#Le brief du 19 octobre 2023

Le câble transatlantique AMITIÉ est officiellement mis en service

Le câble transatlantique AMITIÉ est officiellement mis en service

Le 19 octobre 2023 à 05h15

« Le câble AMITIE d’une longueur totale de 6 800 km, avec ses 16 paires de fibre d’une capacité maximale de 400 Tbit/s assurera une connexion entre Lynn proche de Boston (Etats-Unis), Le Porge, près de Bordeaux (France) et Bude (Angleterre) », rappelle Orange. L’opérateur français dispose de deux paires de fibre.

AMITIÉ rejoint Dunant, lui aussi transatlantique, mais mis en service en janvier 2021. « Les câbles Dunant et AMITIE empruntent des routes complètement distinctes, évitant ainsi tout risque de coupure sur cet axe stratégique », explique Orange.

Le 19 octobre 2023 à 05h15

Le câble transatlantique AMITIÉ est officiellement mis en service

Thierry Breton et le DSA : « Les choses ont changé en Europe. Il y a une loi. Elle doit être respectée »

Thierry Breton et le DSA : « Les choses ont changé en Europe. Il y a une loi. Elle doit être respectée »

Le 19 octobre 2023 à 05h15

Le Commissaire européen a prononcé un discours sur le « lutte contre la désinformation et la diffusion de contenus illicites dans le cadre de la loi sur les services numériques et en période de conflit ».

Il rappelle avoir envoyé des lettres à Twitter/X, Meta, TikTok et Alphabet/YouTube « afin de souligner certains risques liés au conflit actuel au Proche-Orient et de leur demander d'agir en urgence et avec diligence ». X a aussi eu droit à « une demande formelle d'informations (Request for information – RFI) afin de mieux déterminer ce qu'ils ont entrepris pour se mettre en conformité avec le DSA ».

Pour Thierry Breton, le risque « de diffusion en direct d'exécutions par le Hamas » est imminent et il veut « obtenir l'assurance que les plateformes sont bien préparées à de telles possibilités ».

« Si le DSA doit permettre d'éviter l'amplification de contenus illicites, ce n'est pas au DSA –  ni à la Commission – de dire ce qui est légal et ce qui ne l'est pas, ce qui est vrai et ce qui est faux : d'autres lois traitent de ces questions et doivent être appliquées par les États membres. Les autorités et les tribunaux nationaux jouent un rôle clé en signalant les contenus terroristes et autres contenus illégaux », ajoute le Commissaire. 

Il prône une approche coordonnée et rappelle que le 17 février 2024, le Comité européen des services numériques sera mis en place. En attendant, « la Commission a adopté aujourd'hui une recommandation aux États-membres pour anticiper la mise en œuvre du système futur de gouvernance du DSA et être plus efficaces ensemble ».

Le 19 octobre 2023 à 05h15

Thierry Breton et le DSA : « Les choses ont changé en Europe. Il y a une loi. Elle doit être respectée »

X (Twitter) devient payant pour les nouveaux comptes aux Philippines et Nouvelle-Zélande

X (Twitter) devient payant pour les nouveaux comptes aux Philippines et Nouvelle-Zélande

Le 19 octobre 2023 à 05h15

Dans un tweet publié par son service support, le réseau social plus connu sous le nom de Twitter a annoncé tester un nouveau programme qui oblige les nouveaux utilisateurs situés aux Philippines et en Nouvelle-Zélande à payer un abonnement annuel d'un peu moins de un dollar avant de publier ou d'interagir sur le réseau

Nommé « Not a bot », il doit permettre de « réduire le spam, la manipulation de notre plateforme et l'activité des robots, tout en équilibrant l'accessibilité de la plateforme avec le petit montant des frais ». La plateforme assure que cette procédure n'est pas mise en place pour être une source de revenu.

Les utilisateurs de ces deux pays doivent donc maintenant d'abord entrer un numéro de téléphone valide, puis choisir leur abonnement à X : soit cet abonnement minimal, soit l'abonnement « X Premium » (anciennement Twitter Blue) à 8 dollars par mois, soit un abonnement pour les organisations « vérifiées » à 1 000 dollars par mois et 50 dollars par mois pour chaque affilié supplémentaire.

Le 19 octobre 2023 à 05h15

X (Twitter) devient payant pour les nouveaux comptes aux Philippines et Nouvelle-Zélande

Microsoft présente Radius, une plateforme open source pour les applications cloud

Microsoft présente Radius, une plateforme open source pour les applications cloud

Le 19 octobre 2023 à 05h15

Radius est un projet de Microsoft Azure Incubations conçu pour aider les développeurs à créer, déployer et gérer les applications basées sur le cloud. Cette plateforme est conçue, selon les mots de l’éditeur, pour s’insérer dans les tâches et flux CI/CD existants.

« Radius aide les développeurs à mieux comprendre tous les composants qui constituent leurs applications et prend en charge les configurations de la plateforme, telles que les autorisations, les chaînes de connexion et bien plus encore, afin de simplifier leurs tâches. Ainsi, les opérateurs peuvent s'assurer que toutes les applications sont déployées conformément aux politiques de l'organisation, puis utiliser Radius pour gérer l'application et ses ressources », explique l’équipe.

