img data-src=" />

Le 09/04/2019 à 15h 31

Comme l’article l’évoque et parce que l’on estime que les décisions de Justice ne doivent pas devenir une valeur marchande mais doivent être accessibles à tous, il a été décidé (la Cour de cassation et le CNB) de constituer une base accessible à tous et respectant la pseudonymisation :

https://www.cnb.avocat.fr/sites/default/files/declaration_commune_-_cour_de_cassation_-_conseil_national_des_barreaux.pdf

Le 09/04/2019 à 14h 16







fred42 a écrit :



Bah si : il n’en a pas la compétence.





Effectivement mais par contre je veux bien utiliser ses partitions personnelles pour m’entrainer…&nbsp;<img data-src=" />


Le 08/04/2019 à 13h 48







fred42 a écrit :



Est-ce que le sous système Linux fonctionne sous Wine ? <img data-src=" />





<img data-src=" />


Le 08/04/2019 à 13h 24

Ma question est peut être débile, mais pourquoi microsoft n’intègre pas en natif les systèmes de partition linux (par définition libre) et inversement pourquoi microsoft ne rend pas libre le NTFS ?

Le 08/04/2019 à 13h 15







jpaul a écrit :



Ha la belle époque où on mettait en garde contre les protocoles propriétaires non interoperables.



Ça y est, on y est dans notre monde numérique cloisonné de toutes parts à la merci de la moindre “guerre froide”.



Ça mis à part, existe t’il un seul device compatible Airplay qui n’aie pas aussi un client Netflix?





(Avec implantation partielle je présume de airplay) sur kodi. Y a en revanche un client non officiel (qui fonctionne de façon très aléatoire…)


Le 05/04/2019 à 15h 25







Mace8419 a écrit :



Les conflits entre diffuseurs de producteurs de contenus se multiplient dernièrement:



Orange vs TF1

Free vs TF1

Free vs Altice

Molotov vs NRJ (qui ne peut plus diffuser les chaines NRJ12 et Cherie 25 alors qu’elles sont dipos gratuitement sur la TNT)

Molovov vs TF1 et M6 (enregistrement dans le cloud limité ou impossbile alors que la redevance copie privée est acquitée)



C’est un joyeux bordel, tout le monde se balance des avis de la Hadopi,le CSA s’empresse de ne rien faire et c’est loin d’être un sujet prioritaire pour nos politiques.



Au moins, ca genère du clic <img data-src=" />

&nbsp;





T’es certain pour molotov et NRJ? J’avais cru comprendre que du fait de l’avis récent de l’HADOPI, on a pas le choix, tout ce qui est TNT gratuite doit être diffusé en bloc et c’est justement comme ça que molotov a pu maintenir la diffusion de TF1&M6 (sans possibilité d’enregistrement).


Le 05/04/2019 à 12h 52

“Une situation que le groupe juge illégale, mais surtout « inacceptable, inédite et préjudiciable pour les téléspectateurs […]”



On est d’accord, pour une fois qu’on avait un prétexte pour ne plus infliger ça au téléspectateur, lui remettre les chaines est parfaitement abject, c’est un crime contre l’intelligence !

Le 05/04/2019 à 12h 46







Patch a écrit :



Je n’attends que ca pour les démonter un à un <img data-src=" />





Je te comprends <img data-src=" />


Le 05/04/2019 à 08h 35







Patch a écrit :



On n’a pas trop de soucis à se faire de ce côté, il n’y a jamais eu de journalisme sur BFM. Ou alors, ils n’ont vraiment pas fait exprès <img data-src=" />





Toi tu vas avoir des problèmes avec le service “police justice” de BFM, ils vont t’envoyer tous les experts en dentifrice de la chaine, ça va te calmer <img data-src=" />


Le 05/04/2019 à 09h 10

<img data-src=" />







Jarodd a écrit :



Je suis venu, j’ai vu, j’ai rien compris <img data-src=" />





Tu peux solliciter David, il a dit que inpact hardware pouvait faire SAV des émissions des posts


Le 05/04/2019 à 09h 05







Jarodd a écrit :



Bien installé, mais au lancement :

&nbsp;



Mais ça ne m’étonne pas. Ca fait 12 ans que j’utilise Ubuntu, je n’ai jamais réussi à faire fonctionner Wine, ou un programme qui l’utilise.





