Un service public n’a pas vocation à être rentable d’un point de vue budgétaire, mais à jouer un rôle structurant, régalien ou d’intérêt sociétal.
Cordialement,
Votre dévoué Tadryn
Et après, on s’étonne d’avoir du déficit…
Et puis Hadopi n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler une mission d’intérêt public.
Alors, on pêche ?
fwak a écrit :
Et pourtant la quasi-totalité des projets IS faits dans ma grosse boîte multinationale monte une AED pour 600K€, mais dépense toujours au bas mot 700K€. Comme quoi ce n’est pas une spécialité du secteur public de dépenser plus que prévu " />
Certes, mais le privé le fait avec son argent. C’est ce qu’on appelle une prise de risque.
Travail impressionnant ! Pour ceux qui ne connaitrait pas, une suite à Dragon Ball Z de bien meilleure qualité que Dragon Ball GT : Dragon Ball Multiverse.
Merci, grâce à toi, je me suis couché super tard…
" />
Le
14/04/2013 à
12h
47
Aloyse57 a écrit :
La mutualisation, ça part d’un bon sentiment, mais ça produit toujours l’inverse de l’effet escompté : elle est plus cher à long terme et tue toute liberté/concurrence.
Pourquoi donc ? Si dès lors qu’elle n’est pas imposée légalement par une autorité, ça ne devrait pas poser de problème.
Non, je suppose qu’il vaut mieux une société où les gens n’ont pas tellement plus d’argent qu’il ne leur en faut que, ne sachant quoi en foutre, ils n’en foutent rien. Cet argent serait mieux dans les poches de gens qui savent quoi en foutre, eux, genre bouffer, ce genre de trucs. Ca soutient l’économie et ça limite les inégalités.
Mais c’est une société complètement théorique, basée sur des hypothèses abstraites et fallacieuses. En économie, il y a divers niveaux d’abstractions et la macro est hyper-abstraite et donc, certainement pas exacte. Les agrégats sur lesquels tu te bases pour faire organiser scientifiquement l’économie sont déjà tronqués à la base. La demande globale, ça n’existe pas.
Faut arrêter de prendre des abstractions pour la réalité, tu ne prédiras jamais le temps de demain à partir d’une mappemonde faite par un artiste contemporain sous LSD.
L’économie, ce n’est pas une machine bien huilée avec des curseurs et des leviers. Ce n’est rien de cela. Si on veut vraiment se faire une représentation abstraite, c’est plus une entité chaotique.
Avec les modèles macros déconnectés du réel, tout ce que tu vas faire, c’est te planter, fausser les signaux du marché et finir par un cygne noir.
Tu sais ce qu’ils ont fait à Hong Kong ? Ils ont interdit tout simplement de faire de mesurer le PIB tout simplement parce qu’ils savent que de tels indices vont inciter les politiciens à adapter la politique pour les faire briller.
La vision de société que tu présente est une pure utopie.
Tu sais, je ne suis pas contre l’égalité de conditions ou contre la solidarité, je suis contre les moyens politiques utilisés pour les réaliser.
On se fourvoie en voulant aller trop vite.
Personne n’a dit que toute épargne était mauvaise. Il est évidemment nécessaire d’épargner, ne serait-ce que pour réaliser de grands projets. Le problème arrive quand l’accumulation devient un but en soi. Quand il ne s’agit plus de toucher de l’argent pour pouvoir s’en servir, mais de toucher de l’argent pour faire du high-score.
Mais ça, c’est le problème des épargnants.
En considérant que le problème de l’épargne est un manque de liquidité, alors, il suffit de compenser par la planche à billets, et c’est ce qu’on fait.
Cependant, ces théories ne sont que des idéologies qui prétendent créer un marché parfait, où les théoriciens prétendent comprendre les mécaniques du marché et prétendent que celui-ci n’est pas optimal. C’est du n’importe quoi.
La notion d’injustice est une notion absolument subjective. Pour moi au contraire, l’impôt est fondamentalement juste. L’injustice, c’est ce qui est contraire à l’équité. Les notions de justice et d’équité sont fondamentalement liées. Or pour moi l’impôt vient réduire un peu l’énorme inéquité qui se forme chez les humains “au naturel”. L’impôt vient mettre un peu de justice entre les hommes parce qu’il est fondamentalement injuste, à mon sens, que le PDG d’une banque gagne en une heure ce que l’éboueur gagnera en un mois. Et il serait encore plus injuste que le fils d’éboueur n’ait pas droit à une éducation gratuite et de qualité ou à des soins gratuits et de qualité tandis que pour le PDG de la banque ou de la multinationale, payer toutes les études de son fils représente une somme tellement négligeable qu’elle ne représente même pas l’équivalent d’1 centime pour un smicard.
Non, l’injustice n’est pas une chose subjective. Le droit découle de la nature humaine. Les hommes sont constitués pareillements, les différences sont assez marginales. Les hommes ont des besoins, ont des comportements déterminés par leurs constitution, leurs besoins, etc.
L’injustice sociale n’est pas l’injustice. Sinon, une rupture amoureuse est une injustice et faudrait-il que l’État nous aides à supporter cette injustice ?
Dans la vie, il y a des aléas, c’est comme ça.
Le problème avec l’injustice sociale est 1/ elle est un problème parce qu’on a considéré idéologiquement qu’elle en était 2/ la résoudre nécessite de causer d’autres injustices, car rien n’est gratuit dans ce monde. 3/ supprimer la liberté pour de l’égalité n’aboutit pas à l’égalité et la liberté n’empêche pas l’égalité 4/ La liberté est une richesse en soi, il ne faut pas l’oublier et arrêter de voir le monde par un prisme matérialisme. N’oublie pas que la liberté, c’est le droit d’agir là où les socialistes cherchent à sacrifier le droit d’agir pour un droit à avoir. Cependant, l’avoir, on ne l’obtient que par l’agir.
Les moyens sont là. C’est la volonté des classes aisées de faire preuve de ladite solidarité qui manque.
D’accord, mais laisse les faire preuve de solidarité au lieu de le leur imposer de force.
N’oublie pas qu’entre l’intention et le résultat, il y a toujours une sacrée différence, lorsqu’on cherche à taxer les riches, on finit par taxer les classes moyennes, lorsqu’on lutte contre l’évasion fiscale, on tape sur les PME, lorsqu’on lutte contre le crime, on s’en prend aux petites infractions…
N’oublie pas que l’économie, ce n’est pas qu’une question de chiffres, de rouages, de mécanique, d’argent, mais c’est aussi une question de droit, de nécessité, de désir, d’initiative, de responsabilité…. Et ça, c’est une chose dont ne tiennent pas compte nos économistes.
Le problème actuel, c’est qu’on veut mettre des ingénieurs à des places de DRH.
Pour l’instant en tout cas, les sociétés très socialisées se portent très bien. Les sociétés très libérales beaucoup moins.
Tu rigoles ou quoi ?
Le Chili, le Panama, la Suisse, la Nouvelle Zélande, l’Australie, le Canada, la Finlande, les pays Baltes, l’Autriche, les Pays-Bas se portent très bien.
La Suède est certes socialisée, mais bien organisée et s’est réformée il y a 20 ans. Et vu que les services publics sont en concurrence avec le privé, il est certain qu’1 point de PIB suédois est de meilleure qualité que dans d’autres pays.
