« Sûreté », un terme pas utilisé en centrale ? Cela dépend je pense du service où tu travaille. J'imagine que tu est plus du côté mécanique ou électrotechnique que du côté automatisme car les systèmes que tu cites sont avant tout des grosses pièces.
Mais le monsieur de l'ASN à parlé à juste titre de sûreté, c'est un mot qu'il n'a pas choisi par erreur. Retour aux définitions: - Sécurité: protection de la centrale contre les agressions extérieures ; - Sûreté: protection de l'extérieur contre les rayonnements et la contamination issus de la centrale via trois à cinq niveaux de défense https://www.irsn.fr/savoir-comprendre/surete/defense-profondeur, et via trois barrières successives (crayons, cuve et enceinte de confinement).
Les systèmes de sauvegarde font donc partie des systèmes de sûreté.
Les systèmes que j'avais en tête sont les systèmes de protection réacteur, ceux qui lancent les actions d'arrêt ou de sauvegarde, en fonction des informations glanées par les différents capteurs et les détecteurs neutroniques. Ces systèmes sont déjà au nombre de 4 depuis les P4.
Côté détections neutronique, je ne faisait pas référence aux CNS et CNI qui ne sont que doublée jusqu'à présent, mais aux CNP qui sont quadruplées depuis les P4.
Les CNS ne servent quasiment qu'à l'arrêt, elles sont avant tout là pour détecter les divergences qui pourraient se produire cœur ouvert. Les CNI prennent le relais des CNS pour assurer la sûreté tout le long du cycle et ne sont pas coupée à pleine puissance ; elles doivent aussi fonctionner en post accident. Les CNP servent en premier lieu à la régulation mais elles permettent également de repérer les points chauds et participent à ce titre à la sûreté.
Désolé que la conversation parte aussi loin pour une simple précision.
Ce qui a été quadruplé sur l’EPR sont bien les trains de sauvegarde, afin de disposer pour chaque système de sauvegarde de quatre trains indépendants. L’idée au départ était de pouvoir faire de la maintenance sur un train alors que le réacteur est en fonctionnement, je ne sais pas si c’est encore le cas aujourd’hui. Chaque train comprend également ses alimentations en eau/air/électricité et tout le contrôle-commande qui va avec (régulation et protection).
Il y a toujours eu 4 CNP par réacteur, même sur le 900. Ce sont bien les tandem CNS/CNI qui sont passés de 2 à 4 à partir du 1300.
Le
28/12/2024 à
22h
35
Ok, l'ASN s'est focalisée sur certains éléments de sûreté lourds de l'enceinte en simplifiant un peu vite les choses. Le fait est qu'il ne s'agit pas de passer de deux à quatre redondances pour « chaque système de sûreté » vu que je t'en ai cité un qui était déjà quadruplé sur les P4 et P'4.
Tout ne s'est pas amélioré magiquement avec l'arrivée de l'EPR ; chaque palier technique a amélioré les choses concernant la sûreté et ce dès les CP1 avec le placement du bâtiment réacteur dans l'axe des turbines.
J’insiste sur la notion de système de sauvegarde ici, car « système de sûreté » n’est pas un terme utilisé en centrale. L’exemple que tu évoques fait référence aux tandem CNS/CNI (chaîne neutronique source et intermédiaire), utilisés principalement dans les états d’arrêt du réacteur (ou à une puissance neutronique très faible), qui sont passés effectivement de deux à quatre tandem entre les paliers 900 et 1300 MWe. Mais ces chaînes neutroniques n’appartiennent pas à un système de sauvegarde.
Je suis d’accord avec toi que la sûreté a été améliorée au fil du temps entre chaque palier, via ton exemple ou ceux donnés dans l’article. À ce titre, l’EPR ne révolutionne rien, d’où son nom : « Evolutionnary power reactor».
Le
26/12/2024 à
13h
31
La citation de l’ASN est correcte, car elle fait référence aux systèmes de sauvegarde (exemple : injection de sécurité, alimentation interne comme les diesels, etc.) : du CP0 au N4, chaque système de sauvegarde est doublé (deux diesels, deux circuits d’injection de sécurité, etc). Sur l’EPR, chaque système de sauvegarde est quadruplé (quatre diesels, etc.).
Le
24/12/2024 à
13h
27
Il ne faut pas confondre le couvercle de cuve et le dôme du bâtiment réacteur. La cuve et son couvercle entrent dans le bâtiment réacteur par le Tampon d’Accès Matériel (TAM) qui est dimensionné pour. C’est également par là que rentre les gros composants comme les générateurs de vapeur. Exemple sur Hinkley Point C, où la cuve a été installé récemment dans le BR de l’unité 1.
