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Chris Scott

est avec nous depuis le 20 mai 2007 ❤️

4 commentaires

Le 20/08/2021 à 18h 58

Navré, mais c’est vraiment un commentaire boulet.
As-tu seulement pris la peine de lire les liens de mon précédent commentaire ? Ou juste de réfléchir au monde 10mn ?



EN L’ÉTAT ACTUEL on a déjà atteint les prévisions de changement climatiques plus tôt qu’à peu près toutes les prévisions qui avaient été faites entre 80 et 2000, même les plus pessimistes.



EN L’ÉTAT ACTUEL les projections basées sur l’état des technologies d’extraction (et leur coût) et la consommation actuelle “moyenne” annuelle donne un épuisement des métaux précieux qui va de 10 à 150 ans selon les cas. Si tout le monde se met à “consommer” comme les usa tu peux diminuer d’au moins 30% en moyenne la durée restante.



EN L’ÉTAT ACTUEL il y a déjà une pression forte et toujours croissante de manière non linéaire sur les matières premières rien qu’avec les usages existants, notamment avec tous les pays en développement qui veulent profiter du même niveau de vie que nous.



De nombreuses recherches courent depuis des années pour trouver des matériaux alternatifs ou des techniques de construction ou recyclage plus efficaces, mais il faut compter au grand minimum 10 ans entre le moment où une nouvelle technologie est validée en laboratoire et son utilisation “pour de vrai”. Et plusieurs dizaines d’années avant que ça devienne le nouveau standard de fait si vraiment la techno est aboutie.
Notamment parce que ça implique de modifier (ou reconstruire) des chaînes de production, reprogrammer, former les gens, etc…



EN L’ÉTAT ACTUEL le stockage de l’énergie reste extrêmement problématique quelque soit la solution adoptée, tandis que la production d’énergie reste globalement polluante (y compris le nucléaire même si ce n’est pas le même type de pollution ni de risques).
Côté stockage, on a tous les 6 mois l’annonce d’un support ou procédé innovant représentant un gain majeur, mais ça peine à passer l’étape d’analyse de rentabilité.
Côté production, la fusion nucléaire semble reconnue par de nombreux scientifiques comme un eldorado potentiel, et (heureusement) la recherche dans le domaine se poursuit avec une coopération internationale, reste qu’ils sont tous d’accord pour dire qu’au mieux on “maîtrisera” le processus dans 25 ans, et le temps que ça décante en construction de réacteurs faut tabler sur 50 ans. Même dans un monde idéal où la techno est librement partagée et tout le monde bosse en harmonie.



Ça c’est pour le côté pile.
Pour le côté face…




  • Événements climatiques majeurs dont les dégâts économiques et humains vont toujours croissants. Plus aucune personne saine d’esprit oserait aujourd’hui soutenir que nos activités humaines n’ont qu’une incidence moindre que majeure.

  • Techniques d’extraction des matériaux qui ruinent l’environnement au sens large donc contribuent également à réduire l’espace habitable et la qualité de vie pour tous les êtres, humains comme animaux.

  • Extinction des espèces qui, même si on prenait un point de vue égoïste de “on s’en fout des non-humains” va conduire à un effet domino sur la production de nourriture.

  • Changement climatique qui va également lourdement affecter la production de nourriture, l’accès à l’eau, et la qualité de vie en général.



En résumé…
1/ On aboutit à une période critique en termes de choix pour savoir si a) les humains du prochain siècle auront des conditions de vie à peu près décentes et b) si nous saurons le faire sans cataclysme géopolitique.
2/ On sait que notre activité débridée et franchement inutile est la cause principale de nos maux.
3/ On peut constater en regardant l’histoire des 50 dernières années que la technologie n’a jamais entraîné une réduction des impacts, car les gains en efficacité de toute sorte n’ont fait que servir de tremplin pour une multiplication des usages faute de volonté politique.
4/ On a toute l’histoire de l’humanité, des lignées de penseurs, philosophes, théologiens, pour nous rappeler ce qui est vraiment essentiel au bonheur.
5/ Même en arrêtant complètement de produire toute nouvelle oeuvre intellectuelle de n’importe quelle nature on aurait de quoi se distraire 1000 vies.
6/ Toutes les projections mènent à une situation cataclysmique d’ici même pas 30 ans, tandis qu’il nous faudrait des dizaines d’années pour “convertir” la société à de nouvelles technos en conservant les usages.