Je vais arrêter ici, ça devient trop long et les discussions qui tirent en longueur me lassent.
Le
13/04/2013 à
14h
55
Liam a écrit :
Justement, non, pas forcément. Quand l’argent dort sous un matelas par exemple, il est moins utile que quand il circule. Certains passent beaucoup plus de temps à tenter d’accumuler de l’argent qu’à le dépenser. Et généralement, plus on est riche, plus on a cette tendance. Un smicard dépense chaque mois quasiment 100% de ce qu’il gagne, un milliardaire non.
1/ L’argent ne dort pas.
2/ S’il dort, il thésaurise, l’argent en circulation prend en valeur.
3/ Si les gens ne dépensent pas, c’est qu’ils ont une raison, que ce en quoi tu veux qu’ils investissent ne vaut pas l’argent => perte de valeur
4/ l’épargne est une dépense future et est la source de l’investissement.
5/ L’épargne peut être prêtée
6/ Tu supposes qu’il vaudrait donc mieux une société de smicards qui dépensent tout leur argent ?
C’est une erreur typique du keynésianisme que de croire que la totalité de l’argent doit être réinvestie, que c’est la consommation qui est le moteur de l’activité économique. Non, la demande n’est rien d’autre qu’une offre différée, la monnaie n’est qu’un intermédiaire entre 2 offres.
Tout ce que à quoi ça aboutit c’est la destruction du capital, à dépenser aujourd’hui ce qui aurait servi à investir demain et donc l’affaiblissement de l’économie future.
Je pense que le pays qui a poussé le plus loin l’application de l’idée d’un Etat providence fort et fortement redistributif, avec un taux d’impôt très élevé et des allocations généreuses, dans un but autant de justice sociale que d’efficacité économique, ça a été la Suède à partir des années 30. Le succès ne s’est toujours pas démenti depuis (1,3% de croissance prévue cette année, 2,4% l’année prochaine, et un des niveaux de vie les plus élevés du monde parmi les pays qui ne sont pas assis sur des réserves colossales de pétrole).
Écoute, je n’ai rien contre le fait que l’État veuille notre bien, le problème, c’est qu’il veut notre bien et ce qu’il fait pour l’avoir.
L’impôt reste une extorsion et une injustice. Un acte politique soi disant moral peut-il justifier une injustice ?
N’oublie pas que la solidarité n’est pas une question de volonté politique, mais de possible et de moyens.
N’oublie pas que l’État n’est pas une entité faite de raison pure qui aurait un but ultime de changer la face du monde. Ce sont des qualités qu’on lui a donné de façon arbitraire et sans se soucier de la nature de l’État.
Le socialisme, à terme, n’est pas viable, n’a pas de canari jaune nécessaire à sa régulation et finit par se retourner contre la population.
De plus, le socialisme suppose une société immuable, stable, figée dans le temps, ce qui, même si le socialisme fonctionne à un moment, aboutira à sa ruine.
Absolument aucun rapport. La circulation des richesses et la masse monétaire sont deux problématiques totalement différente.
Et la circulation de la monnaie n’a rien à voir avec la richesse.
La richesse, c’est la contrepartie de la monnaie, pas la monnaie. La monnaie, c’est du pouvoir d’achat.
Le problème des dépenses publiques vient du fait qu’il est impossible de voir si elles créent de la valeur ajoutée. La valeur étant un concept subjectif (remarque bien que je dis subjectif et subjectivité n’est pas à confondre avec relativisme), celle-ci ne peut se mesurer que par le consentement des personnes liées à l’action. Exemple, je dépense 2€ en pain parce que j’estime que ce pain me sera plus utile que ces 2€, et inversement pour le boulanger.
Je mange parce que l’état dans lequel je suis après avoir mangé est préférable à celui dans lequel j’étais avant l’action.
En taxant et en subventionnant, l’État confisque le droit de décider comment la personne va dépenser le fruit de son travail pour le faire à sa place, et le fait, non pas dans l’intérêt de l’État, mais dans l’intérêt de la personne.
Il s’ingère donc en considérant qu’il dépensera l’argent de la personne concernée mieux qu’elle même, mais il aura tendance à être plus dépensier et pour dépenser dans un chose peu utile pour la personne.
Par ce processus, le baromètre de valeur n’existe plus, il n’est plus possible de la mesurer ; la dépense ne sera plus économique, mais politique.
Le problème, en supprimant la notion de valeur ajoutée, c’est que les gens n’ont plus d’intérêt d’agir. Que reste-t-il sinon la coercition ou la ruine ?
C’est pour cela qu’il est important d’avoir une économie de concurrence.
Sans cela, il n’y a aucune façon de savoir si ce que l’on fait est économique et une politique économique sans cela n’en est pas une.
Oui, mais pas dans le bon sens.
Le taux d’alphabétisation de l’époque était plus élevé qu’il ne l’est actuellement.
Le problème en France, c’est qu’on croit qu’il n’y a rien en dehors de l’État, qu’il est responsable de toute organisation.
À l’époque, l’Église s’occupait principalement de l’école.
Oui, mais la TVA est une taxe que paye même le mec au RSA.
Je t’accorde ce point.
Critiquer la politique fiscale de la France c’est une chose. “Discuter de la légitimité de l’impôt” en tant que tel en est une autre et effectivement, vu la force de tes convictions dans une idée aussi, heum, originale, c’est vrai qu’on a envie de te dire “tout doux ma belle, emballe pas la jument”, et de te suggérer d’aller juger sur pièces, en allant faire un tour dans un pays où l’impôt n’existe à peu près pas.
Tu as de grandes idées théoriques, il est temps de passer à la pratique. Sors, va voir le vaste monde, va voir un pays sans impôt et dis-nous si c’est le paradis espéré. Je t’assure, quand on encense un modèle, c’est formateur d’aller le voir in concreto.
Ouais, bon, ça reste un strawman…
Quant à l’impôt, les pays européen n’ont pas toujours eu ce niveau de fiscalité.
De plus, je ne crois pas que le niveau actuel durera éternellement, vu l’effondrement du crédit qui permettait de cacher ce poids par une croissance bullaire. Sans compter que la défiance envers les banques va rendre les capacités de contrôles beaucoup plus dures.
À un moment, les politiques devront choisir.
Cela dit un pays c’est aussi des valeurs, un contrat social, un mode de vie mutuellement agréé, et la redistribution des richesses par l’impôt en fait partie en France. Râler aussi donc de ce côté là pas de soucis, mais il faut payer ses impôts ou partir.
Bof, se baser sur des concepts métaphysiques abstraits pour justifier une oppression, bravo…
Quant au choix, je vois que la gauche reprend les slogans sarkozistes et cela reste bel et bien une logique procustéenne.
Je rappelle que la nationalité française n’est pas obligatoire. Tu peux très bien renoncer à la tienne si tu en acquières une autre.
Mais je ne suis pas Français. Je parle de légitimité de l’impôt, pas spécialement du fait que je refusais de suivre la loi. Cependant, cela reste une oppression, une soumission et non pas quelque chose de volontaire.