Dans un exemple donné, les développeurs peuvent modéliser une ressource Mongo dans une application et se servir de sa chaine de connexion pendant le développement et les tests.

« Au moment du déploiement en production, les développeurs peuvent échanger leurs ressources d'application en modifiant uniquement les connexions de définition de l'application à des services tels que Azure CosmosDB ou AWS DocumentDB qui ont été préconfigurés par les opérateurs », ajoute Microsoft.

Cette première version officielle prend en charge les services Azure, Amazon et privés. Dans de prochaines versions, ceux de Google et d’autres éditeurs seront pris en charge, promet l’entreprise. Des tests ont été menés avec des sociétés telles que BlackRock, Comcast et Millenium BCP pour s’assurer que Radius fonctionnait correctement avec diverses configurations.

Le 19 octobre 2023 à 05h15

Microsoft présente Radius, une plateforme open source pour les applications cloud

Des représentants de la société civile appellent l’industrie technologique à respecter les droits numériques des Palestiniens

Des représentants de la société civile appellent l’industrie technologique à respecter les droits numériques des Palestiniens

Le 19 octobre 2023 à 05h15

Plus de 80 représentants de la société civile à travers le monde ont signé un appel enjoignant l’industrie technologiques à respecter les droits numériques de la population palestinienne. Parmi les signataires : l’institut DAIR de recherche en IA, l’association de défense des libertés d’expression et d’information Article 19, l’Open Knowledge Foundation, la fondation Eticas, ou encore le réseau Global Voices.

Tous demandent que les contenus racistes et d’incitations à la violence contre la population palestinienne soient jugulées, alors que ceux-ci ont explosé sur les réseaux sociaux, au même titre que les publications de désinformation et de mésinformation sur le conflit qui oppose le gouvernement israélien au Hamas et fait des milliers de victimes parmi les civils.

Ces contenus « contribuent à l'étiquetage, à la déshumanisation et aux stéréotypes des Palestiniens, écrivent les signataires. En outre, certaines pages officielles israéliennes font l'éloge de la violence et justifient les attaques contre les civils. »

« Les entreprises de médias sociaux doivent garantir le respect et la protection des voix palestiniennes sur leurs plateformes, tout comme elles doivent le faire pour tous les citoyens du monde, en particulier ceux qui documentent les violations des droits de l’homme. »

Ils s’inquiètent aussi d’une censure disproportionnée, via la modération de contenu ou la suppression de hashtags, à l’encontre des internautes palestiniens. Les signataires « appellent les entreprises de la tech à reconnaître leur rôle crucial et leur responsabilité dans la région ».

Le 19 octobre 2023 à 05h15

Des représentants de la société civile appellent l’industrie technologique à respecter les droits numériques des Palestiniens

Les IA génératives réduisent les stéréotypes à leur version la plus cliché

Les IA génératives réduisent les stéréotypes à leur version la plus cliché

Le 19 octobre 2023 à 05h15

En juillet, Buzzfeed publiait un article contenant 195 images produites par Midjourney et censée représenter la poupée Barbie stéréotypique de chaque pays du monde.

Parmi les Barbie Afghanistan, Barbie Albanie, Barbie Algérie et les autres, plusieurs résultats présentaient de vrais problèmes : les représentations censées correspondre à la Thaïlande, à Singapour et aux Philippines avaient les cheveux blonds, Barbie Allemagne portait des vêtements militaires, Barbie Soudan du Sud était armée…

Si l’article a fini par être supprimé, il a malencontreusement illustré toute une série de biais et de stéréotypes qui peuplent les bases d’images servant à l’entraînement de systèmes génératifs comme Midjourney, Dall-E ou Stable Diffusion.

Pour avoir une idée plus précise du phénomène, le média Rest of World a donc réalisé ses propres tests. Pour chaque requête combinant un élément (une personne, une maison, un plat) et une nationalité, l’équipe a généré 100 images, récoltant un total de 3 000 résultat.

Que ce soit pour créer des images d’habitants de divers pays du monde, ou de rues des villes supposées de ces mêmes pays, Rest of World constate une tendance marquée des modèles de génération d’image à produire des stéréotypes très réducteurs.

« Une personne indienne », par exemple, renvoie quasiment toujours un vieil homme avec une barbe et un turban. « Une personne mexicaine », un homme, plutôt âgé aussi, avec un sombrero. Les supposées « rues de New Delhi » sont représentées pleines de détritus, les « plats indonésiens », toujours servis sur des feuilles de bananier.

Pour le directeur exécutif de l’AI Now Institute Amba Kak, ce que font les machines consiste fondamentalement à « aplatir des descriptions, par exemple, d'une "personne indienne" ou d'une "maison nigériane" en stéréotypes spécifiques susceptibles d'être perçus de manière négative ». Ils effacent toute la complexité et l’hétérogénéité des cultures concernées, ajoute de son côté la chercheuse en éthique de l’IA Sasha Luccioni.

Le problème n’est pas seulement interne aux pays concernés, il est aussi international. Une étude de l’Indian Institute of Science montre par exemple que demander la représentation d’ « un drapeau » à un modèle génératif tend à produire comme résultat… un drapeau américain.

Le 19 octobre 2023 à 05h15

Les IA génératives réduisent les stéréotypes à leur version la plus cliché

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