Sous debian j’ai du bricoler aussi, j’avais une lib qui convenait pas, regardes le log :)


Le 05/04/2019 à 08h 48







Jarodd a écrit :



Merci, je regarde ça.





Avec plaiz <img data-src=" />


Le 05/04/2019 à 08h 29







Jarodd a écrit :



C’est quoi l’astuce ? Wine ? <img data-src=" />





Un coup de PlayOnLinux puis wine

https://sebsauvage.net/wiki/doku.php?id=captvty_linux


Le 05/04/2019 à 08h 26

La solution est connue en particulier des groupes TV donc sa mise en avant ne lui fait courir aucun risque particulier.



En revanche, si c’est vraiment intéressant (je ne compte plus le nombre de truc que j’ai regardé à l’aide de cet outil sur arte, là où le replay qu’il soit sur le site de la chaine ou sur la box est très mal foutu), un tuto pour se bricoler une box TNT/SAT-&gt;ip pour enfin être totalement délié de son FAI pourrait être sympa (oui je sais déjà suggéré sur inpact-hardware&nbsp;<img data-src=" />&nbsp; )

Le 04/04/2019 à 16h 08

“Twitter autorise finalement les publicités encourageant la participation électorale”



Ca veut dire en revanche qu’il reste sur sa ligne pour les futures campagnes ? (c’est à dire des partis politiques faisant la promo de leurs candidats et programmes )

&nbsp;

Le 03/04/2019 à 15h 07







Mihashi a écrit :



En quoi elles porteraient atteinte à la liberté d’expression ?




  La liberté d'expression n'impose pas à quiconque de devoir répéter ce que dit autrui…








  Elles y portent atteintes puisque sur cette plateforme il n'est plus possible de mener une campagne publicitaire d'expression politique, mais cette atteinte n'est en rien illégale, twitter ayant tout le loisir de fixer le contenu de ses CGU (sous réserve de respecter la Loi).       






 Aussi et partant du principe que ces plateformes n'ont pas d'obligation d'assurer la pleine liberté d'expression chez elles, on ne doit pas parallèlement en faire des pré-juges des abus de cette liberté qu'il s'agisse de contenus protégées ou propos haineux.     





En gros, que la plateforme dise “ce contenu n’est pas conforme à mes CGU” c’est ok, que la plateforme soit invitée à dire “ce contenu n’est pas conforme à la Loi” là on change totalement de registre.


Le 03/04/2019 à 14h 56







lanoux a écrit :



Si cela pouvait surtout ouvrir les yeux de nos politiques comme quoi les réseaux sociaux ne sont pas des juges ni des policiers et qu’ils est absolument hors de question de leur déléguer un quelconque pouvoir relevant des compétences de l’état, ce serait déjà un grand pas.

Parce que bon sincèrement OSEF du citoyen lambda et de ce qu’il peut penser, par contre le citoyen siégeant dans l’hémicycle ou au gouvernement lui peut faire un maximum de dégâts à la démocratie en leur déléguant sciemment des devoirs de justice et de police!





S’ils pouvaient t’entendre !



Mais hélas j’y crois pas, la priorité n’est pas l’efficacité des services publics régaliens mais les économies de budgets (et parfois même de bouts de chandelles), comme avec le vote du projet de la réforme de la Justice où il était prévu de retirer la révision des pensions du pouvoir des Juges aux affaires familiales pour le confier aux entités privées que sont les CAFs.



Tous les professionnels du droit se sont mobilisés car il s’agissait d’une atteinte à la séparation des pouvoirs et une absence d’impartialité des CAFs sur le sujet (qui ont intérêt à charger le montant des pensions pour éviter de payer), tous ça pour tenter de faire des économies.



Malgré la mobilisation, il aura fallu attendre la décision du Conseil Constitutionnel pour qu’une telle disposition soit censurée et précisément pour les motifs cités.