Sinon, tu ne m’en voudras pas si je ressors cet argument à la prochaine contestation contre une loi, lorsque certains protesteront contre une loi violant les libertés sur internet, voulant instaurer une sorte de répression contre les pédonazis, etc…
J’ai autant le droit de critiquer les lois de mon pays, et les impôts ne sont pas une exception.
Et vice-versa hein… chaque fois que j’achète mon kilo de fraises au supermarché, une partie de ma TVA va payer les profs du privé. Et j’en fais pas tout un cake. Très franchement, en proportion, il y a plus de parents du public qui payent pour le privé que l’inverse.
Strawman et faux. Certaines écoles privées sont sous contrat avec l’État et donc subventionnées, d’autres ne le sont pas. Quant à ta franchise, ce n’est juste qu’une estimation hasardeuse d’un paysan dans une conversation de comptoir.
95% des écoles sont confessionnelles catholiques surtout. Elles ne lâcheraient leur contrat avec l’Etat pour rien au monde parce que d’une part, sinon, elles tiendraient pas longtemps financièrement, et d’autre part, une large majorité de ces écoles ne sont pas dans une pensée politique anti-Etat ni anti-éducation-nationale. Les contrats avec l’EN arrangent tout le monde. Sinon, il est tout à fait possible de faire sans.
Et elles ont raison, comme toutes les entreprise subventionnées, qui voient leurs couts exploser grace à l’État.
Tu démontres bien que l’Étatisme se rend indispensable et c’est là que le slogan fasciste du tout dans l’État, rien contre l’État, rien hors de l’État prend son sens.
Cela dit moi je serais d’accord pour qu’on adopte le système suédois (qui contrairement à ce qu’on pense n’a que peu de rapport avec celui préconisé par Milton Friedman), mais ça exigerait un changement radical de la gestion des profs en France.
Je sais, on en a déjà discuté. Cependant, il y a certaines choses qui sont proches du principe. Ce sont certes les écoles qui sont payées, mais on peut considérer que ce sont les élèves qui sont le chèque éducation.
C’est possiblement vrai en France, car le gros des coûts doit être la masse salariale et que le statut des profs du privé est moins avantageux - donc moins coûteux pour l’Etat. C’est pas forcément le cas partout. En Suède, public et privé coûtent exactement le même prix et, une fois qu’on corrige les biais de type CSP des parents d’élèves, on obtient les mêmes résultats.
En Nouvelle Zélande aussi. C’est pour ça que je ne suis pas contre des services publiques du moment qu’ils sont en concurrence, car cela permet de révéler leur valeur.
Reste toujours les problèmes de conflit d’intérêt à long terme.
Tu peux même dire la quasi-totalité. Le nombre d’écoles privées hors contrat et la quantité d’élèves accueillis est quantité négligeable. Moins de 2% ce me semble.
Par contre, le jour où l’État sera en faillite, ça fera mal de voir tout des pans subventionnés fermer…
Pour en revenir au sujet de la fraude, de l’évasion fiscale. Lorsque tu es épargnant et que tu te trouves dans un État hyper socialisé où le socialisme, la lutte des classe est une sorte de religion nationale, lorsque les politiques se font élire sur des promesses antiriches, la jalousie des possédants, que l’État est au bord de la faillite, que le système bancaire est tout pourri, pratiquer l’évasion fiscale devient un acte d’autodéfense anticipant une spoliation future de plus en plus probable. Regarde ce que ça donne un état en faillite, regarde Chypre, la Grèce, l’Argentine… Un État en faillite tend à se retourner contre la population.
Ce n’est pas une action égoïste, c’est une question de conservation, une recherche de limitation du risque.
Le
12/04/2013 à
16h
06
maestro321 a écrit :
J’ai été surpris de l’apprendre, mais l’école privée en France est financée en grande partie par l’état (salaires des profs) ou les communes (locaux)…
Les écoles privées sous contrat, oui.
maestro321 a écrit :
Source?
Pas vraiment le temps maintenant.
Le
12/04/2013 à
16h
05
Toea a écrit :
Je reviens un peu en arrière à la lumière de tes propos:
Je vois plus d’utopie, d’imaginaire et de phantasme dans le monde (quasi-)anarcho-capitaliste (ou agoriste peut-être) que tu décris que dans celui, “socialo-étatique”, dans lequel je vis actuellement. L’idée que des sociétés humaines de plusieurs dizaines voir centaines de millions d’individus peuvent s’organiser quasiment toute seules sans créer d’énormes injustices entre ceux qui la compose me parait utopique tellement elle est théorique.
Je ne crois pas avoir amené sur la table l’anarchocapitalisme, ne fais pas un strawman.
L’anarcho-capitalisme reste une société utopique, ça, je suis d’accord. Ce n’est de toutes façons pas ce que je propose.
Quant à l’ordre spontané, il existe bel et bien, ce n’est pas parce que j’en ai reçu l’ordre que j’écris sur ce site, que je vais travailler, que je vais pisser, que je paies mes factures, etc.
La société n’est pas le fruit de la volonté d’un législateur éclairé modelant des masses inertes… Ça n’a aucun sens et est la source de fantasmes et d’utopies qui ont abouti aux totalitarismes.
A moins de ne pas considérer l’intérêt de la majorité des individus qui composent ces sociétés.
Si tu considères que le peuple sait ce qu’il veut et qu’il a raison de le vouloir, que la majorité a toujours raison, qu’il faille réaliser le moindre souhait lorsqu’elle fait le contraire, réaliser ses utopies…
Je ne me considère pas comme démocrate en soi, je n’idéalise pas la « volonté du peuple », ce qui importe vraiment, c’est la liberté.
Le
12/04/2013 à
14h
45
lava a écrit :
Je suis preneur de nom de logiciel aussi.
(Je ne paye pas mon électricité^^) " />
CGMiner.
Il faut aussi faire partie d’1 pool.
Cependant, tu as quoi comme matériel ?
Le
12/04/2013 à
14h
43
maestro321 a écrit :
Le problème de l’éducation privée est bien connue :
Éducation à deux vitesses…
Pas spécialement. Le problème est que c’est mal organisé. N’oublie pas que les parents d’élèves et les écoles privées paient pour les écoles publiques, ce qui est déjà un désavantage compétitif.
Ensuite, dans ce pays, les écoles privées sont fortement dépendantes du ministère et ont des bâtons dans les roues.
Mais au final, à résultats identiques, les écoles privées restent moins couteuses, malgré leurs désavantages compétitifs.
maestro321 a écrit :
Pour Mr tout le monde effectivement ces taxes représente une bonne part de ses impôts, et n’est pas appliqué proportionnellement au revenu.
Par contre pour Mr le fraudeur (souvent aisé sinon l’intérêt est minime) ces taxes indirectes ne représente qu’une faible part de ses impôts total qu’il doit/devrais payer ce qui renforce le coté “vomitif” de la fraude.
maestro321 a écrit :
Pour Mr tout le monde effectivement ces taxes représente une bonne part de ses impôts, et n’est pas appliqué proportionnellement au revenu.
Par contre pour Mr le fraudeur (souvent aisé sinon l’intérêt est minime) ces taxes indirectes ne représente qu’une faible part de ses impôts total qu’il doit/devrais payer ce qui renforce le coté “vomitif” de la fraude.