Et donc, on est partis pour consommer encore plus de ressources entre la mise à jour de l’infrastructure et la production d’objets connectés au service d’usages dont l’intérêt reste pour beaucoup à démontrer…
Bref, l’état d’esprit de 1920, avec les connaissances scientifiques et l’état environnemental de 2020.



Je te laisse en tirer les conclusions. :)

Merci d’avoir pris le temps de rédiger un commentaire aussi long et didactique.



Malheureusement, je finis par penser que ça ne sert au final qu’à gaspiller ton propre temps. Les gens ne sont probablement pas intéressés pour réfléchir et changer d’opinion/de croyances sur une discussion de ce genre, surtout sur un sujet qui vient ébranler autant une vision du monde où tout ira bien, parce qu’on est les plus forts et que la technologie va nous sauver. Et puis après tout il reste la carte de “toutes façons il est déjà trop tard, autant en profiter jusqu’au bout maintenant” pour éviter de se responsabiliser sur une catastrophe collective.
La science, c’est bien, mais surtout quand ça va dans le sens qui nous convient.

Le 05/05/2020 à 12h 10

Merci, c’était bien là où je voulais en venir, je crois que tu as un peu manqué l’ironie de ma réponse ^^

Le 05/05/2020 à 12h 00

Ce ne serait pas le même genre de débat que celui lié à la féminisation de la langue finalement ?



Ah tous ces gens que l’on paie (ou même pas, qui donnent leur avis sans qu’on leur demande) alors que tout nous va très bien comme ça, quelle belle bande de guignoles quand même ! Que d’argent et de temps gaspillé dans des débats stériles. On a pas plus urgent à s’occuper ?







Oui mais…



youtube.com YouTubeLa sémantique des mots a peut-être plus d’importance que l’on ne veut bien lui accorder



http://www.bunkerd.fr/ecriture-inclusive/





Je ne dis pas que utiliser blanc/noir, maître/esclave c’est acceptable/inacceptable. A vrai dire, de mon propre point de vue, ça me parait être des termes qui aident à la compréhension, parce qu’ils me paraissent parlant. Mais pour autant, est-ce qu’ils sont bons ?



Quand on voit dans ce flux de commentaires tous ces gens qui s’insurgent parce que des personnes prennent la peine de remettre en question des automatismes et comportements acquis depuis plusieurs décennies alors qu’ils prennent le temps d’essayer d’analyser et de déconstruire pour se faire ensuite démonter en un instant par des gens aux croyances bien ancrées, ça me laisse quand même parfois dubitatif.



 Moi je trouve que c’est un point de vue intéressant. Avez-vous des études qui permettent de justifier que ces termes et d’autres n’influent pas, même de manière inconsciente, sur nos imaginaires ? Et en ont-ils eux ?

Le 13/01/2020 à 12h 55

Je n’ai pas l’habitude de commenter, et c’est un peu hors-sujet, mais ça me faire toujours un drôle d’effet de voir ce genre de messages.



“Il est normal que si on regarde une video en 2k sur son téléphone plutôt

qu’en 720p cela consomme plus de data et donc consomme plus d’énergie.”



Remettons le besoin dans le contexte : en quoi regarder une vidéo sur un écran de 6 pouces en plein soleil nécessite un flux 2K ? Et si c’est chez soi, pourquoi ne pas profiter des infrastructures existantes (câblées) et, si elle n’existent pas, les développer en priorité ? En terme de mobilité, quels besoins courants ne sont pas aujourd’hui remplis avec la 4G (hormis le besoin de couverture dans les zones blanche ou la technologie ne convient peut-être pas, et ce n’est pas la 5G qui y répondra) ?



“Non pas à cause de la technologie mais à cause de l’utilisation qui en sera faite ”



Probablement faux. C’est l’ajout massif d’antennes MIMO ainsi que le maillage très dense des antennes entre elles qui fait augmenter le coût énergétique, c’est indépendant de l’usage qui en est fait.



