C’est assez simple : je pense que le dérèglement climatique est le plus grand défi de l’humanité sur le siècle à venir. Dit comme ça, ça sonne un poil grandiloquent, j’avoue, mais je le pense vraiment.
Aussi, ça fait plusieurs années que je réfléchis à ce que je peux faire sur le sujet, d’où mon podcast l’Octet Vert (sur climat et numérique), mes articles, mes conférences, mon passage au vélo pour mes déplacement urbains etc.
Et puis je me suis posé la question de ce que je pouvais faire au niveau professionnel. Et Scaleway avait justement un poste ouvert. J’avais le choix entre plusieurs entreprises, et j’ai choisi celle qui me semblait la plus avancée dans le domaine, et la plus sincère. Je ne voulais pas servir de faire-valoir en mode greenwashing… Et puis je suis aussi très concerné par la problématique de souveraineté technologique, donc un acteur français avait en plus beaucoup de sens.
Merci Tristan pour la sincérité de vos combats et pour votre démarche. Respect !
Il ne faut pas oublier que le rapport Cellebrite compile les réponses de 2000 personnes provenant de 117 pays. Les enquêteurs français, ou les techniciens experts judiciaires, disposent rarement des moyens nécessaires à leurs investigations. La situation est donc bien pire que celle citée dans le rapport et l’article.
Utiliser directement ce type de données est illégal, et bien entendu aucune société française ne s’y risquera. Par contre, des sociétés hors France, hors Europe vont se régaler de ces données. Des entreprises du type Equifax qui notent la solvabilité d’une personne. Et les compagnies d’assurance françaises peuvent légalement être clientes de ce type de société à qui elles achèteront une “évaluation” sur une personne, sans trop se préoccuper de savoir comment est fabriquée cette évaluation. Mais je vois sans doute le mal partout.
Le
23/02/2021 à
09h
50
Cela intéresse surtout énormément les assurances pour connaître le risque qu’elles ont à assurer une personne (prêt bancaire, etc.)
Il y a plus de 300 000 articles législatifs et réglementaires en vigueur aujourd’hui en France. Personne ne peut prétendre les connaître tous, mais pour que notre société fonctionne, il n’est pas possible de se cacher derrière l’ignorance de la loi (d’où l’adage “Nul n’est sensé ignorer la loi”). Il y a des spécialistes pour conseiller en tout domaine : des informaticiens pour l’aspect technique (et juridique), des juristes pour les aspects juridiques pointus et spécialisés. Et toutes les lois sont discutables : délai de conservation en France : 1 an, en Europe : 2 semaines.
Sujet intéressant, et beaucoup de commentaires le sont également.
De mon côté rien d'extraordinaire :
- Tous les ordinateurs fixes sont sauvegardés avec les agents gratuits Veeam Linux ou Windows sur un NAS dédié à la sauvegarde (un NAS DIY sous OpenMediaVault, sur un petit serveur HP microserver gen 8)
- Le NAS familial Synology, qui concentre toutes les données importantes, est également sauvegardé vers le NAS de sauvegarde via Hyperbackup
- Les ordinateurs portables des enfants étudiants sont sauvegardés par Duplicati vers un Nextcloud hébergé sur un Raspberry (solution Yunohost) avec un disque USB de 2 To qui est installé chez un ami ayant aussi la fibre (la réciproque est vraie: j'héberge un Nextcloud chez moi pour lui)
- Une deuxième sauvegarde du NAS familial est faite vers le Nextcloud distant, toujours avec Hyperbackup.
- Une troisième sauvegarde du NAS familial est faite "de temps en temps" à la main sur un disque dur de 4To. C'est surtout pour les photos et films personnels.
Pour moi, le plus difficile est de vérifier, au moins une fois par an, la procédure de restauration de chaque poste en simulant une panne de disque, voire un remplacement complet du PC.
Les données sont chiffrées (bitlocker ou nativement sous GNU/Linux), sauf les photos et films du NAS familial (qui sont en partage). Les sauvegardes sont chiffrées également. Les mots de passe sont stockés dans un Keepass dont le mot de passe est écrit sur mon testament ;-)
9 commentaires
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Merci Tristan pour la sincérité de vos combats et pour votre démarche. Respect !
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Le 29/12/2021 à 08h 52
Il ne faut pas oublier que le rapport Cellebrite compile les réponses de 2000 personnes provenant de 117 pays. Les enquêteurs français, ou les techniciens experts judiciaires, disposent rarement des moyens nécessaires à leurs investigations. La situation est donc bien pire que celle citée dans le rapport et l’article.
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Le 27/10/2021 à 12h 33
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Le 18/09/2021 à 07h 54
Ceci n’est pas un commentaire 😅
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Le 23/02/2021 à 16h 45
Utiliser directement ce type de données est illégal, et bien entendu aucune société française ne s’y risquera. Par contre, des sociétés hors France, hors Europe vont se régaler de ces données. Des entreprises du type Equifax qui notent la solvabilité d’une personne. Et les compagnies d’assurance françaises peuvent légalement être clientes de ce type de société à qui elles achèteront une “évaluation” sur une personne, sans trop se préoccuper de savoir comment est fabriquée cette évaluation. Mais je vois sans doute le mal partout.
Le 23/02/2021 à 09h 50
Cela intéresse surtout énormément les assurances pour connaître le risque qu’elles ont à assurer une personne (prêt bancaire, etc.)
Wi-Fi : des patrons de bar en garde à vue pour non conservation des données de connexion
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Le 29/09/2020 à 10h 15
Il y a plus de 300 000 articles législatifs et réglementaires en vigueur aujourd’hui en France. Personne ne peut prétendre les connaître tous, mais pour que notre société fonctionne, il n’est pas possible de se cacher derrière l’ignorance de la loi (d’où l’adage “Nul n’est sensé ignorer la loi”).
Il y a des spécialistes pour conseiller en tout domaine : des informaticiens pour l’aspect technique (et juridique), des juristes pour les aspects juridiques pointus et spécialisés.
Et toutes les lois sont discutables : délai de conservation en France : 1 an, en Europe : 2 semaines.
Quelles solutions utilisez-vous pour protéger vos données ?
13/01/2020
Le 13/01/2020 à 19h 53
Sujet intéressant, et beaucoup de commentaires le sont également.