C’est fort hypothétique et stéréotypé comme argument. On est fort proche de la lutte des classes.
Le
12/04/2013 à
14h
39
Faith a écrit :
Ils payent.
Non, les allocations sont des dépenses publiques.
Arrête de détourner les propos de tes interlocuteurs.
On te dit que si tu ne veux pas payer d’impôts, casse toi. Va dans un pays où il n’y en a pas. Et après quelques mois tu reviendras la queue entre les jambes en bénissant le concept d’impôt.
Et si tu arrêtais de raconter des inepties ?
Pourquoi ne peut-on pas critiquer la politique fiscale, discuter de la légitimité de l’impôt, proposer des idées sans se faire inviter à quitter le pays ou qu’on se fasse insulter ou encore culpabiliser sur les routes, les trottoirs, etc ? C’est ridicule, on est dans l’irrationnel.
1/ On ne vit pas dans un pays totalitaire avec une pensée unique et pure, j’ai encore le droit de critiquer la politique, de remettre en question la légitimité de politiques.
2/ C’est aussi mon pays, j’ai de la famille, des intérêts, une culture, des racines. Quitter un pays, c’est pas comme quitter une ville ou déménager. J’ai le droit de remettre en question la politique sans avoir à subir des comportements agressifs.
3/ Aux Nord-Coréens qui se plaignent de Kim Kong 1, tu leurs conseilles aussi de quitter leur pays ?
4/ Ce qui est marrant, c’est que lorsqu’on suit ce genre de conseil, on parle de trahison, d’exit-tax, de taxer sur la nationalité, on cherche à tout faire pour les retenir… Quelle cohérence…
Le
12/04/2013 à
14h
25
raoudoudou a écrit :
Ah ben c’est sûr que spéculer sur du bitcoin, ça fait une belle valeur ajoutée… " />
Ben oui, c’est une telle valeur, du moins pour les gens qui investissent dessus.
Et si ça devient monnaie, tu ne pourras plus le contester.
Et dire qu’on taxe plus le travail que la bourse ou les PV immos, c’est scandaleux.
Le revenus financier sont déjà taxés et doublement.
De plus, le travail c’est aussi le capital.
Le
12/04/2013 à
14h
22
HarmattanBlow a écrit :
Et celle-ci n’a rien à voir avec le niveau d’éducation ou de soins de cette population, dépenses financées par le public et l’impôt.
1/ L’éducation peut être privée. Elle l’était bien avant les lois Ferry et les taux d’alphabétisation de l’époque te surprendraient.
2/ De plus, la productivité existait avant. L’éducation a permis une augmentation de la productivité.
Le
12/04/2013 à
14h
19
Faith a écrit :
Pour l’état, c’est un peu la même chose: l’argent perdu dans l’inefficacité de la machinerie étatique va au final dans la poche des fonctionnaires lambdas qui réinjectent cet argent dans l’économie, et qui bénéficie donc à tous (commerçants, etc)
Comme si l’économie, c’était juste de l’argent qui circulait et des dépenses…
On oublie toujours un facteur important : la qualité de la dépense, déterminée par sa valeur ajoutée.
Cet argent versé aux fonctionnaires, on le prend de l’économie pour le réinjecter dans l’économie, de la poche gauche pour le mettre dans la poche droite. Il aurait de toutes façons circulé.
Ce qui importe de savoir, c’est si cette action crée plus de valeur que s’il n’avait pas été ponctionné. Et selon les principes de valeurs, il est impossible que cela crée plus de valeur. Cela peut en créer, mais ce sera hasardeux et on ne pourra pas en faire le constat.
Si l’économie, c’est juste de l’argent qui tourne, il suffit alors de faire tourner la planche à billet et le problème, c’est qu’il faut conclure que le Zimbabwe est le pays le plus riche du monde…
Le
12/04/2013 à
14h
10
maestro321 a écrit :
Heu, au cours actuel du bitcoin:
11 000 000 Bitcoin * 50€ = 0.5 Milliard
C’est une goute d’eau dans l’océan des fraudes bancaires, faudrait oublier où se situ le vrai problème.
Dans nos bonnes vielles banques. ^^
Tout à fait. Le bitcoin est encore un marché de niches et purement spéculatif.
La question de savoir si ça va devenir une monnaie est hypothétique.
HarmattanBlow a écrit :
Le fait de profiter des routes, de la sécurité et de tout ce qui fait un pays riche sans en payer le prix et donc au détriment des autres ? Tu crois vraiment que si tu étais né au Soudan tu vivrais de la même façon aujourd’hui ? Tu crois que les tes patron/salariés/collègues/clients vivaient au Soudan tu vivrais de la même façon ?
Cet argument n’est qu’une sorte de point godwin fiscal qui permet d’éviter de parler de la nature de l’impôt, d’éviter de critiquer la gabegie budgétaire…
Faisons payer alors les sans emplois, ceux sous les seuils d’imposition, les allocataires…
Ah oui, j’oubliais encore un argument… Même le fraudeur paie des impôts, vu qu’il paie des taxes sur la consommation, des accises qu’il ne peut éviter.
Et ces taxes représentent la majorité des recettes de l’État, ce qui relativise fortement l’aspect « vomitif » de la fraude…
Quant à s’obstiner à parler de pays africains, c’est insensé. C’est la productivité de la population qui permet un bon niveau de vie et qui permet ainsi un impôt élevé, pas l’inverse.
Que la situation au Soudan soit mauvaise ne légitime pas pour autant une autre injustice.
Le
12/04/2013 à
13h
38
Toea a écrit :
Une structure étatique sans contribution coercitive, si ce n’est pas de l’anarcho-capitalisme, c’est quoi ?
Tiens, tu considères donc que l’État se résume par la contribution coercitive ?
Non, sans une telle forme de contribution, l’État restera l’État.
L’anarchie, c’est l’absence de structures étatiques.
Le
12/04/2013 à
13h
27
raoudoudou a écrit :
Ben moi si, et pas qu’un peu, cf le dernier échange avec Ph11 où on s’aperçoit que le gentil conseilleur (mais pas payeur) qui trouve le BTC tout beau, tout innovant, et qui ne demande qu’à faire partager le bon plan aux autres est en fait un de ceux qui trouve normal de frauder les impôts, ce qui était louche devient complètement limpide -> Y en a qui ont envie de bouffer de l’agneau.
Et oui, ahahahah !
C’est un complot de la conjuration ultranéolibéraaaale !
Je n’ai pas dit que je trouvais normal de frauder, j’ai dit que c’était une réalité contre laquelle le fisc se casse les dents pour réaliser des politique insensées et que ce n’était pas un crime en soi. C’est un peu différent.
Il est pas mal ton procès d’intention afin d’établir un strawman. Mais il est surtout malhonnête.
Le
12/04/2013 à
13h
22
raoudoudou a écrit :
Ben oui, c’est pas pire que violer des enfants, c’est tout ce que t’as trouvé? " />
Non, je trouve juste intéressant que pour l’argent des autres, on justifie toutes les exactions étatiques, mais pour sauver des sauver des vies, des enfants, non.
Ça révèle juste les priorités morales des gens…
Pooooooooooonnnnnzzzzzziii, venez mes nouveaux entrants, venez me faire ma PV…
Au moins, en t’acharnant à parler de Ponzi, tu démontres bien que tu ne sais pas de quoi tu parles.