Le cas qui peut parfois avoir du sens, c'est une base de véhicule entièrement électrique, avec en plus un petit générateur thermique optimisé pour recharger la batterie, qui tourne toujours au RPM optimal etc. contrairement à un moteur thermique dans une configuration classique.
Avec du coup une vraie batterie pour faire au moins 250km, et le générateur pour augmenter occasionnellement l’autonomie.
Ça existe (surtout en Amérique à ma connaissance) mais la manière dont les véhicules sont régulés en Europe n'encourage pas ça.
Le modèle qui me vient en tête est l’Opel Ampera : Wikipedia
Le
27/03/2024 à
16h
32
La Commission explique que cet écart est, en grande partie, dû au fait que les véhicules hybrides « ne sont pas rechargés et conduits en mode électrique aussi souvent que prévu » dans les tests théoriques.
C’est vraiment dommage, surtout vu le surcoût à l’achat de ce type de véhicule, de ne pas profiter au maximum du mode électrique.
Pour ma part, j’utilise une hybride rechargeable depuis plus de 5 ans : conso moyenne à 3,3 L/100km. J’essaie d’utiliser au plus possible la batterie du véhicule pour les trajets du quotidien (80 km par jour, actuellement entre 1 et 1,5 L/100km). Ce sont les trajets sur autoroute qui forcément piquent le plus, avec une conso moyenne en hybride autour des 5 L/100km.
Le bépo n’a pas vocation à être une disposition clavier universelle. Elle est étudiée pour l’ergonomie de la frappe en français uniquement. C’est évident qu’un anglais ou un espagnol ne la trouverait pas adaptée pour leur usage… mais je ne comprends pas où ça pose problème ici ? L’article parle bien d’une norme AFNOR.
Le
24/06/2022 à
07h
33
J’ai vraiment du mal à comprendre qu’alors qu’il n’y a plus de contrainte mécanique pour justifier ces dispositions de clavier, on n’a pas tout simplement des claviers alphabétiques. Les touches rangées dans un ordre que tout le monde connaît, ça doit être trop simple…
Un clavier où les lettres sont rangées par ordre alphabétique n’a rien d’ergonomique à la frappe. Je t’invite à jeter un coup d’œil sur la carte qui compare l’utilisation des touches entre l’azerty et le bépo sur la page d’accueil du site bepo.fr. Je me permets de citer la définition qui y est donnée : « L’arrangement des touches de la disposition bépo est basé sur une étude statistique de la langue française. Les lettres les plus fréquentes sont placées sur la rangée de repos ce qui permet de limiter les efforts et donc la fatigue musculaire. »
Le
23/06/2022 à
15h
25
L’avantage selon moi de repartir de zéro avec le bépo, c’est de pouvoir apprendre à taper sans regarder le clavier (chose que je ne savais pas faire en azerty), donc sa disposition physique n’importe peu au final. Ça fait neuf ans maintenant que je suis passé de l’azerty au bépo, et tous les claviers que j’utilise à la maison ou au boulot sont des claviers azerty.
Avec 15 réacteurs arrêtés en ce moment pour maintenance, ça fait 27% de capacité en moins. Ce qui n’a rien d’exceptionnel en cette période de l’année. Edit : source : https://nuclear-monitor.fr/#/home
Par contre comme elle n’est plus sous garantie, je pourrai pas la faire réparer.
L’article en lien dans mon premier commentaire parle bien d’une switch achetée le jour de son lancement (03/03/2017), avec « une réparation pourtant bien prise en charge gratuitement, hors-garantie ». Effectivement il y a toujours un risque de se voir contraint à payer à minima 15€, mais dans leur exemple ça n’a pas été le cas. C’est d’ailleurs ce qui est mentionné dans l’article ci-dessus : le directeur de Nintendo France s’était engagé en janvier « à réparer les manettes sans difficulté, même hors garantie ».
Le
22/09/2020 à
10h
35
Réparée ou remplacée ?
Réparé, le numéro de série du joy-con était identique et le bon de retour du SAV mentionne bien une réparation et non un remplacement.
Le
22/09/2020 à
09h
29
Sur ma console acheté fin 2018, j’ai eu du Joy-con drift sur le joy-con de gauche au bout de quelques mois. Suite à un article sur Tom’s Hardware lu au moins de juillet, j’ai tenté le coup du renvoi en SAV du Joy-Con gauche début août cette année. Huit jours plus tard, ce joy-con était revenu réparé, sans le moindre frais et avec une nouvelle garantie dessus. Je n’ai donc pas à me plaindre du traitement apporté par le SAV et de sa rapidité.