“Ensuite, quel est le problème à ce que cela consomme plus ? Il y a une

sorte de croyance ou de mélange qui sous entend qui si sa consomme plus

c’est pas bien, que la technologie c’est le mal. Mais rarement on parle

de l’origine de l’énergie ? Le GIEC qui publie un rapport régulièrement

sur la santé de la planète alarme le monde politique que nous courrons à

la catastrophe à cause du carbon et des énergies carbones. Le carbon

dégagé par l’activité l’homme cause le réchauffement climatique qui va

fortement impacter la planète et notre mode de vie. L’europe a comme

objectif 2050 le zero carbon pour ne plus aggraver la situation. So what

? Et bien si demain il y a des antennes 5G qui consomme plus mais que

l’énergie consommée est durable et décarbonnée quel est le problème ?”



C’est mignon, on est dans un monde de doux rêveur. Il y a un moment où il va falloir choisir. Soit on veut une énergie décarbonée et sans nucléaire, auquel cas il est illusoire de penser que l’on va fournir la France entière en énergies renouvelables de type panneaux photovoltaïque, éolien, ou hydraulique (d’ailleurs on a encore de la marge de ce côté-là en France ?). Si le nucléaire est une option envisageable (je ne commente pas sur le bien fondé ou non de la technologie), alors peut-être, sinon on ne pourra probablement jamais subvenir aux besoins croissants de la population avec des technologies qui demandent des surface faramineuses pour fonctionner à l’échelle d’un pays. Déjà que mettre 10 éoliennes c’est le parcours du combattant. Donc comment tenir un discours d’écologie sans remettre en question un usage ?

Et puis se reposer sur le GIEC quand on a envie, parce qu’il propose un scénario extrêmement ambitieux pour un horizon décarboné, c’est très rigolo, surtout quand les paramètres de ce genre de scénarios prônent une décroissance très importante des besoins en énergie dans tous les domaines <img data-src=" />



“Je pense qu’il ne faut pas mélanger progrès technologique et pollution.

Aujourd’hui certains pensent que la technologie détruit la planète alors

que c’est la technologie qui la sauvera certainement…”



Il ne faut pas non plus mélanger ce qui est nécessaire de ce qui est clairement un luxe. C’est marcher sur la tête ce genre de discours. On pourrit la planète pour ensuite la sauver in extremis après coût/coup (enfin peut-être, s’il n’est pas trop tard) avec la technologie ?



“… car la majorité de

la population ne peut pas faire l’effort de changer radicalement son

mode de vie.”



Juste pourquoi ? on a bien réussi à le faire en 50 ans, on doit bien pouvoir le refaire d’ici les 50 prochaines années pour avoir un mode de vie un peu plus réfléchi non ? Qu’est-ce qui est aujourd’hui inaliénable dans notre mode de vie ?



“Demain la majorité des habitation pourront être de manière durable autosuffisante en énergie



Demain la majorité des hommes sur terre auront accès à de l’eau propre à

la consommation (via desalinization de l’eau de mer ou de récupération

de l’humidité dans l’air)

Demain la majorité des hommes pourront produire durablement dans leur maison la nourriture dont ils ont besoin”



Demain la majorité des habitants auront les connaissances techniques pour maîtriser toutes ces technologies, mais l’urgence climatique fera qu’elles seront probablement dans ta maison parce qu’il sera déjà trop tard chez eux. Et il reste toujours la question du coût. Qui va payer ? Les gens ne veulent déjà pas avoir 10% de plus sur leur facture d’énergie pour favoriser les énergies renouvelables.



“Arrêtons de mélanger progrès et fin du monde…”



Le progrès en tant que tel est généralement bon, ce n’est pas de cela dont il est question ici. C’est la société de demain et le mode de vie prôné. Si demain toute la planète décide de vivre selon ce mode de vie, tu seras près à en payer le prix ?

La seule vraie question pour moi ici, c’est : est-ce que l’indice de bonheur général va s’accroître parce que la 5G va combler des besoins vitaux/nécessaires/primordiaux ? En fait, à quels nouveaux besoins va-t-elle subvenir, hormis l’info-entertainment permanent ?



Ce message n’est pas du tout contre toi, mais contre l’idée générale aujourd’hui que “demain c’est sûr, ça va aller mieux, on trouvera forcément une solution parce qu’on est vraiment des malins, alors profitons de l’instant sans se poser la question de la dette que l’on est en train de se créer”