Bon, j’arrête le débat, du moins avec toi, ça tourne trop à la confrontation.
Le
12/04/2013 à
13h
16
Liam a écrit :
Ça tombe bien, l’impôt aussi existait déjà au moyen âge et même dans l’Antiquité.
Certes, mais la solidarité a été privée bien avant qu’elle soit nationalisée.
En attendant, la ligne ADSL via laquelle tu t’exprimes, la ligne électrique qui fournit le courant de ton ordinateur, et la route que tu as emprunté pour faire tes courses afin de ne pas crever la dalle et de continuer à écrire tes machins, ils ont été financés… par l’impôt. À un moment donné, il faut cesser d’exiger le beurre et l’argent du beurre.
Mouais, chaque fois qu’on parle des problèmes des impôts, il y a toujours un qui ramène les routes, les hopitaux, les écoles, etc.
1/ Je ne crois pas avoir eu le choix de l’offre. Quand tu ne peux pas éviter un système, tout comme tu ne peux pas ne pas marcher sur un trottoir, en quoi peut-on parler de contrepartie contractuelle ?
2/ Ma ligne ADSL a été posée par une entreprise privée, l’électricité en Belgique est privée, la route est communale.
3/ Si l’impôt est une contrepartie des services étatiques, donc, les allocataires, les personnes qui ne paient pas d’impôts car ne gagnant pas assez, etc devraient être privées de ces services ?
4/ Jouir à un moment d’un service public fait donc de toi l’esclave redevable ad vitam de l’État ?
De plus, ce n’est pas comme s’ils justifiaient la ponction de 60% du salaire.
Entre le gaspillage public et les dépenses nécessaires, il y a une différence, non ?
Tu utilises des services et des biens financés par le public, tu dois y contribuer. Sinon, essaye la Somalie, c’est ce qui se rapproche le plus d’une anarchie libérale à ma connaissance.
Arrête de parler de ce que tu ne connais pas pour sortir de vulgaires stéréotypes.
La Somalie est historiquement un pays qui n’a jamais eu de pouvoir étatique centralisé, les organisations légitimes étant avant tout coutumières, claniques, etc.
Le problème vient du fait qu’en quittant la Somalie, le colon anglais a voulu instaurer l’état démocratique, qui a abouti à terme à la tyrannie des clans majoritaires et des conflits religieux. Lors de la guerre civile, les Somaliens ont cherché à rétablir les structures ancestrales. Suite à quoi, l’ONU, avec son opération restore hope, ne l’a pas accepté et a cherché à rétablir envers et contre tout des structures étatiques, parce que l’ONU ne considère que cette forme d’organisation. Et c’est cela qui fout le bordel dans ce pays.
Il n’y a pas que le sacro-saint État central comme forme d’organisation. Il y a aussi des formes d’organisations plus subsidiaires, décentralisées. Faut arrêter avec le « tout dans l’État, rien contre l’État, rien en dehors de l’État. »
Ensuite, je ne crois pas avoir parlé d’anarchocapitalisme, mais de légitimité de l’impôt. Il n’y a pas de raison qu’il ne puisse pas exister des structures étatiques avec une contribution volontaire et non imposée par la coercition. Croire que c’est impossible, c’est prêter des propriétés mécaniques dans les comportements.
Le
12/04/2013 à
12h
52
Faith a écrit :
La stupidité de ce propos met un terme à la conversation.
Et oui, en France, il y a des tabous, des sujets à propos desquels on ne peut pas débattre.
Une rigidité morale,… Le marxisme est bel et bien l’étalon de la morale en France et cela à tous les niveaux politiques.
raoudoudou a écrit :
Tu veux vivre dans un monde sans impôt, vas-y, fous le camp dans un pays sans impôt, tu es libre de le faire! Mais là, en l’occurence, il s’agit de continuer à vivre dans un pays qui utilise l’ impôt tout en fraudant pour les éviter, c’est ça qui est à vomir " />
Et donc, c’est pour ça qu’on parle de plus en plus à taxer selon la nationalité, à qualifier les exilés de traîtres…
Je ne vois pas ce qui est à vomir dans le fait de frauder l’impôt, ce n’est pas pire que d’abriter des prisonniers politiques. Je n’invite personne à violer la loi, cependant, frauder n’est pas un crime mais une infraction. Le fait de vomir n’est rien d’autre que rien de rationnel ne permet de justifier cette position. C’est juste de l’émotionnel, du pathos.
La fraude provient essentiellement du fait que l’impôt est si élevé qu’il en perd sa légitimité et incite donc à éviter l’impôt. Cela a été démontré de nombreuses fois, où lorsqu’on a baissé et simplifié l’impôt, les rentrées augmentaient parce que les gens n’étaient plus incités à éviter l’impôt.
Sachant qu’un impôt élevé incite à commettre des infractions, cet impôt peut-il être qualifié encore comme étant moral et est-il légal, vu qu’il est interdit à l’État à faire de telles incitations ?
De plus, il est impossible de mettre en place un système efficace contre la fraude, actuellement, on a dépassé le maximum de rendement. Quand 100 dépensés dans la lutte contre la fraude rapporte 99, c’est qu’on a dépassé la limite.
Appliquer les lois aussi est soumis à la loi des rendements décroissants.
Le jour où l’État arrivera à supprimer entièrement la fraude, il sera en faillite, le pays sera ruiné économiquement et dans un système orwellien.
Il n’y a jamais eu autant de moyens et de volonté politique pour lutter contre la fraude, pourtant elle est historiquement haute. Le problème n’est donc pas une question de répression, mais d’absence de légitimité.
Merde, on est des êtres humains et pas des entités fantasmées d’une idéologie. Il y a un moment où il faut accepter l’homme tel qu’il est ainsi que sa propre merde et relâcher le harcèlement politique.
« 25 percent taxation is about the limit of what is easily borne. », disait Keynes…
Sinon, je trouve que violer des enfants est bien pire que de frauder. Mais là, personne pour défendre la violation de la vie privée…
ps: Le jour où le fisc va vouloir mettre son nez dans bitcoin, ça va faire bizarre
Je leur souhaite bonne chance.
Le
12/04/2013 à
12h
19
Faith a écrit :
Ponzi n’est une escroquerie que parce que des politiques/juristes ont jugé que ce n’était pas acceptable comme fonctionnement.
Non, c’est intrinsèquement une escroquerie, car on fait croire aux clients qu’une richesse réelle est créée alors qu’il n’y a qu’une redistribution des nouveaux arrivants vers les premiers arrivants.
La valorisation d’un actif n’est pas une pyramide de ponzi. Si celui-ci prend de la valeur, ce n’est pas par redistribution, mais parce que celui-ci augmente en intérêt et si celui-ci augmente en intérêt, c’est parce qu’on y voit et anticipe une utilité.
En soi-même, il n’y a rien d’insupportable dans le concept si tu supposes une connaissance du mécanisme par tous comme tu le fais pour Bitcoin.
Et le Btc n’est pas une pyramide de Ponzi, Cf ci dessus.
Le fonctionnement d’une pyramide de ponzi n’a aucune valeur si les nouveaux arrivant son au courant que c’en est une, car ils savent dès lors qu’ils peuvent être ceux qui se feront rouler.