17 commentaires
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Le 30/12/2024 à 10h 10
Ce qui a été quadruplé sur l’EPR sont bien les trains de sauvegarde, afin de disposer pour chaque système de sauvegarde de quatre trains indépendants. L’idée au départ était de pouvoir faire de la maintenance sur un train alors que le réacteur est en fonctionnement, je ne sais pas si c’est encore le cas aujourd’hui. Chaque train comprend également ses alimentations en eau/air/électricité et tout le contrôle-commande qui va avec (régulation et protection).
Il y a toujours eu 4 CNP par réacteur, même sur le 900. Ce sont bien les tandem CNS/CNI qui sont passés de 2 à 4 à partir du 1300.
Le 28/12/2024 à 22h 35
Je suis d’accord avec toi que la sûreté a été améliorée au fil du temps entre chaque palier, via ton exemple ou ceux donnés dans l’article. À ce titre, l’EPR ne révolutionne rien, d’où son nom : « Evolutionnary power reactor».
Le 26/12/2024 à 13h 31
La citation de l’ASN est correcte, car elle fait référence aux systèmes de sauvegarde (exemple : injection de sécurité, alimentation interne comme les diesels, etc.) : du CP0 au N4, chaque système de sauvegarde est doublé (deux diesels, deux circuits d’injection de sécurité, etc). Sur l’EPR, chaque système de sauvegarde est quadruplé (quatre diesels, etc.).Le 24/12/2024 à 13h 27
Il ne faut pas confondre le couvercle de cuve et le dôme du bâtiment réacteur. La cuve et son couvercle entrent dans le bâtiment réacteur par le Tampon d’Accès Matériel (TAM) qui est dimensionné pour. C’est également par là que rentre les gros composants comme les générateurs de vapeur. Exemple sur Hinkley Point C, où la cuve a été installé récemment dans le BR de l’unité 1.Émissions réelles de CO₂ en Europe : le poker-menteur des véhicules hybrides
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Le 28/03/2024 à 12h 41
Le 27/03/2024 à 16h 32
C’est vraiment dommage, surtout vu le surcoût à l’achat de ce type de véhicule, de ne pas profiter au maximum du mode électrique.Pour ma part, j’utilise une hybride rechargeable depuis plus de 5 ans : conso moyenne à 3,3 L/100km. J’essaie d’utiliser au plus possible la batterie du véhicule pour les trajets du quotidien (80 km par jour, actuellement entre 1 et 1,5 L/100km). Ce sont les trajets sur autoroute qui forcément piquent le plus, avec une conso moyenne en hybride autour des 5 L/100km.
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Le 24/06/2022 à 07h 53
Le bépo n’a pas vocation à être une disposition clavier universelle. Elle est étudiée pour l’ergonomie de la frappe en français uniquement. C’est évident qu’un anglais ou un espagnol ne la trouverait pas adaptée pour leur usage… mais je ne comprends pas où ça pose problème ici ? L’article parle bien d’une norme AFNOR.
Le 24/06/2022 à 07h 33
Un clavier où les lettres sont rangées par ordre alphabétique n’a rien d’ergonomique à la frappe.
Je t’invite à jeter un coup d’œil sur la carte qui compare l’utilisation des touches entre l’azerty et le bépo sur la page d’accueil du site bepo.fr.
Je me permets de citer la définition qui y est donnée : « L’arrangement des touches de la disposition bépo est basé sur une étude statistique de la langue française. Les lettres les plus fréquentes sont placées sur la rangée de repos ce qui permet de limiter les efforts et donc la fatigue musculaire. »
Le 23/06/2022 à 15h 25
L’avantage selon moi de repartir de zéro avec le bépo, c’est de pouvoir apprendre à taper sans regarder le clavier (chose que je ne savais pas faire en azerty), donc sa disposition physique n’importe peu au final. Ça fait neuf ans maintenant que je suis passé de l’azerty au bépo, et tous les claviers que j’utilise à la maison ou au boulot sont des claviers azerty.
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Le 22/09/2020 à 10h 35
Réparé, le numéro de série du joy-con était identique et le bon de retour du SAV mentionne bien une réparation et non un remplacement.
Le 22/09/2020 à 09h 29
Sur ma console acheté fin 2018, j’ai eu du Joy-con drift sur le joy-con de gauche au bout de quelques mois.
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