Et donc, c’est bel et bien une escroquerie, car elle n’existe que parce qu’il y a tromperie.
" />
Non, ça ne révolutionne rien. Ca n’est pas différent de ce qui existe déjà.
Bien sur que si, puisque c’est une monnaie non bancaire.
Oui, c’est ce que je viens de dire… " />
Où ?
Le genre de commentaires qui me fait vomir.
L’impôt, c’est ce qui permet d’avoir une solidarité entre les individus. Fuir l’impôt, c’est montrer qu’on est un gros égoïste.
Vomis ce que tu veux, ça ne change pas la réalité de la chose. Certains veulent imposer un pseudo ordre moral aux autres qui n’y croient pas pour réaliser leur utopie, un monde imaginaire et fantasmé, ceux-ci finissent toujours par s’organiser afin de se défendre contre ce fanatisme idéologique.
Quant à dire que l’impôt est un devoir moral… C’est juste ridicule, vu la nature de l’impôt.
Tu dis donc que la solidarité justifie donc la coercition et la spoliation ? Et puis quoi après, le meurtre, le génocide si on démontre que ça permet de la réaliser ?
Je rappelle que la solidarité existait bien avant qu’elle soit organisée par l’État.
Les assurances, les mutuelles et autres organisations de solidarité, on en trouve des traces déjà au moyen age.
La solidarité peut exister tout en ne franchissant pas la limite de la liberté des autres.
D’ailleurs, pourquoi idolâtres-tu à ce point ce principe et réagis-tu comme si je venais de dire un blasphème ?
Le socialisme est bel et bien une religion comme les autres, où le dieu serait l’État, et les comportements pathologiques de ses fidèles sont exactement comme pour toute autre religion.
Le
12/04/2013 à
10h
54
maestro321 a écrit :
Ok, bha du coup tu pointes la différence de la centralisation et du processus de création de devises en fonction la reconnaissance de dette.
Mais ça ne change pas le fait qu’il s’agisse de devises virtuelles, donc dématérialisé.
La révolution (s’il y en a une) est donc dans sa structure pas dans sa nature. ;)
Disons qu’il s’agit d’une monnaie non bancaire qui permet d’avoir les avantages d’une monnaie bancaire.
Bien sur, pour les kleptocrates, c-a-d la relation incestueuse banco-étatique, ce ne sont que des désavantages, et c’est bien là que cette monnaie possède une nature politique.
Sinon, plus les kleptos chercheront le maintien et à empêcher l’effondrement de ce qui ne peut être maintenu, et donc en avilissant leur propre monnaie, en menaçant l’épargne des gens, en luttant contre le secret bancaire et les paradis fiscaux et plus ce genre de monnaie gagne en intérêt.
Le
12/04/2013 à
10h
38
maestro321 a écrit :
" />
Les autres devises du monde sont tout aussi dématérialisées.
Elle sont scripturales et bancaires, c’est différent. C’est la conséquence du système de réserve fractionnaire, qui joue sur l’actif et le passif aboutissant à créer une monnaie qui n’existe pas. La centralisation des opérations bancaires fait que la monnaie actuelle peut être traitée de façon virtuelle.
Le bitcoin n’est pas lié au passif d’une banque centrale, ce n’est pas le fruit d’une reconnaissance de dettes, mais un produit pur dont l’émetteur ne le prête pas, mais l’échange directement.
La différence fondamentale est que les bitcoins seront limités en quantité.
Oui, c’est une des différences fondamentales.
Les autres étant l’anonymat, le fait qu’il se passe de système bancaire, la possibilité de créer des concurrents.
Le
12/04/2013 à
10h
20
Faith a écrit :
Tu n’as rien compris… tu réagis sur des mots-clé.
J’ai dit que si “C’est même clairement annoncé sur le site officiel je vois pas le problème.” est valable, alors on ne peut pas interdire les pyramide de Ponzi: c’est aussi écrit sur leur site que “le revenu n’est pas garanti”
Et c’en n’est pas une. Pyramide de ponzi, ça ne signifie pas que le revenu n’est pas garanti, la pyramide de ponzi est une escroquerie.
Ici, il est question d’un actif qui prend de la valeur, en perd selon l’offre et la demande.
Cette étiquette, c’est ce qui fait croire aux niais qu’ils vont révolutionner le monde de l’argent avec… une monnaie.
Mais ça révolutionne le monde de l’argent. Une monnaie entièrement dématérialisée.
Ca donne bonne conscience aux anti-truc et autres alter-machin: ils peuvent pratiquer la bourse sans mettre à mal leur apparente probité.
Si ça révèle aux utopiques leurs contradictions, c’est tant mieux.
En vérité, Bitcoin, c’est comme la bourse, comme les paris: la pire de ce que la monnaie peut faire.
Renseigne toi sur ce qu’est la monnaie. Toutes les monnaies fonctionnent ainsi.
La différence qu’il peut y avoir avec l’euro ou le dollars, c’est que ces dernières sont imposées légalement, les marchands obligés des les accepter et la quantité manipulée par les banques centrales. Le Btc permet de garantir la concurrence des monnaies saines.
Ce n’est pas différent du système écossais de monnaies privées.
Est-ce différent du rouble papier du régime des Tsars, devenu illégal, suite à la révolution, mais continuait à circuler sans garantie juridique avec une valeur très stable alors que l’URSS faisait tourner la planche à billets ?
De toutes façons, le Btc n’est pas encore monnaie, mais est une quasi-monnaie. Quand il sera liquide, on pourra parler de monnaie.
Pour l’instant, il est volatil car peu répandu, parce qu’on se pose des questions sur sa viabilité. Oui, c’est un actif risqué. Et on verra où ça va mener.
Peut-être qu’il va se planter totalement et rapidement, peut-être qu’il va prendre de l’ampleur et se stabiliser.
Le
12/04/2013 à
09h
53
jimmy_36 a écrit :
En France ça ne passerai pas, le mec serait déjà en justice pour exercice illégal du métier de banquier.
Tout ça est très réglementé, justement pour éviter ce genre d’abus.
Btc n’est pas une activité bancaire. C’est un actif financier, pas un abus.
Mais il est certain que la socialie française ne peut pas tolérer un tel système qui menace potentiellement le système bancaire dont elle dépend.
Enfin, je lui souhaite bonne chance.
Le
12/04/2013 à
09h
49
Faith a écrit :
Ce que tu dis est aussi applicable aux pyramides de Ponzi…
“On n’a jamais annoncé que vous trouverez forcément des gens à qui revendre”
Mouais, alors, tout actif est une pyramide de Ponzi…
Ça n’a aucun sens, et n’entre pas dans la définition d’une telle pyramide.
En économie, ça s’appelle la prise de risque.
Dans beaucoup de pays, on cherche à protéger les gens du libéralisme à tout-va.
" />
Dommage que l’étiquette “underground-techno-hype” posée sur le bitcoin fassent oublier aux gens les critiques qu’ils feraient si cette étiquette n’existait pas.
Si cela révèle leurs propres contradictions et permet d’être plus ouverts.
Marrant cette façon à prétendre connaître les raisons pour lesquelles les gens investissent ou défendent le Btc. C’est juste à cause d’une « étiquette “underground-techno-hype” ». Non, c’est plus complexe que cela, tu ne comprends pas et tu tombes dans la vulgaire caricature.
Le
12/04/2013 à
09h
37
raoudoudou a écrit :
Non, ce n’est pas du tout la même chose.
Tu ne peux pas te faire avoir à posséder de l’argent traditionnel. Et viens pas me sortir l’inflation de l’Argentine hein, on est en France…
La nuance est de taille!
Ben plus tant que ça. Il y a toujours un risque, surtout depuis les saisies à Chypre… Quant au risque d’inflation, on verra quand le dentifrice sortira de son tube.
Sans parler du grand emprunt mitterrandien…
Le
12/04/2013 à
00h
47
jinge a écrit :
En gros l’argent noir finira par passer au bitcoin…
Raciste !" />
Le
12/04/2013 à
00h
36
Faith a écrit :
C’est vrai, ici on ne dénonce pas les vilains politiciens qui font du “blanchiment de fraude fiscale”. C’est tellement peu important du moment que nous, nous pouvons acheter une baguette de pain aux céréales sans être fliqué ! (tu imagines, si mon banquier savait que j’ai le pain aux céréales, il pourrait vendre cette info et je serai harcelé par les vendeurs de pain au parmesan !)
Personnellement, je dois dire que je m’en fous que des politiciens fraudent. Ce qui importe, c’est surtout qu’ils n’usent pas du pouvoir contre la population.
1/ Cela démontre qu’ils ne croient pas en leurs propres foutaises de fiscalité morale ; que la nature humaine finit toujours par avoir le dessus sur l’idéologie. C’est aussi un baromètre de la légitimité de l’impôt.
2/ Je préfère une certaine corruption chez les politiciens qui seront plus tolérants envers la population à une bande de fanatiques moralisateurs qui voudront mettre au bûcher tout ceux qui ne correspondent pas à leur idée de l’homme idéal.
Quant à prendre ainsi le fait que l’administration ait accès sur demande à toutes tes dépenses et revenus, ce qui ne devrait pourtant pas les regarder, c’est bien mal-estimer le système étatique.
Ce que tu fais de ton argent ne regarde que toi. Ce n’est que parce que le système d’extorsion fiscale actuel viole la vie privée qu’il justifie cette surveillance.
Sinon, pourquoi n’exiges-tu pas d’installer des caméras dans les logements ? On pourrait empêcher le terrorisme, la pédophilie, les viols, des meurtres… Considères-tu que l’argent du contribuable est plus important que la vie de nos enfants ?
Après tout, qu’est-ce qu’il y a de grave à ce que l’État sache ce qu’il y a dans ton frigo, quand tu dors, ce que tu regardes à la télé, etc ? Après, tout, c’est notre ami, notre grand frère bien aimé, du moins, il l’est devenu à un moment quelque part entre Attila, César, Robespierre, Napoléon, Staline,…
Le problèmes, vois-tu, c’est que ce n’est pas pour rien que la liberté se justifie, c’est une question de nature humaine et de nature intrinsèque du pouvoir… L’erreur fondamentale est de croire qu’on puisse en faire usage de façon rationnelle pour régler la société…
Et je ne parle pas ici que de droit, je pourrais parler des coûts, des rendements décroissants, etc…
Le
11/04/2013 à
23h
05
keepah a écrit :
oui et donc un système complétement intracable c’est encore mieux…
En effet, c’est mieux.
Le
11/04/2013 à
23h
03
keepah a écrit :
c’est très intéressant la haute complexité/virtualité de ces nouvelles technologies.
Cela dit moi ça me laisse songeur un tel système bancaire anonyme, c est vraiment la porte ouverte aux criminels, bonjour la modernité " />
Et le droit à la vie privée est la porte ouverte aux pédophiles, aux terroristes et à tous les crimes domestiques.
Vite ! installons des caméras dans tous les logements !!! Vite, Big Brother, sauve nous !
Il y a un moment, il faut accepter que la sécurité et liberté cohabitent et qu’il existe une frontière naturelle entre les 2.
Le
11/04/2013 à
22h
58
Doublon
Le
11/04/2013 à
22h
58
Nuggets a écrit :
Mmmm je sais pas trop, l’or peux être à une valeur car il existe (au delà de son aspet valeur de refuge) un réel besoin d’or (industrie, joaillerie, etc) pour ce que c’est et non ce que ça représente.
Argument non pertinent.
Toute valeur de monétaire provient de l’offre et de la demande, de l’utilité du bien en tant que monnaie.
Quand tu achètes ton pain avec des euros, tu sais très bien que ce n’est plus un titre garantissant de l’or en banque.
En fait, le seul intérêt de l’or vient de sa rareté et de la difficulté de le fausser, mais ça, même actuellement, ce n’est plus une garantie.
L’intérêt du bitcoin vient du fait qu’il soit pour l’instant non piraté.
Peut-être qu’un jour il finira piraté, peut-être dans 1 jour ou dans 100 ans, mais à long terme, cela n’est pas si important.
Un chose aussi, c’est qu’il y aura des bitcoin-like, qui vont chercher à améliorer leur qualité. Et il y a déjà des alternatives qui apparaissent.
D’ailleurs, il est souhaitable qu’il y ait des alternatives, au cas où l’un se crache afin de se rattraper.
Sinon, la hausse de la valeur du bitcoin concorde aussi avec la situation chypriote. Ceux-ci servant alors pour la fuite de leurs capitaux.
La question, avant même la question du piratage de la monnaie, c’est ce que va faire l’État et que va-t-il se passer suite à son action.
Le bitcoin permet de se passer du système bancaire, sa prise en ampleur menace ce système, donc la réserve fractionnaire, le système bancocentral et aussi le contrôle fiscal facilité par la centralisation des données. Le bitcoin rétablissant le secret du bas de laine tout en bénéficiant des avantages des transactions électroniques.
Un chose aussi, c ‘est le fait de pouvoir s’échanger le bitcoin sous le manteau.
C’est donc tout le système banco-étatique actuel qui peut s’effondrer à terme.
Pour ce qui est de l’échange, je trouve ça étonnant justement que des services acceptent ce moyen de paiement qui devait au début être peu sur en terme de liquidité.
Certains décident de prendre le risque en estimant que cette monnaie aura un intérêt dans le futur. C’est tout.
Personnellement, j’accepte aussi ce moyen de paiement.
Sinon, oui la spéculation. Disons que c’est étonnant que la mayonnaise est prise c’est pas tout les qu’on assiste à la création d’une monnaie de toute pièce ( et non la conversion d’une ancienne à une nouvelle).
Actuellement, le Btc n’est pas monnaie, il est quasi-monnaie, c’est à dire un actif financier qui peut tout de même être troqué.
La question de la volatilité a pour l’instant peu d’intérêt, car le Btc est peu liquide pour l’instant, en devenant monnaie, il sera à terme plus stable.
Quant à son krach actuel, c’est un ajustement normal.
J’aime bien ce sujet car il requiert une gymnastique intellectuelle trop peu requise de nos jours.
Oui, c’est très intéressant, il pousse à faire des projections, à voire les conséquences de ce système. C’est une expérience intéressante.
Le
11/04/2013 à
22h
39
fear_hardcore a écrit :
Avec un compte bancaire, tu peux en acheter par Bitcoin-central , ou si tu veux en échanger contre du cash ou autre services " /> tu peux utiliser LocalBitcoins. J’utilise les deux, et ça marche plutôt bien !
Il y a aussi MtGox, qui est un ancien site d’échange de cartes Magics, Il y a aussi bitcoin-24, BTC-e…
Les USA ont la manne de leur monnaie qui garde le statut de monnaie d’échange mondiale (à chaque conversion pour acheter du pétrole au autre, ils banquent)… et un secteur financier totalement hors de controle dont on ne sait comment il continue à faire virtuellement ventre, au vu de leur taux de chomage!
Le dollar perd de plus en plus sa qualité de monnaie de réserve.
Les BRICS s’en passent de plus en plus et la Chine cherche à faire valoir son Yuan.
Quant au système financier, c’est normal quand on fait des QE illimités alors que l’économie réelle rembourse ses dettes.
Je n’oublierai pas de parler des truquages statistiques.
Les coupes budgétaire automatiques sonnent le début de la fin de l’illusion.
Tout à fait.
Le
12/04/2013 à
15h
00
yvan78 a écrit :
Faut pas s’arrêter au titre de la news…
Oui mais non quoi…" />
Juppé disait c’est du matos grand public customisé, circulez y’a rien à voir… Fabius dit qu’en l’état de la réglementation, c’est bien le cas et y’a rien à dire, mais qu’on va quand même réfléchir à une classification et d’éventuels contrôles.
En l’état, rien n’empêchait en effet Khadafi d’acheter le matos et d’avoir les bons gus pour intégrer le soft qui va bien, tout à fait dispo pour qui a une ligne internet.
Si on interdit totalement, ces potentats ont le pognon… ils feront faire sur place et on n’aura même plus idée de leurs capacités. Stratégiquement, la position de Fabius se défend: Ouvrir suffisamment le robinet pour ne pas imposer le mode demerden’zizich et commencer déjà par classifier et obliger à déclaration, voir interdire ce qui est vraiment sensible.
La question est complexe. Est-ce que des entreprises qui vendent à des criminels ont une certaine complicité dans le crime ? On penche sur le non, car on n’est plus alors dans le droit, mais la morale et on ne peut pas accuser les gens des crimes d’autrui par externalité. Cependant, cela n’est pas moral pour autant.
Cependant, la question est différente lorsqu’il s’agit d’entreprises d’État ou fortement subventionnées par l’État, et là, le politique peut dire quelque chose.
Quant à ce que les États étrangers font chez eux, c’est eux que ça regarde. On n’a pas à s’ingérer dans leurs affaires.
Le
12/04/2013 à
13h
58
saf04 a écrit :
ph11, t’as la news sur #unbonjuif a commenter aussi " />" />" />
Non, je n’ai pas lu. Ça ne m’intéresse pas tellement.
Le
12/04/2013 à
13h
54
On voit là qui aurait vendu du beurre (et du Zyklon B) aux Allemands…
L’idée c’est simplement de travailler en amont, car ça ne rime à rien d’utiliser sans cesse la justice pour résoudre ces cas-là, le mal est fait. Je suis d’accord pour dire que la répression seule n’est pas enviable mais il faut quand même un signal fort.
Je ne parle pas de répression, mais justement de « travail en amont. »
Je ne vois pas vraiment en quoi cela est meilleur. Certes, c’est plus doux, mais pas plus moral pour autant, vu qu’on finit par traiter tout le monde comme coupable potentiel, qu’on traite les hommes comme des enfants irresponsables et cela a un coût…
Tu n’as pas à imposer aux gens de se comporter selon des idéaux théoriques. Tu n’as pas à leur voler ce qu’ils sont.
Commence déjà par accepter que les gens du monde réel ne correspondent pas à ce que tu aimerais qu’ils soient.
Faire de l’information, ça on peut, faire de la propagande, du lavage de cerveaux, des contrôles comportementaux, non. Et encore moins aux frais du contribuable.
C’est comme chez les ados, aujourd’hui avec les réseaux sociaux c’est très facile de descendre un camarade, propager une fausse rumeur. On ne peut certes pas éviter ces comportements, ça existait déjà avant et ça ne va pas changer, mais la portée est plus grande, et on pourrait aussi se dire que les ados sont plus réceptifs.
Et ça, c’est aux parents de prendre ça en charge.
Quoi ? Les gens ne se comportent pas comme dans le monde des bisounours ? Bienvenue dans le monde réel.
Pour finir, on peut dire que l’homme est ainsi, mais en aucun cas ça veut dire qu’il ne faille rien faire pour améliorer les choses.
C’est quoi améliorer les choses ? Tu crois que c’est parce qu’il y a un problème qu’il faut absolument une solution et que celle-ci soit politique ? Et quelles seront les conséquences, toutes les conséquences ?
C’est aux gens de résoudre leurs propres problèmes, pas à l’État, qui n’est pas notre sauveur universel, qui n’a rien d’un Jésus Christ ou d’un Superman.
Le
09/04/2013 à
16h
04
tAran a écrit :
Tant qu’on aura des enculés d’employeurs et de recruteurs sur le dos prêts à scruter la moindre de nos actions sur le net, il ne sera pas possible de parler à visage découvert, c’est aussi simple que ça " />
Et pas qu’eux, mais aussi l’État, la police, les services secrets et d’autres groupes qui veulent ton bien…
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C’est le système de fichiers des survivalistes ?" />
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Le 12/04/2013 à 16h 06
Le 12/04/2013 à 16h 05
Le 12/04/2013 à 14h 45
Le 12/04/2013 à 14h 43
Le 12/04/2013 à 14h 39
Le 12/04/2013 à 14h 25
Le 12/04/2013 à 14h 22
Le 12/04/2013 à 14h 19
Le 12/04/2013 à 14h 10
Le 12/04/2013 à 13h 38
Le 12/04/2013 à 13h 27
Le 12/04/2013 à 13h 22
Le 12/04/2013 à 13h 16
Le 12/04/2013 à 12h 52
Le 12/04/2013 à 12h 19
Le 12/04/2013 à 10h 54
Le 12/04/2013 à 10h 38
Le 12/04/2013 à 10h 20
Le 12/04/2013 à 09h 53
Le 12/04/2013 à 09h 49
Le 12/04/2013 à 09h 37
Le 12/04/2013 à 00h 47
Le 12/04/2013 à 00h 36
Le 11/04/2013 à 23h 05
Le 11/04/2013 à 23h 03
Le 11/04/2013 à 22h 58
Doublon
Le 11/04/2013 à 22h 58
Le 11/04/2013 à 22h 39
[MàJ] Pour Fabius on peut librement exporter le DPI dans les pays autoritaires
12/04/2013
Le 12/04/2013 à 16h 18
Le 12/04/2013 à 15h 00
Le 12/04/2013 à 13h 58
Le 12/04/2013 à 13h 54
On voit là qui aurait vendu du beurre (et du Zyklon B) aux Allemands…
Patrick Sébastien rage contre « ces enculés qui sont sur le Net sous pseudo »
09/04/2013
Le 10/04/2013 à 09h 20
Le 09/04/2013 à 16h 04